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 the past is never dead (aksel)
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Anonymous
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Jeu 23 Jan - 19:17


FIRST, WE FEEL. THEN, WE FALL.


Des vagues poussiéreuses m'emportent et des souvenirs comateux se réveillent après des années de silence. Je perds le fil conducteur de mon insensibilité car je revois des images que je croyais pourtant enterrées depuis des années. Je revois le sourire innocent d'une gamine qui, à cette époque, savait comment aimer et donner sans conditions. Mes nerfs s'effritent avec des suppositions grotesques et une nostalgie pathétique. Aksel était comme un fantôme, qui possédait en lui mes innocences les plus secrètes, mes faiblesses. En clair, tout ce que j'ai appris à laisser derrière moi. Prendre la décision de le revoir était comme me confronter à celle que j'ai abandonné, enterré au plus profond de mon être pour laisser vivre le monstre que je suis devenue. La confusion crissait contre les parois de ma boîte crânienne mais j'avais ce désir profondément ancré dans mes utopies éphémères d'assumer, de faire le point malgré toutes les contusions qui s'étaient dessinées sur mon échine depuis la dernière fois que j'ai croisé son regard. Peut-être qu'il avait tout oublié, que son amnésie nous avait avalé et que je n'étais plus qu'une sorte de songe juvénile que le présent continuait à enfoncer dans les tréfonds de sa mémoire.

L'impulsivité me faisait parfois lâcher la prise solide que j'ai construite sur la réalité. Mes angoisses cachées s'entremêlaient avec les furies rageuses qui me tenaient par les tripes. J'oublie que je suis humaine. J'oublie que je vis et je continue à marcher comme si mon corps ne valait rien. Ne représentait rien. Aksel n'a pas connu mes chutes, je n'ai certainement pas connu les siennes et pourtant, il restait coincé dans mon esprit. Comme un souvenir parasité à ma peau et dont je ne pouvais me défaire. Mes incertitudes ne possèdent aucun fondement. Elles polluent mon air, intoxiquent ma lucidité. Je n'ai plus rien à perdre. Je n'ai plus rien à perdre depuis des années, à vrai dire.

J'avais son adresse en tête depuis quelques jours. Elle s'était imprimée contre les tissus malades de mon cerveau. Et je l'avais écrite sur un morceau de papier, à l'encre noire, avec nervosité et imprudence. Comme pour être sûre qu'elle ne disparaisse pas, que ma capacité à enregistrer une information ne me fasse pas défaut. Je m'étais décidé à sortir, à grimper dans un taxi en direction de Russian Hill. Durant le trajet, certains moments repassaient comme un vieux film devant mes prunelles arrachées par la fatigue et un léger sourire se dessinait sur mes lèvres sans même que je ne le remarque. Ma froideur et toutes les morsures que j'étais capable d'infliger ne me venaient pas à l'esprit pour une fois. Peut-être car ces choses-là, cette salope que j'étais avec tous les autres, ne faisait pas le poids face à quelqu'un comme Aksel, qui a connu la petite fille. La fragilité. Le taxi s'est arrêté et après avoir réglé la note, je suis sortie de la voiture pour faire face à la façade de la maison. Elle était grande, assez jolie aussi. Il était tard, la nuit était déjà tombée depuis plusieurs heures et peut-être qu'il ne m'ouvrirait pas mais au fond, peu importe. J'avançais jusqu'à la porte pour appuyer sur la sonnette avec l'impatience qui me rongeait le bas ventre. L'adrénaline bloquait toutes les autres émotions. À vrai dire, je peinais à croire qu'elles vivaient encore.
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Anonymous
Invité
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Ven 24 Jan - 1:28

Asra & Aksel



J'étais étendu dans mon lit à contempler le plafond comme à pratiquement tous les soirs depuis que ma saison de football c'est terminé. Je dois l'avouer, ça me fait chier de devoir remettre le couvert à la saison prochaine alors que nous étions si près du but. Sans le sport, je ne suis rien, j'ai l'impression de n'être que l'ombre de moi-même et ça m'agace. C'est une genre de mini dépression si on veut, c'est à ce moment précis de l'année que je me remet la plus part du temps en question. Qu'est-ce que j'ai accomplis récemment, ce qui se passe de bon dans ma vie ou le contraire. Pour être complètement honnête, j'ai l'impression que ma vie c'est un gros tas de merde. Entre notre défaite en final d'association, ma super résolution qui consiste à ne plus coucher avec personne, ma poisse légendaire avec la gentes féminine, j'dois dire que c'est difficile à supporter pour un simple gars comme moi qui généralement recherche la tranquillité d'esprit. C'est difficile de se cacher derrière ses blagues lorsque nous sommes seuls avec notre conscience et je m'en rends bien compte.

