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Anonymous
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Lun 4 Juil - 23:55


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Migraine. Bon, triste constat mais la journée commençait bien. Zen Eve. Le chien a eu à manger, les enfants sont en vacances, la maison est vide. No stress. Mais vivement Los Angeles avec Imogen parce que je crois que là, j'étais aux bords de l'implosion. Surtout depuis que j'ai... copulé avec Maël et MJ en même temps. Ouais, bon j'avais quelque peu dépassée les limites mais y étais-je pour quelque chose après tout ? Moi, j'ai voulu rendre service. Lâchant un juron contre moi-même, je m'extirpai de mon lit pour regarder le cadran qui indiquait dix sept heures. Oui, et la journée commençait pour moi. Enfin, la nuit. La journée. Oh pis merde! Besoin d'une clope et vite sinon j'allais péter une pile et être d'une humeur exécrable pour m'occuper des nouveaux chanteurs pseudo bidons qui venaient nous voir. Encore des pseudo petits merdeux qui ne chanteraient probablement comme des casseroles et me casseraient ainsi les oreilles, me mettant de mauvaise humeur. Enfin, ça remarque, j'y étais déjà. La clope au bec, je me rendis dans la salle de bains pour mettre en ordre mes cheveux assez courts. Ce fut donc rapide. Tant mieux, j'étais déjà en retard. Puis, je souligne mes yeux d'un coup d'eye liner, ma bouche d'un espèce de gloss qu'une de mes amies – la plupart du temps, habillée comme une prostituée – m'avait offert pour mes vingt trois ans. Pour rester stoïque devant ma penderie. Bon robe, jupe ou pantalon ? Robe. En sous vêtements, je mettais quoi ? Enfin, ce n'est pas comme ci le seul rapport sexuel que j'avais eu cette année c'était déroulé avec deux de mes potes. Ouais, un threesome, j'avais fait fort. J'étais bien loin des crises que je tapais à Sonic parce que monsieur me trompait avec tout ce qui bouge. Bon c'est certain que je n'aurais plus confiance en un homme de toute ma vie mais au moins, on n'est jamais mieux servi que par soit même. Alors enfilant mes bas et mon soutien gorge en satin, je me regardai dans le miroir pour voir que je n'avais pas perdu la poitrine que j'avais gagné durant ma précédente grossesse qui remonte quand même à il y a un an. Cherchez l'erreur. Je choppai un cendrier au vol pour laisser tomber le mégot dedans et partir en enfilant un manteau – vive les trench – mes escarpins, une écharpe parce qu'il faisait froid. Un baiser sur la truffe de mon chien et hop, me voilà partie.

Ma voiture était garée un peu plus loin et je m'y rendis en courant parce que j'avais l'impression d'être suivie depuis quelques jours. Hans était-il revenu ? Hmm. Surement. J'active le déverrouillage de la Jaguar que m'avait offert le père de mon ex fiancé avant de pénétrer dans l'habitacle pour ajuster le siège – putain ce que j'aimais pas quand Rob me raccompagnait, lui et son mètre quatre vingt quinze – puis démarrai le superbe bolide m'élançant à travers la ville pour me rendre jusqu'au club en évitant d'avoir un accident si possible. Je suis encore trop jeune pour mourir. C'est vrai, je... ne me suis pas encore faite violée tiens. Bon c'est le seul truc qui m'est venue à l'esprit. Je me tais, chuuuut. Doucement, je gare la voiture devant l'Elbo Room pour descendre et sortir une nouvelle fois une cigarette de son paquet, m'appuyant un moment contre ma voiture pour chercher mon zippo. Merde, j'ai zappé le zippo. Bon alors, faut que je trouve quelqu'un pour m'allumer. Enfin, allumer ma clope quoi. Eh toi, là, gamin de quinze ans avec un joint dans la main. Pss Pss. C'est ça approche, mattes mes seins au passage, libre service mon gars et file moi ton feu bordel! Je lui arrache limite des mains pour allumer ma clope et me diriger vers l'entrée où tout le monde patiente. « Eveeeee chériiiie, je ne savais pas que tu bossais ce soir, me dit un vigile en me claquant la bise. » Non, je suis là par plaisir. Qu'est-ce qui m'a pris de collaborer avec cette merde de patron de l'elbo room ? Aucune idée. Quoi qu'il en soit, je me frayais un chemin vers les coulisses en jouant des coudes. Merde, ma mère a oublié un truc en me faisant cette saleté de droguée malade (qui m'a refilée sa saloperie en plus, saleté). Me faire plus grande. Je soupire, jette le mégot parce que je cite « c'est un endroit non fumeur » avant de rentrer dans l'endroit un peu sombre et retrouver mon collaborateur. Je lui fais la bise et il me donne une tape dans le dos. « Alors on monte sur scène ce soir, beauté ? » Ouais, je vais faire un strip-tease pour vous ce soir. Je lui fais un fuck avant d'aller me changer. Il voulait quelque chose de sexy. Je troque ma robe contre une plus courte, me fais les yeux plus noirs, monte sur des talons plus grands pour aller retrouver la nana qui m'accompagnait à la batterie et lui faire un signe de tête, m'apprêtant à lui glisser que tout irait bien. Quand soudain, les projecteurs s'allumèrent et je choppai le micro pour saluer l'assemblée qui me connaissait déjà et entamer la chanson sur un rythme plus nonchalant, sensuel quand je le repérais au fond. C'était le mec que j'avais aperçu de nombreuses fois au parc avec les enfants ou pendant mon jogging. Il me faisait froid dans le dos et une telle aura de danger émanait de lui que toute personne saine d'esprit aurait fui depuis longtemps. Sauf que je n'étais pas saine d'esprit. « I'll die for you. »
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Anonymous
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Mar 5 Juil - 2:12



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Elle serait à l'Elbo Room, ce soir. Michael suicidait une énième clope dans le salon de son appart', assis sur son canapé, étudiant la paperasse qu'il avait disposé sur la table basse. Des clichés. Des rapports, avec des heures précises. Un dictaphone où il avait enregistré in media res ce que la jeune femme faisait. Depuis plusieurs semaines, il ne s'occupait que de cela. Par le passé, il expédiait un contrat en trois jours. Michael ne comprenait pas. Il voulait approcher la blonde — la toucher, sentir son parfum, comprendre ce qui bloquait le processus du meurtre. Il en avait eu l'occasion, il y a peu, de lui mettre une balle dans la nuque. La ruelle était libre, son silencieux avait été bien disposé, et elle ne l'avait pas entendu tout en faisant son jogging : au lieu de cela, il s'était rétracté, comme un vulgaire débutant. Pour détendre ses nerfs, il se servit un fond de verre : vodka, ya. Cela lui brûla la gorge. Se rendre au lieu de travail de la jeune femme était doublement dangereux : il savait qu'elle l'avait vu, qu'elle avait conscience de son existence. Mais il n'incarnait qu'une menace floue, grisée, que la psychose peut créer régulièrement. Le job pouvait encore être effectué. Il n'avait qu'à l'attendre dans sa voiture, lui demandant de conduire jusqu'à un endroit peu fréquenté. De lui attacher les mains sur le volant. D'envoyer le véhicule se précipiter d'une falaise. Ayant juste auparavant pris une photo pour qu'Hans constate. Que Hans lui envoie l'argent. Il rangea les photos, les notes vis-à-vis d'Evelyn : enfermant le tout dans son coffre. Juste une balle, et il pouvait enfin se ranger. Il alla prendre une douche pour perdre ce sentiment de culpabilité. L'eau le purifia. L'eau le rendit plus stable. Son corps nu resta un long moment sous la chaleur, s'employant à profiter de ce répit pour éviter de réfléchir à des façons de tuer Eve. A des façons de baiser Eve. Il employait déjà mentalement un surnom alors qu'il ne la connaissait pas. Joe n'était toujours pas là, mais il ne s'inquiétait pas. Il gardait son portable, prêt à répondre à un appel en urgence. La rouquine avait le don pour repérer et se situer au milieu des ennuis. Michael s'habilla/s'arma/se prépara. Reprit un verre de vodka et cessa de tergiverser ; il allait prendre contact avec la blonde. Il allait la baiser, puis il la tuerait.

