Il était neuve heure du matin et j'errais un long moment, entre la télé, la douche, et les différentes pièces de la maison . J’inspirais profondément d'ennui et décidais de retourner dans le seul lieu qui ne m'était pas insupportable c'est à dire mon lit . Une fois plongée entre mes draps , presque inerte , je ne trouvais rien de mieux à faire que de fumer et de m'évader dans mes pensées , comme souvent . Je constatais que ça ne faisait même pas une semaine que mon amour de colocataire aussi appelé Milo était parti pour son voyage . Conséquence : je me sentais déjà terriblement seule et cétait atocement horrible . Bien sûr il y avait toujours Chrys , la troisième colocataire mais c'était comme un fantôme , je ne la voyais que très rarement ou des fois juste en coup de vent . Donc bon , se retrouver seule dans une aussi grosse baraque , c'était tout ce qu'il y avait de plus déprimant n'est-ce pas ? Malgré ça … le temps ne s'arrêtait pas , les minutes passèrent, je finis même par m'assoupir . A mon réveil il était presque onze heures . Je décidais donc de faire un tour en ville après m'avoir allumé une nouvelle cigarette . Sortir un peu ne pourrait me faire plus de bien , puis ça m'éviterait surtout de rester coucher comme une vieille fille par une aussi belle journée . Le soleil était au beau fixe et Dieu seul sait à quel point j'aimais sentir ces rayons chauds sur ma peau . J'enfilais une jupe noire assez près du corps et courte , un haut bustier blanc que je retroussais à l'intérieur de la jupe en question , une veste en jean délavée et chaussais mes hauts talons noirs . Dernières petites retouches maquillage et sac en main , j'étais parée à sillonner les rues de San Francisco. Une fois au cœur de la ville je ne pus m'empêcher de faire quelques emplettes , en bonne accro du shopping que je suis . Aucun magasin n'avait échappé au passage de mes cartes de crédit . Tout y était passé : cosmétiques , chaussures , robes … tout , tout , tout ! Et mine de rien , la journée avait bien avancé en flânant ainsi dans autant de boutiques . Je me retrouvais encombrer de nombreux sacs en fin de journée . Et tandis que je comptais rentrer à la maison , je passais devant une animalerie . Mon regard se posa presque instantanément sur une petit bestiole . C'était un adorable bébé dalmatien qui figurait à l'avant de la vitrine . Je fondais littéralement sur le chiot et après avoir croisé le chemin de cette boule de poils toute mignonne , il fallut absolument que je l'adopte . Je n'avais jamais pensé à prendre un chien auparavant mais devant cette bête-là je crois que personne n'aurait pu faire un meilleur choix ! Me voici donc sortant de l'animalerie avec ce nouveau compagnon . Je ne lui avais encore trouvé aucun nom et j'y réfléchirais plus tard , certainement à la maison où je serais plus inspirée . J'étais très fière de me balader avec mon petit dalmatien de compagnie . J'ignore si c'était l'animal ou bien ma propre personne qui attirait le plus les regards , mais quoiqu'il en soit le bichon paraissait très affectueux et avait l'air de pas mal m'apprécier . Tant mieux , après toutes les papouilles et attentions que je lui avais adressée . D'autant plus , il faut savoir que j'ai pas mal banqué pour des gadgets ( utiles ou pas ) -vous aurez pu comprendre que je suis une dépensière compulsive :arrow : Mais je trouvais vraiment que ces achats en valaient le coup . Le dalmatien sans nom et moi arrivions au domicile alors que la nuit commencer à tomber . Cette journée m'avait légèrement épuisé et je n'avais qu'une envie dans l'immédiat , c'était d'engloutir un tonne de cochonnerie devant des séries télévisées ultra-nazes . Oh oui !! Un énorme bol de glace à la vanille avec du caramel et des bonbons multicolores par dessus . Pour le dalmatien , j'optais pour quelque chose de plus équilibré : des croquettes toutes simples que je posais à mes pieds . Il n'avait pas l'air très alléché par ces croquettes et préférait venir sur mes genoux . Tentant , en vain , de goûter à mon dessert . « C'est pas pour toi , coquin » dis-je en riant et écartant le bol du chien . Ce dernier remuait la queue et essayait de rattraper le bol , ce qui me faisait encore plus rire . Je reposais ensuite mon attention en direction de la télévision , quand le dalmatien aboya dans la direction opposé . Je tournais la tête et vis alors Milo . Un gigantesque sourire apparût sur mes lèvres . « Surprise ! » m'écriai-je en voyant l'animal tournait autour de l'arrivant .
