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chocolate fusion → denver&kyler i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Dim 9 Oct - 2:26 | |
| On était samedi, je n’avais pas eu grand-chose à faire aujourd’hui. A vrai dire, j’avais fait tout mon possible cette semaine pour ne pas ramener du travail à la maison. Je m’étais dit que la fin de semaine était faite pour se reposer. Et bien, j’avais très bien tenu parole aujourd’hui. Je n’avais strictement rien fait. A part me lever assez tard, rester sur l’ordinateur en naviguant sur Facebook, mais aussi à faire mon petit jogging. C’était ça, profiter de la vie. J’avais d’abord eu l’idée de passer ma journée avec Domenico, mais il avait beaucoup trop de choses à régler apparemment. Son travail lui prenait presque tous les jours de la semaine, y comprit le samedi. Même si j’étais déçue, je n’avais pas bronché et je m’étais mise à faire autre chose. Je m’étais donc attardée une bonne partie de ma journée sur ce réseau social dont tout le monde utilisait. Et pendant pratiquement toute cette période de temps, je parlais avec Kyler. Oui Kyler Hills, un de mes clients. Enfin, plutôt vieux client. Avec le temps, on avait appris à se connaître et il fallait avouer que nous étions devenus assez proches. Je ne sais pas si c’était grâce au fait qu’il était mon client, mais nous avions développé une certaine entente assez rare pour ma part. Avec lui, j’avais mis mon caractère de merde de côté depuis le début. Et je ne l’avais pas ressortit depuis. Bref, tout en parlant sur Facebook on se proposa de nous voir. Enfin, je voulais le voir car il m’apprenait qu’il partait On Tour avec son groupe mardi prochain. Pour moi c’était carrément impensable de ne pas le voir avant une certaine date. Après plusieurs phrases échangées, on se mit d’accord : je devais aller chez lui.
Cela ne me posait aucun problème, puisque je n’avais rien à faire. Il ne me manquait plus qu’à me changer et je pouvais partir. J’éteignais mon ordinateur portable puis je fonçais ensuite dans ma chambre, vers mon armoire, à la quête d’une chose à enfiler. Je mis quand même un certain temps à chercher ce que j’allais me mettre dessus. Au final, j’optais pour une jupe noire et un haut blanc, accompagné d’une petite veste. Je laissais ensuite mes cheveux à l’air puis je me maquillais rapidement. J’attrapais aussi un gros pot de Nutella pour l’emmener chez lui. Une fois prête, je fermais mon appartement à double tour puis j’entrais dans ma petite Chevrolet. Je savais où aller car Domenico vivait dans le même quartier que Kyler. C’était à l’autre bout de la ville, mais je m’en foutais. Je fis donc ma petite route tranquille, jusqu’à débarquer 20 minutes plus tard devant le bâtiment où habitait Kyler. Je garais ma voiture dans un coin de la rue puis je sortais, le pot de chocolat dans mes mains, en sautillant légèrement jusqu’à la porte d’entrée de ce dernier. Une fois arrivée devant la bonne porte, j’appuyais sur le bouton de la sonnette. Le son retentit à l’intérieur de l’appartement et j’entendis un peu de mouvement à l’intérieur. J’allais enfin revoir Kyler. Ca faisait un bout de temps, quand même. Alors que je fixais la porte, cette dernière s’ouvrit enfin, découvrant derrière la personne que j’attendais. Naturellement, un sourire s’étendit sur mes lèvres :
« Salut Kyl’. » dis-je doucement. |
| | | | Dim 9 Oct - 6:48 | |
| Samedi, journée généralement consacré à ma petite famille, mais ma copine s’étant absenté pour le week-end avec la petite, je me retrouvais seul avec moi-même. Enfin seul c’était vite dit, j’avais passé mon vendredi soir avec Matt, mon cousin, histoire de célébrer nos retrouvailles. Ce mec était beaucoup plus qu’un cousin pour moi, c’était à la fois mon meilleur ami et mon frère de cœur. Lui et moi avions fait les coups les plus merdiques jamais vue et le pire dans tout cela, c’est que ça nous amusait. On peut dire que c’est un peu grâce à lui si j’ai fait la connaissance de Denver, cette charmante avocate réputée de la ville. J’avais entendu parler d’elle bien avant que mes ennuies avec la justice ne commencent, on m’avait dit que c’était une femme froide et arrogante, enfin le genre de chose qui ne nous pousse à fuir ce genre de personne plutôt que l’inverse. Enfin, un jour, alors que j’étais vraiment dans la merde, j’avais décidé de faire appel à cette jeune femme, et contre toute attente, le courant avait plutôt bien passer entre nous et de fil en aiguille, nous sommes devenus très proche.
