Tu restes contre elle, déposant des baisers sur sa peau qui n'est pas tatoué à cet endroit là. Tu restes ainsi un moment revenant alors l'embrasser un instant alors qu'elle s'éloigne finalement de tes lèvres. pardon d’être insupportable… je fais pas exprès. Tu la fixes un moment ne pensant guère avoir ce genre d'excuses après votre disputes. Tu la fixes un moment près à répondre alors qu'elle bouge sur le côté et que tu te retrouves sur le matelas te bougeant sur le côté pour l'observer. Sa peau si pâle fait apparaître de terrible cernes à peine est-elle sans énergie. Tu l'observes un long moment. me laisse pas, s’il te plait… je sais pas comment ça marche, sans toi. Tu la fixes. Un long moment tu la fixes surprit de ces paroles, de cette sincérité inattendu. Tu restes là, sans trop savoir que répliquer. Tu restes allonger, la touchant pas pour autant. Ce ne sont pas tes foutus pensées, ou une quelconque maladie qui va me faire virer... Tu répliques doucement en restant allongé face à elle. Tu poses ton index sur ses lèvres doucement. tu veux que je te raconte un truc bien ?

tu sais pas trop pourquoi tu lui dis ça. tu le penses, ça y’a aucun doute. car oui, tu sais pas comment ça marche la vie sans lui. ça fait huit ans que vous viviez plus l’un sans l’autre, c’était un retour en arrière impossible. et après huit ans, comment vous auriez fait l’un sans l’autre ? est-ce qu’il aurait pu lui ? toi non, c’est certain. « ce ne sont pas tes foutus pensées, ou une quelconque maladie qui va me faire virer... » tu souris juste, doucement. un peu rassurée par ces mots. « tu veux que je te raconte un truc bien ? » tu hoches la tête sans rien dire, comme une petite fille sage. tu t’installes un peu mieux pour écouter l’histoire. tu passes sa jambe sur sa hanche, pour pouvoir être plus proche de lui. tu attends la suite.

Tu restes donc ainsi la voyant hocher la tête sagement alors que toi tu tend le bras vers une des tasses en chopant une pour boire une gorgée te rallongeant correctement alors que tu sens sa jambes contre toi. Tu souries. Tes doigts glissent sur sa cuisse, tu restes contre elle passant une main dans le bas de son dos pour la caler contre toi posant ta tête sur les oreillers. Tu restes un moment ainsi profitant du calme revenu dans cette chambre. Comme quoi chez vous c'est un montagne russe constamment quasiment.Tu te dis que parfois avec le temps ça pourra s'adoucir, c'est déjà moins pire qu'à Sydney non ? Bon vous avez aussi franchit pas mal de limite depuis Sydney, normal que ce soit si ... ça. Tu me met les nerfs à vif depuis... quoi... huit ans ? Sept ans ?... et je commence tout juste à le contrôler. J'aurais pu aller te faire terriblement chier tout à l'heure... j'étais devant le bar... et je me suis contenue, et je suis aller me calmer à la plage... Je restes calme, jouant avec ses cheveux couleur ténèbres. Avec autant d'avancement dans nos comportements.... on peu pas tout gâcher si vite... t'inquiètes pas.

« tu me met les nerfs à vif depuis... quoi... huit ans ? sept ans ?... et je commence tout juste à le contrôler. j'aurais pu aller te faire terriblement chier tout à l'heure... j'étais devant le bar... et je me suis contenue, et je suis aller me calmer à la plage... » tu écoutes patiemment, tu as même plus la force de t’énerver. « avec autant d'avancement dans nos comportements.... on peu pas tout gâcher si vite... t'inquiètes pas. » tu fronces un peu les sourcils. un peu perdue sur le but de cette conversation. tu pinces les lèvres. « on pourra jamais faire mieux de toute façon, non ? » c’est pas vraiment une question, enfin tu sais pas trop en fait. tu vois pas comment vous pourriez faire pour être « mieux ». et la vérité c’était peut-être aussi que tu ne voulais pas « mieux ». tu voulais que ça reste comme ça entre vous. vous étiez parfaits à votre façon.

