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You have to stop this, sir ! [Cameron] i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mer 13 Mar - 10:44 | |
| Je m’arrêtais au moment de sortir de mon appartement, ma main posée sur la poignée de la porte. Mon rythme cardiaque venait de s’accélérer d’un coup et je me sentis obligé de me retourner aussitôt pour aller vérifier qu’aucun engin électronique n’était allumé, faisant le tour des pièces en m’arrêtant à chaque prise. « Évidemment », tout était éteint, puis-ce que c’était la troisième fois que je faisais mon contrôle, mais je n’avais pas la conscience assez tranquille pour oser sortir en laissant ça comme ça. On ne savait jamais, au cas où. Bon, ça venait de me faire perdre vint minutes mais c’était mieux ça plutôt qu’il y ait un accident pendant que je n’étais pas là.
* * *
Un peu plus tard, j’arrêtais ma voiture à l’adresse que je m’étais refusé d’aller rejoindre depuis des semaines, malgré les prescriptions de mon médecin. Soupire. Non, je n’avais pas envie d’être ici et je ne voulais pas que tout le monde sache ce qui était en train de se passer dans ma tête. J’avais honte de moi, d’avoir craqué de la sorte, mais les événements stressants n’avaient cessé de s’enchainer les uns après les autres, terminant en apothéose avec le fait qu’Ethan se retrouvait cloué au lit à cause d’une maladie qui sortait de je ne sais où. Alex ? Il n’en savais rien, je ne lui en n’avais pas parlé. Je voulais régler ça tout seul, comme un grand.
Après quelques minutes passées à réfléchir à si oui ou non je devais vraiment sortir de mon véhicule, je finis enfin par ouvrir la portière et me diriger près d’un bâtiment sur lequel était fixée une plaque dorée avec « C. Hoover » inscrit dessus. Qu’est-ce que je foutais ici, moi…
Un énième soupir m’échappa, mais je finis par entrer et me diriger jusqu’à la réception du cabinet comme s’il s’agissait d’un endroit dangereux. Mal à l’aise, ouais, bien sûr que je l’étais, mais je suppose que personne n’était très enthousiaste d’aller chez le psy.
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| | | | Mer 13 Mar - 15:10 | |
| Quand on est psychologue, on dit souvent qu'il faut être fort et être capable de porter le fardeaux des autre puisqu'on était au courant. C'était vrai, il fallait avec une certaine force car c'était jamais facile d'écouter les gens parler de leur problème sans être forcement toucher. Il fallait garder une certaine distance, pour notre sécurité à tous. On avait tous nos problèmes. Moi y comprit et ils étaient loin d'être jolis et roses. Mais c'était comme ça, et je devais tout faire pour ne pas que cela interfère dans mon métier, car il ne me restait que ça d'à peu près stable. Mon métier, et mon fils. Le reste n'était que fouillis. On pourrait se dire qu'être psy, c'était un métier facile, qu'on avait qu'a écouter les gens et donner de temps en temps quelques conseils mais on se trompait lourdement. J'enchainais les rendez-vous et je faisais toujours de mon mieux pour que mes patients puissent reprendre leur vie normal aussi rapidement que possible, quand cela peut se faire évidement.
Ma journée avait bien commencer. Je m'étais lever tôt pour passer un peu de temps avec Andy avant de le préparer pour l'emmener chez la voisine pour la journée pendant que moi j'irais travailler. C'était dur d'être loin de lui, jour après jour. Mais au final, j'étais sereins par ce que je savais qu'il était entre de bonne main. Notant sur mon carnet quelques notes, je relevais les yeux, un sourire sur mes lèvres. « Bon … Et bien je vois qu'on avance plutôt rapidement Dana. c''est vraiment bien je vous assure. Le bout du tunnel n'est pas loin ! » Dis-je à ma patiente tout en me levant, l'heure de consultation étant maintenant terminé. Voir le sourire de cette femme, qui prenait conscience d'aller un peu mieux jours après jour et savoir que j'y étais un peu pour quelque chose, c'était ça qui me motivé. C'était ce pourquoi j'avais choisis ce métier, pour pouvoir aider les gens qui en avaient le plus besoin. C'était gratifiant à un point qu'on n'imagine pas au début. « Il était temps docteur, vraiment temps. » Me dit t-elle en me serrant la main. Je souris, tout en hochant la tête, compréhensif. « A la semaine prochaine Dana, prenez soins de vous d'accord ? » Lui dis-je en ouvrant la porte du cabinet pour la laisser sortir. Elle me promit de le faire et elle s'en alla. Je rentrais dans mon bureau et rangeais son dossier avant de décider de me reposer un peu avant mon prochain patient qui n'était pas tout de suite. C'était vraiment pas de tout repos.
