Je me suis vengée de cette connasse. Je l'ai battu, qu'elle aille chier. Qu'ils aillent tous chier. Je ne vais plus jamais la laisser me blesser, sans me défendre. Ce n'est plus ma mère, c'est une étrangère qui me bat comme un chien. Maintenant, ce soir, c'était elle, la chienne. Toujours aussi alcoolique, baisée par tout le quartier, répugnante. Je la vois comme ça, et j'ai même pas pitié d'elle. Un moment jouissif.

Je regrette putain. Je regrette. Je me hais, j'ai envie de la faire revenir, de la serrer dans mes bras, de lui demander pardon, qu'elle soit là à nouveau. J'en ai marre.

J'ai encore merdé. Je veux fuir, Je veux fuir, Je veux fuir..... Où? comment? Disparaître, m'évaporer. Je suis emprisonnée dans ce putain de corps. Je trouverai un moyen, je trouverai bien un moyen pour ça.