Tu la laisses écouter, t'es un peu crevé aussi. De cette dispute, de tout ça, de vos échanges méchant et hargneux. Tu sais que pourtant... ça n'a fait que vous rapprocher. Et encore heureux, vous survivriez pas si ces disputes n'avaient pas de conclusions bénéfiques, non ? on pourra jamais faire mieux de toute façon, non ? Tu restes silencieux troublé par sa question. Tu réponds pas, non pas parce que tu veux pas, mais parce que tu réfléchies. Vous pouvez pas faire mieux ? T'en sais rien. Tes relations ont toujours été chaotique, mais celles qui ont le plus fonctionné étaient celle qui se servait de ce chaos pour vous rendre plus fort. Charlotte, et ses déboire, et ses gueulante, Dante... non pas d'un niveau amoureux mais vos engueulades vous rapproches toujours autant... Le calme... tu finis toujours par foiré, les gens trop calme tu les brises sans le vouloir. Comme Denver. Alors t'en sais rien. Pourquoi faire mieux ?! Tu finis par hausser un peu les épaules restant allongé fixant le plafond un temps. Peut-être... un jour. Qui sait. Mais... j'crois que pour le moment, c'est le mieux qu'on puisse faire, non ? Tu souries en la regardant ensuite.

le silence s’installe peu à peu dans la pièce, comme dans tout l’appartement. ça fait du bien. tu te sens un peu plus apaisée. d’accord, y’a cette histoire de médicaments, mais pour le moment tu préfères pas y penser. tu te dis que c’est un problème que tu régleras plus tard. tu prendras tes pilules s’il le faut… si ça peut faire un sujet de dispute en moins. « peut-être... un jour. qui sait. mais... j'crois que pour le moment, c'est le mieux qu'on puisse faire, non ? » tu hausses les épaules, sans répondre. tu cales ta tête sur son torse et tu te laisses bercer par le rythme de sa respiration. tu fermes les yeux. tu commences à t’endormir. t’es à deux doigts de vraiment sombrer. ton cerveau fonctionne une dernière fois avant de s’éteindre complètement : « je t’aime. » tu souffles. et tu t’endors...

Elle répond pas. Y'a pas grand chose à répondre faut dire, alors tu lui en veux pas. Tu caresses juste sa peau plongeant peu à peu dans tes pensées, dans cette soirée, dans vos soirées, dans votre relation bizarre, dans votre couple de novembre, dans tes souvenirs de Sydney. Tu repenses à cela, à ses paroles, à vos disputes... La sentant s'endormir tu fais rien, tu la laisses se reposer e tout cela. De ces nuits trop agitées par les cauchemars. Tu n'aimes pas la savoir ainsi, alors tu essayes de l'apaiser doucement... je t’aime. Ça aussi ça te stupéfait. Totalement. Sortit de nul part, juste comme ça. Pas du MAgda de tout les jours. Vos "je t'aime" sont plutôt du genre à sortir avec des insultes après, pas de romantisme, parfois vous l'oubliez cruellement. Tu te mordilles la lèvres serrant doucement sa peau marquée d'encre noire. Je t'aime aussi... Allez dors... De toute manière elle semble déjà bien prête à sombrer.. Tu tends la main vers la lumière de la table, l'éteignant en fermant les yeux restant contre elle.Et vous réussissez à vous rendormir étrangement. Enfin non, elle. Parce que toi, tu restes apaisé, à l'écouter dormir, et a penser.