Une fois devant l'Elbo, le meurtrier coupa le contact. Attendant, attendant. Observant la nature des clients, cela pouvait aller de l'alcoolique de base au gentleman célibataire sans oublier le mari infidèle. Par "accident", il chercha à faire glisser une bague le long de son doigts : mais il n'avait plus de bague. Evelyn se pointa enfin, sexuelle, prête à faire son show : récupérant du feu, ne perdant pas de temps. Michael compta dans sa tête, lui laissant trente secondes d'avance avant de pénétrer dans le bar. Son plan n'était pas très clair. Entrer en contact avec elle, d'une manière ou d'une autre — l'isoler — combler le vide entre ses reins — la transporter dans un autre endroit et la flinguer. Il aurait aimé mieux planifier mais à trop y réfléchir, ses nuits se teintaient d'une couleur blanche. Ses cernes grandissaient. Son obsession grandissait. Michael repéra, comme par habitude, les sorties possibles, les toilettes, le nombre de personnes présentes dans la salle, les individus susceptibles de savoir utiliser les armes, et cætera. Puis, ses yeux rencontrèrent ceux d'Evelyn. Il maintint le contact. Et lorsque la blonde dût consacrer au reste de son public un peu d'attention, il s'en alla au bar pour commander un verre. Cognac. Michael observa ainsi le reste du spectacle, confortablement assis, plaisantant avec le barman, regrettant de ne pas pouvoir fumer une cigarette. Ses doigts brûlaient d'en allumer, ses poumons suffoquaient. Il donnait l'image d'un individu respectable ; repoussa les avances d'une brunette en mal de compagnie, et peut être un peu prostituée dans l'âme. Il en vint à applaudir lorsque Eve eut terminé, et laissa entendre auprès du barman qu'il aimerait bien la rencontrer. En retour, il eut pour réponse qu'elle ne comptait pas faire d'audition ce soir : il glissa un billet, possédant un chiffre des plus intéressants, et indiquant qu'il serait ravi de lui offrir une boisson. Qu'on lui indique bien de qui cela venait. Il ne comptait pas bouger du comptoir : n'avait pas l'intention, cette nuit, de laisser s'échapper Evelyn.
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Mar 5 Juil - 2:47


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Ne jamais se laisser déstabiliser. Que cela soit par un homme, un enfant, un animal ou une quelconque forme de vie qui puisse nous distraire, nous empêcher d'atteindre notre objectif. Je regardai le mec qui m'accompagnait maintenant à la guitare en essayant de l'imaginer nu, sur ou sous moi, j'étais en manque clairement et je savais que tous les mâles présents dans la pièce me voulaient. Certains ne se gênaient pas pour me le dire, pour me le faire sentir comme l'autre accoudé au bar là-bas. Je l'avais vu plus d'une fois mais était-ce une coïncidence ? Je n'en avais aucune idée. Étais-je paranoïaque, moi qui avais reçu des messages de mon ex petit ami l'année dernière. Hans. Il a quand même réussi à tuer Calvin, le salaud. Résultat, je me retrouvais à vivre dans la peur. Enfin, c'est ce qu'une fille banale aurait fait mais pas moi. J'étais plus forte que toute cette mascarade. Il voulait que je me soumette et que je revienne ou il me ferait la peau et je lui avais dit de me tuer alors parce que je préfèrerai mourir plutôt que de revenir avec lui. L'orgueil. Le plus fort de tous les péchés. Il suffit qu'on repousse leurs avances pour les rendre fou au point de pouvoir commettre l'irréparable. Le viol, le meurtre, crime passionnelle. Je pensais à tout ça en articulant les mots que j'aurai mieux fait de taire. « I'll kill for you. ». Je n'avais pas conscience l'impact de mes mots. Je susurrai ses mots comme je dirai à un homme, à une femme que j'ai envie qu'il/elle me fasse l'amour, me baise, violemment sans ménagement. Une fois le show fini, je saluai le public pour donner le micro à une femme plus âgée qui voulait se remettre dans le bain. Aucune chance. Dans ce métier, il fallait savoir écarter les cuisses pour percer. Je savais tailler des pipes pour ma part, c'était déjà pas mal. Me maudissant pour cette pensée, je retournai me changer pour entendre quelqu'un m'appeler. « Eve, Eve. Attends moi. » Quelqu'un me suivait et je fis volte face, pour lui demander ce qu'il voulait. « Quelqu'un m'a demandé de te donner ça. » Je sors une cigarette que j'allume et tends le bras pour y accueillir le verre. Tiens, tiens. « Qui ? » Il me montre le beau brun dangereux du doigt et je vois rouge. « Merci tu peux retourner bosser. » Je retourne me changer pour remettre mes vêtements d'origine, sans me démaquiller et évoluer à travers la foule pour aller voir l'homme qui croyait avoir manifestement réussi son coup. S'il croyait qu'il allait me baiser avec un verre, il se le fourrait dans l'œil. Je n'y avais même pas trempé les lèvres.

Une fois face à ses côtés, je tirai sur ma cigarette malgré que l'endroit soit non fumeur pour ne pas tourner le regard vers lui, ne pas accrocher nos regards l'un à l'autre et glisser le verre vers lui. Sans même l'effleurer. « Merci mais non merci. » Vous vous rappelez le paragraphe sur l'orgueil masculin ? Ce mec dégage une telle dose de sexe que j'en tremblai presque. Mais je tins bon et avant qu'il n'est le temps de dire un mot, je m'éloignai à grands pas un sourire aux lèvres pour rejoindre le guitariste qui me dévorait des yeux. Je vins me poster en face de lui et une de ses mains atterrit sur ma hanche sans que je comprenne pour quoi, et il me rapprocha de lui en me tirant d'un coup sec. Je le repoussai. Il n'y a pas de raisons que je repousse l'autre mec et pas lui. Puis, je m'élançai vers la sortie pour prendre une grande bouffée d'air frais. Une nouvelle cigarette, je fis tourner le petit briquet rectangulaire que j'avais retrouvé dans ma loge avant d'allumer et de fermer les yeux un instant adossée au mur dans une ruelle, laissant l'air frais me caresser doucement, dissipant mon stress, mon appréhension, je gémis un peu et réprimais un frisson quand je le sentis s'engouffrer en dessous de ma robe. Quelle cruche refusait deux parties de jambes en l'air ? Moi, peut être ? Et pour quoi ? Eviter la déception ? Oui, surement. Je ne savais pas qu'en sortant, je venais tout juste de me jeter dans la gueule du loup et que j'allais aimer ça.
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Mar 5 Juil - 3:42



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Eve, Eve. N'ayant d'elle toujours eu qu'un simple contact visuel, il ne disposait à son égard que de vagues renseignements quant à son caractère. Mais pour avoir régulièrement fait des planques, devant chez elle, aussi bien en journée qu'en nuit, Michael en avait déduit qu'elle ne côtoyait la gente masculine que d'une manière amicale. Ainsi que la gente féminine. Pas une fois, dans ses filatures, il ne l'avait vu répondre positivement aux avances d'un mâle, ou d'une lesbienne. Et cela construisait un étrange sentiment en lui. L'idée, naïve et barbare, qu'il était en réalité le seul homme à même d'octroyer des orgasmes à la blonde. En plus d'avoir failli la tuer, il avait failli pénétrer par effraction chez elle. Y renonçant pour préserver son égo, et le sérieux que le job imposait. Il ne devait pas s'engager d'une quelconque manière. Pour éviter d'être retrouvé une fois le crime commis. C'était hélas un peu trop tard, lui ayant offert un verre, retrouvant le verre. Michael eut un sourire en coin ; au lieu d'être déçu, il se sentait flatté. Elle fuyait son regard. Elle préférait éviter de s'engager dans une conversation. Il pouvait en rester là, mais il l'observa, elle en train de remuer des hanches et de rejoindre son guitariste. Elle opéra le même rituel à son égard quand il chercha à l'avoir. Lorsque la scène eut fini, Michael remarqua que sa main s'était enfoncée à l'intérieur de son manteau : serrant la crosse de son arme. Il pensa à Ivy. D'un trait, le contenu du verre offert à Evelyn se retrouva absorbé par lui. Le guitariste partit aux chiottes — Michael résista à l'envie de le suivre. A attraper sa tête et à l'utiliser pour blesser les murs. Récupérant son permis de conduire et indiquant qu'il prendrait soin de ses proches s'il en venait à ne pas dire qu'il s'était fait ses blessures en chutant. Pour fuir ses pensées de meurtre, il se résolut à suivre Eve : pour elle, il avait le droit d'émettre toutes les hypothèses. Elle lui facilitait la tâche en s'isolant d'elle-même. Seule, fumant, pensive. Victime facile. Il ne résista plus à l'envie ; une cigarette se retrouva au bord de ses lèvres, se voyant allumé. Il s'approcha d'Evelyn et attendit le dernier moment pour que sa voix rompe le silence. « Auf Wiedersehen, meine Liebe. » Il retira sa clope pour laisser une volute grisâtre s'exiler, porté par un vent bien anxieux. Maintenant qu'il la côtoyait, réellement, Michael ressentait une vive excitation. Il ne l'avait pas encore touché — pas encore baisé — mais le lieu lui plaisait, les yeux qu'il pouvait maintenant affronter l'attiraient, l'assurance qu'il dégageait le renforçait à poursuivre. « Ce sont les mots que je suis censé vous transmettre, Mademoiselle Zimmer. Je présume que cela doit vous être familier. Charmante nuit, n'est-ce pas? Inutile de crier, le premier individu qui en viendra à vous entendre alors ne trouvera ici que le vent si je devais agir. »

