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Anonymous
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Sam 5 Juil - 0:56


Le soleil étincelait, rayonné sur les terres de Marrakech,  le Maroc m’apportait ses graines de repos à cette fatigue qui était apparue dans mes os comme un coup de hache. Les splendeurs oriental me plaisait énormément et la culture était incroyablement riche. Je voulais être endurante mais l’inertie implacable c’était fendu dans les crépuscules de ma chair et s’enroulait autour mes muscles me lassèrent lentement de toute part. Je calmais les visions insupportables en fermant mes yeux. Et puis il y a une tempête durant mon sommeil, une pluie d’angoisse, j’ai appris les réactions qui s’amassaient à mon réveille et elles sont venu détendre la corde qui était arrivé jusqu’a me stranguler la gorge. De l’air, un peu d’air à respirer à nouveau. Sa me donner un peu plus de force car l’indifférence n’existait pas, c’était certain cette fois et la chimie des premiers plans. Je n’imaginais rien, je laissais les choses vivres.

Damien et moi, étions partie ce matin au Jardin Majorelle. Il avait déjà été mais il savait que je mourrais d’envie de parcourir les allées de cette endroit. Le bleu Majorelle en plein les rétines écrin d’outre-mer. Les pigments liés au soleil était si noble qu’on s’était posé contre les murs de celle-ci à l’ombre en discutant et en laissant les perles paisibles grimper à travers nous. Sa présence avait le don de me rassurer, de me troubler parfois mais surtout de me faire rire. Mutuellement on se donnait une certaine force, c’était une façon différente de celle de Svetlana avec qui j’étais constamment. Souvent le sentiment d’impuissance me gagnait en ce moment avec ma meilleure amie et je n’aimais pas cela. Elle avait repris le travail avec le désir de reprendre une stabilité mais les commotions entaillaient toujours ses mouvements.  Elle me disait tout, je lui disais tout. C’était elle qui était venu instinctivement dans les évèvements détraquées et mon instinct fessait toujours de même. C’était plus fort que nous. Bien que ce n’était pas dans ses raciste et que les miennes s’étaient fendu à travers l’au-delà. J’aurai voulu juste savoir comment arrêté le moindre de ses saignements mais je n’en avais pas les capacités. L’importance qu’elle avait pour moi était devenu celle d’une soeur dans les bons comme les mauvais, dans les contagions alcoolisées  comme les fous rires sain et les manoeuvres, ma complice.

Mon portable s’est mit a sonner de plus en plus fort, on ne m’appelait pas sauf en cas d’urgence. J’ai vu le numéro de mon oncle s’afficher, l’incompréhension m’a fait pâlir. Il n’était pas du genre à m’appeler non plus. J’ai répondu immédiatement sans me poser de question et puis la débâcle de ses mots s’est attaqué comme de l’acide sulfurique dans mon estomac. Il a mit de la cire brulante à l’intérieur de ventricule gauche, la panique s’est attaché à moi car le mot « agression » retenti dans ma tête à plusieurs reprises . J’ai soufflé un « J’arrive » j’ai raccroché et puis j’ai pris la main de Damien en la tirant pour qu’on sorte de là. Je lui ai répété les paroles de mon oncles un peu perdu dans un flux verbal qui semblait tellement insaisissable , un vomissement de mot. J’étais pas avec elle là toute suite et j’avais peur de ce qui c’était passé et j’avais envie d’arraché la gueule et les couilles de se gros connard qui avait osé la toucher.  La rage délétère dans mon corps de cinquante kilo pouvait être l’oeil d’un cyclone. Quand on s’attaquait aux personnes que j’aime, je pouvais sérieusement être capable de meurtre. Damien m’a calmé en me répétant les paroles que Svetlana l’avait déjà bien amoché et qu’il s’était barré mais l’inquiétude s’agrippait à moi, on a été chercher nos affaires et nos papiers puis direction l’aéroport. On a prit le première avion.


Les minutes semblaient si longues, en temps normal déjà dans un avion je tiens pas en place. Là, c’était encore pire, ma voix s’est perdu dans ma gorge et pour finir je me suis enfoui dans les bras de Damien. Svetlana m’avait dit qu’elle était dans un bar plus tôt dans la journée, je lui avais dis de ce poser chez elle et de se reposer mais elle avait du vouloir oublier ou se déchirer des évènements, des choses incontrôlables qui arrivaient sans cesse. De Gaïa qui l’aimait, qu’elle aimait, de ses remises en questions sur ses perditions qui la bouffaient littéralement. Les confusions qui se passaient avec Utz avec Salazar se mélangeait en elle de plus en plus. Elle était revenu a ses instincts premier à sa nature hermétique et elle s’était fait agressé. Je savais pas ce qui pouvait se passer en elle si elle était blessé physiquement mais elle était avec Salazar. Je savais aussi qu’il était le plus apte a gérer les problèmes car il pouvait subir plein de pressions en même temps, il restait singulièrement lui. C’était surement son vécus qui le rendait fort mais pas inébranlable. Les heures coulaient et je ne voulais qu’une chose c’était arrivé. J’aurai voulu savoir me téléporté en quelques seconds à l’autre bout de la terre mais j’en étais incapable. Svetlana, ma banana, c’est une femme avec une pépite émotionnel à l’intérieur du ventre, soit elle aime et elle avec toute la profondeur que ça implique ou elle ne ressent pas. Sa sensibilité me troublait parfois, mes ses forces aussi. C’était une femme qui allié à la perfection la réflexion avec des phases d’instincts aiguisées jusqu’aux plus haut point.  Je ne connaissais pas tout d’elle, non, j’apprenais et l’avoir dans ma vie était un cadeau dont je ne pouvais pas traduire la force. On est enfin arrivé, pris nos bagages et on a pris la route vers la villa.  


Elle m’avait confié qu’elle se noyait dans le danger parfois, elle roulait à toute vitesses et s’attacher dans les méandre des sons des alarmes. Je respectais ses difficultés comme elle respectait les miennes mais mon affection a son égard n’était que sincérité alors Damien et moi on est rentré dans la villa, j’ai demandé a mon oncle comment si elle était blessé, il ne m’a pas vraiment répondu, il semblait dans la confusion et atteins, c’est normal vu sa relation avec Svetlana, il m’a conduit dans la chambre et il m’a laissé avec elle. Svetlana  était allongé dans le lit, le visage tournée contre le mur, je ne voyais que son corps étendu sur les draps. Je me suis allongé à côté d’elle.
«  Svetlana, c’est Rome, je suis là »  
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Anonymous
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Dim 6 Juil - 15:52

Les dernières heures recouvrant mes maux se sont consumées dans un tombeau insalubre, gardé par mes cauchemars et décoré par mes entailles. Dans les chimères crasseuses de mon insanité, mon esprit s'est fragmenté ; laissant pour compte ma raison fissurée et ma lucidité essoufflée. Je me perdais dans les sinuosités du monde comme si je vivais un naufrage et sous les faisceaux écœurants d'une stabilité factice, les épines de la solitude me perçaient de toutes parts. Des lambeaux transformés en cendres, de la poussière oubliée. Une inutilité atroce, égarée dans l'osmose infernal de mon écartèlement personnel. Les visages doucereux étaient devenus carnassiers et les sourires rassurants vomissaient leurs mensonges sur le seuil des restes de mon innocence. Des envies destructrices. Des rappels à la vie incessants qui m'ouvraient les yeux sur l'absurdité des sentiments. J'aurais voulu m'effacer, disparaître dans l'épaisseur confortable du matelas sur lequel je suis allongée. Mourir étouffée par la chaleur carnivore des draps obscurs. Faire taire le chant lancinant de mes afflictions, éteindre la vie pour quelques heures. Quelques jours ou quelques mois. Ne plus être.

La nuit s'est terminée dans un silence mortuaire, issu de la puissance translucide de mon aphonie. Le monde qui tournait au dehors n'avait plus aucun intérêt pour moi et mon indifférence rugissait à l'intérieur de ma cage thoracique. L'immobilité se répandait à travers mon corps, encore endolori par les marées monstrueuses qui se sont abattues sur mon échine. Aucune lumière n'emplissait l'obscurité de la chambre. Aucune vibration mielleuse ne venait troubler la fadeur du néant impalpable qui pénétrait le sanctuaire de mon existence. Mes pensées faisaient l'inventaire de ma déchéance : quelques points de suture, deux côtes brisées, des entailles au parfum dépravé, un œil au beurre noir et l'agonie d'un cœur tétanisé par la déception, vomissant la haine comme d'autres respirent la liberté.