sans mentir, y’a un truc qui t’angoisse. et ça t’angoisses chaque soir. surtout ce soir, après tout ce qui s’est passé. c’est tes cauchemars. t’aimerais bien qu’ils disparaissent. t’aimerais bien ne plus être préoccupée par ça. ne plus te réveiller en sursaut la nuit. faire des vraies nuits complètes, toutes les nuits. mais à ce moment, t’es trop épuisée pour pouvoir y penser. et tu t’endors d’un coup, bercé par le soulèvement du torse de camil. tu t’endors, l’entendant vaguement parler, tu fais pas d’efforts pour écouter à vrai dire.
tu te réveilles ce qui te semble être quelques minutes plus tard, à vrai dire, il s’est écoulé presque quatre heures, tu es réveillée par la porte d’entrée qui claque, heath doit déjà être parti. tu vois ton réveil qui affiche sept heures trente du matin. on est lundi, faut que tu ailles bosser. bon… les horaires du shop étaient assez aléatoires, ce qui te laissait une certaine marge. tu t’étires un peu et relève la tête vers camil, les yeux fermés. tu commences à l’embrasser dans le cou, jusqu’à ce qu’il se réveille.

Tu restes ainsi , l'entend rapidement s'endormir vu sa respiration si paisible. Tu l'écoutes respirer, tu l'écoutes dans le silence alors que tu restes allongé fixant l'obscurité. Et tu t'en rend pas compte, tu te sens pas partir dans tes songes alors que paisiblement t'es envoyé dans l'pays d'Moprhée. Tu vois pas le temps passer, t'as l'impression de survoler le fait de dormir et tu te rend compte d'avoir sombrer que lorsqu'on t'en arrache avec une non-brutalité qui relève de la pire tentation. Tu grognes légèrement. T'es pas forcément charmant dès le matin. Non rectification, t'es pas tout le temps charmant, tout court. Faut dire que tu voudrais bien rester aux pays du sommeil,rester dans ce labyrinthe chaotique que tes pensées créées. Tu lâches Magda pour te retourner à moitié en prenant la couette, sentant la jeune femme continuer cependant alors que tu te frottes les yeux les entrouvrant juste un peu avant de voir l'heure sur son réveil. T'es malade... trop tôt laisses moi dormir... Tu grognes tel un môme l'attrapant pour te replacer dans le lit et la garder contre toi ans l'espoir naïf de continuer ta nuit. C'est pas nouveau, toi les heures avant 9h, tu les connais pas tellement.

tu sens peu à peu que tes bisous font de l’effet et qu’il se réveille. tu l’entends grogner, mais tu n’arrêtes pas pour autant. tu sais déjà qu’il va t’engueuler, parce qu’il est trop tôt, parce que ceci-cela. tu t’en fous. « t'es malade... trop tôt laisses moi dormir... » tu souris. des fois, il est trop prévisible, tu le connais trop bien. il se retourne et t’écrase contre lui. tu bouges pas sur le coup. et puis tu commences à te débattre, difficilement, pour te dégager. « allez, lâche moi, faut que j’aille prendre une douche et que j’aille travailler. » tu expliques doucement, n’arrivant toujours pas à te défaire de son étreinte. « lâche moi et je te laisse ma culotte en souvenir. » tu ris.

Tu te remets correctement pour essayer de retrouver le sommeil n'ayant absolument aucune envie de te lever.C'est Pâques en plus, y'aura quasiment personne de présent à l'agence alors t'as juste la flemme. Tant pis, hein ? Tu dors, 'as besoin de sommeil, t'as pas beaucoup dormit cette nuit avec tout ça alors t'as besoin de sommeil... allez, lâche moi, faut que j’aille prendre une douche et que j’aille travailler. Tu l'as sens vaguement se débattre, te râles un peu parce qu’elle t'empêche de dormir convenablement... Et puis sérieusement quelle idée d'ouvrir leur shop un jour férié, hum ? lâche moi et je te laisse ma culotte en souvenir. Son rire résonne à tes oreilles, se qui t'empêche vraiment de te rendormir... tu soupires. Tu veux dormir et tu songes même à aller bosser pour avoir la paix. Tu songes juste. Parce que tes doigts sont déjà en train de glisser dans son dos, glissant jusqu'à ses fesses passant sous sa culotte. Hors de question... je veux se qu'il y a sous la culotte moi... Fallait pas te réveiller !

