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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II] 79124 Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II] 79124


 
 Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II]
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Jeu 10 Mar - 16:47

Congratulations
Daddy!

C A L V I N & E V E L Y N
Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II] 24q0nxh


Je ne sus pas combien de temps je restai inconsciente, ni ce qu'ils m'avaient donné à l'hôpital mais je me sentais bien. Je savais que je rêvai mais c'était si bon. Je pouvais presque sentir le soleil sur moi. Sa chaleur, sa luminescence. Je marchais dans ce qui semblait être un terrain avant de me diriger vers une maison. Je devrais arrêter de regarder les téléfilms anglais car cette maison ressemblait à un cottage anglais. Je souriais, je me sentais heureuse pour une fois et je pouvais presque goûter au paradis. Un garçon avec les cheveux blonds comme les blés courut au devant de moi avant de me sauter dans les bras. Je savais que c'était Stuart. Le petit enroula sa main dans mes cheveux. « Stuart que fais-tu, dis-je avant de l'embrasser sur la joue. » Le garçonnet sembla s'étonner du nom que je l'avais clarifié. « Maman, je m'appelles pas Stuart mais Matthew... »

Je me réveillai en sursaut avant de regarder où je me situais. Je reconnus les chambres de l'hôpital pour y être venue de nombreuses fois et je regardai par la fenêtre pour voir que le soleil brillait. Comme dans mon rêve. Le souvenir de Matthew me hantait depuis sa mort et je ne cessai de penser à lui. Serait-ce parce que j'avais de nouveau la vie en moi ? D'ailleurs le bébé ? Inquiète, je posai ma main sur mon ventre. Est-ce que je l'avais perdu ? Était il encore là ? Une nausée vint m'assaillir et je sus que oui. Soulagée et malade, je ravalai ma bile avant de reposer ma main sur le lit où je rencontrai les cheveux de Calvin. Je souris avant de glisser mes mains dans sa chevelure. J'entortillai les petites mèches châtain clair autour de mon doigt quand je le sentis bouger. Il dut mettre un moment à émerger car je le vis clignoter plusieurs fois des yeux. Je laissai échapper un petite rire timide avant de me relever quelque peu en faisant une petite grimace. J'avais mal partout et je ne connaissais trop bien que cette douleur. Les lendemains de crise sont terribles.

« Je crois que je ne pourrais pas courir le marathon aujourd'hui, murmurai-je, mais nous allons bien. » Je levai la main pour caresser son visage, parcourir les moindres contours. J'étais fatiguée mais je pouvais le voir distinctement. Je m'apprêtais à me relever pour lui donner un baiser quand la porte s'ouvrit et un homme entra dans la pièce. Je ne le connaissais que trop bien puisque c'était mon médecin depuis mon arrivée ici. « Docteur Perkins, murmurai-je en ouvrant distinctement les yeux. » Ce dernier mit ses lunettes, nous regarda tous les deux avant de se mettre à parler.

- Evelyn, vous avez encore fait des folies, ma parole. Ce jeune homme serait donc Calvin. Enchantée de vous rencontrer.
- Je n'ai fait aucun folie docteur, je vous jure. Je pensais même que les médicaments que vous m'aviez donné, feraient leur effet.
- Il y a quelques complications. Votre fœtus s'accroche, il est tenace mais vous devez faire très attention.
- Est-ce que cela veut dire que je vais devoir garder la chambre pendant neuf mois, docteur ?
- Non. Mais au sixième mois vous allez devoir cesser vos activités pour vous reposer. Que faites-vous comme travail déjà ?
- Je suis bibliothécaire. Quand puis-je sortir ?
- Nous sommes Jeudi et je compte vous garder jusque samedi voire dimanche. Je dois voir pour un nouveau traitement qui ferait cesser ou diminuerait vos crises...

