AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus [+18] Chapter V : Do you feel me [Jungney] 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH [+18] Chapter V : Do you feel me [Jungney] 79124 [+18] Chapter V : Do you feel me [Jungney] 79124

Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 
 [+18] Chapter V : Do you feel me [Jungney]
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:30

 
"Putain je le crois pas, il va mettre encore longtemps à se préparer? Pire qu'une gonzesse ce type..." Sa voix, lui arrivait comme un murmure, presque inaudible, alors qu'il avait préféré garder ses écouteurs sur ses oreilles. Il n'avait pas envie d'écouter ces types geindre sur des choses qui les dépassaient et futiles. Son coude appuyé contre la vitre, il fixait sans réellement regarder l'extérieur. Le paysage urbain était encore éclairé d'une lumière quasi nocturne, le soleil se couchait peu à peu, mais les immeubles cachaient les couleurs chaudes, et vives. Ils ne laissaient aucune place à la fantaisie, juste à la lassitude, par laquelle il était gagné depuis la veille. En fait depuis qu'il avait apprit qu'il devrait se rendre à cette soirée idiote organisée par l'une des grosses têtes du Wah Ching. De visite en Corée du Sud, il avait une immense résidence en dehors de la ville, c'était l'occasion pour lui de rendre visite à ceux qui se trouvaient ici. Si certains étaient enthousiastes, Il Nam ne l'était pas. Il se serait passé sa nuit seul dans son lit pour se laisser enfin gagner par ce sommeil qu'il n'aurait pas démérité. Il était épuisé, il n'avait pas dormi depuis deux jours, juste deux ou trois heures, rien de plus. Il était à bout, mais comme toujours cela n'intéressait personne. Les deux gorilles, du petit boss de Séoul, n'avaient pourtant pas manqué de faire de l'humour, à son sujet, ce qui l'avait fait rire intérieurement bien entendu. Il avait passé la nuit avec les types du clan, cette fois-ci ils avaient fait un poker jusqu'à pas d'heure, et le grand gagnant n'était autre que cet idiot au volant de la voiture. Il ne payait pas de mine sous ses airs jeunots, et un peu turbulent, mais ce type n'était pas le plus con de tous. Du moins aux yeux de l'américain il gagnait presque sa grâce. Il avait débarqué ici, au début de l'année, le boss de New York, avait besoin de monde sur ce terrain, et dans ce coin du globe. Avec ses manières de New Yorkais banlieusard, il faisait rire Il Nam. Ses blagues étaient foireuses, et ses commentaires stupides, mais  il fallait bien parfois se laisser aller et plaisanter. Ces derniers temps, il passait pas mal de journée en compagnie du Wah Ching. Il ne savait pas pourquoi, il n'en éprouvait pas le besoin, mais ça l'occupait. S'étant fait de nouveau viré de son job, il n'avait pas grand chose à faire, à part bosser avec eux. Il avait fait pas mal de mission, dont une qui l'avait de nouveau abîmé, et marqué au niveau du bras. Ce n'était qu'un petit dealer de rien du tout, mais sa lame avait su le toucher et une fois de plus il se trimballait avec une cicatrice. Il pourrait bientôt venir à les compter, un jeu qu'ils avaient prit l'habitude de faire, avec les plus téméraires et les plus expérimentés. Si on rassemblait ces hommes de cette voiture, ils comptaient plus d'une centaine de marques en tout genre, rien qu'à eux. C'était amusant pour certains, moins pour d'autre. Le plus jeune d'entre eux, s'était prit une balle dans le pied il y a de ça trois semaines. Il marchait mal, boitait, mais il avait insisté pour voir l'un des hommes les plus influents de leur "communauté".  Certains rêvaient de rencontrer le pape, et eux un gros types blindés de frics, aux mains sales.
 
Soupirant dans sa paume, il écoutait sa musique, se laissant prendre par le rythme de ces musiques qu'il aimait. Un sourire étendit ses lèvres, lorsqu'il pensa à Jun, et sa manie infernale de répéter les mêmes chansons lorsqu'ils partaient en mission. "Cette musique, elle me porte chance ! Si je l'écoute il m'arrive un truc bien!" C'était idiot quand il y pensait, mais ce crétin l'amusait toujours. Lui devenait dingue à force d'entendre la même chose pendant trois heures, surtout lorsqu'ils étaient en planque, mais il se rendait compte que ces détails lui manquaient..."Alors?!" Il releva la tête, détournant les yeux vers l'avant de l'habitacle, pour voir les deux yeux bridés du plus fou d'entre eux, le regarder d'un air hébété. Retirant son écouteur, il ne semblait pas avoir comprit ce qu'on venait de lui balancer, ça n'était surement pas la nouvelle de la soirée mais soit "Il Nam, t'en penses quoi toi?" Merde, est-ce qu'il était vraiment en train de lui demander son avis sur sa tenue?  Ce type était vraiment pire qu'une fille. Le regardant d'un air ébahi, il se mit à rire en cœur avec les autres. Retirant complètement ses écouteurs, pour plier son lecteur, et le fourrer dans l'un des sacs posés sous les banquettes. D'un air nonchalant, il lui répondit qu'il n'en avait pas grand chose à faire de sa tenue, tout ce qu'il voulait c'était partir d'ici. Et puis, que pouvait-il en dire? Il n'était pas l'homme le plus callé pour les fringues. Ce soir pourtant, il avait une allure différente que celle qu'il abordait habituellement. S'il était le premier à critiquer ces types, il était aussi le premier à avoir utilisé son argent sale pour se payer ses vêtements de ce soir. Parce qu'il ne devait pas faire tâche, parce qu'il devait encore et toujours prouver sa loyauté au clan. Ne pas venir ici aurait été un affront aux yeux de tous. Alors il se contentait de suivre le mouvement, de jouer son rôle... La voiture démarra enfin de nouveau, ils en avaient pour une heure de route. Autant dire un véritable calvaire pour lui, mais il ne dit rien. Il resta juste présent, répondant quand on lui posait des questions et voilà tout. Lorsqu'ils eurent atteint les routes désertiques, parcoururent seulement par quelques grosses voitures couteuses, il n'eut qu'une envie, sortir de là, et s'enfuir aussi loin qu'il pourrait... mais il ne pouvait pas. Alors à défaut de le faire physiquement, il le faisait mentalement. Pensant à certaines choses et d'autres... il trouvait que depuis quelques temps, il avait prit un mauvais plie, il venait trop souvent à se perdre dans ses pensées, à s'imaginer des choses, revivre des situations. Il n'avait pas besoin de chercher loin, il savait exactement quand cela avait commencé, mais il n'avait pas envie d'y songer. Pourtant malgré lui, ses yeux se fixèrent plusieurs fois sur son téléphone, sa messagerie vide, et morne depuis quelques jours déjà.
 
Elle ne lui avait rien envoyé, il ne l'avait même pas croisé au détour d'un couloir, et elle n'était pas revenue chez lui. Il n'avait pas non plus eut le temps, ou plutôt il se cachait derrière cette excuse pour ne pas se rendre chez elle. Il avait envie de voir leur chaton, mais non, par pudeur, ou simplement par crainte, il se disait que c'était une mauvaise idée. Et puis, des rumeurs couraient à son sujet, il n'avait jamais cru ces bruits de couloirs, mais ça l'agaçait quand même. Qu'on parle d'elle, qu'on la montre du doigt, ou qu'au contraire, on l'adule. Il ne disait rien, il s'en fichait, elle faisait sa vie, lui la sienne... il ne savait combien de fois il avait tenté de s'ancrer cette idée en tête. Il espérait toujours que cela finirait par faire son effet, mais il n'en était pas certains. Retenant un nouveau soupir, il fut presque soulagé d'arriver enfin à cette baraque immense pour pouvoir sortir de cette voiture qui devenait étroite. Se garant sur la grand allée, plusieurs véhicules y étaient déjà présent, des hommes tous en costards pour la plupart, ou sur leur trente et un, franchissait les dalles pour s'avancer vers l'entrée principale. La maison ressemblait à celles dont il rêvait quand il n'était qu'un crétin qui se prenait pour un roi. D'un style moderne et épurée, elle offrait de grandes baies vitrées, et des étages en dominos. Sa couleur blanche, la rendait presque merveilleuse, tandis qu'un jardin interminable, finissait par courir à l'arrière de ce qu'on appellerait communément une véranda. Il ne manquait qu'une piscine, du soleil, et il se croirait en Floride, mais non. Il était bel et bien en Corée. Il garda pour lui ses réflexions, jouant le rôle de celui qui aimait voir autant de fric étalé sous ses yeux, en poussant une petite exclamation. Comme il était le plus expérimenté, c'est lui qui ouvra la marche, pour être accueillit par trois jeunes femmes. Une indienne au teint pâle, une jolie métisse aux yeux verts, et une occidentale à la poitrine démesurée. Il devait l'avouer, lui aussi avait eut du mal à la regarder en face. Franchissant les grandes marches, ils se retrouvèrent dans un hall, déjà bien remplit. Quelque chose le frappa alors, toutes les femmes présentes avaient le visage masqué. Une touche qui rendait cette soirée encore plus risible qu'il ne l'aurait cru. Ce n'était pas qu'il détestait, mais c'était une manière d'amusé ces gros types friqués. Encore un petit jeu de séduction, qui prendrait place au cours de la soirée. Plutôt blasé, il laissa derrière lui, les autres, avant de filer tout droit au grand buffet. Il avait soif, mais lorsqu'il voulut se servir quelque chose, une jeune japonaise âgée d'une vingtaine d'année, vint lui proposer des coupes de champagnes. Et merde! Le verre coutait au moins le prit de son loyer si ce n'est plus. Il tendit la main, hésitant, avant de le prendre, et le porter à ses lèvres. Mais une voix familière s'éleva non loin de lui pour venir l'interpeler "Son Il Nam! Bon sang, je ne pensais pas te voir ici." A peine se tourna-t-il, qu'il reconnu Chuanli, l'une des petites teignes qu'il avait côtoyé à New York lors d'un séjour là-bas. Les deux garçons ne s'aimaient pas, une histoire de filles, et de drogues, qui avaient mal tourné entre eux. En réalité Chuanli était surtout jaloux d'Il Nam, et raciste aussi.
 
"Merde, toujours en vie! Tu sais enfin te servir de ton arme?"
 
Sous entendus là-dessous, qu'il ne parlait pas que d'armes à feu évidemment. Ce qui irrita le chinois, tandis que lui buvait tranquillement sa coupe. Il ne savait pas pourquoi ce type venait lui parler. Pour le narguer surement, mais avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche, une main assurée se posa sur son épaule, pour laisser apparaitre un homme à l'allure certaine. Un costard qui devait valoir dans les milliers de dollars, une grosse chevalière à son doigt droit, et une cicatrice sur le long de son œil gauche. Il aurait dut se redresser, se racler la gorge parce qu'une tête comme lui était puissante. Mais Il Nam était plein d'insolence, alors il ne broncha pas, attendant même que ce type se présente. Mais il savait déjà qui il était. C'était lui l'organisateur de la soirée, celui devant qui on devait déplier le tapis rouge et longer les murs. "Son Il Nam hein? J'ai beaucoup entendu parler de tes exploits." Un sourire sarcastique s'empara de ses lèvres, tandis qu'il riait d'un air narquois. L'américain n'avait pas besoin d'être un géni pour savoir de quoi il parlait. Sa fuite, sa trahison... il était même certains qu'en cet instant, l'homme cherchait une marque prouvant qu'il en avait bavé. Mais il ne trouverait rien, hormis le haut de ses poignets abîmés, et son sourire insolent. "Hum, comment va... Jun au fait?" Une attaque aussi basse que l'était le niveau de cette brosse à chiotte. Chuanli l'ouvrait toujours pour dire des choses qui n'avaient aucun intérêt. Il voyait rouge, si il s'écoutait, il se jetterait sur lui, et le tuerait avec du verre brisé. Mais il n'en fit rien, au lieu de ça, il s'arma de toute l'arrogance et l'assurance qu'il pouvait avoir pour lâcher :
 
"La dernière fois que l'ai vu, il était éparpillé en morceaux sur une photographie mal exposée. Je suppose qu'il ne se porte pas plus mal que toi pas vrai? "
 

Sous son effronterie, il osait venir le menacer... non plutôt lui faire une promesse. Si ce type continuait à le chercher, il le trouverait. Il Nam avait beau avoir trahit son clan, il n'en restait pas moins l'un des meilleurs tireurs, et logistique de tous. Il était craint par beaucoup, Chuanli faisait son malin, mais le californien laissait de côté sa rancœur pour mijoter sa vengeance. Intérieurement il criait, il hurlait le pardon de son meilleur ami... "Je t'en supplie pardonne moi pour ces mots..." Il ne voulait pas repenser à ces photos, encore moins à ce qu'il avait vécu ce jour là non plus. Sa trahison il l'avait payé, il n'avait pas besoin d'un merdeux pour venir le faire suer "Chuanli, bouge de là!" Et comme un petit toutou, il obéit, partant déjà en râlant mentalement contre ce boss plus puissant que lui. Ce dernier, s'avança d'un air amusé, vers l'américain, lui adressant alors quelques paroles en mandarin, pour lancer une quelconque discussion. Ce boss puissant, répondait au nom de YongNian, et lui... lui se contentait de faire semblant. Il écoutait, sans y prêter attention, deux ou trois autres types vinrent les rejoindre. Mais c'était bon pour son image, au moins en compagnie de l'homme le plus influent de la soirée, il donnait l'air d'être de nouveau dans les rangs. Il resta avec eux sans pour autant être présent. Puis subitement l'un de leur fit une entrée remarquée. Les regards se tournaient vers  ce couple qui arrivait. YongNian se mit à rire, d'un air ravi tandis que l'américain grinçait des dents. Ru... Encore et toujours lui. Il savait qu'il venait ce soir ce dernier avait même insiste pour qu'il vienne avec lui mais Il Nam avait prétexté l'engagement auprès des autres. Le chinois voyait ça d'un bon œil un moyen d'être un peu influent et d'avoir aussi sa petite "cours. Avec un sourire il lui adressa même des mots qui lui avaient donnes envie de vomir "Tu deviens comme moi Il Nam!" ce n'était pas un compliment l'homme savait a quel point cela l'écœurait et le rabaisserait. Il n'avait rien dit, même si tous les deux trainaient souvent ensembles ces derniers temps ça ne changeait rien. Mais plus que sa simple présence c'est la jeune à son bras qui attira son attention. Elle avait une belle allure, une chevelure brune bien coiffée, et un masque qui couvrait la moitie de son visage. Mais malgré ça elle ne tromperait personne et surtout pas lui. Il s'était trop longtemps plonges dans ces grands yeux noirs. Si souvent qu'il était certains de pouvoir la reconnaitre entre mille. Son cœur manqua un battement alors qu'il voyait Ru s'approcher d'un petit groupe plus loin. YongNian vantait les mérites de cet homme et lui n'avait d'yeux que pour la femme qui l'accompagnait. Que faisait-elle ici? Pourquoi était-elle venue avec ce type? Il voyait ça comme une provocation de sa part une nouvelle parmi les autres qu'ils se lançaient à longueur de temps. La regardant longuement, il laissa ses yeux rives dans sa direction alors qu'on s'adressait à lui. Il répondit du bout des lèvres, reportant son intention sur les hommes en face de lui. Mais il n'était déjà plus à cette soirée. Il était loin à cette nuit où elle l'avait embrassé... Il avait encore la sensation se sentir son odeur sur lui, elle n'avait pas idée à quel point ce parfum l'obsédait depuis ce soir là. Il essayait de la chasser de son esprit... Mais comment pouvait-il y parvenir lors qu'elle se trouvait à quelques mètres non loin  de lui au bras de cet homme qu'il détestait plus que tout?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:32

" On deviendra quoi quand on sera grande unni ? " " On sera des princesses. On vivra dans des maisons immenses, nos gentils princes seront les plus beaux du pays, les plus fort aussi, tout le monde les regarderont avec respect. Ils nous offriront de magnifiques robes et des bijoux à en faire pâlir les princesses du monde entier. Tu seras la plus belle Jungney. Tous les yeux se poseront sur toi. Tout le monde te regardera émerveillées. " Elle passa une main dans mes cheveux et je m'endormis, le sourire aux lèvres. 15 ans plus tard ces promesses d'un avenir meilleur me fis un pincement au cœur. On s'était mal démerder grande sœur. Nos rêves de princes charmant ne se réaliseront jamais et je ne serais véritablement pas une princesse, tout comme toi. Je regardais cette robe accrochée sur la porte. Elle était belle, elle était magnifique, élégante au possible. Le tissu était si soyeux que sur ma peau c'était un véritable délice et sa couleur n’avait rien de vulgaire au contraire. La robe était longue, si longue qu’elle donnait l’impression d’avoir une traine. Les bijoux étaient si finement taillés qu'ils donnaient l'illusion de flotter sur ma peau. Elle était sûrement la plus belle robe qu'il m'est était donne de porter. On était bien loin des robes bon marché que j'achetais à la boutique du coin de la rue. Pourtant, elle me répugnait. Elle me donnait l'impression de me rabaisser au désir d'un homme qui rêvait de me posséder et que je sois sa princesse. D'ailleurs ce n'était pas qu'une impression, je me rabaissais aux désirs de Ru. Et je n'étais pas vraiment sa princesse, juste un trophée qu'il exhibait partout. Et il en était fier, de m'avoir à son bras. Et moi j'avais envie de gerber. Et chaque fois c'était la même chose. Je pensais à lui, je pensais à ses bras, je pensais à son odeur, sa chaleur, je pensais à ses lèvres que je n'embrasserais peut être plus ... Je me retrouvais à nouveau seule devant faire face à Ru toute seule. Et je le détestais pour ça. Nous avions passe une soirée si particulière ... Unique en son genre. J'avais l'impression de pouvoir sentir ses paumes chaudes sur mon corps. J'entendais encore son souffle dans le creux de mon oreille et je sentais encore ses baisers dans mon cou. Tout mon corps frissonnait et en redemandait, comme une droguée en manque, mon corps criait famine. Il avait faim de lui, il avait faim de sa tendresse, de sa douceur, de son attention. J'avais besoin de le voir, j'étouffe dans ce monde sans lui. Et pourtant je le fuyais ... Parce que je savais que si je le voyais j'aurais encore plus mal et que je souffrirais encore plus le moment venu pour me détacher de lui. Un adage dit que parfois aimer une personne c'est douloureux. Mais que ce qu’il est encore plus c’est de se détacher de cette personne. Je l'ai croisé une fois au détour d'un couloir de cette grande villa. J'y traînais de plus en plus à la grande surprise de Ru. Mais c'était le seule endroit où je pouvais tomber sur lui fortuitement. J'aurais pu aller chez lui mais je n'avais pas s'excuse à lui fournir. Le voir pour le voir ne le semblait plus raisonnable ni même intelligent. Je l'ai vu rire avec ces hommes, il semblait bien sans moi, alors que lui me manquait terriblement ... L'envie folle de lui parler me prit et je n'ai pas pu résister, je me suis avancée vers lui mais il était de dos et ne m'a pas aperçu. Avant même que je puisse l'atteindre Ru me barra le chemin et m'entraîna à sa suite. Lui, il disparut, suivit de ces hommes. Il fallait que je lui parle, que je sache s'il regrettait cette nuit, s'il s'en foutait, s'il avait envie de recommencer, si je lui manquais ... Alors je suis allée chez lui. J'ai pris mon courage à deux mains et j'y suis allée. Le destin est quelque chose de bien marrant. Je tournais au bout de son couloir quand sa porte s'ouvrit, mon cœur s'emballa et un fin sourire presque gênée apparut sur mes lèvres. J'étais excitée et impatiente, très nerveuse aussi. Mais ce fut une belle blonde qui sortit de son appartement, et au vu de sa chevelure mêlée elle n'était pas venue lui vendre des calendriers. Paralysée je me suis collée au mur, fixant devant moi comme si je ne voulais pas comprendre. J'avais la réponse à ma question. Il s'en fichait de cette nuit là ... Moi ou une autre, quelle différence ? Au final mon chevalier était comme tous les autres mais lui c'était pire ... parce qu’il avait réussit à avoir mon cœur avant de finalement le broyer. Ses mots brutaux résonnaient encore dans ma tête. « Dégage ... C'était une mauvaise idée ». Ça claquait comme des coups de fouets brûlants dans mon esprit. Idiot.

" Tu comptes rester planter là où tu vas t'habiller ? " je tournais mon regard vers Ru, affalé sur mon lit comme si c'était chez lui. Il y a une plusieurs jours de ça il a ruiné le seul instant de ma vie qui m'a fait connaître les joies d'un moment de bonheur. J'aurais pu lui en vouloir pour ça, je le haïssais pour tellement d'autres choses déjà, ça n'aurait été qu'on point de plus sur ma longue liste. Au lieu de ça je le remerciais. J'aurais fait une bêtise si j'avais été plus loin avec Il Nam. Tout du moins c'est ce que j'essayais de le convaincre car tout mon corps me criait que je me trompais ... Je lui lançais un regard las en acquiesçant doucement. Je n'avais pas envie d'aller à cette soirée. Encore moins avec lui ... Il me couvrait de bijoux et de luxe qui me mettait mal à l'aise même si c'était l'espace d'une soirée. Il devrait savoir que je détestais me faire remarquer, que je préférais rester en retrait, que j'aurais préfère une robe noir à une robe rouge criard. Mais il s'en moquait lui, de ce que je pouvais ressentir. Tout ce qu'il voyait c'était son propre intérêt. C'était de se voir briller et pour ça il lui fallait les plus objets, les plus chers aussi, et j'en faisais partie, de ces objets qu'il collectionnait pour briller. Attrapant la robe en tissu soyeux je me glissais dedans ayant peur de l'abîmer. Tout ce luxe ne m'allait pas, c'était ... Pas moi. Mais je me pliais à ses envies sans broncher. Ru m'offrait un bijou à glisser sur ma tête et je me trouvais complètement ridicule avec. Le maquillage noir léger de mes yeux sombres refaisait sortir le rouge pulpeux de mes lèvres. Et quand je mis le masque en dentelle noir que Ru me tendait je vis son regard changea du tout au tout. Il me regardait appréciant la vision que je lui offrais, il aimait ce qu'il voyait, admirant les courbes de mon corps souligné par cette robe moulante. Il faut dire que le dos était échancré jusque dans le creux de mes reins. Une fine parure de diamants remontait en ramage dans mon dos. Oui cette robe était vraiment belle mais j'avais l'impression d'être à nue avec ... J'étais mal à l'aise dans ce vêtement mais qui a dit que je pouvais donner mon point de vu ? Je préférais détourner le regard quand Ru s'approcha de moi en murmurant " Epoustouflante ... Tu seras la plus belle ce soir Junni. Tout le monde te regardera émerveillé ... " quelle douce ironie le faisait il la ? Connaissait-il mes secrets si bien ? Il glissa sa main sur ma hanche et tournant mon visage vers le sien pour m'obliger à regarder dans ses yeux. Comment j'avais pu finir comme ça ? Après quelques secondes où il jaugea sûrement mes degrés d'obéissance il lâcha prise, satisfait. " On Y va. " je le suivi tout aussi docilement. J'Enfilais mes chaussures à talon. Lança un regard à notre chaton qui s'était réfugié sous le lit et je lui murmurais le plus bas possible " bye bye chaton, le méchant monsieur est parti, tu peux sortir de ta cachette ... " je lui soufflais un baiser et rejoignis Ru qui m'attendait déjà dans la voiture.

Le trajet se passa comme d'habitude. La radio crachait une musique lourde, Ru ne cessait de parler, me listant toutes ces choses que j'étais obligée de faire. Sourire, lui obéir, paraître à ses pieds devant les autres. Et moi, comme à mon habitude je restais silencieuse, me contentant d'acquiescer de temps à autre. Cela faisait bien longtemps que j’avis mit ma dignité de côté. Craignant d'abîmer la robe et parce que je ne supportais pas de le voir, je m'étais tournée vers la fenêtre, dos au conducteur. Je me perdais dans mes pensées, je n'entendais ni la musique, ni même la voix de Ru. Je m'égarais à nouveau vers Il Nam. Je repensais à cette fois, alors que je rentrais chez moi dans l'après dit j'avais croisé un homme qui lui ressemblait fortement, à son bras une jeune femme qui aurait pu être ma sœur. Vraiment, ce couple ça aurait pu être nous. À la différence que l'homme portait un enfant sur ces épaule et que la femme était enceinte ... Ce que je ne serais jamais, et cette image ce nous ne seront jamais ... J'étais nerveuse à l'idée de cette soirée parce que je savais qu'il serait là. Toute la Wah Ching de la Corée de sud se devait d'être présent, ce qui expliquait notamment ma présence ici, même les plus petits sur l'échelle serait là. Il y aurait du gratin parmi les membres. Mais je m'en foutais complètement. J'avais envie d'être n’ importe où sauf ici. À cause de Ru, à cause de ces hommes, à cause de lui ... C'était dur. Soudain je sentais la main grasse de Ru me caresser le dos. Comme un animal sauvage je me cambrais pour ne plus sentir la moiteur de sa paume sur mon dos. " Tu es si belle ... " " Ne fais pas ça ! " ma voix était dur et sans appel. Il rit en faisant glisser sa main vers mes épaules, mais devant mon regard noir il finit par retirer. Je me rassis correctement alors que mon chauffeur blaguait sur je ne sais quoi, mon esprit, lui, se focalisait sur cette nuit là ... Sur ses paroles, les mêmes, mais elles étaient bien plus tendre, bien plus douce, bien plus triste aussi mais si sincère .... Il me manquait tellement. Mais j'étais si blessée. Je revoyais cette bimbo blonde sortir de son appartement et mon cœur se serrait douloureusement alors qu'un sentiment d'injustice et de dégoût me vrillait le ventre. Comment avait il pu se taper cette fille après la nuit que nous avions passé ? C'était une idée qui me révoltait autant que le blessait. Et je savais que je ne pouvais rien dire ... Mais comment aurait il réagit si je me tapais un autre mec ...? Chose qui n'arrivera sûrement pas au vu de ma situation risible ... D'ailleurs un rire s'échappa de ma gorge et Ru le prit pour lui. Il ria à ma suite alors que je le regardais surprise. J'esquissais un sourire moqueur qu'il prit sûrement pour un sourire complice puisqu'il posa sa main sur ma cuisse en fanfaronnant qu'il adorait cette façon qu'on avait de bien s'entendre. S'il s'entend bien avec le mur silencieux que j’étais alors il avait de grave problème. Parfois je me dis que Ru est un homme bien seul et meurtrit par la vie, devenu aigri et méchant. Ce n'était pas vraiment sa faute mais je ne pouvais pas lui trouver d'excuse assez forte pour justifier l'atrocité de ses actes. Cet homme était le mal incarné. Et le pire c'est qu'il y avait bien plus horrible au dessus de lui. Je fixais cette main en me remémorant la première fois que j'avais été dans une voiture avec Il Nam. Il avait mis la radio, il avait parlé, posant des questions anodines mais pleines de ses entré nous. Peut être que j'en faisais trop ? Peut être que j'idéalisais une relation qui n'existait pas ?

Je poussais un soupir d'agacement en faisant claquer ma langue contre mon palais. Ru tourna un visage intrigué vers moi mais ne posa aucune question. Il s'en foutait je crois et puis nous arrivions déjà à la villa. Si celle du boss était immense et magnifique celle la dépassa tout ce que j'avais pu voir jusqu'ici. Ru se mit à rire devant mon visage surpris et ébahit. Pour cacher mon trouble je remis mon masque en dentelle que j'avais retiré pendant le trajet. Je me trouvais franchement ridicule avec cet ornement dans les cheveux mais je ne pouvais pas rejeter les propositions de mon chef. Je réajustais la robe et le chinois cru bon de m'aider. Bien sur il choisit de lisser le tissu sur mes fesses et de repositionner les bijoux. Un couple arriva vers nous et la jeune femme habillée vulgairement apostropha Ru sans crainte " Tu t'es trouvé une nouvelle pouliche pour satisfaire tes désirs Ru ? " Rêve pas chérie, le jour ou quoique soit de plus qu'une main au cul se passe entre Ru et moi, un meurtre risque d'être commis. Et je n'ai pas peur de me salir les mains moi bon plus ... " Tu ne lui arrives pas a la cheville Xiao Ma ... Elle fait partie du clan. " sa dernière phrase sous entendait que je ne faisais pas partie des putes et des escort girl accrochées au bras des ces hommes. Je lui adressais un sourire condescendant et hautain. Après tout il fallait bien que je défende mon honneur. La jeune femme sembla fulminer sur place et tourna les talons. Le regard qu'échangea Ru et la recrue me fit frissonner. Je venais de comprendre que l'information qu'avait lâché mon boss me concernant n'étais pas la pour rabaisser le clapet de la jeune femme mais parce que la jeune recrue semblait vouloir m'avoir comme dessert ce soir. Ru lui avait alors fait comprendre que je n’étais pas de la viande fraiche, ou tout du moins, pas de la viande fraiche disponible. Détournant les yeux je remettais en place mon décolleté et lissa ma robe sur mon ventre. Remontant les pans de ma jupe pour ne pas animer le tissu en marchant par terre je pris le bras que me rendait le chinois et monta les longues marches du perron. La fête semblait déjà avoir commencé depuis un moment et un tas de belles voitures et de limousines ornaient la cours. Arrivé devant la salle de bal Ru me donna une dernière consigne. Et me murmura que ce soir je serais sa reine. Je ne voulais pas comprendre le double sens que cette phrase pouvait avoir. Je me contentais de sourire, forcée.