tu sens les mains de camil qui naviguent un peu partout sur toi. bon. t’as pas de rendez-vous ce matin, tu peux peut-être te permettre un peu de retard… tu sens une de ses mains qui passent la barrière de ta culotte, tu frissonnes. « hors de question... je veux se qu'il y a sous la culotte moi... » tu ris. tu te retournes d’un coup par surprise et tu t’assois à califourchon sur lui, retirant son tshirt dans la foulée. t’as envie de jouer un peu. tu fais glisser ton tshirt à toi, qui est vraisemblablement à lui de toute façon. et t’as plus que ta culotte cette fois. tu commences à dessiner avec ton index les tatouages qui recouvrent son torse. tu lui souris. et puis rapidement, tu te lèves. « je vais prendre ma douche ! » tu t’exclames, avant de te mordre la lèvre pour ne pas rire.

Ouais ba quitte à te faire quitter le sommeil au moins faut que ça soit pour une bonne raison... Tes doigts glissant donc sur sa peau alors que tu restes tranquillement allongé, tu la sens dans seul coup bouger alors que sans avoir le temps de réagir elle est déjà sur toi et ton tee-shirt quitte ton corps alors que tu lèves docilement les bras pour la laisser faire. Oh sur ce genre de situation t'es pas chiant tu veux bien obéir pour te déshabiller. Tu finis par ouvrir un peu les yeux gardant tes mains sur ses fesses alors que tu observes ses bras se relever et ton tee-shirt adoré d'iron maiden quitter le corps blanc de ta copine. La vue ? Tu t'en plaindras jamais, alors qu'un sourire encore un peu endormie passe sur tes traits alors que tes doigts quittent ses fesses pour glisser lentement sur ses hanches... je vais prendre ma douche ! En deux secondes y'a plus personne sur toi et tu comprends que dalle mettant un temps fou à réagir alors que tu la vois quitter la chambre... oh... la... garce. T'es partagé entre l'envie de la choper directement avant même qu'elle atteigne la douche, mais aussi celle de profiter du lit encore chaud et tellement adorable... T'es une... saloperie... Tu lances à voix bien haute, encore endormie ente retournant sur le ventre tirant les draps sur toi pour te rendormir frustré... Te réveiller à sept heure pour commencer déjà à te torturer... quelle horreur. Essayant de te rendormir t'as cette putain d'envie et son corps qui font que t'appeler. Elle te saoule. Fais chier. Tu gigotes dans son lit énervé parce que tu sais que tu vas pas te rendormir. Et tu pousses la couvertures entendant l'eau plus loin alors que tu te lèves rapidement. Cette meuf causera ta perte.

tu quittes la chambre en l’entendant ronchonner dans son coin. tu allumes l’eau de la douche et tu attends quelques secondes qu’elle soit assez chaude. tu réfléchis à ta journée. t’as pas tellement envie d’aller au shop ce matin, mais le truc c’est que tu avais du rangement à faire. et tu voulais profiter de cette journée plus calme que les autres pour faire ça. tu laisses l’eau chaude couler sur toi pendant un moment avant de passer à la partie gel douche. c’est à ce moment que tu entends quelqu’un entrer dans la salle de bain. tu souris. pas besoin de regarder pour savoir qui c’est. il n’a aucune volonté. tu éteins la douche et attrapes une serviette, dans laquelle tu t’enroules. « trop tard, j’ai fini. » tu dis en souriant. tu t’approches de lui et tu l’embrasses à pleine bouche, te mettant sur la pointe des pieds pour être un peu plus à sa hauteur.