La ruelle était sûre. Evelyn, par contre, était l'inconnue de l'équation. Il la savait rebelle. Et la vue d'une arme à feu ne devait pas plus l'émoustiller que la terrifier. Michael passa en revue les choix. Commença à analyser les différents résultats. Sortir son flingue et le placer à la gorge d'Eve serait un acte inapproprié et peu bénéfique. Essayer de l'attraper à mains nues alors qu'il venait de perdre l'effet de surprise semblait être une mauvaise idée également. Comme le disait parfois sa sœur, il paraissait bien plus terrifiant lorsque seule sa voix dictait les règles. Indiquait les consignes. Michael fit semblant d'être traversé par une idée récente ; plongeant sa main dans son manteau rapidement, la ressortant lentement. Une photo, d'une taille convenable : en gros-plan, lui. Tenant dans ses bras deux enfants : ceux d'Evelyn. « Parvenir à aligner six mots allemands permet également de se faire passer pour le père de vos enfants. Ils sont en bonne santé. Le garçon est déjà un sacré sportif. Vous devriez être morte, depuis presque deux semaines. Votre... ex.. "geliebter" offre à quiconque vous envoie à la morgue un salaire des plus honorables. Il s'avère cependant que je désire autre chose de vous. . » Alors qu'il veillait jusqu'à présent à instaurer un mètre, voire deux entre lui et elle, Michael annihila la distance. Michael avait déjà jeté sa cigarette sur le bitume, lui permettant de saisir les poignets de la blonde ; que ses jambes écartent les siennes. Son souffle chaud se perdit au cou d'Eve. Il était bien plus grand qu'elle. Son corps se pressa tout contre le sien, ressentant la poitrine dissimulée de la jeune femme tout contre son torse. La respiration de l'américain connut quelques accoues, découvrant dans la promiscuité quelques fragrances du parfum qu'elle avait mis ce soir. « Je n'accepte aucun refus, ne tolère l'ignorance. . » Dans un mouvement rapide, il fit pivoter la jeune femme : se retrouvant dos à lui. Il relâcha l'une de ses mains autour de son poignet pour aller, sans la moindre gêne, sous la robe d'Eve. Pour se retrouver dans sa petite culotte, électrisant son vagina. Par des caresses légères, puis des actes bien plus appuyées. Il laissait encore son souffle chaud se promener sur son cou et veillait à ce qu'elle ne se dégage de son emprise qu'en utilisant une violence brutale. Il ne savait s'il la désirait, comptant pour sa part déjà assez la tisonner pour lui remettre à l'esprit à quel point l'abstinence était une erreur de sa part. « Libère-toi, si tu le veux. . » laissa-t-il entendre au creux de son oreille. Sa main continuait à l'exciter. L'autre, ayant cessée elle-aussi d'immobiliser un bras féminin, commença à palper la poitrine de la jeune femme. Qui semblait avoir chanté sa chanson pour lui.
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Mar 5 Juil - 4:27


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Les mecs ne comprenaient décidément rien à la vie. Quand tu leur dis non, ils comprenant oui. A croire que la gente masculine a de sérieux problèmes d'auditions. Ou que la masturbation rend vraiment sourd. Quoi qu'il en soit, je ne peux pas avoir deux minutes à moi sans me faire solliciter par un mâle (ou une femelle, oui, oui ça arrive) en chaleur qui vient se frotter contre moi pour espérer mettre son pénis (ou sa langue pour les femmes) dans mon vagin et en tirer une quelconque satisfaction sexuelle. Et ce soir ne faisait manifestement exception. Le grand brun était le plus entêté de tous puisqu'il me collait comme un chewing-gum accroché à une semelle de chaussures. Je le regardai sans surprise. Je l'avais vu sur son visage qu'il était orgueilleux, plus que tous les autres et je devais admettre que les filles aiment les mauvais garçons. Je ne faisais pas exception. Je le détaillai un moment, continuant de fumer ma clope essayant d'évaluer sa taille ((je dirai entre un mètre quatre vingt et quatre vingt cinq), son âge (trente-trente cinq ans) et son métier (dealeur ? Non, trop classe.) Mais quand il ouvrit la bouche me parlant de son timbre grave d'américain pour s'exprimer dans ma langue natale, je sus tout de suite. Fuck. Pas de sueurs froides, juste un juron intérieur rien de plus. Je n'avais pas peur. Depuis ce fameux jour où le médecin m'avait annoncée qu'il me restait maximum vingt cinq ans à vivre, que ma fille avait deux chances sur trois d'avoir mon syndrome, que mon ex me pourchassait, qu'il avait tué mon fiancé; j'avais un bon gros karma de merde et manifestement me retrouver en face de ce mec ne faisait pas exception puisqu'il me répétait mot pour mot ce que l'autre connard m'avait dit. Il s'attendait à quoi en me mettant au courant de son plan ? A ce que je le supplie ? Certainement pas. Je me contentai de fumer, sans ciller. J'aimais la provocation, c'était mon délire alors je n'allais pas se gêner avec celui-là. J'ai toujours été sanguine et je réagissais au quart de tour. « Je n'ai pas l'intention de crier, je tiens à ma voix, danke. » J'avais lâché sur un ton monocorde montrant clairement que je commençai à m'ennuyer. Que cherchait-il ? Il était complètement taré. Je jetai le mégot au loin pour m'adosser clairement au mur, passant une main dans mes cheveux avant de faire claquer ma langue d'un air de dire qu'il me faisait clairement chier.

Puis c'est là qu'il fit quelque chose qui me fit voir rouge. La photo. Celle où il pose avec mes enfants. Je serre doucement les poings et mes ongles pénètrent violemment ma peau. Mes dents s'entrechoquent d'un coup sec et si les regards pouvaient les tuer, il serait déjà mort. « Je ne sais pas qui vous êtes. J'en ai strictement rien à foutre. Et je sais que mes enfants vont bien, sombre crétin puisqu'ils sont chez mes parents. » Je lève les yeux au ciel et tape du pied. Viens en à l'essentiel, je suis naze et j'ai bien envie de rentrer chez moi pour aller prendre un bain et dormir. Morte depuis deux semaines ? Alors pourquoi il ne m'a pas tué, fais le qu'on en finisse et dégage. Putain, je n'avais vraiment aucune conception du danger. Je me contente de rester là, stoïque à le mater vérifier que la ruelle est sure pour mieux pouvoir me coller une balle entre les deux yeux. Sauf que cela n'était pas ça son intention première. Il ne voulait pas seulement me liquider, il voulait aussi me baiser. Une fois son monologue terminé, je constate toujours sans aucune réaction qu'il se rapproche de moi et alors que je m'attendais à me retrouver avec un flingue sous la gorge ou sur le sommet du crâne, il se saisit de mes poignets pour me faire écarter les jambes. Je me laisse faire, non sans un certain ennui et son souffle se perd dans mon cou comme s'il voulait me sentir. Je grogne un peu en sentant sa barbe naissante parcourir ma peau et je ferme les yeux, non pas pour me retenir de jouir mais de lui en coller une bien placée histoire de ne lui assurer aucune descendance mais je devais attendre. Attendre qu'il me lâche de lui même. La patience est une vertu que je n'ai jamais possédé. Mais je n'ai aucune envie de me faire violer ce soir. Non merci. C'est sympa de proposer mais bon, à la limite un café mais pas une partie de jambes en l'air dont je ressortirai forcément déçue. « Aucun refus, aucune ignorance, noté. Maintenant casse toi avant que je commence à me fâcher, liebling. » Apparemment il n'avait pas envie d'écouter mon conseil et se colla encore un peu plus à moi. Son parfum vint chatouiller mes narines et je n'eus aucune réaction. Réagir c'est leur donner satisfaction hors je n'avais aucune envie qu'il continue son petit manège.