Aéroport International de São Paulo ; treize heure et des poussières. Milo fumait une dernière cigarette avant d'embarquer pour de bon dans l'avion, direction San Francisco. Le matin même, il s'était presque levé aux aurores, près à profiter de sa dernière matinée chez lui, au Brésil. Cela faisait bientôt un an qu'il n'était plus revenu ici, dans la famille de sa mère. Ca lui rappelait toujours un peu son décès, même si ça faisait presque seize ans maintenant et qu'il n'était plus le petit garçon qu'il avait été. D'une manière ou d'une autre, il savait qu'elle était toujours là, quelque part, et qu'elle l'accompagnait quoi qu'il se passe. C'est ce qu'il se dit de nouveau à lui-même une fois monté à l'intérieur de l'appareil afin de chasser sa peur, car oui il faut le dire, il prenait sur lui pour paraître un minimum à l'aise. Après l'épreuve du décollage passée, il se saisit d'un cache-oeil mis à sa disposition et décida de récuppérer quelques heures de sommeil bien méritées. Quelques heures plus tard, il fut réveillé par le pilote qui annonçait qu'ils allaient bientôt toucher terre. Dernier suspens et surtout dernière frayeurpour Milo. Toujours eqt-il qu'une vingtaine de minutes plus tard, il fut invité à descendre de l'engin. Après avoir réccupéré son bagage à main, il se fraya un chemin dans les couloirs du terminal où il s'arrêta devant le tapis roulant afin de réccupérer sa valise. Une fois cela fait, il sortit de l'aéroport et s'engouffra dans le premier taxi qu'il trouva. Il n'avait qu'une envie, c'était de rentrer et de vite retrouver son chez lui. Tout en donnant l'adresse au chauffeur, il demanda la permission de fumer. Permission acceptée. Au fil des kilomètres, il regardait le paysage changer sous ses yeux, tout en se disant que San Francisco était tout de même une ville magnifique mine de rien. Chaque bouffée inspirée puis expirée le détendait un peu plus, le faisant se sentir aussi léger qu'une plume dans le vent : la nicotine faisait son effet et c'était tant mieux. Il repensait à ce pourquoi il avait quitté San Francisco quelques jours auparavant, n'ayant d'ailleurs trouvé aucune solution à son problème, qui n'en était pas nécessairement un finalement. La vie devait reprendre son cours normale, voilà tout.
Le taxi s'arrêta devant le batîment et Milo paya ce qu'il devait avant d'en descendre. La nuit était tombée, il ne s'attarda pas et pénétra au plus vite dans le hall puis dans l'ascenseur. Quelques secondes plus tardil se trouvait sur le palier de l'appartement. La porte était fermée, il en déduit qu'il n'y avait personne à l'intérieur. Il fit tourner les clés ddans la serrures puis poussa la porte ses bagages à la main, les laissant négligeamment poser dans l'entrée. Et puis un bruit se fit entendre dans une autre pièce, un aboiement plus précisément. Croyant d'abord être trompée par la fatigue, -d'autant plus qu'il n'y avait jamais eu de chien ici-, il décida ensuite d'aller voir d'où cela provenait. Il eu un petit moment d'incompréhension en découvrant Isys, l'une de ses colocataires, dans le canapé et le petit chiot qui l'accompagnait. « Surprise ! », s'écria-t-elle un grand sourire aux lèvres. Le chien s'approcha alors de Milo et ce dernier ne tarda pas à le prendre dans ses bras. Il n'avait jamais été un grand fan des chiens mais celui-ci était tellement craquant qu'il ne pouvait pas résister plus longtemps. « Comparé à ça, mon cadeau c'est de la merde ! », dit-il avec un petit rire. Il posa le chiot pour sortir presque aussitôt de son sac un paquet qu'il remit à Isys et qu'elle s'empressa d'ouvrir pour découvrir un gros flacon de parfum Chanel N°5, une valeur sûre. « Enfin en espérant que ça te plaise quand même un peu ... », lui lança-t-il un sourire aux lèvres. Elle lui sauta au cou ce qui devait sans nul doute être une réponse positive et par la même occasion, Milo profita de cette étreinte pour déposer un baiser sur sa joue. « Tu m'as manqué vilaine ... », lui murmura-t-il dans le creux de l'oreille.