Quand on entra dans la salle, la plus part des gens se tournèrent vers nous. Après tout Ru était le boss de la plus part de tout ces hommes. Un océan de costumes noir et blanc me submergea et je constatai avec amertume que j'étais la seule femme en rouge. Toutes les autres avait des robe soient blanche, beige ou noir. Oh bien sur toutes étaient très belles. Des décolletés plongeant, des robes en dentelle noir transparente, moi qui pensait en faire trop je me trompais. La seule différence que j'avais avec les autres c'était ce bijou dans les cheveux qui tombait sur mon front. C'était sûrement ce détails auxquelles avait pensé Ru pour me différencier des autres ... Mais tout de même, Y avait-il un dress code que je ne connaissais pas ? Ru s'était il amusé à m'habiller en rouge pour que tout le monde me remarque et donc le remarque ? Mes doigts se crispèrent sur son bras et si je pouvais je lui aurais enfoncé mes ongles dans la peau. Avec toute l'assurance que je disposais, j'avançais le dos droit, un fin sourire sur le visage, vers ces personnes que le chinois saluait fièrement. Il me présentait à chaque fois et je me devais donc de m'incliner à chaque fois. J'étais concentrée sur ce que je faisais pourtant mon regard, lui, cherchais mon californien ... Il parcourait la foule derrière mon masque. Puis je le remarquais à quelques pas de moi. Il me fixait si intensément que je n'aurais pas pu rater son regard. Mon cœur rata un battement. Bon dieu qu'il était beau. Il avait plus de classe que tous les hommes de cette salle réunies. Me trouvait-il belle dans cette robe ? Pour mieux lui donner l'occasion de m'admirer, je lui tournai le dos, offrant ainsi une vue parfaite sur ma chute de reins vertigineuse. Je souriais un peu plus en imaginant l'état dans lequel il devait être. Si effet je lui faisais. Mais au vu des regards qui lorgnaient sur mon corps je pouvais décemment dire que j'étais plutôt canon. ... Ru attira mon attention sur un homme imposant, je compris rapidement qu'il s'agissait du maître des lieux. Je m'inclinai poliment en lui offrant un joli sourire, telle une marionnette. Si je devais caresser Ru dans le sens du poil c'était décuple avec cet homme situe bien, bien au dessus de moi dans la hiérarchie du clan. Son regard appréciateur glissa sur moi, éduque il se contentait d’un signe de tête mais m'adressait un clin d'œil discret auquel je répondis en baissant timidement le visage. J'étais toujours aussi douée pour faire craquer les hommes de son genre. C'était tellement facile aussi .... Après plusieurs minutes de conversations banale, barbante et inintéressante les deux hommes s'éclipsèrent me laissant seule et me laissant surtout la possibilité de rejoindre Il Nam. Enfin rejoindre ... Me dirigeant vers le buffet je pris une assiette que je rempli. Je faisais en sorte de rester dans le champ de vision d'Il Nam. Quelques fruits et je disparaissais dans cette foule d'inconnus. Je priais pour que personne ne viennent me parler. Déjà le jeune californien me manquait ... Réfléchissant à ce que je pouvais faire pour attirer son attention je me dis qu'il fallait que je retourne près du buffet ou il était. Alors discrètement je visais mon assiette derrière un fauteuil et rapplique en vitesse près de la grande table. Je n’étais pas à ma place ici et seul ce jeu de chat et souris me faisait rire ...

Attrapant une fraise je tombais malgré moi sur le regard d'Il Nam que je croisai. Et au lieu de détourner les yeux, je croquais dans cette fraise juteuse de la couleur de mes lèvres en lui lançant un regard brûlant sans équivoque. Mais notre échange fut interrompu par un homme sans gêne qui se planta devant moi. Chuanli quelque chose. Rien de bien intéressant si ce n'est son ego surdimensionné qui me faisait l liste de ses qualités et de son patrimoine. Il insultait ces hommes ‘coréens sans envergure’ et tentait de me vendre du rêve en 5 minutes top chrono. Le genre d'hommes que je détestais au plus haut point. Je croquais toujours dans mes fruits en zieutant en direction d'Il Nam. Je riais parfois aux blagues de Chuantruc sans pour autant trouver ça drôle. Mais de loin il fallait bien que ça fasse son petit effet. Mais le jeune homme finit par me lasser et je le coupai en posant un doigt sur sa lèvre " Tu dois être très bon au speed dating mais je ne suis pas le genre de filles à craquer pour si peu. Attention à ne pas marcher sur ton ego surdimensionné. " Je tapotais sa veste au niveau du cœur et attrapa une coupe de champagne. Toute cette ambiance hypocrite et luxueuse me donnait le tournis. Je préférais sortir me rafraîchir et prendre un peu l’air. Les odeurs de plats, de parfum que ces femmes avaient abondamment arrosé sur leur corps, me donnait envie de vomir. Je m'éclipsais aussi discrètement que ma robe rouge me le permettait. Une fois sur le balcon je me rendis compte que le temps s'était beaucoup rafraîchit ou bien que tous ces égo démesurés réchauffaient la villa. En contre bas des hommes et des femmes dansaient. Le balcon n'était pas vraiment éclairait et seule la lumière venant de la pièce vide que j'avais traversée pour venir ici me donnait un peu de visuel. J'étais bien dans cette pénombre finalement, j'avais la sensation de pouvoir disparaître. Mais ce froid devenait gênant. Je me frottais doucement les bras pour tenter de me donner un peu de chaleur, je remerciais le créateur de cette robe d’avoir mis de manches longues. À l'air libre mon parfum entêtant me donnait l'impression de voler partout autour de moi. Je regardais les étoiles un instant mais les lumières de la villa gâchaient tout et je ne pouvais rien voir. Un peu déçue je baissais les yeux et vu une gorgée de champagne avant de poser ma coupe sur la rambarde. Vite que cette soirée se termine et que je rentre chez moi, retrouver mon chaton et ma grosse télé ....
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:34

 "Tu as fais beaucoup parlé de toi mais tu es l'un des meilleurs éléments de Séoul si j'ai bien compris." ce n'était pas une question à laquelle il devait répondre ni un compliment, juste une affirmation dont il aurait dut être satisfait. Pourtant il n'avait pas envie d'être flatté pas pour ce genre de talent. Depuis quand être un lâche et un assassin était quelque chose dont on pouvait être fier? Il Nam était peut-être comme un poisson dans l'eau entouré de tout ces hommes, pourtant au fond il était bel et bien celui qui dénotait le plus. La plupart était fier, et se réjouissaient de faire parti de cette grande famille. Lui s'en fichait, si il pouvait juste être seul ça lui irait. Ce n'était pas sa première soirée barbante, à San Francisco le big boss aimait organiser des événements comme celui là. Ils étaient tous un peu plus original et moins guindé peut-être. Mais sur la côte ouest les américains s'amusaient différemment que ceux de l'est. Jun adorait se rendre à ces soirées, "on y mange gratos et c'est bon en plus!". Le coréen était toujours au même endroit non loin du buffet ou assit aux tables de poker. Il était bon au jeu, assez pour qu'un jour il ose parier leur appartement et remporter une voiture. Ce n'était jamais le même genre de lot dont les jeunes de leurs âges pourraient se contenter, le coréen aimait viser haut et voir les choses en grand. De toute évidence il avait toujours été plus à l'aise dans ce genre d'exercice. YongNian n'avait pas l'air d'un mauvais type aux premiers abords pourtant pour obtenir ce statut aussi important il avait dut à son tour prouver ses valeurs et sa loyauté. Au détour de la conversation, Il Nam apprit qu'il s'était débrouillé seul pour faire sa place, ce qui le plaçait au dessus de la moitié des hommes présents ce soir. Malgré son insolence et sa trahison, il ne semblait pas le voir d'un mauvais œil surement parce qu'il avait déjà rapporté des millions à l'autre boss de Séoul. Peut-être devrait-il être heureux, de se voir porter autant d'intérêt. Mais le californien avait du mal à apprécier ce genre détail. Il ne répondit rien, se contentant simplement de boire une nouvelle gorgée de sa boisson, en regardant son interlocuteur par dessus son verre. YongNian lui adressa un sourire satisfait, l'un de ceux qui mettait le doute, et qui faisaient naitre un tas de questions dans les esprits les plus torturés. Il Nam, lui, s'en fichait! Au point où il en était, il ne craignait plus grand chose. Etre ici, à New York ou San Francisco, c'était pareil... Quoiqu'il en soit le maitre de soirée, finit par s'éclipser, détournant simplement son attention ailleurs, juste à quelques pas de là. Pas plus intrigué par sa nouvelle destination, que par le contenu du cocktail louche au coin du buffet, il leva tout de même les yeux, en direction du chinois qu'il rejoignait... Il aurait dut s'en douter, depuis son arrivée, il lorgnait sur lui, et son sourire émaille diamant. Ru.... encore et toujours lui. Il n'était pas agacé par sa popularité, encore moins par son narcissisme, et cette manie qu'il avait de toujours attirer l'attention sur lui. Non, ce qui l'énervait c'était de voir cette femme à son bras... celle vers qui tous les regards s'étaient tournés à leur entrée ici. Il ne mentirait pas, son coeur à lui aussi s'était emballé lorsqu'il l'avait vu.... mais il refusait de penser, qu'elle pouvait avoir le même effet sur les autres hommes de cette salle.
 
Allaient-ils oser lui parler? L'éviter? Non, le seul qui évitait l'autre depuis des jours c'était elle. Il aurait pu se trouver une excuse pour aller la voir... saluer Ru, et profiter de l'occasion pour s'adresser à elle. Mais jouer à l'hypocrite était déjà bien trop éreintant pour lui. Son verre à la main, il resta quelques secondes à l'observer de loin tandis que l'un de ses "amis" lui parlait encore du charisme démesuré de YongNian. "Je voudrais une baraque aussi grande que la sienne. Il Nam, je t'inviterais pour récurer les chiottes si tu veux." son rire perça ses tympans tandis que l'américain se tournait vers lui d'un air dubitatif :
 
"Bonne idée et je me servirais de ta tète comme brosse à merde!"
 
Son attaque fit rire ses deux compères, l'intéressé beaucoup moins bien entendu. Esquissant un sourire narquois, il porta son verre à ses lèvres, tandis que ses yeux s'égaraient de nouveau sur la jeune femme en robe rouge. Il ne doutait pas un seul instant qu'elle n'avait pas pu se payer cette tenue seule. Surement un cadeau de son cher petit "Ru". Cette simple idée le rendait dingue, qu'elle puisse n'être qu'un jouet ou un trophée pour ce type. Si elle savait ce qu'il avait fait, toute la haine qu'il pouvait avoir envers lui... Il se surprenait lui même parfois à avoir envie de tout lui dire pour qu'elle comprenne, pour qu'elle sache qu'elle devait s'éloigner de cet homme. Elle n'avait idée du danger qu'il pouvait représenter pour elle... Au moindre faut pas il se vengerait, au moindre égarement il s'arrangerait pour la remettre sur le droit chemin. Il détestait ça, savoir qu'elle était aussi enchainée que lui à cette vie. Elle avait beau faire des sourires et des courbettes, quelque part il savait que quelque chose sonnait faut.... Son cœur manqua un battement lorsqu'elle détourna les yeux vers lui. Mais plutôt qu'être honteux de se faire prendre sur le fait, il préféra continuer à la fixer, avant qu'elle ne lui tourne le dos et lui offre cette sublime vu. Le tissu de sa robe était échancré jusqu'à ses reins tombant merveilleusement sur ses hanches, la forme du tissu mettait en valeur ses courbes bien dessinées. De quoi plaire à n'importe quel type, ayant bon goût. Il ne s'était jamais considéré être un expert en matière de femme, mais il estimait que pour le coup, il avait placé la barre haute. Peut-être un peu trop d'ailleurs... Se mordillant la lèvre inferieure, il lui jeta un regard appréciateur et gourmand alors que ses autres acolytes continuaient à parler. Il n'était déjà plus certains de pouvoir suivre leur conversation. Elle ne l'intéressait pas vraiment de toute façon... ils parlaient souvent pour rien dire, et lui se perdait dans ses pensées, ou sa contemplation. Il ne savait plus trop bien ce qu'il faisait déjà. Son esprit, devait lui crier de regarder ailleurs, mais il n'en aucunement envie. Du coin de l'oeil, il lorgna quelques secondes de plus sur elle, avant de se convaincre qu'il y avait mieux devant lui. Mais difficile, surtout lorsqu'il avait en face un crétin qui lèche ses mains pour récupérer le caviar échappé de son toast. Arquant un sourcil, d'un air déconcerté, il se demanda qui avait pu lui mettre un idiot pareil dans les pattes, avant d'apercevoir une silhouette familière non loin de lui. Il l'observa, d'un regard discret, que personne ne pourrait surement suivre. Il avisa rapidement, qu'elle se servait des petits fours, tandis que lui cherchait à comment l'aborder.
 
"Mais reprends toi idiot! Qu'est-ce que tu vas lui dire?" Bonne question, il ne le savait pas lui même. Depuis cette nuit là, ils ne s'étaient pas parlés, n'avaient pas discuté non plus de ce qui s'était passé. Les choses semblaient même claires, il lui avait demandé lui même de déguerpir. Il avait beau se convaincre que c'était la meilleure solution, tout le reste de son corps lui criait qu'il avait eut tord. Son cœur déjà, qui ne cessait de faire des siennes... Il détourna les yeux, fronçant les sourcils, alors qu'il essayait une fois de plus de regarder ailleurs. Mais peine perdue, le voilà déjà en train de lorgner sur une Jungney... étrange. Elle devait croire que personne ne la verrait, et elle aurait raison, mais son regard trop curieux, l'avait aperçu en train de vider son assiette encore pleine derrière un fauteuil. Un sourire étira le coin de ses lèvres, tandis qu'il se disait que cette fille sortait vraiment de la norme.  Bon sang, pourquoi est-ce qu'elle venait se resservir, alors qu'elle n'avait rien finit? Ne pouvait-elle pas rester en place? Pour elle, mais aussi pour lui, cela lui éviterait un tas de choses. Se mordillant l'intérieur de la joue, il laissa les trois autres parler, alors qu'il avait complètement décroché de la discussion. A nouveau, il tourna son attention vers Jungney, et il se maudit de l'avoir fait au moment où il la vit mordre dans une fraise, d'une façon équivoque et charmeuse!! "Et merde!", pensa-t-il, tandis qu'il trouvait que la température de la salle, était plus chaude qu'à son arrivée. Malgré lui, il entra dans son petit jeu, se passant discrètement un doigt sur sa lèvre, tandis qu'il la dévorait des yeux. Mais, un chinois encore plus idiot que les autres débarqua et s'immisça entre eux. Chuanli comme toujours! Finissant son verre d'une traite, il déposa la coupe vide sur le buffet, avant de croiser les bras sur son torse, et revenir dans la conversation de ses compères. Seulement, son esprit n'y était pas vraiment, il était bien plus intéressé par ce qui se passait à quelques pas de lui entre le chinois et la coréenne. Son rire cristallin lui parvenu, et instinctivement, il serra le poing en ce demandant ce que ce type pouvait lui avoir dit de drôle. Depuis quand il était amusant? Il Nam se trouvait plus intéressant que lui, à moins qu'il ne fasse preuve de prétention, mais tout de même. Grinçant des dents, il répondit enfin à une anecdote de ses camarades du clan, alors qu'il s'efforçait une fois de plus d'oublier le jolie brune.
 
Mais impossible! C'était peine perdu, il le savait. Alors lorsqu'il la vit s'éloigner, il vit là une occasion rêvée d'aller lui parler. Pour lui dire quoi? Ça il n'y avait pas encore réfléchit, mais il se disait qu'il était bon pour l'improvisation. Se redressant, il décolla ses jambes du buffet, avant de s'éclipser à son tour et laisser les autres derrière lui. Il n'avait pas besoin de se justifier, il faisait ce qu'il voulait, et surtout il mourait d'envie d'aller voir Jungney. Se faufilant à travers la foule, il s'éloigna à son tour, arrivant dans une pièce sombre qu'il traversa en apercevant la jeune femme de dos sur le balcon. L'image était presque surnaturelle. Malgré la lueur faible à l'extérieur, sa robe rouge contrastait, pour mieux la laisser se détacher du noir. Elle était sublime, tellement qu'il ne put empêcher son coeur d'avoir un raté, avant qu'il ne s'affole. Sentant ses mains devenir moite, il se maudit d'être aussi nerveux, se sentant presque comme un adolescent n'osant pas approcher celle qui le rendait fou... Mais c'était peut-être ce qu'il était au fond... Passant ses paumes sur son pantalon, il inspira profondément, ne réfléchissant pas avant de s'avancer à l'extérieur. Le vent était plus frais qu'il ne l'aurait pensé, mais ce n'est pas le froid qui le frappa de plein fouet, ce fut ce parfum... cette odeur, qu'il avait désormais associé à son image, à sa peau brûlante, et sa peau salée... Bon sang, qu'il la maudissait d'être aussi désirable! Déglutissant difficilement malgré lui, il la vit se frotter les bras, surement pour se réchauffer... approchant d'elle, il retira sa veste, marchant silencieusement derrière elle, avant d'arriver juste à quelques pas. S'avançant, il passa sa veste sur ses épaules, avant de pencher son visage et lui glisseur au creux de l'oreille :
 
"Like an angel..."
 
Il laissa courir son souffle dans son cou, tandis que sa voix était murmurée. Il ne savait pas si elle était vraiment un ange. Les anges ne sont-ils pas vêtus de blanc? Et si elle était un démon? L'un de ceux qui vous torture, et vous tente à chaque instant? Il ne recula pas pour autant, se laissant même glisser à ses côtés, s'en s'éloigner. La frôlant, il la jaugea quelques secondes, son regard chargée d'une lueur intense, alors qu'un léger sourire apparaissait sur ses lèvres. S'adossant à la rambarde :
 
"Quoi? Tu pensais que j'allais t'éviter comme toi tu le fais?"
 
Son sourire devint un peu provocant, tandis qu'il laissait glisser ses doigts, jusqu'à la coupe de champagne qu'elle avait déposée sur le rebord. L'attrapant, il la porta à ses lèvres, ne détachant pas son regard du sien, tandis qu'il buvait une gorgée de cette précieuse boisson. Avait-il envie de la provoquer? Oh oui, bien sur! Mais il voulait aussi des réponses. Elle ne tromperait personne, cela faisait des jours qu'elle l'évitait. Pas de visite surprise, pas de messages pour ne rien dire, elle ne lui avait même pas donné une seule nouvelle de leur chaton. Au fond il était un peu contrarié, mais il savait aussi que rien n'était facile. Les choses étaient très compliquées en fait! Il avait beau se dire qu'il pouvait tourner la page, qu'elle pouvait faire sa vie et lui la sienne, la preuve en était le contraire. Sinon pourquoi serait-il ici à lui parler et la chercher?
 
"Tu penses pouvoir me fuir encore combien de temps?"
 
Il insistait vraiment, malgré qu'il le fasse sous forme de taquinerie, il était sincère. Il voulait réellement qu'elle lui dise. La vérité c'est qu'il n'était pas vraiment prêt à la laisser partir, il n'avait pas non plus envie qu'elle s'éloigne encore. C'était déjà trop... Il s'en rendait compte, en se retrouvant aussi près d'elle. Jungney lui manquait... son regard, cette lueur dans ses yeux... son rire, sa voix, et son corps... si il pouvait, il se noierait dans sa chaleur, se perdrait sur ses courbes, et perdrait la tête en humant son parfum... il ne demandait rien, rien de plus qu'elle... Mais c'était peut-être déjà trop. Il avait beau essayer, la vérité c'est qu'elle l'obsédait... Il était incapable de faire un pas chez lui, sans penser à elle, incapable de se retrouver dehors sans la voir quelque part... Il s'était surprit lui même, à observer ces photos, celles qu'elle lui avait donné, alors qu'un sourire attendri se dessinait sur ses lèvres. Plus il la regardait, et plus il sentait que les choses lui échappaient, mais il ne savait pas exactement quand cela avait commencé. Ni même si il voulait que cela prenne fin... Buvant une nouvelle gorgée de champagne, il déposa le verre sur la rambarde, le faisant glisser cette fois-ci jusqu'à Jungney, tandis qu'il s'avançait vers elle. Humidifiant ses lèvres, il approcha son visage du sien :
 
"Il a le goût de tes lèvres..."
 

Il laissa son regard descendre sur sa bouche charmeuse, tandis que ses doigts, tournaient le verre sur la marque de rouge qu'elle avait laissé à l'endroit où elle avait bu. Il n'avait jamais fait attention à ce qu'on appelait les baisers indirects, mais ce soir il trouvait ça plaisant. Il avait fait exprès de boire sur cette trace, pour s'imaginer la saveur que pouvait avoir ses lèvres, avec cette couleur si vive et attirante. Pour la provoquer davantage, il se passa un doigt sur sa bouche, parce-que lui avait eut un avant goût de ce que pourrait être leur baiser si ils décidaient de s'embrasser. Tandis qu'elle n'avait que son imagination pour la satisfaire. Il était cruel, mais surtout d'humeur taquine. C'était elle qui avait commencé les hostilités, il ne faisait qu'y répondre. Si elle le cherchait, elle le trouverait...  
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:34

Je le savais pertinemment, que je l'attendais. J'attendais qu'il me rejoigne, qu'il quitte cette foule d'inconnue pour venir me voir. J'ai cru qu'il ne viendrait pas, une crainte au fond du ventre. Tout se bousculait dans ma tête, j'avais la sensation de le connaître par cœur et pourtant aujourd'hui je ne contrôlais plus rien. Je ne comprenais plus rien. J'avais envie de garder cette sensation, celle de pouvoir l'atteindre sans mot, sans effort, qu'un simple regard puisse me faire comprendre ce qu'il voulait, ce qu'il pouvait me donner ... Mais ma colère brouillait toute ma perception que j'avais de lui. Je n'étais plus sûre de rien et totalement incertaine j'agissais la peur au vente d'avoir perdu mon chevalier. C'est bête comme cet incident est le plus beau et le plus dure que j'ai vécut. Me faire frapper, me faire courser, me faire humiliée, rien n'était comparable à cette peur que j'avais de perdre Il Nam, et rien n'était aussi grand que la confusion qui agitait mon esprit. Je restais plantée la, écoutant la musique qui me venait du contre bas. Est ce qu'Il Nam resterait un souvenir que je pourrais me raconter quand je serais vieille ? Si je le deviens. C'est l'histoire d'un garçon que j'ai rencontré. Je le connaissais si bien. Me souvenant de ces jours où tout était parfait ... Je suis tombée amoureuse, lui aussi, à sa façon. Il était le seul qui savait me faire vivre. C'était compliqué mais c'était lui et moi. Plus rien n'avait d'importance. Et il m'a brisé le cœur. Et tout ce qui me reste ce sont des souvenirs. End. C'était triste, comme toutes les histoires de ma vie. Ne pourrais je pas être heureuse pour une fois ? Peut être que j'en attendais trop ? Peut être que j'en demandais trop ? Peut être que les choix que je faisais étaient les mauvais, ou mal ? J'aurais du retourner le voir, ne pas abandonner comme ça ... Enfin ... Je n'avais pas abandonné. J'attendais qu'il vienne me voir, qu'il fasse l'effort de me dire qu'il regrettait la façon dont il m'avait parlé. Même si entre nous je m'en foutais. Mais qu'il vienne me trouver pour me dire que je lui manquais. Mais à croire que ce n'était pas le cas puisqu'il restait au abonnés absents. Ahah. Il devait sûrement être trop occupe avec sa poupée. Je ne suis pas aller le trouver, mais lui non plus et plus il ne venait pas et plus ça me confortait dans mon idée de rester loin. Je tentais de me convaincre que c'était la meilleure solution. Mais il manque ... Pas qu'un peu, pas que de temps en temps, oh non. Il me manque constamment, sans répit, la nuit, le jour, on pourrait dire qu'il me manque seulement quand je respire. Il me manque à m'en bruler la peau ... Et je regrettait presque d'être ici, si proche de lui et pourtant incapable de l'atteindre. Je replaçais mon masque correctement avant de jouer avec les chaînes qui encadrait mon visage. Du Swarovski. Ça a du coûter une véritable fortune ... Et je me promettais de tout rendre à Ru à la fin de la soirée ... Lui devoir quelque chose c'était insupportable, parce que ses cadeaux n'en étaient jamais vraiment. C'était une avance sur les services que l'on serait forcé de lui rendre. Et je ne voulais pas qu'il me lie à lui comme ça ... Perdue dans mes pensées, persuadée qu'il ne viendrait sûrement pas, j'en avais oublié le monde qui tournait autour de moi. Je sursautais presque en sentant cette veste glisser sur mes épaules et mon corps entier frissonna lorsqu'il murmura dans le creux de mon oreille. Oh que oui il m'a manqué, il me manque encore. J'avais envie de me jeter dans ses bras, qu'il me serre fort et me fasse quitter cette maison ridiculement trop grande. Mais au lieu de ça je me contentais de masquer mon sourire dans le col de sa veste. Son parfum m'enivra et je respirais une bouffée d'air discrètement. Mon cœur s'était emballée et mon visage tout entier s'était allumé je le savais. Pourtant sa simple remarque me fit me rappeler la raison de mon éloignement, je perdit de ma brillance et resserra simplement la veste autour de mes épaules. Le cliquetis de mes bijoux quand je bougeais fut la seule réponse qu'il reçu à ses questions. Je ne pouvais pas répondre maintenant au risque de laisser échapper une phrase qui me trahirait.

C'est quelque chose dans sa façon de me regarder, je n'y résiste pas, c'est plus fort que moi. C'est quelque chose dans sa façon de me toucher. Électrique et puissant. Une décharge qui m'atteint en plein cœur. Il était si près et si loin à la fois. J'avais envie de lui sauter dessus. Mais doigts de crispèrent sur le tissu de sa veste. Il était vraiment beau à la lueur ´de ces lumières. Son visage semblait fin et lisse. Ses Lèvres pleines. J'avais envie d'y goûter encore une fois, comme un pêché mignon. Il Nam tout entier était mon pêche mignon ... Il fit glisser ma coupe jusqu'à ma hauteur en s'approchant dangereusement de moi. Je maudissais mon cœur de battre à tout rompre comme ça. Je maudissais cet homme de me faire autant d'effet. Je me maudissais de succomber à ses charmes en un quart de seconde alors que je lui en voulais ... Tu es faible Jungney, face à lui tu es bien faible ma pauvre ... Inspirant doucement je préférais porter mon regard sur cette coupe de champagne ou le rouge de mes lèvres s'était imprimé sur le verre. Je buvais des paroles en me perdant complètement. Il se contentait de ce verre alors qu'il pourrait m'avoir tout entière. Je baissais mon regard vers ses lèvres qu'il caressait comme une promesse de bien être ... Je mordillais mes lèvres rouges pour retenir cette pulsion qu'il faisait naître en moi. Pour casser ce trouble qui naissait en moi j'attrapais la coupe et but sur la marque en plantant mon regard dans le sien. Je jouais a son petit jeu, embrassant ses lèvres indirectement a mon tour. Mes yeux sombre le semblaient encore plus derrière mon masque et j'avais l'impression de pouvoir faire ce que je voulais. J'esquissais un sourire taquin et murmura en glissant une main sous la ceinture du jeune homme pour l'approcher de moi. " Dommage que tu ne contentes que ce verre ... Alors que tu pourrais avoir plus ... " je fis glisser sensuellement le bout de ma langue sur mes lèvres avant d'étirer un fin sourire charmeur. Je collais mon corps au sien en faisant marcher mon index et mon majeur sur son ventre, remontant doucement sur son torse. Je frôlais sa croix que je devinais sous les vêtements. Elle ne se voyait peut être pas mais je savais qu'il la portait toujours sur lui. Je fis glisser le plat de ma paume sur sa clavicule puis son épaule avant de venir m'agripper à sa nuque tendrement. J'approchais son visage du mien et déglutit difficilement alors que je me forçais à résister à ce baiser qui ne serait tarder. Je me perdais dans mon propre jeu et il en était hors de questions. " Tu te souviens ...? " murmurais je toute proche de ses lèvres. Voulant lui rappeler cette nuit ou nous nous étions embrasses. Nos deux corps serrés l'un contre l'autre me faisait perdre pied. Mon cœur battait à tout rompre et un goût d'interdits emplie ma bouche. Si quelqu'un nous voyait a cet instant on prenait le risque de se faire tuer. Sans jeu de mot. Mais c'était plus fort que moi et ce sentiment d'enfreindre les règles me faisait pousser des ailes.

