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Anonymous
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Dim 26 Juin - 18:27

Franchement, je ne savais pas du tout à quoi m’en tenir. Il y avait quelque chose là-dessous, ça n’était pas possible qu’elle me rende l’argent comme ça, d’un coup. Il y aura des conséquences…c’était surement ça, la conséquence. M’emmener dans une boite de strip-tease ? C’était quoi le plan au juste ? Me prendre en photo à l’entrée de la boite pour montrer les clichés à MJ ? Je m’attendais vraiment à un truc dans ce genre… J’ai donc appelé ma sœur en fin d’après midi pour lui demander si elle ne pouvait pas garder les jumeaux cette nuit pour que je puisse sortir, je n’allais tout de même pas les amener dans un endroit pareil. Emily fut tout de suite d’accord, je me doutais qu’elle ne me dirait pas non, elle ne disait jamais non pour garder son neveux et sa nièce. Même si avec MJ on s’était dit qu’on ne devait plus avoir de secret l’un pour l’autre, je ne préférais pas la mettre au courant de cette sortie, la seule fois où j’avais osée lui parler de cette fille qui m’avait dit qu’elle me trompait, elle s’était mise en rogne.

En ce moment, tout allait vraiment bien avec MJ…sans vraiment que je sache pourquoi. Beaucoup mieux que ses derniers mois d’ailleurs où nous n’arrêtions pas de nous disputer pour des conneries en plus. Et j’aurais juré que les choses se seraient empirées quand ma femme m’avait dit qu’elle était encore amoureuse de son ex qui était, soit dit en passant le petit ami de son frère. Je lui avais demandé de ne plus voir Rob’, j’espérais qu’elle tenait sa promesse, c’était certainement une des seules solutions pour qu’elle l’oublie. Je me demandais bien comment elle pouvait être amoureuse de deux personnes à la fois…personnellement, je ne pensais pas qu’on puisse aimer deux personnes de cette manière. Enfin, j’essayais de lui faire confiance même si parfois j’étais parano au point d’avoir peur qu’elle me trompe avec ou quelque chose dans ce genre là.

J’ai emmené les jumeaux chez Emily une petite heure après que MJ soit partie travailler vers vingt et une heure. Je suis resté un peu chez elle, c’était encore un peu bizarre entre nous, parfois j’avais l’impression que nous étions encore un peu des étrangers l’un pour l’autre. Maintenant que c’était les vacances, elle n’avait plus de cours et moi je n’allais plus travailler mis à part les cours particuliers que je donnais à Rachel et Mary-Faith ce qui me ferait de l’argent en plus pour les vacances. Enfin, nous allions pouvoir nous voir plus souvent et apprendre à mieux nous connaître. Nous avons discuté de tout et de rien, elle attendait les résultats de ses examens même si j’étais certain qu’elle les avait réussis : elle avait bossée dur et elle était vraiment très douée en photo, rien que les photos qu’elle prenait de nos petits pandas étaient magnifiques.

J’ai quitté l’appartement de ma sœur vers vingt deux heures quarante le temps d’aller jusqu’au club. Il y avait pas mal de monde à l’entrée, je n’y étais encore jamais allé, disons que ça n’était pas vraiment mon genre de fréquenter ce genre d’endroit. J’entrais quand même assez rapidement à l’intérieure où il faisait une chaleur d’enfer, il y avait encore plus de monde dedans que dehors. Je ne savais même pas si cette fille serait là, je ne savais même pas à quoi elle ressemblait ! Je soupirais et j’allais m’assoir dans un coin sur une petite table de deux personnes en regardant autour de moi, je me sentais un peu gêné d’être ici surtout vu le spectacle qui s’offrait à moi quelques mètres plus loin sur scène.
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Anonymous
Invité
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Dim 26 Juin - 18:51

Je me préparais à la maison, en m’habillant plus ou moins chaudement… Ce n’était qu’une couverture de toute façon, car il fois arrivée au club, je ne sais pas comment Heather va me demander de m’habiller. Je me brossais les dents, les cheveux, me maquillait légèrement et embrassais les jumeaux et mon mari avant d’être officiellement prête à partir.

Bonne soirée mes petits panda... Je t'aime Maël, occupe-toi bien des jumeaux.

Lui ai-je demandé avant de tourner les talons et quitter la maison. Je pris le taxi, qui me guida jusqu’au club où je regardais à gauche et à droite avant de descendre de la voiture. Si on me voyait ici, j’étais foutu. Je payais le conducteur et marchais rapidement jusqu’à l’entrée du staff, à l’intérieure, je me sentais en sécurité.

T'es presque en retard Mary, c'est à toi dans 5 minutes.

J’allais au vestiaire alors que je me changeais pour enfiler les vêtements qu’on m’avait ordonnée de porter, aujourd’hui, j’avais la chance de ne rien porter de farfelus. Seulement un bustier rouge et la culotte assortie en satin, ainsi que des talons assez haut pour me péter la gueule avec un moindre faux pas. Je m’assis devant la glace alors qu’on me coiffait et maquillait rapidement, j’étais toujours nerveuse lorsque je me préparais à rentrer sur scène… surtout en sachant que la dernière fois, Robbyn m’avait vu.

Dans 5...4...3...2…1…

Les lumières sur scène se sont éteints et seulement quelques projecteurs étaient allumés, j’entrais en me déhanchant doucement au rythme de la musique et lorsque j’arrivais au pôle je commençais à tourner autour sensuellement… Mon cœur battait fort et vite, la lumière braquée sur moi m’empêchait de voir la foule, autrement dit tout ceux qui était présent ce soir. C’était peu rassurant, mais je continuais tout de même de faire mon truc. Sans me douter que mon mari était l'un des spectateurs...
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Anonymous
Invité
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Dim 26 Juin - 19:24

Vingt minutes à attendre comme un couillon. Je ne savais même pas avec qui j’avais rendez-vous. Elle n’allait plus venir, c’était certain. Qu’est-ce que je devais faire alors ? Emily avait les jumeaux pour la nuit. Me coucher sans MJ me déprimait assez alors sans les jumeaux à la maison, j’allais me sentir vachement seul et je détestais ce sentiment de solitude, même si à une époque ça ne me dérangeait pas du tout d’être au, au contraire. Mais aujourd’hui, j’avais une famille…c’était encore assez bizarre de me dire ça. Passer d’un petit orphelin à un père et un mari…un frère aussi puisque j’avais retrouvé ma sœur grâce à Jude. Il m’avait peut-être fallu un peu de temps pour m’y faire, mais aujourd’hui, je m’y faisais et ça ne me déplaisait pas du tout. Au fond, j’avais tout ce que j’avais toujours voulu : une femme, des enfants, une famille à moi sur qui je pouvais compter. Jusqu’à ce que la mort nous sépare, malgré toutes les épreuves, c’était ce que nous nous étions promis avec MJ. Et j’étais bien décidé à la garder, malgré tout ce qui se passait avec Robbyn. C’est sur que ça m’avait foutu une belle claque…je comprenais maintenant pourquoi elle était autant opposée à l’idée qu’il nous prête de l’argent et parfois j’en venais même à me dire qu’elle serait mieux avec lui : il avait une meilleure situation que moi si on ne prenait pas en compte le métier qu’il faisait. Mais bon…il était gay, enfin, c’était ce que j’osais espérer. Je préférais ne pas imaginer si elle devait faire un choix qui elle choisirait, la voir partir pour lui, ça me tuerait.

Je soupirais en regardant tout le temps l’heure sur mon portable. Visiblement, on s’était bien foutu de ma gueule. Une serveuse en petite tenue vint vers moi pour me demander si je voulais quelque chose à boire. De quoi me mettre bien mal à l’aise…je commandais un simple soda histoire de ne pas être venu complètement pour rien. C’était rare maintenant que j’ai du temps uniquement pour moi, avec les jumeaux je n’étais jamais vraiment seul. Mon soda arriva assez rapidement lorsque les lumières sur scène se sont éteints. Une voix de femme annonça un nouveau spectacle d’une fille qui apparemment était assez attendu ici vu les cris d’encouragement des « habitués ». Je soupirais à nouveau en apportant la bouteille en verre de coca à mes lèvres pour boire une gorgée lorsque la musique commença à se jouer et que les projecteurs éclairèrent à nouveau la scène.

Merde.
Je rêve ou quoi ?
C’était instinctif, je recrachai tout de suite le peu de soda qu’il me restait dans la bouche. Je fermais les yeux puis je les ouvris à nouveau en espérant que ce que je voyais n’était que le fruit de mon imagination. Malheureusement, ça ne l’était pas puisque MJ était toujours sur scène en petite tenue en train de se déhancher sous les yeux des pervers qui étaient tout près de la scène. Je sentais mon cœur s’accélérer, je n’avais pas envie de croire ce que j’étais en train de voir et portant, la scène se déroulait toujours sous mes yeux. Ca expliquait…tellement de choses. Ce boulot de nuit, quand elle finissait à six heures du mat’, le fait qu’elle ait une bonne paie…merde…les extras ? Sérieusement ? Je ne savais même pas jusqu’où elle allait avec les clients…

J’avais plusieurs possibilités : aller la chercher et lui demander des explications ? L’attendre à la sortie de la scène ? Comment est-ce que je devais réagir face à ça ? Son boulot avait faillis briser notre couple à un moment donné tout ça, pour se déshabiller devant des mecs en manque ? Ca ne lui ressemblait tellement pas…je préférais encore avoir à vivre dans un petit appartement comme celui que j’avais à Sunset que de vivre dans tout ce luxe en sachant comment elle apportait l’argent, en sachant que si tous les soirs elle ne se couchait pas avec moi, c’était pour faire…ça. Non…je devais la jouer beaucoup plus finement…

Je me levais en laissant ma boisson sur la table et j’allais voir comment je pouvais avoir une danse privée. J’allais me renseigner auprès de mecs qui avaient l’air d’avoir l’habitude d’être là et au bout de quelques minutes, je me suis retrouvé dans une petite salle avec des canapés à attendre que MJ finisse son spectacle pour entamer ses shows privés. Je m’installais sur le canapé en passant mon visage entre mes mains. Aucun secret, hein ? Finalement, je n’étais pas venu pour rien…
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Anonymous
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Dim 26 Juin - 19:50

Je m’occupais de danser sur scène en petit déshabillée, je ne voyais absolument pas la foule alors ça me permettais de me concentrer sur mon boulot. Ils sifflaient, m’appelait et même. Je pouvais voir dans les premières rangés que des hommes passaient avec des bocaux pour ramasser de l’argent, beaucoup d’homme en donnait. Je pouvais également voir quelques mecs, même quelques filles me montrer des cartes avec des numéros de téléphone... Bordel. Qu’est-ce que je fous ici ? J’étais concentrée dans mon truc alors que la chanson se terminait, je me retournais pour quitter la scène et dans les coulisses, on me félicitait jusqu’à ce que je tombe nez à nez avec Heather qui m’annonçait que j’avais un client qui m’attendait dans la salle quatre.

Je me dépêchais à me changer, les VIPs qui payaient des surplus pour avoir un show privé avaient le droit à une collection de lingerie. J’enfilais le premier kit en blanc et je me suis refait coiffé et maquillée. Le Golden club était dirigé par Heather qui avait beaucoup d’argent, nous n’étions pas des stripteaseuses sortie de nulle part – non, nous étions tout de même bien arrangé et obtenir une danse coûtait la peau des fesses, sans parler des « extras » qui contenait des danses plus « collés » où le client avait droit de toucher toutes les parties de mon corps hormis mon intimité. Bien entendu, celles qui offrait les extras sont les mieux payés du club, c’est pour ça que j’ai accepté d’en offrir. Notre famille avait besoin d’argent.

J’entrais dans la salle où il y avait une petite scène devant un canapé et une table basse. L’homme était assis là et je n’osais pas lever les yeux pour le regarder. Je commençais à danser avec le pole, je devais rester concentrer. Si levais les yeux pour le regarder, je risquerais d’être dégoûtée et de vouloir fuir en courant… Car la dernière fois, c’était Robbyn et… ça m’avait foutu un sacré malaise.