La journée avait été pénible. Entre ces maux de bloc atroce dû à la surconsommation d’alcool et de drogue de la vielle ainsi que le fait de me réveiller au beau milieu de nulle part, rien n’avait servi à arranger la situation. Heureusement que Denver avait été là pour me tenir compagnie via facebook, sinon je crois qu’on m’aurait retrouvé mort étendu sur le sol à l’ouverture du bar. Enfin, quoi qu’il en soit, lorsqu’elle me quitta pour aller faire je ne sais quoi, je m’étais levé à mon tour histoire de rentrer chez moi pour prendre une bonne douche et me reposer un peu. Le soir venu, comme à mon habitude, je décidai de me connecter à ce fichu réseau social dont j’étais devenu accro, et eut le bonheur de remarquer que Denvy y était connecté. Elle vint me saluer la première, et la conversation se termina sur une invitation à venir me rejoindre chez moi. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vue, d’autant plus que je partais le mardi suivant avec le reste du groupe, je voulais absolument la voir histoire de passer du bon temps et parler avec elle. Lorsqu’elle se déconnecta, je m’empressai de ramasser les quelques trucs qui trainaient un peu partout, et en avait profité pour enfiler un t-shirt, histoire de l’accueillir convenablement. Je venais à peine de finir de l’enfiler qu’on sonna à ma porte, ce devait être elle. Un large sourire se dessina sur mon visage et fini par aller ouvrir la porte.
« Denvy !! Allez entre, fait comme chez toi ! »
Mes yeux se posèrent automatiquement sur ce qu’elle avait dans les mains, et je ne pus m’empêcher de rire. Du Nutella ? Sérieusement ? Je lui pris le pot des mains pour le déposer sur le comptoir et revint vers elle pour lui faire l’accolade !
« T’es une marrante toi !! Du chocolat en pot ! Tu crois vraiment qu’avec une femme enceinte à la maison, j’ai pas de toutes ces cochonneries ? » Je lui souris et reprit « En tout cas, content de te voir !! Je te sers quelque chose à boire ? »
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Dim 9 Oct - 11:26 | |
| J’étais contente d’aller retrouver Kyler. Au début, ce n’était pas prévu pour aujourd’hui mais plutôt pour mardi après-midi. Malheureusement, mon ami me fit part d’un empêchement. Mais heureusement nous avions trouvé un arrangement et tant mieux. Cela faisait un petit moment qu’on ne s’était pas vus, et le fait qu’il parte sans que je n’aie pu le revoir entre temps ne me plaisait pas. Il m’avait aussi précisé qu’il était seul chez lui. Cela signifiait sans sa fiancée ni sa fille. Et en fait, tant mieux. Je n’aurais pas trop aimé qu’il y ait du monde autour de nous. Si ça aurait été ça, je lui aurais dit d’aller dans un bar. En plus, par ce qu’il m’avait parlé, Delhila ne le laissait pas voir d’autres filles qu’elle. Alors si elle me voyait ici, c’est sûr j’étais cuite et lui aussi d’ailleurs. Je ne souhaitais pas faire endurer ça à Kyler donc je faisais aussi mon possible pour me montrer discrète. Ce type, il me plaisait bien. J’adorais parler avec lui de tout et de n’importe quoi. C’est dire, par exemple sur facebook, on se parlait pratiquement tout le temps quand on voyait l’autre connecté : même pour rien se dire de spécial! J’aimais bien ce contact entre nous.
J’étais donc impatiente de le découvrir derrière la porte. Il m’ouvrit avec un grand sourire, ça faisait plaisir à voir. Moi qui suis d’habitude si radine avec mon sourire, là je le sortais facilement. Comme avec Domenico. C’était presque naturel. Alors que ceux qui me connaissent depuis un certain temps, savent ô combien je peux être froide et distante avec les autres, sans sortir un seul petit sourire. Mais avec Kyler, c’était comme ça. De toute façon il me l’avait dit qu’il n’aimait pas les femmes chiantes. Heureusement donc, je n’avais pas cette attitude avec lui. Il m’invita à entrer en me disant de faire comme chez moi. Exécutant ses ordres, je passais la porte d’entrée pour découvrir son appartement. Alors que j’explorais rapidement des yeux les lieux autour de moi, il m’attrapa des mains le pot en chocolat puis revint me faire une accolade. Je me laissais complètement faire sans broncher. En tout cas, le fait que je ramène du Nutella l’avait fait rire. Il me dit qu’il en avait déjà plein de ces trucs à cause de sa femme enceinte. Un rire s’échappa de mes lèvres puis j’haussais les épaules en faisant mine que je n’en avais rien à faire. Il ajouta qu’il était content de me voir et si je souhaitais quelque chose à boire :
« Moi aussi je suis contente de te voir. Et oui, je veux bien. Si tu as quelque chose d’alcoolisé, c’est parfait! »
Moi, une alcoolo? Non, ce n’est pas vrai. Par contre ce qui est vrai, c’est que je me mettais facilement pompette. C’est dire, ma première rencontre avec Domenico était celle où j’étais complètement saoule. C’était assez charmant en effet. Mais j’étais comme ça. Je ne buvais pas souvent, mais quand je le faisais, ce n’était pas à moitié. Alors que je laissais Kyler vaquer à ses occupations, moi je m’asseyais sur le canapé, me débarrassant de ma petite veste et de mon sac, pour les déposer à côté de moi. Je croisais tranquillement mes jambes et en l’attendant je me mis à gueuler :
« Tu vas mieux que tout à l’heure au fait? »
Je parlais de sa soirée d’hier et aussi ce qu’il m’avait sortit sur Facebook durant notre dernière conversation, comme quoi il était chaud ou un truc dans le genre. C’est sûr que ce truc m’avait complètement fait tilt dans ma tête, allez savoir pourquoi. |
| | | | Lun 10 Oct - 5:23 | |
| Voilà, elle était enfin arrivée. J’ignorais comment allait se terminer cette soirée, mais j’étais vraiment heureux qu’elle ait accepté de me rendre visite. Je dis ça en toute innocence, je veux dire moi et Denver sommes de très bon amis et puis voilà, une forte complicité c’était installer entre nous et je me sentais incapable de quitter la ville sans lui faire mes au revoir. Donc après l’avoir accueilli, je la débarrassai de ce pot de nutella et vint lui faire l’accolade. J’étais ravi de voir qu’elle était contente de me retrouver, content de voir qu’avec moi elle, pouvait se laisser aller à sourire à tout vas. Tout était simple !
