Ok. Ok. Ok. Je crois que c’est ce qu’on appelle de la journée pourrie. Putain de merde. Pour une fois ma vie ne pouvait pas être simple et calme ? Mais non, mais non, ce ne serait pas drôle sinon. J’en ai ma claque des emmerdes qui me tombent sur la gueule les unes après les autres. Autant d’ennuis en si peu de temps, il fallait être doué. Un magnifique talent que j’ai là, dommage que je ne puisse pas en être fière, n’est-ce pas ? J’enfonce mes mains dans les poches de mon jean et me rends au lieu de rendez-vous. Je reprends les mauvaises habitudes, mais qui ça intéresse ? Je suis seule. Désespérément seule. Même mon frère, enfin frère, m’a abandonnée pour cette blondasse en plus. Grand bien leur fasse. J’en ai ma claque. Je suis fatiguée de tout ça. Des espoirs, des souhaits et autre conneries du même genre. Où ça m’a menée ? Nulle-part. J’en suis toujours au même point qu’il y a quatre ans. A croire qu’il n’y a vraiment que Gareth qui se soit réellement soucié de moi. Je sens encore ces regards dont la plupart emplis de dégoûts posés sur moi et je frissonne. Putain c’est dure de voir ses propres amis t’observer de la sorte, c’est même au-delà de ça. Je suis seule. Désespérément seule. C’est bon, l’information est imprimée. Je saurais m’y faire. Enfin, planer m’y aidera beaucoup. J’arrive. Il est déjà là. La transaction se fait rapidement mais il a quand même le temps de me glisser un truc ‘on n’échappe pas à ces merdes’ et veut qu’on discute, me disant que ce n’est pas une bonne idée de replonger là-dedans alors que je m’en étais presque sortie. Qu’est-ce que je m’en tape moi de son avis, tout ce que je veux c’est qu’il me donne ma dose, ce que je lui dis. Personne n’a à me dire comment mener ma vie, je suis assez grande pour prendre mes propres décisions, qu’ils me foutent tous la paix et aillent au diable. Je baise qui je veux. Je me fous en l’air si je veux. Mon corps m’appartient et je ne supporte pas que l’on vienne me dire comment régir ma vie. Je le paie et me tire. Ses conneries de prêcheurs à deux balles me brisent les ovaires. Ok, je crois que je suis…un peu…à cran. Je dissimule ma dope dans la poche de ma veste et me dépêche de rentrer, pressée de me foutre en l’air. La vie sera plus belle vue d’en haut. J’arrive, le temps de me débarrasser de ma veste et j’étale la poudre sur la table en fine lignes qui va bientôt disparaitre. Abracadabra. