AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. » 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. » 79124 Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. » 79124


 
 Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. »
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 25 Aoû - 16:52

Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. » PQ2sieLGU8vygdE
de nouveaux horizons


Ce matin là, je me redressa comme un diable sur mon lit. Mon front était couvert d’un fin film de sueur et dieu merci je n’avais pas hurlé. Comme d’habitude, le cauchemar était le même. Mon subconscient se borna à faire surgir des images de mon enfance totalement chaotique, une époque de ma vie que j‘aurais bien effacer au tipex, et sans aucun regrets. Foutu cauchemar.

Comme chaque matin après m’être laissé emportée par Ariadna en boîte de nuit, je me sentais à la fois hideuse et soulagée. Hideuse car je dégageais une odeur répugnante, un vulgaire mélange d’alcool, de cigarette et de transpiration. Soulagée car je m’étais réveillée seule sous mes draps ce matin là. Devoir mettre un parfait inconnu hâtivement à la porte était la dernière chose dont j’avais envie ce matin. J’avais passé une mauvaise nuit. Courte serait le terme exact en fait. J’ignorais l’heure qu’il était, même quel jour on était, et je ne tenais pas vraiment à le savoir. Mes souvenirs de la veille étaient plutôt troubles et approximatifs, cela dit, je parvins à me rappeler une chose. Un simple petit SMS de Caïn. « Retrouves moi sur le port demain à 11h, j’ai quelque chose à te montrer. ». C’était bien lui ça, il savait comment éveiller ma curiosité et il savait en jouer. En un éclair, je sortis de mon lit - un peu trop vite d’ailleurs - en faisant valser les draps au sol. 10h15 affichait le radio réveil posé sur la table de nuit à la droite de mon lit. La poisse. Il me restait encore quarante-cinq minutes pour prendre ma douche, m’habiller et me rendre sur le port de San Francisco qui se trouvait à l’opposé du quartier résidentiel que j’habite. Il fallait que j’active ou une certaine personne allait m’en vouloir jusqu’à la fin de ses jours. Sans perdre un instant, je m’enfermais dans la salle de bain pendant plus de quinze minutes avant d’en ressortir à peut près présentable. J’avais opté pour une tenue estivale, la météo de San Francisco étant ensoleillée 70% de l’année. Jupe, simple débardeur et chaussures basses. Il fallait mieux être prudent quand on sortait dans San Francisco avec Caïn, il est si imprévisible, on ne savait jamais dans quoi on allait se retrouver.

Après un rapide passage par la case miroir, je sortis de ma chambre, sac à main sous le bras. L’atmosphère était bien étrange, et la maison bien trop silencieuse. Il est vrai que la vie en colocation avec Ariadna était sympas mais elle était aussi bien trop bruyante. Quand elle était présente, le home cinéma propageait la musique à son maximum à travers tout les murs de la grande bâtisse, au point même de me sortir de mes plus sombres cauchemars. Elle était surement déjà partie à l’agence ou au contraire, peinait encore à décuver de sa cuite sur le carrelage frais de sa salle de bain, lutant contre d’atroces nausées. Je me dirigeais directement vers l’entrée en prenant mes clefs de voiture et évidemment mon appareil photo. J’aurais voulu prendre un des cable cars pour traverser San Francisco en ayant le loisirs de capturer de magnifiques paysages mais le temps ne me le permettait pas. Je vérifiais de n’avoir rien oublié avant de sortir de le maison que je verrouillais après mon passage. Par chance, ma Mini Cooper était de l’autre côté de la rue étant donné qu’une personne, idiote et méprisable, avait pris soin de boucher l’entrée de mon garage avec son véhicule. Sa peinture en prendrais un coup, j’en fais une affaire personnelle. Tout en traversant la rue, je déverrouillais ma voiture à l’aide de la petite télécommande prévue à cet effet avant de me précipiter à l’intérieur de l’habitacle du véhicule. C’était un four, génial. J’ouvris les vitres, y compris celles de l’arrière avant de mettre le contact et démarrer. Dans un rugissement de moteur, je me lançais à pleine vitesse dans les rues de San Francisco.

Après presque un quart d’heure de conduite dangereuse dans les rues et sur le périphérique de Frisco, j’arrivais enfin à son fameux port, à la fois de pêche et de plaisance. Un port énorme s’étendant sur quasiment 1km où s’amarraient yachts et voiliers ou encore simples bateau de pêche, un mélange de haute bourgeoisie et de reste de poissons en putréfaction. Face au port, séparés par une large rue, se dressaient boutiques de souvenirs, fast food, pizzerias et divers coffee shop. Par chance, j’avais pu stationner devant l’une de ces nombreuses enseignes avant de quitter avec hâte l’habitacle étouffant de mon véhicule. Une fois le long du port, mon premier reflexe fut de chercher Caïn du regard. Aucun grand brun plutôt mignon en vue. Voyons le côté positif de la chose, j’étais en avance malgré mon retard et je ne manquerai pas de le lui faire remarquer. Je m’asseyais sur le banc le plus proche avant de sortir mon portable de mon sac. J’y tapais rapidement un SMS que j’envoyais à mon ami. « Je suis sur le port, j‘espère que ce n’est pas un de tes plans foireux sinon je me ferais un plaisir de te botter les fesses. AHA. Amicalement, la blondasse. ». Il savait très bien que j’en était capable, ça ne serait pas la première fois. C’est vrai quoi, après tout, pourquoi m’avait-il fait sortir de mon lit pour m’attirer à l’autre bout de la ville ? Il avait intérêt à avoir une bonne raison, vraiment bonne.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 29 Aoû - 18:59


    Caïn regardait avec un intéressement soudain le plafond blanc qui se dressait devant ses yeux, une cigarette à la bouche, un verre à la main. Le soleil illuminait son visage blafard et exténué. Les baffles de la radio diffusait une musique qu'il utilisait habituellement pour se réveiller puisqu'il n'était encore que sept heures du matin. Voilà deux heures qu'il était là, hagard, en caleçon, à ne rien faire. Il regardait juste l'horloge analogique qui laissait défiler les heures et les minutes. Constance n'avait guère répondu à son sms mais peu lui importait. Il savait déjà qu'elle viendrait. Il savait comment lui donner envie d'un rendez-vous et puis, ils s'adoraient tellement qu'elle n'aurait jamais refusé de le voir. Bref, il n'avait guère eut besoin de réponse pour se douter qu'ils se retrouveraient, comme convenu, au port de San Francisco sur les coups de onze heures. C'était un endroit peu habituel. L'irlandais n'avait posé les pieds là-bas qu'une seule fois, pour prendre quelques photos mais c'était là tout. Cependant, il en avait marre des endroits habituels, des parcs joliment boisés, de ce monde qui se pressait. Il avait besoin de calme, de beauté et de nouveauté. Prenant conscience que s'il ne commençait pas à se préparer maintenant il serait en retard, il se leva difficilement. Il finit son verre qui ne contenait qu'un diabolo menthe orné de quelques glaçons, qu'il savourait particulièrement en les laissant traîner sur sa langue asséchée. Puis il écrasa la cigarette dans le cendrier non loin. Il entreprit de prendre une douche pour être sûr de bien se réveiller, autant être impeccable. Il activa le jet d'eau et se languit sous les fines gouttes s'écrasant sur son corps.

    Il sentit ses muscles se détendre, appréciant l'eau qui se frayait un chemin sur chaque parcelle de son corps et se lava rapidement. Rapidement était toutefois une question de point de vue puisqu'il mettait toujours au minimum un quart d'heure dans la cabine. Ce qu'il fit encore aujourd'hui. Une fois l'affaire terminée, il mit une serviette autour de sa taille et ouvrit l'armoire, tout en se séchant les cheveux. Il avait encore du temps donc ne se pressait pas le moins du monde. Devant la garde-robe, il bloqua quelques instants et finit par choisir une de ses tenues habituelles; chemise légère blanche, pantalon noir, chaussures noires. Rien de bien extravagant mais vu ce qu'il s'apprêtait à faire, il se dit que cela était plus prudent. Il entreprit par la suite de ranger les bouquins qui jonchaient le sol et se dit qu'il passerait rapidement par la médiathèque du coin avant d'aller au port. Sachant que celui-ci était assez loin, il prit son portable pour être sûr de ne pas avoir son habituel retard -qui agaçait d'ailleurs son amie qui ne manquait guère de lui faire remarquer. Avant de franchir la porte, il s'observa une dernière fois, mit un minimum d'ordre dans ses cheveux, prit son casque de moto noir paré de flammes orangées et sourit à son reflet dans le miroir. Puis le claquement de l'ouverture qui donnait sur l'extérieur résonna.