Je reposais la coupe sur la rambarde avant de reculer et de buter contre le mur, entraînant le jeune homme avec moi. " Mes lèvres sur ta peau ... Mes mains sur ton corps ... " je vins déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, aussi cruel que tendre. Je jouais avec lui, mais je jouais à un nouveau jeu, celui de partager mes sentiments avec lui ... " Ça ne te manque pas ...? " je continuais mon discours, mon petit jeu, imperturbable. Je fis glisser ma main sur sa joue et caressa ses lèvres du bout des doigts. Ses lèvres si douce .... Et alors qu'il ne s'y attendait sûrement pas et alors que nos souffles se mêlaient déjà et que nos lèvres se frôlais dangereusement je murmurais " À moins que ta copine blonde et bien foutue ne te comble assez ? ". Mes mains se crispèrent sur son t-shirt comme si j'avais peur qu'il ne m'échappe. Je l'attirais encore plus à moi, voulant ne faire qu'un avec lui, la pierre froide m'arracha un frisson et un gémissement de surprise. Oui je faisais référence à sa pseudo petite amie, cette blonde au obus démesurés. Son visage m'était familier mais j'étais incapable de dire ou je l'avais vu la première fois. Et je préférais ne pas savoir. Je venais sûrement de rompre cet instant de charme, mais je voulais lui faire comprendre que mon absence était surtout du à cette fille que j'avais vu sortir de son appartement quelques jours après mon départ précipite. Il me manquait tellement que je n'avais pas su résister à l'envie d'aller le trouver, mais ma compagnie ne devait pas vraiment lui manquer. C'est alors que j'entendis mon prénom. La voix forte de Ru fit éclater notre bulle. Cachés sur le balcon, le chinois était passé à côté de nous sans nous voire. Mais je le revis apparaître dans l'entrebâillement de la porte alors que je me tournais vers lui. J'avais repoussé Il Nam, a contre coeur, et lui avait rendu sa veste nonchalamment " Merci mais je n'ai plus froid ". Je voyais déjà Ru arriver vers nous l'air contrarié. Voir son jolie trophée isolée avec un autre homme devait lui déplaire fortement. " Qu'est ce que vous foutez ici ? " Je ne répondit rien, laissant Il Nam le faire a ma place et sa réponse me dit sourire. Ru beaucoup moins. Il glissa une main autour de mes hanches m'éloignant brusquement de mon chevalier. Il me lança un regard dure me dissuadant de me retirer de sa prise. Je me doutais qu'Il Nam serait jaloux alors je me serrais un peu plus contre le chinois en regardant le jeune californien impassible. Un sourire polie et faux ornait mes lèvres. Regardant la coupe que j'avais posé sur la rambarde je dis a Il Nam " N'hésite pas à y goûter encore, tu risques de devenir accroc et d'aimer ça plus que tu ne le penses. Pour ma part ... Je le suis déjà. " je lui lançais malgré moi un sourire complice et pleins de sous entendu. Ru pensait sûrement que je parlais du champagne mais Il Nam seul comprendrait que je parlais de toute autre chose ... Quelque chose de bien meilleur et de plus fort ... Détournant le regard je laissais Ru m'entraîner vers une salle. Déjà les bras d'Il Nam me manquèrent et je me sentais à nouveau vide ... On traversa de grands couloir et je devais faire face aux questions piquantes de Ru à propos d'Il Nam. J'haussais simplement les épaules et lui souris pour lui faire passer l'envie de me questionner. Je me forçais même à me hisser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue, riant de lui avoir mit du rouge sur la peau. La peur qu'il s'en prenne à l'homme que j´aimais vraiment me poussais à être docile et gentille avec lui. Aux yeux des autres je passais sûrement pour une poule de luxe. Mais je m'en moquais. Tant qu'il laissais Il Nam tranquille, sourire et marcher à ses bras ne serait pas une corvée ....

Ru me fit entrer dans une salle de jeu enfumée où des hommes assis autour d'une table pariaient des sommes exorbitante et des maisons. Je regardais la scène se dérouler sous mes yeux avec surprise. C'était la première fois qu'il m'était donné d'assister à ce genre de loisir et je dois avouer que ça avait son charme. Les lumières tamisées, les regards électrisants, ces silences pleins de sous entendu et lourd de valeurs. perdant un instant mon air de femme sûre, mon regard apparut comme celui d'une petite fille émerveillée et amusée. Je connaissais ce jeu, le poker, mais malheureusement je ne le connaissais que de noms ... Je n'avais aucune idée de comment jouer. Ni de qu'il fallait faire si ce n'est quelques bases comme " les as l'emportent " ou un truc du genre. J'observais les joueurs, leur visage était impassible, on aurait pu les croire en mission. Concentrés, imperturbables, ils abattaient les cartes pour tenter de gagner. Je me suis même prise au jeu à tenter de comprendre qui remportait sur qui. C'était prenant tout de même ! Soudain une des jeunes recrues se leva d'un bond en envoyant valser ses cartes criant au scandale et à la triche. Les autres se mirent à rire grassement et moqueur. Je le regardais quitter la table et la salle en fulminant, un sourire amusée apparut sur mes lèvres c'est alors que je vis Il Nam. Il n'était qu'à quelques pas de moi, je lui adressais un sourire, encore troublée par l'épisode du balcon. " Assis toi et joue. " Hein ? Je tournais un visage surpris vers Ru en expliquant que je ne connaissais pas le règles, que je n'avais pas de mise de départ et que j´allais me faire plumer ! Ce qui amusa le reste du groupe, c'était sûrement ce qu'ils attendaient ... " Hé ! " protestais je quand deux hommes me firent m'asseoir sur un chaise. L'ambiance était bizarre, presque non enfant .... Était la tout le paradoxe de la Wah Ching. Des tueurs et des dealer capable de rire entre "amis". Je gonflais mes joues en râlant et pris les cartes qu'on me tendit. Ru déposa devant moi une mise de départ. Je me sentais jeter dans la cage au lion, répétant des termes sans queue ni tête pour moi. " Si je dis tapis ça signifie quoi ? " " Dis le et tu verras bien" fut ma seule réponse ... " Bon ça suffit ! J'exige un partenaire ! Ru ! Je peux choisir un partenaire ? Qui je veux ? Et si on gagne on nous laisse tranquille et on nous laisse remporter la mise ? " Non parce que je les connais ces mauvais joueurs ! Ils seraient capable de ronchonner parce qu'on est deux ... Comme je m'y attendais des protestations fusèrent que Ru calma d'un geste de la main. Ca avait du bon de le fixer d'un air charmeur " Tu veux choisir qui ? " me demanda-t-il un sourire en coin " À ton avis ? " Je papillonnais des yeux dans sa direction et afficha un grand sourire en valant mon menton dans le creux de la paumes. Mes fossette creusant mes joues me donna un petit air angéliques. Ça ne manqua pas, Ru gonfla le torse, fier et l'autorisa à choisir un partenaire. Si Ru parlait, tout le monde écoutait. Si Ru assurait qu'il n'y aurait aucune triche, ni que personnes ne remporterait mon argent alors personne ne le ferait. Souriant de plus belle je le remerciais et sans crier gare interpella Il Nam en agitant mon index dans sa direction pour l'attirer à moi " Il Nam ! Viens m'aider au lieu de rester planter la ! " je ris en tapotant les 3cm de ma chaise que j'avais libéré en me décalant sur la droite.

" Heureusement que tu es la Ru ..." Minaudais la pour faire passer la pilule. Quel affront je venais de faire la en ne le choisissant pas ... Ça se voyait dans son regard qu'il fulminait mais pour n pas perdre la face devant les autres il se contenta de grogner en obligeant un pauvre homme à sortir de la table pour qu'il puisse prendre sa place. Les choses devenaient intéressante ... Et je sentais que Ru n'étais pas la pour une simple partie de poker ... Ne trouvant pas la positon confortable je me levai et, provocante, m'assis sur les genoux du californien en me serrant contre lui. " Bien mieux ! " lâchais je en attrapant les cartes qu'on nous distribuait l'air de rien. Attrapant une paire de lunettes je les glissais sur le nez d'Il Nam en souriant. " Comme dans les films " plaisantais je en riant de mon rire cristallin, celui qu'Il Nam connaissait par cœur, le vrai rire, le rire sincère que je n'adressais qu'à lui. Regardant mes cartes d'un air concentré je finis par regarder le visage des autres joueurs cherchant un signe qui pourrait les trahir ... Je ne savais même pas si Il Nam était non au poker, ni même si on gagnerait quoique ce soit. Mais le simple fait de pouvoir être dans ses bras l'air de rien était important. Et si cette partie de poker pouvait durer toute la nuit je ne m'en plaindrais pas. Les cuisses d'Il Nam devront résister jusque la. Je laissais Il Nam tenir les cartes mais ne pouvant résister à l'envie de le toucher je posais mes mains sur les siennes le plus naturellement du monde. Agissant comme si je n'avais pas remarquer que ses doigts caressaient les miens. Passant un bras autour de son cou je me pris au jeu le regardant jouer et mener la danse à son rythme. J'étais bien heureuse d'avoir mon masque sur le visage tant j'avais peur de trahir nos cartes. Et chaque fois que nous remportions un tour je m'écriais victorieuse, tendant la main à Il Nam pour qu'il m'en tape 5. Je m'étais de la vie dans cette partie de poker et ça attira quelques personnes qui vinrent observer cette partie peu anodine. Bien vite on pu sentir que le jeu se concentrait entre Ru et Il Nam, et moi au milieu, je faisais en sorte que mon chevalier gagne. Le 5eme tour consécutif ou nous perdions prit fin. Ru jubilait et je sentais les gens s'agiter autour de nous. Me tournant vers mon partenaire je lui glissa discrètement à l'oreille " Si on gagne, ce que nous avons fait la dernière nuit ne sera qu'un avant goût du moment qu'on passera ce soir ... " je laissais mon souffle parcourir sa jour en me redressant et attrapai les cartes. S'il fallait faire tourner la roue je le ferais. Caressant discrètement la cuisse d'Il Nam pour l'encourager tendrement je gardais mon regard fixer sur les cartes. Il fallait qu'on gagne. Je voulais voir Ru dépité et furieux ... Mais surtout je voulais ressentir cette chaleur complice entre Il Nam et moi...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:36

Si il avait dut demander l'avis d'une personne tierce, il n'aurait pas eut besoin d'attendre la réponse pour la connaitre. Il savait déjà, il n'était pas idiot. Depuis le début, il savait qu'il faisait une erreur en allant la rejoindre, mais il trouvait qu'elle était bien plus exquise que ces types ou ces filles qui déambulaient parmi eux. Il se fichait bien des autres, de ce qu'elles pouvaient lui offrir ou non, celle derrière qui il voulait courir, c'était elle.  Car il le savait aussi, Jungney était aussi l'une des causes de ses tourments. Il n'avait pas besoin de rajouter ça à ceux qu'il avait déjà. Mais il trouvait que parmi tous ceux qu'il pouvait avoir, celui là était différent, et bien plus plaisant. Même si les choses étaient complexes, il s'en fichait, son être entier était attiré par cette fille, peu importe qu'il tente de se raisonner ou de reprendre ses esprits. Elle le manipulait, à sa façon, et... ça ne le dérangeait pas. Au contraire, il se laissait prendre au jeu, et savait lui rendre ce qu'elle lui donnait. Ils tournaient en rond surement, sans réellement se dire les choses, mais il ne savait pas non plus quoi dire quand à ce qui se passait entre eux. Etaient-ils juste bon à se plaire? A se séduire? Ou alors, était-ce bien plus profond qu'un simple numéro de charme? Il n'avait pas envie de réfléchir à ça, parce-que la réponse lui ferait défaut, et l'effraierait. Alors il se contentait de se laisser porter, d'aller là où elle voulait, mais elle n'était pas la seule à tenir la barre. Lui aussi, savait y faire, et savait se faire désirer.... Mais elle avait une façon de l'attirer dans ses mailles, cet air qu'elle prenait, ses gestes, et son attitude. Elle le grisait, tandis qu'elle lui donnait de belles promesses... Pourrait-il réellement en avoir plus? Etrangement, même si il ne voulait pas être aussi présomptueux, quelque chose lui disait qu'il le pourrait vraiment. Qu'elle serait prête à aller plus loin avec lui... Mais il aimait laisser planer le doute, se dire qu'elle jouait, qu'elle n'était peut-être pas sincère, qu'elle ne craquerait pas. Pourtant, il le savait aussi, il ferait tout et n'importe quoi, pour qu'elle le fasse, et comble sa frustration. Il se mordilla la lèvre inférieure, en la voyant passer sa langue sur la sienne... son esprit n'était pas encore sous l'effet de l'alcool, et pourtant il avait déjà la sensation d'être loin. Ailleurs qu'à cette soirée, seul... avec elle. Sans que personne ne puisse les voir, ni même les déranger. Il y avait pourtant plus de deux cents personnes ici, mais rien ne l'atteignait jamais lorsqu'elle se trouvait aussi proche de lui. Il ne savait pas pourquoi, il la laissait autant prendre ses marques sur lui, pourquoi il n'arrivait pas à lui interdire de franchir ces limites. Mais il aimait à la savoir faire partie de sa vie, de son petit monde, malgré qu'elle ait prit ces distances ces derniers temps. Elle n'avait pas répondu à ses questions d'ailleurs, pourtant, il mourrait d'envie qu'elle lui dise ce qu'elle avait sur le cœur, ce qui avait pu se passer pendant ce temps où ils avaient été séparé. Lui ne l'avouerait pas, mais il n'avait de cesse, de penser à elle, et revoir ces images d'eux deux.
 
Mais à croire qu'elle fut capable de lire dans ses pensées les plus enfouies, venant à son tour évoquer ce moment qui n'appartenait qu'à eux. Son cœur rata un nouveau battement, tandis qu'il s'efforçait de voir d'autres images dans sa tête, mais c'était dur. Difficile, quand il savait qu'il les avait revu, et refaite dans ses rêves les plus fous. Oui, il s'en souvenait, et en cet instant il mourrait d'envie qu'elle lui remémore ces sensations grisantes. Si elle pouvait l'embrasser, maintenant, tout laisser tomber pour qu'ils ne fassent plus qu'un... Inconsciemment il s'approchait d'elle, collant son corps au sien, alors que son souffle se coupait. Lorsqu'elle toucha le mur derrière elle, il déposa ses bras de chaque côté, pour l'enserrer sans réellement le faire. Pourtant, il le voulait... la prendre dans ses bras, sentir son cœur battre dans sa poitrine, sa chaleur contre lui. Jouant avec ses nerfs, elle s'amusa à venir lui rappeler ces souvenirs encore vivace de cette nuit qui avait surement déjà tout changé dans sa vie. Sans qu'il ne se l'avoua, sans qu'il ne l'assume vraiment. Il devenait barge, complètement dingue lorsqu'elle se trouvait là. Pourquoi n'arrivait-il tout simplement pas à la repousser et lui dire non? Il savait pourtant qu'être ici était dangereux, qu'il prenait des risques... Mais Il Nam, était aussi le genre d'homme à fonctionné avec l'adrénaline. Se laisser porter par ce surplus d'émotions, jusqu'à s'y perdre parfois. Sa lèvre frôla les siennes, dans un baiser presque trop chaste pour les idées qui se mêlaient déjà dans son esprit, tandis qu'un frisson lui parcourait la peau. Le froid ambiant n'y était en rien responsable, au contraire, lui avait chaud, il sentait l'atmosphère devenir étouffante, un peu plus à chaque seconde qu'il passait avec elle. "Reprend toi mon vieux! Ou elle t'aura..." Il devait garder un minimum le contrôle de la situation, ne surtout pas répondre "oui", à la question qu'elle venait de lui poser. Néanmoins, si elle savait comme elle lui manquait... c'était stupide, jamais il n'avait eut autant besoin d'être avec quelqu'un, de la voir, ou de la toucher, mais Jungney l'avait envouté, et ce soir là hypnotisé. Il se sentait incapable de répondre non, alors il ne dit rien, se contentant de la regarder, une lueur intense dans les yeux. Est-ce qu'elle mourait d'envie de l'embrasser? Autant que lui le désirait? Il n'avait pas envie de penser, tout ce qu'il voulait, c'est qu'elle approche, qu'ils oublient ce qu'ils étaient, ce qui s'était passé, ou ce qu'ils risquaient. Qu'ils se jettent à l'eau, qu'ils sautent ensembles, sans rien avoir à craindre... Il n'avait pas peur, non avec elle, il se sentait capable de tout affronter. Il se demanda combien de temps ils restèrent à laisser leurs souffles se mêler, mais il trouva que cela durait une éternité. Il s'imaginait déjà plus, lorsqu'elle vint l'arrêter dans sa course. Sa gorge se serra, sans qu'il ne sache pourquoi, il se sentit brusquement mal à l'aise. Comment savait-elle que la fille qu'il voyait était blonde? L'avait-elle vu? Croisé quelque part? Et si elles se connaissaient? Bon sang, le voilà qu'il s'imaginait déjà des soirées entre fille, devant un film romantique, pendant que l'une se confiait à l'autre.
 
Ce n'était pourtant pas le genre de Min Ae... peut-être celui de Jungney, mais il espérait qu'elle ait d'autres fréquentations que cette fille. Il ne la détestait pas, mais il ne l'aimait pas non plus. Pour dire vrai, il ne savait même pas ce qu'il fichait avec elle. Il la voyait à peine, que quelques heures par semaines, tout au plus. Il ne se donnait jamais la peine de l'inviter, rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu, à part que depuis, il ne cessait d'avoir une autre femme en tête lorsqu'il se trouvait avec elle. Etait-il devenu malsain? Il s'écœurait lorsqu'il  osait penser à elle, dans ces moments là, tel un beau salaud, qui se sert d'une parce qu'il ne peut pas avoir l'autre. Il ne savait pas à quel jeu il jouait, ni pourquoi il faisait tout ça. Il n'était pas un connard, pas l'un de ceux qui trompe ses petites amies, avec tout ce qu'il trouve et tout ce qu'il lui plait. Seulement... Jungney, n'était pas un "tout", une fille parmi tant d'autres, aussi banale, se mêlant à la foule, sans qu'il ne puisse la remarque. Elle était celle qui sortait du lot, celle qui le troublait, et attirait son attention. Il voulait lui dire que ce n'était pas ce qu'elle croyait, mais cette phrase sonnait faut. Elle était réservée à ceux qui mentaient, à ceux qui jouaient avec les sentiments des autres. Et le problème, c'est qu'il ne jouait pas avec les siens... Soudain, il craignait qu'elle ne l'ait aperçue en venant chez lui, comme si ses pires cauchemars pouvaient s'avéraient vrais. Mais il n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans ses idées. Mais il savait, un mot d'elle, et il en finissait avec cette relation qui n'avait pas de sens. Un seul geste, et il irait n'importe où avec elle... Il ne put rien prononcer, peut-être parce qu'il n'était finalement pas prêt. Néanmoins, une voix familière troubla leur moment, alors qu'elle le repoussait en lui tendant sa veste. Lui jetant un regard complice, et amusé, il détourna les yeux vers le trouble faite... Ru. Ce chinois avait décidément envie de lui pourir la vie jusqu'au bout. Mais ce soir il n'était pas certains qu'il parviendrait à l'atteindre. Non, car il savait ce que tous les deux faisaient derrière son dos. C'était plaisant, délectant même, il ne se priva d'ailleurs pas de lui lancer une belle phrase plein d'arrogance et de sous entendus :
 
"Je veillais sur ta cavalière égarée."
 
 Il lui offrit un regard plein d'insolence, avant d'enfiler de nouveau sa veste, totalement décontracté. Il ne craignait pas Ru, ce soir il n'était qu'un petit pion parmi les autres. Il y avait beaucoup plus dans cet océan vaste, lui non plus ne pourrait pas faire le malin trop longtemps si quelque chose dérapait entre eux. Tous les deux jouaient sur le même terrain ce soir, un avantage pour Il Nam, qui connaissait mieux son compère que lui. Cependant, il avait beau savoir une telle chose, et avoir pensé que Ru ne l'atteindrait pas, il serra des dents malgré lui, lorsqu'il le vit passer le bras aux hanches de la jeune femme. D'accord, un point partout ! Mais il n'avait pas dit son dernier mot. Ce qui l'agaça davantage, c'est de voir Jungney répondre à ses attentions. Ce n'était pas parce qu'elle le voulait, ou qu'elle l'appréciait, oh non il le lisait dans ses yeux, ce n'était qu'une nouvelle provocation de sa part. Il la maudit de l'atteindre aussi facilement, tandis qu'il réajustait sa veste l'air de rien. Mais elle ne manqua pas une nouvelle occasion de venir le taquiner en lui présentant cette coupe de champagne. Un sourire satisfait, étira ses lèvres, tandis qu'il les regardait s'éloigner, avant de poser ses yeux sur le verre. Il ne savait pas comment elle faisait, ni pourquoi elle avait un tel effet sur lui. Il aperçu sa chute de rein descendante, encre quelques secondes avant qu'elle ne disparaisse de nouveau loin de son champ de vision. Laissant échapper un soupir de frustration, il se tourna vers la rambarde, pour observer la foule en bas. La musique retentissait, jusqu'à là il ne l'avait pas remarqué, trop abasourdit par les battements de son cœur. Se penchant un peu plus, il s'accouda contre le rebord, tenant toujours son verre dans une main, alors qu'un sourire amusé vint étirer le coin de ses lèvres. Cette fille lui faisait faire des choses saugrenues. Il n'était pas celui qu'il s'efforçait d'être avec elle, il avait beau essayé, résister, c'était dur de jouer ce rôle qui lui allait si bien. Portant son verre à sa bouche, il le finit, levant par la même occasion la tête vers ce ciel volé. Il ne voyait pas les étoiles, mais il aimait à penser, que Jun le voyait de là où il était, même si les lumières lui masquait la vue. "Te fous pas de moi crétin! Je suis sur que tu t'entendrais bien avec elle." Il laissa échapper un rire amusé, tandis qu'il sentait le regard moqueur de son meilleur ami quelque part là-haut. Il était peut-être un peu fou, mais il n'avait pas envie de ce morfondre. Pas ce soir... il avait du baume du cœur, il se sentait à l'aise, et plutôt bien dans ses baskets. "Pour une fois..." pensa-t-il en riant de lui même. Se tournant, il laissa le verre vide derrière lui, avant de regagner à son tour la grande salle commune et replonger la tête la première dans ce bassin de requins.
 
Il n'avait pas envie de se mêler à cette foule qui parlait trop selon lui, il esquiva même habilement ses trois acolytes qui se lançaient à la conquête de trois occidentales blondes. D'une démarche assurée, mais non pas moins nonchalante pour autant. Au passage, il attrapa une nouvelle coupe de champagne, s'éloignant pour aller rejoindre une autre salle. Il savait que Ru s'y trouverait, coïncidence ou pas, Jungney y était aussi. Comme c'est étrange, pas vrai, il aurait voulut le faire exprès qu'il n'aurait pas réussit. Souriant d'un air arrogant, il se posta non loin de la table, observant le jeu de bluff qui s'installait dans cet endroit surchauffé. Les parties de poker étaient précieuse dans ces soirées, un moyen de s'évader comme un autre, et surtout d'occuper les plus habiles d'entre eux, mais aussi d'initier les plus jeunes à leur jeu favoris. Jetant un regard en direction de la jeune femme, il l'observa par dessus son verre, avant de détourner les yeux, et s'amuser de sa réaction. Il devait s'en douter, Ru, n'allait pas laisser passer une occasion de venir s'amuser. Mais pour une fois il n'y avait rien de méchant, c'était un petit rite de passage, pour qu'elle fasse partie de la bande, à quelque chose près. Elle finit par être contrainte de s'assoir autour de la table, ce qui l'amusa un peu plus, alors qu'elle ne semblait pas confiante. Elle n'avait pas grand chose à craindre, du moins, pas pour l'instant. Certaines parties pouvaient devenir réellement sérieuse, d'autre un peu moins et celle ci faisait partie de la seconde catégorie. Son sourire s'effaça subitement lorsqu'il l'entendit demander un partenaire. Mais il fut plutôt ravi qu'elle le choisisse lui, plutôt que le chinois. Son égo pouvait en être flatté, alors qu'il finissait sa nouvelle coupe pour abandonner un verre vide. S'approchant d'elle, il s'installa au départ sur les quelques bouts de chaise qu'elle lui avait laissé, mais rapidement elle changea la donne en venant sur ses genoux. D'accord, il comprenait que leur petit jeu n'était pas encore terminé, au contraire, il ne faisait que commencer...La partie de poker débuta, et même si sa position n'était pas la plus confortable qui soit, il n'irait pas à l'encontre de ce qu'elle faisait. Il était plutôt doué à ce jeu, surtout lorsque son adversaire se trouvait être un type aussi détestable que Ru. Bien vite, ce fut surement un duel entre les deux hommes qui s'installait, mais Il Nam n'avait pas peur de perdre. Il se trouve que Jungney lui portait chance il faut croire. Il avait la main, et de bonnes cartes, malgré qu'elle ne l'aidait pas toujours à se concentrer. Surtout lorsqu'elle vint lui glisser ses encouragements au creux de l'oreille. Un frisson lui parcouru, alors qu'il se redressait sur sa chaise, pour ne pas perdre de sa constance. Il la remercia même mentalement d'avoir pensé à lui mettre ces lunettes, sans le vouloir cela lui permettait de cacher un peu plus ces émotions, qu'elle mettait en vrac.
 
Piochant une nouvelle carte, un petit sourire apparu sur le coin de ses lèvres. Tandis qu'il se penchait vers la table, il laissa l'une de ses mains trouver le dos de la coréenne, avant de déposer sa paume brûlante contre sa peau. Délicatement, il fit glisser ses doigts le long de sa colonne, alors qu'il gardait une attitude impassible, en laissant Ru faire sa mise. Le jaugeant à travers ses lunettes noires, il se demanda l'espace d'un instant ce qu'il pouvait avoir en tête. Dans ce genre de moment, ce type était plutôt transparent, ce qui l'amusait. Si d'ordinaire Ru, savait jouer avec les émotions, au Poker il était plutôt du genre nerveux et à réagir rapidement lorsqu'il n'avait pas la main. Triste sort, mais Il Nam avait deux avantages, lui savait mentir aux autres. Se calant de nouveau dans sa chaise, il se tourna vers Jungney avant de lui demander de miser à son tour. Un sourire assuré accroché à ses lèvres, il voyait bien que son arrogance, tapait sur les nerfs de Ru, surtout lorsqu'il enchainait les victoires. Mais il ne savait pas ce qui l'agaçait le plus, de le voir aussi sur de lui, ou de le voir en compagnie de Jungney. Pour en rajouter une couche, et le provoquer, il s'avança de nouveau, laissant sa main cette fois-ci aller jusqu'à ses côtes, à la vu de tout le monde, mais surtout celle du chinois. Serrant sa prise sur elle, il en profita même pour remonter ses doigts jusqu'au dessous de ses seins :
 
"Je crois que tu me portes chance. Je vais plus la lâcher !"
 
Au sens propre du terme... Tournant son visage vers elle, puis vers Ru, il lui adressa un grand sourire, à la fois narquois et arrogant. Alors qu'il abattait son jeu sur la table. Encore une fois la victoire était à eux. Souriant de plus bel, il se pencha vers elle, pour venir se saisir de sa main, et embrasser ses doigts fins. Il baratina son petit monde en disant qu'elle avait une main chanceuse, tandis que Ru bouillait royalement sur place. Finalement, plus agacé encore, il finit par lâcher d'un ton brusque "Et si on changeait l'enjeu de notre partie Il Nam?" Intrigué, il releva un sourcil, attendant d'en savoir plus sur ce qu'il proposerait. Il avait tout à craindre de ce type tordu, des idées qu'il pourrait avoir. Il serait capable de mettre sa vie en jeu si il était sur de gagner. "Celui qui remporte cette partie, remporte le droit de passer une soirée entière en compagnie de notre Junni. Qu'en dis-tu?" un sourire satisfait, apparu sur ses lèvres tandis que l'américain, ne savait pas réellement comment prendre cette demande. Est-ce qu'il se fichait de lui? Est-ce que ça l'amusait tellement de miser sur Jungney, comme si elle n'était qu'un vulgaire objet qui lui appartenait?  Néanmoins, il ne voyait aucune raison de refuser, parce qu'il ne voulait tout simplement pas que ce type gagne le droit d'être avec elle. C'est donc sans hésiter, qu'il se contenta de répondre un simple :
 
"Why not?"
 
Avant d'hausser les épaules, et se recaler comme il le pouvait sur sa chaise. Tournant son attention sur la jeune femme, il savait qu'elle ne pouvait pas voir ses yeux, mais il était certains qu'elle comprendrait là tout l'enjeu et surtout le regard complice qu'il lui lançait à travers ses lunettes noires. Elle lui appartenait, il voulait qu'elle soit à lui, et si c'était ainsi qu'il devait l'obtenir, il le ferait. Se passant une main sur ses lèvres, il rassemblant les jetons éparpillés sur la table, avant qu'un ne tombe malencontreusement sur les cuisses de Jungney. Se collant à elle, il vint glisser sa main sur le tissu soyeux de sa robe :
 
"Je te ferais passer une nuit dont tu te souviendras toute ta vie..."
 
Il laissa courir son souffle sur elle, avant que ses doigts ne remontent jusqu'au creux de ses jambes... Sans pour autant aller plus loin, il lui laissa l'avant gout d'une douce caresse, alors qu'il venait de nouveau mettre ses mains sur la table. L'air de rien il lui désigna les cartes disposées devant eux. Lui indiquant qu'elle devait les tenir pour lui. Collant son torse à son dos, il se pencha par dessus son épaule pour jauger leur jeu et leur nouvelle main chanceuse. Poussant un petit "oh", il s'amusa à bluffer, tandis que Ru semblait vraiment avoir de la fumée qui lui sortait par les trous de nez. Le pauvre, il allait péter la soupape avant qu'ils n'aient terminé la partie. Cela le faisait rire intérieurement, mais il continua son petit manège. Posant son menton contre l'épaule de la jeune femme, il la laissa jouer deux ou trois coups, avant qu'il ne pioche encore une nouvelle carte qui lui assurait la victoire. Ru, tenta un coup de bluff, mais Il Nam était bien plus doué pour ça. Le voyant juste hésiter un instant il profita de l'occasion pour reculer son visage, et pousser un soupir faussement dépité. Son souffle se heurta à la nuque dégagée de la coréenne, comme si il n'avait pas prémédité un tel geste. Prenant l'air d'être dans l'embarra, il fit une petite grimace, alors que le chinois semblait reprendre confiance en lui. D'un sourire assuré il abattu ses cartes, persuadé d'avoir remporté son joli trophée... mais :
 
"Une autre fois peut-être!"
 