La journée que j'avais passé n'avait pas été de tout repos mais j'avoue m'être pas mal amusée …. Enfin amuser est un bien grand mot mais je pensais que j'allais m'ennuyer et j'ai finalement trouvé beaucoup plus de choses à faire que prévu . En fin d'après midi je décidais de rentrer et de rester devant la télé avec l'adorable petit animal que j'avais acheter ce jour même . Je n'avais pas encore trouvé de nom au petit chiot et aucune idée ne m'était vraiment venue en tête jusque là . Je n'y réfléchissais pas plus que ça au fond . Je me suis dis que j'attendrais l'arrivée d'un de mes colocataires pour y réfléchir plus sérieusement . Au même moment la porte de la maison s'ouvrit . Le chiot se précipita vers l'entrée et commença à aboyer . Je le suivis de près et aperçut alors Milo ses bagages momentanément délaissés dans un coin . « Surprise ! » m'exclamai-je heureuse de retrouver mon coloc' . En plus Milo avait l'air d'avoir adopté notre tout nouvel animal de compagnie et le chien avait l'air d'apprécier son second propriétaire . Je souriais et m'approchais des deux beaux mâles qui allaient désormais cohabiter ensemble . « Comparé à ça, mon cadeau c'est de la merde ! » dit alors Milo en riant légèrement . Je souris et me contenta de lui répondre « C'est l'intention qui compte , mon chou ! » Le sourire toujours figé sur les lèvres , je le vis me tendre mon cadeau . Impatiente je me dépêchais de découvrir ma surprise et faisais voltiger des confettis de papier-cadeau . « Enfin en espérant que ça te plaise quand même un peu ... » ajouta le jeune homme alors que je découvrait une magnifique bouteille de parfum … Chanel , ma marque préférée . Il me fallut un moment avant de réagir et je finis par m'agriper au cou du beau brun . « Oh mon dieu ! Milo … 'fallait pas ! T'es un amour ! » lui dis-je toute émue par son geste . C'était vraiment une très belle attention de sa part . Un parfum , Chanel qui plus est , il ne pouvait pas mieux faire . Mes yeux étaient aussi étincelant que ceux d'un gosse ouvrant son cadeau le matin d'un vingt cinq décembre . « Tu sais que t'es le meilleur colocataire du monde . Hein , tu sais ça ? » déclarai-je en restant accroché à son cou . Ses lèvres vinrent alors se poser sur ma joue et je décidais enfin à me reculer légèrement . Je l'admirais d'un air attendri lorsqu'il vint me murmurer des mots au creux de l'oreille : « Tu m'as manqué vilaine ... » .Je grognais telle une tigresse avant de finalement lui répondre « Toi aussi tu m'as manqué mon lapin ! » . J'attrapais alors sa main le tirant avec moi jusqu'au salon . Je m'affalai dans le sofa laissant tout de même une place à Milo . « Alors raconte ! Ton voyage , t'en a bien profité ? Il faisait beau ? T'as dragué un peu ? » demandai-je curieusement , en reprenant mon bol de glace sur la table basse et recommençant ma dégustation . Aussitôt le dalmatien réapparut . Son flair l'avait sûrement redirigé vers cette glace qu'il lui donnait tellement envie depuis tout à l'heure . Je finis par céder en laissant ce ravissant petit chiot laper la cuillère et lui grattouillais en même temps le flanc . J'étais complètement sous le charme de cette boule de poils mais mon regard n'avait pas cessé d'observer le brésilien. « Au faite vu que t'es là maintenant , faut que tu m'aides à trouver un nom à notre tout nouveau colocataire … Seule je galère et cette pauvre bête resterait sans nom » affirmais-je en riant un peu . Depuis la fin de l' après midi , je n'avais encore trouvé aucun nom à donner au dalmatien .