En ce moment j'ai l'impression de ne servir à rien, d'être un objet entre les mains des autres. Le type qui sert de banque aux gens qui m'entourent quand ils ont besoin d'argent ou encore la bite de secours pour les filles en manque de cul ou désireuse de se servir de moi, je sais pas, j'ai plus envie de ce genre de vie, on dirait que j'ai soudainement envie de passer à autre chose, dans le genre de me trouver une copine, passer du bon temps avec elle, une fille qui ne croira pas que je la traite comme toutes les autres... ouais j'en ai marre qu'on me chante ce putain de refrain '' J'suis pas spéciale, tu dragues tout le monde. '' Comme si on devait traiter les autres comme de la merde lorsqu'on s'intéresse à quelqu'un. C'est mal d'être gentil? Un soupir m'échappa.

J'aime pas être comme ça, non vraiment pas. On dirait que c'est beaucoup trop de questions pour mon petit cerveau qui n'est capable de traiter qu'une seule information à la fois. Si ça continue, je serai encore confiner à la résolution de problèmes à cent ans, bref. Je me fais craquer les doigts tout en chantant des berceuses d'enfant dans ma tête. Ce genre de conneries m'aide à m'endormir, même si la plupart du temps ça me rend plus triste qu'autre chose parce que ça me rappelle mes parents et mon passé certainement plus agréable que mon présent. Et quelque part dans ma tête je garde bien encré mes plus beaux souvenir avec la douce et innocente Asra. Amour d'enfance, déjà très jeune j'étais complètement dépendant d'elle, de son sourire, cette fille était tout ce que je voulais, elle savait me donner ce dont j'avais besoin et j'étais en mesure de lui rendre l'appareil. Mais comme il n'y a jamais de fin heureuse pour Aksel alias la poisse ambulante, nous nous sommes perdu de vue...

J'étais à deux doigts de m'endormir, bercé par ces quelques moments magiques passés en compagnie de la jolie brune quand on sonna à la porte. De toute évidence, les gens d'ici n'ont aucune notion de savoir vivre. Ils ignorent complètement le fait que les gens dorment à cette heure. Comme Geogia est quelque part dans la ville en train d'offrir son corps a je ne sais qui et que Lullaby fait sans doute la même chose, il ne reste que moi pour aller ouvrir à cette heure aussi tardive. Je sors donc de mon lit avec nonchalance, sans prendre la peine de m'habiller - un boxer suffit ainsi que mon physique de dieu grec - et descend les marches à coup de deux pour atteindre la porte le plus rapidement possible. Je défais les verrous, glisse une main dans mes cheveux en soupirant puis ouvre finalement la porte.

Devant moi se tient une jeune femme brune dont le physique me semble assez familier pour avoir vu des photos sur facebook et tout ce que je trouve à faire c'est de rester figer devant ma porte sans rien dire. Je la regarde de bas en haut, ne réalisant pas vraiment ce qui est en train de se passer. Asra à énormément changer depuis la dernière fois que nous nous sommes vu. Elle est devenue comment dire, un peu plus sombre... J'ignore complètement ce qu'elle fait devant chez moi, peut-être qu'elle c'est juste tromper de porte, mais comme je ne suis pas du genre sauvage, je m'empresse de la saluer. « Hum, Bonsoir, la soirée gothique c'est la porte d'à côté... » Dis-je comme un con. Le Aksel sarcastique était de retour maintenant qu'il y avait un spectateur à vanner. Mais bon, je dois sans doute avoir réagis de cette façon sous la pression immense que me procurait le fait de la revoir après tant d'année... Au fond je ne l'ai jamais oublié et peu importe l'apparence qu'elle à aujourd'hui, je me sens toujours aussi attiré, voir dépendant d'elle. « Je rigole. » Repris-je rapidement avant qu'elle ne me griffe avec ses ongles. « Hum, qu'est-ce que tu fais là? J'te pensais pas à San Francisco, qu'est-ce qui t'emmène ici? » Demandais-je curieux. C'était peut-être une simple coïncidence tout ça ... un drôle de jeu du hasard, si c'est le cas, c'est assez flippant. Une chose est sûre, elle n'est certainement pas venu ici pour moi. À voir comment elle est devenue il peut probable qu'elle se souvienne de quoi que ce soit à propos de moi.