D'un mouvement fluide, il me fit pivoter comme ci je ne pesais que cinquante kilos et se colla contre mon dos pour lâcher une de mes mains. Hmmm. On y était presque. J'ai presque envie de dessiner un petit sourire mais non. Je ne fais rien du tout, me contentant de relever la tête quand son souffle se perd à nouveau dans mon cou et ma nuque. Petit gémissement incontrôlable quand il approche sa main de ma moiteur et je sens déjà mon corps réagir à ses caresses le traitre. Je serre donc les dents tandis qu'il me demande de me libérer. Haha, t'as pas idée mon gars. Alors qu'il commet la fatale erreur de me laisser mes deux mains de libre, je le laisse un moment jouer avec mes seins, hésitant à soi m'adonner au plaisir charnel avec un parfait inconnu dans une ruelle ou à prendre la poudre d'escampette. Et mon choix fut vite fait. En vitesse, je me retournai vers lui pour capturer ses lèvres dans un baiser plus que sauvage, laissant libre court à cette frustration trop longtemps imposée avant de lui flanquer un coup de genou dans le thorax. Une fois pliée en deux, je lui mis un coup de poing avant de me baisser à sa hauteur et de le regarder avec un sourire plus que pervers. « J'ignore ton nom mais je sais parfaitement qui tu es. » Je tendis une main vers lui pour relever sa tête et planter mon regard dans le sien. « Tu es le type frustré qui pour prendre du plaisir se doit de violer une pauvre femme sans défense dans une ruelle. Sauf qu'il y a erreur, je ne baise pas avec les inconnus. Je ne tiens pas à me ramasser une MST. Et sans vouloir te vexer, je ne sais pas où tu as trainé. » Puis, je me relevai pour lui flanquer un nouveau coup de pied dans le visage. « Allez bonne soirée, va. » Puis, je balançai mon sac sur mon épaule, sortis une nouvelle cigarette et partis. Sauf que je n'allais pas très loin...
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Mar 5 Juil - 22:48



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Le contact avec la jeune femme l'électrisait. Il la caressait et il ressentait, par des vagues de frissons, qu'elle aimait ça. Ces mêmes mains qui étaient censées l'abattre la conduisaient dans un état de transe, progressivement. Michael profita vite — ce chapitre-là ne durerait pas longtemps. Il put enfin découvrir le corps d'Eve autrement que sur des clichés ; palpant un sein, excitant son entre-jambes. Et en parallèle, il baissait volontairement sa garde. Aucune supplication n'était venue d'elle. La fausse photo familiale avait échauffé ses nerfs mais le sang-froid avait court-circuité toutes les réactions hâtives qu'elle avait alors eu à l'esprit. L'américain jouait avec l'allemande, tout en sachant qu'il allait se brûler. La ruelle continuait à être vide. Le vent continuait à souffler. Son job, c'était avant tout de la préméditation : il avait pressenti le coup au thorax — pas le baiser. Evelyn avait emprisonné ses lèvres, le laissant durant la première seconde perplexe, puis simplement il profita. S'enchaîna alors la violence. Au lieu de penser à parer, il cherchait à comprendre la raison de leurs lèvres jointes : diversion sensuelle, pulsion folle, initiative désintéressée. Il se retrouvait à terre, le visage douloureux : au bord de ses lèvres glissait une goutte de sang. Evelyn ne voulait pas le côtoyer : Evelyn le discrédita, la railla, et crut l'achever en un ultime mouvement du pied. Le visage de Michael heurta le bitume, créant une blessure au bord de son front. Il feignit l'inconscience. Les yeux clos, mais la conscience toujours active. La situation était simple : il lui avait dit de ne pas l'ignorer, elle l'ignorait en partant comme si de rien n'était. Le dos tourné, elle ne vit pas son agresseur mettre les deux mains sur le sol, prenant appui pour se relever silencieusement. Ses pas s'enchaînèrent dans un pseudo-silence. Il voyait les cheveux d'Evelyn, sa nuque, ses hanches qui remuaient. La haine commençait à s'emparer de ses membres ; le désir, aussi.

Il s'empara d'un bras, presque à la base, pour la faire se retourner vers lui. Du revers de la main, il frappa le visage d'Eve. Michael la rattrapa avant qu'elle n'heurte un mur : il la plaqua contre le mur, utilisant le plat de la main pour maltraiter à nouveau l'une des joues de la pauvre victime. Il voulait la sonner. Il se pressa un peu plus contre elle et sa main serra désormais le cou de la chanteuse. Elle parlait trop, croyait connaître quelqu'un en moins de cinq minutes : son existence n'était qu'un vaste no man's land, elle repoussait les hommes, venait de laisser ses gosses à ses parents/ Tout ce qu'elle savait faire, c'était se pointer certains soirs à l'Elbo pour chanter. Il serra, serra. Michael coupa l'arrivée de l'oxygène. Il veilla à ce qu'elle ne plante pas ses ongles dans ses yeux. Encaissant les mouvements pour se défaire de l'emprise. De l'homme à terre, assommé et abattu, il présentait maintenant l'aspect d'un homme sans sentiments. Dépourvu d'humanité. Intérieurement, il se réjouissait de trouver enfin le courage de la tuer. Chaque seconde supplémentaire qu'il tenait en venait à lui permettre d'accéder à la résolution du tourment qu'incarnait Zimmer. Mais il diminua la pression. Permettant à la jeune femme de respirer à nouveau. Le temps qu'elle se rétablisse, Michael l'employa pour détourner sa haine en désir sexuel. Il arracha sa robe. S'y prenant à plusieurs reprises. Le soutien-gorge connut un sort moins violent mais il se retrouva à être défait, dévoilant un sein abondamment et exposant en partie l'autre. Michael continua. Michael fit glisser la petite culotte. Il termina la descente en employant un de ses pieds. Evelyn avait désormais la tenue d'une demoiselle étant passée entre les bras d'une dizaine d'hommes. Il déboutonna rapidement son jean, n'ayant que peu de temps à consacrer : il voulait la baiser. Rapidement. « Je suis Michael » souffla-t-il, extirpant son membre de son boxer, il s'enfonça en la blonde dans un coup de rein — dès le troisième, il s'employait à la pénétrer jusqu'à la garde. Ses bras soulevèrent le corps de la chanteuse pour qu'elle ne touche plus le sol. Il allait et venait entre ses reins. Les percussions étaient véloces. Les percussions étaient brutales. D'entre ses lèvres, les sons/gémissements paraissaient être d'une nature animale. Il prenait son pied. Ses lèvres embrassèrent celles de sa cible, leurs sangs se mélangeant légèrement. Michael bougeait tout son corps, au début. Ramenant la jeune femme à un rapport sexuel des plus implacables.