Puis, la chanson terminait, je descendis de la scène pour m’approcher de lui. Je n’avais plus le choix à partir de maintenant… J’étais à quelques centimètre de lui et m’assis sur ses genoux… C’est alors que je remarquais les vêtements… c’était les mêmes que Maël portait tout à l’heure. Instinctivement, je levais les yeux et remarquais que c’était Maël, je restais assise sur lui, ne sachant pas quoi faire... j'étais immobile.
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Anonymous
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Dim 26 Juin - 21:31

Tellement de choses fusaient dans ma tête en même temps. Des questions, principalement. Comment est-ce qu’elle avait pu tomber aussi bas, franchement ? Je regardais autour de moi, en tapotant nerveusement mes doigts sur l’accoudoir du canapé, mon cœur battait de plus en plus vite. Encore quelque chose qui n’était vraiment pas bon pour moi, j’en avais la nausée et si j’avais été debout, je serais certainement tombé sous la pression. Est-ce que le destin allait enfin nous laisser tranquille bordel ? On avait assez eu de problèmes comme ça et aujourd’hui que les disputes étaient fini, aujourd’hui que j’avais enfin l’impression qu’on était vraiment heureux tous les quatre, il avait fallu qu’elle fasse ça. En fait, j’aurais peut-être préféré ne pas savoir, rester dans l’ignorance et continuer à penser qu’elle travaillait gentiment dans un bar où elle ne faisait que servir des clients. Je regardais autour de moi, cet endroit avait l’air d’être quand même assez « chic », c’était très certainement pour ça qu’elle arrivait à se faire autant d’argent. Rien qu’à voir les « costumes », enfin, les vêtements que portaient les filles qui travaillaient ici, le propriétaire des lieux n’avait de l’argent pour leur payer des sous-vêtements de luxe. Pas étonnant que c’était chic, pas étonnant aussi quand on voyait le nom du club…

Je me demandais soudain si quelqu’un était au courant à part moi. A tous les coups certains de nos amis communs le savaient et j’étais le seule abrutit à ne pas savoir…est-ce que Robbyn le savait lui aussi ? Non, pas la peine de penser à lui maintenant sinon je risquais de m’énerver encore plus. Je me penchais pour prendre une petite carte posée sur la table basse expliquant les « règles » que les clients devaient suivre pendant les shows privés. Mais j’avais à peine lu une phrase que je reposais le morceau de papier, n’ayant pas le courage de lire la suite. Je regardais l’heure, elle n’allait plus tarder surtout que la musique venait de s’arrêter pour laisser place aux sifflements et à certains commentaires que les spectateurs n’hésitaient pas à hurler à MA FEMME, commentaires dont je me serais bien passé d’ailleurs.

Je soufflais un grand coup en enlevant la veste que j’avais sur le dos, je commençais à regretter d’être venu ici…j’aurais peut-être du repartir en faisant comme si de rien n’était pour voir si elle aurait fini par m’avouer la vérité un jour ? Non, impossible je savais que jamais je ne pourrais faire comme si de rien n’était maintenant que je savais où elle passait toutes ses nuits. Je n’osais même pas imaginer jusqu’où elle pouvait aller avec ses mecs, ça me dégoûtait et je n’avais même pas envie de savoir, il valait mieux que je reste dans l’ignorance là-dessus. La musique commença à retentir dans la petite salle et MJ apparut, la tête baissée en commençant à se dandiner sur la petite scène sans daigner de me regarder. J’appuyais mon dos contre le dossier du canapé en le regardant faire, je me demandais quelle serait sa réaction lorsqu’elle verrait que c’est moi. Elle s’avança vers moi après quelques minutes pour s’asseoir sur mes genoux avant de relever le regard vers moi. Je fronçais les sourcils en la regardant, je ne savais même pas quoi lui dire, j’étais carrément en colère, en rogne et je savais que ses excuses dans le genre « on avait besoin d’argent » ne suffiraient pas à me calmer ou à l’excuser. Il y avait des millions de façon de gagner de l’argent convenablement, et elle avait choisis la facilité sans même m’en parler et en me mentant depuis des mois…

Je commençais à applaudir sans la quitter des yeux, il fallait vraiment, mais vraiment que je me calme si je ne voulais pas mourir d’une crise cardiaque sur le champ. Je continuais à applaudir lentement, « Pas de secret entre nous, n’est-ce pas ? », lançais-je avant d’arrêter de taper dans mes mains. « J’sais même pas quoi te dire tellement ça m’déçois et en même temps ça m’dégoute ! Le pire, c’est que t’aime faire ça. C’est sur que se plaire ploter par des inconnus, c’est plaisant, surtout contre quelques billets ! »
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Anonymous
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Lun 27 Juin - 15:40

Assise sur ses genoux, je croisais son regard et j’en perdis les mots. Je me pinçais les lèvres et eu les larmes aux yeux. Ça y est, ce que je craignais est finalement arrivé. Mon mari a trouvé où je bossais vraiment, mon poste et maintenant c’est fini. Demain je ne saurai pas quoi faire, Maël m’en voudra encore et faudra que je me trouve un autre emploi. Tout allait si bien entre nous, tout était tellement beau… et j’ai encore tout gâchée. Comment est-ce que j’ai cru que je pourrais faire ça sans que Maël ne s’en aperçoive ? C’était tout bon pendant longtemps, mais Maël n’est pas si con, il ne pouvait pas rester dans l’ignorance pour toujours.

Pas de secret entre nous, n’est-ce pas ?

Dit-il pour casser le silence, en me regardant droit dans les yeux. Que faire ? Rester là, ou fuir ? J’ai décidé de rester là, fuir aggraverait les choses. Et outre, je n’avais plus rien à cacher maintenant. Il connaissait tous mes secrets… Il arrêta de se taper les mains, heureusement, car c’était agressant, même si c’était l’intention. Un mari qui aime sa compagne n’aimerait pas voir sa femme se trimballer en petit sous-vêtements, à faire des danses érotiques devant un foule d’homme assoiffés de sexe. J’ai été idiote… mais l’argent m’a rendu aveugle.

J’sais même pas quoi te dire tellement ça m’déçois et en même temps ça m’dégoute ! Le pire, c’est que t’aime faire ça. C’est sûr que se faire peloter par des inconnus, c’est plaisant, surtout contre quelques billets !

Je n’avais pas grand-chose à dire pour ma défense. J’étais stupéfait. Comment est-ce que Maël a fait pour me trouver ? Il n’a pas pu me suivre, comme j’ai bien regardé et puis les jumeaux étaient encore à la maison lorsque je suis parti. Il est donc venu ici par lui-même. Venu voir des stripteaseuses, vraiment ? Il avait besoin de ça ? Je fronçais les sourcils à mon tour.

Et toi, t'adore regarder. Sinon tu ne serais pas venu ici par toi-même, n'est-ce pas ? C’est pour ça qu’on ne pouvait pas avoir un beau mariage et une lune de miel ? C’est dans ce genre d’endroit que t’aime dépenser tout ton fric ? Alors te plaint pas, t’en aura pour ton argent.

Qui était le plus dégoûté des deux ? Celui que sa femme est payé pour danser, ou celle où son homme aime payer pour voir danser ? Je me levais et lui tournais le dos pour me diriger vers la scène, où je recommençais à danser comme si de rien était. J’étais encore plus sensuelle comme c’était mon mari, beaucoup moins réservée aussi…
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Lun 27 Juin - 22:49

Je me demandais si elle aimait travailler ici ou si elle faisait réellement ça uniquement pour l’argent. En fait, je ne préférais même pas avoir la réponse à ma question. Entendre ma femme me dire « j’aime me dandiner devant des pervers et qu’ils me tripotent », je ne pense pas que j’aimerais cette réponse. Elle avait l’air de ne pas comprendre ma réaction. Sérieusement ? Est-ce qu’elle pensait que ça me dirait plaisir ? Bordel…elle aurait pu au moins m’en parler, me demander mon avis ? Certains hommes pourraient ne pas empêcher leur femme de travailler comme ça, mais MJ me connaissait, MJ était une des personnes qui me connaissaient le plus. Elle savait que je n’apprécierais pas, ce qui était carrément normal non ? En tout cas, je trouvais moi que c’est normal que ça ne me fasse pas vraiment plaisir de la trouver dans ce genre d’endroit…surtout qu’on s’était promis de ne jamais rien se cacher…plus de secrets…eh merde…

Et elle restait sur mes genoux, à ne rien dire…ce silence allait finir par me tuer. Oui, j’avais peut-être été un peu dur en employant le mot « dégoûter » mais il fallait que je sois honnête pour qu’elle comprenne parce que j’étais déçu, c’est sur… Elle pensait vraiment qu’elle allait pouvoir garder ce secret toute sa vie ? Ou alors qu’elle allait m’en parler un jour et que j’allais dire « Okay, continue ! ». Nos enfants auraient à écrire quoi dans la partie « profession des parents » ? « Père : Prof de musique et mère : stripteaseuse » ? C’était vraiment du délire…Tout à coup, je sentais que c’était elle qui était en colère. Sérieusement ? Elle était en colère ? Est-ce que c’était vraiment à elle être d’en colère ?!

« Et toi, t'adore regarder. Sinon tu ne serais pas venu ici par toi-même, n'est-ce pas ? C’est pour ça qu’on ne pouvait pas avoir un beau mariage et une lune de miel ? C’est dans ce genre d’endroit que t’aime dépenser tout ton fric ? Alors te plaint pas, t’en aura pour ton argent. ». Je fronçais à nouveau les sourcils alors que la jeune femme se leva pour recommencer son show comme si de rien était. Pourquoi est-ce qu’elle faisait ça ? J’avais toujours l’impression qu’elle cherchait à fuir nos discussions, surtout quand c’était tendu…Fait chier…les choses allaient tellement bien entre nous depuis quelques semaines…pourquoi est-ce qu’il avait fallu que tout soit gâché en l’espace de quelques secondes ?! Je me levais d’un coup et je m’approchais vers la petite scène pour la prendre par le bras, pas trop brutalement pour lui faire mal mais assez pour qu’elle arrête la danse.

Je l’attirais vers moi, « MJ…S’te plait arrête… ». Je montais sur scène pour être face à elle en gardant son bras dans ma main. Je me pinçais la lèvre, j’avais le cœur qui battait à milles à l’heure. « T’sais que c’pas mon genre de v’nir ici…quelqu’un m’a demandé de venir…à croire que cette personne voulait que j’te vois ici… ». Je soupirais en baissant mon regard vers le sol, qu’est-ce que nous allions faire maintenant ? Est-ce qu’elle allait accepter de démissionner ? Je ne me voyais pas vivre comme ça…je ne me voyais même pas lui faire l’amour en pensant qu’elle « séduit » des hommes tous les soirs même si ça ne va pas plus loin…en espérant que ça n’aille pas plus loin. « Bébé…pourquoi tu m’l’as caché… ? Pourquoi…tu fais ça ? L’argent c’pas l’plus important, on a pas besoin de ça pour être heureux… ». Au contraire même…ce boulot nous avais pas mal éloignés au début et encore aujourd’hui c’était dur de savoir gérer ça…
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Anonymous
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Mar 28 Juin - 16:24

Je continuais de me déhancher sensuellement, j’avais toujours les larmes aux yeux… Ça me faisait mal qu’il ait découvert ça aussitôt… Si j’aurais eu le temps, j’aurais économisé de l’argent et trouver un autre emploi. Mais bon… Il fallait bien que ça m’arrive. Que ça nous arrive. Ces derniers temps ça allait trop bien pour être vrai… Il fallait vraiment que ça gâche tout. Et connaissant bien mes enfants… ils vont ressentir la tension et ils vont pleurer tout le temps.

MJ… S’te plait arrête…

Me dit-il en attrapant mon bras. Il m’attira vers lui puis monta pour être à ma hauteur… J’avais la gorge nouée et vachement honte qu’il me voit dans cette condition. Presque nue, sur scène. Je n’aimais pas notre pauvreté alors j’ai ressenti que je n’avais pas tellement le choix d’exercer ce genre de métier… Surtout en voyant comment on empruntait si facile à Robbyn qui gagne sa vie avec ce genre d’emploi.

T’sais que c’pas mon genre de v’nir ici…quelqu’un m’a demandé de venir… à croire que cette personne voulait que j’te vois ici…

Je baissais mon regard et fixait mes pieds vêtus de talons haut. C’était l’horreur porter ces trucs pendant 8 heures, et en dansant avec en plus. Je restais près de Maël en ne sachant pas quoi lui répondre… Ça ne pouvait qu’être Robbyn. Seulement Robbyn qui lui a dit de venir ici car lui seul m’avait vu.

Bébé… pourquoi tu m’l’as caché… ? Pourquoi… tu fais ça ? L’argent c’pas l’plus important, on n’a pas besoin de ça pour être heureux…

Je sentais des larmes couler sur ma joue, je ne savais même pas quoi lui répondre ! J’ai été assez idiote de croire que ça pourrait régler nos problèmes d’argent… En fait, ça a très bien réglé, mais ça en a causé d’autre. Je m’approchais de Maël et me suis mise dans ses bras en fermant les yeux. Instantanément, d’autres larmes ont glissés sur mon visage.

L'argent de Robbyn... Tu disais que tu t'en foutais de comment il l'a gagnait... et que ce qu'il comptait c'est qu'on pourrait nourrir nos enfants avec...

Je pris une grande respiration et me pinçais les lèvres après avoir bien essuyé mon visage.