Puis sur cette nouvelle, il repartit après avoir poser un petit flacon sur la table. Je sentis la bile monter encore dans ma gorge et je me levai brusquement pour courir jusqu'aux toilettes pour vomir toute la bile que je possédais. Et bon dieu, je ne pensais pas encore en posséder autant. Je restai un moment sur les toilettes avant de revenir en me tenant au mur vers Calvin après un brossage de dents express. Je me recouchai avant de reprendre la parole. « Tu préfèrerais un garçon ou une fille ? Personnellement, je pencherai pour une petite fille et Stuart en veut une aussi pour jouer au docteur. Je me posais la question: serait-ce toi qui lui a appris ce jeu ? » Je partis dans un grand éclat de rires avant de reposer mes mains sur mon ventre en geste protecteur et entendre mon portable vibrer pour confirmer la venue de Robbyn en fin d'après-midi.
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Anonymous
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Jeu 10 Mar - 20:27

    Me sortir du sommeil est quelques choses de vraiment difficile, mais quand j'entends le rire de Evelyn. Mes sombres pensées sont apaiser.D'une voix pâteuse et encore enroué de sommeil je demande a ma chérie comment elle se sent. Sa réponse ne m'étonne pas du tout, c'est clair qu'elle ne pourra pas courir un marathon et bon je lui défendrais de le faire. Des douleurs musculaires quoique de plus normal vu ça maladie. Le petit c'est bien accroché c'est ce qui compte. Je peux donc souffler, mes prières de cette nuit non pas été vaine! Je sens la main de Evelyn qui se pose sur mon visage pour y tracer le contour. Je ferme les yeux pour apprécier mieux cette caresse, mais à ce moment que le Docteur fait son apparition dans la chambre.

    « Docteur Perkins »

    C'est le nom que Evelyn prononce, elle ne semble pas trop l'apprécier ni vraiment le détester. Le monsieur d'un certain âge pose ses lunettes sur son nez avant d'ouvrir le dossier médicale de sa patiente. Il nous regarde à tour de rôle silencieusement avant de dire doucement.

    - Evelyn, vous avez encore fait des folies, ma parole. Ce jeune homme serait donc Calvin. Enchantée de vous rencontrer.

    Il me tends la main que je serre sans grande conviction, je suis encore trop secoué pour être très actif au niveau cérébral. Je me contente d'écouter la conversation entre le docteur et de ma petite amie. Heureusement rien d'alarmant.

    - Je n'ai fait aucun folie docteur, je vous jure. Je pensais même que les médicaments que vous m'aviez donné, feraient leur effet.
    - Il y a quelques complications. Votre fœtus s'accroche, il est tenace mais vous devez faire très attention.
    - Est-ce que cela veut dire que je vais devoir garder la chambre pendant neuf mois, docteur ?
    - Non. Mais au sixième mois vous allez devoir cesser vos activités pour vous reposer. Que faites-vous comme travail déjà ?[
    - Je suis bibliothécaire. Quand puis-je sortir ?
    - Nous sommes Jeudi et je compte vous garder jusque samedi voire dimanche. Je dois voir pour un nouveau traitement qui ferait cesser ou diminuerait vos crises...

    Il dépose un flacon sur la table base avant nous saluer et de sortir de la chambre. Encore un nouveau traitement. Un autre traitement qui mènera probablement nulle part. Ce genre de commentaire cependant je le garde pour moi. Evelyn est prise de soubresaut et se lève en quatrième vitesse pour se rendre à la salle de bain pour y aller vomir. On m'a dit que c'était normal, alors je la laisse se vider les tripes dans la cuvette tout en restant attentif. Elle va devoir rester à l'hôpital jusqu'à samedi. Ça devrait me permettre de mettre en place la surprise que je pensais lui faire. Je suis sortis de mes pensées quand Evelyn regagne le lit d'hôpital. Silencieusement, je lève les yeux vers elle.

    « Tu préfèrerais un garçon ou une fille ? Personnellement, je pencherai pour une petite fille et Stuart en veut une aussi pour jouer au docteur. Je me posais la question: serait-ce toi qui lui a appris ce jeu ? »

    Elle éclate de rire, ce qui calme un peu l'atmosphère de la chambre. Elle fait comme si de rien n'était, c'est peut-être mieux ainsi? Je la vois qui dépose ses mains sur son ventre d'une façon plutôt protectrice. Elle va vraiment faire une super maman ça c'est sûr. Son téléphone vibre doucement sur sa table de nuit. Un nouveau message vient de rentrer. Je la laisse regarder avant d'ouvrir la bouche pour lui répondre, elle m'a poser des question après tout.

    - Ça peut d'importance le sexe de l'enfant, en autant qu'il soit en bonne santé. On choisira deux prénoms pour être pallié à toute éventualité.

    Je lui fais un sourire timide avant de répondre à sa deuxième question.

    - En ce qui s'agit de Stuart, ça commence à être de son âge de vouloir jouer au docteur....j'y suis presque pour rien.