Une fois qu’elle m’eut passé ‘’ commande ‘’, je me dirigeai en cuisine pour lui préparer un petit truc bien spécial. Comme elle venait régulièrement à mon bar, j’étais au courant de ses goûts, et savait pertinemment qu’elle n’était pas très tolérante à l’alcool, ce qui me fit sourire. En bon gentleman, je minimisai l’alcool à l’intérieur de son verre, et revint vers elle avec quelques palettes de chocolat, sourire en coin au vu de la question qu’elle m’avait posé un peu plus tôt. Une fois à son niveau, je lui tendis sa consommation et prit place sur le canapé qui se trouvait face à elle.
« Ouais ça va mieux ! » J’éclatai de rire et repris. « La soirée d’hier n’a pas été de tout repos, mais après ton départ de facebook, j’ai pu me reposer un peu histoire de me remettre les idées en place. »
Je baissai la tête en repensant à toutes les stupidités que je lui avais dites et étouffai un rire. Oui j’avais envie qu’on passe du bon temps ensemble à rigoler et à bouffer du chocolat, mais j’avais aussi besoin de lui parler de choses assez importantes. Juste avant de partir avec Matt la veille, je lui avais fait part d’un projet futur. Projet que je voulais réaliser dans les plus brefs délais, mais pour cela, il me fallait connaître toutes les options mise à ma disposition si toutefois je venais à me faire prendre. Je savais que je pouvais lui faire confiance, mais j’avais peur de sa réaction… Denver tenait à moi, et ce que j’avais à lui demander allait sans doute l’inquiéter. J’inspirai donc profondément, et fini par relever la tête. Je me sentais mal… je ne savais par ou commencer.
« Avant qu’on s’éclate … j’aimerais te parler de quelque chose. » Mon regard trouva le sien, alors qu’une main glissait dans mes cheveux. « Tu … n’apprécieras surement pas ce qui va suivre… mais je ne veux surtout pas que tu me juge. » Je soupirai et repris. « J’ai besoin de ton aide. Ma liberté en dépend … »
Elle allait sans doute se demander dans quoi je m’étais foutu les pieds et elle n’avait pas tout à fait tort de le faire, mais une chose est sure, le pire restait à venir.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Lun 10 Oct - 21:56 | |
| Rien ne m’aurait empêchée de voir Kyler. J’étais tellement têtue dans toutes mes actions que même Domenico n’aurait pas pu m’empêcher d’aller le voir. Et heureusement qu’il n’était pas là, car je ne savais pas s’il voyait d’un bon œil tout ce que je faisais. Mais ce n’était pas mon problème, j’étais consciente de mes actes, et puis je savais ce que je faisais. J’étais tout de même arrivée chez Kyler et j’avais été très bien accueillie. Comme à mon habitude avec lui. Grâce à l’affaire dont je l’avais défendu devant la justice, on avait tissé des liens très spéciaux que je n’avais encore jamais eu avec un autre client. Et j’en étais contente. Même si Kyler n’avait rien d’un gentil garçon, j’avais trouvé en lui d’énormes qualités. Et autant dire qu’on s’était presque tous les deux adoptés dès le premier rendez vous. J’avais eu des entretiens grandioses avec lui, une belle complicité, ce qui m’avait permis de dégager son cas de la justice. J’avais même promis de l’aider à chaque fois. J’étais désormais son avocate et son amie.