© EKKINOX
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Anonymous
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Invité
Sam 25 Jan - 1:11


Depuis toujours, la différence oppresse mes souffles et entrave mes gestes par rapport aux autres ; de ces gens, j'en suis devenue allergique. Trop souvent, je me sens comme balancée dans un océan d'idéaux effondrés. La foule serre les ventricules de mon muscle moteur pour remplir ma gorge de larmes acides. Ce n'est pas de la tristesse. Ce n'est que l'odeur d'une rage contenue jusqu'à l'explosion et les combinaisons fiévreuses de mon esprit ne sont que le tic tac de la bombe à retardement que je suis. L'innocence ne dure qu'un temps et la petite fille est morte depuis bien longtemps. Alors quand la porte d'entrée s'ouvre devant moi, je reste stoïque. Les traits figés dans une paralysie devenue habituelle avec le temps. L'impassibilité en armure d'acier, l'ironie en lame aiguisée. C'était tellement plus facile que de porter le poids de mes propres émotions. C'était tellement plus facile de maudire le monde entier plutôt que d'aimer chaque regard, chaque sourire. J'ai perdu le goût des jours pour m'abandonner à la couleur sombre d'une nuit sans étoiles et je m'y complais.

Hum, Bonsoir, la soirée gothique c'est la porte d'à côté... Je laisse mon silence effleurer le moment, en enfonçant simplement mon regard dans l'azur des siens, un sourire en coin sur mes lèvres vermeilles. Pour être gothique, il me manque le romantisme. Je rigole. Dans des temps passés, j'aurais ri. Aujourd'hui, j'ai tendance à enfermer les rires dans cette boîte que j'estime aussi dangereuse que celle de Pandore. Je suppose que tu as vu peu de gothiques dans ta vie pour sous-entendre que j'en suis une. Par contre, ton style vestimentaire à toi m'intéresse grandement. Si il me connaissait aussi bien que dans mes souvenirs, il trouverait l'étincelle rieuse dans mes prunelles peut-être un peu trop obscures. Il passerait au-delà de la froideur dont ma voix est teintée. J'espérais sincèrement qu'il attraperait les notes doucereuses que je préfère rendre invisibles pour le moment mais sur ça, je n'y comptais pas réellement.

Hum, qu'est-ce que tu fais là ? J'te pensais pas à San Francisco, qu'est-ce qui t'emmène ici? Le pourquoi du comment. Mes allées et venues n'avaient jamais réellement eu de raisons. Mon existence se résumait à une fuite constante, une fuite qui n'avait pas d'origine, qui ne signifiait rien d'autre qu'une éternité de codes indéchiffrables. Pourtant je m'étais sentie portée par les courants de mon impulsivité. Mon index s'était posé au hasard – ou presque – sur la ville de San Francisco. La vérité, celle pour laquelle j'étais devant sa porte à cet instant, je ne l'avouerais certainement pas. Peut-être jamais mais c'est le peut-être qui tâchait mon quotidien et qui brouillait mes principes chaotiques. Je passais dans le coin... À nouveau, le silence me nouait la gorge. Je l'ai regardé, simplement regardé pour observer à quel point il avait pu changer et à quel point le fossé entre nous avait grandi. La question aussi banale soit-elle traversait mon cortex comme une balle d'arme à feu. Je m'y jette ou pas ? Je me demandais ce que tu devenais après tout ce temps. Je remercie Google pour m'avoir si gentiment offert ton adresse. Sinon... Je te dérange ? Sa musculature avait beau m'appeler, l'idée qu'il soit accompagné était très probable.
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