Il est tard. J'ai passé la soirée chez un pote, ce dernier étant complètement hs, je me suis tiré. Je ne comptais pas rester à le contempler alors que j'avais d'autres chats à fouetter. Je devais rejoindre une amie, elle devait me fournir un petit sachet de poudre blanche, et un autre avec de la weed. Je ne pouvais pas lui faire un faux plan. Je devais y être pour deux heures du mat'. J'y serais, s'était sûr. Je parcourais les rues du sud de San Francisco, et la rejoingnais la où elle avait pour habitude de se caler. Dans l'angle d'une petite ruelle tranquille, pour dealer. J'arrivais. Elle était assise là, à m'attendre. Je m'approchais d'elle. L'embrassais. Pas de taboo. On était plutôt comme ça nous. Elle me montrait les deux sachets. Je souriais, du coin des lèvres, malicieusement. Bon banania comme on dit. Je l'attire contre moi, lui glisse la somme d'argent dans sa poche arrière de pantalon. Ewan allait être content, j'allais lui ramener ce qu'il aimait. Elle attendait un autre client. Pour ne pas la déranger, je la laissais. Direction l'appartement.
Alors que je déambulais dans les rues maintenant principales, au loin, une jeune fille était là, sur le sol, désamparrée. Personne ne lui était venue en aide. Un jeune chien vint me sentir le pantalon et me sauter dessus, c'était surement le sien. Comme personne ne lui était venu en aide, c'était l'occasion parfaite pour moi de le faire. En plus de ça, la jeune fille était plutôt jolie. Elle semblait jeune et innocente. Naïve aussi. Tout ce que j'aime. Enfin, si on m'écoute, j'aime toutes les filles qu'elles soient garce, qu'elles se prostituent, qu'elles soient réservées, innocente. Toutes les filles étaient mon type. Je n'avais pas de genre particulier. J'aimais les filles, c'était ça le plus important. Je m'approchais d'elle, je tâchais de passer pour un mec bien. Le genre gentleman, qui vient en aide. Je m'accroupis devant cette dernière. Pose ma main sur son bras doucement. « Mademoiselle, vous avez besoin d'aide ? » J'emploi un ton plutôt doux. C'est une manière pour moi de commencer par l'amadouer un peu. Elle avait le profil parfait de la fille qui pourrait finir dans mon lit. J'étais seul à a maison ce soir, et elle semblait l'être aussi. D'autant plus qu'elle avait sa valise à ses pieds. Elle me regarde. Je glisse ma main délicatement le long de son bras pour lui attraper la main et l'aider à se relever. Je récupère ensuite son chien, et sa valise. Il pleuvait à torrent. Elle semblait frissonner. Elle avait froid. Je retirais ma veste pour lui déposer sur les épaules. « Avec cette valise où comptiez-vous allez, à l'hôtel ? Si tel est le cas, laissez moi vous héberger pour la nuit » proposais-je gentiment et calmement. C'était une simple déduction, mais quoi qu'il en soit, je comptais me montrer assez persuasif afin de la faire venir chez moi. Je ne comptais pas non plus abuser d'elle. Juste la flâter, la complimenter, la faire craquerafin qu'elle ne tombe dans mes bras, sans que je n'ai à faire quoi que ce soit. J'avais beaucoup de bagoût et je savais en jouer. Moi manipulateur ? Complètement. J'étais quelqu'un de très déterminé, et quand je voulais quelque chose, je faisais tout pour l'obtenir. Cette fille. Je la voulais. Et je viendrais à bout de mon objectif.