    Ca' traversa la rue en faisant attention à ne pas se faire écraser, les gens roulant comme des dingues dans ce pays tout aussi dingue. Il alla récupérer la moto qui trônait sur le trottoir. C'était une belle Kawasaki ER-6n noire et dorée avec un côté ancien qu'il appréciait particulièrement. Il ne l'utilisait que très rarement, préférant le taxi qui était beaucoup plus pratique et moins contraignant. Mais il était visiblement d'humeur à prendre l'air et enfila donc le casque sur sa tête, démarrant l'engin dans un bruit de moteur léger mais reconnaissable. Il s'inséra dans la circulation sans mal et fila entre les voitures. Il dépassa les bouchons sur l'autoroute, voulant se dépêcher. Finalement, il s'arrêta devant la médiathèque et rentra dans la boutique. Après une brève conversation avec la jeune fille qui lui était forte sympathique, il entreprit de rendre les livres. Elle lui conseilla également d'autres romans mais il l'interrompit pour lui dire qu'il devait se dépêcher pour se rendre à un rendez-vous. Elle fut apparemment déçue mais il s'en moquait. Toutefois poli, Caïn la remercia et franchit la porte qui s'ouvrit automatiquement. Il se remit en route pour aller jusqu'au port. Il regarda son portable qui indiqua déjà huit heures. Il était certes tôt pour un rendez-vous fixé à onze mais il voulait vérifier quelque chose avant d'emmener la demoiselle où il voulait. Bref, il continua de rouler jusqu'au port. Là, il se gara et alla à la rencontre d'un vieil homme qu'il avait eut au téléphone la veille et avec qui il avait déjà parler au téléphone.

    - Bonjour !
    - Oh Mr. Orwell c'est ça ? Le bateau vous attend.

    Il ne put s'empêcher de sourire en voyant le petit bateau à voiles qui l'attendait, là, tranquille sur l'eau. Il paya l'homme tout en continuant à parler gentiment avec lui. Il espérait intérieurement que Constance n'avait pas le mal de peur ou quoi que ce soit ou sa surprise tomberait à l'eau, c'était le cas de le dire. L'Américain, qui s'appelait John, lui indiqua comment fonctionnait l'engin, lui montrant les bases pour qu'il puisse arriver à se débrouiller. L'irlandais lui en fût gré car il ne savait absolument rien des bateaux. Après cet entretien, il se mit à bord et dériva. Il voulait évidemment s'assurer du bon fonctionnement de la goélette auparavant. Malheureusement pour lui, l'engin n'était équipé d'aucun gouvernail ce qui le fit dérailler rapidement. Il dût lutter contre le vent qui était visiblement en sa défaveur. Après près d'une heure voire deux de bataille contre la nature, il parvint à l'endroit où il voulait emmener la jeune fille. Il aperçut avec étonnement les dix heures bien entamées sur son portable et se hâta de faire demi-tour pour aller chercher son amie qui devait l'attendre. Caïn arriva enfin au port et aperçut la demoiselle, visiblement en avance, qui était avec son portable, assise sur un banc, seule. L'irlandais sentit son portable vibrer et ne put s'empêcher de sourire en voyant le message qu'elle lui avait envoyé. Elle était irrécupérable. Il accrocha le bateau et cria;

    - Jolie demoiselle, auriez-vous la bonté de monter dans ma magnifique goélette ? Pour vous, ça sera gratuit.

    Il ne put s'empêcher d'émettre un rire en voyant les gens le regarder étrangement. Il s'en moquait de toute manière. Il attendait la réaction de Constance qui serait sûrement étonnée de le voir sur un bateau.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 1 Sep - 17:04

Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. » PQ2sieLGU8vygdE
de nouveaux horizons

Cela faisait déjà quelque minutes que j’attendais mon ami et soyons honnête, la patience n’étant pas une de mes plus grande qualité, je commençais sérieusement à m’impatienter. Il était gonflé, me faire traverser San Francisco sans être foutu d’être à l’heure. A l’impatience s’ajoutait la curiosité ce qui faisait un très mauvais mélange. J’étais désormais devenue facilement irritable et intenable. Il va le regretter.

Je sortis de nouveau mon portable de ma poche afin de cette fois l’appeler dans l’espoir qu'il daigne répondre à son téléphone, quand une voix - très familière - s’éleva parmi toutes celles des autres qui résonnaient sur le port. Comme la majorité des badeaux et des touristes présents à ce moment là, je relevais la tête dans la direction de cette fameuse voix qui semblait s’adresser à nulle autre que moi. Un jeune homme se tenait sur le pont d’une goélette, et pas des moindres, c’était certainement la plus belle de tout le port. Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire amusé, d’une en reconnaissant Caïn et de deux car il se trouvait sur un bateau. Caïn dont le sens de l’orientation était aussi développer qu’un fruit de mer, il fallait l’avouer, aurait pu nous emmener jusqu’en Afrique du Sud.