« C'est l'intention qui compte , mon chou ! » Elle était toute mignonne, pleine d'émerveillement tout en cherchant à découvrir le dit cadeau. Elle arrachait chaque centimètre carré du papier qui l'entourait dans une ardeur et une vitesse plutôt impressionnante il faut dire. Je reconnaissais bien là son côté enfantin, bien dissimulé sous cette façade de femme fatale. « Enfin en espérant que ça te plaise quand même un peu ... », m'empressai-je d'ajouter avant qu'elle n'eut complètement fini, affichant un sourire bourré de malice que je ne pû réellement masquer. Son visage s'illumina d'un coup, comme par magie et je pû, de ce fait, aisément en conclure qu'il était à son goût. Ouf ! En même temps, cela faisait déjà pas mal de temps que l'on partageait cette maison ensemble, ses goûts j'avais appris à les connaître au fur et à mesure, et puis un parfum Chanel avait le mérite de mettre toutes les filles d'accord, sans exception. C'était donc un sans faute sur ce coup là. Tout en échangeant quelques mots avec ma colocataire, mon attention était porté sur l'animal qui m'avait particulièrement surpris, mais elle vint rapidemment être détournée par la jeune mannequin qui me sauta au cou en guise de remerciement. « Oh mon dieu ! Milo … 'fallait pas ! T'es un amour ! » me dit-elle sur le ton de l'émotion. « Tu sais que t'es le meilleur colocataire du monde. Hein, tu sais ça ? » Tout en l'étreignant, un sourire qu'elle ne pu apercevoir se dessina sur mon visage. Ca me touchait ce que Minnie venait de me dire, tout comme l'attention toute particulière que j'avais eu pour elle en lui faisant ce cadeau avait pû la toucher. « Ouais, c'est pas nouveau ça ! », lançai-je avant d'ajouter dans un murmure au creux de son oreille : « Tu m'as manqué vilaine ... » Elle eut un petit "grognement", - si l'on peut appeler ça comme cela -, comme elle en avait beaucoup. Je ne savais pas vraiment ce que cela signifiait. Par ailleurs, Isys apporta rapidemment la réponse à mon interrogation : « Toi aussi tu m'as manqué mon lapin ! ». J'eus à peine le temps d'inspirer une bouffée, réalisant que c'était bon d'être de retour chez soi, au bercail, que ma colocataire m'entraîna à la suivre, me tirant par le bras jusqu'au sofa dans la pièce d'à côté, où elle se laissa tomber. Une fois installée près d'elle, elle commença à m'interroger sur mon voyage, ne me laissant quasiment pas le temps de lui apporter mes réponses. « Alors raconte ! Ton voyage , t'en a bien profité ? Il faisait beau ? T'as dragué un peu ? ». Elle était toujours un peu speed, mais un peu plus aujourd'hui, du moins ce qu'il me semblait. Sans doute la joie de se retrouver l'un, l'autre. Car soyons franc, malgré le métier de Minnie et nos emplois du temps toujours très chargé, il était rare que l'on passe autant de jours sans se voir, ni même se donner de nouvelles. Hors, durant une semaine et demi, soit une dizaine de jours, nous n'avions pû nous joindre, hormis brièvement sur le net, et encore. « Tu devrais prendre le temps de respirer, tu risques de manquer d'air là ! » Je ris malgré moi, parce qu'elle était trop marrante. Une personne qui ne la connaissait pas n'aurait pas eu de difficulté à croire qu'elle avait pris de la cocaïne ou une quelconque autre substance capable de la rendre aussi dynamique. « C'était vraiment génial, je me suis régalé. Et puis ça faisait un bail que j'avais pas revu ma famille. Par contre pour ce qui est des filles, c'était dur mais je suis resté sage, très sage même. » rétorquai-je en faisant le petit ange tout innocent. Je la regardai en même temps manger sa glace, elle avait une façon hyper sexy de faire ça ... Enfin revenons à nos moutons. L'un comme l'autre avait totalement craqué pour le petit chiot, d'ailleurs Minnie lui laissa terminer la dernière cuillerée de glace. Je me disais que ce n'était que le début, et que ce chien mangerait tellement bien et sucrée, qu'avec elle il risquerait même d'en mourir. Mais en même temps, comment résister à cette petite boule de poil dîtes-moi ? Je la regardais faire tout en souriant avant qu'elle reprenne : « Au faite vu que t'es là maintenant, faut que tu m'aides à trouver un nom à notre tout nouveau colocataire … Seule je galère et cette pauvre bête resterait sans nom. » Hmmm ... Mouais ! Il faut dire que je n'étais pas très imaginatif en la matière, et vu que ça ne semblait pas être non plus le rayon de Minnie ... On pouvait galérer longtemps à chercher ! « Je suis pas doué pour les noms d'animaux, on va galérer ! » dis-je en souriant et en attirant le chien sur moi. « J'sais pas, fais des propositions. » ajoutai-je.