Le tempo devint plus maîtrisé, sa queue s'insinuant en elle tout aussi rapidement mais maintenant, il lui semblait bien qu'elle se voyait être elle-aussi sous le joug du plaisir. Elle pouvait l'insulter, le frapper — le corps n'avait pas la possibilité de mourir. Maintenant, il avait positionné davantage ses mains sous son postérieur. Il perdit ses dents à son cou. Lentement, ils glissèrent au sol. Michael la tenant toujours solidement, et gardant sa position de dominateur. Le bitume était froid, mais tout comme le mur certainement. A terre, il appuya ses mouvements sous un autre angle. Le vagina d'Eve devint le réceptacle de toute la rage qu'il avait pu accumulé. Elle payait pour Ivy ; elle payait pour être bandante. Il cessa de rester collé à elle, se relevant juste assez pour ôter son manteau, pour quitter son chandail et exhiber son torse et ses cicatrices. Comme théâtre d'une première fois pour tout deux, la ruelle semblait être le meilleur compromis. Un lit aurait été trop confortable. Il malmena la poitrine qu'elle possédait ; il la mordit, créant même une goutte de sang sur l'une des formes. Michael avait cessé de se contrôler, ne voulant désormais plus que goûter à la jouissance. Au corps sulfureux de la jeune femme. Hans était un fou : on ne pouvait pas tuer une telle femme. Mais l'on pouvait la violer, et dans un énième coup de rein, il prolongeait l'affrontement corporel.
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Mer 6 Juil - 0:12


See your face every place that I walk in
Hear your voice every time that I'm talking
You will believe in me
And I will never be ignored

Remettre les gens à leur place, je savais faire ça si bien. Ayant une endurance certaine des suites de mon jogging et une certaine capacité à assommer les gens, je savais que cet homme n'en resterait pas là. Il voulait me posséder et essaierait jusqu'à ce qu'il y arrive. Le pire est que j'aimais ce genre de traque, j'aime me sentir désirer, poursuivie par un chien fou en rûte qui veut mon corps. J'étais belle après tout et je travaillais à le rester tous les jours. On ne jugerait pas à ma silhouette que j'ai eu deux accouchements et que je m'en suis parfaitement remise même si celui de mon premier enfant: Matthew maintenant décédé m'a laissée dans le coma pendant quelques jours. Mais maintenant, j'allais bien. C'est pour ça que je me battais pour me préserver vue que j'étais extrêmement fertile et j'avais veillé à me faire poser un implant ainsi qu'un stérilet histoire de minimiser les chances d'avoir à nouveau un enfant même si je doutais fortement que quelqu'un veuille à nouveau me posséder. Baissant la tête, je le regardai, je ne pouvais pas quitter ses yeux enragés sans essayer de rester stupéfaite. Pourquoi ce mec, mon bourreau voulait-il coucher avec moi ? Je n'avais rien d'extraordinaire et il y avait certainement plus bandante que moi. Je n'en doutais pas mais savoir que cet homme me courrait après me faisait envie qu'il aille plus loin. Explorer de nouveau horizon.

Je m'apprêtai à quitter la ruelle quand quelqu'un attrapa mon bras. Je ne sais pas pourquoi mais un sourire se dessina sur mes lèvres et quand il me tourna pour faire volte face, je le regardai avec tout le mépris que je pouvais ressentir pour un homme. Quand il me gifla, je sentis le sang jaillir dans ma bouche et me retins de lui cracher au visage. Alors, je lui en mis une à mon tour sans un mot. La claque me fit mal à la main tellement j'y avais mis de force. Mais cela en valait la peine. Je commençai à me débattre comme une diablesse avant de me retrouver coller au mur. Sa main se pressa sur mon cou et je sentais ma fin proche. Je savais que j'allais mourir alors je cillai pas, ne montrant aucune peur, ne laissant échapper aucun son. Je l'incendiai du regard, les bras maintenus sans trop savoir quoi faire. Mon regard en disait long. Vas-y tue moi. Kiss me or kill me. Le choix était simple et alors que je sentis le manque d'air contracter ma cage thoracique, je laissais échapper un petit gémissement. Son regard de fou dangereux, de celui qui prenait du plaisir à tuer m'excita grandement. Des tâches noires se dessinèrent devant mes yeux, un voile surgit de nulle part quand soudain la pression diminua. Cela devait être une sorte d'avertissement pour que je n'essaie plus de m'échapper mais je n'en avais rien à foutre. Je n'avais pas peur, jamais, pas une fois. Je papillonnai des yeux, me sentant démunie quand il arracha la robe en s'y reprenant à plusieurs reprises. Dommage, je l'aimais bien. Puis, ce fut le tour de mes sous vêtements et si j'avais été pleinement consciente, je pense que je lui aurais arraché sa chemise mais je me contentai de le regarder sans aucune émotion dans le regard, le laissant faire. Puis, ses yeux se posèrent sur mes seins mais je restai fière, soutenant coup à coup son regard. Quand il descendit son boxer, je regardai le membre imposant en déglutissant. Je me faisais horreur mais j'avais envie de le goûter alors là, il se colla à moi, me jugeant vers un certain mépris et je lui rendis. Puis, je le sentis entrer en moi violemment. Un grondement s'échappa du fond de ma gorge comme un doux ronronnement. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas senti d'homme en moi que je ne tins pas rigueur de la ruelle, de ma nudité devant un inconnu. Devant Michael. Puis, je fus surélevée et je passais volontairement mes mains autour de sa nuque pour y planter mes griffes. Le début du rapport fut violent mais je ne ressentais aucune douleur, qu'un désir salace qu'il continue. Me faire plaquer comme ça contre le mur. Je gémis à plusieurs reprises, sous le coup de son baiser qui mélangea nos sangs. Sale. Ce baiser était sale et quand je sentis sa langue essayer de s’immiscer dans ma bouche, je l'ouvris, lui rendant. J'en voulais plus. Toujours. J'étais en train de me faire violer et comme une cinglée, je ressentais un immense plaisir. Une envie salace d'avoir plus d'un inconnu qui devait me tuer. Je commençai à bouger mon corps en rythme avec le sien sans trop de me rendre compte de ce que je faisais comme ci mon corps avait pris le contrôle. Je sentis mes ongles lacérer son dos.

Les mains de mon agresseur se placèrent sous mes fesses et je sentis sa bouche parcourir mon cou comme pour y- choisir l'endroit où y laisser sa marque. Il planta ses dents et j'hurlais sous le coup de l'émotion. Cela allait laisser des traces. Je fermais les yeux un instant tandis qu'il me déchiquetai quasiment avant d'ouvrir en grand la bouche et de lui rendre la pareille. Tu me mords, je te mords. Je remontai lentement ma bouche pour parvenir jusqu'à son oreille et dans un sourire lâcher deux petits mots provocateurs. « C'est tout ? » Je le sentis hargneux, haineux et je m'en fichai. Il me plaqua maintenant au sol, entre toutes les saletés qui jonchaient le sol, me maltraitant et maltraitant mon corps. Now the pain is my pleasure cause nothing could measure. Je suffoquai carrément quand il revient au dessus de moi, me soumettant complètement. Comme s'il n'avait pas compris que j'étais réceptive, dans une sorte de délire, il plaqua ses mains sur mes avant bras, pour s'assurer que j'étais bien à sa merci mais je l'étais. Il se suréleva par la même occasion, posant un regard rempli de folie, désir et haine sur moi et ce qui était bizarre, c'est que je lui rendis. J'avais exactement le même. Je payais pour tout ça mais je m'en fichai. Vas-y connard, prends ton pied. Puis, il se dénuda et je regardai alerte son torse zébré. Cela m'excitait plus que tout. Je le sentis prendre un de mes seins en bouche, me cambrant par la même occasion, gémissant de plaisir et hurlant quand il entama une nouvelle fois ma chair pour poser une de mes mains sur ses fesses et les remonter le long de son dos musclé, lacérant avec mes ongles, ayant envie que cela continue. Je sentis ses coups de reins alors je fermai un moment les yeux, attrapant sa nuque, enfonçant mes serres dedans, entamant sa chair une nouvelle fois, je le relevai pour l'embrasser à pleine bouche, mordant sa langue, sa lèvre inférieure jusqu'au sang pendant que mes mains allaient et venaient sur le corps du violeur. Je me sentis grisée, enfin libre. Sticks and stones may break my bones. C'était à ne rien y comprendre. Je sentais la douleur affluer mais plus j'avais mal, plus je jouissais. Je savais que quand il se stopperait, j'aurais honte, j'aurais peur. Mais que j'aurais aussi une irrépréssible envie de recommencer. What the fuck ?
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Mer 6 Juil - 23:24