    À nouveau un silence nous tombe dessus comme le ferait la pluie. Je bouge sur ma chaise légèrement mal à l'aise. Je ne sais pas si je devrais lui poser la question après tout....bon je me lance.

    - Dit....hmm.....est-ce que tu voudras rentrer à la maison......ou tu veux aller vivre chez Erika? Parce que j'avoue que je me sens un peu à la ramasse....ces derniers jours on été un enfer pour....moi...enfin c'est toi qui décide si tu veux toujours de moi.

    Putain que je peux être maladroit, j'ai vraiment un talent pour me mettre les deux pieds dans la merde moi! Je lève les yeux vers Evelyn, mais les baisses aussitôt.

    - Excuse-moi c'est pas le bon moment de parler de tout ça......je suis trop maladroit et un peu con en ce moment.
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Anonymous
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Ven 11 Mar - 2:21

Congratulations
Daddy!

C A L V I N & E V E L Y N
Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II] 24q0nxh


Je ne pouvais détacher mon regard de sa silhouette. Déjà avant que je tombe enceinte, c'était platonique entre nous. Dès que l'un touchait l'autre, nous partions au quart de tour et plusieurs fois nos amis nous avaient qualifié de lapins. Mais depuis qu'on vivait ensembles, c'était pire. Le bébé ne serait que la concrétisation de notre amour et je savais clairement que je l'aimais. Même si j'étais partie chez Erika pendant quelques jours, je comptais revenir. J'avais juste besoin de réfléchir et je ne sais pas si les hormones avaient joué en ma faveur mais j'avais pris conscience hier que je ne pouvais plus me passer de lui. De son odeur, de sa voix, de ses cheveux, de ses bras et surtout de lui tout entier.

Quand je le vis s'empêtrer les pinceaux comme un adolescent, je me jetai sur lui pour l'aplatir sur le lit et passer ma main dans ses cheveux. Nous allions être heureux tous les quatre. Nous allions essayé. Je savais que je pouvais y parvenir. Je posai mes lèvres sur les siennes dans un baiser qui scellait le pacte silencieux. Et je me remis à penser à la demande en mariage. Il voulait que je devienne sa femme. Alors, je me levai toute endolorie pour le laisser reprendre sa place initiale et j'allais faire quelque chose de pas banale mais bon, après tout, je le faisais parce que j'en avais envie et que je savais qu'il allait s'y prendre comme un manche. Mais j'aurai peut être droit à une demande officielle. Je m'agenouillai donc devant lui, tout doucement, pleine de courbatures avant de poser mes yeux plein de larmes sur lui.

«  Je sais que je me suis comportée comme la pire des connes. Je ne pourrais pas mettre ça sur le compte de mes hormones parce que j'ai agi comme je le fais d'habitude. Comme une lâche, une gamine mais cet enfant inespéré est ma dernière chance d'avoir droit au bonheur. Avec toi et Stuart. Je n'ai toujours voulu que vous deux. Quand tu m'enlaces, quand tu m'embrasses et surtout quand tu me fais l'amour, je me sens enfin moi. Je ne peux pas te promettre que je ne te quitterai jamais car j'ai failli à ma promesse. Je ne suis qu'une nulle. Je suis incapable de croire au bonheur parce que je pense que je n'y ai pas le droit. Mon frère jumeau est mort sur la chaise éléctrique, mon bébé est mort né... Tu m'as quitté, il y a trois ans. Je t'ai retrouvé et je ne veux pas te laisser partir une nouvelle fois. Je m'y refuse purement et simplement... Peut être ne voudras-tu pas ? Je n'ai pas de bague, pas de bracelet, pas de cadeau. J'ai juste mon cœur que je t'offre avec grand plaisir, j'ai juste un bébé dans mon ventre qui a l'air aussi chiant que son père, un petit garçon de trois ans que j'ai élevé. Je ne peux pas te donner grand chose mais tu auras mon amour éternel. Même si demain, je deviens amnésique, je sais que je te retrouverai. Et si jamais tu étais amené à disparaître, je n'aurai que cesse de te chercher. Pas que toi et moi formons un nous. Tu es l'homme de ma vie. Tu le seras à jamais. Je le sais. Alors..., - je pris une profonde inspiration – Calvin Matthew Sullivan, veux-tu m'épouser ? »