Pendant que je pensais au début de notre rencontre, Kyler me préparait à boire. Quand il me ramena la boisson, je la pris dans mes mains en esquissant un sourire lorsqu’il me la tendait. Il me connaissait vraiment bien. C’était la boisson que je prenais souvent quand j’allais dans son bar et il venait de me la faire chez lui. Cette petite marque d’attention me faisait plaisir. Alors qu’il répondait à ma précédente question, je m’empressais de boire une gorgée de cette mixture. On ne sentait pas trop l’alcool mais c’était tout aussi bon. Pendant que je savourais la boisson il me dit qu’il allait mieux. Et c’était tant mieux, je ne voulais pas retrouver un Kyler complètement mort à mon arrivée. Lorsqu’il termina de parler je levais mon pouce à l’air pour lui faire part de ce que je pensais de sa boisson que je continuais de siroter tranquillement. Un silence s’installa entre nous. Mais un court silence. Pendant que je continuais avec mon verre, j’entendis Kyler inspirer profondément. Instinctivement, je levais mes yeux vers lui et je vis qu’il me regardait également. Je n’eus pas le temps de lui demander ce qu’il lui arrivait qu’il me déballa rapidement un truc. Vu la façon dont il tournait les choses, sa voix pas très sûre et sa façon de se toucher les cheveux… Quelque chose de pas normal le tourmentait. D’ailleurs il m’avisa que ça n’allait pas me plaire. Il ajouta qu’il avait besoin de mon aide et que sa liberté en dépendait. Je ne comprenais rien à son charabia. Je déposais mon verre sur la table basse devant moi puis je tournais mes yeux sur lui, fronçant mes sourcils :
« Qu’est-ce que tu as fait Kyl’? »
Je ne disais pas ça de façon méchante, mais je me préoccupais. Il avait en quelques sortes installé sans le vouloir un petit malaise. C’est dire, je m’attendais presque au pire. Je m’avançais sur le bout du sofa, ne lâchant pas son regard :
« Même si je ne vais pas apprécier, dis-le moi. »
Je lui fis un petit mouvement de tête comme pour l’encourager dans sa démarche. |
| | | | Jeu 13 Oct - 3:16 | |
| Je connaissais ce regard. Je venais à peine de finir de parler qu’elle me demandait déjà ce que j’avais fait, alors que pour l’instant rien n’était jouer. Si je l’avais fait venir ce soir, c’était en partie pour ça. Je devais la voir avant de partir, j’avais besoin de clarifier bon nombre de choses avec elle et connaitre toute les possibilités qui s’offraient à moi. Ce que j’allais faire avec l’aide de Matt à mon retour de tournée, allait peut-être me couter ma liberté et c’est pour cette raison que j’avais besoin de savoir si ma cause était perdue d’avance ou si elle était en mesure de me défendre face aux crimes que j’allais commettre.
J’étais mal, je ne savais pas par où commencer. Je jouais avec mes mains, tout en la fixant dans le blanc des yeux. Son regard me tuait. Je pouvais y lire la peur, l’angoisse, le découragement. Pauvre femme… dire que je lui faisais vivre tout cela. Comment trouvait-elle encore la force d’être mon amie ? Je me le demandais sérieusement. Elle m’avait défendu corps et âmes lors de mes anciens déboires avec la justice et elle était toujours la … et bah putin. Une chose est sûre, je lui devais la vérité. Remarque, j’avais toujours été très honnête vis-à-vis d’elle, mais là c’était différent. J’inspirai donc profondément et fini par prendre parole.
« C’est sure que tu ne vas pas apprécier ce qui suit Denver, mais ça fait trop longtemps que je pense à ça, trop longtemps que cette idée me ronge, me hante, je dois faire quelque chose, j’ai assez attendu. »
** Flash Back **
J’avais huit ans et j’étais sagement allongé dans mon lit lorsqu’un cri strident se fit entendre à l’étage du bas. J’étais paniqué, j’avais la frousse. Est-ce qu’on était en train de se faire cambrioler ? Jeune innocent que j’étais, je m’étais précipité dans l’escalier pour contempler la scène. Scène qui allait changer le cours de ma vie à jamais. Ce que j’y vis, me transperça le cœur ne laissant qu’un bloc de glace en échange… Mon père venait de tuer la personne qui comptait le plus pour moi … Il venait de m’enlever à jamais ma mère.
** Fin du Flash Back **
J’avais les larmes aux yeux. Mon corps en entier tremblait. Je m’empêchais d’hurler ma peine, de détruire tout ce qui se trouvait à la portée de ma main. Ce côté violent … ça venait de lui, il m’avait transmis toute sa haine et tout son mal de vivre… C’est à cause de lui si j’étais comme ça aujourd’hui. Son sang coulait dans mes veines, et j’avais du mal à le supporter. Cet enculer devait payer pour son crime. Rectification, je devais lui faire payer le mal qu’il m’avait infligé pour ainsi me libéré de cette souffrance une bonne fois pour toute.