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Il agissait comme un désaxé. Chaque mouvement de rein l'entraînait un peu plus dans la tourmente, la folie. Michael s'enfonçait en Eve implacablement. Désormais tout aussi nu qu'elle, son torse en vint à s'imbiber du sang de la jeune femme. Leurs corps blancs commençaient à se salir d'un rouge dilué. L'assassin souffrait lui aussi, les ongles sournois de la blonde ne manquant pas de l'écorcher. Il en serrait les dents et entraînait son membre à s'insinuer plus violemment. Il la baisait, et il y prenait un goût malsain, salace. Une rage froide lui permettait de continuer à commettre des mouvements de bassin sans que sa conscience n'interfère dans le processus. La pointe de sa langue passa sur l'une des joues de sa victime. Il ne cessait de progresser dans une condition plus animale. Evelyn, l’insaisissable, la fuyarde des relations, était enfin piégé par lui et son corps à même le sol dans une ruelle lugubre. Il ne lui laissait aucun contrôle pour le moment, subissant l'acte sexuel. Au lieu cependant de pleurer, d'enchaîner les plaintes à vive voix, la jeune femme l'invitait à poursuivre. Leurs regards ne comportaient aucune tendresse mais il lisait dans le sien une once de plaisir, de la satisfaction qui s'opérait enfin en elle. A force d'exclure de sa vie une relation masculine, elle en avait oublié ce que cela faisait de se faire posséder par un homme. Michael s'extirpa totalement d'elle. Leurs sexes se caressèrent tandis qu'il l'embrassait — vulgairement. Il promena une main dans ses cheveux, puis caressa une joue : sa main, comme un bâillon, en vint à recouvrir la bouche de la jeune femme. Michael se releva un peu, cherchant à être hors de portée des mains-rasoirs qu'elle possédait. Il lui écarta encore un peu plus les cuisses de sa main libre, et se réinstalla entre ses cuisses. Désormais genoux, se les blessant contre le macadam, il cessa d'astreindre Eve au silence : ses doigts s'emparèrent des jambes. Et il envoya ses estocades les plus véloces. Ils ne baiseraient peut être plus : surtout s'il la tuait. Michael s'adonna à la faire gémir. Vicieusement.

La ruelle continuait à être vide — si un passant voyait la scène, il lui serait difficile de déterminer si l'acte sexuel était consenti des deux côtés. Le mercenaire affichait un dos ensanglanté, sa nuque lui envoyait des picotements douloureux ; la robe (l'ancienne robe) d'Eve gisait en morceaux sur le macadam, quelques morceaux encore égarés sur le corps de la jeune femme par ailleurs ; et surtout le fait qu'aucun des deux ne cherchait à fuir l'autre. Même sous le poids masculin, agressée sans arrêt par des coups de reins, la chanteuse n'entamait aucun exil. Michael se retenait de gémir mais la sensation de la pénétrer, encore et encore, construisait peu à peu un plaisir des plus électriques. Il avait disposé les jambes de la jeune femme de manière qu'avec son corps tout ceci avait l'aspect d'un M. Et il la percutait, s'intégrait en elle physiquement pour mieux lui démontrer qu'elle lui devait la vie. Peu lui importait qu'elle n'ait plus aucun intérêt à respirer, marcher, user sa voix. Mademoiselle Zimmer passait sous sa propriété. Il voulait lui créer un orgasme : son torse en vint à s'aplatir sur sa poitrine, gonflant les seins dont les pointes devaient rêver de transpercer sa peau. D'une main, il parvint à piéger les deux poignets de la blonde : il les regroupa au-dessus de sa tête, évitant ainsi que ses bras ne se complaisent à entourer sa nuque. Que ses ongles ne lui retirent sa peau. Les yeux dans les yeux, collé à elle, Michael lui fit ressentir chaque centimètre de la chair qui comblait le vide entre ses reins. S'insérant lentement. Comme s'il s'agissait de la première fois. Le rythme augmenta, progressivement. Il lui mordit la lèvre inférieure. Sa queue s'enfonçait encore plus profondément. Il embrassa un sein. Un gémissement sourd glissa d'entre ses dents.

Evelyn était une poupée. Evelyn incarnait la femme dont il avait besoin. Il manqua de venir ; la relâchant, ses deux poings frappèrent le bitume. De part et d'autre de la tête d'Eve. L'instant suivant, il avait empoigné ses fesses, la faisant basculer : sur lui. Dans le mouvement, il ne réfléchit pas au fait qu'elle pourrait fuir. En profiter désormais pour frapper le connard qui l'employait comme un sex-toy. Tout cela était futile, car sa main venait de se plonger dans le manteau qu'il avait perdu il y a peu. Le 9mm, froid, se retrouva pointé contre la poitrine de la blonde. Le silencieux caressait un téton. Une balle, une seule. En plein cœur : sans gémissement, sans monologue. L'arme remonta, caressant le cou, la gorge — puis les lèvres. Il l'insinua, à peine, entre ses dents : qu'elle n'oublie pas le danger. Le regard de Michael avait cessé de démontrer de la haine, il s'avérait plutôt neutre désormais. Couché sur le macadam, prêt à tirer, il songea aux ennuis qu'il allait s'accaparer en se laissant guider par ses pulsions. Il reposa rapidement l'arme, sur son manteau, à portée de la jeune femme mais il avait déjà attiré le visage d'Eve avec une main à sa nuque pour l'obliger à l'embrasser. L'autre main palpait allègrement ses fesses. Il voulait la sentir se déplacer sur lui. S'adonner à la baise sans réfléchir. Ils ne se connaissaient qu'à peine, n'étaient liés que par son initiative : désormais, la suite de la partie de jambes en l'air dépendait désormais des initiatives qu'elle prendrait. De la vitesse à laquelle elle s'empalerait. Ou de celle à laquelle elle essayerait de s'emparer de son arme. Michael ne comptait pas mourir cette nuit.
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Jeu 7 Juil - 1:03


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Plaisir violent. Le viol en lui même n'avait rien d'excitant, bien au contraire. Je n'ai jamais eu un passé chargé, sauf depuis le jour où j'ai posé le pied à San Francisco. Calvin, Sonic. Deux hommes, deux échecs. Même si l'un n'était pas volontaire. On est maitre de son destin mais je continuai de penser que c'était de la connerie. Sinon, je ne serai pas là en train de me faire violer par un parfait inconnu. Enfin, non, il avait un prénom. Michael. Prénom si communément répandu aux États-Unis. Je connaissais beaucoup de Michael et tous semblaient si différents comme ci un prénom ne forgeait pas la personnalité. Non, c'est l'expérience. J'ignorai ce qu'avait subi cet homme, je m'en fichai. Je ne me sentais pas sale. J'avais juste mal. Mais il faut dire que se faire pénétrer à sec, hum, cela ne fait jamais du bien. Le lubrifiant aurait été le bienvenu je pense. Je fermai un moment les yeux, sentant le sang couler sur ma gorge, s'insinuant sur mes seins, coulant le long de mes côtes pour finir sa chute au point ultime. Celui où nos sexes s'entremêlaient, s'emboitaient comme deux pièces d'un puzzle compatible. Mais le pénis d'un homme n'était-il pas fait pour celui de la femme ? Les sextoy y ressemblaient tellement. Rien ne pourrait créer l'illusion parfaite du contact charnel si ce n'est un pénis dans un vagin. Je ne laissais aucune compassion, aucune pitié pour ce monstre, sachant que je ferai mieux d'obtempérer parce que monsieur ne tolérait aucun refus. Je me laissais violer sans trop émettre d'objections mais à quoi bon. J'avais limite envie de pleurer mais je n'étais pas une faible, je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais. Subir. Toute notre vie. J'acceptai ce fardeau en espérant qu'il prendrait vite fin.

