| | Mar 24 Juin - 19:27 | |
| I BELIEVE IN YOU. Réception assez studieuse ce soir… J’étais vêtue de ma plus belle robe, noire, chic, classe, elle m’allait jusqu’aux genoux et j’avais mis des talons qui mettaient mes longues jambes en valeur. Je m’étais bien maquillée à l’occasion et m’étais raidi les cheveux. Je devais bien présenter, par pur respect par mon père et tout son travail.
J’avais invité Sid à cette réception, il y avait quelques noms politiques importants et je savais qu’il en avait grandement besoin. Certes, il n’était pas du tout du même milieu que moi mais il travaillait dur pour y arriver et c’est ce que je respectais chez lui. Certes moi, je me suis contentée de naître pour avoir tout ce que j’ai, j’en suis reconnaissante mais je sais reconnaître ceux qui savent réellement mouiller la chemise.
Il était désormais plus de minuit, j’avais mal aux jambes de rester là, figée, près de mon père, à écouter parler ces hommes de finances, de projets économiques, de statistiques, de compte en banque, de lois… Il n’y avait que trois femmes en guise de « chef » pour une vingtaine d’hommes d’affaires, politiciens, producteurs qui occupaient aussi un rôle important. Je devais le reconnaître, je mourrais d’envie d’embêter Sid mais je ne voulais pas gâcher ses premiers contacts, il semblait motivé et concentré à 100% d’ailleurs… Ca me perturbait trop… Vraiment trop. Après tout je n’avais que 18 ans et ces hommes avaient en moyenne 50 ans, Sid était le plus jeune mais il en voulait. « Ma chérie, je vais dehors avec un producteur de Broadway, ton ami Sidoine se présente bien, il a su trouver un nom important des proches du Président ce soir. C’est un malin, il ira loin. » Il m’embrassa le front et il me laissa seule… Il y avait deux hommes autour de moi mais je prétextais l’excuse d’aller me resservir un verre pour rester seule dans mon coin. Je regardais Sidoine d’un air… Fatiguée, blasée… Mais je ne voulais pas l’empêcher de progresser et de parler aux bonnes personnes. Je me contentais donc de rester près de la table, avec mon cocktail sans alcool en main que je sirotais lentement… Peut-être trop d’ailleurs.
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