« Alors raconte ! Ton voyage , t'en a bien profité ? Il faisait beau ? T'as dragué un peu ? » commençai-je à harceler Milo à peine m'avait-il suivi jusqu'au salon . Enfin suivi était un bien gentil mot , c'est plutôt moi qui l'avait tiré jusque là et m'étais affalée dans le grand sofa le plus confortablement possible . Il m'avait drolement manqué mon colocataire . J'étais d'ailleurs tellement contente de le retrouver que j'enchainais les questions sans même attendre des réponse . Un vrai moulin à paroles dès que je suis lancée . Le pire dans tout ça c'est que je me rendais même pas compte que j'avais un débit de paroles aussi rapide une fois mise dans le bain . Mais je pense que j'ai toujours été une fille assez bavarde et Milo avait surement dû s'en rendre compte depuis le temps qu'on se connaît . Je me demanderais toujours comment il fait pour ne pas me coudre les lèvres tellement je papote . Pire pipelette que moi ? Impossible ! Mais je suis comme ça et on m'accepte tel qu'elle puis ça avait pas l'air de déranger mes amis en général que je parle autant . Enfin des fois , je me mettrais à leur place , j'avoue que ça doit être chiant . Enfin bon , revenons-en au Brésilien de retour à Sf . « Tu devrais prendre le temps de respirer, tu risques de manquer d'air là ! » me conseilla-t-il avec humour . Je ris légèrement en le frappant amicalement à l'épaule . Je soupirais ensuite et le regardais d'un air enfantin en attendant qu'il réponde à ma succession de questions . Il m'expliqua alors s'être régalé dans on pays d'origine . Tu m'étonnes ! Le Brésil ça doit être le pied ! Avec des températures plus qu'estivales , des paysages magiques et tout … Ça doit vraiment être un pays merveilleux à visiter en tant que touriste… Pour ma part , je n'ai jamais eu la chance d'y aller et je rêverais de m'y rendre un de ces quatre par pur curiosité . Milo ajouta aussi avoir eu l'occasion de revoir sa famille , ses proches et tout là bas . Je trouvais ça vraiment cool pour lui . Mais il me dit que niveau fille , il était resté très sage . Pourquoi avais-je donc du mal à le croire ? Peut être parce que c'était tout simplement impossible qu'un mec aussi sex' que lui reste sage avec tous les canons brésiliens qui doivent se trouver sur les plages . En tout cas je dégustais tranquillement ma crème glacé et le laissais parler de son voyage , l'écouter avec beaucoup d'attention à la quête des moindres détails intéressant . Il a vraiment dû s'éclater comme un fou là bas et j'avoue l'envier un peu . J'avais l'impression que ça faisait des siècles que mon agence ne m'avait pas fait bouger au quatre coins du globe . Ça me manquer un peu de ne pas voir un peu ailleurs … Mais il fallait que je prenne mon mal en patience , ce n'était pas à moi d'en décider . Notre joli dalmatien sans nom se jeta ensuite sur le peu de glace qui restait et je l'observais en riant . Il était tout simplement à croquer et Milo semblait autant charmé par l'animal que moi même en l'ayant trouvé à l'animalerie . Tant mieux s'il lui plaisait mais il fallait désormais trouver un petit nom au chiot . Manque de pot ni mon coloc' ni moi n'étions calé niveau prénoms animaliers . On pouvait galérer ensemble pendant un long , trèèèèèèèèès long moment . « Je suis pas doué pour les noms d'animaux, on va galérer ! Fais des propositions. » me demanda le jeune homme un sourire aux lèvres . Je lui souriais en retour et commençait à réfléchir à de quelconque nom qui pourrait aller au dalmatien . « Caramel , Mamour , Calisson , Dash , Filou , Goulpi , … » répondis-je sans vraie conviction . Mon regard se posa ensuite vers le mini bar où apparut une bouteille de Jack Daniel . Révélation : « JACK D. ! » m'écriai-je tel une illuminée ayant vu la vierge . Je me tournais vers Milo tout sourire pour connaître son avis .« On l'appelle Jack Daniels , s'il te plait s'il te plait s'il te plait ... » le suppliais-je les mains croisées .
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