Alors que je me baladais dans les rues san fracisciennes, mon regard vint immédiatement se poser sur une belle créature, assise par terre. Elle semblait avoir besoin d'aide mais visiblement personne ne s'était porté volontaire. Personne... Sauf moi. Pas à pas, je m'approchais d'elle. Je réalisais combien cette dernière avait énormément de charmes. A cet instant même, je remerciais mon ami d'être hs, résultat, j'avais pu croiser le chemin de cette charmante demoiselle, à la longueur chevelure brune. Lorsque je me retrouvais face à elle, je découvrais un visage angélique. Dans son regard, je pouvais voir qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je m'abaissais alors doucement à sa taille, posant délicatement ma main sur son bras. Mon attitude me faisait peur. Je n'avais pas pour habitude de me montrer si doux. Seulement lorsqu'une fille m'attirait. Physiquement parlant. J'essayais de bien cacher mon jeu. Le connard que j'étais devenais le parfait gentleman par excellence. Vous n'aviez qu'à me regarder pour le découvrir. Je soutenais le regard de la jeune fille, comme pour essayer de la destabilisée. Je me montrais également rassurant envers elle, la preuve, ma main sur son bras. Sentant le vent se lever, je retirais ma veste pour la déposer sur ses épaules, afin qu'elle n'ai pas froid. Elle me remerciait. Je me contentais de lui sourire. Il était très tard, et il commençait à faire froid. J'ignorais d'où elle venait, ce qu'elle comptait faire, mais cette dernière était munie d'une valise. Par déduction, j'en concluais qu'elle recherchait un hôtel afin d'y passer la nuit. Seulement, à cet endroit là, les hôtels ne courraient pas les rues. Je lui proposais alors, gentiment, de me laisser l'héberger chez moi. Ainsi, elle serait au chaud, et nous pourrions faire connaissance... Et plus si affinité. Enfin, c'était surtout "et plus si affinité" pour ma part. Mais je n'en doutais pas. Sans vouloir me vanter, j'étais plutôt beau gosse, en plus de ça, je savais comment m'y prendre avec les filles. Elle n'était pas la première à qui je faisais ce coup là. J'étais déjà tombé sur des filles douces et fragiles comme elle, et en un claquement de doigt, j'avais réussi à les faire craquer, de façon à ce qu'elles finissent dans mon lit. J'avais d'ailleurs pour habitude, je ne sais pourquoi d'ailleurs, de tourner autour de jeunes filles n'ayant jamais eu de relation, j'étais souvent leur première relation sexuelle. C'était une chance pour elles, elles se souviendraient de leur première fois au moins. Avec moi, c'était sûr qu'elle s'en souviendrait. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que j'avais le lendemain, laissé chacune d'elles, sans lui donner de nouvelles. Pour moi, ce n'était qu'un simple coup d'un soir, alors qu'elles désiraient plus, tout mon contraire. Non mais franchement, je n'étais absolument pas du genre à me caser comme ça. Ce n'était pas vraiment dans mes cordes. L'amour, quelle belle connerie. Toujours est-il que la jeune fille, après avoir hésité, acceptait ma proposition. Je pense qu'elle hésitait surtout parce que j'étais un inconnu, et comme l'on dit il ne faut jamais faire confiance à un inconnu. Seulement, je n'étais pas bourré de mauvaises intentions. Je ne comptais pas la violer non plus. Seulement, essayer de la faire tomber dans mes fils. Choses qui selon moi, ne serait pas très difficile. « Tu peux commencer par me tutoyer » Je rie légèrement. « Et non, si je te le propose c'est que cela ne me pose aucun problèmes. J'ai de la place pour deux.. Enfin trois » Le troisième était bien entendu son chien. Je souriais malicieusement, et me relevais, lui tendant ma main afin de l'attirer vers moi pour l'aider à se relever. Accidentellement, enfin.. pas si accidentellement que cela puisse être, son poitrail s'était retrouvé plaqué contre mon torse. Nous nous retrouvions désormais tout proche l'un de l'autre. Je la regardais, droit d'un les yeux, un instant, me pinçant légèrement la lèvre inférieur, avant de reprendre, tout naturellement « Allez, viens » Je l'entraînais ensuite avec moi, bras dessus, bras dessous, pour nous rendre chez moi. Après quelques minutes de marches, nous arrivions devant mon loft. Je sortais les clés de ma poche, et ouvrais la porte de chez moi. Nous entrions tout deux à l'intérieur. Je prenais soin d'allumer la lumière, afin d'être éclairé. « Vas-y fais comme chez toi » lâchais-je tout naturellement. On aurait dit que nous nous connaissions depuis quelques temps, et c'était aussi une façon pour moi de la mettre à l'aise, qu'elle ne soit pas gênée ou autre. Alek. Tu es vraiment un connard. Quand tu veux quelque chose, tu es prêt à changer d'attitude pour l'obtenir. C'est tout moi ça.