Comment réagirait une femme qui se fait violer ? Comment ? Je me posais la question. Je n'en savais rien. Je me disais que quitte à m'en prendre plein à la gueule (ou dans le vagin) autant y prendre un minimum part non ? Nous n'étions que des pantins. J'étais en quelque sorte un jouet pour lui mais une question demeurait au bout de mes lèvres. Allait-il me tuer une fois, cette mascarade interrompue ? Je n'en savais rien. Je lui poserai sans doute plus tard. J'avais mal partout et quand je gémis pour la énième fois cela fut plus de douleur que de plaisir cette fois ci. Je pouvais voir ma robe en lambeaux, ses vêtements qui jonchaient le sol et je fermai un moment les yeux pour reprendre ma respiration. Je dégustais. Je ne supportais presque plus. Au bord de l'évanouissement. Si on compte que j'étais fatiguée. Que mon traitement me prenait toute mon énergie. Mais je devais tenir le rythme. Ne pas flancher, ne pas me faire tuer. Survivre. Quand il se retira, je poussais un hurlement de douleur pour planter un peu plus mes ongles dans son dos. Je suffoquai un moment mais il plaqua ses lèvres sur les miennes, changeant de position. Nos langues se cherchèrent longuement, je ne sus disposer la teneur de ce baiser, tellement il était vulgaire mais puissant à la fois. Je ressentais toute sa hargne. Je voulais plus, alors je relevai la tête pour approfondir encore et encore agrippant sa nuque quand il se dégage enfin. Merde. Pour une fois qu'il faisait quelque chose qui me plaisait. Mais non, il faut croire qu'il ne voulait que ma souffrance. D'une main, il caressa ma joue avec une presque douceur quand il posa sa main sur ma bouche comme pour m'empêcher de crier. Je ne me retins pas et attrapai un morceau de chair avec mes dents quand il reprit sa place initiale hors de ma portée. Ainsi donc, tu n'aimes pas quand je te griffe hein. Je le fusillai du regard, n'ayant aucune crainte même si je savais que mon corps, lui avait peur. Mais je ne devais pas le montrer. Alors, je restai forte. Encaissant chaque coup en serrant les dents. Plus aucune jouissance. La douleur avait pris le dessus. Le plaisir féminin, c'est comme un immense ascenseur, ça peut monter vite mais cela met du temps avant de redescendre et de remonter la seconde fois. Ascenseur émotionnel. Je savais donc que tôt ou tard, je finirai par ressentir du plaisir mais pendant les quelques secondes de répit, je souffrais le martyr. Je ne pouvais plus passer mes nerfs sur son dos, je serrai donc les poings pour sentir mes serres s'enfoncer dans ma peau. Et ça remontait petit à petit. Alors, je fermai un moment les yeux quand il vint s'aplatir sur moi. Je sentis sa poitrine écraser mes seins. Je sentis ses doigts caresser mes avants bras pour les remonter au-dessus de ma tête et je grognai. Un grognement bestial qui disait que je recommençai enfin à prendre mon pied. Son regard me transperça, changeant du tout au tout et je restai bouchée bée. Il revint à la charge mais plus lentement cette fois ci. Plus maitrisé. Comme un vrai amant l'aurait fait. Attentionné. Aimant. Ce mec était bipolaire ou quoi ?

Ses lèvres glissèrent peu à peu sur ma peau pour finir leur course sur ma gorge, sur mon sein et je laissais échapper un soupir de plaisir, essayant de bouger les poignets. Mais n'y parvenant pas. La chanson me revint en mémoire. Elle était faite pour cette situation. Haine destructrice. Rapport non partagée. Le sadomasochisme. Purement et simplement. La colère, la douceur. Tous ses sentiments plus qu'étranges. D'une violence inouïe, ses mains vinrent percuter le bitume et je vis que cela n'était pas loin passé de ma tête. La peur commençait à se faire sentir et je déglutis péniblement quand il empoigna mes fesses pour me relever. Je n'était donc qu'une poupée. Les mains de part et d'autre de sa tête dans la position du lotus, je le surplombai et j'entrevis une possibilité de m'échapper sauf que j'en avais plus envie. Ce caractère torturé. Cette manière de changer d'humeur/ Cela commençait à me plaire. Stockholm. Stockholm. Non, une aura de mystère bien placée et une bipolarité excitante. Comme s'il avait compris que je pensais à la fuite, il chopa son manteau et en sortis un flingue. « Prévisible. » Je restai scotché à son regard pour essayer de trouver cette étincelle. La souffrance. Bien masqué derrière la haine, je la trouvais et je l'aspirai limite pour qu'elle revienne à la surface. Le canon de l'arme émergea de la veste pour venir caresser mon corps et je fermai les yeux, me laissant faire. Je n'avais pas peur. Je n'avais plus peur. Tandis qu'il caressait mes lèvres du bout de son arme, je m'empalai sur son membre fièrement dressé pour commencer mes mouvements de va et vient plus que sensuels. J'avais quelques notions de strip tease, je savais faire jouir un homme rien qu'avec ma bouche ou mes mains, je pourrais m'occuper de cet aliéné. Ensuite, sa main vint se loger dans ma nuque pour me forcer à l'embrasser et je le mordis. Avec violence. « Tu peux tirer. Je n'ai pas peur. » Et c'était vrai. Sur lui, les deux mains de chaque côté de sa tête, je déposai quelques baisers dans son cou, sans aucune trace de violence. Une femme est douce, sensuelle, une vraie féline. Et là, je le mordis. J'enfonçai mes dents dans sa chair comme il l'avait quelques minutes plus tôt, laissant ma propre marque avant de relever ma tête et de plonger mon regard de prédatrice dans le sien désormais neutre. Mes ondulations se firent plus rapide, et je me relevai en position assise pour qu'il puisse admirer tout mon corps bouger en osmose avec le sien. Mes doigts s'attardèrent sur chacune de ses cicatrices, puis l'une de mes mains plongea dans son manteau, ne le quittant pas des yeux. Je pris alors sa main, la posant sur mon sein avant de glisser le revolver dedans. « Allez, tire. Et ton contrat sera rempli. »
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Jeu 7 Juil - 21:40



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I've set my sights on you


Hard, hard. Michael se complaisait dans une telle baise, combinant violence et plaisir. Elle se vengeait dans ses actes, laissant son empreinte sur lui. L'allemande ne comptait pas jouer les victimes innocentes. Il l'avait besogné/baisé — et maintenant que c'était au tour d'Eve, son pubis claquait tout aussi contre son bassin, elle s'empalait totalement. Il l'aidait dans ses mouvements, ou parfois se contentait de palper ses fesses. La blonde livrait une image bandante. La blonde se déhanchait, ses seins ensanglantés tressautant dans les airs. Difficile à croire qu'elle était habillée et en train de chanter devant des dizaines et des dizaines de personnes une demi-heure plus tôt. De son arme, il avait exploré le corps de la jeune femme, caressant ses formes en excluant jamais d'envoyer une balle pour briser cette beauté. Mourir dans un orgasme. Succomber les yeux dans les yeux de son agresseur alors qu'il est totalement en elle. Tout ceci continuait à être une mauvaise idée à son esprit et il se refusait à la tuer — pas encore, peut être jamais. La posséder une seule fois ne lui suffisait pas. Il la traquait depuis trop longtemps pour l'abandonner à la mort. Tant de choses restaient à faire avec elle. Ayant reposé son flingue, Michael s'attendait à ce que ce soit elle qui en vienne à mettre au coït en tuant son amant non désiré, l'individu qu'elle avait frappé et fui. Ils apprenaient à se connaître au détour d'une caresse, d'une morsure. La succube feignit l'amour passionnel avant de créer une chaude brûlure à son cou, mordant sa chair et faisant relâcher une insulte masculine des lèvres de Michael. Il songea à la gifler, à tordre l'un de ses tétons dans un accès de rage mais il n'alimenta qu'un peu plus un regard haineux. Il la blesserait, ultérieurement. Elle se déhanchait sur lui, le faisant soupirer de plaisir. L’abstinence qu'elle s'était imposée ne lui avait pas fait oubliée comment il fallait s'y prendre pour s'extasier, se brûler dans des orgasmes. Son vagina était maintenant pleinement consentant — désirant constamment être comblé. Elle était persuadée de ne pas craindre la mort, et poussa le vice jusqu'à lui remettre son arme : pointée sur un sein, pointée vers son cœur. Baisait-elle avec pour seul objectif d'en mourir? Michael retira le cran de sécurité. Michael la regarda dans les yeux. Un éclair de haine circula dans ses veines ; il fit basculer la poupée sous lui, s'insérant encore plus violemment en elle. « Je choisirais quand ça sera fini. » fit-il, rageur, renvoyant l'arme sur son manteau.