« À mon retour … j’ai la ferme intention d’en finir avec mon père. » Je ravalai ma salive. « Tout est planifier, notre plan ne peut pas échouer. Mais ce que je te demande, c’est de me fournir toutes les possibilités qui s’offre à moi si jamais … » Sous le coup de la colère, j’enfonçai violemment mon poing dans le canapé. « Si jamais on venait qu’à se faire prendre. »
Voilà c’était dit … Je savais déjà qu’elle ferait tout pour m’en empêcher, mais elle n’y parviendrait pas… Pas cette fois. J’attendais ce moment depuis tellement longtemps… que rien ni personne ne pouvait me faire changer d’avis.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Jeu 13 Oct - 18:41 | |
| Je craignais le pire. Rien qu’à voir sa façon de me regarder, de se tortiller, de jouer avec ses mains et ses cheveux, je savais que tout cela ne prévoyait rien de bon. Durant mes études pour devenir avocate, j’avais appris à en quelques sortes à détecter toutes les possibles émotions qui pouvaient ressortir des personnes que j’avais en face de moi. Cela permettait souvent d’analyser les comportements et de voir si l’on pouvait attraper le coupable. Je n’étais pas mentaliste non plus, mais bon. Je savais quand même que voir Kyler de cette façon là, ce n’était pas bon signe. N’importe qui l’aurait vu de toute façon. Il confirma le fait que je n’allais pas apprécier. Alors qu’il me disait que cette idée le rongeait depuis trop longtemps et qu’il avait assez attendu, je me préparais mentalement à subir le choc. Je ne savais pas trop à quoi il voulait faire référence sur le coup. De mon côté, je n’ajoutais rien, je restais silencieuse et je l’encourageais une nouvelle fois d’un signe de tête. C’est fou à dire, mais il me transmettait son appréhension et son stress. J’avais moi-même à présent, les mains jointes et j’attendais impatiemment une quelconque réaction de sa part, comme si j’étais aux aguets.
Puis il y eut un silence. Un petit silence, où je le fixais et je restais suspendue à chacun de ses mouvements. Alors qu’il relevait la tête, la première chose qui m’interpella fut ses yeux. Ils brillaient étrangement. Puis ce fut son corps qui actus de façon étrange. Je ne sais pas si c’était une impression, mais on aurait dit qu’il tremblait. Pas de froid en tout cas, car on était très bien ici. Non, c’était plutôt de la fureur. Je savais qu’il avait un côté un peu violent, j’avais dû l’analyser un peu lorsque j’avais participé à un procès avec lui. Néanmoins, je ne l’avais jamais vraiment vu. Et je ne souhaitais pas le voir non plus. Alors que je réfléchissais un peu à tout ça, il reprit la parole. J’avais l’impression que son stress se remplaçait peu à peu à quelque chose de plus gros, comme s’il allait exploser d’un instant ou un autre. Et enfin, il me le dit : il voulait en finir avec son père. Instinctivement, ma tête bougea de gauche à droite doucement. Mon regard se fit presque affolé. Il ajouta que son plan ne pouvait pas échouer. Je restais complètement abasourdie par ses paroles. Et ce qu’il me demandait, enfin, c’était de lui donner toutes les possibilités s’il se faisait prendre. D’ailleurs, cette dernière phrase fut ponctuée d’un bon coup de poing sur le fauteuil. Cela me surprit un peu et je me raidis sur le coup.
« T’es dingue… » murmurai-je.
Je le regardais sans comprendre. Même si je savais ce qu’il avait enduré à cause de son père, il ne pouvait pas faire ça. Il était fou! Même s’il avait l’air tout à fait déterminé, il fallait que j’agisse. Je ne pouvais pas rester là, les bras croisés, alors que quelque chose de grave allait se produire et que j’étais au courant.
« Mais tu ne mesures pas les conséquences Kyler! Même si je te défends, ce que tu vas faire est impardonnable! »
J’étais presque en train de crier. Je ne pouvais pas me contrôler. Pas devant quelque chose comme ça.
« S’il te plaît, sois raisonnable! Je sais ce que tu peux ressentir vis-à-vis de ton père… Mais ce n’est pas la meilleure solution, crois-moi. Kyl’, pense à ta fille! Tu penses qu’elle aimerait si son père soit un tueur? »
Je pris une pause. Je sentais mon cœur battre sauvagement dans ma cage thoracique. Je le fixais à présent d’une manière beaucoup plus implorante :
« Je t’en prie… Renonces-y… Pour moi… » |
| | | | Sam 15 Oct - 10:25 | |
| Je savais qu’elle réagirait de cette façon, je l’avais prédit avant même qu’elle ne pose le pied chez moi. Denver c’était toujours fait du souci pour moi et maintenant que nous étions très proche elle et moi, je sentais qu’elle voulait intervenir d’avantage dans ma vie. À quelque part ça me touchait et ce n’était pas pour me déplaire non plus, j’adorais passer du temps avec elle. Mais d’un autre côté, le fait de savoir que je comptais autant à ses yeux me troublait. Pourquoi ? Pour la simple et unique raison que Denver s’en faisait dix fois plus pour moi que Dehlila le ferait dans toute une vie et sa m’emmenait à me poser certaines questions. En même temps entre ma fiancé et moi, ça n’avait pas été toujours rose et je savais de quoi elle était capable, voilà ce qui me dérangeait.