La réalisation me laissait étrangement stoïque. Mes émotions redevenues glacées ensevelissaient mon corps dans l'immobilité. Les inspirations douloureuses me renvoyaient aux illusions évanouies. Je cherchais quoi penser, quoi faire et les minutes perdues dans la complexité ne m'apportaient rien, si ce n'est que les miettes d'un temps déjà derrière moi. C'est l'odeur de l'impuissance qui clouait mes mouvements et l'avancement indistinct qui s'étale sur mes horizons. Blottie dans l'obscurité de notre chambre, mes pensées mourraient dans une mélancolie étrange, atrophiée par une douleur physique que je savourais paradoxalement. La concrétisation physique de mon mal n'avait rien de comparable à celui niché dans le creux de mon ventre, bafoué par une haine éreintante et un profond dégoût par rapport à cette humanité perdue. Je repensais aux paroles de cette vieille chanson : Moi j'aimerais que la terre s'arrête pour descendre. Elle se jouait dans mon esprit. Continuellement.

Apprendre à apprécier son mal, le transformer en une force mensongère, faisaient partie de mon fonctionnement. L'épilepsie de mes sentiments hurle beaucoup trop fort pour que je ne l'entende pas. Je fais partie de ces gens à la passion démesurée, des inconscients aux rêves dépareillés. Le contrôle est mort et en réponse aux catastrophes, je n'ai que mon silence. Lorsque j'ai senti la présence d'un nouvel être à mes côtés, mes idées circonspectes ont disparues. J'ai reconnu la voix de Rome, feutrée et abstraite. Presque devenue écho à l'intérieur de mon crâne. Tu n'étais pas obligée de venir, tu sais. Parce que me raccrocher à l'idée que ça puisse changer l'existence de quelqu'un ne parvenait pas à se concrétiser dans mes pensées. Je ne voulais pas y croire. Je crois que je ne croyais plus en grand chose à l'heure actuelle et c'était peut-être ma solution. Le Maroc ne te plaisait pas ? Changer de sujet, à tout prix.

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Anonymous
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Lun 7 Juil - 18:04


La débacle des articulations brisées et les ecchymoses apparentent, parfois je dis que le masochisme de Svetlana va trop loin et je sais que le mien est complètement étrange. Je ne peux pas la juger. Je voudrais juste qu’elle sache que je tiens plus à elle que les sentinelles et que je ne voulais pas la perdre. L’agréssivité marquait, endolorissait mon estomac forcément.  Son visage s’était transformé sous les coups, son corps était fragilisé par la violence de l’insolence qui l’avait frappée.  Le danger en religion avait ses conséquences et je savais qu’elle n’était pas faite pour s’engouffrer dans la stérilité de la prudence sans arrêt. C’était quelque chose que je comprenais.  Les esprits sauvages ne sont pas fait pour les cages. C’est pour ça que la liberté était très importante. C’est aussi ce qui préserve nos coeurs. Tout où rien, la demi mesure n’existe pas. Elle se relevait toujours toute seule, car elle n’accepterait pas qu’on la relève c’était dans les principes qu’on lui avait appris qu’on avait martelé en elle, gérant à sa manière mais je l’accompagnais tout de même. Les chemins, je les ferrais avec Svetlana.