Il s’extirpa d'Eve. Il déplaça Eve, la faisant se mettre à quatre pattes : sa main s'empara de sa chevelure, sa queue en vint à réinvestir son intimité. Il tisonna. Allant et venant avec dextérité, faisant creuser les reins de la jeune femme en tirant sur ses cheveux. Les claquements sourds commencèrent à redoubler. Le corps de la blonde se voyait propulsé régulièrement en avant, mais il la tenait, ne lui laissant pas la possibilité de se dérober au membre masculin qui s'enfonçait en elle dans toute sa longueur. De sa seconde main libre, il maltraitait les seins qui pendaient dans le vide, envoyait des fessées qui rougissait de plus en plus férocement l'une des fesses de sa partenaire. Il la travailla, travailla, ne comptant s'arrêter qu'une fois qu'il aurait entendu gémir. Evelyn pouvait dire ce qu'elle voulait ; son corps, lui, serait forcé à obtempérer. Michael hésita encore une fois à laisser la tentation, le plaisir, le submergeait. Il résista. Il la laissa profiter de l'orgasme, restant en elle et déposant des baisers à sa nuque, à son dos. Le mercenaire quitta le corps de sa compagne, se relevant tout en se saisissant de son arme. Le vent refroidissait son ardeur, pansait ses plaies. Il n'en avait pas encore fini avec Eve, faisant comme elle un peu plus tôt en s'emparant de son visage par le menton, la maintenant à genoux. Le silencieux fit une ouverture entre ses lèvres ; sa queue, ensuite, prit le relais. Les caresses qu'il communiquait à ses cheveux cessèrent progressivement, ses doigts s'aggripant à des mèches de cheveux : il lui baisa la bouche, allant et venant sans la moindre pitié. Il en fermait les yeux. Il s'enfonçait le plus loin possible dans la gorge de la blonde. Son arme, dans l'excitation, était restée appuyer sur la tête féminine. Ses reins se balancèrent, balancèrent. Et il céda. Son sang blanc, en une première vague, se déversa dans la bouche d'Evelyn. Il se retira un peu, et le reste de son foutre se répandit sur le corps, s'alliant à la sueur et au sang. Même si son état pouvait être pitoyable par bien des aspects, Michael entrevit toute la beauté qu'elle incarnait.

Maintenant qu'il avait assouvi sa pulsion première, il retrouva presque ses esprits, se mettant à son tour à son genou : ses deux mains tenant le visage d'Eve. Ses pouces caressant sous ses yeux. Il s'empara de son manteau et couvrit la peau de la jeune femme. D'une poche, il extirpa un mouchoir, éliminant ce qu'il pouvait, redonnant un aspect humain à sa cible. Pour mieux l'embrasser. Pour mieux communiquer un baiser passionnel où leurs langues en vinrent à se côtoyer ardemment. Il l'aida à se relever, la laissant adossé contre un mur un bref instant — le temps de se rhabiller. Finissant par son chandail, Michael poussa un soupir. Que devait-il faire d'elle? Il referma un peu plus le manteau, dissimulant la poitrine opulente d'Eve, l'entre-jambes souillé par la férocité dont il avait fait preuve. Après tout, ils se rendaient tout deux dans le même quartier : étant voisins. Il passa un bras autour de la taille de la jeune femme. L'autre main, tenant l'arme, songea un instant à le pointer contre son ventre pour l'inviter à le suivre. Mais il renonça et laissa son bras pendu dans le vide. Entraînant la chanteuse jusqu'à sa voiture pour la raccompagner chez elle. Elle ne trouverait pas la mort ce soir.
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Anonymous
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Ven 8 Juil - 3:23


See your face every place that I walk in
Hear your voice every time that I'm talking
You will believe in me
And I will never be ignored

Touch me I'm cold. Je n'arrivais pas à y croire, à ce que je faisais. Déjà que quand j'avais couché avec Maël et Mary Jude, je pensais avoir atteint mon seuil de limite mais plus maintenant. Je n'étais plus personne, je n'étais plus qu'un jouet, un vulgaire pantin entre ses doigts, une marionnette, une chose facilement malléable et j'avais honte de moi dans un sens mais dans un autre, ce rapport sale était jouissif. Je me fichai du regard des gens, de ce qui pouvait bien se passer après que cela soit ma mort soudaine ou ma survie déchirante pour retourner à cette vie que j'exécrai. Je détestais ma vie, mon quotidien, je me sentais parfois si seule. Alors complètement perdue, je continuai mes mouvements de va et vient sur lui, lui déchirant la peau avec dents, sentant mes canines percer sa peau et quand il poussa un juron, je relevai un regard brillant, fier pour faire face au sien, enragé. Si j'avais peur ? Non, je m'en fichai. Je prenais du plaisir. Un immense plaisir même si je savais très bien quelles seraient les retombées après ce rapport à demi consenti. I feel so good inside. Like a virgin. Je me sentis perdre peu à peu la raison, posant mes mains sur son torse pour finalement attraper le revolver, lui coller dans la main et l'inciter à tirer. Ensuite, je fermai les yeux, disant adieu mentalement à ma vie d'avant, à mes enfants – qui seraient sans doute mieux sans moi – pour finalement ne sentir rien venir mise à part sa main qui m'aggrippa et me retourna comme un rien puis me lâcher que seul lui déciderait que quand cela serait fini. « Non. » Un simple mot de trois lettres a suffi pour tout dire. Il ne déciderait pas de ma mort s'il ne voulait plus me tuer. Le destin déciderait à sa place. Ma maladie prendrait le dessus mais peu lui importait à ce monstre. Juste la jouissance d'abimer une femme et je sentis la rage monter quand il rentra en moi plus violemment me faisant gémir de douleur sous cet impact. Quelque chose se déchira en moi et je savais que je n'allais pas tarder à craquer, à péter un câble. Je me sentis de plus en plus honteuse et quand il me fit me mettre à quatre pattes pour me pénétrer comme ci je ne comptais pas, comme ci je n'étais qu'un simple animal. Et c'est seulement quand il me tira les cheveux en arrière que les larmes prirent le dessus, que la douleur pointa le bout de son nez cette bonne vieille copine. Je serrai les poings, feignant un orgasme aussi vite que je le pus, simulant au possible en priant pour que cela soit fini au plus vite. J'avais envie de vomir.

Puis, il se retira pour me mettre à genoux, attrapant son flingue au passage. That boy is a monster. Il fourra le canon dans ma bouche et je gémis, le suppliant presque, enfonçant mes ongles dans sa jambe à lui, prise de sanglots cette fois ci, puis son pénis vint prendre la place du 9mm et je me retins de lui mordre tandis qu'il pointait le canon sur ma tempe. J'avais envie de vomir, je me faisais horreur. Allait-il oser ? Oui. Je ne déglutis pas et quand il se retira, je toussai manquant de m'étouffer en crachant la moitié par terre, essayant de reprendre mon souffle quand il s'agenouilla devant moi. Mon premier réflexe fut de lever le bras pour m'essuyer le visage quand il caressa tendrement mon visage. Mon propre voisin. J'allais le voir tous les jours. Supporter ce qu'il m'avait fait subir, le regarder aller prendre son journal, papoter avec les autres comme ci ne rient n'était. Je levai les yeux vers lui et il m'embrassa. Je me laissais faire. Les mains branlants. Comme par peur d'être vu comme ça, je sentis quelque chose me couvrir le visage et j'eus envie de retirer le manteau imprégner de son odeur qui me donnait envie de vomir, de me tirer une balle avec son flingue. Si j'avais eu un accès de conscience, j'aurai pu prendre le revolver et me tirer une balle dans la tête. Son contrat serait rempli et ma misérable existence prendrait fin. Mais je ne pouvais pas. J'étais trop lâche. Comme s'il avait deviné que je ne pouvais pas me lever, il me souleva de terre collant une main sur ma hanche et tenant toujours le flingue dans l'autre.

Le trajet du retour se fit dans le silence le plus total. Je regardai dehors. Ne pensant pas que j'avais laissé ma Jaguar là bas, que j'avais toujours la nausée, que j'étais pleine de sperme, de sang ou autre et que je devais être laide. Pour la première fois de ma vie, je me sentais laide. Quand il me déposa devant chez moi, j'ôtai le manteau pour lui balancer à la tronche sans le regarder et rentrer chez moi pour m'enfermer à double tour. Ma première envie fut de prendre une douche mais une fois sous l'eau brulante, je me laissais tomber à terre, sentant mes jambes lâcher, laissant échapper un petit cri pour sentir une énième crise me submerger. Dans la même journée, j'avais chanté devant tout le monde, je m'étais faite violée et enfin, j'avais ma première crise, toute seule, depuis un an. Depuis Sonic...
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Tonight I'll speak to the devil - âmes sensibles s'abstenir (:

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