Tu finis par arriver dans la salle de bain la voyant déjà dans une serviette sa peau encore trempée. NO F*CKING WAY ! Fronçant les sourcils t'essayes de te réveiller à moitié, par que oui être debout ne veut pas dire être éveillé chez toi. trop tard, j’ai fini. Tu grognes. Non, ça t'acceptes pas. Tu la vois venir, et sentant ses lèvres et la manière de t'embrasser... ça te met plus de bonne humeur pour te réveiller, l'attrapant pour la coller contre toi, tu vires sa serviette. Parce que tu crois que j'en ai quelque chose à faire ? Tu répliques contre ses lèvres avec un sourire la gardant contre toi alors que tu te baisses juste un peu pour passer tes mains sur ses cuisses et la relever aisément contre toi. Reprenant le chemin de la douche tu souries légèrement alors que ton coudes appuie sur l'eau, songeant au faite que tu avais encore ton boxer toi... bon ba... tant pis maintenant. Tu la reposes légèrement au sol appréciant son corps qui glisse contre le tient. T'es obligé d'aller au shop ce matin ?

en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il a déjà dégagé ta serviette. ça te surprend même pas, alors tu répliques pas. « parce que tu crois que j'en ai quelque chose à faire ? » tu arques un sourcil. il te soulève avec bien trop de facilité. ton poids plume, encore et toujours. ça causera ta perte. il entre dans la douche et actionne l’eau. le temps de quelques secondes l’eau est totalement froide et tu retiens un cri de souffrance, mais elle devient rapidement plus tiède. camil te repose par terre. « t'es obligé d'aller au shop ce matin ? » tu ne réponds pas, tu te contente de tirer sur son boxer qui est trempé et de le laisser tomber par terre. tu embrasses camil alors que tes mains s’aventure plus bas, encore plus bas. tu le regarde. « peut-être pas… si tu proposes mieux. » tu dis doucement, répondant enfin à sa dernière question.

Tu grimaces en serrant les dents quand l'eau froide vous tombe dessus, tu hais sa putain de douche. Tu veux ta baignoire. T'aimes bien ta baignoire... Oui t'es le genre de mec à avoir fait dessiner ta salle de bain avec une baignoire et une douche, et tu as pas honte. Tu la sens baisser ton boxer au sol et tu le vires hors de la douche te fichant qu'il soit trempé. Tu dois bien avoir des affaires qui trainent chez elle alors tu trouveras. Tu restes contre elle restant contre ses lèvres alors que ta langue se joue de la sienne avec provocation. Ses mains... te font contracter tes abdos alors qu'un lent sourire se glisse sur ton visage avec envie. peut-être pas… si tu proposes mieux. Tu souries à ses paroles tes doigts remontant dans son dos un moment alors que tu te penches pour l'embrasser. Tu restes comme ça, te réveillant nettement mieux surtout avec ses mains à ce genre d'endroit, alors que cependant... même si tu pourrais profiter tu finis par t'éloigner de ses lèvres passant tes doigts dans ses cheveux. Tu vas vraiment recommencer ton traitement ? Ok tu devrais pas remettre ça sur le tapis, mais de toute manière t'es le genre de mec à t'en foutre et e plus à mettre les deux pieds dans le plat. Tant pis. Tu l'as demandé gentillement, calmement...Tu veux juste savoir si ses belles promesses de la nuit tiennent encore.

tu commences à avoir chaud et tu sais que c’est pas à cause de la douche. tu continues tes petites caresses alors que camil t’embrasse sans retenue. putain, vraiment s’il y a bien un domaine dans lequel vous vous entendez parfaitement, c’est celui là. y’a pas à dire. vous étiez totalement compatibles. même si le reste éait un peu bancal parfois, au niveau du sexe, y’avait aucun soucis à se faire. camil se décolle de toi. tu arrêtes ce que tu étais en train de faire. tu le fixes, tu sais qu’il va dire un truc. « tu vas vraiment recommencer ton traitement ? » c’était donc ça. tu baisses les yeux. même si ça te gonfle, oui tu vas le faire. parce qu’il te l’a demandé. et t’accepte pas juste parce que c’est ton mec, d’ailleurs c’est même pas une des raisons. tu acceptes parce qu’il est ton meilleur ami avant toute chose. et qu’il dit pas ça pour te faire chier mais pour te protéger. tu relèves tes yeux vers les siens. t’as promis après tout… tu hoches doucement la tête de haut en bas. « oui… oui, je vais le faire. » tu dis doucement.