Prenant un air faussement désolé, il attrapa les mains de Jungney, pour venir l'entrainer à déposer les cartes à leur tour sur la table. Il ne pouvait pas gagner contre leur jeu, et un doux sourire apparu sur ses lèvres, alors que Ru voyait rouge. Jetant un regard agacé dans leur direction, il les regarda à tour de rôle. Sa mâchoire se crispa, et Il Nam cru bien qu'il allait leur dire quelque chose mais au lieu de ça, il jura en mandarin, avant de serrer le poing et se lever subitement ! Il était vexé, de toute évidence, il n'oserait pas s'abaisser à une insulte ou une menace. Préférant aller se servir un verre de whisky, le californien le regarda s'éloigner avant de reprendre son air impassible. Retirant ses lunettes noires, il observa la jeune femme du coin de l'œil, l'attrapant par les cotes il l'incita à se lever, et en fit de même. Réajustant sa veste, il se contenta de lui adresser un petit sourire, et quitta la pièce à son tour, sans rien dire ni faire. Pas parce qu'il avait la victoire modeste, oh non parce qu'il ne pouvait pas agir comme il le voulait face aux autres. Traversant le long couloir, il s'arrêta à un recoin, avant d'attendre paisiblement que la jeune femme sorte de la pièce. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, il se saisit subitement de son poignet, et l'entraina à la première porte qu'il trouvait. La salle de bain, pas minuscule pour deux sous elle faisait surement la taille entière de son propre studio. Mais il n'y attacha aucune importance, la déco moderne et luxueuse ne l'intéressait pas. A peine eut-il refermé la porte, qu'il plaqua Jungney contre celle-ci, pour venir se coller contre sa silhouette :
 
"Satisfaite?"
 
Portant sa main sur sa hanche, il fit remonter sa paume le long de ses côtes, jusqu'à ce que ses doigts se faufilent au creux de sa poitrine. Son visage tout proche du sien, il s'appuya sur la porte derrière elle, s'amusant à la jauger, alors qu'il se prenait lui même au jeu. S'il pouvait... s'il pouvait l'embrasser, maintenant! Il ne voulait pas laisser gagner Ru, c'était à lui qu'elle revenait, à lui qu'elle appartenait... S'il pouvait la posséder, au moins rien qu'une fois. Il savait qu'il se brûlerait les ailes, mais il en avait tellement envie. Son regard noir le transperçait, son cœur s'affolait un peu plus :
 
"J'ai gagné... une soirée entière... toi et moi... sans rien ni personne pour nous interrompre. Ça te donne des idées Jungney?"
 
Lui? Il en avait tout un tas, et personne ne le croirait s'il disait penser à une simple partie de carte. Il ne tromperait pas son monde, ni même la jeune coréenne. Ce soir il n'avait pas vraiment les idées claires, ni très saines. Il aurait pu s'en vouloir, mais tout chez cette fille était sujet à s'égarer. Son parfum enivrant, vint de nouveau l'entêter, alors qu'il approchait doucement ses lèvres des siennes. Cette fois-ci, il allait craquer, il le voulait, il ne pouvait plus tenir... il savait qu'elle en mourrait d'envie, autant que lui, depuis qu'elle était arrivée à cette soirée. Il voulait pouvoir l'embrasser... sa main se crispa sur sa poitrine, avant qu'il ne change brusquement de direction, et détourne son visage du sien. Ses lèvres dans son cou, il se contenta de frôler sa peau, pour remonter jusqu'à son oreille, et venir lui mordiller dans un geste taquin :
 
"Réfléchis-y..."
 

Il se recula doucement, s'éloignant en lui adressant un sourire provocant. Il la laissait vraiment réfléchir,, car ainsi il savait qu'il serait dans ses pensées le temps d'un instant, qu'il la tourmenterait autant qu'elle le tourmentait. Se tournant vers la glace, il se passa une main dans les cheveux, avant de sourire à son reflet. Il ne le dirait pas, mais ce soir il se sentait véritablement sur de lui, et il ne devait cet effet qu'à la jeune femme... Mais en attendant, il lui fit face, attrapant la poignée de la porte, avant de coller à elle, pour sortir de là et lui lancer un regard aguicheur. Passant dans le couloir, il retourna vers les autres, mais à l'extérieur, parce qu'il trouvait qu'il faisait vraiment chaud ici.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:37

C’est comme un jeu brûlant, un jeu qui ne possède aucune règle, aucune limite. Je me perds dans cet élan, je me perds dans les bras d’Il Nam. Est-ce bien ou mal ? Bon ou mauvais ? Tout ça n’a aucune importance. Le fait est que je suis là, dans cette course à en perdre le souffle. Je suis là, avec lui et je n’ai peur de rien, sauf d’une chose peut-être. Qu’il ne soit plus là, à mes côtés. On finirait par se brûler les ailes, c’est sûr. Mais je prenais goût à la vie en l’a partageant avec lui. Mes journées mornes et sombres, mes journées tristes et sans vie disparaissaient pour laisser place à une sensation vivifiante et plaisante. Rien n’était facile, et tout paraissait vint d’avance, mais j’étais prête à vendre mon âme au diable pour une seconde avec lui. Plus rien ne serait jamais pareil, pas après l’avoir aimé. Il m’a fait découvrir un feu de vie que je ne connaissais pas, et j’ai envie d’en découvrir encore plus. De goûter à ces plaisirs, ces secrets que l’on m’avait toujours cachés jusqu’ici. Je ne m’étais jamais endormi dans les bras de quelqu’un d’autre, enfin à part ceux de Jun et Jung Ran. Mon frère et ma sœur ont été les seuls à partager ma vie aussi intensément, mais aujourd’hui je laissais cet inconnu prendre place dans ma vie, une place plus importante que n’importe laquelle … Mais m’endormir dans les bras d’Il Nam me donnait l’impression que je pouvais enfin me reposer sans crainte de ce qui pourrait me tomber dessus … Je poussais les pions quand il me demandait de miser, je tirais une carte quand il me demandait de tirer, je piochais quand il voulait se faire un nouveau jeu. On était à l'épreuve des balles tous les deux. Puissant. Invincible. Un combo de charme qui résistait à tout et n'importe quoi, tout et n'importe qui. Je me sentais éternelle avec lui, intouchable. Ses bras étant la meilleure protection. Comment pourrait-il m'arriver quelque chose ? Je faisais glisser ces jetons de couleurs sur le tapis avec un air de défis planté dans le regard. Je regardais les autres joueurs un sourire victorieux accroché aux lèvres. Bon, certes je ne servais pas a grand chose mais le résultat était le même. On gagnait. Je découvrais une nouvelle facette de la personnalité d'Il Nam et je trouvais que ça lui collait plutôt bien et surtout ça le rendait terriblement sexy à mes yeux .... Je m'agitais sur ses genoux mais c'était pour mieux sentir la caresse de ses paumes sur mon corps. Sur mes cuisses posées négligemment, sur mes hanches remontant doucement jusqu'à la limite de ma poitrine. Je n'avais sûrement pas l'air derrière mon masque mais j'étais totalement retournée par cette simple caresse. Aucun n'homme ne m'avait touche comme ça avant, aucune homme ne m'a ne serait ce que tenu la main comme ça avant ... Et lui se permettait ces caresses comme si c'était la chose la plus naturelle qui soit .... Et ça l'est. Je veux dire, en dehors de ces frissons qu'il m'arrache, cette chaleur dans le creux de mon ventre et ces palpitation qui agitent mon cœur. Il a le droit. Le droit de me toucher ainsi. Le droit de me toucher ainsi comme si je lui appartenais. Il a le droit de s'approprier tout mon être. Je suis a lui, le monde entier devrait le savoir. Je regardais les joueurs l'œil taquin, des blagues fusaient, surtout sur Ru, et je ne pouvais m'empêcher de rire. Je savais que ce soir ne serait qu'une illusion et que nous n'étions pas une colonie de vacances pour adultes et que nous n'étions pas entrain de faire une croisière. Mais je me sentais bien à cet instant. À rire, jouer, profiter des bras d´Il Nam. Si pendant le temps d'une soirée je pouvais faire abstraction du sang, des meurtres, de l'argent sale et des trafics en tout genre alors j'étais persuadée passer un bon moment. Finalement ... Ce n'était pas une si mauvaise idée que ça, de venir à cette soirée.

Quand Ru me proposa en guise de mise j'eus deux réactions en tête. Me lever pour lui en mettre une, rire aux éclats et prier pour qu'il Nam remporte la mise. J'e préférais opter pour la deuxième option en m'exclamant que le jeu devenais enfin intéressant. Je lançais un regard lourd de sens à Il Nam en remontant ma main le long de sa cuisse. J'attrapais la paume de sa main que je tournais vers moi avant de déposer un baiser dans le creux de sa main. " Pour te porter chance ... " expliquais-je un sourire doux aux lèvres. Mais quand mon regard se porta sur le chinois j'arquais un sourcil charmeur et me cambra sur la table dans une pose aguicheuse. Je plantais mon regard dans le sien et le fixais si intensément que regarder ses cartes étaient une torture pour lui. J'étais persuadée que s'il le pouvait il m'emmènerait maintenant ... Le bluff d'Il Nam faillit m'avoir aussi. Je me redressais et regarda ses cartes d'un air contrarié. À vrai dire je n'y connaissais toujours pas grand chose mais il avait tout plein de carte qui me semblait fortes intéressantes .... À croire que Ru se voyait déjà gagner. Les autres joueurs se couchèrent tous, bien trop curieux de voir qui me remporterait pour gâcher cet instant et remporter la mise. On assistait à un combat de géant et il ne restait qu'un coup pour mettre l'autre ko. Qui serait capable de mettre l'autre hors jeu ? Évidemment je misais sur mon homme. Oui, mon homme. Qui d'autre aurait pu gagner ? Malgré cette crainte je souriais confiante, priant la terre entière pour qu'Il Nam est un meilleur jeu que le chinois. Et les prières furent exaucées. Alors que tout semblait jouer en faveur du chinois et toutes les jeux semblaient avoir été fait, Il Nam abattit ses cartes avec toute l'insolence et la nonchalance qui le caractérisait. Il était carrément canon à cet instant 3.. Et si j'avais pu je l'aurais embrassé devant tout le monde. Cet homme m'appartient vous voyez ? Quand il remporta la mise je ne pu retenir un sourire éclatant et rempli de promesses à l'égard du jeune homme. Je ne sais pas ce qui m'enhardissait tant quand j'étais avec lui mais je devenais une véritable femme ... Jetant les cartes sur la table je me levais alors qu'Il Nam m'y incitait. Devant les autres il se contenta de me sourire et quitta la pièce comme si l'exploit qu'il venait de réaliser était naturel pour lui. Encore sous l'émotion je m'éventais et pris le verre d'un liquide ambré que me tendait l'une des recrues. Il était grand, large d'épaule et sur sa joue une longue cicatrice qui témoignait de la vie qu'il menait. Mais son regard était calme et clément. Je bu d'une traite sans vraiment savoir ce que c'était. Et mon dieu j'aurais du me renseigner avant ... Je me mis à tousser en rendant le verre à l'homme que je ne connaissais pas. Il se mit à rire, tout comme les autres, " Ça c'est une femme du clan ! " lançât-il en me donnant une claque dans le dos. À cet instant je me demandais s'il me voyait véritablement comme une femme ou s’il me considérait comme une recrue à bizuter.

L'esprit étourdis par l'alcool fort que je venais d'ingurgiter je chancelais légèrement sur mes talons haut. Je ris sans pourtant que ce soit très drôle mais j'étais de bonne humeur. Peut être le jeu, l'alcool, notre victoire écrasante ou le fait d'avoir retrouvé Il Nam, mais j'étais plus que bien. Je sortie dans le couloir curieuse de savoir où se trouvait mon californien. Je n’eut pas à chercher bien longtemps, il m'attira à lui et m'entraina dans la salle de bain au détour d’un couloir. Il me plaqua avec force contre la porte, mais loin de me faire mal, une décharge de plaisir parcourus tout mon corps. Je m'agrippais à ses avant bras en serrant ma poigne. Ne soit pas comme ça Il Nam je ne pourrais pas résister bien longtemps ... Je me rendais compte que je le voulais. Que je le voulais plus que tout ... Et entièrement. Je n'étais plus sûre de ce que je faisais ni ce que je serais capable de faire mais je le voulais tout entier. Je voulais partager avec lui ce qu'on partage avec la personne qu'on aime. J'avais passe la vie à fuir les hommes, à les prendre pour des porcs insensible ... Et aujourd'hui je jouais au chat et la souris avec mon californien ... Je savais que je n'avais pas besoin ni de drogue ni d'alcool pour aller là où je voulais aller avec lui, mais il me manquait le courage de faire le premier geste. Je fermais les yeux, prête à recevoir ce baiser de sa part. Ce baiser que je désirais tant .... Son souffle je le connaissais par cœur, je pouvais le sentir sur ma peau chaque fois que je fermais les yeux. Son haleine se mêlait à la mienne et c'était loin d'être désagréable, au contraire, c'était doux et ... Si particulier. C'était nouveau pour moi et même si nous n'avions échange qu'un seul baiser j'en redemandais encore et encore. J'étais devenu accroc le jour ou il avait balayé son souffle dans le creux de mon cou. Instinctivement j'accrochais mes mains sur ses hanches et l'attira à moi. J'avais ce besoin de toujours le sentir un peu plus près de moi. Et puis ... Je ne portais aucun sous vêtement sous cette robe. Pas même un string. Ma poitrine nue frottait conte le tissu lui même caressant le torse du jeune homme. Nous avons échangé un baiser indirect est ce qu'on pouvait dire qu'on nous étions en train d'échanger une caresse indirect ? Mais ce simple contact me rendait folle. Il jouait avec moi, avec mes nerfs, il jouait à m'en faire perdre la raison. Malgré moi je poussai un gémissement lorsqu'il vint se perdre dans mon cou. S'il voulait que je sous à ses genoux il savait très bien si prendre et à cet instant je pouvais lui donner ce qu'il désirait. Tout ce qu'il désirait ... J'avais cette chaleur dans le creux du ventre et cette excitation dans le cœur. Je le voulais lui !! Mais il jouait encore et toujours ... Il me frustrait et calme rendait folle. C'était mon rôle ça normalement. C'était moi qui devais le mettre à genoux devant moi et le rendre fou.... Je retins un gémissement de mécontentent quand il s'éloigna de moi. J'aurais voulu le retenir, lui dire de rester, mais c'était bien plus plaisant de faire monter l'excitation d'un cran. Je le laissais m'échapper à nouveau en soupirant et resta quelques secondes appuyé contre le mur, à reprendre contenance. Je caressais mon cou que ses lèvres avaient frôlé.

Marchant jusqu'au lavabo je ne cessais de sourire. Ouvrant l'eau froide je fis glisser mes mains sous l'eau fraîche pendant de longues minutes perdue dans mes pensées. Puis je portais ma main a ma nuque et dans le creux de mon cou pour me rafraîchir. C'est que j'avais chaud... Soudain une petite voix me tira de mes pensées impures et me fit tourner la tête. " Tu es un ange ? " Je mis un temps avant de me rendre compte qu'une petite fille m'épiait par l'entrebâillement de la porte. Je lui souris en m'accroupissant puis je lui tendis une main pour l'inviter à me rejoindre. Je retirai mon masque en le posant sur le rebord du lavabo. Je lui offris mon plus beau sourire et lui dit en penchant la tête sur le côté " Non ma puce ... je m'appelle Jungney, et toi ? " " Na Yung " Belle comme la soie " Tu portes bien ton nom belle princesse ... " la complimentais-je en caressant ses belles boucles brunes. Elle avait une peau laiteuse à faire pâlir n’importe quelle fille. Puis la mémoire me revint... C'était la petite fille qui se cachait dans les escaliers cette soirée où j'avais ... Mon sourire se fana un peu a ce souvenir, me remémorant son regard effrayé. Je lui avais fait peur, le visage tacheté de sang. Elle ne m’avait peut être pas reconnu. Elle caressait mes bijoux du bout des doigts, jouant avec les franges. Elle était belle dans sa robe blanche, dans ses cheveux étaient attaché des rubans bleus. Ne sachant pas trop quoi dire je lui mis sur le bout du nez mon masque en dentelle qu’elle voulut que j’attache dans ses cheveux. « Comme ça je suis aussi belle que toi Unni ! » je ris attendri avant de lui dire sur le ton de la confidence « Tu l’es même beaucoup plus » Elle se tourna vers moi et je pu lire dans son regard toute l’innocence de son âge. Elle était encore très jeune et je me demandais combien de temps ses parents la préserveront encore de ces activités glauques et dangereuses dans lequel sa famille trempe. Je caressais sa joue en me demandant à quoi je pouvais ressembler à son âge. C’est étrange de dire ça, mais je n’ai aucune photo de moi petite, la seule que nous avions Jun l’avait et à sa mort je n’ai pas su la retrouver. Il emportait avec lui un morceau de notre passé, celui où nous étions tous les trois. Celui où nous étions heureux. Me redressant j’attrapais cette main qu’elle me tendait et la suivit dans le couloir remontant les pans de ma robe pour ne pas marcher dessus. Elle se mit à parler, à parler, à parler encore et toujours. Me parlant de sa chambre de princesse, me parlant de son oncle Ajhussi, que son papa était grand et fort, ce a quoi je ne pus retenir une grimace. Mais dans les yeux de cette petite fille, l’homme le plus froid et sans cœur de Séoul, était le plus beau et le plus fort. J’esquissais un demi-sourire, je comprenais surtout que cette petite fille était bien triste et bien seule dans sa prison dorée. Soudain alors que nous nous dirigions dehors elle voulut me montrer son secret, m’attirant le long de la grande bâtisse, elle me fit pousser une porte dérobée dans le mur et m’expliqua que ça montait jusque dans les chambres à l’étage. Elle avait découvert ca un été, alors qu’elle était en vacances ici, dans la maison de son ‘oncle’. Sans trop savoir pourquoi cette petite information me fit grandement sourire … Il Nam, prépare toi. Puis sa nourrice vint interrompre notre petite entrevue, alors que nous étions assises sur l’un des bancs entourant les jardins. Les gens dansaient, buvaient, riaient, se draguaient …

D’ailleurs il y avait une occidentale qui tournait beaucoup trop autour d’Il Nam à mon goût … maintenant que je n’avais plus mon masque et que Na Yung était partie avec, je ne pouvais plus observer les autres à mon grès. Attrapant une coupe de champagne pour avoir de quoi m’occuper je la bu d’une traite pour me faire passer l’envie d’aller arracher ce masque à cette … pétasse américaine ! J’étais toujours assise sur mon banc en pierre blanche, le dos droit, les jambes croisées élégamment, j’avais soudain l’impression de faire tâche. Cette jeune fille se collait à Il Nam avec une indécence flagrante. Elle veut le tripoter aussi pendant qu’on y est ?! Je fulminais et je refusais de croiser le regard d’Il Nam. Je savais qu’il regardait dans ma direction et me voir jalouse devait l’amuser comme un petit fou. Je refusais de lui donner ce plaisir. Mais c’était plus fort que moi. Je regardais dans leur direction en lançant des regards noirs et meurtriers. J’avais envie d’aller lui dire que c’était avec moi qu’il voulait jouer au docteur et qu’elle ne faisait que me faire perdre mon temps. Mais je ne pouvais pas aller les trouver, taper un scandale et montrer à toute la Wah Ching que je craque pour leur dealer préféré. Agacée je finis par me lever d’un bond et attrapa une nouvelle coupe de champagne que je bus une nouvelle fois cul sec. Les bulles me piquèrent le nez et m’arracha une grimace. Il me fallait bien ça pour oublier les tourtereaux qui roucoulaient. Qu’est-ce que ça pouvait bien me faire d’abord ?! Attrapant une nouvelle coupe de champagne je n’eu pas le temps de la porter à mes lèvres, qu’une main vint me l’arracher en riant. « Doucement Noona … » Je me retournais prête à casser le nez de la personne qui osait me faire cet affront mais quand je tombai sur le visage amusée de Cheon Ji mon attitude changea de tout au tout. Il était beau dans son costard blanc. Je lui adressais un immense sourire l’alcool aidant et lui tira la joue. Cheon Ji était une recrue que la Wah Ching employait parfois pour pirater des réseaux complexes. Il m’avait aidé sur une mission et depuis nous nous entendions très bien. Pas autant qu’avec Il Nam bien sûr, je n’avais même pas son numéro c’est pour dire. Mais il s’amusait à m’appeler Noona, parce que j’étais un peu plus vieille que lui et que chaque fois que j’étais concentrée sur une mission je prenais une voix autoritaire et directive. Ca l’amusait beaucoup d’ailleurs. Cheon Ji était l’un des rares membres du clan à ne pas avoir le melon, mais il savait qu’il avait du charme et semblait en abuser au près des filles. « Je savais que tu étais là Noona, un type se ballade avec ton parfum sur lui, à moins que ce soit son tripe de se promener aspergé d parfum de femme. » Je me mordis la lèvre pour ne pas rire en imaginant Il Nam se parfumer de mon parfum tous les matins. Puis Cheon Ji glissa sa main dans la mienne et m’attira, comme par hasard, à côté de mon californien et de sa nouvelle super copine. Je tentais de cacher ma jalousie mais je ne pu retenir un regard assassin à cette bimbo étrangère. Je pris le verre que me tendis Cheon Ji et le remercia en posant ma main sur son avant bras. J’entendais la sangsue à seins parler à Il Nam en anglais, bien sur je ne compris aucun mot et je ne faisais pas d’effort pour. Je ruminais intérieurement en utilisant la baie vitré de la maison pour regarder derrière moi. Mon petit coréen s’approcha de moi et murmura dans mon oreille « La jalousie est un vilain défaut Noona … » puis se redressa en riant avant de m’attirer vers la piste de danse. Provocante, je fourrais mon verre dans les mains d’Il Nam et suivit docilement Cheon Ji. La musique n’était pas ce que j’aimais le plus, mais le rythme entrainant me donnait envie de bouger. Mon dongseang se mit à danser tel un pro pour me faire rire et je dois avouer que ca fonctionnait bien. Il me faisait tourner sur moi-même telle une danseuse étoile et me prenait dans ses bras pour m’imposer un rythme que je suivais avec plaisir. Puis la musique se fit plus douce et plus calme, un slow retentit pour calmer les ardeurs de ses danseurs enflammés. Sans me demander mon avis Cheon Ji me colla à lui en glissant sa main dans le creux de mes reins. Puis il déposa mes deux mains autour de sa nuque en souriant. J’étais mal à l’aise de le voir si près mais je jubilais de savoir que mon californien devait surement rager dans son coin. La main de Cheon Ji s’égara le long de ma cuisse, ce qui eut le don de me faire réagir, je m’apprêtais à le repousser, trouvant que ça allait un peu trop loin pour moi mais il m’agrippa le poignet en me collant encore plus à lui. « Bouge pas ! Je vais l’achever … » me murmura-t-il dans le creux de l’oreille. Le tissu de ma robe avait glissé suite à mes danses et il dévoilait mon épaule. Cheon Ji y déposa un baiser et releva la tête vers Il Nam un éclat victorieux dans le regard. Je craignais que ce genre de petit jeu ne me retombe dessus. Mais c’était si bon de l’imaginer jaloux … La seule chose que je craignais de voir en me retournant c’était de l’apercevoir lui et sa bimbo enlacés à danser un slow …
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:39

Toutes les histoires commencent pareil, "il était une fois", et se terminent par un happy end. C'était du moins ce qu'on tentait de vous faire croire pendant des années. Il Nam n'était pas dupe, il savait qu'aucune ne se ressemblait. Chaque histoire avait son commencement, certaine débutait mieux que d'autre, et chacun avait sa fin qui lui était propre. Lui? Il avait raté son départ, avant même qu'il vienne au monde, quant à sa fin il avait une petite idée de ce à quoi elle ressemblerait. Les pages sur lesquelles serait écrite sa vie, étaient souillées, sales, tachées... D'un teint jaunâtre, le papier semblait avoir déjà servit, froissé et parfois même déchiré dans certains recoins, l'encre qui s'y déposait ne faisait que l'abimer davantage. Au départ les taches se réduisaient à de vulgaires auréoles brunes, puis au fil du temps elles étaient devenues rouges.... Souillées par ses mains sales et ses mauvaises fréquentations. Quoiqu'il fasse il ne pouvait rien y changer. Les plus belles qu'il avait écrites étaient moins ternes, un prénom y apparaissait souvent... Jun. C'était le seul à avoir rendu l'histoire plus attrayante et moins difficile à suivre. Il avait toujours pensé qu'il ne pourrait rien changer. Tel un automate il obéissait aux lois du destin et maintenait cette plume pour écrire ce qu'on lui disait de faire. Pourtant au fil des pages, il avait vu subitement de nouvelles apparaitre... Elles étaient là devant lui, aussi blanches que la neige en pleine hiver, aussi pure et innocente que celles des autres. Comme une belle parenthèse qu'il avait ouvert et qu'il ne parvenait pas à refermer. Seulement il ne savait pas quoi écrire, pour la première fois de sa vie il avait levé sa plume, la main suspendue au dessus de ces belles pages, attendant, le cœur battant... Et s'il essayait? S'il tentait d'inscrire quelque chose? Il savait quand elles étaient apparues, depuis quand il se retrouvait devant ces feuilles encore vierges. Par peur, et par crainte il préférait revenir vers les anciennes, vers celles qu'il connaissait déjà et qui ne l'effrayaient pas. Mais il avait beau poursuivre son histoire, ces pages blanches dénotaient avec tout le reste. Quoiqu'il fasse, quoiqu'il écrive, elles étaient là, visible parmi toutes les autres... Quelque chose le poussait à y revenir, à se retrouver de nouveau le cœur affolé devant ce grand morceau blanc. Il craignait de les abimer, de les souiller comme il avait salit les précédentes. Peut-être devait-il essayer? Les premiers mots avaient été écrits timidement sur le recoin d'une page... Ce soir là, ce regard... Cette voix, sa présence... Est-ce que cette soirée devait être inscrite à l'intérieur? Ou devait-il revenir aux précédentes? Il n'en savait rien, la vérité c'est qu'il était nerveux, qu'il n'osait pas se lancer... alors il restait là, planté devant ces pages, cherchant le courage de les refermer, de ne plus y revenir pour ne pas espérer ni souffrir. Mais peut-être était-ce déjà trop tard?

La partie qu'il venait de remporter était bien plus qu'un jeu de carte. Peut-être était-il justement en train de jouer avec le destin sans qu'il ne s'en rende compte. En quittant cette salle de bain, il se sentait fébrile, son cœur battait à tout rompe et ses jambes semblaient ne plus pouvoir tenir son propre poids. Il flageolait un peu avant de rejoindre l'extérieur et inspirer une grande bouffe d'air frais. Une légère brise se leva, l'aidant le temps de quelques secondes à faire le vide en lui. Mais bien vite son esprit se focalisa sur la silhouette attrayante de Jungney. La façon qu'elle avait eut de venir se coller à lui l'avait rendu fou. Il ne savait même pas où il avait puisé la force de lui résister et de partir. Peut-être dans sa fierté, un moyen de lui faire payer la distance qu'elle avait mise entre eux deux. Au fond il lui en voulait, parce qu'il n'avait de cesse pensé à elle et à ce qu'ils auraient pu partager cette fois là. Seulement il se savait tout aussi responsable car c'était lui qui lui avait demandé de partir et dit que tout cela ne rimait à rien. Il savait qu'il avait raison une partie de lui, criait qu'il devait se reprendre et laisser tomber toute cette histoire mais il n'y parvenait pas. Encore une fois c'était plus fort que lui et ce soir il savait que l'alcool ne l'aidait pas vraiment. Mais loin de se calmer, il passa sa frustration dans un nouveau verre, une boisson plus forte qui aurait de meilleur effet selon lui. La musique résonnait désormais dans ses tympans, un rythme entêtant et agréable. Mais l'air ambiant ne changeait rien à cette sensation brulante qu'il ressentait. Il étouffait ici, dehors et entouré de cette foule d'inconnu. Un peu égaré dans ses propres pensées embrouillées il sentit une main s'abattre sur son épaule avant qu'une voix grave ne le sorte de sa torpeur. Encore l'un de ses acolytes qui baragouinait quelque chose qui lui paraissait lointain. "Viens avec nous ! Y'a des belles occidentales là bas!" fronçant les sourcils il regarda le coin qu'il indiquait détournant les yeux sans grande conviction. Ça ne l'intéressait pas, par contre se prendre un autre verre semblait être une bonne idée puisque celui qu'il tenait était déjà vide. Râlant, il alla sur un coin pour aller récupéré ce qu'il cherchait, espérant être tranquille mais cette fois-ci c'est une main plus frêle et aventureuse qui se glissa sous son t-shirt. Presque instinctivement un sourire étira ses lèvres alors qu'il pensait se retrouver devant une belle brune aux yeux noirs. Mais son coeur rata un battement lorsqu'il s'aperçu qu'il s'agissait d'une blonde à la poitrine démesurée. "Il Nam! Ça fait longtemps..." et pour dire, cela faisait bien trois ans qu'il ne l'avait pas vu. Ils s'étaient rencontrés lors d'une soirée à San Francisco, elle était escort girl et lui le meilleur dealer du coin. Se tournant autour toute la nuit, ils avaient finit par la terminer ensembles. Mais ce n'était pas la seule fois. A vrai dire dès qu'ils se voyaient les choses terminaient généralement par déraper. Ashley, n'était pas le genre de fille qui marque une vie, mais plutôt des nuits. Elle était belle, du moins il la trouvait belle et bien faite à l'époque, aujourd'hui il trouvait qu'elle avait une autre allure. Ses seins rebondis, ses lèvres refaites et sa taille encore plus fine lui donnait presque une allure de guêpe. Il n'était pas certains de la trouver à son gout ce soir, mais elle avait toujours ces yeux bleus azur qui ne laissait personne indifférent.