Je me reposais, assis sur mon confortable fauteuil de bureau et décidais d'appeler ma voisine pour prendre des nouvelles de mon fils. On parla ensemble quelques minutes, je lui précisais à quel heure je comptais rentrer. Je raccrochais et décidais d'aller me chercher un verre d'eau. Je me levais et quittais mon cabinet. Dans la salle d'attente, près du bureau de ma secrétaire, je vis un jeune homme, que je n'avais jamais vu, ce n'étais pas un de mes patients habituels et je n'attendais personne à cette heure-ci et visiblement il n'était pas très à l'aise d'être là, comme beaucoup de gens la première fois. Je m'avançais vers lui. « Je peux vous aider monsieur ? » Lui demandais-je calmement, il semblait déjà assez stresser comme ça. |
| | | | Sam 23 Mar - 16:02 | |
| Le regard de l’infirmière posé sur moi me donna envie de lui lancer une de mes répliques cinglantes habituelles à la figure, juste parce que je me savais en position d’infériorité ici et que ce n’était pas du tout le genre de chose que j’appréciais, mais je me retins. Prenant sur moi toutes mes émotions négatives, je me suis, au contraire, efforcé d’afficher un magnifique sourire avant de m’approcher du bureau d’accueil. Le résultat fut plutôt convainquant, puis-ce que la demoiselle venait de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille d’un air légèrement gêné. Eh ça y’est... je l’avais dans ma poche. Bien que fut un temps, j’en aurais carrément profité pour lui donner mon numéro et l’inviter à boire un verre ce soir même, je me surpris presque à ne pouvoir que « constater qu’elle était jolie » sans que cela ne me fasse réagir physiologiquement. Je n’étais pas intéressé. Pas du tout. Son joli visage me laissait de marbre et au fond de moi, ce simple fait fit entrer deux pensées en conflit. D’un côté, j’étais très frustré par cette non-attirance quasi-totale et de l’autre, ça me rassurait. La peur de changer et de ne plus être « moi-même » avait toujours été présente depuis le soir où j’avais embrassé Ethan, mais le temps avait fait son devoir et je me rendais compte que Shawn restait Shawn, qu’il soit dans le lit d’une fille ou d’un garçon, mis-à-part le fait qu’il apprenait à ne plus penser qu’à sa gueule. Voila. Malheureusement, j’avais sans-doute poussé mon décentrement à l’extrême, vu le TOC que j’étais en train de développer.
« Bonjour, est-ce que vous avez… »
Le bruit d’une porte se fit entendre et nous tournions tous deux la tête en direction des personnes qui venaient de sortir de la pièce. Ni une ni deux, je me redressais et me crispais en voyant l’homme qui semblait être celui qu’on devait appeler « docteur ». Il s’approcha de moi et à nouveau, il me fallut faire un effort pour canaliser mon besoin de me montrer agressif. Suite à sa question, je hochais très discrètement la tête et pris la parole à contrecœur.
« Mon médecin a du vous appeler dans la semaine, je crois. Mr. Parker… »
Je n’avais pas l’intention de parler en présence de la secrétaire, c’était hors de question de la laisser entendre les mots « anxiété, médicaments, angoisse » ou quoi que ce soit qui se rapportait à mon mal-être qui devenait un peu plus envahissant chaque jour.
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| | | | Mar 26 Mar - 10:10 | |
| Aujourd'hui était plutôt une journée calme. Je n'avais pas trop de rendez-vous et pour ajouter à ça, j'étais d'excellente humeur et quand je suis comme ça, il est difficile de me faire perdre cette joie de vivre. J'étais du genre à ce que le temps joue aussi sur mon humeur et c'était une belle donc ce n'en était que mieux. J'étais tout à fait près à affronter la journée qu'il m'attendait et de retrouver mon fils dans quelques heures. C'était dingue comment il avait prit en un rien de temps une place énorme dans ma vie. Je crois que jamais plus je ne pourrais me passer de lui. Il était mon bonheur, ma joie de vivre et ce qui me tenait en dessous de la lumière et qui m'empêcher d'aller vers le noir. Je ne regrettais pas d'avoir eu à changer mes habitudes pour l'y inclure. J'avais fait le bon choix en demandant son adoption. Je n'aurais de toute façon pas accepter qu'il soit placer dans une famille alors qu'il lui restait de la famille vivante. Bien sur cela n'avait pas forcément était facile au début mais maintenant, je n'imaginais pas ma vie sans lui.
J'allais prendre une pause quand, lorsque je sortis de mon cabinet, je vis un jeune homme près du bureau de ma secrétaire. C'était bizarre, je n'attendais personne mais puisqu'il était là, je n'allais pas le laisser repartir comme ça. Quand je lui parlais, je levis clairement se contracter. Je ne montrais aucune agressivité et je compris rapidement que j'allais devoir être extrêmement vigilent si je voulais avoir sa confiance. Il n'avait pas l'air de vouloir être là. Je restais à la regarder, parfaitement calme et à une distance raisonnable de lui pour ne pas qu'il se sente menacer ou coincer par ce que j'avais comme le sentiment que cela n'amènerais rien de bon. Je préférais donc m'abstenir et le laissais lui même faire les derniers pas. « Mon médecin a du vous appeler dans la semaine, je crois. Mr. Parker… » Je réfléchissais quelques seconde et me souvenais. Je le regardais. Voici donc monsieur Williams. Mon collègue et moi avions parler de ce jeune homme, il ne pensait d'ailleurs pas qu'il viendrait et moi je disais que contraire et j'avais eu raison apparement. J'étais d'autant plus heureux qu'il l'ai fait quel qu'en soit la raison, et il y avait forcément un déclencheur, qu'il l'amenait ici aujourd'hui. « Oh oui je me souviens ! Monsieur Williams c'est ça ? Ravi que vous soyez venu finalement. » Lui dis-je, neutre bien qu'avenant un minimum. Fallait pas le faire fuit maintenant qu'il avait fait le premier pas. J'avais hâte de travailler avec lui, mais on en était pas encore là. Je devais d'abord gagner sa confiance un minimum. Je respirais et allais ouvrir la porte de mon cabinet légèrement, comme un invitation. « J'allais prendre une pause mais je vous en pris, entrer. On sera plus tranquille pour parler. » Je lui jetais un oeil et ouvrais la porte en plus grand attendant qu'il entre quand il serait prêt. Une fois qu'il fut entrer, je le suivais après avoir refermer la porte. J'allais d'abord jusqu'à mon bureau pour prendre de quoi prendre des notes. J'allais ensuite jusqu'à mon fauteuil, sans m'asseoir. Je le regardais discrètement. « Asseyez vous ou vous voulez. » Lui dis-je avec un petit sourire avant de moi-même me laisser tomber sur mon siège. |
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