J'ai préféré la gagner moi-même... plutôt qu'emprunter.
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Anonymous
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Mar 28 Juin - 17:28

Elle avait les larmes aux yeux. C’est con, mais c’est dans ce genre de situation que j’avais l’impression de retrouver ma MJ. Parfois j’avais l’impression qu’elle essayait de changer uniquement pour plaire aux autres alors que moi, c’était celle que j’avais toujours connu que j’aimais. En faisant tout ça, en demandant un show privé pour pouvoir m’expliquer avec elle, j’avais peur qu’elle se braque et qu’elle commence à empirer la situation en disant quelques trucs qui pourraient me blesser ou me faire réagir encore plus négativement. Si elle pleurait, c’était qu’elle était consciente que ce qu’elle faisait était nul, n’est-ce pas ? Qu’elle regrettait ? Elle avait l’air vraiment gênée que je la vois comme ça, ce qui prouvait qu’elle trouvait ça tout aussi dégradant pour elle…mon dieu, mais comment est-ce qu’elle avait pensée à faire un truc pareil, sérieusement ? Si toutes les personnes qui avaient des problèmes d’argents se mettaient à faire le trottoir par exemple, le monde regorgerait de putes. Enfin, ça n’était pas vraiment le sujet…

La jeune maman releva le regard vers moi avant de se glisser dans mes bras, je me pinçais la lèvre en la serrant contre moi. Bien sur, j’étais assez furieux quand j’y repensais, mais je n’avais pas envie de créer encore une guerre mondiale qui provoquerait une immense dispute qui nous séparerait encore. Non, pas question. Cette fois, on allait y aller doucement, sans crier, sans faire de crise, comme des adultes. J’enroulais mes bras autour de sa taille pour la serrer plus contre moi. Si un responsable ou un supérieur à elle passait, elle aurait sûrement des problèmes…de toute façon, il était hors de question qu’elle continue à bosser ici. Pas uniquement parce que ça ne me plait pas, mais aussi parce qu’elle ne méritait pas de travailler ici, d’être réduit à jouer la pimbèche qui excite les mecs…

« L'argent de Robbyn... Tu disais que tu t'en foutais de comment il l'a gagnait... et que ce qu'il comptait c'est qu'on pourrait nourrir nos enfants avec... ». Je soupirais en la gardant contre moi et je fermais les yeux. La musique retentissait encore plus la musique qui se jouait dans la salle de « spectacle » à côté. Je caressais son dos sans rien dire, je savais que j’avais dit ça mais là ça n’était vraiment pas pareil… « J'ai préféré la gagner moi-même... plutôt qu'emprunter. ». Je me reculais pour pouvoir la regarder, elle avait séchée ses larmes mais ses joues étaient encore toutes humides. « J’m’en fou de ce que Robbyn fait de son cul, c’était juste l’argent qui comptait…mais…tu vaus beaucoup mieux que ça… ». Je lui souris légèrement en passant une main sur sa joue puis je la regardais de la tête aux pieds, « Au moins l’avantage…c’est que tu peux garder la lingerie, hein, tu peux garder la lingerie ? ». Je ris, il valait mieux détendre l’atmosphère…finalement, j’étais content de l’avoir découvert. Maintenant, elle allait pouvoir reprendre une « vie normale ». Parce que travailler si tard la nuit, c’était vraiment nul, surtout pour moi et les jumeaux… « J’suis sur que tu peux trouver un travail mieux que ça chérie… Ça me manque de plus me coucher avec toi le soir… »
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Anonymous
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Dim 3 Juil - 18:01

Il reculait pour pouvoir me regarder, j’avais arrêtée de pleurer mais les larmes erraient toujours sur mes joues. Je me sentais tellement mal d’avoir fait ça dans son dos alors que je savais très bien que s’il le savait il m’en aurait empêché. Si ça n’aurais été que de moi, je ne l’aurais probablement pas fait… en réalité, je l’ai fait que pour l’argent, pour nourrir mes bébés et pour tenir une belle petite maison avec mon mari.

J’m’en fou de ce que Robbyn fait de son cul, c’était juste l’argent qui comptait… mais… tu vaux beaucoup mieux que ça…

Je déglutis. Que l’argent qui comptait. Il passait sa main sur ma joue avant de me regarder d’haut en bas… Je me demandais à quoi il pensait tout d’un coup alors que je reniflais en essayant de me calmer. Je devais me calmer. Maël ne semblait pas si mal le prendre, finalement… Enfin, si, mais il tentait d’être calme lui aussi et heureusement… je me serais pas vue essayer de m’excuser pendant plusieurs jours pour qu’il veuille encore me parler ou me regarder.

Au moins l’avantage…c’est que tu peux garder la lingerie, hein, tu peux garder la lingerie ?

Il rit et ça m’avait fait sourire. Il n’était pas fâché, vraiment pas ? Je me pinçais les lèvres et baissais la tête en rougissant.

Eh bien... comme je suis nue sous la lingerie... ils ne peuvent pas le donner à quelqu'un d'autre alors oui, c'est à moi, je crois...

Je me pinçais les lèvres avant de reprendre :

Habituellement je les jetais dans le bac de poubelle dehors avant que tu les vois... Mais maintenant je n'en vois plus l'intérêt...

Il eut un léger moment de silence et je levais la tête pour le regarder. Il était beau et son sourire était si réconfortant.

J’suis sûr que tu peux trouver un travail mieux que ça chérie… Ça me manque de plus me coucher avec toi le soir…

Je déviais son regard quelques secondes avant de le retrouver. Il me manquait aussi. Ça m’énervais qu’on n’aille pas les mêmes horaires… Lui et moi, on se croisait seulement qu’au petit matin et on se croise lorsqu’il rentre du boulot et que je pars au boulot. Maintenant, je pourrai être maman au foyer, le temps de trouver quelque chose de plus sympa.

Je vais démissionner... promis
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Dim 3 Juil - 19:17

Bien sur, que j’étais en colère…vraiment très en colère surtout quand je voyais ces règles qui étaient posées sur la petite table basse en face du canapé de cette salle et qui disait, en gros que les clients pouvaient toucher…rien que ça, ça me donnait envie de vomir. Mais elle et moi avions eu assez de problèmes comme ça, nous étions enfin vraiment bien à deux, sans disputes, s ans mots blessant où des phrases dans le genre « j’crois qu’on pourra jamais être heureux ensemble »…pour la première fois depuis le début de notre relation, on pouvait enfin vraiment dire que nous étions complètement heureux. Enfin, c’était comme ça que moi je le ressentais...et je n’avais pas envie que tout ça vienne tout gâcher même si pour une fois j’avais l’occasion que ça soit elle qui me cours après. Mais franchement, ça ne m’intéressais pas, tout allait bien alors il fallait que ça reste comme ça. Pourtant, en demandant ce show privé, j’avais vraiment envie de gueuler comme un malade et de lui faire une scène dont elle se souviendrait, mais je voyais bien à quel point elle était gênée et à qu’elle savait qu’elle avait fait une erreur. Alors à quoi bon en rajouter ? Je ne voulais pas créer encore une vague pour, cette fois la perdre pour de bon.

« Eh bien... comme je suis nue sous la lingerie... ils ne peuvent pas le donner à quelqu'un d'autre alors oui, c'est à moi, je crois... Habituellement je les jetais dans le bac de poubelle dehors avant que tu les vois... Mais maintenant je n'en vois plus l'intérêt... »

Je lui souris, je la faisais un peu marcher mais je ne voulais pas que l’ambiance soit trop pesante…et puis, au départ ça n’était parti que pour une bonne intention, n’est-ce pas ? Nous étions dans le rouge et nous avions vraiment des problèmes d’argents et sans l’argent qu’elle avait ramené grâce à ce travail, nous ne serions peut-être pas si heureux aujourd’hui ? Et j’étais vraiment sincère quand je disais qu’elle pourrait trouver un travail mieux…même si il payait un peu moins, elle n’avait sûrement pas dépensée tout ce qu’elle avait gagnée avec ce boulot et avec ma promotion de prof titulaire à la fac, le doyen m’avait aussi donné plus responsabilité alors la paie était nettement meilleure. Elle déviait mon regard, j’avais un peu peur, au fond qu’elle me balance un truc du genre « Mais ça paie bien, alors pas question que je démissionne » ou quelque chose comme ça… Depuis plusieurs mois j’avais appris que MJ pouvait être vachement violent dans ses propos quand elle le voulait et le fait qu’elle ne monte pas sur ses grands chevaux m’étonnait déjà assez.

Mais est-ce que je devais quand même me montrer un peu chiant ? Faire la gueule un ou deux jours ? Si je me contentais de lui dire « Bon, tant pis tout le monde peut faire des erreurs », j’avais peur de ne pas être très…crédible. Il fallait quand même que je lui montre un minimum que j’étais en colère et aussi vraiment déçu qu’elle m’ait cachée ça pendant des mois… et puis il y avait toujours quelques questions qui me trottaient dans la tête sur ce boulot…dans ce genre d’endroit, il y a souvent des débordements …je ne la croyais pas capable de me tromper, surtout pour de l’argent mais je ne la croyais pas forcément capable de se dandiner sur une scène à moitié nue plus…

« Je vais démissionner... promis »

J’hochais la tête, au fond de moi j’étais vraiment rassuré, c’était comme un grand « ouf ». Je retirais ma veste pour lui mettre sur les épaules en évitant son regard, je ne savais toujours pas comment je devais la jouer…si je ne disais rien, elle pourrait aussi croire qu’elle pourrait faire n’importe quelle gaffe et que je lui pardonnerais quand même… Je soupirais en relevant les yeux vers elle une fois que ma veste fut bien sur ses épaules,

« Tu vas t’habiller ? On rentre à la maison… »

Je me pinçais la lèvre en me reculant et en baissant mon regard vers le sol. Les jumeaux avaient leurs affaires pour la nuit, ils pourraient rester chez Emily pour qu’on puisse encore s’expliquer un peu ? Enfin, au moins ils ne sentiraient pas la tension qu’il pourrait y avoir entre nous, du moins pour ce soir. Je gardais mon regard vers le sol en continuant à être assez distant avec elle,

« Je..vais t’attendre dans la voiture… »
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Lun 4 Juil - 15:21

Évidemment, que c’était pour de bonnes intentions. Je ne saurais pas exactement expliquer comment mon embauche s’est passée… Enfin, physiquement c’était plutôt normal, mais dans ma tête, ça criais et je me traitais de tous les noms. Et la première fois que je suis entrée sur scène… j’étais horriblement gênée, mais j’exécutais uniquement ce que mes cours m’avaient appris et je tentais d’imaginer que je faisais ça pour Maël à la maison ; ce qui était pas faux, au fond, puisque je faisais ça pour notre petite famille. Après quelques temps d’adaptation, je le faisais sans broncher, c’était un travail comme un autre.

Tu vas t’habiller ? On rentre à la maison…

Dit-il après avoir mis sa veste sur mes épaules. J’hochais la tête en essayant de me calmer. Mon cœur battait à une vitesse folle, je me redressais en le regardant. Il fuyait mon regard, il avait visiblement honte de moi et c’était… normal.

Je... vais t’attendre dans la voiture…

J’hochais la tête et me retournais pour commencer à marcher vers les loges. J’essuyais mes larmes en voyant mon mascara s’étamper sur le revers de ma main. Une fois arrivée dans la loge, je sentais les regards vers moi… Normal. Des larmes noirs de produit de beauté avait coulé sur mes joues et puis, mon show s’était terminé au moins 40 minutes à l’avance. Je commençais à me rhabiller, et là, la superviseur m’a interrompu en me demandant ce qui se passait… je lui ai brièvement expliqué que je ne pouvais plus travailler ici et je suis partie à pas rapide.

Que personne ne me retienne. Je me dépêchais à me faufiler à travers tous les gens qui ne m’avaient pas reconnu comme je faisais profil bas. Heureusement, sinon j’aurais surement reçus quelques claques sur le cul ou encore pire, des gens saoul auraient pu essayer de me retenir. Une fois à l’extérieur, je repérais la voiture de mon mari et me dirigeais vers elle puis j’ai été arrêté par un homme… Bordel. Pourquoi est-ce qu’il fallait que la première fois que je sois repéré soit quand il ne faut absolument pas, hein ? Il me demandait mon numéro, mon vrai prénom et commençais à s’approcher doucement en me caressant les hanches. J’étais dégoûtée, je tentais de reculer pour l’éviter, en espérant que Maël voit bien la scène.
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Lun 4 Juil - 16:08

C’est dans ce genre de moments que j’aurais aimé avoir des parents, pour leur en parler, leur demander leurs avis. C’est à ça que servent les parents, non ? Ils sont censés avoir une certaine expérience de la vie et pouvoir nous donner des conseils pour ne pas faire de faux pas. Sauf que je ne pouvais pas leur demander leurs avis, puisqu’ils n’étaient plus là…alors je devais me débrouiller tout seul…Comment étais-je censé réagir face à ça ? Non, la bonne question n’était pas ça en fait, mais qu’est-ce que je voulais ? Ca, je le savais…je voulais juste être avec elle. J’avais vu ce que ça faisait, de la perdre et ça, deux fois en plus et je ne voulais plus vivre ça…ce qu’il fallait, c’était être calme, rester le plus calme possible, sans cris et sans drame...après tout nous étions adultes, nous pouvions faire ça, non ? Je savais que ça lui ferait mal, d’être distant mais je ne pouvais pas non plus faire comme si de rien n’était, c’était impossible. J’étais quand même mal à l’aise, gêné de la voir ici ne serait-ce pour elle que pour nous.