La terre n’a pas d’espace assez vaste pour me séparer des personnes qui brillent dans mon esprit, les distances n’étaient pas importante. Svetlana aurait fait la même chose pour moi. C’est une certitude qu’on ne peut changer.  Les sentiments de Svetlana sont des rives d’eaux qui traverse le globe parfois desséchées sous les enfers  et parfois inondé sous les bulles.  Je voulais fixé sont esprit ailleurs que dans les souvenirs de cette nuit là qui sans doute se répètera dans sa tête mais avec le temps, elle était marqué oui, même si elle ne me l’avouerait pas que c’était profondément elle en grandira, sur le coup le temps était une arme et Svetlana pouvait avoir le repos ici, c’était le plus important. Svetlana avait ce souffle là et c’est sans doute son père qui lui avait appris. Je l’ai regardé en m’immergeant contre elle. « Je suis là, c’est normal, c’est impossible de rester loin » C’était la vérité, c’était la logique, instinct qui parlait en même temps. Impossible de rester stoïque et pour rien au monde je ne voudrais l’être face à elle.  C’était les natures qui parlaient. Les dialectes  s’enchainaient et on ne pouvait que les laisser parler.

Je comprenais dans sa phrase qu’elle ne voulait pas en parler, c’était sa réaction. Chacun avait ses réactions. Si elle voulait me parler de quoique ce soit, de ses sentiments, elle le ferait d’elle même sans que j’ai a lui demandé car je savais que les questions n’étaient pas ce qu’elle préférait.  Pour changer les idées de ma meilleur amie jusqu’ici l’une et l’autre on se débrouiller bien ou non je sais pas. La soirée ou Damien était venu à  mon appartement à San Francisco ou on était complètement partie dans des folies qui nous font encore rire aujourd’hui pour faute d’odeur de cèdre et de musique des année quatre vingt n’était qu’un exemple comme les moments ou Halona j’avais enduis les visages de Svetlana, Salazar et Saul de mixture d’algue ou alors les moments à nager dans une grotte dans une ile du Mexique, ou les aventures du Brésil avec mes cousines enfin il y avait beaucoup trop de moment qu’on passé ensemble qui fessaient oublier les soucis, une sorte de médication naturel parfois pas les plus fortes ni les plus saine mais c’était nous. Elle fessait partie de ma famille.  «  Le Maroc c’était bien, on a fait pas mal de visite le matin car l’âpres-midi la chaleur me fessait  tournée de l’oeil, je me suis un peu transformé en la belle au bois dormant sans me faire piquer en plus et sans me faire réveiller comme elle, genre kissou kissou il doit me prendre pour une loutre un truc comme ça  et  Damien est dans le salon, on a du vider cinq ou six boites de Pringles donc ça explique que mon ventre soit gonflé. » oui, parfois je me met à parler rapidement, trop aussi mais c'était parce que la pression retombée, vu que j'étais avec elle et que l'avion m'avait mis dans cette état de compression interne incompréhensible.  J’avais manger parce que j’étais stressé je lui montrais mon ventre en rigolant. « Enceinte de Pringles, t’imagine le tableau ? » Calmer les nervures nécrosées sous les pilés,  je souris naïvement parce qu’on avale n’importe quoi avec Svetlana et on grossis pas.


J’avais une surprise pour Svetlana, ça fait depuis qu’on s’envoyé de nombreux pokes sur Facebook que j’avais eu l’idée. Je savais qu’elle fessait de l’équitation petite alors j’avais décidé de nous offrir des chevaux pour qu’on puisse en faire toutes les deux et qu’elle puisse en faire aussi quand elle serait à la Villa à Los Angeles. Salazar m’avait aidé à choisir le ranch et j’avais choisi deux chevaux, un d’une blancheur presque éclatante et un noire d’une profondeur particulière. Tous les deux étaient des mâles avec un caractère sauvage. Lux et Nox.  J’ai eu un réel coup de coeur pour tous les deux. Je connaissais cette sensation de liberté qui coulait lorsqu’on montait à cheval. Les idées s’enfuyaient  aussi.  Je me disais qu’elle en avait besoin autant que moi. C’était le bon moment pour lui en parler, j’espérais que la nouvelle aller lui faire plaisir. «  j’ai une surprise pour toi, pour les 500 pokes, je vais te montrer vu qu’on y est bientôt » je sors mon téléphone et je cherches les photos de Nox et Lux, ensuite je lui tend. «  regarde la suivante aussi, c’est à nous deux, il nous attendent dans un ranch prés d’ici, on pourra aller s’occuper d’eux et faire des promenades quand tu seras prête, ils sont un peu sauvage, comme nous, ça fait leurs charmes, ça te plait? » 
   
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Anonymous
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Jeu 10 Juil - 21:15