"Tu tentais de me fuir? Je t'ai vu avec ton ami, tu as refusé d'aller me rejoindre au bar?" sa voix était toujours aussi charmeuse que lorsqu'il l'avait connue. Cela lui rappela vaguement des souvenirs alors qu'il constatait ne pas l'avoir reconnu lorsqu'on lui avait indiqué sa direction. Ashley laissa sa main sous le tissu de son haut, s'amusant désormais à passer ses ongles longs sur sa peau, dans des griffures sensuelles et aguicheuses. Serrant les dents, il but une gorgée de son verre, tandis qu'il la fixait sans réellement savoir ce qu'il devait faire. Peut-être la repousser? Lui demander de ses nouvelles? Oui, bien sur, faire la causette avec elle autour d'un verre pour savoir ce qu'elle était devenue... Pff, il n'était pas un crétin, sa simple présence ici prouvait qu'elle n'avait pas changé, quant à lui, il tenait toujours le rôle du petit chien sans courage. Il n'avait pas envie de parler, en réalité il ne savait même pas ce qu'il voulait... Mais à l'instant où il pensait se reculer ses yeux croisèrent la route de Jungney. La coréenne était encore plus belle sans son masque tellement qu'il ne se rendit pas compte que son souffle s'était coupé. Il détourna les yeux l'espace d'un instant avant que l'américaine ne dépose ses doigts fins sur sa mâchoire dessinée et l'incite à la regarder. La faisant presque trop docilement il se mit à sourire voyant subitement cette fille comme l'occasion de prendre une petite revanche sur la jolie brune. Si elle voulait jouer il allait jouer, il était aussi doué qu'elle à ce petit jeu malsain qu'ils avaient instauré depuis le début de la soirée. Buvant une autre gorgée de sa boisson, il se mit à sourire d'un air satisfait sur les paroles aguicheuses de sa partenaire. Bien qu'il n'avait pas réellement envie qu'elle le touche il la laissa faire. Entrant dans un manège, dont il était certains de contrôler le nombre de tour. Il ne laisserait pas Ashley l'emporter, parce qu'elle ne l'intéressait pas plus que ça. Qu'elle soit amusante, et bien faite ne faisait pas toujours tout... "J'ai souvent pensé à toi... Il parait que tu as fais des siennes avant ton départ de San Francisco... j'ai été triste de ne plus te voir débarquer à nos soirées. Encore plus de devoir tirer un trait sur nos nuits endiablées..." Sa main venant se poser par dessus le tissu de son t-shirt, elle laissa ses doigts courir le long de son torse, alors qu'elle venait se coller davantage à lui. Rapidement, il put sentir ses atouts omniprésents contre lui, bien que ce contact était à la fois grisant et plaisant, il se rendait compte que cela ne lui procurait pas autant de sensation déroutante qu'en compagnie de la coréenne. Mais il ne s'éloigna pas pour autant, finissant même son verre, alors qu'il se penchait vers son cou pour lui glisser quelques mots :

"J'y ais souvent pensé aussi...."

Menteur! Pas une seule fois il ne s'était souvenu du bon vieux temps passé avec une autre personne que Jun. Mais les filles dans son genre, étaient prêtes à gober n'importe quoi. A ses heures, où il se prenait pour un roi Il Nam en avait vu défiler des tas comme elle. A la différence, c'est qu'Ashley, était souvent au même endroit que lui, alors il y revenait plusieurs fois sans pour autant lui accorder une quelconque importance. C'était leur jeu, se trouver des filles, en profiter, et vivre une belle vie. Cela leur avait toujours convenu, ni lui, ni Jun ne se voyaient réellement un jour former un couple avec l'une de ces bimbos qu'ils cotoyaient. Elles n'étaient là que pour aller dans le décor. Des dizaines, des vingtaines qu'ils voulaient comme elles autour de leur magnifique piscine immense. Tous les types de la ville les envieraient.... "Si tu savais... aujourd'hui j'ai l'impression de n'en vouloir qu'une seule..." Peut-être que Jun le prendrait pour un fou, un idiot qui croyait à des choses impossibles... son regard dévia lentement, sur cette fille, à quelques pas de là, alors qu'un type avait décidé de venir se mêler à cette histoire. Il le connaissait, de nom seulement, et l'avait aperçu rapidement dans la villa du boss. Mais il ne savait rien de lui, pour dire vrai il le considéré un peu comme un "bleu", l'un de ceux dont les plus grands ne se soucis pas vraiment. Mais peut-être aurait-il dut s'y attarder, car ce môme semblait connaitre sa belle, et en être plutôt proche. Depuis quand avait-elle des amis au sein de la Wah Ching? Cette réflexion le frappa de plein fouet alors qu'il constatait qu'il ne savait finalement encore rien d'elle, ni de ses fréquentations. Qui pouvait-elle bien voir lorsqu'ils n'étaient pas tous les deux? Avec qui aimait-elle aller faire les boutiques, manger du kimchi et refaire le monde assise sur un banc? Bon sang, il s'en voulait de penser ainsi, et d'être aussi touché par ces conneries ! Il aurait aimé se dire qu'il s'en fichait, qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle pouvait même être mariée, que ça n'aurait pas d'importance. Mais il savait qu'il se mentirait ! Cela avait justement de l'importance, un peu trop pour qu'il passe au dessus, et ne s'en soucis pas. Déglutissant, il sentit un gout amer envahir sa bouche, alors qu'il s'efforçait de venir se concentrer sur sa Barbie. Ça ne fonctionnait pas vraiment, ce gamin osa même venir lui prendre la main pour la trainer sur la piste de danse, tandis que lui... et bien lui tentait de regarder ailleurs. Il ne savait pas si c'était fait ou non, mais le hasard il n'y croyait pas vraiment. Le "nouveau couple", s'installa non loin d'eux, ce qui lui mit les nerfs, et le força à sur jouer un peu tandis qu'Ashley venait lui faire son numéro de charme.

Regardant dans la direction de Jungney, il fut néanmoins ravi de voir que cette bimbos ne la laissait pas indifférente, preuve qu'il pouvait la rendre jalouse, et ça lui plaisait. Il ne savait pas pourquoi, l'idée qu'elle puisse détester les autres filles qui l'approchaient le grisait, et l'amusait. Alors il préféra en jouer davantage, se mettant même à rire à la remarque que lui faisait la jeune femme. Elle lui parlait du passé, d'une ancienne soirée qu'ils avaient eut tous les deux, elle l'évoquait avec nostalgie, mais il voyait dans ses yeux une pointe de défi. Peut-être était-elle en train de se dire qu'avoir Il Nam ce soir, et après ce qu'il avait fait à la Wah Ching, ça serait un bon trophée pour elle. Il avait beau être un traitre, savoir qu'il avait pu tourner le dos à cette grande machine vivante, était aussi un bon aphrodisiaque pour les filles comme l'américaine. Parce qu'il devait lui paraitre courageux, encore plus mauvais garçon qu'il n'en avait l'air. C'était ce qu'il avait toujours été avec ces filles, juste un badboy avec qui on flirt pour se sentir plus vivant. Seulement, lui ne se sentait jamais plus vivant en compagnie de ces filles. Au contraire, il se sentait même encore plus morne et sa vie moins intéressante. Les prémices de sa sexualité, avait finit par s'essouffler avec le temps, l'exaltation laissait place à la lassitude, et l'excitation au besoin. Aujourd'hui, il ne pouvait pas réellement dire qu'il prenait son pied, et qu'il se sentait comblé avec quelqu'un. Rien ne lui faisait d'effet, coucher avec une fille était presque devenu banale, comme enfiler ses chaussures le matin. Il savait que sa vision des choses pourraient en choquer plus d'une, mais il s'en fichait. Il avait essayé, il s'était forcé, mais rien ne changeait. Il ne se passait rien... rien, sauf avec Jungney... En cet instant il enviait ce chinois, de pouvoir la toucher, la serrer dans ses bras, et la regarder. Le voir lui murmurer quelque chose à l'oreille qu'il ne pouvait pas entendre le rendait dingue. Une folle envie de lui crier qu'elle était à lui le démangeait, mais il ne dirait rien. Parce-que tout ça ne rimait surement pas à grand chose... Son esprit était déjà loin, lorsqu'une musique lente résonna dans les enceintes disposées au quatre coin de cette immense piste. Ashley, laissa sa main glisser jusqu'à ses hanches, attrapant sa ceinture, pour venir le coller. Elle voulait qu'il danse, lui n'en avait pas envie, elle voulait qu'il pose ses paumes sur elle, mais lui préférait boire son verre donné amèrement par cette brune qui le rendait fou. Ne voyait-elle donc pas qu'il se fichait d'elle? Que la seule qui l'intéressait se trouvait à quelques pas de là? "Aller Il Nam, en souvenir du bon vieux temps... Je me souviens que tu avais un bon déhanché!" Son regard plein de sous entendus, le laissa perplexe, tandis qu'il regardait de nouveau dans la direction de Jungney et son Ken. Il n'aurait pas dut, son sang ne fit qu'un tour lorsqu'il vit ce gamin déposer un baiser sur l'épaule dénudée de la jeune femme. Son regard devint noir, son poing se serra tandis que lui fanfaronnait et le provoquait ouvertement. "Hey, tu fais quoi là? Tu m'écoutes quand je te parle?! Qu'est-ce que t'as à fixé ce couple comme ça?" le forçant à tourner la tête vers elle, Ashley le dévisagea, en attente d'une réponse qui ne viendrait jamais. Il la regarda quelques secondes, alors que sa mâchoire se crispait sous la colère et la rancoeur qu'il éprouvait. Pourtant, il se mit soudainement à sourire, finissant d'une traite son verre, pour venir passer ses bras autour de la taille de sa "blondie".

Lui offrant un regard plein de satisfaction et lubrique, il sembla la convaincre de penser à autre chose, et de se laisser aller sur la musique, qui devenait plus rythmée. Oh oui il mourrait d'envie d'aller casser la figure à ce microbe, mais il n'en ferait rien. Parce qu'elle, faisait ce qu'elle voulait! Après tout, tous les deux ne s'étaient rien promis. Si c'était ce type là qui lui plaisait et bien soit... "Et merde!" Il n'était pas convaincu par ce qu'il tentait de se raconter, tout ça n'était qu'un jeu, qu'un moyen de le rendre jaloux. Et le pire dans tout ça, c'est que cela fonctionnait ! A merveille même! Il était agacé, sur les nerfs de la voir avec un autre que lui. Il aurait tout donné pour être à la place de ce type pour pouvoir être avec elle, sans avoir à se cacher. Mais non, il ne pouvait pas... "Damn!" Lâcha t-il, avant de se reculer de l'américaine, et de prendre un air froid. Enervé, il se saisit d'un nouveau verre, tandis que la jeune femme cherchait à savoir ce qui se passait "A quoi tu joues Il Nam? Tu fais les types indécis?" Il lui jeta un regard noir, l'un de ceux qui devrait la dissuadé de continuer sur cette voie là, si elle ne voulait pas qu'il s'énerve davantage. Serrant son verre dans sa main, il la poussa d'un geste sur, pas brusque, mais assez pour lui faire comprendre qu'il voulait qu'elle dégage de son chemin. Marchant un peu plus loin, il tenta d'aller se poser sur un des bancs, en se forçant à ne pas regarder dans la direction de Jungney, mais ses yeux n'en faisaient qu'à sa tête, tandis qu'il ruminait dans son coin et maudissait la terre entière d'être aussi agacé par un avorton. "Vas-y c'est ça! Fou toi de ma gueule, toi là-haut!! Fais chier!!!!" Il savait qu'il se parlait à lui même, et qu'aucun son ne franchit ses lèvres, tandis qu'il levait les yeux au ciel, mais il se sentait terriblement idiot. En cet instant il était persuadé d'entendre le rire moqueur de Jun, il était à peu près sur de ce qu'il lui dirait, qu'il s'était mis dans une sacrée merde! Et ça... Il Nam le savait déjà. Poussant un soupir, il porta de nouveau son verre à ses lèvres, avant de constater qu'aucune goutte ne tombait dans sa gorge. Asséché, le californien, se leva cette fois-ci déterminé à oublier sa frustration dans l'alcool. Se reprenant, il se redressa, pour se donner une meilleure contenance tandis que son air froid et habituel reprenait le dessus sur ses émotions. Se penchant par dessus le bar aménagé pour l'occasion, il commanda une vodka, avant de voir le verre atterrir entre ses doigts. L'agrippant, il ne put s'empêcher une fois de plus de tourner les yeux vers Jungney, et là... ce fut la fois de trop.

A peine avait-il osé regardé dans sa direction qu'il vit ce crétin de ChuanLi, venir se mêler au ménage. Trois types pour la même fille hein? Il ne manquerait plus que Ru débarque, et la guerre serait déclarée. Seulement, Il Nam n'avait pas envie d'être celui qui reste en retrait, et encore moins de voir ce connard poser sa main crade sur elle. Cette fois-ci, son sang bouillait tellement, qu'il ne put se retenir de pousser une nouvelle exclamation. Avalant cul sec son verre d'alcool, la chaleur qui s'immisça en lui, se mêla rapidement à celle dut à la colère. Il ne dit rien, s'avançant déjà d'un pas sur et déterminé vers les trois individus. Se faufilant à travers la foule, il ne lâchait pas des yeux, cette sublime brune qui affolait son cœur... Plus ses pas le menait vers elle, plus il avait la sensation que son être entier allait exploser. Jungney était une bombe à retardement, l'une de celle qui vous rend dingue, et dont vous êtres incapable de contrôle les effets. Il prenait un risque en s'approchant, mais il ne trouvait aucune bonne raison de s'arrêter. Il prenait le risque... le risque de tout gâcher, de les mettre en danger, mais il ne pouvait plus... il n'avait plus la force de résister. Sans même prendre le temps de parler à ChuanLi ou à l'autre homme, il apparu subitement dans le champ de vision du chinois, ne lui laissant pas le temps de réagir, le californien, passa soudainement son bras autour de la taille de la jeune femme, avant de venir la saisir par la nuque, et l'attirer à lui dans un geste sur. Ses lèvres rencontrèrent les siennes, brusquement, et presque violemment, alors qu'il ne pensait déjà plus à ce qui l'entourait. Il se fichait d'être un crétin qui se met en danger, un idiot qui n'arrive plus à réfléchir... il la voulait, elle était à lui! A lui, rien qu'à lui! S'ils avaient déjà échangé des baisers tendres, celui-ci était langoureux et possessif. Ne réfléchissant pas, il n'hésita pas avant de venir faire jouer sa langue avec la sienne, tandis qu'il se sentait grisé par ce contact. Une multitude d'explosions se produisaient en lui, au creux de son ventre, dans sa poitrine... quelque part il savait que ce qu'il faisait n'était pas bien, mais il ne pouvait pas se résonner. Tout était trop bon, si bon que son corps en réclamait encore... Il n'avait pas envie de se détacher d'elle, pas envie de devoir s'éloigner... Il serait incapable de dire combien de temps il resta à l'embrasser devant tout le monde, c'est seulement quand le souffle lui manqua qu'il finit par se reculer. Plantant son regard dans le sien, il avait encore les lèvres rougies par leur baiser, tandis qu'une lueur intense s'imprégnait de ses yeux... Pouvait-elle y lire ce qu'il ressentait en cet instant? Est-ce qu'elle éprouvait la même sensation, sentait-elle cette chaleur immense et étouffante qui s'émanait d'eux?

Ce n'est que les bafouillement de ChuanLi qui finir par le ramener à une pseudo réalité. Car il était loin, trop loin pour revenir réellement dans le présent et à ce qui se déroulait autour d'eux. Laissant sa main trouver la sienne, il se redressa, jetant un regard mauvais aux deux types qui se trouvaient encore là. L'un lui parla dans un mandarin châtier, l'autre ne dit rien, tandis que lui, préféra passer à côté d'eux, sans prononcer un mot. Il n'avait pas besoin de le faire les choses étaient claires, cette fille était à lui. Il se fichait qu'on lui parle de Ru, qu'on ait envie de l'étriper ou pas, il ne pensait plus à rien, la seule chose qu'il voulait c'était être avec elle. Alors il l'entraina, plus loin, ne lui disant rien non plus à elle. Sa main se referma sur la sienne, comme pour mieux la retenir... Il ne voulait pas qu'elle parte, mais quelque chose lui disait, qu'elle n'en avait pas non plus envie. Il ne pouvait pas croire être le seul à ressentir toutes ces choses. C'était impossible, il le voyait dans ses yeux... L'emmenant sur un recoin de la villa, il trouva un endroit sombre, où personne ne pourrait les voir, avant de s'arrêter. Se tournant vers elle, il la regarda, longuement sans rien dire, alors qu'il s'avançait doucement. Son air presque dur changea au fil des secondes, pour ne laisser apparaitre qu'un regard sombre et intense. Tout proche, il se saisit de son poignet avant de l'attirer à lui :

"Tu te souviens de ce que tu m'as dis cette nuit là Jungney? ... que j'étais à toi..."

Il lui murmura ces mots, sa lèvre tout proche de la sienne, alors que leurs deux souffles chauds se mêlaient. Cette sensation lui faisait perdre pieds, son esprit était ailleurs, comme si son corps ne répondait déjà plus à ce qu'il voulait. Jungney en était la cause, mais pas seulement, il était enivré. Les verres qu'il avait accumulé au cours de la soirée, faisait doucement leur effet. Ce n'était pas mauvais, au contraire, il avait l'impression d'être capable de tout. De foncer si il le voulait, d'aller où bon lui semblait... de laisser sa langue se délier... Il avançait toujours vers elle, jusqu'à ce qu'elle ne rencontre le mur derrière elle, et qu'il reste tout proche. Son visage près du sien, il détourna la tête, juste assez pour venir perdre ses lèvres dans son cou, et humer son parfum délicieux :

"Je te veux..."  

Son souffle brûlant, caressa sa peau, avant qu'il ne dépose un baiser dans le creux de sa nuque, et laisse ses mains remonter ses hanches, pour se perdre sur sa poitrine. Il savait que ce qu'il lui disait, il n'aurait jamais dut lui dire. Qu'être là avec elle n'arrangerait rien à la situation. Mais il ne maitrisait plus rien enivré par l'alcool et son odeur, il ne savait plus où donner de la tête, ni même ce qui était bien ou mal. Tout ce dont à quoi il pouvait se fier, c'était son instinct, ces émotions... et tout le guidait vers elle. Il avait besoin de la sentir contre lui, de pouvoir la toucher. Il la voulait! Il ne mentait pas en lui disant ça. Seulement, il ne savait pas si c'était pour une simple nuit ou plus... C'était compliqué pour il flirtait avec le danger, plus il en devenait accro :

"Tu me fais perdre la tête... j'arrête pas de penser à toi. Tu m'obsèdes..."

C'est dans un souffle, qu'il vint lui avouer à demi-mot qu'elle était la cause de ses tourments, de ses nuits agitées. Il ne contrôlait plus rien, ni ses pensées, ni ses paroles, ni même son corps. Ses mains avaient envie de se poser partout sur elle, de pouvoir toucher les moindres recoins de sa silhouette, connaitre ses courbes par coeur, les dessiner, les retenir, les sentir sous ses paumes chaudes... Elle le rendait dingue... jamais il n'avait eut autant besoin d'être avec quelqu'un d'autre. Ne serait-ce que la voir lui suffisait à se sentir différent, plus vivant. Arrêtant la course folle de ses mains, il vint attraper les siennes, les pressant doucement, avant de venir déposer un baiser dans sa paume :

"Ne me fuis pas Jungney... je préfère mourir que de te voir t'éloigner de moi..."

Laissant ses doigts s'entrelacer au sien, il s'approcha de nouveau vers elle, lentement avant qu'il ne vienne capturer ses lèvres dans un baiser plus doux, mais non moins passionné. L'alcool avait des effets bénéfiques sur Il Nam. Cela lui faisait oublier les barrières qu'il se fixait à longueur de temps. Il ne s'empêchait pas de faire les choses, il agissait simplement comme bon lui semblait. Mais il avait tellement peur! Peur qu'elle ne le fuis, qu'elle s'en aille, qu'elle en préféré un autre que lui... Oui, il ne pourrait pas survivre si c'était le cas. Ne voyait-elle donc pas... qu'il était incapable de se détacher d'elle?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:42

" Tu crois que ça va marcher ? " murmurais-je a l'oreille de Cheon Ji. " Danse et fais moi confiance ! " râla le jeune homme en se collant davantage conte moi. Il gardait sans cesse ce sourire arrogant sur les lèvres et lançait des regards pleins de défis à Il Nam. L'idée qu'il puisse profiter de la naïveté pour me tripoter ne m'effleura pas l'esprit une seule seconde. Au contraire, j'avais tendance à le suivre en le croyant sur parole. À se demander comment j'avais fait pour m'en sortir dans ce monde avec mon innocence. Je ne voyais pas toujours le mal dans les gestes des gens mais je savais qu'il existait. Alors pour ne plus le faire avoir je m'étais retiré du monde. Je vivais parmi les gens mais pas avec eux. C'était plus simple comme ça. Avec la Wah Ching je savais à quoi m'en tenir. Les boss n'étaient là que pour fait du blé et la grande famille qu'ils tentaient de nous faire croire être n'était qu'une illusion. Jamais je ne trouverais un frère, un père parmi ces hommes. Pour la plus part j'étais un morceau de viande qu'ils pouvaient se partager librement, pour d'autre je n'étais qu'une novice malgré mes 3 ans de loyaux service. Et j 'n'avais rien à faire ici selon eux ... Une femme certes intelligente mais incapable de tenir un flingue, donc je ne servais pas vraiment à grand chose. Jusqu’à aujourd’hui, je n'avais jamais vraiment essayé de les faire changer d'avis, mais ce soir je voulais qu'ils me voient comme une femme. Certes qui fait partir du clan mais qui mérite sa place. Même si dans le fond je ne voulais pas leur ressembler. Puis il y a eut Il Nam et il y a Cheon Ji. Les deux seuls personnes différentes qui ont su capter mon attention. Cheon Ji a été là quand je déambulais dans les couloirs de la villa espérant tomber fortuitement sur Il Nam. Il m'a aidé sur des missions et l'espace d'une soirée il m'a fait oublier qu'Il Nam sortait avec une blondasse aux formes refaites. On a juste parlé informatique, astuce de piratage et autre joie que seul deux hackers peuvent partager. C'était sûrement particulier comme échange mais c'était l'un des raresagréable que j'ai pu avoir depuis bien longtemps en dehors de mon chevalier ... C'est pour ça que ce soir je décidais de lui faire confiance. Je dansais contre lui persuadée que ses gestes n’étaient pas déplacés et qu’il faisait seulement ça pour m’aider. Il me fit tourner et me dis dos à lui avant de faire glisser ses mains sur mon ventre. Je trouvais que ça allait un peu loin, c’est vrai que j’adorais voir cet éclat dans le regard d’Il Nam et que je poussais sûrement les choses trop loin, mais je n’avais pas l’habitude qu’un homme me touche comme ça, le seul que je désirais véritablement c’était Il Nam. Chaque fois qu’il posait ses paumes chaudes sur ma peau je défaillais.Lui seul avait le droit de me posséder comme ça … C’était comme une décharge qui inondait mon corps de chaleur, tout mon être se mettait à brûler et je savourais chacune de ses caresses comme si j’allais me consumer dans ses bras. J’avais beau avoir quitté ses bras depuis à peine 15 minutes mais il me manquait terriblement. Je voulais le retrouver, retrouver ses bras, que l’on continue notre petit jeu à l’abri des regards, là où tout était permis. Je n’étais pas à ma place ici … entre les bras de Cheon Ji. Ses caresses me mettaient plus mal à l’aise qu’autres choses. J’avais envie de m’éloigner de lui, histoire de prendre un peu plus de recule. Mais mon regard tomba sur Il Nam et cette fille gluée à lui. Cheon Ji me tendit un verre de vodka qu’il me força à boire cul sec et je n’eu pas de mal à me forcer. Je pouvais voir cette garce le tenir, le toucher. Je devenais surtout en colère et plus que jalouse. Elle osait caresser son ventre, elle osait se blottir contre lui, se tenir à sa ceinture comme MOI j’avais l’habitude de faire. Cette fille me donnait la désagréable sensation de prendre ma place. Elle regardait mon californien avec des yeux brillants. Elle le voulait, ça se voyait, elle le voulait au mois pour cette nuit.Mais cet homme est à moi. J’en avais marre de jouer. Il Nam avait disparut de mon champs de vision et Cheon Ji devenait trop collant. Je le repoussais en soupirant. « Laisse tomber, ca fonctionne pas. » J’étais à la fois blasée et frustrée. Mais Cheon Ji ne semblait pas de cette avis, il m’attira à lui en glissant dans le creux de mon oreille « Tu es sexy Noona quand tu es en colère tu le sais ça ?! » Agacée j’abattis mon poing sur son torse en râlant. Il rit en replaçant une de mes mèches de cheveux qui me tombait sur le visage. Je regardais autour de moi, cherchant des yeux ma seule source de plaisir. Je l’aperçus au bar, dos à nous. Il ne semblait plus vraiment s’inquiéter de ce que je pouvais faire …. Mais au moins il n’avait plus cette blonde collé au basque.

Elle me toisait d’ailleurs du regard quand elle passa à côté de moi. Elle me dit quelque chose en anglais que je ne compris pas vraiment, je savais juste que ce n’était ni un compliment, ni un bonsoir polie. Elle me bouscula légèrement en jura dans un américain châtié. Quelle classe. Je lui adressais mon plus sourire, heureuse qu’Il Nam l’ai jeté. Il était libre désormais, même s’il m’appartenait. Alors que je m’apprêtais à rejoindre Il Nam, une main se saisie de mon bras. Pendant un instant je cru à Cheon Ji mais ce fut avec stupeur que je vis Chuan Li m’adresser un sourire carnassier. Une boule au ventre du à la peur me serra l’estomac en un quart de seconde. Je déglutis prête à me dégager, et l’envie de fuir loin d’ici avec Il Nam me prit. J’avais envie de partir, de partir loin, là où personne ne pourrait nous trouver. Une ile, un pays perdu au fin fond du monde, l’eldorado m’ira très bien. Je voulais juste rester avec lui … Peu importe si je ne suis pas aussi bien que toutes ces filles aux seins refaits, peu importe si j’ai la peau pâle et si je passe mes journées à décoder des messages pour un clan de mafieux. J’aimais Il Nam, bien plus que n’importe qui, je l’aimais au point de vouloir une nouvelle vie avec lui. Je voulais un avenir avec lui, je voulais un présent, je voulais un passé avec lui. Je veux être sa vie et son souffle. Je veux qu’il soit fier de m’avoir à ses côtés, je veux qu’il soit jaloux qu’un homme me regarde, je veux qu’il ne regarde que moi. Je veux être … libre avec lui. Et cette simple emprise que Chuanliavait sur moi me fit prendre conscience que tout pouvais m’échapper et que la mascarade de ce soir ne m’aiderait en rien. Il pouvait disposer de moi comme bon lui semblait et c’était hors de questions … Je gardais mon sourire arrogant sur les lèvres malgré cette trouille au fond des yeux. Je gardais un visage impassible et je me contentais de la toiser. On se regardait en chien de faïence, prêt à mordre au moindre de mouvement. Il me détestait, je pouvais le lire dans son regard, à croire qu’aucune femme ne lui ai jamais dit non. Il s’était fait rejeté par le trophée du clan, lui qui voulait pouvoir se pavaner comme Ru le faisait. Il ne me voyait pas comme une femme pleine de charmes, il me voyait comme une récompense que les meilleurs du clan pouvaient avoir. Mais lui, mais Ru n’avait simplement pas compris que je n’appartenais qu’à un seul homme. Que lui seul avait le droit de me posséder. Je me dégageais de sa prise alors qu’un rire amer et amusé ourla ses lèvres. J’attrapais la coupe de champagne que me tendis Cheon Ji pour détendre l’atmosphère et la bu d’une traite. J’en étais à combien de verre ? 5 ou 6 peut être ? L’alcool faisait son effet. J’avais l’esprit éveillé et je n’avais peur de rien. Je savais ce que je voulais et je le voulais tout de suite. Soudain, sortant de nulle part et comme un écho à mes pensées, Il Nam s’interposa entre nous. Il se matérialisa et je cru un instant à une illusion. Mais le champagne et la vodka ne sont pas aussi fort … Mon cœur rata un battement et un sentiment de soulagement m’envahit. Il était là, mon sourire s’attendrit automatiquement et il n’eut pas à forcer longtemps pour m’attirer à lui. Lorsqu’il glissa sa main dans ma nuque je n’émis aucune protestation. Bien au contraire, je n’aurais jamais pensé qu’il puisse le faire ainsi devant tout le monde, mais je suivais le mouvement avec plaisir… m’agrippant aux pans de sa veste je l’attirais un peu plus a moi en me hissant sur la pointe des pieds. Si j’avais été sobre je l’aurais repoussé, je lui aurais crié dessus pour un peu plus de spectacle et je lui aurais dit qu’il été complètement malade qu’il fasse ca en public. Mais le problème c’est que je le suis aussi, complètement malade. Que le regard des gens je m’en moquais, du risque que l’on pouvait prendre aussi, les gens autour de nous n’existaient plus, seul son souffle emplit d’alcool avait de l’importance. Pressant mon corps contre le sien j’enroulais mes deux bras autour de son cou et colla mon bassin au sien. J’avais beau être collé à lui ce n’étais jamais suffisant. Jamais assez. Je le voulais encore plus contre moi, le moindre millimètre qui nous séparait était insupportable. Des images de nos corps à demi nus enlacés me revinrent en mémoire. La passion de notre baiser, sa force, ce gout de colère et de possessivité, me faisait perdre pieds et me brûlait. Un gémissement s’étouffa entre nos lèvres alors que nos langues jouaient entre elle, taquine.

J’étais persuadée que notre baiser avait donné chaud à beaucoup de gens. Toute la sensualité qui se dégagea de nos deux corps ne pouvait échapper à personne … lorsqu’il se détacha de moi je ne pu retenir un grognement de mécontentement. Je n’ai pas finis moi … je me cramponnais à lui de peur de faiblir. J’étais totalement chamboulée. Renversée. Dans un autre monde. Il venait de me donner goût à la douceur de ses lèvres et désormais j’en voulais beaucoup plus … Dieu pardonne moi d’être aussi faible devant cet homme. Il m’a mise à genoux le premier jour où je l’ai vu. Il me possède toute entière. Il Nam devenait ma passion, mon obsession, chaque fibre de mon corps le désirait et il me devenait dur de résister à la tentation … cette fois ci je n’aurais pas la force de le repousser, ni même de la laisser partir. Je n’avais pas conscience des conséquences de ce qui venaient de sa passer. L’embrasser devant le clan entier, ou tout du moins une bonne partie. C’était la chose la plus idiote, la plus déraisonnable, la plus incompréhensible qui soit. Mais c’était surtout la chose la plus douce et la plus délicieuse. Je venais de marquer cet homme au fer rouge. Il m’appartenait et c’était si bon de pouvoir le crier au moins rien qu’une fois … ce baiser n’engageait à rien aux yeux du clan, mais rien qu’une fois j’avais laissé parler mon cœur et non ma raison. Et je m'étais trahis, ce baiser n'avait rien d'un baiser de jeu, ou arrogant, oh non. Il était remplie de passion, de fièvre, comme si nous ou étions retenu depuis trop longtemps, que le barrage de nos sentiments nous trahissaient et qu'il laissait libre cours à toutes nos émotions. Ce baiser était langoureux, sensuel, un peu bestial et possessif. Le genre deux baiser que seuls deux âmes sœurs peuvent échanger. Le genre de baiser que l'on rêve tous de pouvoir échanger au moins une fois dans sa vie ... Il me donne des ailes, je suis invincible grâce à lui. Rien ne peut m´atteindre. Cupidon vient de m'exploser le coeur avec sa flèche. Il Nam a gagné. Ce baiser empli de promesses me faisait renaître. Je ne peux pas le laisser s'échapper. Le laisse partir. Le laisser m'abandonner. Je ne veux plus souffrir, être brisée ou fatiguée. Gâchée ma vie. Souffrir pour rien ou abandonner tout ce que j'ai pu construire. Les choses ont changé, la donne a augmentée. Je mise sur Il Nam. Je te promet .... On est libre bel apollon ... Libre de se bruler les ailes si on le veut. On peut fuir loin, emmené moi loin. Les lumières des spots, la foule, la musique, l'alcool, les murmures qui me parvenaient ... J'en avais le tournis. Docilement je me mis à la suivre. Je n'ai pas vu le clin d'œil complice de Cheon Ji ni les regards noir de Chuantruc. Je ne voyais qu'Il Nam, son dos, sa main dans la sienne. Je le suivais sans rien dire, sans rien demander. Comme à chaque fois le sentiment de pouvoir le suivre au bout du monde me prit. Emmené moi loin Il Nam ... Loin d'ici, loin de cette vie. Embrasse moi, embrasse moi et fais moi vibrer, fais moi rêver. Je trébuchais, je marchais sur ma robe mais loin de ralentir le pas je me cramponnais à sa main. Je le suivais jusque dans le plus sombre recoin de cette bâtisse imposante. Ma place était avec lui. J'avais le cœur battant, le souffle court. J'étais essoufflée de ma course, essoufflée de l'aimer autant. Il m'attira avec douceur jusqu'à lui et déjà mon cœur fondait ... C'était si doux de pouvoir le plonger dans son regard tendre. Je fermais les yeux pour mieux me souvenir de ses mots et pour mieux sentir son souffle sur mes lèvres. La froideur du mur me surpris et m'arracha un gémissement. Je passais mes deux bras autour de sa nuque pour mieux m'accrocher à lui et pencha la tête sur la côté pour lui offrir mon cou. Ma respiration était saccadée et mon souffle rauque. Mon corps entier tremblait et ne désirait qu'une chose ... Lui. Lui entier. Je griffais doucement la peau de son cou en frémissant sous ses caresses ... Je pouvais sentir ses paumes chaudes, presque brûlante à travers le tissu fin de ma robe. Je collais mon bassin contre le sien pour mieux le sentir. Ce n'était jamais assez ... Vous savez cette envie de toucher, sentir, serrer une personne dans vos bras mais que l'envie est tellement grande que même lorsque vous possédez l'objet de vos désirs dans le creux de vos bras il vous manque quand même ... Et bien c'était exactement ça .... La frustration, le désir et le besoin de lui que j'avais accumulé depuis des jours ne semblaient pas vouloir se rassasier facilement. Je buvais les paroles d'Il Nam comme si c'était les plus belles paroles qu'il m'a été donné d'entendre ... Et c'était le cas ... Jamais quiconque ne s'était adressée à moi comme ça et si je n'étais pas sûre de mes sentiments pour lui jusqu'ici à présent je ne pouvais laisser place au doute. Je l'aime ... Je t'aime ... Est ce qu'on peut mourir de bonheur ? J'étais heureuse, si heureuse que j'avais peur que tout ne disparaisse quand je rouvrirais les yeux ...

Mes doigt entrelacés aux siens je répondais à son baiser doux avec la même tendresse et la même douceur. Je collais mon front au sien en reprenant mon souffle. Caressant sa joue du bout de mes doigts je déposais de petits baisers sur ses lèvres, dans son cou ou encore au coin de ses lèvres. " Ne meurs pas ... Je ne pourrais pas vivre sans toi .. " j'en fouis mon visage dans le creux de son cou. Son parfum me rendait folle et avait le don de me faire craquer ... Je remontais doucement mon souffle le long de son cou puis, après avoir déposé des baisers le long de sa mâchoire, murmura dans le creux de son oreille " Tu es à moi Il Nam ... Je veux que tu sois à moi ... Totalement à moi ... Juste nous deux, tu sais ... Toi et moi ... " je plantais un regard timide mais plein de volonté dans son regard. J'esquissais un sourire gênée, j'avais conscience du culot de ma demande ... Je voulais que cette blonde quitte sa vie, qu'il tire un trait dessus et que ça soit juste lui et moi ... Que l'on soit ensemble, comme un couple ...? Je ne sais pas encore exactement. Je m'avançais trop vous trouvez ? Cette notion de couple me dépassait, mais le fait est que c'est quelque chose que je ne peux pas combattre. J'avais Il Nam dans la peau, peu importé où je pouvais me trouver il était là. À sa façon il était la. Je ne pouvais le retirer de mes pensées. Il était là, omniprésent, constamment, sans cesse .... Je pouvais le sentir à fleur de peau, et chacune de ses caresses me faisait décoller dans notre monde. J'avais besoin de lui plus que de n'importe quoi et plus j'en prenais conscience plus j'en redemandais ... Je mordillais le creux de son cou, taquinant sa peau du bout de mes lèvres. Glissant deux mains peu innocentes sous son t-shirt je m'amusais à pousser quelques petits gémissement fébrile dans le creux de son oreille. N'avait il pas gagné une nuit avec moi ? Et n'avait-il pas dit qu'il me voulait ? Ce petit jeu ente nous avait assez dure ... Je l'obligeais à se décoller de moi et le plaqua contre le mur portée par mon désir. Mon regard brûlant et fiévreux posé sur lui ne laissait place à aucun doute quant à ma volonté. Je le voulais. Aussi simplement que cette phrase le sous entendais. " Laisse moi te montrer ... " gémissais je en glissant une de mes cuisses entre son entrejambe. Te montrer quoi ? Te montrer ce dont je suis capable ? Te montrer que je vaux mieux que ces filles ? Que tu mérites mieux qu'une paire de seins remplie de silicones. Que tu mérites une femme qui t'offre son amour et non pas une partie de jambe en l'air ... J'appuyais légèrement ma cuisse cherchant à réveiller son excitation. Je ne sais ou j'allais chercher tout ça, tout ça qui était si nouveau pour moi. Mais l'alcool aidant je ne me souciais pas de ce qu'il pourrait penser, j'avais confiance en moi, en mon capital séduction. Il Nam allait craquer ... Il le fallait et je ferais tout pour ! This is ma boy. You Knowl what I mean ? Je gémis son prénom tant le feu qui brûlait en moi devenait sur à contenir mais ce nouveau jeu ne faisait que commencer ... Je me reculais légèrement et plongea mon regard dans le sien. Je l'aime. Vraiment je veux dire. Je l'aime au point de lui offrir tout ce qu'une femme peut offrir à un homme ... Mes mains toujours taquines sur son ventre viennent lui griffer la hanche et remontèrent jusqu'à ses tétons que je taquinais du bout des doigts ... Mon corps colle au sien je lui murmurais d'une voix rauque et gonflée par le désire " J'ai envie de toi ... " cette sensation nouvelle qu'Il Nam attisait était à la fois si douce et si bonne mais si cruelle et tortueuse. J'avais envie d'assouvir ce désir brûlant, j'avais besoin de faire taire ces supplications en moi .... Je lui retirais sa veste en faisant glisser mes paumes tremblantes le long de ses épaules. Le tissu chuta au sol dans un bruit de froissement. Je lui souris attendant l'approbation d'aller plus loin. Approbations qui ne tarda pas à venir, Il Nam me lança un regard, un de ceux qui vous enivre et qui vous donne des ailes. J'étouffe un rire en l'embrassant, pressant ma poitrine libre contre son torse. Puis ma main vint trouver la sienne et je m'entraînais à ma suite après avoir ramassée sa veste. Je regardais autour de nous, craignant que quelqu'un ne nous voit mais quand je fus assurée que la voie était libre je poussais la petite trappe qui donnait sur le passage et m'engouffra dedans. Je tenais toujours Il Nam par la main et je le tirais juste un peu plus fort pour le plaquer contre le mur. J'aimais avoir ce pouvoir sur lui, ce plaisir de dominer et surtout ce plaisir de faire naître ce désir en lui ...

Dans ce passage à l'abris des regards et du monde je me sentais capable de faire ce que je voulais. Une fine lumière filtrant du plafond nous éclairait. Mes lèvres retrouvaient déjà ses jumelles tant la distance entre elles étaient une véritable torture. Nos souffles s mêlaient l'un a l'autre, je poussais de petits gémissements incapable de résister aux caresses de mon chevalier ... Il me rendait folle, tellement que tout mon corps le désirait. Je le voulais maintenant ! Alors que je picorais son cou avec envie et taquinerie mes deux mains vinrent faire tomber le tissu encombrant de son t-shirt. Mon regard changea du tout au tout et devint aguicheur. Mes pupilles dilatées rendait mon regard encore plus sombre et encore plus envoûtant. J'embrasse os le cou d'Il Nam, laissant mes lèvres glisser le long de sa clavicule, le long de son torse. Je picorais sa peau de baiser humide et tendre. Le plat de mes paumes chaudes suivaient cette même course folle. Je passais au ventre en m'accroupissant de plus en plus devant lui. Mon regard ne lâchait pas le sien et mes lèvres étaient étirées d'un sourire taquin et enjôleur. Aimait-il mon audace ? Était-ce trop pour lui ? Pas assez ? Toutes ces questions me dépassaient et je me contentais juste de lui faire du bien ... Quand les lèvres arrivèrent à son ventre je ris de voir qu'il se contractait par spasme. Je traçais de petits sillon avec le bout de la langue. Sa peau était sucrée et délicieuse. Je ne pouvais m'empêchais de l'embrasser, de la mordiller. Mes deux mains cramponnées à ses hanches j'embrassais son ventre et taquinais son nombril. Et quand je jugeais qu'il avait assez souffert de mes assauts je cons faire sauter la boucle de son pantalon. Pendant un quart de seconde je relevais me regard vers lui incertaine de la marche à suivre. Pour la première fois j'hésitais sur ma conduite a suivre ... Mais je me ressaisie bien vite. Je fis sauter le premier bouton, taquinais la braguette un instant avant de la faire glisser lentement. Mes yeux s'ancrèrent à ceux d'Il Nam. Un regard profond et rempli de promesses. Je lui souris avant de reporter mon attention sur ce que je faisais. Je vins déposer un baiser à la limite de l'élastique de son boxer et passa un doigt taquin sous le tissu ... Mais qu'est ce que j'étais entrain de faire hein ?! À croire que j'avais fait ça des dizaines de fois alors que c'était si nouveau pour moi ... Me redressant soudainement je m'écartais de lui en riant. Je dis tomber les deux pans de ma robe le long de mes épaules et retint la robe avant qu'elle ne tombe complètement. " Suis moi ... " je disparaissait déjà dans les couloirs sombres du dédale. Arrivée à une porte je la poussais de toutes mes forces et arriva dans une chambre immense. Un lit baldaquin, des fauteuils de style XVIII eme décorait la pièce. Une coiffeuse, un coffre et des draps qui devaient coûter plus cher que ma maison entière. Je me retournais vers le jeune homme en lui lançant un regard lubrique et taquin. Marchant jusqu'à lui en me déhanchant je l'attirais à moi en m'agrippant à ses hanches. Je le fis reculer quelque pas et l'obligea à s'asseoir sur l'un des fauteuils. Ou est ce que j'allais chercher cette douce folie enivrante ? Je l'allumais comme jamais je n'avais allumé un homme... Je déglutis difficilement alors que je prenais conscience de ce que je m'apprêtais a faire ... mais rien ne pouvais m'arrêter. Alors qu'il était assis devant moi je soulevais les pans de la robe en les faisant glisser le long de mes cuisses sensuellement. J'avais la peau douce et j'avais envi qu'Il Nam vienne caresser mes jambes. D'ailleurs je lui présentais l'une de mes jambes, posant le bout de mon pied sur le bord du fauteuil, l'obligeant a écarter les jambes.

Je lui présentais l'intérieur de ma cuisse dénudée en lui demandant dans un murmure " Embrasse ma peau ..." Je frémis sous ses caresses et passa une main dans ses cheveux en poussant un râle de plaisir. Les yeux clos, je me laissais envahir par cette douce sensation. Mais c'était moi qui voulais mener le jeu. Le repoussant au fond du siège à l'aide de mon genoux que je pressais contre son torse, je vins m'asseoir sur lui a califourchon, la robe remontée jusque sur mes cuisses. Je fis une pause pour ne pas perdre pied toute de suite et vint capturer ses lèvres dans un baiser doux et tendre. Calmant le feu ardent qui brûlait entre nous, Je caressais son torse, admirant ses tatouages et ses fines cicatrices qui ornaient sa peau. Il en était que plus beau ... Je mordillais le creux de sa nuque et sa clavicule, l'invitant à caresser mes hanches et mes fesses moulées par la robe. Je n'avais plus conscience de ce que je faisais. Je me laissais juste porter par mes envies et les siennes. De la musique nous parvint par la porte fenêtre du balcon restée ouverte, une musique sensuelle dont les paroles collaient parfaitement à notre ambiance ... Je souris en me redressant. Like à lollipop ... Je susurrais la chanson à l'oreille d'Il Nam. Je voulais le rendre fou et lui faire perdre pieds ... Like a lollipop. Je pris l'une de ses mains et vint suçoter son pouce sensuelle ment avant de lui faire glisser ses doigts sur la perle de mon tétons. Je retins un gémissent tant le contact était électrisant et agréable ... " Joue avec Il Nam ... " le suppliais je en me cramponnant à ses épaules, lui offrant ma poitrine en cadeau. Mon bassin collé au sien j'ondulais doucement pour faire naître ce plaisir charnelle en moi... Mais je ne voulais pas aller trop vite ... Je me laissais glisser entre ses cuisses, la robe tombant sur mon corps. Je ne cessais de le regarder pour lui faire passer mon envie de lui. J'embrassais son ventre, son torse, sa peau humide. Je l'obligeais à s'affoler dans son fauteuil en l'attirant à moi, en le laissant s'installer confortablement. Je retirais mon bijou de cheveux et l'envoya valser dans la pièce. Je détachais mes cheveux sauvageonne et sensuelle. Ma main glissait sur son ventre en le griffant doucement pendant que mon autre main s'aventurait sur le boxer .... J'avais ouvert les pans de son pantalon pour libérer le boxer. Une fine barrière de tissu me séparait de sa virilité, déjà bien apparente ... Je rougis un cours instant me cachant derrière mes cheveux. Incertaine, hésitante je ne savais pas quoi faire véritablement. Alors je me mis à caresser sa virilité par dessus le tissu de son boxer en plantant mon regard brûlant dans le sien. Mon souffle court donnait l'impression que je me retenais de gémir ... Retirant mes chaussures je les jetais au milieu de la chambre. Avant de me lever chancelante. Je souriais aguicheuse et taquine. " Tu ne bouges pas ! " je ris en pointant un doigt sévère sur lui. Retirant lentement, très lentement, la manche de ma robe je reculais pour qu'Il Nam puisse l'admirer. Je tenais la robe au niveau de ma poitrine et grimpais sur le lit en me tenant à la barre du baldaquin. Tirant le rideau je me cachais derrière. Je dis dépasser une jambe puis un bras. Toujours aussi lentement, bougeant au rythme de la musique. Toujours en me tenant à la barre je glissais doucement hors du lit en collant mon dos au bois. Je regardais Il Nam, quelque mèches de cheveux me tombant sur le visage. J'ondulais du bassin et caressait mon ventre par dessus le tissu. Tendant une main des lui je l'invitais à me rejoindre alors que la robe glissait le long de mon corps. Je m'étais mise dos à lui, lui offrant ma chute de rein qui ondulait en spectacle. Me tournant vers lui je continuais de danser les lèvres gonflées de désir et d'envie. Je n'étais ni pudique, ni gênée ... L'alcool me libérait de toute inhibition. J'agissais comme je voulais agir sans réfléchir, sans me soucier. Je reculais jusqu'à buter contre la barre du lit baldaquin et m'y accrocha à deux mains en les passant au dessus de ma tête. Je fermais les yeux, cambrée, la poitrine en avant ... Dieu que j'avais envie de lui ... D'ailleurs je ne pu résister à lui dire. " J'ai envie de toi Il Nam .... Viens ... " je m'offrais à lui, complètement nue et malgré le froid de la pièce, mon corps entier brûlait et ma peau était couverte d'une fine pellicule de sueur ...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:44

D'aussi loin qu'il se souvienne c'était la première fois qu'il sentait cette douce euphorie prendre possession de lui. Il avait beau résister, se dire qu'il ne devrait pas, sa raison n'était pas assez forte. Comment pouvait-il résister à cet appel invicible? Celui que personne ne pouvait voir, mais qu'il pouvait sentir. Il était persuadé qu'il n'était pas le seul, Jungney et lui, étaient liés. De n'importe quelle façon qui soit, quelque chose les unissait, et le rendait presque dépendant d'elle. A quelques pas seulement, la fille qu'il avait rêvé si fort lui offrait un doux spectacle. Sa silhouette fine, et élancée, le rendait dingue. Incapable de se contrôler, il préférait ne plus penser, juste se laisser aller et profiter de l'instant présent. Il s'en fichait, il n'avait réfléchit à rien lorsqu'il était venu chercher ce contact qu'il avait tant espérer. Au diable les protocoles et le respect, Il Nam n'en avait rien à foutre! Tout ce qu'il désirait c'était cette fille, peu importe que Ru, ait décidé qu'elle soit sienne ou non. L'américain, décidait d'apposer sa marque sur elle, et de faire comprendre à tout le monde qu'elle n'était pas à prendre. Elle était à lui, à lui et rien qu'à lui! Qu'ils aillent tous se faire voir! Il avait trop besoin d'elle, et trop envie de la posséder pour rester incertains. C'était la première fois qu'il osait être aussi entreprenant. Bien qu'il n'avait jamais eut de difficulté avec les femmes, la relation qu'il entretenait avec la coréenne, était différente. Elle le poussait à aller plus loin, jusqu'à ses derniers retranchements, au point que cela en devenait douloureux. La voir avec un autre homme lui donnait des envies de meurtre, et il n'avait même pas peur de ces sensations fortes. Elles étaient enivrantes autant que son parfum délicieux qui lui faisait perdre la tête. Mais c'était un tout... Jungney était un tout. Quoiqu'elle fasse ou quoiqu'elle dise, il avait l'impression que son corps réagissait toujours au centuple de ce qu'il devait. Ce n'était qu'une femme pas vrai? Une comme toutes les autres, qui serait de passage surement... Il aurait aimé y croire mais jamais, non jamais il n'oserait la rabaissait à toutes celles qu'il avait connu. Elle avait quelque chose de plus, quelque chose qui l'empêchait de trouver mieux, ou de vouloir quelqu'un d'autre. Oh il le savait, sa petite amie était pourtant plantée dans le décor, et c'était lui même qui avait prit des mauvaises décisions. Mais il n'avait aucun remords, car il était persuadé que peut importe la situation, ça serait Jungney, toujours elle. Son être entier la réclamait, sa peau douce et salée, son teint blanc, sa bouche dessinée et gourmande... tout ce qu'il désirait c'était elle. Aussi incroyable que cela puisse être, il avait l'impression d'être face à celle qu'il aurait pu imaginer dans ses rêves les plus profonds. Ceux qu'il n'avouerait jamais, ceux qu'il ne parvenait à se souvenir. Le matin tout était trop trouble, son cœur lourds ne lui laissait aucun indice à cette fille qu'il aimait voir, et entendre. Mais elle était là... Jungney était arrivée comme une évidence dans sa vie. Il ne pouvait rien y faire, ce lien qui les unissaient, les poussaient l'un vers l'autre... mais ce n'était pas suffisant à ses yeux.

Il ne saurait décrire ce qu'il ressentait, un mélange de frustration et d'envie mêlé à l'alcool. Tout ne faisait pas bon ménage, surement aurait-il dut même se reprendre, mais il n'y parvenait pas. Non, pas quand il était aussi proche d'elle, et qu'elle venait le coller de cette façon. Aussi incroyable que possible, il avait la sensation que leurs deux corps étaient fait l'un pour l'autre. Son bassin contre le sien, épousait parfaitement les courbes de sa silhouette bien faite, ses bras l'enserraient parfaitement, quand à ses doigts ils se glissaient siémens avec les siens. A cette idée il sentit un nouveau frisson l'électriser, et il n'aurait pas honte de dire qu'il s'imaginait déjà aller beaucoup plus loin, en voyant ces scènes folles se dessiner dans son esprit. Il n'imaginait pas ce que pouvait lui faire l'effet d'être uni physiquement avec elle... mais pour rien au monde, il ne changerait de cap et la repousserait. Pas ce soir, il n'y parvenait pas. Le coeur plus léger qu'il ne l'avait jamais été, il se sentait différent, à l'abri de tout ce qui aurait pu le blesser, lui faire mal ou le rappeler à la dure réalité. Il était dans son monde, le leur rien qu'à eux, et personne ne pourrait jamais les atteindre. Il n'en laisserait jamais l'occasion, à quiconque, il voulait qu'il n'y qu'elle et lui... et c'est exactement ce à quoi elle pensait aussi. Ses paroles le grisèrent, alors qu'un nouveau frisson lui parcourait la peau... Relevant le visage vers elle, il planta son regard dans le sien, se laissant happer par cette lueur qu'il voyait dans ses yeux. Il la trouvait gênée, presque timide, alors qu'il pensait qu'elle n'avait pas à l'être. Lui aussi le pensait, il était certains qu'ils regardaient tous les deux dans la même direction. Lui n'osait pas lui dire, mais il n'oserait jamais prendre peur à ce qu'elle disait. Il voulait qu'elle ait confiance, qu'elle croit en ce moment, aussi fort que lui y croyait. Qu'importe demain, qu'importe le reste, il ne voulait pas avoir peur... et il la laissa approcher, se perdre dans son cou, alors qu'il perdait pieds. Que c'était bon de ne plus penser à rien, de se laisser simplement guider par ses envies, et le désir. Elle faisait naitre en lui, tout un tas d'émotions, qu'il n'aurait jamais cru capable de pouvoir ressentir un jour. Mais il comprenait, il savait ce que le sens d'être vivant voulait dire. Avec elle tout prenait un sens, elle rendait la vie meilleure et moins douloureuse. Que Jun lui pardonne de ne plus penser à lui, de l'oublier et de le remplacer cette nuit. Jamais il n'avait eut l'impression d'être aussi proche de quelqu'un. Pas seulement physiquement, non cela allait bien au delà. Il aurait pu avoir peur d'être présomptueux, de s'imaginer des choses qui n'étaient pas vraie mais... tout ce que lui faisait comprendre Jungney le rassurait et l'emmenait à en vouloir plus. Ce soir, il savait... il savait qu'il voulait une nuit avec elle, pouvoir ne faire qu'un et se perdre dans des soupirs...

Déjà brûlant, elle ne le rendait que d'autant plus incandescent, lorsqu'elle venait pousser des gémissements au creux de son oreille. Elle le faisait exprès, il le savait, mais il n'avait pas envie de résister. Tout était bien trop bon pour qu'il s'en prive. Elle le surprit cependant, en venant le pousser à son tour contre le mur. Son dos plaqué, il la regarda étonné, mais d'une façon agréable, alors qu'il se mordillait l'intérieur de la joue. Bon sang, pourquoi lui faisait-elle cet effet là? Il était incapable de se contrôler, et elle poussait le jeu trop loin. Pourtant, il savait que ce n'était pas un jeu, ni elle ni lui n'avaient envie de continuer leur mascarade. Ils se voulaient mutuellement, et leurs regards ne tromperaient personne. Il la désirait plus que tout, sous son regard il se sentait devenir fiévreux, et peut-être plus fragile qu'il ne l'avait jamais été. Parce qu'il n'abaissait jamais ses barrières comme il était en train de le faire. Il ne lui disait rien, ne lui confiait aucun détail de sa vie, mais dans ses yeux elle était capable d'y voir clair. De lire en lui comme dans un livre ouvert. En cet instant, il n'avait plus aucun secret pour elle, il se livrait, laissait tomber tout le reste, pour être avec elle... Et oui, qu'elle lui montre ce que lui n'arrivait pas à lui faire comprendre. Qu'il la voulait, mais pas seulement, qu'il se perdait avec elle, qu'il voulait avoir une meilleure vie... Si elle savait, en cet instant précis il serait capable de tout plaquer, et de l'emmener. Loin, aussi loin qu'elle le voudrait, tant que cela serait elle et lui. Il ne put retenir un gémissement, en sentant sa jambe remonter. Sa pression mesurée, lui fit perdre un peu plus pied, alors qu'il avait l'agréable impression de s'éloigner un peu plus de la réalité. De en plus en plus taquine, la coréenne, ne lui laissait que très peu de répit pour reprendre ses esprits. C'était peut-être ce qu'elle cherchait à faire, mais il ne s'en plaindrait pas. Il avait envie de se perdre davantage, de pouvoir ressentir encore plus, de n'être que plus du désir et s'oublier avec elle... Ce moment leur appartenait, il était à eux! Rien ne devait le gâcher! Sa voix pleine d'envie résonna à ses oreilles, comme le son d'une cloche qui vous déstabilise. Les vibrations de son ton, n'attisait que d'autant plus le désir qu'il éprouvait pour elle. Il la voulait tout de suite, et si ça ne tenait qu'à lui, il aurait surement déjà été ce qu'il convoitait. Sa veste tomba, et lui défaillit un peu plus en sentant ses mains venir caresser sa peau déjà brûlante. Il en voulait plus, beaucoup plus que ce qu'elle lui donnait déjà. La regardant plein d'envie, il se rendait compte que Jungney devait être à elle seule le pêché de la chair. Jamais il n'avait eut autant envie d'une femme, peu importe la situation, même ses "sexfriend" ne lui faisait pas un tel effet. C'était comme si toute cette frustration et ce désir ne demandait qu'à exploser. Il n'était pas certains de tenir longtemps à ce jeu cruel... pas si elle continuait ainsi. Il se laissa entrainer à sa suite, n'ayant pas la moindre idée d'où elle l'emmenait, mais il savait qu'avec elle tout se passerait bien. Il ne craignait rien, à eux deux ensembles ils étaient invincibles, pour la première fois de sa vie il se rendait compte qu'il faisait une confiance aveugle à quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Il ne savait rien d'elle, ni son passé, ni ses rêves... mais ça n'avait pas d'importance, car elle, mieux que personne le comprenait. De nouveau plaqué contre le mur, il perdait tous ses repères, ne sachant plus où il était, ni peut-être même ce qu'il faisait. Etourdit par l'envie, et par cette fille qui le rendait fou, il la pressa un peu plus contre lui, tandis qu'ils échangeaient un nouveau baiser langoureux. Il n'en pouvait plus, il étouffait, son souffle lui manquait mais il préférait mourir que de se détacher d'elle. Ses mains aventureuses, se baladaient aisément sur sa silhouette, revenant à certains encore qu'il semblait apprécier plus que d'autres. Mais tout lui donnait envie, le moindre creux, la moindre courbe... Il ne donnait pas cher de sa peau, comme un junkie totalement accro à sa dose, il en redemandait, encore et encore, sans en être jamais satisfait.

Sa lèvre quitta les siennes, le laissant râler de frustration, tandis qu'elle descendait sa course folle à chacun de ses baisers. Il était complètement perdu, plus rien ne répondait comme il le fallait. Il aurait peut-être dut lui dire qu'ils devraient partir, être loin d'ici, mais il n'en avait pas la force. Si elle le voulait, c'était dans ce chemin étroit qu'il la posséderait... Il n'arrivait plus à penser, et ses caresses le rendaient fou. Son regard rivé dans le sien, il n'imaginait pas que cette femme puisse être aussi audacieuse. Mais il ne s'imaginait pas non plus avoir toutes ces pensées envers elle... Bon sang, elle n'avait pas idée de toutes les images qu'il avait désormais à l'esprit. Alors qu'il la regardait, il se mordilla la lèvre inférieure lorsqu'elle vint taquiner son bas ventre. Il ne savait pas si il devait croire à ses promesses, il n'aurait peut-être pas dut d'ailleurs, mais il ne pouvait rien y faire. Qu'importe ce qu'elle disait ou faisait, il préférait se laisser berner. La suivant encore, il pensait en cet instant, qu'il irait n'importe où avec elle. Si elle voulait qu'ils partent alors il le ferait. Jusqu'au bout du monde, sur une île où personne ne les trouverait? Oh oui, il le voulait, plus que tout il espérait pouvoir avoir cette bulle rien qu'à eux. Une folle envie de la retenir le prit, de pouvoir la prendre dans ses bras et de lui dire "Viens, pars avec moi, on se fout de tout, on oublie cette vie et on en commence une autre... ensemble..." mais il était incapable de prononcer un mot. Son esprit allait à cent à l'heure, et lui ne suivait pas. Bien vite ils atterrirent dans une chambre qui puait le luxe. Un lieu qui n'était pas fait pour eux, mais il s'en fichait. Tout ce qu'il voulait, c'était être avec elle. Elle l'obligea à venir s'assoir sur l'un des fauteuils de la pièce. Le confort de l'assise ne le soulageait pas pour autant, la matière lui donnait même encore plus chaud qu'il n'avait déjà. Elle lui demanda, et il obéit, docilement, il laissa ses lèvres venir caresser sa peau, dans un baiser possessif. Sa paume chaude posée sur sa jambe, lui donnait l'impression d'être ardente, il allait étouffer, il en était certains, mais il trouvait que c'était une belle mort. Si il pouvait mourir de plaisir pour elle, alors ça lui irait! Jungney avait prit les devant, c'était elle qui menait cette partie et de loin. L'américain se mit à penser qu'il devait être comme un ados, qui n'y connaissait rien, et qui avait à faire à une femme plus expérimenté. Il se sentait presque naïf, et trop innocent, mais ses pensées étaient en totalement contraction... son corps aussi. Déjà plein d'envies pour elle, il n'était pas choqué par la façon de prendre les choses en main, et de le "dominer". Au contraire, elle n'attisait que davantage son excitation, alors que la simple idée qu'elle puisse être ainsi avec les autres hommes le tuait. Elle avait l'air de s'y connaitre, de savoir où aller, et ce qu'elle voulait. Il n'arrivait pas à penser qu'elle pouvait avoir fait ça avec un tas d'autres types... malheureusement pour lui c'était presque une évidence, tant elle maitrisait ses gestes et la situation. A côté le californien, semblait presque être un novice, mais il avait du mal à reprendre le dessus, c'était un surplus d'émotions qui le maintenait en élévation. Il planait totalement, et brûlait de désir pour cette brune aux yeux si envoutant.

Il laissa ses mains aller et venir sur ses jambes dénudées, ses doigts plus crispés sur ses fesses, alors qu'il la sentait se mouvoir contre lui. Et les minutes qui suivirent lui parurent être un fantasme. Ces notes de musique qu'il connaissait si bien, qu'il aimait chantonner avec son meilleur ami, tous les deux se comprenaient, en riait. Les paroles étaient plus qu'explicite, et il soupçonnait Jungney d'en comprendre aussi bien le sens que lui. Entendre sa voix lui susurrer ces mots, fit monter la chaleur eu creux de son ventre, alors que sa mâchoire se tendait. Jamais une femme ne l'avait allumé comme elle le faisait, ni même procuré autant de plaisir sans n'avoir rien fait de véritablement concret. Bien que ce petit jeu de séduction soit une torture, c'était tout aussi plaisant et euphorisant. Du bout des doigts il touchait son corps, qu'il aimait à découvrir, parcourant sa peau doucement, avant de venir déposer ses lèvres contre sa poitrine, et laisser sa langue courir le long de son sein. Il avait mal... il souffrait de devoir se contenter que de ça. C'était bon, mais il en voulait plus, il la voulait elle, étouffer dans ses baisers, se perdre dans ses gémissements, que leurs soupirs se mêlent et qu'ils atteignent ensembles ce point de non retour. Il n'en doutait pas, coucher avec Jungney serait différent des autres. Il n'y avait qu'à voir tout l'effet qu'elle lui faisait, alors qu'elle ne faisait que stimuler son excitation, en ondulant son corps contre le sien. Soupirant, il laissa ses paumes devenir plus possessive, pressant sa poitrine, alors qu'elle venait se reculer pour lui offrir une vue des plus plaisantes. Ses cheveux lâches, lui donnait l'air d'être un ange tombé du ciel, bien que la situation ne prêtait pas réellement à la rendre innocente. Mais elle était si belle... il mourrait d'envie de lui dire, mais il n'y parvint pas, se perdant dans un nouveau gémissement, qu'elle faisait naitre chez lui en le caressant. Il se tendit, ne sachant plus trop comment se tenir sur ce fichu fauteuil, la maudissant presque intérieurement d'être aussi cruelle avec lui. Ce fut pire lorsqu'elle décida de se lever et s'éloigner. Brûlant, il n'était pas certains de pouvoir tenir encore longtemps, seulement le spectacle qu'elle lui offrit n'avait rien de contraignant. Au contraire, au contraire, il se serait même cru arrivé au paradis. Il l'observa, obnubilé par sa silhouette et ses gestes sensuelles. Si elle savait, comme il mourrait d'envie de la toucher, s'en était douloureux... Il avait envie d'elle, il la voulait plus que tout. Elle l'invita à la rejoindre, et c'est ce qu'il fit, d'un pas lent, tandis que ses yeux ne savaient déjà plus où regarder. Sa respiration plus courte qu'à la normale, il sentait son cœur battre dans tout son être, tous ses sens étaient en alerte. C'était comme tout pouvoir ressentir un peu plus fort, plus intensément. Le parfum de Jungney, mêlé au sien, créait une odeur qui leur était propre, qui n'allait qu'à eux. Ses mains pouvaient sentir les moindres pores de la peau de la jeune femme, les perles salées se former à sa surface. S'approchant doucement d'elle, il déposa sa main sur le baldaquin, ses yeux rivés dans les siens, il s'avançait si lentement, que le temps semblait s'être arrêté l'espace d'un court instant... et pourtant, il se retrouva près d'elle, pour venir se pencher. Son visage à quelques centimètres du sien, il prit possession de ses lèvres, soupirant d'aise contre sa bouche, alors qu'il laissait ses mains trouver la chute de ses reins. L'embrassant langoureusement, sa langue se mélangea avec la sienne, dans un jeu taquin, mais surtout dans un geste équivoque. Sa température corporelle, sembla monter d'un cran, avant que subitement il ne vienne la saisir au niveau des cuisses, et ne la soulève.

Rempli d'une certaine fougue, il la déposa sur le matelas, la surplombant tout en mesurant son propre poids. Il ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle, venant retrouver ses lèvres, alors qu'il collait son bassin au sien. Se frottant à elle, il cru devenir barge, tant la sensation était forte et incontrôlable. Attrapant ses poignets, il se recula juste assez pour la regarder... une lueur intense dans les yeux, jamais il n'avait posé un tel regard sur quelqu'un d'autre. Jamais il n'avait été prêt à s'oublier de cette façon. Son cœur rata un battement, tandis qu'il la regardait, sans avoir la force de détourner son attention. Lentement, il se pencha vers elle, au même moment où il poussait ses bras en arrière jusqu'à venir les coller sur les draps fins. Frôlant sa bouche, il emprisonna ses mains, avant que son souffle ne se coupe, et que son torse dénudé ne touche sa poitrine. Inspirant une grande bouffe d'air frais, il se mit à onduler doucement son bassin contre le sien, lentement, comme si il tentait de suivre les courbes et les creux du corps de la coréenne, pour venir emboiter parfaitement le sien. Son ventre se creusant sous son poids, et sous les spasmes du plaisir, faisait monter un peu plus l'excitation en lui. Tout s'accordait si merveilleusement bien, son corps était fait pour le sien, l'alchimie entre leurs deux peaux, créait une harmonie si parfaite qu'elle en était déroutante. Son rythme lent et ses caresses, lui permirent d'obtenir une cambrure à en faire perdre la tête à n'importe quel homme. Et Il Nam était faible, comme tout les autres, il succombait à la luxure... Poussant un gémissement plus fort que les autres, il retrouva ses lèvres, alors que ses pieds s'attelaient pour défaire ses chaussures. Elles ne tardèrent pas à venir s'écraser au sol, dans un bruit sourd, qu'il n'entendit même pas. Trop obnubilé par cette femme sous lui, et son corps enflammé. Laissant ses mains glisser le long de ses bras, il quitta sa silhouette pour venir retirer lui même son pantalon. Se redressant juste un peu, il jeta le vêtement n'importe où, pour venir se recoller à elle, et se perdre dans le creux de ses seins. Son visage enfouit contre sa peau, il parcouru ses seins de sa langue gourmande, la faisant descendre le long de ses cotes, jusqu'à son nombril, alors qu'il sentait son épiderme parcouru d'un frisson, il continua son petit jeu malsain. Atteignant son bas ventre, tandis que ses mains couraient sur ses cuisses. Il déposa plusieurs baiser tout en longeant son bassin, avant qu'il ne laisse ses doigts curieux s'aventuré sur son intimité. Il la sentit se tendre un peu, ne sachant pas si c'était de plaisir ou d'appréhension. Il ne réfléchissait même pas à savoir ce qu'il pouvait ou non faire avec elle. Jungney lui avait tellement qu'il n'imaginait pas qu'elle puisse avoir peur d'arriver à un tel moment. Il lui offrit une légère caresse sur sa perle de plaisir, alors qu'il relevait le visage vers elle pour voir le sien se tordre sous l'envie. Il remonta jusqu'à ses lèvres, venant les embrasser pour étouffer un gémissement dans leur baiser. Se reculant juste un peu, il vint lui murmurer d'une voix rauque :

"Tu es à moi...Jungney..."

Exerçant une pression un peu plus forte du bout des doigts, il se mit à sourire, tandis qu'il enfouissait son visage dans son cou, et laisser échapper un soupir satisfait. Les cambrures qu'elle lui offrait, le rendait complètement dingue, sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration saccadée, lui faisait réellement perdre tous ses moyens. Il voulait plus que ça, il voulait la sentir encore plus envahie par le plaisir, pouvoir être encore plus proche d'elle qu'il n'était vraiment. La chaleur au creux de son ventre, était insoutenable, il n'arrivait plus à faire durer ce petit jeu. Tous les deux en souffraient, même si c'était aussi bon que douloureux. Laissant ses mains remonter sur ses entrecuisses, il vint l'embrasser plus possessif, leur baiser était presque brouillon, tant il perdait le contrôle de la situation. Se perdant dans un nouveau soupir, il se saisit du dernier tissu qui l'habillait encore, avant de venir se débarrasser et se retrouver aussi nu qu'elle. Ne perdant pas une seconde, il se colla outrageusement à elle, pour retrouver de nouveau sa chaleur, et surtout le plaisir. Il la désirait plus que tout, il ne pourrait certainement pas le cacher, vu l'état dans lequel il se trouvait. Sa peau recouverte d'une légère couche fine de sueur, ses cheveux en bataille, ses muscles tendus, son bas ventre brulant, c'était bien là, le seul moment où Son Il Nam, ne pouvait pas se cacher et mentir aux autres. Il ne pouvait pas jouer les insensibles, faire semblant que rien ne l'atteignait. Il n'aurait personne, Jungney avait réussi à l'atteindre, et c'était une douce euphorie qui s'emparait de lui. Il ne savait pas ce que c'était, si c'était l'effet de l'alcool ou le simple plaisir charnel, mais c'était bon, doux, agréable... Mouvant son bassin un peu plus pressant, il vint trouver de nouveau sa main, entrelaçant ses doigts au sien, il colla sa paume à la sienne :

"Rien que toi et moi..."

Sa voix s'étouffa dans un gémissement, alors qu'il serrait davantage sa main, et qu'il donnait un coup un peu plus brusque contre son intimité, dans un geste prometteur et équivoque. Oui, il ne pouvait plus tenir, il voulait qu'elle soit à lui. Qu'il puisse la posséder, qu'elle lui donne tout. Il lui promettait de ne pas la faire souffrir, ce soir elle serait sa princesse en détresse, celle qu'il venait sortir de sa torpeur, celle à qui il offrirait des sensations qui la rendrait plus vivante. Il lui décrocherait des étoiles, la verrait s'égarer pour mieux la ramener auprès de lui... Rien qu'elle et lui, ensemble, tous les deux ensembles, et unis, mentalement, mais aussi physiquement...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:45

Chaque fois qu'il posait son regard sur moi je me sentais belle. Comme si j'étais la créature la plus belle qu'il lui avait été donné de voir dans sa vie. Il me regardait et moi je perdais pied. Ce désir brûlant qu'il avait en m'admirant, je crois que c'est la plus belle chose qui soit. Si nous n'étions pas que tous les deux dans cette pièce j'aurais du mal à croire qu'il ne regarde que moi, qu'il me regarde moi ainsi... Toutes ces femmes qui ont du passer dans ses bras, tous ces soupirs qu'ils a du avoir, tout ce désir qu'il a pu éprouver pour une autre que moi ... Ça me faisait mal, comme un feu brûlant sous la peau, ça me rendait presque brutale. Je voulais lui faire oublier toute celle qu'il a pu connaître avant, je voulais lui faire oublier la chaleur de leur corps ou la douceur de leur peau. Il n'existerait plus que moi désormais. Était ce un rêve ou la réalité ? Je me perdais dans les affres du plaisir sans savoir où me raccrocher si ce n'est son corps. Plus rien n'existait à part lui. La fin du monde aurait pu avoir lieu, rien n'aurait pu le détacher de lui a cet instant. J'étais si belle dans son regard que je finis par le croire. J'étais belle et je l'envoûtais, mon numéro de charme improvisé fonctionnait à merveille ... Je me laissais guider, sachant pertinemment ce qui pourrait lui plaire. Si je vous disais que c'est ma sœur qui m'a tout appris vous seriez choqué ? Pourtant jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais réussis, enfin plutôt je n'ai jamais eut l'occasion de tester mes charmes sur un homme. Je n'ai jamais ressentit le besoin de faire ça, de vouloir faire ça ... Aujourd'hui c'était différent. Je voulais qu'il ne regarde que moi, qu'il n'aime que moi, qu'il ne désire que moi ... Lorsqu'il se colla à mon corps nu je cru qu'il n'arrivera jamais et son contact soudain me fit gémir de plaisir. Bordel j'en voulais plus c'était pas possible autrement. Grise par l'alcool je lui griffais le dos en me serrant davantage contre lui. Je pouvais sentir son sexe gonflé de plaisir appuyé contre moi. C'était dur, vraiment dur et j'en fus presque surprise. Je n'aurais jamais cru que ... Je retins un hoquet de surprise qui mourut sur les lèvres du jeune californien. Les soupirs de plaisir et d'aise qu’il poussait me faisaient frémir et cette poigne qu'il eut sur moi eut le don de m'achever. C'était si bon, si grisant de le voir si puissant avec moi. Je me laissais tomber sur le lit aussi légèrement qu'une plume et déjà mes deux bras l'attiraient à moi. C'était ça à chaque fois faire l'amour avec quelqu'un ? On s'imagine beaucoup de chose, incertain de savoir ou se trouve la réalité de la fiction. Je me suis déjà demandé ce que pourrait être ce moment, avec qui je pourrais le faire. J’ai déjà eu un petit ami, assez récemment pour pouvoir pousser les choses plus loin que de simples caresses. Mais avec lui je n’ai même pas dépassé le stade des baisers. Il me tenait la main et c’est tout ce que je l’autorisais à faire. Je ne supportais pas de l’avoir si près de moi, comme une intrusion dans mon espace vital. A vrai dire je crois que je ne l’aimais pas, même pas un peu. Il était juste beau, mystérieux, on allait bien ensemble et j’ai voulu faire comme tout le monde. Vous savez ce truc de petit ami, genre on est heureux, on bouffe des glaces et on peut se suffire l’un à l’autre. En réalité je m’ennuyais après 5 minutes passé avec lui. Il avait de la conversation, mais je ne répondais que par politesse, il faisait des blagues mais je ne riais que pour donner l’illusion que je m’amusais. Oui je me suis souvent demandé comment je pourrais laisser un homme m’atteindre. Qui serait capable de m’aimer et de me faire l’aimer. Devrait-il me courir après longtemps ? Devrait-il me vendre la lune ? Ou suffirait-il qu’il me regarde pour que je succombe ? Aujourd’hui j’avais la réponse à mes questions. Il n’aurait pas fallut une éternité pour que je tombe amoureuse de lui, il n’aura pas fallut beaucoup d’effort pour que je sois conquise. Un simple regard. Un sourire. Une simple caresse. Il lui a juste fallut être lui et j’ai succombé … parfois j’ai l’impression d’avoir craqué en un claquement de doigts. Juste comme ça. Et ça m’effraie de voir à quel point je peux aimer Il Nam … je connais son visage par cœur, je pourrais le reconnaitre perdu dans une foule, de dos, loin de moi. Il est comme un aimant et m’attire à lui. Je ne peux pas résister, je n’ai pas envie de résister. Lutter devient fatiguant et je veux juste m’abandonner dans ses bras.

Alors je m’abandonne. Je pousse un soupir de plaisir et me cramponne à ses draps de soie. Ils me collent à la peau et ils me donnent chaud, à moins que ce soit le corps d’Il Nam pressé contre le mien … je me cambrais ne désirant que me rapprocher encore plus de lui. Sa peau brulante caressait mes tétons et c’était si électrisant que j’enfonçais mes ongles dans sa peau. J’étais si bien que je me laissais complètement porter par cette situation. Je pouvais le sentir exciter contre moi, et son bassin collé au mien ne laissait place à aucun doute … loin de m’effrayer, cette nouvelle sensation me fit pendre conscience que je m’apprêtais à faire l’amour avec lui … et je ne savais pas comment faire. Devrais-je lui dire que je suis encore vierge ? Ou bien je lui avouerais plus tard ? De toute façon il le sentira … je veux dire, il parait que ca bloque un peu au début et que ça fait mal … beaucoup ? Je ne sais pas, je ne sais plus ce qu’on m’a apprit, comme un cours théorique, j’avais tout oublié devant le stress de l’examen … et puis l’alcool ne m’aidait pas du tout à réfléchir correctement. Je me cramponnais aux épaules de mon homme en sentant comme un cœur battre entre mes jambes. C’est ce qu’on appelait l’excitation n’est ce pas ? Je déglutis en captura les lèvres d’Il Nam en mordillant sa lèvre inférieur. Dieu que c’était bon. Je regrettais de ne pas avoir goûté à ses caresses bien avant, mais j’étais bien heureuse de vivre ca avec Il Nam pour la première fois … Je ne retenais plus aucun gémissement et décida de laisser mes questions en plan. Me concentrant uniquement sur ce mâle canon et bouillant que j’avais entre les bras. Qu’importe si sa blondasse faisait mieux l’amour que moi … nous n’aurions qu’à pratiquer encore, encore et encore pour me perfectionner … Cette pensée me fit sourire et mon cœur fondit quand je le sentis emprisonner mes mains. J’aurais eu peur, si ca avait été un autre que lui, j’aurais paniqué si ce n’était pas son regard sombre qui se posait sur moi. Je me laissais docilement faire, le laissant découvrir mon corps fébrilement. Lorsqu’il plongea son regard dans le mien je cru mourir. C’était possible d’aimer autant une personne ? Tout mon être le réclamait, et au-delà du désir…. Je voulais pouvoir faire ma vie avec lui, toute ma vie, aussi courte ou dangereuse soit-elle. Vivre pour lui c’était tout ce que je voulais à présent … quand il vint se perdre dans le creux de mes seins et ma main se crispa sur ses cheveux. Il avait retiré son pantalon et les choses devenaient de plus en plus concrètes. A bout de souffle je portais une main sur son visage pour l’obliger à me regarder. Mon souffle se mêlait au sien et déjà j’avais la sensation de connaitre son odeur par cœur … il était à moi, vous comprenez ? Il était mon évidence, ma vie, mon homme. Il était la personne qui avait su me toucher en plein cœur et me rendre vulnérable. Quand il s’éloigna de moi j’émis un petit cri de protestation mais c’était pour la bonne cause … mordillant ma lèvre inférieur je me mis à rougir en détournant le regard. Il était beau, vraiment beau, j’aurais pu l’admirer des heures, mais une pudeur venue d’on ne sait où s’empara de moi … « Il Nam je … je suis … » un simple murmure, des mots qui restent coincés dans ma gorge tant l’émotion qui me saisie est forte. J’avais envie de lui dire la vérité me concernant, mais j’en étais incapable et avant même que je ne puisse rassembler tout mon courage, je sentis ses doigts s’aventurer sur mon corps et la course folle qui menait aller finir à un seul et unique que je connaissais …. Je retins mon souffle en m’agrippant un peu plus à lui. Il Nam qu’est-ce que … je lui lançais un regard presque paniquée qu’il ne perçut pas. A cet instant j’aurais aimé avoir bu plus d’alcool, j’avais l’impression de comprendre la situation et un sentiment de peur me saisit le ventre. Pourtant les caresses que mon chevalier me prodigua dans ce grand lit baldaquin me fit vite tout oublier. Poussant un râle de plaisir je me cambrais pour sentir sa caresse le plus possible. J’étais gênée de sentir que ses doigts glissaient si facilement sur ma perle de plaisir … je rougissais, presqu’honteuse d’éprouver du plaisir sous ses caresses. Mon corps semblait réagir sans me demander mo avis. Mon bassin ondulait sous ses doigts comme pour lui demander beaucoup plus. C’était si plaisant comme sensation, ca montait si doucement en moi que c’était une véritable torture. Le corps d’Il Nam contre le mien, je pouvais sentir sa peau glisser contre la mienne. Bien sur que oui je lui appartiens … et cette façon qu’il avait sans cesse de prononcer mon prénom …

Je sentais le plaisir monter de plus en plus quand il exerça une pression plus forte sur mon entrejambe. Agrippant son poignet je l’accompagnais dans la cadence de ses mouvements pour ne pas ralentir le rythme. Je le détestais de me taquiner comme ça mais je l’aimais pour ses sensations qu’il créait en moi. C’était si bon, si doux, si fort … c’était si … Un râle de jouissance s’échappa de mes lèvres alors que le plaisir qui me secouait devenait de plus en plus fort. Je crois que je m’apprêtais à jouir sous les caresses du jeune homme. Mon corps agité par des soubresauts je le sentis s’arracher à moi alors qu’une plainte s’échappa d’entre mes lèvres. C’était la pire torture qui soit, il vint écraser ses lèvres sur les miennes et je répondis à son baiser tout aussi maladroitement. Mais mes gestes devenaient nerveux, impatient. Je voulais faire taire ce désir dans le creux de mon ventre. La chaleur qui se répandait à l’intérieur de mes cuisses me rendait folle. Et je savais que pour assouvir ce besoin il fallait qu’Il Nam vienne en moi … et cette idée ne me déplaisait absolument pas … plaquant son torse contre le mien en enserrant mes bras autour de son corps, je posais mes deux mains sur ses omoplates et pressa ma poitrine contre sa peau. Je griffais sa peau en mordillant le creux de son cou. « Il Nam … j’ai envie de toi … prends moi … » Tout entière. C’était la première fois qu’un homme se collait contre moi entièrement nu. Et j’étais mal à l’aise mais c’était si plaisant … « Je veux te rendre fou … » murmurais je la voix pleine de désir en basculant sur lui. J’aperçu son sexe dressé vers moi et un hoquet de surprise s’échappa d’entre mes lèvres. C’était la première fois que j’en voyais un et pour tout dire je trouvais ça moche … je me retins de rire pour ne pas vexer Il Nam et gâcher ce moment. Au lieu de ça je cachais mon sourire gênée derrière mes cheveux et recula à quatre patte après avoir forcé Il Nam à se mettre sur le dos. Je dois faire quoi maintenant. Je prenais mon air sûr de moi mais je n’étais pas certaine de ce que je devais faire. Je me saisie de sa bête et mordilla ma lèvre inférieur en regardant vers Il Nam. « Je n’ai jamais … » les mots refusaient obstinément de sortir, un murmure faible qu’Il Nam ne devait même pas entendre. « Je sais pas comment … » faire ? Bordel mais cesse de réfléchir Jungney et fonce ! Rejetant mes cheveux en arrière je dégageais mon visage et me pencha en avant pour venir embrasser l’intérieur de sa cuisse et picorer sa peau en la mordillant. Encore incertaine de pouvoir prendre sa virilité en bouche, je me contentais de serrer ma paume chaude autour de sa hampe et de lui faire quelques va et vient lent mais profond. Enhardie par ses gémissements et ses caresses dans mes cheveux je vins capturer du bout des lèvres son fruit du chêne, hésitante. Surprise de la texture et du goût je me relevais légèrement en fixant sa bête. Je continuais mon massage et resserra même légèrement la pression. C’est a cet instant que je me rendis compte qu’un malaise me tenaillait le ventre mais que j’étais incapable de comprendre d’où ça venait. Des flashs d’un homme à l’haleine piqué de menthol ou d’alcool fort qui me soufflait dans le cou venaient gâcher ce moment. J’essayais de faire abstraction mais sa présence menaçante devenait de plus en plus oppressante. Je me forçais à l’ignorer et me concentra sur ma tâche. Je voulais faire une fellation au jeune homme mais je n’avais jamais eu le mode d’emploie … je fis glisser lentement son sexe entre mes lèvres et vint le taquiner de ma langue. J’essayais de ne pas lui faire mal et de ne pas montrer que j’étais novice en la matière … une part de moi ne cessait de se comparer à toutes ces filles qu’il a du connaitre … je refusais d’être plus nulle qu’elle, même si c’était l’évidence même … malgré mes efforts je ne cessais de sentir la panique s’emparer de moi. Je crispais mes mains sur ses hanches et me redressa en essuyant le coin de mes lèvres timidement. « Désolée … » soufflais-je en plongeant mon regard dans le sien … Je ne suis même pas sûre qu’il sache pourquoi je m’excusais. Peut être parce que j’étais médiocre, peut être parce que je me sentais nulle ou que j’abrégeais le plaisir que je voulais lui donner ? Puis cherchant à me rassurer je vins capturer ses lèvres dans un baiser fougueux ou perçait une pointe de détresse. Je m’accrochais à lui et le chevaucha tremblante et perdue. J’avais le souffle court et la poitrine en feu. Je sentais ses mains sur mon corps et son envie devenir de plus en plus pressante. Et moi, j’avais envi de fuir, de faire taire cette voix d’homme que je ne connaissais et qui résonnait dans ma tête.

Je cherchais la douceur de ses lèvres et la chaleur rassurante de ses bras. J’enfoui mon visage dans le creux de son cou et respira son parfum pour calmer les battements affolés de mon cœur. Je déglutis et me cramponnais à son cou, résistant alors qu’il cherchait surement à me détacher de lui. Mais je ne pouvais pas l’affronter, pas maintenant, pas comme ça, je ne voulais pas lui expliquer, lui avouer … mais je finis par me détacher et plongea mon regard dans le sien. Il devait se sentir frustré, il ne devait surement pas comprendre pourquoi j’omettais une certaine résistance. Je finis par me laisser tomber à ses côtés en l’attirant sur moi, je ne sentais pas capable de mener la danse. Mon corps tremblait, je ne sais pas si c’est à cause de mon désir, ou si c’est à cause de ma peur … je fermais les yeux et enroula mes jambes autour de ses hanches. Je pu sentir sa virilité frôler mon intimité et je me crispai entre ses bras en poussant un petit gémissement de surprise. Et alors que je n’y attendais pas, la porte s’ouvrit à la voler sur trois recrues complètement ivres qui cherchaient une certaine Anita. Ils entrèrent dans la chambre et en ressortir sans même nous voir. Mais ils venaient de ruiner le peu de courage que j’avais rassemblé pour faire face à cette ombre menaçante qui me faisait peur. Ayant pris peur je me cachais dans les bras du jeune homme en tirant le drap sur moi. En temps normal je leur aurais surement jeté un coussin un visage, mais je fus seulement capable de me blottir contre Il Nam. Cet intermède ne dura qu’une minute à peine, mais il me suffit pour me couper toute envie d’aller plus loin. Je me sentais mal à l’aise et j’avais peur. Sans raison apparente, je sentie les larmes me monter aux yeux. Je me sentais désolée mais ce fut plus fort que moi, je repoussais Il Nam en tirant le drap du lit. « Je peux pas … je suis désolée … » Je l’enroulais autour de mon corps et sortit sur le balcon. Il fallait que je prenne l’air, que je chasse ce malaise dans le creux de mon ventre et surtout que je mette le plus de distance possible entre Il Nam et moi. Non pas que je le fuyais parce qu’il me faisait peur mais simplement parce que je risquais de craquer à nouveau. J’étais encore sous la coupe de mon désir, crispant mes doigts sur le tissu du drap je m’insultais mentalement. Pauvre idiote. Qu’est-ce que tu croyais ? Tu l’allumes comme un porc et au final tu te dérobes ? Mais c’est quoi ton problème hein ? Mérite-t-il ça ? Je me sentais moi-même frustrée, presque en colère de ne pas pouvoir assouvir ce désir en moi. Alors pour Il Nam, dont la surprise était totale, ces sentiments devaient être décuplés. Mordillant ma lèvre en passant une main sur mon visage je me sentais ridicule. Pourquoi est-ce que j’avais peur ? pourquoi je me sentais oppressée ? Pourquoi une peur panique me tenaillait le ventre ? J’étais bien dans ses bras, j’étais la première à le draguer et à l’allumer, j’étais la première à retirer mes vêtements et à danser sensuellement devant lui. Alors pourquoi bon dieu, pourquoi je venais de tout gâcher ? L’arrivée de ces trois minables n’était qu’une excuse, mais la véritable raison m’échappait. Puis l’idée qu’Il Nam puisse quitter la chambre, rejoindre sa blondasse, ou son occidental, germa dans mon esprit. Non. Non, il n’a pas le droit de faire ça. Entrant précipitamment dans la chambre en l’appelant d’une voix pressante je l’imaginais déjà avoir quitté la pièce. Je fus a la fois soulagée et anxieuse de le voir. Il restait avec moi … mais je devais l’affronter et lui expliquer pourquoi j’avais fuis lâchement ses bras. J’avais envie de me blottir contre lui mais j’avais bien trop peur d’attiser son désir ou sa colère. Debout devant la porte fenêtre, je serrais le drap contre moi en regardant le sol. Je repensais à tout ce que nous avions fait et je me sentais de plus en plus d’avoir tout stoppé d’un coup, au moment fatidique … « Il Nam je … » Il méritait une explication, mais j’étais incapable de lui en fournir une concrète. Pourtant j’avais le sentiment que si je ne parlais pas, il partirait rejoindre une autre fille …. Je lui avais promis mont et merveille et je lui offrais frustration et colère.