Tu la vois baisser le regard. C'est comme si tu voyais un bouton clignoter avec marqué "tu me gonfles sérieusement", mais sincèrement qu'est-se que tu en as à foutre ? Rien du tout. Tu veux pas repartir sur une dispute, tu veux juste mettre tout à plat et classer cette histoire. Tu la fixes un moment gardant tes bras autour d'elle. oui… oui, je vais le faire. T'es rassuré ? Bien plus que ça. Déjà parce que tu sais qu'elle va le faire, elle va le reprendre et que même si c'est vrai qu'elle tombe moins, ça ne peut être que bénéfique, alors t'es ravis. Et puis... aussi parce que tu te dis que finalement, c'est qu'elle le sait aussi, que sa vie ne regarde pas qu'elle. Qu'elle te concerne aussi. Tout comme elle, elle s'en fout pas de se qui pourrait t'arriver. Tu souries attrapant son menton pour venir l'embrasser alors que t'en a finis avec l'instant doux et adorable du matin. Ouais maintenant tu veux ta baises torride qu'elle t'a plus ou moins promise !

[...] Bon t'as quand même réussis à trouver un vieux caleçon à toi dans son armoire, et tu enfiles donc ton jean attendant plus loin Magda mettre la cafetière en route. Ouais maintenant que t'as fait ton sport matinal, t'as besoin de bouffer. Restant torse nu tu la rejoins à la cuisine, te servant dans son frigo.

vous aviez visiblement un problème avec les douches, tous les deux. pourquoi ? allez savoir pourquoi. peut-être un truc avec l’eau qui coule sur vos deux corps. oui très certainement. quoi qu’il en soit, ta réponse semblait l’avoir satisfait, vu la façon dont il se jetait sur toi par la suite. tu n’en demandais pas moins. t’avais répondu avec ferveur. jusqu’à ce que vous soyez tous les deux comblés et essoufflés.
tu avais enfilé un short et un débardeur rapidement et puis tu étais allée à la cuisine faire couler du café. tu t’assois sur la table de la cuisine en attendant qu’il soit prêt, mangeant un morceau du gateau que tu avais fait la veille. tu le regardes fouiller dans le frigo. « y’a du gateau là, imbécile. et c'est moi qui l'ai fait. » tu dis en lui montrant le gateau à coté de toi, déjà découpé en parts.

La tête dans le frigo tu l'entends derrière toi. y’a du gateau là, imbécile. et c'est moi qui l'ai fait. Vous deux et les mots doux, une grande histoire de romantisme. Tu récupères une brique de jus d'orange pour enfant, te demandant même pas pourquoi elle a ce genre de truc, avant de le fermer et jeter un regard sur la table. Merci bouffi. Tu répliques en poussant la chaise pour t'y assoir allant d'abord chercher un cendrier et tes clopes, ou les siennes, au salon. Tu reviens avec le paquet, ouvrant la fenêtre pour vider les cendres dans leur fleurs pourries. Tu laisses la fenêtre ouvertes appréciant la température tiède de la mâtiné, et tu t'allumes une clopes en trouant avec la paille la briquet de jus d'orange. Tu dirais quoi si j'te demandais en mariage ? Tu lances comme ça avant de boire une gorgée de jus de fruit frais et ps mauvais ta clope entre tes doigts restant appuyer contre leur évier.

tu regardes camil se servir dans ton frigo, prendre un jus de fruit, une part de gateau et allumer une clope. tu pars dans tes pensées. tu te dis que vous êtes quand même vachement plus murs que la dernière fois où vous aviez été ensemble. la dernière fois, la dispute de cette nuit ne se serait certainement pas finie comme ça. t’es quand même hyper fière de vous. « tu dirais quoi si j'te demandais en mariage ? » il te sort de tes pensées. tu t’étouffes à moitié avec ton morceau de gateau que t’es en train de manger. tu relèves la tête vers lui, pour essayer de chercher la blague. tu sais même pas ce que tu dois répondre à ça. tu reposes tu morceau de gateau. tu frottes tes mains l’une contre l’autre pour enlever les miettes. « euh… » oui voilà, c’est tout ce que t’arrive à dire. c’est la première fois que quelqu’un te cloue le bec.