- Si tu veux me tuer, s’il-te-plait, trouves un autre moyen.

Je l’observais toute souriante. Quand on y pensait, je n’étais jamais monté sur un bateau et pour être honnête, j’appréhendais un peu. Caïn m’avait prise au dépourvu et je ne pouvais pas laisser ma sensiblerie prendre le dessus au risque de voir mon étiquette « dur à cuire » être remplacée par « poule mouillée ». Moi qui étais amatrice d’air marin et de sensations fortes, ça ne pouvait pas être si terrible que ça. Tout en jetant un nouveau coup d’œil vers mon irlandais préféré, je me levais du banc sur lequel je me trouvais depuis déjà un bon quart d’heure. Je me mis à inspecter le bateau tout en cherchant la meilleure façon de monter à bord sans ce ridiculiser, je me connaissais suffisamment pour ça, j’étais parfaitement capable de me retrouver à l’eau. Par chance, une sorte de ponton était prévu à cet effet. Ne crions pas victoire trop vite cela dit. Je traversais la petite voie piétonne qui séparait mon banc du ponton avant d’entreprendre prudemment la traversée de ce dernier. Je n’étais pas tombée à mon grand soulagement. Une fois au bord de magnifique goélette de mon ami, je lui tendis ma main afin qu’il m’aide à monter à bord.

- Allez matelot, fait monter le colosse.

Je ne pus m’empêcher d’émettre un petit rire tout en me demandant où il comptait m’embarquer ou encore comment s’était-il procuré cette jolie embarcation car à moins d’avoir gagné au tirage de la loterie, je ne voyais pas vraiment. Ou peut-être l’avait-il loué ou encore dérobé. Cette dernière option me fit sourire, Caïn était incapable de faire du mal à une mouche, alors voler un bateau…

- Il va falloir que tu m’expliques comment tu as déniché un truc pareil.

C’était la moindre des choses après m’avoir fait languir de longues minutes sur un banc exposé à une chaleur caniculaire sans une petite brise, mais bon, cette petite surprise m’avait fait oublier son léger retard et la curiosité commençait à me dévorer de l’intérieur. J’avais hâte de connaître notre prochaine destination.


(excuses pour la qualité médiocre de ce post)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 7 Sep - 16:31


    Caïn aimait l'inédit. L'extraordinaire. Il fuyait la lassitude autant que possible puisqu'il la détestait. C'était sûrement pour cela que l'on s'ennuyait rarement avec lui. Il trouvait souvent des idées, certes farfelues, mais cela faisait toujours rire ceux qui l'entourait. C'était aussi sûrement pour cela que l'on disait qu'il était fou ou dérangé. C'était comme louer ce bateau. D'habitude, avec Constance, ils marchaient simplement dans la rue, côte à côte, en riant, un café à la main. Parfois il s'arrêtaient pour prendre quelques photos ou rentrer dans une boutique. Ils parlaient beaucoup. Que ce soit de leur entourage, de leurs problèmes, de ce qui leur passait par la tête. Tout était bon pour animer la conversation. Les quelques heures qu'ils passaient ensemble étaient, pour l'irlandais, précieuses. Il n'arrivait pas toujours à trouver un trou dans son emploi du temps et son amie était elle aussi parfois prise. Aussi, il profitait chaque instant passé avec elle et ne voulait guère s'éterniser dans des silences oppressants. Bref, l'idée d'emprunter un bateau lui avait traverser l'esprit lorsqu'il se promenait ici même, quelques jours auparavant, pour prendre quelques clichés. Il avait aussitôt penser à emmener la jeune femme puisqu'ils ne s'étaient plus vus depuis quelques temps, malgré les nombreux messages qu'ils pouvaient s'envoyer dans une journée. Ce n'était jamais pareil. Et puis, Ca' oubliait assez régulièrement son portable chez lui ou ne répondais parfois pas, par manque d'envie ou de temps. Il était donc assez fier de son coup, surtout en voyant le sourire de Const' qui lâcha même un rire cristallin en croisant le regard de son ami. Il devinait qu'elle riait non seulement de cette arrivée inattendue mais également du fait de son orientation pathétique. Heureusement, il avait fait du repérage pour éviter de se perdre ... Enfin espérons.