J’étais assis face à elle, totalement perdu. Je luttais contre une partie de moi qui voulait absolument mettre fin à toute cette souffrance accumulée, mais si ça n’avait été que cela… N’importe qui m’aurait imploré de ne pas faire ce qui était prévu d’être, je m’en serais foutu, mais ce cri du cœur venait de cette petite brunette vulnérable qui se trouvait devant moi, cette femme qui occupait une très grande place dans ma vie à présent, assez pour que j’en vienne à me remettre en question. Elle n’avait pas le droit de faire ça ! Elle savait pertinemment que j’étais incapable de faire abstraction de ses sentiments, d’autant plus que j’étais incapable de lui faire de la peine, même si c’est ce que je faisais toujours au final. J’étais déchiré.
Je la regardais déconcerté, j’aurais voulu foncer sur elle pour la prendre dans mes bras et pouvoir lui murmurer au creux de l’oreille de ne pas s’inquiéter, mais j’en étais incapable, je n’avais pas le droit de lui mentir. Je passai donc une main dans mes cheveux que j’avais soigneusement coiffés pour l’occasion, et baissai la tête. Ces paroles m’avaient en quelque sorte apaisée, la tempête qui faisait rage en moi c’était vu réduite au minimum.
« Parce que tu crois que ce qu’il a fait est pardonnable Denver ? Tu crois qu’il a le droit de vivre après tout ça ? Qu’il soit rongé par la culpabilité, ce n’est rien comparé à tout le mal qu’il a causé autour de lui. »
Je sentais les larmes monter. C’était plus fort que moi, parler de cela me rendait vulnérable à tout coup. J’avais beau être un dur, mais je n’étais pas invincible. Chacune des images enregistrer par mon subconscient le soir ou ma mère avait été tué, défilait comme un vieux film usé dans ma tête. J’en avais marre, marre d’avoir mal à cause de lui, marre de souffrir continuellement, marre de tellement plein d’autre choses … J’avais craqué. Une larme fit son chemin sur ma joue pour ensuite venir s’écraser au sol. J’avais honte, honte de me laisser aller devant elle, je ne voulais pas de sa pitié.
« Il faudra que tu comprennes que c’est la meilleur solution pour moi, je n’ai pas l’intention de changer d’idée et ce même si je risque l’emprisonnement à vie. Oui je tiens à ma fille, je tiens à ce qu’elle ait une bonne opinion de moi, mais ce n’est pas assez pour m’empêcher de faire quoi que ce soit, d’ailleurs même Dehlila s’en fiche un peu. Elle fait semblant de ce faire du souci pour moi, elle joue les copines aimantes et modèle alors que … »
Il ne fallait pas que j’embarque sur le sujet sinon, tout allait partir en vrille et dieu sait de quoi j’étais capable quand je me remémorais certaines choses faites par le passé. D’ailleurs ma fiancé se comportait bizarrement ces derniers temps … un trop plein ‘’ d’amour ‘’ chose qui ne lui ressemblait pas. Ça devait cacher quelque chose… Mais bon après si j’apprenais le moindre écart de conduite de sa part, s’en était fini pour nous, définitivement. Enfin bref, je fini par relever la tête, et vint poser mon regard dans celui de Denver.
« Je n’ai pas l’intention de te mentir … et je ne veux pas te faire de mal non plus. Je trouve ça insupportable que t’aie à souffrir à cause de moi, mais puisque que tu me le demande, je te laisse m’exposer tes arguments … Il en faudra énormément pour réussir à me faire changer d’avis et je doute fort que tu y parviennes car j’ai besoin de bien plus que des mots parce que pour moi les paroles ne veulent rien dire ! »
Ça avait le mérite d’être clair.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Sam 15 Oct - 17:56 | |
| Kyler m’avait déjà raconté ce qui était arrivé à sa mère. J’avais dû en quelques sortes le lui demander car c’était important pour le procès, à l’époque. Ca avait été dur pour lui, mais comme une certaine confiance s’était naturellement installée entre nous, il me l’avait raconté comme si on se connaissait depuis toujours. Bien que je sois jeune avocate, jamais je n’avais entendue une telle histoire. J’avais toujours eu des procès plutôt soft à côté de ça. Soit des personnes qui se faisaient escroqués par leur entreprise, ou une pauvre assurance qui n’avait pas fait son travail… Mais quand Kyler était arrivé, je ne sais pas comment, mais toute son histoire m’avait carrément boostée. J’avais vraiment travaillé sur son cas et ça avait visiblement payé puisqu’on avait gagné la cause. Et tout cela avait enchaîné sur une incroyable amitié qui continuait encore aujourd’hui. Chose rare pour ma part. Moi qui suis d’habitude si froide et distante, toujours à répliquer au quart de tour, j’avais su faire la part des choses avec Kyler. Sauf, je n’avais jamais cru qu’on allait remettre l’histoire de son père sur le tapis. Surtout pas aujourd’hui, en cette soirée que je pensais passer en rigolant et en racontant des débilités.