J'attendis patiemment qu'il me réponde le cœur battant. J'avais saisi le moment comme on saisit une plume volant dans les airs. Je lui avais récité mon monologue sous le coup de l'inspiration. Je ne savais pas trop quoi faire maintenant alors je pris sa main que je caressai tout doucement avant de me mettre à pleurer comme une cruche. Je comprendrai s'il ne voulait pas, s'il en voulait plus. J'étais la plus horrible de toutes les petites amies, je l'avais tellement fait souffrir que maintenant, je doutais du fait qu'il veuille à nouveau de moi. S'il me quittait, je serai anéantie mais j'accepterai. Ce silence se fit intense et je faillis craquer mais je ne sentais que les larmes qui coulaient sur mes joues sans bruit. Je les essuie. Bon dieu qu'il en met du temps. Mais bon cela ne pressait pas hein! J'avais tout mon temps...
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Anonymous
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Sam 12 Mar - 15:02

    « Je sais que je me suis comportée comme la pire des connes. Je ne pourrais pas mettre ça sur le compte de mes hormones parce que j'ai agi comme je le fais d'habitude. Comme une lâche, une gamine mais cet enfant inespéré est ma dernière chance d'avoir droit au bonheur. Avec toi et Stuart. Je n'ai toujours voulu que vous deux. Quand tu m'enlaces, quand tu m'embrasses et surtout quand tu me fais l'amour, je me sens enfin moi. Je ne peux pas te promettre que je ne te quitterai jamais car j'ai failli à ma promesse. Je ne suis qu'une nulle. Je suis incapable de croire au bonheur parce que je pense que je n'y ai pas le droit. Mon frère jumeau est mort sur la chaise électrique, mon bébé est mort né... Tu m'as quitté, il y a trois ans. Je t'ai retrouvé et je ne veux pas te laisser partir une nouvelle fois. Je m'y refuse purement et simplement... Peut être ne voudras-tu pas ? Je n'ai pas de bague, pas de bracelet, pas de cadeau. J'ai juste mon cœur que je t'offre avec grand plaisir, j'ai juste un bébé dans mon ventre qui a l'air aussi chiant que son père, un petit garçon de trois ans que j'ai élevé. Je ne peux pas te donner grand chose mais tu auras mon amour éternel. Même si demain, je deviens amnésique, je sais que je te retrouverai. Et si jamais tu étais amené à disparaître, je n'aurai que cesse de te chercher. Pas que toi et moi formons un nous. Tu es l'homme de ma vie. Tu le seras à jamais. Je le sais. Alors...Calvin Matthew Sullivan, veux-tu m'épouser ? »

    Je ne m'attendais pas à ce genre de surprise, mais la vraiment pas. Je me sentais comme un adolescent maladroit il a quelques instants, mais là c'est pire. J'ouvre ma bouche comme le ferait un poisson trop surpris pour répondre dans le moment. Moi qui croyait que c'était les hommes qui devaient faire leurs demandes? Non, je ne suis pas sexiste ou quoi que soit en rapport à ça, mais enfin la tradition quoi! Je regarde Evelyn, elle est toujours agenouillé devant moi, les yeux brillant de larmes. Ça doit être très douloureux pour elle d'être dans cette position alors Calvin sors de ton mutisme sinon tu vas finir par la faire paniquer! Mon visage s'adoucit et un sourire apparaît sur mes lèvres. Ma main caresse doucement son visage, mais je ne dis rien pour le moment. Je préfère l'avoir au creux de mes bras dans une position beaucoup plus confortable pour lui donner ma réponse. Je la soulève délicatement pour qu'elle se retrouve coller contre moi façon "koala".

    - Oui....oui je veux t'épouser, pour le meilleur et pour le pire.....

    Je l'embrasse doucement pour sceller ma promesse avant de me pencher vers son ventre pour lui donner un baiser. On dit que les bébés entendent et sentent chacune des émotions de leurs mères. Ils peuvent reconnaitre la voix de leur mère et de leur père avant même d'être venu au monde. J'ai fait des recherches depuis que nous avions décidé d'avoir un bébé elle et moi. Evelyn est toujours accroché à moi et parsème mon cou de petit baiser papillon. Quand je finis par penser à un truc, elle arrête de me prodiguer des petits baisers dans le cou pour pouvoir me donner 100% de son attention.

    - Tu n'as peut-être pas de bague ou de bracelet sur toi, mais moi j'en ai une....

    Je sais qu'elle a vu le petit écrin que j'avais dans ma main à la sortie du bar. Je fouille dans la poche de mon jeans pour sortir la petite boîte noire en velours. Je la tiens à plat dans ma main à niveau des doigts d'Evelyn.