Toi, où l'art de lâcher une bombe. Mais du genre pas le genre de petite bombes toute petite qui fait pas de dégâts. Non toi c'est e truc atomique, qui défonce tout, qui explose et met tout le monde à terre. Tu finis d'avaler ta gorgée alors que Magda elle semble être en proie à presque recracher se qu'elle a dans la bouche. euh… C'est la seule réponse qui vient troubler le silence alors que tu tire négligement sur ta cigarette en croisant alors son regard. Tes lèvres s'étirent dans un sourire amusé, moqueur, malin. Un sourire à la Camil quoi. Tu rajoutes rien, tu viens juste te poser nonchalamment sur ta chaise posant la clope dans le cendrier pour prendre une part de gâteau que tu trempe dans ton café avant d'en avaler une boucher la fixant en silence attendant une réponse.

celle là, faut bien reconnaître que tu l’avais pas vue venir. t’étais même à cents lieues de te dire qu’il pourrait te sortir un truc aussi énorme un jour. tu te retrouves comme une conne. il te sourit, genre… avec sa tête là. alors t’as l’espoir d’une blague. ça te détend un peu, mais après quoi, il s’assoit et te fixe intensément, comme s’il attendait vraiment une réponse. tu fais turbiner ton cerveau à toute vitesse histoire de trouver une porte de sortie. « bah déjà pour savoir, tu pourrais commencer par demander ça bien, comme il faut. » tu lâches, avec un petit sourire en reprenant à ton tour une part de gateau. c’est vrai, c’est un peu facile de prendre une assurance avant de se jeter. « ensuite, j’te dirais qu’on est ensemble depuis à peu près, quoi... 15 jours ? et qu’on s’est déjà engueulé au moins 15 fois. ça risque de couter cher en avocat cette histoire. » t’essaies de rester sur le ton de la plaisanterie, même si t’es terrifiée.

Tu vois bien que son cerveau s'emballe, bug, essaye de trouver une issue. Tu pourrais presque le prendre mal ce genre de réaction si seulement c'était pas aussi... soudain et amusant. Bordel se que tu peux être con, mais c'est ça ta vie au juste. bah déjà pour savoir, tu pourrais commencer par demander ça bien, comme il faut. Tu lèves un sourcils. Faire ça bien ? Elle est sérieuse ? Tu as déjà du mal à poser un genoux à terre pour sucer un mec... mais ça tu devrais te retenir de le dire. ensuite, j’te dirais qu’on est ensemble depuis à peu près, quoi... 15 jours ? et qu’on s’est déjà engueulé au moins 15 fois. ça risque de couter cher en avocat cette histoire. Par contre ça, c'est un argument très très très valable en effet. Cependant t'es doué pour les contre-arguments, tu lèves un sourcils continuant de manger ton gâteau comme si de rien était. Comme si tu venais pas de foutre un bordel immense dans la tête de ta copine. Tu avales ta bouchée. Huit ans. Et au moins 3 millions 6 cent mille disputes, 500 claquages de portes, une bonne cinquantaines de gifles. Tu répliques un moment avant de boire une gorgée de café t'essuyant ta bouche avant de soupirer. Tu pousses ta chaises du léger coup de talons coinçant ta clope entre tes lèvres inspirant une longue taffe avant de poser ton genoux à terre. Bordel heureusement vous êtes seul. Tu répondrais quoi si je te demandais de m'épouser alors ? Tu demandes en te mordant la lèvre avec ce même sourire expulsant ta fumé dans son visage avec douceur avant de faire tourner la clope entre tes doigts et de lui tendre avec malice...