L'isolement a toujours été ma doctrine, mon armure immuable. Elle préservait l'échine de ma sensibilité et enterrait les possibles déceptions qui ne cessaient jamais d'effleurer nos existences. Étanche et imperturbable. Émancipée de la faiblesse vomitive de ce que l'amour pouvait procurer rien qu'avec la force d'un souffle. Pour vivre heureux, vivons cachés est une phrase vraie. La sonate de mes tumultes a changé cette perception antagonique et ma froideur s'est métamorphosée en incendie anthropophage. Lassée des démonstrations, je me suis abandonnée à l'éloquence des flammes rongeant ma chair. Inerte et insensible face à la douleur, le sacrifice m'a serré contre lui. Aujourd'hui, de nouvelles stigmates dessinées sur l'opale ivoire de mon épiderme élargissent les orages de mon histoire et mes pensées, autrefois, effervescentes n'ont plus le même goût d'euphorie. Ce sont les non-dits qui régissent mon comportement, ils accompagnent mes fissures invisibles. Transportent avec eux les cadavres des fausses étincelles. La conclusion m'a toujours fait sourire et la solution jouait à cache-cache entre mes phalanges. Tout était là mais je restais indifférente et infranchissable, même transpercée par les balles de ma conscience ; je refusais de sombrer pour l'inexistence de ce que nous aurions pu être.  

Le rapprochement de Rome m'a fait légèrement sursauté. Comme un court-circuit au cœur de mon organisme, un frémissement éphémère d'étincelles mourantes que j'aimais observer briller l'espace de leur courte vie. L'instinct défensif aiguisé. La méfiance bien éveillée à la lumière saccadée des gyrophares. Et ces images, ces centaines d'images intercalaires qui défilaient en boucle dans l'espace clos de ma mémoire poussiéreuse me rappelaient pourquoi mes murs étaient si épais et pour quelles raisons mon père les avait tatoué sur l'écorce de mon âme. Et pourtant, je la laissais faire. Je la laissais s'encastrer dans les creux bourrés de vide et de rien, qu'elle emplissait avec la solidité de notre amitié spécifique. Nos couleurs fondues les unes dans les autres nous éclairaient, à tel point que nos plaies anonymes se dévoilaient dans le silence de nos nuits trop avides. J'écoutais l'éclatement de ses mots sans rien dire, j'enregistrais sans m'attarder ou relever car je ne savais pas réellement quoi dire et que les cris restaient suspendus à mes lèvres, avec l'allure d'une malédiction.

Même si son image disparaissait lentement, les esquisses en resteraient profondément ancrées dans ma chair. Je soupirais, lassée de me perdre encore dans ce genre de pensées. J'avais un besoin atroce de respirer, de changer d'air. Voire de planète. Sa remarque sur les Pringles a tout de même réussi à dessiner un faible sourire sur mes lèvres, je me suis retournée pour me retrouver allongée sur le dos. Elle m'avoua ensuite qu'elle avait une surprise pour nos 500 pokes sur Facebook. Après avoir sorti son téléphone, elle me montra les photos de deux chevaux magnifiques, un blanc et un noir. J'ai pris le téléphone pour les voir d'un peu plus près. Mon sourire s'accentuait un peu plus. L'équitation me rappelait des souvenirs d'enfance, tout comme elle m'inspirait la liberté. Ils sont sublimes. Je dis, d'un air effacé mais tout de même sincère. Je n'étais pas habituée à recevoir des surprises mais celle-ci me faisait plaisir. J'ai pris Rome dans mes bras brièvement avant de la remercier. Je n'ai pas fait grand chose pour mériter un tel cadeau mais ça me plaît énormément, oui. Quand est-ce qu'on pourra aller les voir ? Tournant mon visage vers les vitres coulissantes,  je décidais d'appuyer sur le bouton qui ouvrait les volets afin de laisser les teintes nocturnes nourrir la fadeur de mes iris. Le besoin de fraîcheur et d'assassiner l'odeur de renfermé m'a poussé à faire glisser la baie vitrée. J'inspirais profondément à nouveau tout en essayant de faire abstraction de la douleur lancinante qui respirait entre mes côtes.
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