Elle hocha la tête et se tourna pour repartir par là où elle était arrivée. J’avais un pincement au cœur en la voyant comme ça, elle avait son mascara qui coulait sur ses joues toutes noircies… Je soupirais et je tournais les talons moi aussi pour retourner à la voiture. Je laissais de l’argent à la table où j’étais assis plus tôt et je trouvais assez rapidement la sortie. Il faisait assez frisquet dehors pour un mois de Juillet et il y avait pas mal de monde qui fumaient et qui faisaient la queue pour rentrer à l’intérieur. J’étais garé sur le trottoir juste en face du club, je traversais la route pour rejoindre la voiture dans laquelle je me suis assis. Je me penchais vers l’avant du côté passager pour prendre choisir un CD que j’insérais dans le lecteur de cd de la voiture. Un album des Beatles…pour changer. Mais il n’y avait que la musique qui pourrait m’aider à me calmer et à faire la part des choses. Maintenant qu’est-ce qui allait se passer ? Encore une engueulade ? Pour une fois je n’avais pas envie de passer par cette case là.

Je jetais un coup d’œil à l’heure, ça faisait une dizaine de minutes que j’avais quitté le club, je me demandais si elle allait devoir rendre des comptes à sa direction pour partir aussi rapidement…j’aurais peut-être du rester avec elle ? La laisse tout seul dans cet état…ça n’était peut-être pas une bonne idée…Je soupirais en regardant vers l’entrée du club et un sourire se dessina sur mon visage lorsque je la vis sortir. Je me redressais dans mon siège en déverrouillant la portière passager de la voiture pour qu’elle puisse entrer. Mais apparemment elle n’arrivait pas avancer. Je plissais les yeux pour essayer de comprendre mais la rue n’était pas si bien éclairée, on aurait juste dit que quelqu’un l’empêcher de passer. Je soupirais en voyant que le gars avait l’air d’être assez insistant et j’éteignais la radio de la voiture pour sortir de celle-ci. Je traversais la rue sans même faire attention aux voitures qui pouvaient passer par là. Une fois à leur hauteur, j’ai très vite compris que ce gars ne voulait pas juste la féliciter pour sa prestation et quand je vis ses mains sur elle, ça me rendait encore plus fou. Sans rien dire, je m’approchais de ce gars pour lui donner un violant coup de poing au visage avant de secouer légèrement mon poing qui me faisait maintenant assez mal. Je pris la main de MJ avec ma main libre,

« Laisse ma femme tranquille, connard », lançais-je en emmenant MJ hors du trottoir pour traverser la route. Je sentais mon cœur battre très vite…j’ouvrais la portière à MJ pour qu’elle monte dans la voiture et je fis le tour de celle-ci pour m’asseoir au volant. Une fois à l’intérieur, je mis les clefs sur le contact et je me tournais vers elle. Je me pinçais la lèvre et je me penchais pour l’embrasser sur la joue avant d’essuyer tout ce noir qu’elle avait sur la joue. « Ça va… ? », murmurais-je en prenant sa main que je caressais avec mon pouce. J’étais peut-être en colère, mais on avait pas intérêt à la toucher, surtout depuis que je savais pour le viol…
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Lun 4 Juil - 16:44

Qu’est-ce que Maël allait bien penser, maintenant, hein ? Que tous les soirs, je me fais stopper par un inconnu pour que je couche avec lui ou je-ne-sais-pas-quoi ? Je n’étais quand même pas une pute ! J’aime mon mari et mes enfants, je ne serai pas été jusque-là. Il me tourmentait, en me demandant de me donner mon numéro de téléphone et mon prénom… Je tentais de me débarrasser de lui en reculant et en me dirigeant vers la voiture mais… ses mains se sont posés sur moi afin de me retenir. C’est à ce moment-là, que j’ai vue Maël apparaître et lui en foutre une droite bien placée à la mâchoire. Le mec tomba sur le cul et j’écarquillais les yeux. En fait, c’était la première fois que Maël avait tapé quelqu’un devant moi et pour moi et c’n’était pas si déplaisant que ça…

Laisse ma femme tranquille, connard

Il avait pris ma main et m’attirais avec lui vers sa voiture. En bon gentleman il m’ouvrit la porte passagère, où je me suis assise avant qu’il la referme et qu’il vienne s’asseoir à côté de moi à son tour. Quelle soirée de cul quand même ! Il démarra la voiture puis se tournais vers moi pour embrasser ma joue et essuyer mes joues. Je sentais que j’allais dormir très bien ce soir, avec une dure journée pareille.

Ça va… ?

Si ça allais ? Je fixais le vide et fermais les yeux en accotant ma tête sur le siège. Ça ne va pas du tout. J’étais encore une fois, paumée et sans emplois. Chez Chanel aussi, on allait me renvoyer, comme le boulot de mannequin érotique j’annule le contrat et tout le reste. J’étais Mary Jude, la fille sans emplois et incapable d’en avoir un. Il prit ma main et la caressais avec son pouce, ça aidait à me calmer un peu, mais pas plus que ça… Je soupirais, puis baissais la tête, les larmes recommençait à couler.

Fais juste... rentrer à la maison...

Maël me regardait un moment avant de se redresser et emprunter la route. Le voyage avait été silencieux, on n’avait rien à se dire… Ce qui venait de se passer avait été dure à avaler autant pour lui que pour moi. Mais maintenant qu’il savait, je me sentais… libérée ? C’était un lourd secret à garder de son mari… partir à tous les soirs, bosser, alors qu’il ne devait pas savoir où tu passais la nuit. Je pourrai enfin bosser de jours et voir un peu plus souvent ma petite famille.

Une fois dans la cours de notre maison, je débarquais de la voiture en marchant jusqu’à l’entrée et déverrouillait la maison pour y entrer. C’était le silence total : les enfants n’étaient pas là. J’aurais tellement aimé pouvoir serrer Micah et Elle dans mes bras, mais je savais qu’il ne valait mieux pas les intégrer à notre « dispute » pour le moment. Je me dirigeais vers la salle de bain après avoir retirée mes chaussures, pour m’en faire couler un…
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Mar 5 Juil - 17:29

« Fais juste... rentrer à la maison... ». J’hochais la tête en la regardant, elle avait mal, encore plus avec cette histoire…mais ça ne m’étonnerait pas que ça ne lui ai jamais arrivé…un boulot pareil attirait forcément les pervers et les tordus et quand je voyais ça, j’étais content qu’elle ne travaille plus ici désormais. Je m’asseyais bien au volant et je démarrais la voiture. Je roulais relativement vite pour arriver rapidement à la maison. Le trajet était silencieux, elle ne disait rien…est-ce que c’était censé être bon signe ou pas ? Je ne savais pas trop… en tout cas elle n’allait pas bien, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure et du coup, je me sentais un peu partagé entre le fait de lui faire la gueule ou pas…après tout, à quoi ça aurait servis de lui faire la gueule ? A part envenimer la situation ? A part rendre les choses encore plus dures et compliquées ? Pour une fois, je ne voulais pas faire de vagues et j’essayais aussi de me mettre à sa place, puisqu’elle avait sûrement fait ça pour nous, au départ…

Une fois arrivés devant la maison, la jeune maman sorti directement de la voiture, toujours sans rien dire. Ce silence allait finir par me rendre complètement dingue...Ca faisait bizarre de rentrer dans la maison avec ce silence. Avec les jumeaux, il y avait toujours du bruit, du mouvement surtout depuis que Micah et Elle savaient marcher. Micah avait encore un peu de mal, et dès qu’il voulait marcher aussi vite que sa petite sœur, il tombait et se mettait à pleurer. A dire comme ça, les gens pourraient penser que c’est un vrai fardeau, surtout que nous étions relativement jeune et que nos enfants nous gâchaient un peu notre jeunesse, mais au fond c’était ce que nous voulions et je n’échangerais ma vie pour rien au monde. Avec les jumeaux, ont étaient sur de ne pas s’ennuyer ! Surtout quand on tentait de leur faire bien dire « chien » pour désigner Winston.

Je coupais le moteur en restant quelques minutes dans la voiture, tout seul. Le quartier était vraiment calme, rien à voir avec Sunset. Je soupirais en regardant vers la maison, les lumières étaient éteintes, elle ne s’était quand même pas déjà couchée ? Je posais mon front contre le volant en fermant les yeux avant de me redresser pour quitter la voiture et me diriger vers notre belle maison. Lorsque je rentrais, je constatais comme tout à l’heure que les lumières étaient éteintes sauf dans la salle de bain. Je me déchaussais et je retirais ma veste pour aller vers la salle de bain et je m’arrêtais à l’ouverture de la porte pour la regarder. Elle était en train de faire couler de l’eau dans la baignoire, j’entrais dans la salle de bain et j’enroulais mes bras autour de sa taille alors qu’elle me faisait dos, « T’a pas dit un mot depuis le club… ». Je pris sa main pour la tourner vers moi pour pouvoir la regarder, « On peut en parler… ? ». Je lui souris légèrement, elle pensait peut-être que j’allais lui faire une scène, que j’allais vouloir dormir sur le canapé cette nuit alors que ça n’était pas du tout mon attention. Je voulais juste qu’on en parle pour pouvoir régler cette affaire au plus vite afin de reprendre une vie « normale » et recommencer à être heureux. J’espérais vraiment que cette histoire de gâche pas notre bonheur…
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Mar 5 Juil - 18:10

J’avais mis l’eau chaude… presque bouillante. Lorsque j’étais sur les nefs ou triste, prendre un bain était pour moi bien réconfortant… surtout quand je venais juste de pleurer. Je prenais le temps de me regarder dans le miroir et de me démaquiller, mes joues étaient toute asséchées par les larmes salées qui avaient coulés sur mon visage. Je soupirais et retirais mes vêtements. Je n’étais qu’en sous-vêtements alors que je sentis les mains de Maël m’entourer la taille.

T’a pas dit un mot depuis le club…

Je gardais le silence, il prit ma main et me retournais afin de me regarder. Je me pinçais les lèvres et tentais de me retenir de pleurer. Je n’en avais pas envie parce qu’il avait appris où je passais mes nuits… non. C’était plutôt parce que j’avais honte de m’être rabaissée à ça et avoir dû subir ce genre de travail pour réussir à nourrir ma famille par mes propres moyens.

On peut en parler… ?

Il sourit en coin, j’haussais les épaules. Je tremblais de tout mon corps en tentant de ne pas éviter son regard. Je passais ma langue entre mes lèvres qui commençait à devenir sèche. Je me glissais dans ses bras un moment puis me détachais de lui pour éteindre le robinet du bain avant qu’il ne déborde. Je retirais mes sous-vêtements et mis les pieds dans l’eau pour m’y asseoir. C’était chaud, parfaitement comment je l’aimais. J’allais probablement être toute rouge en sortant de l’eau mais bon… tant pis. Je regardais Maël qui m’interrogeait encore du regard, je lui souris doucement, en hochant la tête.

Approche...

S’il voulait venir dans le bain avec moi, il pouvait, s’il voulait juste s’asseoir à côté, il pouvait aussi. Je le regardais et pris une grande respiration.