Avançant vers lui timidement je vins attraper l’une de ses hanches pour combler les quelques centimètres qui nous séparaient. J’avais cet air timide et désolée sur le visage, il me donnait l’allure d’une femme fragile et je détestais ça. Levant mon visage vers lui je lui dis, la voix serrée par l’émotion « Je suis désolée … j’ai envie de toi je te le promets, mais je ne peux pas … pas ici, pas comme ça... On mérite mieux. » Pas chez cet homme immonde, par alors qu’une fête emplie de tueur et de dealer battait son plein l’étage en dessous. Pas comme ça, alors qu’ils pouvaient tous débarquer d’un instant à l’autre. Je voulais un instant qui n’appartienne qu’à nous et je pensais mériter une première fois un peu moins … stressante. Oui on méritait beaucoup mieux qu’une baise dans une maison où nous n’avions pas notre place.. Mordillant ma lèvre inférieur j’ajoutais « Tu restes avec moi ce soir hein … ? Tu ne … tu … n’iras pas la voir pas vrai ? » J’ancrais mon regard au sien et même si je voulais que mes grands yeux noirs ne laisse transparaitre que le questionnement, je savais qu’il pouvait lire mon inquiétude et mon mal être de l’avoir repoussé. Sans attendre sa réponse je vins me blottir contre lui et déposa un baiser sur son épaule. « Emmène moi loin d’ici Il Nam … Emmène moi avec toi, où tu veux … » Je veux juste qu’on soit tous les deux … et m’excusant une dernière fois je murmurais mes lèvres contre sa peau « Je suis vraiment désolée … d’avoir autant besoin de toi … » attrapant doucement sa main je voulais me faire pardonner et j’espérais que mes paroles tendres et mon air doux, bien que inquiet, pourrais le faire craquer. Relevant mon visage vers le sien je me mis à jouer avec une de ses mèches de cheveux. « Mon chevalier à moi …. » je me retins de justesse de murmurer ‘mon homme à moi’ ne sachant quelle réaction pourrait avoir Il Nam. J’étais la fille la plus ridicule au monde. J’étais franchement conne d’avoir repoussé l’homme le plus canon du monde, toutes les femmes le désiraient, moi la première, mais je n’étais pas comme toutes ces femmes. Et malgré mon amour et mon appétit de lui, je n’avais pas su passer outre cette ombre du passé et venait surement de ruiner ma chance auprès de lui … la seule chose qui me rassurerait à cet instant, serait qu’il me prenne dans ses bras ... alors j’attendais le cœur battant, chancelante, près de lui, qu’il me dise ou fasse comprendre qu’il ne m’en voulait pas … au moins pas beaucoup …
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:46

Enivré par l'alcool, porté par ces sensations, il succombait un peu plus à chacune de ses caresses. Comme envouté, il était prêt ce soir à s'oublier, et tout offrir à cette fille qu'il connaissait à peine. Personne ne pourrait lui dire s'il avait raison de le faire, ou s'il se trompait. Peut-être avait-il tort, peut-être devrait-il revenir à la raison, ne pas oublier ses principes, ses valeurs, ni même qui il était. Mais il n'y parvenait pas... Il ne savait plus ce qu'il faisait, du moins dans sa vie "normale", il ne se souvenait plus des détails futiles, son clan, sa place, son passé, même son meilleur ami disparu ne semblait plus être présent dans sa vie en cet instant. Quant à sa petite amie... il ne se rappelait plus de son existence. Oh il le savait, quelque part, une petite voix lui criait qu'il ne devait pas faire ça, qu'il ne l'avait jamais fais même avec toutes les femmes qu'il avait vu passer dans ses draps. Mais ça n'avait pas d'importance, du moins pas cette nuit. Il avait beau tenter, ça ne servait à rien... Jusqu'où pouvait-on considérer la tromperie? Au premier baiser peut-être, et si c'était le cas, alors Il Nam était un infidèle. Il n'avait pas honte, il ne pensait à rien d'autre, qu'à cette fille qu'il surplombait, et cet étau chaud plein de promesses qu'il convoitait. Il savait que c'était là, le seul moyen de combler son envie, ces brûlures presque douloureuses désormais au creux de son ventre. Il n'avait pas peur de ce qui l'attendait, au contraire, pour la première fois il était sur de lui, et de ce qu'il voulait. La témérité de Jungney ne l'effrayait pas non plus, c'était là pour lui un moyen de voir et de comprendre qu'elle voulait atteindre le même instant que lui. Tous les deux semblaient sur la même longueur d'onde, il n'avait donc pas à douter, ni à craindre qu'elle change d'avis. Pour lui, c'était évident, ce soir il était prêt à se perdre dans les bras de la coréenne, tout comme elle était prête à se donner à lui. Ses gestes devenaient plus pressant, ses soupirs plus omniprésents, mais ce n'était pas assez. Il voulait plus, toujours plus, jusqu'à ce que leurs gémissements ne finissent par envahir la totalité de la pièce; et que plus rie n'existe autour d'eux. Lorsqu'il vint se coller à elle, il ne fut pas surprit des mots qu'elle lui adressa, comme grisé davantage, un son plus rauque s'échappa du fond de sa gorge, alors qu'il voulait s'unir avec elle. Oh oui, il voulait ne faire qu'un, ne plus être seul, se fondre en elle comme il ne s'était jamais fondu dans aucune femme. Il devenait fou, c'était ce qu'elle cherchait à faire d'ailleurs, mais elle n'en avait pas besoin. Il était déjà dingue, complètement ahuri par toutes les promesses qu'elle lui avait faite, et les attentions qu'elle lui donnait. Si il n'était pas demandeur, il aurait même pu dire qu'il était comblé, malheureusement ce n'était pas le cas. Il lui manquait quelque chose, ce moment importun qu'il voulait atteindre, et qui les feraient gémir de plaisir. Néanmoins, il n'eut pas réellement le temps de faire ce à quoi il aspirait, du moins pas tout de suite. Retardant la pénétration, ils se retrouvèrent de nouveau à échanger les rôles, tandis qu'elle venait le faire basculer. Impatient, il ne put s'empêcher de pousser un râle de mécontentement, alors que ses mains venaient s'agripper à ses hanches, tandis qu'il le regardait.

Se mordillant la lèvre inférieure, il se crispa un peu plus, mais se laissa convaincre de se laisser tomber sur le matelas malgré sa frustration. Il ne savait pas si elle s'amusait à jouer avec ses nerfs, ou si c'était pour le rendre vraiment dingue. Mais il était sur le point de craquer. Cette fille avait tout pour faire perdre la tête à n'importe quel homme, et lui ne savait plus quoi faire pour calmer ses ardeurs. Il faut dire qu'elle ne l'aidait pas non plus, il l'entendit vaguement murmurer quelque chose mais il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Et... oui il l'admettait, là il avait tout sauf envie de discuter avec elle. Le prendrait-on pour un type sans cœur qui ne pense qu'à s'envoyer en l'air avec les filles qu'il côtoie? Il ne pensait pas être l'un d'eux, Jungney l'avait allumé, elle avait su attiser le feu en lui, et le rendre plus ardent au fil des minutes. Il estimait donc avoir le droit d'obtenir ce qu'il voulait, et ce qu'elle lui avait longuement présagé. Il ne savait pas ce qu'elle voulait faire, mais lorsqu'il la vit descendre sa route, et venir déposer des baisers sur ses entrecuisses, il sentit son souffle se bloquer dans sa poitrine, alors que son cœur à lui allait exploser. Il ne pensait pas qu'elle ferait durer le jeu aussi longtemps, mais la sentir se saisir de sa virilité, ne lui déplut pas pour autant. Bien au contraire, il ne put même pas retenir un gémissement de bien être, lorsqu'elle effectua des vas et viens évocateurs et stimulants. Laissant sa main se perdre dans ses longs cheveux bruns, il les caressa du bout des doigts, pendant qu'il venait enfouir davantage sa tête dans le matelas. La sensation était bonne, cruelle mais tellement agréable... ce fut encore plus difficile de ne pas se perdre, quand elle décida de venir y apposer sa bouche. Faisant naitre une nouvelle vague d'excitation en lui, il se sentit doucement planer, mais se força à se mordiller l'intérieur de la joue pour ne pas totalement craquer. Il avait d'autres ressources, et voulait plus que tout pouvoir goûter à ce qu'il désirait. Mais il devait admettre, qu'il bataillait avec lui même... son bassin, malgré lui, se mouvait, en demandant plus de ses caresses humides et addictives. Sa langue taquine, le fit grimper un peu plus haut dans l'échelle du plaisir, malgré qu'il lui trouvait quelques maladresses. Mais rien d'important à ses yeux, si elle savait tout le bonheur qu'elle était en train de lui donner... elle ne serait surement pas venue s'excuser de la sorte. Déporté de la réalité, il eut du mal à saisir une nouvelle fois ce qu'elle lui disait, se demandant cependant pourquoi elle venait prononcer ces mots. Elle n'avait pas à s'excuser, pas pour tout ce qu'elle lui offrait et lui faisait. Il la trouvait parfaite, depuis le début elle semblait maitriser la situation, mieux que lui en tout cas. Il ne savait pas si c'était la jouissance de ses caresses, ou alors l'alcool qui l'emmenait au plus loin, mais il n'arrivait plus à penser. Il fut même ravi qu'elle vienne capturer ses lèvres, mais quelque chose sembla le gêné. Leur baiser était bon, seulement Jungney semblait étrange. Si jusque là, il pouvait dire qu'elle contrôlait ce qui se déroulait, il n'en était plus certains.

Une idée de sa part ou alors voyait-il vrai... Il n'en savait rien, et malgré qu'il devenait plus qu'impatient, il avait besoin de trouver la réponse à sa question dans ses yeux. Ses mains agrippées à ses hanches, voulaient le détacher de lui, l'espace d'un instant pour qu'il puisse lire dans son regard, mais elle l'en empêcha venant enfuir son visage dans son cou. Et mince, il ne savait plus ce qu'il voulait. Avoir une réponse ou alors finir ce qu'il avait commencé? Il savait que c'était surement égoïste, mais il avait trop besoin d'assouvir son plaisir. Ils étaient allés trop loin pour qu'il en finisse ici. Un peu frustré par ces brusques interrogations, il sentit son cœur manquer un battement lorsqu'elle retomba sur le côté du lit. L'espace d'un instant, il cru que tout était terminé, qu'elle arrêtait ce jeu et qu'il pouvait repartir bredouille des ébats qu'il avait imaginé en sa compagnie. Mais il fut rassuré tandis qu'elle l'attirait de nouveau à lui, et enroulait ses jambes autour de ses hanches. Un soupir un peu plus profond, alors qu'il venait appuyer ses mains sur le matelas et mesurer son poids sur elle. Son bassin frôla de nouveau le sien, venant même jusqu'à la taquiner lentement son intimité en laissant la sienne la rencontrer. De douces caresses prometteuses, qui ne laissaient pas de doutes quand à ce qu'il voulait faire. Ses mains habiles, se frayèrent un chemin jusqu'à ses hanches, avant qu'elles ne descendent et remontent sur le haut de ses cuisses dans des gestes évocateurs des vas et viens qu'ils échangeraient. Perdu dans l'excitation du moment, il ne perçu même pas que des individus étaient entrés dans la même pièce qu'eux et qu'ils pouvaient les surprendre. Lui s'accrocha à ses fesses, crispant ses doigts durement contre sa peau, et elle vint subitement enfouir son visage dans son cou, presque dans un soubresaut qui le stoppa dans sa course folle. Son cœur fit un manquer mais cette fois-ci, ce fut de surprise, avant que l'incompréhension ne le surprenne. Et sans rien laisser présager, la voilà qui se reculait soudainement, presque violemment à ses yeux en prononçant des mots qui l'échappaient. Abasourdi, étourdit par tout ce qui venait de se passer, il resta quelques secondes complètements perdus, avant qu'il ne se demande ce qu'elle voulait dire. Pourquoi ne pouvait-elle pas? Avait-elle la moindre idée de ce qu'elle était en train de faire? Pour le coup l'américain se sentit bien con... idiot et terriblement stupide dans ce lit désormais glacé. Pourtant lui était encore brûlant et fiévreux de l'instant qu'il avait espéré, il se sentait paumé, ne sachant pas ce qu'il avait manqué ou raté pour l'occasion. N'avait-il donc pas compris quelque chose? Avait-il été trop loin? Est-ce que depuis le début elle ne voulait finalement pas qu'ils en arrivent là? Se laissant retomber, il sentit ses muscles se contracter davantage, mais cette fois-ci ça n'avait rien à avoir avec le désir. Au contraire, c'était la frustration qui s'emparait de lui. Son cœur se chargea presque d'amertume et de colère, alors qu'il tentait de comprendre ce qui s'était passé. Est-ce que c'était ces types qui l'avaient dérangée? Ou alors lui? Et si c'était lui le responsable, lui qui l'avait effrayé, lui qui avait fait mal les choses? Il avait subitement peur d'être la cause de ses tourments.

Elle ne pouvait pas autant jouer avec lui, c'était impossible, pas comme ça, pas à cet instant. Il avait cru ses mots, ses gestes, cette lueur dans ses yeux. Il s'était vu exister dans son regard, il s'était même sentit puissant et invincible. Alors pourquoi? Il resta abasourdie quelques minutes supplémentaires, tandis qu'il tentait de rassembler ses idées et reprendre ses esprits. On dit souvent que le psychique à un effet sur le corps... et bien c'était vrai. Lui qui était rongé par l'envie et le plaisir, il avait subitement froid, et se sentait presque sans force. Serrant les dents, il n'osa pas jeter un regard dans sa direction ne sachant pas bien si c'était lui qui devait avoir honte ou alors elle. Il se sentait idiot, et sa fierté en prenait un coup. Il se glissa au bord du lit, attrapant son boxer, du bout des doigts, alors qu'il ruminait pour lui même et semblait en colère. Mais il était juste perdu il ne comprenait rien à ce qui venait de se passer. L'entendant prononcer son nom, il s'étonna d'avoir envie de lui crier toute sa frustration au visage, et de l'envoyer balader. Oui, car peut-être que finalement, elle l'avait prit pour un con. Peut-être que c'était son truc de venir allumer les mecs pour finalement rien leur donner! Mais il refusait de limiter Jungney à ce genre de fille. Elle était si différente... Elle s'approcha, lui ne bougea pas, avant qu'il ne se tende sous sa paume désormais glacée qu'elle posait sur lui. Il sembla se refermer sur lui même, évitant son regard, alors qu'il tentait désespérément de chasser toutes ces idées de sa tête. C'était difficile, dur de comprendre ce qu'elle voulait réellement. Il ne voulait pas l'entendre lui dire ça, car la seule réponse qui lui venait à l'esprit c'était 3pourquoi?" pourquoi elle lui faisait ça, si elle avait envie de lui. Ne voyait-elle donc pas qu'il aurait pu mourir de plaisir dans ses bras?... Avait-elle raison ou tord, il n'en savait rien. Peut-être qu'une partie de lui savait qu'elle voyait juste... Oui en fait elle avait raison. Ils méritaient mieux que cette baraque et cette soirée alcoolisée... Relevant les yeux vers elle, il ne put empêcher son cœur de venir se serrer tandis qu'il voyait apparaitre cette lueur inquiète dans son regard. Pensait-elle réellement qu'il voulait être avec une autre? Lui avait-il donné l'impression de penser à une autre qu'elle dans ce moment? Malgré sa frustration, Il Nam comprit quelque chose... que Jungney était finalement plus abîmée qu'il ne le pensait.... Lui jetant un regard, il se mit subitement à soupirer, avant de venir se reculer, et se laisser tomber en arrière sur le matelas. Passant ses mains sur son visage encore perlé de sueur, il semblait agacer, contrarié, mais ça n'était pas aussi facile que ça. Si ça l'était, il ne serait surement pas ici... il serait partie, la laissant derrière lui sans aucun remords :

"Et toi tu es ma princesse en détresse hein?"

Son ton était un peu cassé, pas certains de s'être remit de toutes ses émotions, mais un léger sourire vint étirer le coin de ses lèvres, tandis qu'il venait tendre le bras vers elle. Frôlant sa peau du bout des doigts, il l'observa, son regard devenant plus sérieux et profond, alors qu'il cherchait à trouver les réponses qu'il cherchait. Qu'est-ce qui avait pu la faire douter? Qu'est-ce ce qui lui faisait peur? Il voulait qu'elle lui dise, qu'elle ait confiance en lui... elle semblait si fragile en cet instant. Une brindille prête à se détacher de cette branche qui la maintenant encore dans ce monde...

"Viens approche..."

Son souffle se perdit loin d'elle, alors qu'il vint saisir son poignet, et l'inciter à se pencher vers lui. Le maintenant fermement dans sa paume, ses longs cheveux enserraient son visage, presque là comme pour venir les isoler, les maintenir dans ce monde qui n'appartenait qu'à eux. Sa main douce se posa sur sa joue, alors qu'il faisait glisser ses doigts le long de ses traits. Il caressa son cou, descendant sa trajectoire jusqu'à sa poitrine, cette fois-ci dans un geste seulement tendre, avant de venir déposer sa paume au creux de ses seins. Se redressant un peu, il vint lui murmurer :

"Laisse-moi te sauver Jungney..."

Son regard devint plus intense, alors qu'il appuyait sa paume d'une pression un peu plus forte contre elle. Il n'était pas fou, ce n'était pas non plus dut à l'alcool. Il savait ce qu'il disait, et ce qu'il lui demandait. Qu'elle le laisse la sauver oui, au sens large du terme. Pas seulement pour une soirée, un détour d'une ruelle parce-qu'elle avait besoin d'aide, c'était bien plus que ça. Qu'il la sauve pour tout ce dont elle pourrait avoir besoin. Qu'elle le laisse approcher, il était certains de pouvoir la sortir de sa torpeur et de panser ses blessures. Peut-être était-il trop présomptueux, mais jamais il n'avait été aussi sur de lui. C'était comme une évidence, Il Nam se sentait fort, assez pour la soutenir, assez pour être là pour elle... C'était idiot? Etait-il devenu utopiste? Il n'en savait rien, la seule chose qu'il arrivait à comprendre, c'est qu'auprès d'elle il se sentait invicible et capable de tout affronter. Les pires moments comme les meilleurs, les souffrances comme les joies... Jungney changeait la donne, elle faisait naitre en lui un tas d'émotions qu'il n'avait jamais ressentie. Pour la première fois depuis la disparition de Jun, il avait la sensation d'être à l'abri des balles, de ne plus être quelqu'un qu'on puisse piétiner et achever d'un geste. Il savait que se croire supérieur et aussi fort n'était pas aussi bon qu'on pourrait le croire, mais il s'en fichait. Elle lui rendait la force qu'il avait perdu depuis longtemps, la fougue qui l'avait quittée et abandonnée. Il ne savait pas comment elle faisait, en réalité, elle n'avait besoin de rien, ni de mot, ni de geste... c'était sa seule présence qui suffisait à le porter et lui donner des allures solides. Il se sentait fort, pour eux deux... il avait envie d'être l'arbre qui la soutiendrait, celui qui ne laisserait jamais le vent l'emporter loin. Elle était une partie de lui, sans qu'il ne se l'explique. Le jour où Jun s'était fait tué, Il Nam avait eut la sensation d'être brisé, comme si tous ce qu'il était s'effondrait et s'éparpiller. Il n'avait pas la force, ni le courage de rassembler les morceaux, c'était trop dur, trop douloureux... mais Jungney était arrivée. Sans le savoir, elle avait peu à peu recoller certaines pièces de grand puzzle qu'il était devenu. Cela le poussait plus loin, le maintenait de plus en plus en vie. Il ne savait pas jusqu'ou cela les ménerait, mais avec elle... il était prêt à prendre le risque. Si il devait se faire tuer pour elle, alors il penserait que c'était une belle mort qui l'attendait. Car quelque chose avait changé, dans son regard, dans sa perception de son existence. Elle avait peut-être tout chamboulé, mais... dieu que c'était bon. De pouvoir se tourner et savoir que quelqu'un était là. Partir, et pouvoir revenir, parce-que quelque chose vous poussez à rester en vie et à vous battre... Oui, en fait il s'en rendait compte, elle n'était pas qu'une fille de passage, il voulait qu'elle soit là aujourd'hui, et demain... Jamais il n'oserait dire les mots qui lui brûlaient la langue, son cœur s'emballait, sa respiration était douloureuse, mais c'était bon. Une belle souffrance qu'il n'avait jamais connue, et qui l'affolait... Doucement, il approcha son visage du sien, se redressant peu à peu, pour venir déposer ses lèvres contre les siennes. Ça n'avait plus rien de pressant, et d'excitant. Il ne savait même pas lui même ce qui se passait, mais si il devait mettre un mot sur ce qu'il faisait, il parlerait surement de sentiments. Une manière de lui montrer qu'elle n'avait pas à s'en faire, entre eux... c'était au delà d'une simple attirance physique... Il ne voulait pas Jungney pour une nuit... mais pour la vie. Pour tous les jours qui lui restait pas à passer sur cette terre et dans ce monde trop cruel. Il parcourra lentement ses lèvres, échangeant un baiser plus profond et chargé de sentiments. Il ne savait pas si elle comprendrait, si elle voyait qu'elle n'avait pas à s'en faire. C'était trop tard... il avait cette fille dans la peau! Se reculant juste assez pour venir la regarder :

"J'ai envie d'aller nulle part... sans toi."

Une façon de la rassurer, de lui faire comprendre qu'une autre ne l'intéressait pas. Il l'avait suivit dans cette chambre pas seulement parce qu'il voulait coucher avec elle. Il l'avait suivit parce qu'il irait n'importe où, où elle voudrait. On raconte qu'à la création des hommes, ces derniers étaient composés de deux êtres. Rattachés l'un à l'autre, ne formant qu'un... Puis les choses avaient changés, séparés, éloignés, ils furent condamnés à chercher leur moitié. A remuer ciel et terre pour trouver leur âme sœur... Il Nam ne croyait pas à ces mythologies, il n'avait pas de religion, aucune croyances particulières hormis celle de la vie. Et pourtant, aujourd'hui il avait la sensation que ces fantaisies prenaient tous leurs sens. Et si c'était elle sa moitié? Celle qu'il avait perdue et qu'il cherchait? Si c'était elle qu'il attendait depuis des années? Se laissant retomber en arrière, son dos toucha le matelas confortable, tandis qu'il l'entrainait avec lui pour venir passer un bras autour de ses épaules. L'incitant à approcher davantage, il vint la blottir contre lui, avant qu'il ne prenne une grande inspiration et n'expire dans un soupir. Il ne mentirait pas, quelque part il se sentait frustré, tellement frustré que cela pourrait en être déchirant. Mais il ne lui dirait rien, car coucher avec elle n'était peut-être la seule chose qu'il désirait. Cela allait plus loin, c'était plus intense, plus vrai entre eux, qu'une simple baise à une soirée et sous l'effet de l'alcool. Il ne voulait pas que les choses se passent ainsi, ce n'était pas comme ça qu'il rêvait ce moment entre eux. Il voulait qu'elle soit consciente de e ce qu'elle fait, pas sous les effets d'une quelconque drogue ou de la boisson. Non, il voulait qu'elle le fasse parce qu'elle en avait réellement envie... Laissant sa main venir trouver la sienne, il s'amusa à taquiner ses doigts, tandis qu'ils les regardaient un sourire étira ses lèvres :

"J'ai... j'ai jamais rencontré une fille comme toi auparavant..."


S'arrêtant dans son geste, il détourna les yeux vers elle, une lueur sincère et intense. Jamais il n'avait été aussi franc, et si honnête avec quelqu'un d'autre que son meilleur ami. Il ne savait pas pourquoi il disait cela, pourquoi il en éprouvait le besoin. Mais ça lui faisait mal, parce qu'au fond il avait peur. Ça lui faisait peur d'être autant attacher à elle, de la voir différemment des autres, de la placer avant sa propre existence. Il ne voulait pas comprendre, ni savoir comment cela li était tombé dessus... non car c'était la plus belle chose qui ne lui était jamais arrivé. Un cadeau du ciel, dont il se promettait de prendre soin, et de protéger. Est-ce qu'elle pouvait le lire dans ses yeux, lire toutes ces choses qu'il n'arriverait surement pas à lui dire ou lui faire comprendre? Il se mit à sourire, laissant échapper un petit rire, avant de tourner la tête, et s'étirer pour détendre ses muscles endoloris. Cette fille lui menait la vie dure, elle n'avait surement pas idée de tout ce qui se trimbalait dans sa petite tête. Se redressant subitement, il lui jeta un regard amusé, avant de lui tendre la main pour venir l'aider à se redresser, et se mettre debout. Il n'avait pas envie de rester ici, elle lui avait demandé elle même qu'il l'emmène loin. Alors c'était ce qu'il allait faire. Son esprit était moins embué, quand son corps... et bien il pouvait le dire sans honte, il avait désormais reprit sa température normale. Il avait même un peu froid pour être honnête, avec cette fenêtre ouverte, mais ce n'était que les seconds effets de toute cette tension qui était retombée. Il garda son sourire aux lèvres pour aller chercher, sa robe rouge, et lui donner. Son regard resta malgré tout gourmand, alors qu'il s'amusa à la toiser, appréciateur de ce qu'elle cachait de toute évidence sous ce drap. Lorsqu'il lâcha le tissu soyeux, il alla chercher son propre pantalon pour venir l'enfiler par dessus son sous vêtement déjà remis. Il regarda un peu partout avant de trouver son t-shirt jeté au hasard dans la pièce. Il s'en saisissant il remarqua qu'il portait l'odeur de Jungney, que le parfum qui l'entourait, était le sien... il se mordilla l'intérieur de la lèvre, tandis qu'il allait pour passer son haut, il se tourna subitement vers la jeune femme avant de tendre un bras dans sa direction et pointer son doigt vers elle, pour mimer une arme :

"Bam! ... Je t'ai touché en plein cœur Jungney!"

Il se mit à rire, un peu influencé par les effets de l'alcool qui ne s'étaient toujours pas dissipés surement. Mais il trouvait ça amusant! Et peut-être un peu vrai. Il ne savait pas, mais si il devait imaginer leur duel, il pensait que tous les deux avaient dut tirer au même moment. Se touchant chacun l'un et l'autre, là où jamais personne n'avait réussi à l'atteindre. Se rhabillant, il récupéra toutes ses affaires, avant de venir s'approcher de nouveau d'elle, et lui attraper la main. Il n'avait pas besoin de lui dire où il l'emmenait... loin d'ici, loi de ce monde qui ne leur ressemblait pas. Serrant sa paume contre la sienne, il l'entraina avec lui pour faire demi-tour, repassant par ce couloir étroit et ce passage qui lui évoquait désormais de doux moments. Il n'avait cependant pas envie d'y songe trop longtemps, car la frustration ne tarderait surement pas à pointer le bout de son nez. Alors il se contenta de la traverser et sortir discrètement. Se frayant un chemin à travers les allées sombres, il s'arrangea pour que personne ne les voit tandis que de sa main libre, il se chargea de leur trouver un moyen de locomotion. Arrivée à la grande grille, il se tourna vers elle, retirant sa veste pour venir lui déposer sur les épaules et lui laisser. Frottant ses mains sur ses bras, il tenta de la réchauffer un peu, avant qu'il ne revienne doucement replacer une de ses mèches de cheveux. A la lueur de la lune, il la trouvait toujours aussi belle, ses yeux étaient brillants, pleins d'émotions, si expressifs avec lui... Il espérait que jamais elle n'avait regardé un autre homme que lui avec ces yeux... Resserrant le devant de la veste sur sa poitrine, il s'approcha d'elle, s'apprêtant surement à lui dire quelque chose, lorsqu'un entendit un klaxon derrière eux. Surprit, il se tourna avant de voir apparaitre une voiture qui s'arrêta devant eux. Se mettant à sourire, il alla jusqu'à la portière, il l'ouvrit avant d'inviter Jungney à monter :

"Le carrosse de ma princesse l'attends."

Se mettant à rire, il la laissa passer, avant de la suivre, et grimper à bord. Se plaçant à l'arrière, il indiqua l'adresse du domicile de la jeune femme, et se cala dans le siège, tout en restant proche d'elle. Est-ce que cette soirée était bel et bien derrière eux? Ou alors justement faisait-elle partie de leur histoire? Il n'en savait rien, il préférait ne penser à rien... il se sentait bien, juste là où il devait et avec la personne qu'il fallait. C'était si difficile d'être à l'aise, de pouvoir être véritablement lui même. Peut-être était-il un peu fou... mais il s'en fichait, si c'était d'elle qu'il devenait barge.
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

[+18] Chapter V : Do you feel me [Jungney]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Chapter III : Try again [Jungney]
» Chapter VII : One shot ... You touched me to the heart [Gwak Jungney ♥]
» Chapter IV : Dream or Nightmare ► Il Nam ♥
» First chapter of our story (+) Yaya.
» Chapter XI : We are a secret, can't be exposed ft Il Nam

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.2 :: Rps-