    - Si tu veux me tuer, s’il-te-plait, trouves un autre moyen.

    Ce fût à son tour d'émettre un léger rire. La demoiselle se leva de son banc, après un léger moment d'hésitation, non sans continuer de sourire. Cette dernière fit rapidement le tour de la goélette. Elle semblait quelque peu perdue mais trouva rapidement comment arriver sans encombres. Caïn ne put se dire qu'il était dommage qu'elle ne soit pas (encore) tombée à l'eau. Il aurait bien rit mais il savait que la vengeance de son amie aurait été terrible suite à cela. Après qu'elle eut trouvé le chemin le plus simple pour monter dans le petit bateau de location, il lui tendit gentiment la main pour l'aider à monter plus aisément. En véritable gentleman, il lui fit même une légère révérence sans lâcher les doigts de Constance et l'aida ensuite à atterrir sur ledit bateau.

    - C'est comme ça que tu accueilles ma surprise ? Argh tu me fends le cœur.

    Une fois qu'elle fût bien sur le ponton, il la prit dans ses bras, lui faisant une bise sur la joue, ronronnant presque à son oreille. Très fusionnels, ils étaient toujours heureux de se revoir. L'irlandais aimait tout particulièrement lui faire des câlins et avait toujours mille intentions pour elle. Comme à chacun de ses ami(e)s, il ne lui souhaitait que le bonheur. Déjà la demoiselle prononça une nouvelle phrase. Il lui fit un sourire aimable, sans répondre et retira la corde qui permettait que le bateau ne dérive pas lorsqu'il était à l'arrêt. Ca' se remit rapidement en tête ce que lui avait préconisé le vieil homme, histoire qu'ils ne finissent pas dans un rocher, ce qui aurait été plutôt compromettant aussi bien pour eux-même que pour la goélette. Il entraperçut le regard de la jeune sud-africaine qui semblait à la fois fascinée et inquiète. D'ailleurs lui-même était un peu stressé. Il avait pourtant vérifier la météo (pour vérifier que le vent ne soufflât trop fort), le lieu où se rendre (pour être sûr de l'itinéraire, même s'il était quasi sûr qu'il se perdrait bien) et avait bien observé comment marchait l'engin qu'il conduisait. Or, l'assurance n'était pas le fort du garçon aussi était-il un peu hésitant mais il se reprit aisément en main en se disant que dans la vie, il fallait savoir prendre des risques et ne pas rester sur un canapé en attendant désespérément quelque chose qui ne viendrait peut-être jamais. Se disant cela, il entreprit de quitter le port et dirigea l'embarcation vers la droite. Il se faufila facilement entre les autres bateaux qui restaient sagement de part la maniabilité de la goélette puis il se dirigea à tribord, donc à droite pour pouvoir emmener son amie où il le désirait.

    - Il va falloir que tu m’expliques comment tu as déniché un truc pareil.

    - Quelle curiosité Mlle Bowmann !

    Il marqua un temps de pause pour la faire patienter, sachant qu'elle détestait cela. Il regarda les flots en souriant à Constance avant de reprendre en soupirant, puisqu'elle l'avait déjà attendu suffisamment longtemps sur ce banc.

    - J'ai repéré un vieux monsieur qui était souvent ce bateau un jour, alors que je prenais des photos. Et puis, j'ai pensé au fait que l'on ne s'était pas vus depuis un bail. Je connais un endroit à quelques kilomètres d'ici qui est seulement atteignable par l'eau et je me suis dis que ça serait sympa, pour changer. Il avait un peu peur de me le louer mais bon, je lui ai versé une caution pour ne pas qu'il s'inquiète de trop.

    Après ce récit, il braqua à bâbord cette fois. Ils ne seraient pas au point de rendez-vous qu'il voulait avant quelques temps mais rien ne pressait. Il préférait ne pas se dépêcher et être sûr d'y arriver. Caïn regarda le ciel infiniment bleu et soupira d'aise. Il en fallait parfois peu pour se sentir bien.


( Mais non, regarde le mien haha <<)
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

Caïn & Constance ϟ « Vers l'infini et au-delà. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Je connais mes limites. C'est pourquoi je vais au-delà. »
» Appel d'Ems vers Sid
» WENDY ROSE BURTON - je connais mes limites, c'est pourquoi je vais au-delà.
» Alan Wayne Keynes ◊ Je connais mes limites, c'est pourquoi je vais au-delà
» Caïn M. Orwell

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.1 ::  :: RPs autres.-