J'ai fait une erreur et je m'en excuse... je voulais juste qu'on ne soit plus paumé comme on l'était...
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Mar 5 Juil - 18:30

La baignoire se remplissait et la salle de bain aussi, elle avait du se couler de l’eau chaude. L’avantage avec MJ, c’était qu’on se connaissait depuis longtemps, assez longtemps pour pouvoir comprendre des petits détails sans avoir besoin de se parler. Bien sur qu’elle était triste, ou gênée. MJ avait tendance à se couler des bains à la limite de l’eau bouillante quand elle était triste. Moi-même je préférais prendre des bains ou des douches vraiment chaudes, mais parfois j’avais vraiment du mal à m’habituer à cette chaleur. Elle était toute tremblante, j’avais l’impression qu’elle était comme une petite poupée fragile, elle dégageait aussi ça quand elle était enceinte, je ne saurais pas vraiment l’expliquer mais rien que de sentir sa main trembler dans la mienne…je m’en voulais, au fond c’était aussi un peu de ma faute. Si j’avais pu subvenir correctement aux besoins de ma famille avant d’avoir ma promotion, elle ne se serait pas réduite à faire un truc pareil, à se rabaisser au point de se déshabiller devant une horde de pervers. Enfin…rejeter la faute sur moi ou alors sur elle, ça n’était vraiment pas la solution et ça n’était pas comme ça qu’on réglerait tout ça… Nous ne nous étions jamais disputés depuis notre séparation, peut-être que ça nous avait servis de leçon ? Si c’était le cas, alors j’étais content d’être passé par là même si ça avait été une période assez difficile et douloureuse, pour moi mais aussi pour elle et encore plus pour les jumeaux qui devaient s’être sentis vraiment paumés, surtout quand je les avaient emmenés à LA, loin de leur maman.

La jeune maman se glissa dans mes bras, je la serrais contre moi en fermant les yeux et en caressant son dos puis elle me tournait le dos sans me répondre pour éteindre le robinet. Je soupirais, qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’elle faisait la tête ? Pourquoi elle ferait la tête, d’abord, je n’avais rien fait de mal, n’est-ce pas… ? Je la regardais se déshabiller et entre dans le bain pour bien s’assoir puis elle leva son regard vers moi. Un petit sourire se dessina sur son visage, ce qui me soulagea un peu, au fond. « Approche... ». J’hochais la tête et je m’asseyais à genoux à sa hauteur en posant mes mains sur les bords de la baignoire en attendant qu’elle dise quelque chose. Elle avait l’air plutôt calme et elle avait arrêtée de pleurer. Elle avait même sûrement du se démaquiller puisque ses joues n’étaient plus toutes noires comme tout à l’heure. Je la regardais en lui souriant légèrement, elle était belle, même démaquillée…

«J'ai fait une erreur et je m'en excuse... je voulais juste qu'on ne soit plus paumé comme on l'était...». J’hochais la tête en caressant sa joue, toujours en lui souriant. Je savais qu’elle avait fait ça pour nous, même si c’était maladroit et assez mal calculé, l’attention était bonne au départ. Et cet argent nous avait permis de recommencer notre vie de famille au bon pied, je n’étais pas sur qu’avec le stress de l’argent et le petit appartement à Sunset, nous aurions réussis à être aussi heureux ces derniers semaines… « Je sais… », murmurais-je en continuant de caresser sa joue doucement avant d’apporter à nouveau ma main au bord de la baignoire. Je me pinçais la lèvre et je la regardais dans les yeux, « Jure-moi que tu me cacheras plus un truc pareil… ». Je soupirais puis je repris, « J’ai eu quelques problèmes d’argents mais…j’pense que ça va aller mieux…j’ai une meilleure paie et j’ai trouvé pas mal d’élèves pour leur donner des cours particuliers cet été…on va s’en sortir, on a pas besoin de ça… »
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Jeu 7 Juil - 4:56

( 1 238 mots, enjoy (a) )

Ce soir je me suis libérée d’un énorme poids… N’empêche, qu’est-ce que c’est bon de faire des erreurs… parce qu’après, on réussit à se rendre compte de notre erreur et de ce qui compte vraiment pour nous. Et on retient la leçon. Dans mon cas, je pourrais dire que j’ai parfois un peu trop sous-estimé Maël. Par rapport à Emma, par exemple. Je n’ai jamais eu de preuve qu’il l’aimait ou qu’il me trompait, tant dit que lui, il avait la certitude que j’aimais Robbyn ou que j’étais stripteaseuse… Entre lui et moi, c’est toujours moi qui s’est plaint et pour aucun raison, alors que lui il s’est contenté de ne rien dire. Je voudrais bien mettre ça sur la faute de mon sexe, comme on a tendance à dire que les filles sont comme ça… Mais je vais plutôt mettre la faute sur moi-même. Je mériterais vraiment une bonne fessée de la part de mon mari, parfois.

Ça m’avait fait pleurer sur le coup, parce que j’avais peur de la réaction de Maël. Mais au final, je n’aurais pas dû avoir peur. En prenant ce boulot, je m’engageais à prendre le risque d’être traitée comme une salope. Je devais donc m’y attendre. Maël n’a pourtant rien dit, outre, il est fâché et c’est compréhensible mais pas plus que ça. MJ, il est temps de cesser tes conneries une bonne fois pour toute !

Dans ce bain chaud, je souris à Maël doucement en lui demandant de s’approcher. Libre à lui de me rejoindre ou non, bien que dans notre situation, je doutais qu’il aille envie de se foutre à poil et sauter dans cette baignoire horriblement bouillante. Il s’agenouilla sur le petit escalier qui menait au bain, en accotant ses bras sur le bord du bain. Je le regardais toujours avec un tout léger sourire aux lèvres… Qu’est-ce qu’il est beau. C’est alors que je m’excusais.

Ses mains sur mes joues, en caressant doucement celles-ci. Je fermais instantanément les yeux pour profiter des caresses de sa main virile. J’avais toujours adorée ses mains. À une époque durant l’adolescence et que je le voyais grandir et devenir un homme, j’ai eu une sorte de fixette sur ses mains. Je lui avais même déjà fait accroire que j’arrivais à lire les lignes de la main pour pouvoir y toucher et regarder plus en profondeur. Sa voix qui muait était plus ou moins charmante, j’avais souvent tendance à me moquer de lui d’ailleurs, ça me permettait de m’empêcher de le complimenter sur tout le reste. Bordel… quand j’y pense, qu’est-ce que je me trouve conne !

Je sais…

Murmura-t-il. Il caressa encore un moment ma joue et j’ouvris les yeux au même instant où il la retira pour la déposer sur le bord du bain. Je me sentais si soudainement et rapidement seule… Sa douce main était si réconfortante, elle était la preuve qu’il était toujours là et qu’il prendrait soin de moi. Je baissais les yeux et regardait celle-ci jusqu’à tomber dans la lune…

FLASHBACK

- Jude…
- Qu’est-ce que tu fous ici Maël ?
- Ton père m’a laissé entrer… aller Jude, laisse-moi rentrer et dis-moi ce qui se passe, je t’en supplie.
- Alors là, hors de question !!

Je restais enfermée dans ma chambre, assise sur mon lit, devant le miroir, les bras croisés. Je me fixais, en avalant difficilement ma salive. Maël entrait dans la chambre et je me retournais pour lui lancer un oreiller le plus fort que je pouvais.

- N’entre pas j’ai dit !!!
- Pourquoi tu ne veux rien me dire d’abord ?
- Parce que tu vas te moquer aussi…

Maël s’approchait de moi et s’assit à côté, j’étais horriblement gênée et mal à l’aise…

- Tu sais bien que je ne me moquerais jamais de toi…

Je déglutis et baissais les yeux

-Aujourd’hui les garçons de ma classe ont fait une liste de filles… pour savoir qui avait la plus grosse poitrine… et… j’étais la première sur la liste… Ça m’a insulté, j’en ai parlé à mon père et il s’est moqué de moi en me disant que c’n’était pas une mauvaise chose…

Maël s’est mis à rire, c’était exactement ce que je redoutais. Je lui donnais un coup à l’épaule et il s’arrêta.

- J’t’ai dis de pas rire connard !!
- Mais ils sont très bien tes seins.

J’étais choquée. J’arquai le sourcil et me préparait à lui en foutre une autre alors qu’il se remit à rire et m’annonça :

- T’en fais pas, les filles de ma classe ont fait la nomination du mec qui avait le plus de poil sur les doigts. Et… j’te laisse deviner.

J’éclatais de rire, ça m’avais tuée. Je roulais sur mon lit, j’étais… totalement out pendant au moins une demi-heure alors que Maël me regardait avec un air désespéré, bien qu’il souriait un peu quand même. Il m’avait remonté le moral.

- Toi ? Franchement ? C’était pour ça l’histoire du yéti !
- Même pas vrai ! C’est ça, moque-toi !

Je lui souris et me pinçais les lèvres

- Tu sais bien qu’elles sont très bien tes mains.

Je relevai les yeux vers lui et le fixait. Il me regardait de la même façon… la même façon que je l’ai toujours regardée. Mary Jude… comment as-tu pu être aussi conne ? Il t’aime, tu l’aimes, n’est-ce pas tout ce qui compte, au fond ?

Jure-moi que tu me cacheras plus un truc pareil…

J’hochai la tête en ne quittant pas le blanc de ses yeux.

J’ai eu quelques problèmes d’argents mais… j’pense que ça va aller mieux… j’ai une meilleure paie et j’ai trouvé pas mal d’élèves pour leur donner des cours particuliers cet été… on va s’en sortir, on n’a pas besoin de ça…

Je me pinçais les lèvres et m’approchais de lui pour mettre mes deux mains sur chaque côté de son visage… Sans tarder, je m’approchais pour coller mes lèvres contre les siennes afin de l’embrasser tendrement. L’une d’entre elles remontait à sa chevelure foncée afin de légèrement l’ébouriffer. Je cessais quelques secondes, pour reprendre mon souffle et replongeait dans un baiser un peu plus passionné.

J'suis dur à vivre parfois... mais il faut que tu sache que…

Je gardais les yeux fermés et mon front posé contre le sien alors que je ris en un soupir. J’ouvris les paupières et lui sourit doucement.

ma vie serait à chier sans toi.

Je m’accotais sur le bord de la baignoire à mon tour et allongeais les bras pour mettre mes mains dans le bas de son tee-shirt – que mes mains mouillaient au passage. Je relevai celui-ci et l’aidais à l’enlever. Qu’il le veuille ou non, je tenais à ce qu’il me rejoigne. Je me suis remise à l’embrasser ensuite, en mettant plus de pression sur ses charmantes lèvres. Je descendis par la suite mes mains à son pantalon que je m’amusais à dégrafer en vitesse. Je savais qu’il ne pourrait pas me refuser ça… Il était fâché, il était tout ce que vous voudrez… mais j’étais sa femme et ces derniers temps nous avions bien des plans en tête. Beaucoup trop pour abandonner tout de suite… La lune de miel, un nouvel enfant… Je ferai tout et n’importe quoi pour qu’il me pardonne… pour qu’on oublie. Je déménagerais en Russie s’il fallait, je n’en avais rien à foutre.

Maël, juste Maël.
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Jeu 7 Juil - 14:53

Elle avait l’air si…fragile. C’est bizarre, mais ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu sous cet angle. Pourtant, dès petit, c’était comme ça que je la voyais : comme une petite chose fragile que je devais absolument protéger, dont je devais faire attention du mieux que je le pouvais. Peut-être était-ce parce que je l’ai rencontré alors qu’elle se faisait embêter ? Ou alors parce qu’elle était un peu plus jeune que moi...J’n’en sais rien...mais en la voyant là, devant moi avec les larmes aux yeux, sont air triste, j’avais l’impression de revenir plusieurs années en arrière. C’est drôle quand même, quand on y repense…je pouvais facilement me vanter d’être la personne qui connaissait le plus Jude de tout son entourage, mis à part son frère peut-être et encore…sa famille avait été presque ma famille même si au départ, ça m’avait fait peur de m’attacher à elle comme ça. Quand on est petit et qu’on perd ses parents, sa sœur, on a peur que toutes les personnes auxquelles on tient finissent par partir un jour. Alors s’attacher à quelqu’un, ça n’était vraiment pas mon fort…souvent il m’était arrivé de me demander pourquoi elle ? Le destin ? Je n’y croyais pas tellement… elle était juste différente, elle avait toujours été différente à mes yeux.

Ma femme se redressa pour placer ses deux mains de chaque côté de mon visage. Je la laissais faire, l’ambiance était bizarrement…différente, sans savoir exactement pourquoi. Moi qui pensais que cette histoire pourrait nous séparer encore une fois, je me suis vite rendu compte que je me trompais lorsqu’elle s’approcha pour déposer ses lèvres délicieuses sur les miennes en caressant mes cheveux d’une main. Je la laissais faire, en gardant les yeux bien fermés, je voulais juste profiter de cet instant, parfois les mots n’avaient pas beaucoup d’importance face aux simples petits gestes qu’on pouvait s’offrir. Je remontais une main sur sa joue, le silence régnait dans la maison, seul le bruit de nos lèvres se faisait entendre. Un simple baiser, c’était pourtant comme ça que tout avait commencé…

FLASHBACK

Je l’avais fait monter dans ma chambre. Mon cœur battait à mille à l’heure, j’avais chaud, horriblement chaud et mes mains étaient toutes moites. Pourquoi avais-je attendu aussi longtemps pour accepter cette évidence ? Nous étions la fin des vacances, demain j’allais être dans un avion en direction de New-York et je n’allais certainement plus la revoir avant au moins les prochaines vacances universitaires.