Mais non, Kyler avait préféré débuter cette soirée sur une note beaucoup moins joyeuse. Le pire, c’est qu’il savait ô combien je pouvais m’inquiéter pour lui. C’était presque inexplicable de ma part. Le simple fait de penser qu’il pouvait lui arriver quelque chose, ça ma rendait malade. Alors autant dire que quand il m’annonça qu’il voulait en finir avec son père, ça m’avait fait un choc. L’imaginer en prison, c’était impensable. Il ne pouvait pas faire ça! Même vis-à-vis de moi! Je sais, ça a l’air complètement hypocrite mais c’est ce que je ressens. Ne plus pouvoir l’appeler quand je veux, le voir quand je veux, lui parler sur Facebook quand je veux… Non, non et non. Impossible. Je devais lui en empêcher, et je mettrais tous les moyens à dispositions pour le faire. Déjà, ma grande angoisse le calma légèrement. Il baissa d’un ton et s’expliqua un peu plus calmement. C’était déjà un début. Je le laissais parler sans l’interrompre. Tout ce qu’il me disait me semblait tellement vrai que je ne pouvais pas vraiment le contredire. Bien sûr que c’était impardonnable ce qu’avait fait son père. C’était même horrible.
Je ne faisais qu’hocher la tête en soutenant son regard. Mes lèvres étaient complètement raidies, je ne souriais plus. J’avais juste ce regard presque effaré vers lui. Il dérivait ensuite sur Dehlila, je ne savais pas pourquoi d’ailleurs. Il disait qu’elle s’en fichait… J’avais l’air un peu trop inquiète pour lui alors? Je devais peut-être me raviser? N’importe quoi. J’allais l’empêcher qu’il fasse la plus grosse connerie de sa vie. Surtout dans l’état où il était. Rien qu’en croisant son regard, je vis que ses yeux brillaient. En tout cas, il me laissait la parole. C’était déjà ça. Même s’il disait que les mots ne voulaient rien dire. Après sa dernière phrase, rapidement, je me levais de mon fauteuil pour aller vers le sien. J’entrepris de m’asseoir à côté de lui, d’abord sans rien faire. Je collais mon épaule contre la sienne et j’observais la petite table devant nous, baissant presque les yeux. Parfois le silence voulait dire beaucoup de choses. Puis, je posai doucement ma main sur sa cuisse. « Si tu fais ça, tu te rabaisses à son niveau. Tu n’es pas comme lui Kyler, tu es infiniment mieux que lui. »
Je laissais la table de côté pour tourner ma tête vers lui et croiser son regard. Je laissais à nouveau un silence, comme si mes yeux essayaient de lui transmettre tout ce que je pouvais ressentir en cet instant même. Je glissais ensuite ma main pour attraper la sienne, que je serrais doucement, tout en maintenant mon regard sur lui.
« Je sais que tu n’en as rien à faire de mes paroles mais… je ne supporterais pas de te voir aller en prison. Ca me tuera. Parce que je saurais que je n’aurais pas fait le plus possible pour t’empêcher de faire ça... »
Je ravalais péniblement ma salive, me rapprochant un peu plus de lui :
« Ca à l’air tellement hypocrite, mais c’est ça… Je tiens trop à toi Kyl’. » |
| | | | Dim 23 Oct - 21:41 | |
| Je savais qu’elle allait venir me rejoindre, qu’après tout ce que je lui avais dit, elle serait incapable de maintenir cette distance entre nous et en même temps, c’était une bonne chose qu’elle l’ait fait, puisque j’avais besoin de la sentir près de moi. Elle était là, assise à m’écouter, oui elle me reprochait certain trucs, mais au moins, elle trouvait le moyen de s’exprimer correctement, sans me gueuler par la tête et sans me faire passer pour le pire des connards ever. J’avais besoin de son soutien et de sa compréhension et ce même si elle était en désaccord avec ce qui allait se produire une fois que je serais revenue de mon séjour en Europe. Mon choix était fait, et je ne reviendrais pas là-dessus. Rien ni personne ne pouvait me faire changer d’avis.
Lorsqu’elle vint vers moi, je m’écartai un peu vers la droite histoire de lui faire un peu de place, sans toutefois la quitter des yeux. À quoi pensait-elle ? Est- ce qu’elle allait finir par abandonner ? J’espérais vraiment qu’elle le fasse, puisque je n’avais pas le courage de me battre avec elle ce soir. D’ailleurs, j’ignorais pourquoi j’avais choisi ce moment pour parler de ces choses-là avec elle, mais pour détendre un peu l’atmosphère je me mis à lui donner quelques petits coups d’épaules, chose complètement inutile de ma part avouons-le, puisque ce n’est pas ce genre de conneries qui allait arranger les choses.
