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 Drake & Lilas - J'peux vous aider ?... Non, je ne vous ai pas sonné...
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Dim 1 Mai - 16:06

Hmmm
On se connait ?

D R A K E & L I L A S
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Réveil difficile. Nuit difficile. Cauchemars en pagaille, je ne donnais pas cher de mon apparence ce matin. Génial, j'allais devoir passer deux fois plus de temps dans la salle de bains pour paraître un minimum présentable. J'étais en nage. J'avais encore rêvée de lui. En même temps, c'est un peu normal. Il ne fallait pas s'attendre à ce que le traumatisme parte en claquant des doigts. Je suivais une thérapie, je ne devais pas trop rester seule et c'est donc pour ça que je sortais en boite, que je buvais un peu d'alcool ce qui mettait ma timidité à la corbeille et me permettait de mieux aborder les humains. Bien entendu, je pourrais faire comme n'importe quelle nana et baiser à tout va. Sauf que je préférai qu'on me fasse l'amour. Et là, je me mis une gifle mentale à cette idée. Ridicule. Plus personne ne fait l'amour de nos jours. Même sur mes forums RPG on baise. Je décidai donc de me lever de mauvaise grâce pour choper mon petit réveil et regarder l'heure. Mouais. Six heures du mat. Je n'avais qu'une heure d'avance sur l'alarme. Pour changer. Je sortis donc du lit et choppai ma robe de chambre pour m'engouffrer dans l'appartement. Le lieu était sinistre et heureusement que j'avais Air car je ne pouvais pas trop compter sur Luke vu qu'il était tout le temps chez sa poule. Je soupirai, me massant légèrement le cuir chevelu. Ouais, le matin, les filles c'est les cheveux et chez les mecs, c'est les couilles. Chacun son truc mais au moins on n'a pas les mains qui puent quand on dit bonjour à quelqu'un.

Encore dans le cirage, j'allumai la lumière de la cuisine pour voir que mon frère était passé et n'avait rien rangé. « Saleté. » Je m'avançai donc pour mettre la cafetière Nespresso en route et me faire un café bien serré pour me réveiller puis ensuite, j'actionnai la vieille cafetière de merde pour faire passer le liquide et qui me sauverait toute cette sainte journée. Pendant que les deux machines s'affairaient, je me décidai à nettoyer le bordel d'Andrews et à aller prendre une bonne douche histoire de me réveiller encore plus. Je me dirigeai vers la salle de bains vérifiant que mon frère n'était pas dans sa chambre. Je savais que cela ne serait qu'une question de temps avant qu'il n'aille emménager avec sa poule et me laisse tomber. Tant pis. Je changerai sa chambre en labo et sa salle de muscu en salle pour mes ordinateurs chéris. Ordinateurs qui seraient bientôt au nombre de quatre quand j'aurai reçu mon iMac. Le dieu suprême.

J'entrai donc dans la salle de bains pour me souvenir que j'avais soigneusement préparé mes affaires avant d'aller coucher hier soir. Ma chemise de bûcheron et un jean. Ouais, je m'étais pas foulée quoi. Foutant la nuisette dans le panier à linge, je soupirai pour regarder les traces que je porterai à jamais sur mon corps. Au moins une, ce débile avait su que je voulais partir et m'avait ouvert l'épaule un grand coup. J'attachai mes cheveux pour découvrir l'immense cicatrice qui remontait jusqu'à ma nuque et me rendre sous l'eau glacé. Je ne supportai pas trop l'eau chaude qui ravivait la douleur donc je me lavai toujours à l'eau froide pour finir à l'eau tiède. La fraicheur me fit du bien et je me sentis revivre enfin. Une fois mes muscles bien réveillés, je sortis pour m'habiller – truc trop logique – essayer de faire quelque chose de mes cheveux que j'attachai sur un côté avec une barette. Ensuite, je sortis de la salle de bains pour voir que le jour se levait. Trop cool. Bref, je m'en foutais un peu. Je m'approchai de Maximus et l'allumai pour mettre la musique. Superbus résonnait dans l'appartement et je mis à me déhancher sur la musique pour aller faire ma thermos de café pour la journée et boire mon expresso bien serré. What else ?

Puis, je me décidai à sortir Air qui aboyait comme un hystérique à mes pieds. Je soupirai pour lui mettre la laisse, et me barrer dehors. L'air n'était pas si frais que ça et tant mieux car je ne voulais pas chopper une pneumonie. La France me manquait. Pendant que je prenais l'air, je partis à la recherche de la voiture de Luke. Il ne s'en servait presque jamais et faute d'en avoir une, j'allais encore 'emprunter' la sienne. Bien entendu, je n'avais pas les clés mais rentrer dans le système électronique et faire démarrer la voiture était un jeu d'enfant. Ah la nouvelle technologie où tout est informatisé, quelle connerie. Je retournai donc prendre mes affaires en souriant. Une fois le sac sur l'épaule avec Maximus dedans – Pascal était encore tout dépiauté – et ma thermos, je partis en fermant la porte après avoir vérifier qu'Air avait de l'eau et des croquettes. Tout de façon, je n'avais pas des masses de cours mise à part ce matin où j'allais en biochimie, cours d'une facilité déconcertante. Ensuite, je me plaçai devant la voiture et vérifiai qu'il n'y avait personne pour sortir mon téléphone, et actionner la commande à distance. Heum, no coment. Je n'avais pas passé des heures à essayer de forcer cette caisse mais disons que copier le logiciel d'ouverture centralisée et le mettre dans mon téléphone s'est avérée un jeu d'enfant. On est hacker ou on ne l'est pas ? Puis, j'entrai dans la voiture en sifflotant et sortis le double de la clé pour démarrer le logiciel. Évidemment dans ses nouvelles voitures, il y avait un logiciel de reconnaissance vocale. Quelle merde! Je pris Maximus, mis la pince au bon endroit et passai l'étape. Ah ces américains, rien ne valait les berlines allemandes. Démarrant le bolide, je fis attention et partis à vive allure à la fac de San Francisco. Pas d'embouteillages, parfait.

Faisant attention, je me garai à un endroit éloigné de toute civilisation pour me diriger vers amphithéâtre. Il n'y avait encore personne. Je m'assis donc en tailleur sur un banc et sortis Maximus pour améliorer mon nouveau concept de détecteur de mensonges. Je voulais savoir qui était lâche ou pas. Ne faisant pas attention à la populasse qui s'amassait devant moi, je mis mes écouteurs, laissant mes cheveux faire rideau sur mon visage et me couper du monde extérieur. « Lilas, vous devriez essayer de vous sociabiliser, avait dit mon psy, cela vous ferait le plus grand bien. » Mouais. Pas convaincue la fille. Je soupirai avant de voir que quelqu'un venait de se planter devant moi et me cacher la lumière. Soit gentille Lilas, soit sage. « Dégages. » Raté. Puis, je relevai la tête pour voir Bill de Tokio Hotel se tenir devant moi. « La section fan de TH c'est au bout du couloir, lâchai avec mon accent à couper au couteau avant de me pencher à nouveau sur mon travail. » Je savais pas que j'avais devant moi mon alter ego masculin mais il y avait une nette différence entre nous deux. Il était du mauvais côté de la force. Oups!
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Anonymous
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Lun 2 Mai - 10:42

Réveil à 7 heures, habituel. J’aurais pu attendre un peu puis-ce que de toute manière Lilas m’avait donné rendez-vous à 10 heures à l’université, mais mon rythme était réglé malgré moi, donc bon… comme tous les matins, je commençais par vérifier s’il n’y avait pas de nouveaux messages sur mon téléphone portable, puis je me levais pour aller me passer de l’eau sur le visage à la salle de bain. J’appréciais vraiment ce moment de la journée car mes pensées n’étaient pas encore tout à fait en place. Je faisais les choses machinalement, sans essayer de réfléchir, et dieu sait ce que c’était nécessaire pour quelqu’un comme moi.

Une fois de retour dans ma chambre, je me collai au sol pour aligner une série de pompes, d’abdominaux et autres exercices journaliers qui me permettaient de garder la silhouette que j’avais acquise en sortant de l’hôpital. C’était une manière de me dire « je suis fort », et pas que mentalement. Bref… il fallait encore que je m’habille et tout le tra-la-la après une bonne douche. Ce fut vite fait aujourd’hui ; un jeans large typé skater et un t-shirt noir feraient l’affaire. Je n’avais pas très envie de me faire remarquer à l’université, raison pour laquelle je ne me maquillai pas cette fois-ci. Une fois devant le miroir de ma chambre, la seule chose que je fis fut d’attacher un bandana autour de ma tête et de mettre mes piercings. Au fur et à mesure que les petites pièces s’ajoutaient sur mon visage, celui-ci semblait prendre un ou deux ans de plus. Ajoutez à cela mon regard dur et vous ne pourriez pas deviner que je n’ai pas encore 18 ans. Tant mieux pour moi…

Je finis par quitter ma chambre en silence, afin de ne pas réveiller Ange-Deamon, puis fis un rapide tour à la cuisine pour manger un bol de céréales. Il n’était que huit heures, et je ne savais pas trop quoi faire pour tuer le temps. Bon, en fait la question ne se posait pas, j’avais mon ordinateur. Lui, il m’occuperait bien jusqu’à ce que je doive partir.

[…]

Allez jusqu’au bâtiment principal ne fut pas trop difficile… le plus compliqué restait de trouver la « machine à café » dont m’avait parlé Lilas. Rien que le fait de devoir chercher tout seul m’agaçait, heureusement que l’objet était dans le hall principal. Seul problème, la tête rousse de mon hôte ne s’y trouvait pas. Je fronçai les sourcils et plissai les yeux en sifflant entre mes dents tandis que les yeux des étudiants autour de moi se tournaient dans ma direction en raison de mon apparence. Si le peu d’efforts que j’avais fait pour me préparer ce matin les choquaient déjà, je n’imagine pas ce que ça aurait donné si j’avais ajouté des accessoires métalliques à mon jeans et qu’il y avait du noir sur mes yeux. Il en faut tellement peu aux gens pour exclure les autres de leur « normalité », ça me dégoûtait. Toutes ces filles qui passaient devant moi en me lançant des coups d’œil discrets ainsi que les mecs me rappelaient à quel point j’étais en colère contre l’humanité en général. Je croisai le regard de tous ceux qui s’intéressaient à moi sans la moindre gêne, faisant ainsi fuir leur curiosité lâche dès que nos pupilles entraient en contact visuel. Lâches, peureux… voila ce qu’on trouve partout aujourd’hui. J’avais presque l’impression d’être le seul de cet endroit à oser fixer des inconnus dans les yeux sans appréhension.

Bon… c’est pas tout, mais je fais quoi maintenant ? Un gros soupir m’échappa tandis que je croisais mes bras. Par chance, une jeune femme en corset et aux cheveux noirs et roses passa par-là, et je me permis de l’approcher pour lui demander si elle savait où se déroulait le cours de biochimie de ce matin. Et elle savait puis-ce qu’elle y participait elle aussi. Miracle ! En plus elle était canon. Je la suivis donc jusqu’à l’amphithéâtre avant de la laisser partir de son côté même si j’avais plus envie de la connaître elle que la nolife que j’étais censé rejoindre…. Au milieu de tout ce monde, c’était d’ailleurs difficile de la voir, celle-là. Il me fallut environ trente secondes avant de la repérer, elle et sa crinière rousse. Je m’approchai tranquillement, un peu impressionné par la taille de la salle, mais satisfait. Au pire, si Lilas se montrait invivable, j’irai voir ma potentielle amie métalleuse.

« Dégages. La section fan de TH c'est au bout du couloir »


Sa voix était agréable. J’arquai un sourcil d’un air amusé. Cette fille me faisait un peu pitié, pour être honnête… elle était là, cachée derrière ses cheveux, à se fermer totalement au reste des étudiants derrière son ordinateur, et elle se permettait de m’envoyer des piques qui n’avaient aucune crédibilité à mes yeux.

« Je ne vais pas chercher les fans, c’est eux qui viennent à moi. »

Ça, c’était surtout valable sur myspace, mais bref, je savais qu’avec mon look c’était quand même plus facile de me faire des connaissance parmi les quelques gothiques/punks du coin. Sans ajouter un mot de plus, je pris place sur le siège à côté de celui de Lilas, puis étendis mes longues jambes en les croisant devant moi. Silence. À quoi ça sert de faire semblant d’être sociable quand on ne l’est pas ? Je pris le temps de jeter un coup d’œil à ce que faisait la rouquine sur son ordinateur malgré tout. Ca semblait intéressant.
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Anonymous
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Jeu 5 Mai - 15:55

Hmmm
On se connait ?

D R A K E & L I L A S
Drake & Lilas - J'peux vous aider ?... Non, je ne vous ai pas sonné... Tumblr_lk4ddwp0qk1qahdn2o1_500


Décidément mais qu'est-ce qu'il foutait ce prof ? Jamais à l'heure. Cependant quand on est enseignant, on doit montrer l'exemple aux élèves et celui-là n'avait pas du apprendre la notion de ponctualité. Je refermai doucement mon ordinateur pour me diriger dans l'immense amphithéâtre. Puis, j'essayai de me frayer un chemin parmi les kikoos qui attendaient quelqu'un ou quelque chose – la vierge ? - et montai les marches quatre à quatre avant de me mettre en haut et très éloignée de la populasse. Les êtres humains... Hypocrisie, mensonge, tromperie. Des je t'aime, je t'adore et par derrière c'est « Haaaan t'as vu comment elle a de grosses cuisses. ». J'avais été comme ça avant. Une commère. Mais être en France et ne pas l'être, impossible. Je m'assis donc, remis mes affaires en place pour programmer mon traducteur instantanée et diriger la portée au plus loin jusqu'à atteindre le bureau vide de l'enseignant. C'était tellement facile. Take it easy! Mais il fallait quand même que je me mette à apprendre la langue. L'anglais. Une langue compliqué avec leur futur débile, leur « Yes, I can » et leur bouffe dégueulasse. Grand dieu que la France me manquait. Je soupirai remettant mes mèches au devant. A vrai dire, parler aux gens ne me disaient rien. En plus, beaucoup ne me comprenait pas alors pourquoi faire des efforts.

« Bonjour tout le monde, aujourd'hui nous étudierons la transcription de l'ADN en ARN. Veuillez ouvrir vos powerpoint à la page 15 s'il vous plaît. » Je dus mettre un certain temps avant de comprendre et me décidai à essayer de suivre le cours. Normalement aujourd'hui, j'aurai du retrouver Drake à la machine à café mais comme nous ne nous étions presque pas parlés depuis notre dispute virtuelle, je n'avais pas cru bon de lui envoyer un message pour lui demander... « Salut est-ce que tu viens ? » Pis s'il se pointait, il trouverait tout seul. Je ne savais pas trop à quoi il ressemblait et franchement, il pourrait être Brad Pitt que je m'en foutrais comme de l'an quarante. Je soupirai en matant le cours qui était vraiment nul à chier. Quand est-ce qu'on ferait des solutions qui font boum ? J'ai toujours préféré la pratique à la théorie mais je n'avais pas le choix, cela faisait parti du processus. Alors, je me contentai d'infiltrer l'ordinateur de mon professeur pour copier ses fichiers sur le mien et donc posséder tous les cours. Oh tiens, les sujets des partiels. J'aurai pu les prendre et les apprendre histoire de m'en sortir un minimum mais où était le plaisir de réussir par soi même ? De réussir par soi même et donc de pouvoir arriver devant les autres, ceux qui avaient échouer et de leur faire un fuck. Voilà bande de cons, la gamine a réussi. Quoi que la gamine faisait un mètre quatre vingt et donc ne faisait pas si gamine que ça.

Je consultai ma montre Flic Flac – si t'as pas eu de montre Flic Flac, t'as raté ta vie – et Mickey m'indiqua que j'avais encore deux heures à tirer. Oh la pause tiens! Magnifique! Je sortis donc ma thermos pour me servir une tasse de café et me manger un brownie en attendant que l'autre pimbêche blonde dégage et passe devant un grand brun à moitié emo qui vint se planter devant moi. Réplique cinglante, réponse bizarre. Et il vient s'assoir à côté de moi. J'aurai pu prendre ça pour une provocation si je n'avais pas tout de suite deviné qui était mon interlocuteur et voisin donc. Drake. Tiens, il est sorti de son antre celui-là. Je dégage mon visage et me tourne vers lui. « Bonjour Drake. » Venais-je de parler en français ? Oui, apparemment vu la tête que faisait la nana derrière. Quoi tu veux ma photo ? Je soupire et essaie de trouver mes mots pour dire ce que je voulais dire. Si je me mettais à lui parler dans ma langue natale – la meilleure – le jeune 'gothique' ne comprendrait rien et trouverait encore un moyen de m'en foutre plein dans la pogne. Je lui souris donc et m'adossai au siège pour tourner complètement le buste vers lui. « J'aurai jamais pensé que tu viendrais. » Accent de merde à la con. Il n'a rien du comprendre. Rien à foutre. J'ai envie de me pendre.

Une nana pouffe derrière nous et je jette un coup d'œil par-dessus mon épaule pour voir que les deux blondes étaient en train de se foutre de lui, ou de moi, ou de nous deux. Moi, personnellement, je m'en fichai mais bon... L'une d'elle me tapota l'épaule et me fit signe d'approcher. A l'oreille, elle me susurra quelque chose, du genre « C'est quoi cette chose ? » et je fis mine de ne pas comprendre.  « Je ne comprends pas, je suis française. » On prend l'air débile, on entortille sa mèche autour de son doigt, on sourit comme une poupée et on se retourne pour faire les gros yeux et reprendre son calme. Je pianote deux, trois trucs sur Maximus et appuie sur la touche enter avant de croiser les bras et de me mettre à compter dans un murmure. « Cinq, quatre, trois, deux, un. » Hurlement strident provenant de l'arrière et la nana qui se met à appuyer sur le bouton d'allumage de son PC de merde frénétiquement en hurlant des conneries – que je ne compris pas mais que mon traducteur me permit d'entendre – pour voir finalement que son PC avait un virus. Description du virus Raiponce: Le PC s'éteint, ensuite, vous le rallumez et vous avez la tête de Flynn qui apparaît et vous dit « Je suis Flynn Rider et bousiller ton PC, c'était mon idée. » Puis, Maximus – le cheval apparaît à son tour et bouffe l'intégralité de vos données comme dans la scène avec l'affiche du voleur. Et enfin, vos composants crament et la chanson du film « fleur aux pétales d'or » retentit pour voir que votre ordinateur s'éteint rapidement et définitivement. RIP.

Programme mis au point il y a deux semaines et expérimenté pour la première fois aujourd'hui. Je soupire en voyant le professeur revenir. Ensuite, je remets le powerpoint où nous nous étions arrêtés pour sourire à Drake. Et quand le PC vole juste devant nous, je lève le sourcil l'air de dire « C'pas moi, j'étais au cinéma. » Y'a que moi qui a le droit de dire que ce mec ressemble à rien. Moi et moi seule, la prochaine, je lui fais exploser son PC et son téléphone portable. Et aussi le PC qu'elle a chez elle. Trois pour le prix d'un. Cadeau de la maison. C'est les soldes, faut en profiter...
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Anonymous
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Jeu 5 Mai - 17:26

Le sourire que m'adressa Lilas me poussa à décrisper celui que j'affichai moi-même pour lui donner un ait plus sympathique, dieu sait pourquoi. Quand je la voyais là, en vrai, elle ressemblait tout à fait à l'image que je me faisait du personnage; plus fragile que derrière son écran d'ordinateur... et dans l'immédiat, cela ne me donnait pas du tout envie de la provoquer plus que nécessaire. Je n'étais de toute façon pas là pour ça. Non, j'étais là par pure curiosité sur le cas "lilas", et la grosse surprise du jour fut de l'entendre me saluer en français, puis de la voir se concentrer pour me parler dans ma langue avec un accent assez difficile à assimiler. Je ne pus m'empêcher d'ouvrir un peu plus grands mes yeux gris et non cernés de noir pour une fois.

Pouffements à l'arrière, je les ignore. "Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font", c'est ce que je me disais à chaque fois. Et puis l'autre pouf au décolleté plus plongeant que le grand canyon se pencha sur ma voisine de table pour lui parler à l'oreille. Encore une fois, je ne lui accordai pas le moindre regard malgré l'impression bien trop présente que j'étais devenu le nouveau centre d'attention pour quelques secondes. Ces filles me faisaient sourire, autant intérieurement qu'à l'extérieur, car je savais très bien comment elles fonctionnaient. Pour les faire taire, il suffirait que je les fixe dans les pupilles pendant un moment jusqu'à ce qu'elles se sentent mal, ou alors que j'enlève mon t-shirt pour passer du statut de pauvre emo dépressif à "beau brun ténébreux tatoué". Le fait de savoir ça me contentait pleinement car je savais que je pouvais dominer ces nanas presque d'un simple claquement de doigts si je le voulait. Ma confiance en moi? Trop grande? Si je me surestime? C'est possible... et alors?

Tandis que Lilas trafiquait un truc sur son ordinateur, je sortis un bloc-note et ma trousse pour les poser devant moi en silence. « Cinq, quatre, trois, deux, un. » Je tournai la tête en fronçant les sourcils avec incompréhension jusqu'à ce qu'un cri se fasse entendre à l'arrière. Il me fallut une fraction de secondes avant de comprendre ce qui se passait, et puis je ne pus m'empêcher de rire en silence. Oui, cette rouquine était dangereuse avec un ordinateur à sa portée, c'était certain à présent. Il faudrait peut-être que je me méfie d'elle, tiens...

Un peu plus tard, la blondasse à l'arrière commença à paniquer en voyant dieu sait quoi s'afficher sur son écran, mais lorsque je l'entendis insulter un certain "Flynn Rider", je ne pus m'empêcher de lui lancer un coup d'oeil en lui demandant de "me parler sur un autre ton, nous sommes des gens civilisés, après tout". Oké, laissons-la rager dans son coin, je crois qu'elle avait compris que je disais juste ça pour ouvrir ma bouche.

Le cours commença donc... mais j'avais pas envie d'écouter, alors avant même de lever les yeux sur le prof, je griffonnai quelques mots sur le haut de mon bloc note avant de déchirer la page et de la tendre vers Lilas.

'Good Game'

Puis je repris mon crayon pour commencer une esquisse sur une nouvelle feuille de papier. Ce n'est que lorsque le micro de l'enseignant se mit à grésiller que je daignai lever le menton pour voir ce qui se passait. Dès l'instant où mes yeux se posèrent sur le trentenaire qui tenait la leçon, je me sentis mal. Mal de le fixer comme je le faisais, aussi. J'avais l'impression d'être un passionné d'art qui se trouvait devant une photographie exceptionnelle. Lentement, je déglutis et fis tout mon possible pour me concentrer sur le powerpoint affiché sur l'ordinateur de ma voisine de table. Si les gens avaient la moindre idée de la guerre qui avait lieu à l'intérieur de moi depuis quelques semaines entre Vénus et Mars, ils se diraient que c'est bien fait pour ma gueule. Ouais... bien fait pour ta gueule, Drake, remets toi en question maintenant.
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Anonymous
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Ven 6 Mai - 0:48

Hmmm
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Drake n'était pas moche du tout comme mec. Il était même plutôt beau, contrairement à l'autre troll qui faisait les cours. Je soupirai en voyant le prof arriver et tapoter sur son micro comme un demeuré. Bon allez, t'accouches, histoire que je puisse sortir d'ici et réceptionner Abu The big boss à la maison. Je me mis à pianoter sur la table comme impatiente et soupirai quand Drake me tendit un morceau de papier. Mouais, on n'est plus en maternelle mec, on est à la fac, on peut parler librement. Regardes l'autre là bas sur son téléphone portable, elle a l'air de s'éclater comme une dingue à envoyer des sextos au mec au fond de l'amphithéâtre. Comment est-ce que je le sais ? Pirater un portable, c'est facile. Faire croire à cette débile que le mec la « kiffe » encore plus facile. Ouais, c'est moi qui répondait à ses sextos. Je suis capable de copier un téléphone sans aucun problème. Comme dans Benjamin Gates et le livre des secrets. Bah ouais, comme je ne dormais pas la nuit, je devais bien faire quelque chose. Hormis faire sauter le courant ou jouer et aller promener Air pour tomber sur un latino sexy en diable. Je sentis le téléphone factice vibrer et je le sortis pour voir ce qu'elle m'avait envoyée. Incompréhensible, elle abrège trop. J'aurai envie de le montrer à Drake mais non, il avait l'air trop obnubilé par le prof. Haussement d'épaules. Mouais. Je décide de soumettre le message à mon traducteur. « C'est dégoûtant, murmurai-je en faisant une mine horrifiée pour reprendre le petit bout de plastique. » Hmm que répondre à cette ignominie. Penses aux films pornos que tu as cracké sur le PC de ton frère, allez. Je lui envoie une espèce d'image hasardeuse pour éclater de rires à la réponse de cette pimbêche.

Le prof relève la tête doucement et se met à poser une question. Comment faire pour attirer de nouveau l'attention de ses élèves. Je n'écoute même pas la question quand je vois Barbie qui lève la main. « l'élongatiiiion, et heeeeu... je sais plus. » Ah les trois étapes de la transcription. Je soupire et hausse les épaules pour fermer mon ordinateur et lever la main. Avoir un gros cerveau, ça craint. Parce que dès qu'une erreur est commise, il faut qu'on ramène notre gueule. Le mec – bon dieu qu'il est moche cet enseignant – tourne la tête vers moi, façon exorciste et me pointe du doigt. Putain fallait que je parle en anglais. Nom de dieu! Je déglutis péniblement et lui lançai un sourire éblouissant. Moi, la petite française, avoir le trac... Non pas du tout. En fait SI! J'inspire un bon coup et je sens toutes les têtes tourner vers moi. « L'initiation, l'élongation et la terminaison ? » Un semblant de question mais je savais que j'avais raison. Blondie me jette un regard noir et je lui fais un petit signe de la main avant de rouvrir Maximus. Puis, je prends le petit bout de papier que m'a lancée Drake pour essayer de griffonner quelque chose péniblement.

« Do you want to leave ? »

L'avantage d'être en fac, c'est que tu pouvais te barrer quand tu voulais de cours. Je lui glisse le papier dans le creux de la main et la manche de ma chemise effleure doucement son bras. Oh putain me frappes pas! Je retire en vitesse mon bras. Non non, je n'ai rien fait. Putain mais il a des bras musclés. Il fait des pompes ou quoi ? Je fais claquer mes mâchoires comme quand je suis stressée et j'étire mes longues jambes sous la table pour pianoter sur la table. Allez démerdes toi, je vais pas passer deux heures assis d'un gothique geek – qui me faisait de l'effet – pour ensuite me barrer comme une voleuse à la fin du cours. Je le faisais trop souvent. Avec Andreas par exemple. Ce mec m'avait plu, clairement mais je n'avais pas pu coucher avec lui. Non pas qu'il était moche. Bien au contraire. Mais disons que quand tu passes trois ans à te faire violer, tu penses plus à te tirer une balle tous les soirs, qu'à baiser avec le premier venu. Je pourrais baiser avec Drake par exemple. Notre pseudo amitié pouvait passer de la franche fraternité entre geek à « je veux que tu crèches dans un caniveau. » Déjà que je m'étonnais qu'il soit là. Ce n'est certainement pas mon ton sympathique qui l'a fait venir puisqu'à notre dernière conversation, je l'ai un peu envoyé chier. Enfin, il m'a envoyé chier et je me suis énervée. Donc c'est vrai que le voir en chair et en os me trouble un peu. Il est facile de se cacher derrière un écran. Mais de voir les gens en vrai, c'est une autre paire de manches.

Je me tourne vers lui et lui lance un nouveau sourire timide. Moi, je me fiche éperdument du look des gens. Je suis rousse, donc je m'en prends plein à la gueule tout le temps. Mon regard disait que je le comprenais. Après tout, si nous étions geeks, ce n'est pas pour rien. Il avait du se passer quelque chose pour qu'il soit comme moi. Heureusement, il ne savait rien de mon passé. Mon dossier avait été classé depuis longtemps. Ma famille française croyait que j'étais morte. Il y avait surement un avis de recherche qui se baladait sur internet. Mon regard se perd au loin et j'entends le prof qui dit que si le cours n'intéresse personne, autant sortir. Je range donc Maximus dans son sac, balance ma longue crinière sur le côté dévoilant ma nuque et me lève de toute ma hauteur. Puis, je montrais à Drake la porte. « On y va ? » Murmure maladroit mais je n'étais pas à l'aise avec cette langue. Cependant, je devais me dire que mon séjour ici n'était que temporaire. Encore quelques mois à tirer et je retournerai en France. Un gros soulagement.
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