Il était trop tard.
Mais je ne pouvais pas partir sans lui dire. Je ne voulais pas partir et revenir aux prochaines vacances en apprenant qu’elle avait un petit ami, qu’elle en aimait un autre alors que j’aurais du être à la place de cet autre garçon. Je paniquais de l’intérieur, comment devais-je lui dire ça ? Elle était là, devant moi et elle me regardait avec son air interrogateur. Elle ne comprenait pas, et moi j’étais mort de peur. Je savais que ça n’allait rien changer, j’avais la certitude que mes sentiments n’étaient pas réciproques aussi, j’avais peur de me prendre un vent et qu’elle se moquerait de moi jusqu’à la fin de ma vie. Mais je ne pouvais pas partir comme ça. Aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche, j’étais pétrifié face à elle, pétrifié face à cette vérité.

Si les mots ne suffiraient pas, alors il fallait que je bouge mes fesses pour lui faire comprendre. La musique était forte en bas, mais de ma chambre on ne l’entendait qu’on fond. Je m’approchais d’elle, assez hésitant. Je la connaissais depuis petite...je l’avais vu grandir...elle était ma petite sœur, et j’étais amoureux d’elle… J’enroulais un bras autour de sa taille pour l’attirer vers moi et sans me poser de questions, je me penchais pour capturer, pour la première fois, ses lèvres. Mon cœur battait au rythme de ses lèvres et de sa langue dansant avec la mienne. J’avais déjà soif de ses lèvres à nouveau, je ne voulais plus les décoller des miennes, je voulais arrêter le temps pour que ce moment dure une éternité.

~~

Elle détacha ses lèvres des miennes, je gardais les yeux fermés avec un petit sourire sur mes lèvres, j’avais envie de la supplier de ne pas s’arrêter. Le moment était parfait, rien qu’elle et moi, pas besoin de long discours, rien qu’un baiser provoquait autant de choses en moi. Je sentais son front se poser contre le mien, je gardais une main sur sa joue alors que l’autre était toujours sur le bord de la baignoire. « J'suis dur à vivre parfois... mais il faut que tu saches que… ». Je lui souris et j’ouvrais les yeux, constatant qu’elle me regardait en continuant, « ma vie serait à chier sans toi. ».

FLASHBACK

« Dépêche toi Maël ! », cria Jude en s’arrêtant dans sa course pour me prendre la main avant de continuer à courir au plus vite qu’elle le pouvait, m’entrainant dans sa course. Nous étions arrivés au parc de SF. J’éclatais de rire en accotant ma tête contre l’arbre contre lequel nous nous étions assis Jude et moi pour nous cacher. J’étais tout essoufflé mais en même temps, je ne pouvais pas m’empêcher de rire comme un taré, et la jeune fille m’accompagnait en passant sa main dans ses longs cheveux bruns tout décoiffés par la course que nous venions de faire. Je me redressais en regardant derrière l’arbre avant de me reculer pour éviter qu’on nous voie en essayant de reprendre mon souffle.

« J’crois qu’on les a semés.. », murmurais-je en regardant Jude avec un sourire aux lèvres. Celle ci hocha la tête en souriant. Depuis que nous nous étions rencontrés elle et moi, nous n’arrêtions pas d’embêter la bande de garçons qui l’avait embêtée quelques années plus tôt. C’était une petite « revanche ». Aujourd’hui, nous avions mis plein d’ancre dans leur sac à dos et quand le « chef de leur bande » avait plongé sa main dans le sac à dos, il l’a ressortie aussitôt avec la main toute bleue d’ancre. Ils avaient tout de suite compris que c’était nous et ils nous avaient coursés, mais heureusement nous les avions semés. Grace à Jude, car sans elle, je n’aurais pas su courir aussi vite si longtemps, avec mon cœur.

« Oh mon Dieu Maël, t’a vu la tête qu’il a fait quand sa main est ressortie toute bleue ?! », lança Jude tout excitée par cette blague de très mauvais goût qu’on venait de faire. « J’t’avais dit que ça te ferait rire », murmurais-je toujours essoufflé. La jeune fille s’assis en face de moi, je voulais juste lui remonter le moral, la faire sourire depuis la mort de sa mère et à en voir ce sourire sur son visage, j’avais réussis, du moins pour cet après midi. « Merci Maël… - commença-t-elle en prenant ma main un peu hésitante. Je lui rendais son sourire, - ma vie serait à chier sans toi… ».

~~

Je sentais ses mains attraper le bas de mon tee-shirt et je l’aidais à me le retirer, j’étais encore parfois un peu…mal à l’aise avec cette cicatrice que j’avais sur le torse. Elle était juste parfaite, ce qui arrivait à me complexer, bizarrement. Une fois mon tee-shirt retiré, elle exauça mon vœu en s’approchant pour m’embrasser à nouveau, je plaçais cette fois mes deux mains sur sa joue pour exercer une pression ses lèvres. Ses mains se glissaient à mon jean pour le déboutonner, je me redressais pour l’aider à le retirer en continuant le baiser. Apparemment elle avait envie que je la rejoigne et elle avait su me convaincre, puisque j’en avais aussi envie. Jamais je ne dirais non pour prendre un bain avec elle, ça c’est sur. Je continuais un petit moment de l’embrasser en retirant d’une main mon boxer puis je rompus le baiser en gardant mon visage tout près du sien pour lui sourire. « T’imagine même pas comment ma vie serait encore plus à chier sans toi…depuis toujours… »
Je me redressais pour entrer dans le bain face à elle, comme je l’avais imaginé l’eau était vraiment très très chaude, je me demandais si j’allais réussir à tenir là dedans, sérieusement. Je me rapprochais d’elle pour prendre ses mains dans les miennes et je déposais une multitude de baisers sur le dos de celles-ci. Ma main droite me faisait encore un peu mal avec la droite que j’avais foutue avec l’autre pervers. Une fois que j’eue fini d’embrasser ses mains, je les gardais dans les miennes et je lui souris, « Je t’aime…même si parfois t’es vraiment dur à vivre :p »
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Mer 13 Juil - 4:53

Cette cicatrice me donnait ni chaud ni froid, particulièrement depuis que j’en ai une aussi au bas du ventre. Avec la césarienne que m’a si gentiment offerte Nina, je n’ai pas tellement le choix de la portée. Mais bon, beaucoup de femmes ont des vergetures après ou pendant une grossesse alors que moi j’en ai pas eu du tout – huile d’amande douuuce (a) – il fallait bien qu’il y aille un petit quelque chose… Mais si vous voulez mon avis, je préfère porter cette horrible cicatrice que ne pas avoir Nina du tout.

Et c’est ce que je pense pour la cicatrice de Maël aussi. S’il ne l’avait pas, eh bien cela signifierait qu’il n’aurait pas eu sa greffe et donc, son espérance de vie serait toujours basse. Nous avons eu cette chance, et je ne suis certainement pas assez conne pour la laisser filer entre mes doigts avec toutes mes conneries. Bordel, je ne me suis jamais sentie aussi désolée de toute ma vie. C’est comme ça, qu’on se sent lorsqu’on a l’impression de se réveiller après des mois endormis ?

Je capturais ses lèvres avec les miennes en reprenant l’un de nos milliers de baisers échangés. Moi qui avais peur d’être repoussée, il semblait plutôt coopératif, en y mettant même du sien. Mon mari se releva légèrement afin de faire glisser son jean le long de ses jambes et de l’enlever. J’étais étonnée, après la soirée que je venais de lui faire subir il daigne encore de venir me rejoindre dans mon bain bouillant qui, d’ailleurs, réchauffait énormément la pièce fermé. Il fit également glisser son unique sous-vêtement, il avait deviné ce don j’avais envie qu’il fasse.

Tu n’imagines même pas comment ma vie serait encore plus à chier sans toi… depuis toujours…

Il entrait dans le bain afin de se placer juste devant moi et je lui souris alors qu’il s’approchait un peu pour prendre mes mains. J’étais étonné qu’il ne lance pas de commentaire à propos de la chaleur presqu’insupportable du bain. Je n’aimais pas l’eau aussi chaude habituellement, mais lorsque je n’avais pas bien, ça m’aidais à penser à autre chose. Il baisa mes mains et fini par arrêter et lever les yeux vers moi en souriant.

Je t’aime… même si parfois t’es vraiment dur à vivre :p

Je lui souris et baissais la tête en rougissant légèrement. C’est vrai, que j’étais dur à vivre. Franchement, notre couple ne risque pas de devenir trop une routine ou vieux jeu avec toutes mes conneries. Est-ce qu’on peut dire que c’était une bonne chose ? Je ne crois pas, puisque j’emplois –involontairement- une manière assez blessante pour Maël. Je relevais mon visage et m’approcha pour lui déposer un baiser sur la joue avant de m’asseoir entre ses cuisses, dos à lui.

Y'a des soirs... au boulot... je ne pouvais pas m'empêcher de penser au viol...

J’ai rapidement perdu le sourire et je fixais mes genoux à travers l’eau du bain. Je déglutis… Est-ce que c’était vraiment le moment de lui raconter tout ça ? Je ne voulais pas l’énerver mais bon… il n’y a pas vraiment de « bon moment » pour parler de ce travail. Vaut mieux tout cracher d’un coup plutôt que d’étendre ça sur plusieurs jours, n’est-ce pas ?

Les "petits plus" qu'on offrait au client... Eh bien ils avaient droit de me toucher n'importe où sauf entre les jambes quoi.

Je soupirai et me suis mise à rire. Je n’étais pas bien. Non en effet, je riais mais ce rire était plutôt triste que la valeur qu’il est censé avoir à l’habitude… J’étais horriblement dégoûtée par mes péripéties au travail.

...Mais certain se sont essayé. Heureusement qu’on est toujours surveillée en cas de problème, au fond.

Je passais ma main dans mes cheveux et me retournais vers Maël en me pinçant les lèvres. Franchement, j’étais tellement nerveuse que je n’arrivais même plus à sentir mes mains. Je fermais les yeux et pris une inspiration.

... Je t'aime aussi... fais-moi penser à autre chose, s’il-te-plais…
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Anonymous
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Jeu 14 Juil - 23:47

Elle avait rougis, ce qui me fit sourire. Ca faisait longtemps, d’ailleurs que je ne l’avais pas fait rougir comme ça. Avant, elle ne faisait que ça, ses joues viraient souvent au rouge lorsqu’on parlait tous les deux. Encore une chose qui ne m’avait pas fait penser qu’elle était amoureuse de moi, d’ailleurs. Parfois je me sentais vraiment bête de ne rien avoir vu, car aujourd’hui en le sachant, je voyais certaines choses qui devenaient évidentes maintenant. La jeune femme s’approcha de moi pour m’embrasser sur la joue, je lui souris en retour. C’était ce genre de moment, que je préférais le plus avec elle, les moments simples, où il n’y avait que nous deux, ou alors nous deux et nos enfants même si ces moments s’étaient fait rares depuis qu’elle avait ce boulot… C’est marrant comme tout avait toujours été différent avec elle. Comment expliqué que je m’étais entiché d’une petite fille plus jeune que moi alors que je préférais toujours rester tout seul ? Les gens me trouvaient bizarres à l’école, soit parce que je n’avais pas de parents et que j’habitais dans un orphelinat miteux, soit parce que je ne parlais à personne et que je préférais rester tout seul dans mon coin. La directrice de mon école m’avait souvent convoquée pour me demander pourquoi je ne me faisais pas d’amis, mais je ne lui avais jamais répondu. Pourtant l’explication était relativement simple…j’avais 4 ans lorsque mes parents étaient morts, du jour au lendemain, tout mon monde c’était effondré, comme ça, en un claquement de doigt, en l’espace d’une nuit. Je n’avais plus de parents, plus de sœur, plus de maison, de jouets, plus de famille…je n’avais plus rien. Et je me disais…à quoi bon se faire des amis si au final, ceux-ci finissent toujours par partir ? Les gens autour de moi pouvaient parfois pleurer leurs proches disparus, je n’avais pas envie de me lier d’amitié avec quelqu’un que je finirais par perdre, non, jamais. Pourtant…sans expliquer pourquoi, j’ai voulu rester avec elle. C’est simple en fait…ça avait toujours été elle. Eliàs et Bambi ont suivis le mouvements, mais pas sans raison : Bamb’ par exemple me comprenait, elle aussi avait perdue ses parents et si elle n’avait pas eu sa grand-mère, elle aurait grandi dans un orphelinat elle aussi. Elle pouvait me comprendre, quand je pensais à mes parents et au fait qu’ils me manquaient.

