Je sortais de mon cour. Officiellement étudiante, officieusement tireuse d'élite à son compte, totalement dans l'illégalité. Mais on s'en fout.. Enfin moi je m'en fous. Je fais ce que mes parents auraient voulu que je devienne. Sinon je ne serais jamais aller dans cette institut, une école en Russie ou j'ai appris le métier, mais pas pour servir mon pays. J'étais un peu dans la merde d'ailleurs. Puisque pour partir de cette école il fallait que je valide leur diplôme. Et donc que je tus. Ma première cible fut un peu voir beaucoup risquée.. Chef de la mafia russe, mafia qui avait tué mes parents, ce n'était que justice après tout, et le tuer ne me dérangeait pas. J'avais été éduqué pour. Mais je n'avais pas prévu être repéré. Pour le moment je vis à LA depuis presque 3 ans. Et je n'ai plus entendu parler de cette fichue mafia. Peut être qu'ils m'ont oublié ! Bref j'arrête de penser à ça. Je ne veux pas me porter la poisse.

Je me le tram' pour me rendre dans le centre de la ville. Histoire de faire un peu les magasins. Je gagne extrêmement d'argent alors pourquoi ne pas en profiter. Alors je me rend dans des magasins. J'achète sans compter sachant que presque jamais ma carte bleu ne me fera défaut. Je passe dans une rue que je connais bien. Une rue ou une amie habite. Une grande et belle amie. Je n'étais pas de nature lesbienne, mais lorsque j'avais vu pour la première fois Héroïne, je l'avais trouvé superbe. Elle dégageait de la lumière. Et elle était attirante. On avait envi d'aller vers elle. Enfin c'était mon avis. Je la trouvais juste physiquement parfaite. A passer si coté, j'eux envi de la voir. Je pouvais toujours tenter. Je me dirigeais vers chez elle. Je sonnais à l'interphone. J'espérais qu'elle était là, sinon je repasserais un jour ou elle sera prévenue de ma venue.. Mais la spontanéité était un de mes atouts. J'aimais l'imprévu. Après tout on cassait la routine comme ça.

En passant dans le centre de la ville, j'étais passée devant chez Héroïne. Une amie depuis un petit moment, en tout cas je la considérais comme telle. Je voulais tenter pour voir si elle était chez elle. Si elle savait plus tard que j'étais passée à coté d'elle sans passer la voir elle me râlerait dessus. Donc j'étais allée sonner à l'interphone de son appartement. J'étais assez contente de la voir. Enfin si je la voyais. Car cela faisait un moment que je ne l'avais pas vue. On ne voyait pas tellement, nos emploi du temps étaient chargés. Et surtout le mieux. Avec mes deux vies. C'est pas forcément le plus facile. Surtout que personne n'était au courant, ce n'était pas forcement facile d'avouer à ces proches que toutes les vie qu'on leur raconte est fausse. En tout cas j'espérais que personne ne s'en douterait. Parfois je jurais sans le vouloir en tchèque ou en russe, mais les gens n'y prêtaient pas attention. Heureusement. Mais je me sentais pas vraiment moi même. J'aimerais pouvoir leur dire, mais ce serait les mettre en danger, et il est hors de question que cela se produise.

Quelque secondes après avoir sonner, une voix retentit dans l'interphone. Bien sur c'était celle de Héroïne. Je souris. Elle demandait qui c'était.

- C'est Saskia, tu m'ouvres ?

Ce qu'elle fit, j'ouvris la porte et je montais à son appartement. J'y fus rapidement. Je toquais et elle m'ouvrit. Je ris quelque peu en la voyant en serviette. Même dans cette tenue elle était belle. Je lui fis la bise.

- Tu vas bien ? Je te dérange pas ?

En attendant que le personne répondit, je tenta tant bien que mal de sécher mes cheveux. J'observait l'heure. C'est chaud comme le temps pouvait passer lentement quand on s'ennuyait. C'était Saskia. J'ouvris directement après sa question. Je déverrouilla aussi la porte de chez moi. Saskia, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Enfin longtemps pour moi... Je ne sais pas trop.

Cette fille est adorable, c'est un miracle qu'elle ne me manque pas tout le temps. Mais il est vrai que j'avais beaucoup pensé à elle, et j'avais espéré la revoir vite. Mais l'inconvénient, c'était ma serviette. Je ne m'attendais pas à recevoir du monde, donc j'avais pris tout mon temps après ma douche. Mais bon, pas grave. C'était une amie, et c'est pas comme si je pouvais pas m'habiller. Je l'ouvris dès qu'elle frappa et lui fit un grand sourire. Je lui rendis son bisou et me poussa pour la laisser passer, toujours en souriant.


« Non tu me déranges pas. Je pète la forme et toi ? »

J'avais répondu tellement machinalement. En vérité, je ne savais même pas quel était mon état mental. Si j'allais bien ou mal plus précisément. Pour moi c'était un détail. Mais pour l'instant j'allais bien, puis j'étais avec Saskia, donc je ne pouvais qu'aller bien. Je l'observais du regard. La jeune brune était toujours aussi belle. Et puis elle avait toujours son air de " Tu penses me connaître, mais en réalité tu ne me connaîtras jamais réellement" et j'adorais ça. En fait, cette fille était un mystère à elle même. Gentille et douce mais derrière ça inaccessible. C'était... fascinant. Fascinant parce-que j'aimais les mystères, et j'aurais bien aimé être la fille à qui elle se serait confiée. C'est toujours fantastique de savoir ce que les autre gens ne savent pas. Avoir un lien que les autres n'ont pas.