    - Comme tu le sais, j'avais l'intention de te faire la grande demande, mais tu m'as pris de court. Petite vilaine!

    Je la taquine bien sûr ce n'est pas du tout banale de ce faire demander en mariage par sa copine. Alors d'une main j'ouvre le petit écrin pour qu'elle puisse voir la bague qui trône dans son centre.

    Spoiler:

    - Je sais que tu aimes les choses simples, mais tu es trop exceptionnelle pour que je me contente de te donner une bague sans valeur. C'est la bague de fiançailles de ma mère et je voudrais que tu l'as porte.

    La bague de ma mère faisait partie de mon héritage matérielle. Je suis persuadé aussi que ma défunte mère voudrait que ma fiancée la porte à son doigt. Je vois Evelyn qui touche le bijou de grande valeur du bout des doigts. Je retire la bague de son boitier et ma chérie me tends sa main ou je dois glisser la bague familiale à son doigt. Quand c'est fait je me penche pour embrasser le bijou et ensuite la main de ma futur femme.

    - Je t'aime, je vous aimes tout les trois.

    Bien sûr je parle du bébé et de Stuart et non pas de la bague, vous avez compris! Maintenant on va devoir apprendre à nos amis nos fiançailles ainsi commencer à organiser un mariage. Je veux que cette journée soit la plus belle de notre vie.
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Anonymous
Invité
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Sam 19 Mar - 23:28

Congratulations
Daddy!

C A L V I N & E V E L Y N
Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II] 24q0nxh


Je le laisse me soulever délicatement pour me coller contre lui à la manière d'un koala, enserrant mes bras autour de son cou avant de plonger mon regard dans le sien, ténébreux. « Bientôt, tu ne pourras plus me porter comme ça, chuchotai-je du bout des lèvres avant d'enfouir ma tête dans son cou. » En effet, suite à la grossesse, je serai tellement grosse qu'il n'y aurait qu'une grue qui pourrait venir à bout de moi. Je caressai doucement son visage avant d'entendre la réponse souhaitée. Il avait accepté ma demande. On allait se marier. « Oh mon dieu, lâchai-je hystérique avant de l'embrasser encore et encore, on va se marier et on avoir un bébé. Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu... » Je n'en revenais pas. A vingt deux ans, j'allais avoir une promotion, un bébé et un mari. Enfin, deux bébés puisque j'avais déjà Stuart, mon beau petit Stuart. Je sentis Calvin me déposer un baiser pour sceller sa promesse avant d'embrasser mon ventre. Je savais qu'il ferait un bon père. Même un très bon père, je n'en doutais pas un seul instant. Mais comment est-ce que cela serait quand on aurait le bébé ? Je savais que Stuart était plutôt content d'être grand frère et qu'il voulait une petite sœur mais j'avais peur pour ma grossesse à cause de ma maladie.

Je caresse doucement son cou, le parsemant de baisers comme on appelle 'papillon' et je me sentais enfin entière dans les bras de mon âme sœur, l'homme de ma vie comme on disait quand soudain, il m'arrêta pour me dire qu'il avait une bague pour moi. Une bague ? Celle de l'écrin de la veille ? C'est vrai que je l'avais prise de cours comme une vilaine fille, alors je souris comme une gamine avant de taper dans mes mains comme une enfant devant un sapin de Noël. Je le sens se tortiller sous moi et je déglutis péniblement parce que mes hormones me jouaient des tours. L'odeur de son parfum, la douceur de sa peau, tout me donnait envie chez lui et l'envie était doublée voire même triplée comparée à d'habitude. Je pris donc deux respirations avant d'essayer d'oublier mon envie de sexe et me concentrer sur la bague qui trônait au milieu de l'écrin. Elle était magnifique et peu banale. Je me sentis comme une valkyrie devant un bijou – tout ce qui brille les fascine – et inconsciente, je tendis la main en avant pour qu'il me la passe au doigt toujours muette. Ce ne fut que le contact de ses lèvres sur ma main qui me ramena à la réalité. Une larme perla le long de ma joue et je me remis à rire avant de le couvrir de baisers qui commençaient à devenir de moins en moins chastes.

« Si nous n'étions pas à l'hôpital, je vous aurais déjà violé depuis longtemps monsieur Sullivan, dis-je en m'écartant de lui avant de caresser sa joue. » Puis, la bague au doigt, je partis me recoucher car je savais que plusieurs personnes devaient passer me voir aujourd'hui. D'ailleurs, je n'eus même pas le temps de m'assoir que la porte s'ouvrir pour laisser entrer une infirmière suivie d'un chariot qui nous salua dans un grand sourire. « C'est l'heure de l'échographie Mademoiselle Zimmer. » Je passais la main sur mon ventre avant de sourire à pleines dents et de me dire qu'il était temps que je vois mon bébé même s'il ne devait pas trop ressembler à un bébé puisque j'étais enceinte. Je soulevai la chemise pour dévoiler un tout petit ventre et la fille commença par appliquer le gel qui nous servirait à faire glisser la sonde sur mon ventre pour mieux voir la progéniture qui continuait de grandir à l'intérieur de moi. Petit bébé Sullivan. Je caressai mon ventre qui n'avait pas encore commencé à grossir puisque je n'avais même atteint le tiers de ma grossesse. Instinctivement, je pris la main de Calvin que je caressai du bout de mon pouce comme pour me rassurer avant d'essayer de visualiser le petit être qui venait d'apparaitre sur l'écran.

« Voilà votre bébé, chuchota la jeune infirmière avant de commencer à parcourir le ventre. Vous voyez là – elle appuya sur l'écran – c'est la tête. Il me semble que c'est une tête mais comme vous êtes enceinte depuis peu. Il m'a l'air en pleine forme en tout cas. Suite à votre maladie, vous viendrez nous faire un examen hebdomadaire afin de savoir comment vous et le bébé vous porterez. D'ici une quinzaine de jours, vous pourrez connaître le sexe de l'enfant... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvrir dans un fracas et qu'un petit garçon avec les cheveux blonds comme les blés saute sur le lit pour venir se blottir dans mes bras, se mettant donc du gel sur l'avant du maillot. « Maman, maman, pourquoi t'es ici ? » Une jeune femme blonde que je connaissais que trop bien restait dans l'encadrement de la porte avant de saluer Calvin d'un signe de tête sans piper mot et d'aller s'assoir dans le coin de la pièce. « C'est ton bébé Evy, mais il est mignon comme tout. J'espère qu'il ne ressemblera pas à son menteur de père parce que sinon cela sera vraiment de la mauvaise graine. » Erika et son franc parler, elle ne changerait jamais. Je sentis une dispute venir à l'horizon alors comme pour détourner l'attention, je soulevai Stuart pour le mettre à côté de moi et lui faire regarder l'écran. « C'est ton petit frère ou ta petite soeur ? T'as vu – demandai-je à l'intention de Calvin – c'est notre bébé. » Sous le coup de l'émotion, je me mis à rire avant de fondre en larmes. « T'as vu ce que t'as fait Sullivan, tu devrais dégager le plancher avant de faire plus de dégâts. » Je soupirai ne pouvant retenir mon amie. Après tout, elle était allemande comme moi. Je ne lâchai pas Calvin. Je ne voulais pas qu'il me quitte.
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Anonymous
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Jeu 24 Mar - 15:33

    Voir la bague au doigt de ma chérie me réaliser bien des choses. Vous savez le genre de chose dont vous pensez être parfaitement conscient, mais c'est seulement que vous le vivez que vous compreniez réellement la porter de vos gestes. Je vais me marier, je vais être papa même si je le suis déjà a 80%. Stuart est un bon entraînement, il teste mes capacité aux maximums. C'est Evelyn qui me sort de mes rêveries à nouveau.

    « Si nous n'étions pas à l'hôpital, je vous aurais déjà violé depuis longtemps monsieur Sullivan. »

    Je ne peux que sourire à cette remarque, elle a toujours les mots pour me faire sourire. Je dois dire aussi qu'elle a parfaitement raison que si on ne serait pas l'hôpital, mais plutôt chez nous ça saurait terminé sous la couette. Je peux vous le garantir. Elle regagne à peine sa place dans le lit quand une infirmière arrive avec son attirail de guerre. Je recule un peu, je n'aime pas les hôpitaux, je ne crois pas vous l'avoir déjà dit....mais à la mort de ma mère sa m'a un peu traumatisé. Je dois être plus rationnelle la section maternité est beaucoup plus joyeuse.

    « C'est l'heure de l'échographie Mademoiselle Zimmer. »

    Je peux sentir la nervosité de ma fiancée, car moi-même je suis curieux de voir les premières images de la meilleure chose que j'ai pu faire de toute ma vie. Je vous le jure ce bébé sera ma plus grande fierté! L'infirmière applique du gel sur le ventre encore peu rebondi de ma chérie. Evelyn me prends la main et la caresse avec son pouce. Une façon pour elle de ce tranquilliser et aussi de me tranquilliser moi-même.

    « Voilà votre bébé, Vous voyez là c'est la tête. Il me semble que c'est une tête mais comme vous êtes enceinte depuis peu. Il m'a l'air en pleine forme en tout cas. Suite à votre maladie, vous viendrez nous faire un examen hebdomadaire afin de savoir comment vous et le bébé vous porterez. D'ici une quinzaine de jours, vous pourrez connaître le sexe de l'enfant... »

    - Wow....c'est notre bébé?....

    L'infirmière hoche la tête en signe affirmatif, elle n'a malheureusement pas le temps de finir sa phrase que la porte de la chambre s'ouvre à nouveau sur une petite boule d'énergie et sur Erika. Elle me salue d'un bref hochement de tête, mais la tension entre elle et moi commence à monter d'un cran. Je préfère détourner l'attention d'elle pour me concentrer sur l'écran et ma petite famille. C'est peine perdue avec Erika, tu ne peux pas ignorer cette fille, car elle ne le permet tout simplement pas.

    « C'est ton bébé Evy, mais il est mignon comme tout. J'espère qu'il ne ressemblera pas à son menteur de père parce que sinon cela sera vraiment de la mauvaise graine. »

    Je pousse un léger soupir et tourne la tête en direction de l'allemande et lui fait un de mes plus plate sourire. Elle et sa grand gueule, elle ne pourrait pas ce taire. Ce n'est pas un bon exemple à donner pour Stuart. Evelyn tente de calmer le jeu en prenant Stuart avec elle.

    « C'est ton petit frère ou ta petite soeur ? T'as vu c'est notre bébé. »

    Bien sûr, Evelyn fonds en larme, Stuart tente de la consoler en lui donnant des câlins. Je lui caresse doucement le visage pour qu'elle me regarde. Je peux voir les nombreuses larmes qui s'écoulent sur ses joues. J'ouvre la bouche pour parler, mais la furie qui se trouve en arrière de moi est plus rapidement que moi.

    « T'as vu ce que t'as fait Sullivan, tu devrais dégager le plancher avant de faire plus de dégâts. »

    Evelyn soupire et me regarde avec beaucoup de tristesse dans les yeux. Elle a peur, peur que sa tourne mal. Elle me connaît et connaît aussi très bien son amie. Je lui murmure tout bas un : Ça va aller ne t'inquiète pas. L'infirmière commence à montrer des signes d'impatience, on pourrait la comprendre. Je me lève doucement de mon siège me penche pour embrasser Evelyn doucement. Ma main glisse dans les cheveux de Stuart pour les ébouriffer.

    - Toi mon petit bonhomme, je peux compter sur toi pour surveiller ce que j'ai le plus cher à mes yeux pendant quelques minutes?

    Stuart accepte immédiatement bien sûr. Je lui fais un sourire avant de me tourner vers l'infirmière à qui je fais des excuses muettes et me tourne vers Erika.

    - Si on dégageait le plancher tout les deux? Tu envoies trop de mauvaises ondes....

    Erika ce met à bouillonner littéralement de rage, elle risque d'exploser à tout moment c'est clair. Elle ouvre la bouche pour me lancer des atrocités, mais je lui planque ma main doucement pour l'empêcher de dire quoique ce soit. Ce qui fait rire Stuart.

    - C'est bien ce que je me disais, allez vient prendre un café, une bonne discussion et tout sera régler.

    Je fais un clin d'oeil a Stuart et Evelyn avant de sortir de la chambre avec une tigresse sur les talons. Evelyn a besoin de calme et de repos, même si malgré tout j'aurais aimer être présent pour la suite de l'examen.




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Anonymous
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Ven 25 Mar - 22:58

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Calvin & Evelyn - Une déclaration difficile [Part II] 24q0nxh


Erika ne pardonnerait jamais à Calvin. Elle le détestait purement simplement. Pour deux raisons: Il ne m'avait jamais rappelé quand il a quitté l'Europe me laissant à moi la charge de le faire et elle le prenait donc pour un lâche tandis que la seconde fois était qu'il m'avait menti à propos de ma soeur. Je l'observai donc les poings sur les hanches en train de réfléchir si elle devait se calmer ou lui sauter à la gorge. L'infirmière se racla la gorge et je soupirai en regardant le moniteur où je pouvais visualiser mon bébé. Je le vis qui ressemblait à un haricot et je touchai le moniteur comme pour essayer de rendre tout ça réel. Mon aimé lâcha ma main et voulus la rattraper mais me rata. « Non, ne pars pas, murmurai-je à bout de lèvres. » Je le regardai, le suppliant de rester mais quand je le vis demander à Stuart de me surveiller ce fut plus fort que moi. Je me remis à pleurer. C'est là que l'infirmière explosa et se leva avant d'observer la scène et de partir en claquant la porte. D'ailleurs, elle fut suivie par mes deux visiteurs et je pus enfin me calmer pendant que Stuart dessinait des ronds sur mon ventre.

« Est-ce qu'il va sortir un jour Maman, me demanda-t-il » Il était si innocent, si beau et je lui caressai les cheveux, l'air bienveillant. J'étais réellement fatiguée. Je me sentais lasse et tout flagada. Mon cerveau, mes yeux me faisaient mal et je réprimai une envie de vomir quand l'infirmière revint. « Vous sentez vous d'attaque pour finir l'examen Madame Sullivan ? » Cela me fit l'effet d'un électrochoc et je me redressai en réprimant une grimace. « Mademoiselle Zimmer. Monsieur Sullivan et moi ne sommes pas encore mariés. » Elle me lança un air de reproche et je me sentis toute petite. Très mal à l'aise. Je voulus me cacher sous la couette. C'était surement une puritaine qui était adepte de la chasteté avant le mariage et je me voyais mal rester chaste avec un apollon tel que Calvin. La preuve, j'avais couché avec lui dès le premier soir. Enfin dès le premier soir où nous étions sortis ensembles, pas celui où nous nous sommes rencontrés. Non, puisque je le détestai. Je le haïssais même. Je perdus le fil de mes pensées quand les hurlements se mirent à retentir dans le couloir.

« T'es qu'un connard, un horrible connard Sullivan. Je ne sais pas quel maléfice tu lui as lancé mais elle est dingue de toi. Alors qu'au début, elle ne pouvait pas te blairer. T'as saisi. Elle rêvait de te coller une trempe et elle l'a fait. Alors disparais de mon champ de vision avant que je ne botte le cul moi-même. » Puis, elle revint dans la pièce et s'assit dans un coin, silencieuse. « Erika. Où est Calvin ? » J'avais pris soin de bien détacher les syllabes et de la regarder d'un air sévère. Elle savait que je ne rigolait pas. Surtout sur le sujet de mon ennemi devenu mon petit ami, le premier avec qui j'ai couché, par la suite transformé en ex père de mon enfant qui devint trois ans plus tard encore une fois, mon petit ami, puis mon ex pendant un court laps de temps, mon amant et enfin mon fiancé père de notre futur enfant. Situation complexe. « Il est parti et on ne le reverra plus. » Je la regardai et je ne sus pas exactement ce qui se passa. Si c'est mes hormones, mes médicaments ou le bébé à venir ou tout ça à la fois mais je me mis à hurler. A hurler comme si on m'arrachait un poumon. Je choppai tout ce que j'avais sous la main, me transformant en véritable valkyrie et le lança dans la tête d'Erika. « Je veux Calvin alors tu me le ramènes. Tout-de-suite! »

Mes cris durent alertés les médecins car au final, trois infirmières et mon médecin débarquèrent et les femmes se mirent à me tenir pendant que je me débattais comme une diablesse. « Elle fait une crise de panique, dit l'une d'elle pendant que mon médecin injectait quelque chose dans la perfusion. » Je m'endormis si sec et je sentis un baiser sur mon front. Inconsciemment, je reconnus l'odeur et voulus l'attraper pendant mon sommeil. Un poids s'enleva de ma poitrine et on murmura quelque chose à mon oreille. Je ne sus pas trop ce qu'il me dit mais je répondis instinctivement. « Je t'aime aussi. » Puis plus tard quand je me réveillai, je reçus la visite de Robbyn avec qui je parlais gaiement. Le soir même j'appelai Calvin pour m'excuser du comportement d'Erika. Parfois ma plus vieille amie pouvait se montrer trop protectrice. Comme moi.
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Ven 25 Mar - 22:59

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