MJ se tourna dos à moi pour se reculer afin d’être entre mes cuisses, le dos contre mon torse. J’enroulais mes bras autour de sa taille pour poser mes mains sur son ventre et un léger sourire se dessina sur mon visage. En ce moment on essayait d’avoir un autre bébé…et quand bien même, je savais qu’elle aimait quand on lui caresse le ventre. Je fermais les yeux pour profiter de cette étreinte lorsqu’elle brisa le silence, « Y'a des soirs... au boulot... je ne pouvais pas m'empêcher de penser au viol... ». Je me pinçais la lèvre en continuant mes caresses à son ventre…le viol...même si ça n’était pas du tout de ma faute, je m’en voulais parce que j’étais loin d’elle et que si je n’étais pas parti à New-York, j’aurais peut-être été avec elle cette nuit là et elle n’aurait pas eu à subir ça…elle n’en parlait jamais, et je ne la forçait pas à m’en parler. Si je croisais un jour le type qui lui avait fait ça, j’aurais envie de l’égorgé sur place, rien qu’à la pensée qu’il lui avait fait du mal et qu’il avait abusé d’elle… Je ne savais pas quoi dire, j’allais ouvrir la bouche pour lui répondre quelque chose lorsqu’elle continua à parler. « Les "petits plus" qu'on offrait au client... Eh bien ils avaient droit de me toucher n'importe où sauf entre les jambes quoi... » Un petit rire nerveux sorti de sa bouche, je n’étais pas vraiment sur de vouloir entendre ça, ou même savoir ce genre de chose, rien que de savoir que ses pervers l’avaient touchée…ça me rendait fou…mais encore une fois, à quoi bon faire une crise, crier ? Je ne voulais juste pas la perdre… « ...Mais certain se sont essayé. Heureusement qu’on est toujours surveillée en cas de problème, au fond. ». Je soupirais alors qu’elle se redresser pour passer une main dans ses cheveux avant de se tourner vers moi. Je la regardais, elle avait encore les yeux tout brillants à force d’avoir pleurée…je pouvais voir tellement de choses rien qu’en la regardant dans les yeux, enfants, nous n’avions parfois même pas besoin de parler, juste de nous regarder pour comprendre ce qu’on voulait dire, ce qu’on ressentait…

« Plus jamais je ne laisserais quelqu’un te faire du mal…j’te le promets… », murmurais-je en caressant une nouvelle fois sa joue de ma main droite. J’avais toujours été très protecteur envers elle, et ça n’était pas aujourd’hui que ça allait changer, au contraire…aujourd’hui elle était tellement plus…elle avait toujours été importante mais maintenant, elle était ma femme et la mère de mes enfants, la mère de mes futurs enfants. Si j’avais pu lui retirer de la mémoire ce viol, je le ferais sans hésiter. Je ne savais même pas comment elle avait fait pour s’en remettre, elle était vraiment quelqu’un d’extraordinaire, une femme forte sous ses airs fragiles…Elle ferma les yeux en prenant une grande inspiration. J’attrapais ses deux mains dans les miennes en m’approchant encore un peu plus d’elle, «... Je t'aime aussi... fais-moi penser à autre chose, s’il-te-plais…». Je souris légèrement en hochant la tête même si elle ne pouvait pas me voir avec ses yeux fermés…je glissais une main le long de ses longs cheveux bruns…bordel, elle était tellement belle…

Je m’approchais encore un peu pour pouvoir alors l’embrasser tendrement, juste un simple baiser, beaucoup moins ardent que le précédent mais pas pour autant moins bien, moins délicieux…au bout de quelques secondes je décollais mes lèvres des siennes en la regardant dans les yeux pour lui sourire. Je voulais tellement revoir son sourire, lui faire oublier tout ça. « J’sais que t’a fait ça pour nous… – murmurais-je en gardant mon visage tout près du sien – et peut-être que sans ce travail, on aurait pas eu cette maison et on serait peut-être pas aussi heureux… – je souris – ....mais aujourd’hui, on est heureux…comme jamais on l’a été depuis qu’on est ensemble…enfin, moi j’suis heureux…et j’veux pas que ce bonheur soit fini à cause d’un travail… alors j’veux pas que tu t’en veuilles, j’veux juste te voir sourire ». Je me pinçais la lèvre et je rompus le bref espace entre nos lèvres pour l’embrasser à nouveau en caressant sa taille. « Après tout, c’est moi qui ai de la chance non ? J’ai la plus belle femme du monde et moi je n’ai besoin de la permission de personne pour te toucher », lançais-je en riant légèrement. Il fallait bien détendre un peu l’atmosphère, non ?
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Sam 16 Juil - 4:06

« Fais-moi penser à autre chose, s’il-te-plais » lui avait-je demandé… J’étais déprimée ce soir, à penser à tout ça à même temps… Mais imaginez-vous, comment c’était soulageant pour moi, en fait, de ne plus avoir à cacher cet énorme poids que j’avais sur les épaules. J’étais forcée de parler du viol, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que je n’aurai pas pu fermer ma gueule. Ce soir, j’étais dans le courant de la confession et pourquoi pas, après tout ? Vaut mieux retirer un pansement d’un coup sec que lentement ; moins de torture. Voilà. Ma vie est comparable à un pansement.

Plus jamais je ne laisserais quelqu’un te faire du mal… j’te le promets…

J’hochai la tête. Je savais qu’il ne me racontait pas de connerie… déjà, en foutant une droite à ce mec qui a tenté d’obtenir des avantages, c’était suffisant pour que je le crois. Et puis, qui suis-je exactement pour ne pas croire Maël ? Je le connais depuis toujours et contrairement à moi, il est fidèle et honnête. J’espère bien que j’arriverai à le devenir autant que lui, parce qu’il le mérite et parce que je l’aime.

Sa main caressait ma joue et je fermais les yeux… Je me retenais tellement de pleurer. Ce viol… a probablement été le pire moment de toute ma vie… le pire, avec celui où Maël a quitté San Francisco pour New York. Je n’ai pas vraiment eu de journée malheureuse, mais ces deux-là… ils sont assez difficiles à battre. Mon mari prit mes mains dans les siennes et s’approchait un peu plus de moi… Je me pinçais les lèvres.

Il mit l’une de ses mains à l’arrière de ma tête et la glissais le long de mes cheveux… Ils devaient arriver un peu après le milieu de mon dos, puisqu’ils étaient trempes. Je n’ai jamais coupé mes cheveux ou très rarement… En tout cas, je n’ai jamais eu les cheveux courts. Ma mère me comparait souvent à une poupée et ça faisais bien rire Maël et Eliàs. Il m’embrassa tendrement, je m’y attendais, mais pas trop. Un court baiser, simple baiser, mais non moins tendre et passionné. Une fois le baisé rompu, j’ouvris tranquillement les yeux, nous étions synchronisés.

J’sais que t’a fait ça pour nous…

Il sourit, je me pinçais les lèvres et baissais les yeux. Ah bon… il savait ? J’avais pourtant peur qu’il ne comprenne pas mon intention… de leur offrir une belle maison où les enfants, plus vieux, pourront nous rendre fou de rage lorsqu’ils se mettront à courir partout alors qu’on ne cesse pas de leur dire que c’est dangereux de se faire mal… j’aimerais tellement les voir jouer à cache-cache ou au chat et à la souris dans notre jardin. Franchement, qu’est-ce que je ne ferais pas pour avoir une « vrai » image d’une famille ? Parce qu’au fond, quel parents ne voudraient pas voir leur enfants… vivre et s’amuser comme des enfants ?

et peut-être que sans ce travail, on n’aurait pas eu cette maison et on serait peut-être pas aussi heureux…

Je me mordillais la lèvre inférieure par nervosité… Où est-ce qu’il voulait en venir ? Était-ce un sermon qui m’attendait ? Une promesse ? Une confession ? Bordel… je ne savais pas quoi penser, mais j’étais vachement inquiète.

... mais aujourd’hui, on est heureux… comme jamais on l’a été depuis qu’on est ensemble… enfin, moi j’suis heureux… et je ne veux pas que ce bonheur soit fini à cause d’un travail… alors je ne veux pas que tu t’en veuilles, j’veux juste te voir sourire

J’ai fini par sourire. Et pas parce qu’il m’a dit qu’il voulait me voir sourire. J’ai souris, d’une façon très honnête… Il était… compréhensif ? Compréhensif comme je ne l’ai jamais été… Comment est-ce que sincèrement, je suis tombée amoureuse à 5 ans du petit garçon parfait ? Du mari parfait ? Et du père parfait ?! C’est probablement mon 6e sens. Oui. C’est le seul réel talent que j’ai.

Mon mari brisa le temps mort pour m’embrasser encore… mais je ne vais pas me plaindre. Il a de ces lèvres… si douces et si délicieuses. Mon radar a également détecté que Maël embrassait bien et faisait très bien l’amour… Franchement, je vous dis, c’est une perle.

Après tout, c’est moi qui ai de la chance non ? J’ai la plus belle femme du monde et moi je n’ai besoin de la permission de personne pour te toucher

L’humour, aussi.

Je me suis mise à rire et replongeait mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser encore et encore. J’enchainais les baisers alors que j’entourai mes bras autour de son cou. Puis, je l’attirais vers moi au milieu du bain et je cessais le baiser, en mettant un petit sourire à mes lèvres.

... Même que je te supplie de le faire.

Lui murmurai-je, en prenant sa main et en la déposant sur ma poitrine…
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Sam 16 Juil - 22:02

J’avais toujours été là pour elle et je n’avais pas envie que ça change. J’avais besoin d’elle, et je m’en étais vite rendu compte quand je suis parti à New-York…Mary Jude pensait peut-être que j’avais eu une vie idyllique à New-York, dans cette belle et magnifique ville mais c’était loin d’être le cas…ma relation avec Emma était certainement une excuse pour essayer de tout oublier et de rendre cet enfer un peu plus supportable. J’étais partie, après avoir couché avec ma meilleure amie qui ne voulait plus m’adresser la parole. Je me retrouver tout seul, dans une ville que je ne connaissais pas, avec des personnes que je ne connaissais pas. Moi qui détestais me faire des amis, devoir me mêler aux gens, j’étais vraiment servi… Mais comment en étions-nous arrivés là ? Quand j’y repense, c’était comme si MJ et moi étions mariés depuis tout petits. Depuis que nous nous étions rencontrés, nous ne nous sommes plus lâchés d’une semelle. On se voyait tous les jours, sans exception et même quand sa mère est décédée, nous avons continué de nous voir même si elle n’avait pas le moral, justement : j’étais là pour la faire sourire. Et j’avais toujours réussi à la faire sourire, aujourd’hui encore et je me sentais vraiment fier de voir son sourire apparaître sur son visage, surtout que je voyais bien qu’elle ne souriait pas juste pour me faire plaisir, elle était sincère.

Elle riait, même. J’avais réussis à la faire rire ! Alors là, j’étais vraiment fier de moi. Vu comment elle avait l’air triste, surtout maintenant qu’elle parlait du viol, elle devait être encore plus mal et je pouvais la comprendre. C’est vrai que ce sujet me rendait aussi un peu mal à l’aise, mais j’espérais vraiment qu’elle savait qu’elle pourrait me parler, quoi qu’il arrive. Même si c’était juste pour se soulager, quitter à me donner des détails, elle devait savoir qu’elle pourrait compter sur moi, juste pour écouter sans rien dire, sans aucun commentaire, aucun jugement. C’est ce que j’avais l’habitude de faire, d’ailleurs, c’est ce que j’avais toujours fait.

FLASHBACK.

«….j’te jure, en plus t’aurais du voir sa tête quand j’lui ai dit qu’elle avait une araignée sur le bras, elle a hurlée ! », MJ éclata de rire en se tournant vers moi pour me regarder.
Nous étions tous les deux allongés sur son lit dans sa chambre et ça faisait au moins vingt minutes qu’elle me racontait les péripéties de sa journée en classe. Aujourd’hui j’avais dix sept ans et elle seize et nous faisions ça depuis que nous étions tout petits. Enfin, elle parlait de tout ça, moi je me contentais juste de l’écouter.
« Oh ! Et j’t’ai pas dit… hier Lisa m’a demandée comment ça allait avec toi. Alors j’lui ai répondue que ça allait et en fait…elle pensait qu’on sortait ensemble ! »
J’éclatais de rire en déviant mon regard du plafond pour la regarder, elle avait les joues toutes rouges ce qui la fit rougir encore plus…
« Tsss, me regarde pas comme ça ! », lança-t-elle en me balançant un coussin en pleine figure.
Je ris encore plus en me cachant le visage, je me redressais en toussant, je n’avais plus d’air à force de rire…
~~

La belle brune s’approcha à nouveau pour m’embrasser, m’inondant sous une rafale de petits baisers tous aussi exquis les uns que les autres. Je sentais ses bras s’enrouler autour de mon cou, m’incitant à m’avancer encore plus vers elle, dans le milieu du bain. Je la laissais faire sans contester, ont étaient bien là, tous les deux dans ce bain chaud, sans les pleurs des jumeaux ou leurs cris demandant, en permanence un peu d’attention. Je posais mes mains sur sa taille et elle arrêta les baisers pour me regarder avec un petit sourire sur les lèvres. « ... Même que je te supplie de le faire. », je ris légèrement alors que je sentais sa main prendre la mienne pour la poser sur sa poitrine. Je me pinçais la lèvre, je l’avais connue toute petite, sans rien et plus elle grandissait, plus elle avait des formes et plus ça m’avait…troublé. Et c’est vrai, j’avais toujours adoré ses seins. MJ était vraiment bien foutu, en fait. Elle avait tout ce qui fallait, où il le fallait et sans exagération. Elle était juste parfaite… Je lui souris et je glissais ma main libre dans le bas de son dos en le caressant alors que je caressais son sein avec mon pouce en me penchant pour l’embrasser à nouveau. Je l’embrassais un petit moment avant de glisser mes deux mains sous ses aisselles pour pouvoir la soulever et l’assoir sur mes genoux afin qu’elle soit à ma hauteur pour entamer encore une fois un baiser passionné en amenant mes deux mains à sa poitrine pour la masser doucement…Je déviais mes baisers à son oreille que je mordillais légèrement, « …comme ça ? », murmurais-je à son oreille en continuant de caresser sa poitrine, de plus en plus intensément. Je posais mon front contre le sien en la regardant dans les yeux, elle avait des yeux magnifiques, aussi…ce regard…elle m’avait toujours regardée de cette manière… Je lui souris sans la quitter des yeux, « Tu sais ce que j’ai le plus aimé la première fois qu’on a fait l’amour ? », demandais-je calmement sans cesser mes caresses. J’attendais quelques secondes cette réponse puis je repris en murmurant, «…pouvoir te toucher…te caresser… »
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Dim 17 Juil - 6:23

Je pris sa main afin de la déposer sur ma poitrine. J’étais certaine que Maël ne la retirais pas, pourquoi il le ferait de toute façon ? Puisqu’il affirme déjà pouvoir me toucher sans me demander la permission… Enfin bref. J’adorais sentir ses mains sur mes seins, j’adorais le sentir tout court. Quand j’étais adolescente et que je commençais bêtement à… penser au sexe, il était pour moi difficile de ne pas penser à ce genre de moment que j’aurais aimée avoir avec lui. Et croyez-moi, je me sentais complètement stupide à toutes les fois… Alors qu’en fait, tout se passait uniquement dans ma tête. Eh oui, croyez-le ou non, mon premier fantasme sexuelle était de le faire avec Maël Petterson.

L’autre main vint se déposer dans le bas de mon dos, alors que celle qui était sur mon sein me caressais avec conviction. J’étais aux anges. Les mains des clients n’ont absolument rien à voir avec celles de mon mari… Ses mains… elles étaient plus belles à mes yeux. Et plus douces aussi. Je fermais les yeux avant que celui-ci ne m’embrasse encore, pour une énième fois. Il me souleva afin que je m’assoie sur ses genoux et replongea à nouveau ses lèvres sur les miennes, alors que ses deux mains se ramenait à ma poitrine pour les masser plus vigoureusement.

… comme ça ?

Murmura-t-il à mon oreille, alors que j’avais les yeux fermés et que je tentais de ne pas me réjouir trop vite. J’hochai la tête sans rien dire, seulement en faisant un petit sourire. Je sentis son front se poser contre le mien alors qu’il caressait encore ma poitrine… ça faisais du bien, comme un massage, alors qu’en fait c’est exactement ça mais les hommes ne peuvent pas comprendre.

Tu sais ce que j’ai le plus aimé la première fois qu’on a fait l’amour ?

J’ouvris les yeux. Et bien tiens, ça, c’était une conversation beaucoup mieux et j’étais intéressée à connaître la suite. Il me sourit encore, alors je penchais la tête légèrement sur le côté en lui demandant de poursuivre ce qu’il allait me dire.

Non ?

Il n’arrêtait pas ses caresses, puis, les arrêtait l’instant de quelques secondes… Comme s’il avait pris ce temps pour réfléchir.

… pouvoir te toucher… te caresser…

Je lui souris et baissais la tête en fermant les yeux. S’il avait apprécié de pouvoir me toucher la première fois qu’on ait fait l’amour, il ne peut pas imaginer ce que moi j’ai appréciée. Je me pinçais les lèvres et remontait la tête en le fixant droit dans les yeux, alors que j’avais ce sourire collé aux lèvres. Maël avait le don, de me remonter le morale, même dans les moments les plus difficiles que je puisse avoir.

et tu sais ce que moi j'ai le plus aimée ?

Je ris à voix basse avant de m’approcher à mon tour de son oreille, pour lui déposer quelques baisers en attendant sa réponse. Puis, à mon tour, je lui annonçais :

Avoir toute ton attention.

Ai-je chuchotée avant de lui mordiller l’oreille. Je me suis mise à baiser l’arrière de son oreille et le lobe, en remontant jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser encore une fois. Je glissais mes mains le long de son bras afin de lui prendre l’une de ses mains, qui était posé sur l’un de mes seins. Puis, je me suis mise à rire…

Notre première fois... tu parles de celle à la fête quand t'étais "saoul" ? Parce que je suis assez mêlée ! J'ai encore du mal... à me rappeler de tout...

Je caressais sa main avec mon pouce... puis je soupirais.
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Anonymous
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Lun 18 Juil - 12:26

Un sourire se dessina à nouveau sur ses lèvres alors qu’elle baissait la tête. Est-ce que j’avais encore réussis à la gêner ? Ça me faisait vraiment rire, quand j’y arrivais. Bon, quand nous étions adolescents, je pouvais comprendre mais aujourd’hui, elle était ma femme, nous avions vécus pas mal de choses que je n’aurais jamais cru vivre avec elle un jour, alors je ne voyais vraiment pas ce qui pouvait encore la gêner face à moi. Quelque part, je me disais que j’avais vraiment de la chance parce que je savais que son amour n’était pas un truc qui pourrait partir du jour au lendemain, enfin c’était ce que j’espérais. Après tout, elle avait réussis à être amoureuse de moi pendant 22 ans, ça serait vraiment pas de chance qu’elle ne le soit plus au moment où nous sommes ensemble… Enfin, j’étais sincère quand je disais que j’avais aimé le plus pouvoir la toucher et la caresser car les derniers mois que j’avais passés ici en sa compagnie avant que je parte à New-York avaient été terriblement bizarres et…déstabilisants. Parce que, même si j’étais amoureux d’elle, nous continuions à nous voir comme des amis, ce qui incluait toujours le fait de dormir avec elle et de faire certaines choses qui n’étaient pas dérangeant avant que j’éprouve quelque chose pour elle. Par exemple, ça pouvait nous arriver, lorsque nous dormions ensemble, de dormir collés, enfin, dans le sens qu’on était pas à chaque extrémité du lit à essayer de ne pas se toucher et ça ne m’avait posé aucun problème, jusqu’à ce que j’eue dix huit ans.

C’est vrai, à cet âge on pense beaucoup aux filles, on pense beaucoup…au sexe et de savoir qu’elle était là tout près de moi me déstabilisais beaucoup. Surtout quand elle dormait en petit short et débardeur moulant. Si elle trouvait que je me comportais bizarrement avant que je parte à New-York, elle avait raison. Alors cette nuit là, pendant ma fête de départ, quand j’ai sentis que nous allions le faire ça m’a fait encore plus bizarre. Rien que de goûter à ses lèvres, c’était comme si je faisais quelque chose de mal dans le sens que je l’avais toujours considérée comme ma sœur, alors de la toucher de cette manière et de constater qu’elle y prenait du plaisir…de la voir nue aussi…je me rappelle encore à quelle point elle avait l’air gênée mais elle n’avait tellement pas à l’être, elle était parfaite, exactement comme je l’avais imaginé durant ses derniers mois. « et tu sais ce que moi j'ai le plus aimée ? », demanda-t-elle en s’approchant un peu de moi pour déposer quelques baisers à mon oreille. Je fermais les yeux en souriant et je glissais mes deux mains de sa poitrine au bas de son dos, tout en continuant à caresser sa peau avec mes pouces doucement. J’hochais la tête négativement doucement et elle me murmura, « Avoir toute ton attention. ». Je me pinçais la lèvre en sentant ses lèvres à mon oreille et je glissais à nouveau une de mes mains sur un de ses seins pour recommencer à le caresser doucement. L’atmosphère était vraiment très agréable, j’en avais presque les mains qui tremblaient.

Je souris en gardant les yeux fermés alors que je sentais ses douces lèvres dévier de mon oreille à ma joue jusqu’à capturer mes lèvres. Je sentais ses doigts glisser sur mon bras pour prendre ma main qu’elle caressait doucement avec son pouce. J’ouvrais doucement les yeux pour la regarder, elle avait toujours ce petit sourire figé sur ses lèvres. Qu’est-ce que j’aimais la voir sourire bordel...surtout quand c’était pour moi…quand c’était grâce à moi… « Notre première fois... tu parles de celle à la fête quand t'étais "saoul" ? Parce que je suis assez mêlée ! J'ai encore du mal... à me rappeler de tout... ». Je lui souris et je m’approchais pour déposer une multitude de baisers sur sa joue, en gardant sa main dans la mienne alors que j’apportais l’autre à sa joue. Je me demandais encore comment elle avait pu me croire, quand je lui avais dit que j’étais saoul cette nuit là. Je n’avais pas bu grand-chose, je ne devais certainement pas avoir l’haleine qui puait l’alcool et j’osais croire que si ça avait été le cas, MJ ne m’aurait peut-être pas laissée aller aussi loin avec elle, sachant que je n’étais pas dans mon état normal et que ça ne pourrait lui faire que du mal, comme situation. Enfin, je n’avais pas à la blâmer, c’était moi qui avais été le plus stupide dans l’histoire et je m’en voulais beaucoup, même si à l’époque j’étais persuadé d’avoir fait le bon choix. Pourtant ça n’avait pas été facile, vraiment. Nous avions fait l’amour, ça faisait des mois que j’y pensais et j’allais tout casser en quelques secondes en lui faisant croire ça. Alors non, ça n’avait vraiment pas été facile pour moi non plus, c’était comme renoncer à quelque chose dont j’avais toujours eu envie, quelque chose que je crevais d’envie d’avoir encore et encore.

Je posais mon font contre le sien sans la quitter du regard, en souriant. « Moi je m’en rappelle comme si c’était hier… », murmurais-je avant de déposer un bref et énième baiser sur ses lèvres. Et c’était vrai, je m’en rappelais comme si c’était hier, de chaque détails. Cette nuit m’avait hantée pendant longtemps lorsque j’étais tout seul dans mon petit studio à New-York, lorsque je pensais que je ne reverrais plus jamais MJ de toute ma vie…lorsque je pensais qu’elle ne voudrait plus jamais de moi, c’était le dernier souvenir auquel je pouvais me rattacher. Non, en fait le dernier souvenir d’elle auquel je pouvais me rattacher, c’était son regard lorsque je lui ai fait croire que je ne me rappelais de rien. Son regard c’était éteins en quelques secondes alors qu’elle était rayonnante, en quelques secondes, j’avais réussis à briser la seule personne au monde qui comptait le plus à mes yeux. Quel idiot… Je fermais les yeux quelques secondes avant de les ouvrir à nouveau puis je continuais, « Tout d’abord, j’t’ai embrassé pour la première fois, comme ça… – je brisais le peu d’espace entre nos lèvres pour l’embrasser tendrement – et ensuite, t’as répondu à mon baiser, puis c’est devenu de plus en plus fougueux… j’t’ai attrapée par la taille pour te sentir contre moi en te faisant reculer jusqu’à mon lit…j’ai glissé ta robe pour te la retirer et je t’ai allongée sur mon lit en me mettant aussi en sous-vêtements… – je m’arrêtais un instant pour lui sourire et je me pinçais la lèvre – ensuite j’ai commencé à te caresser, d’abord la taille, ensuite entre tes cuisses comme ça – je descendais ma main libre sur sa cuisse pour la caresser doucement et j’approchais mes lèvres de son oreille – j’entend encore tes gémissements quand j’te caressais…ensuite j’t’ai déshabillée et on est allés sous mes draps pour que je me déshabille aussi…j’t’ai caressée quelque temps… - je continuais à caresser sa cuisse et je lâchais sa main dans la mienne pour caresser à nouveau sa poitrine - … et ensuite on a fait l’amour…doucement pour commencer, j'avais peur de te faire mal...tu t’en rappelles maintenant ? »
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WTF ?! | Maël & MJ

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