J’écoutais donc ce qu’elle me disait sans même lui couper la parole – franchement je m’améliorais - . Je dois avouer que ses propos me faisaient un peu mal au cœur. Je veux dire, être associé à mon père ou du moins me faire dire que j’allais être ou que j’étais comme lui, me blessait à tout coup. Je détestais cet homme, je n’étais pas comme lui et ce peu importe la gravité de mes gestes passé et à venir. Enfin bref, j’en avais plus qu’assez de cette conversation, d’autant plus que la main de la brune sur ma cuisse me perturbait. Ce genre de toucher avaient toujours été réservé à Dehlila et je dois avouer que le fait que Denver s’accorde le droit de poser les mains sur moi, sans même me demander, me troublait. Que faire ?
« Je n’irai pas en prison Denver sois en certaine, tout a été vu et revu il n’y a rien à craindre ! Arrête d’être pessimiste un peu tu veux, je sais que tu tiens à moi et que tu es prête à tout pour m’empêcher de commettre l’irréparable, mais mon choix est fait. Je t’ai laissé m’exposer ton point de vue, je dois avouer que ça me fait chier que tu me compare à lui, mais j’men fou c’est décidé ! Je ne le fais pas pour te faire de la peine, je le fais pour moi ! J’te demande pas de me comprendre, ni d’être en accord avec ça. Juste, laisse –moi libre de faire ce que je veux !»
Je lui souris faiblement, en serrant sa main. Je me sentais mal pour elle, je n’aimais pas lui faire du mal, mais ma vie et mes choix m’appartenaient. D’ailleurs il fallait que je trouve quelque chose pour remédier à la situation.
« Je tiens à toi aussi Denver, t’en fait pas tout vas bien aller … Mais pour l’instant … Gare à toi !»
Un immense sourire se dessina sur mes lèvres alors que ma main libre venait ébouriffer ses cheveux. Après tout, c’était bien pour ça qu’elle était venue chez moi, non ? Je ne pus m’empêcher de rire ! La pauvre ! Elle qui était toujours bien mise… Suite à quoi je m’empressai de me lever pour aller me réfugier dans la cuisine.
« Ton nouveau look te vas plutôt bien miss ! » J’étouffai un rire et repris « N’essaie même pas de me remettre le coup, tu ne me bâteras jamais à ce jeu … » Je lui souris, et entrepris de lui préparer un nouveau drink pour accompagner les chocolats que je m’appétais à lui servir pour la détendre un peu.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Dim 30 Oct - 17:00 | |
| Je savais que malgré tout ce que je pouvais lui dire, il allait tenir tête à son idée. Il pouvait être aussi têtu que moi je pouvais l’être et d’un côté, je le comprenais. Son père lui avait fait voir des choses complètement atroces, des images qu’il ne pourrait jamais enlever de sa tête. Je ne pouvais pas imaginer à quel point ça devait être horrible pour lui. J’avais l’air complètement égoïste à vouloir l’empêcher de faire quelque chose qui lui tenait à cœur. Sauf que moi je voyais toujours ce qu’il se passait après les actes. Ce n’est pas pour rien que j’étais avocate. Et je ne pouvais m’empêcher de me préparer au pire, qu’il se fasse prendre et qu’il aille en prison jusqu’à la fin de ses jours. Ca, j’en étais sûre, jamais je n’arriverais à le digérer. Je tenais trop à lui pour ça. Il me disait qu’il n’y avait rien à craindre… J’aimerai tellement le croire. Sauf qu’il n’était pas devin, comment pouvait-il savoir que quelque chose ne se passerait pas comme prévu? Je ne voulais pas laisser tomber, mais il ne m’en donnait pas le choix. Je n’avais pas envie non plus de me préoccuper de ça toute la soirée. Je soupirais après qu’il m’ait fait son discours pour soit disant ne pas m’inquiéter. Mais je m’inquiétais encore plus.
Il tenait à moi aussi et puis… comment ça gare à toi? Avant que je ne puisse réagir, je sentis sa main bouger dans tous les sens sur ma tête. Oh non, il venait de me décoiffer et royalement. Il savait en plus que je n’aimais pas ça. Je le vis filer sous mes yeux alors que j’essayais activement de remettre ma chevelure en place. Je l’entendis au loin dans la cuisine me dire que je ne pourrais jamais le battre à ce jeu là. Cette remarque m’arracha un sourire. Il me sous-estimait pas mal, on dirait. Non mais, je savais me défendre! Et c’est ce que j’allais faire. Je me levais du sofa doucement, j’attrapais mon sac et j’en sortais ma bouteille d’eau que j’amenais toujours avec moi. Puis, presque sur la pointe des pieds, je me dirigeais vers la cuisine. Kyler, trop occupé à me préparer un verre, ne se doutait de rien. J’arrivais donc derrière lui, me mordant la lèvre pour ne pas exploser de rire, puis après avoir soigneusement ouvert ma bouteille je me mettais sur la pointe des pieds pour la lui verser entièrement sur la tête. J’avais vraiment l’air d’une gamine contente de ma farce.
« Tu disais? » dis-je entre deux rires. |
| | | | | | | | chocolate fusion → denver&kyler | |
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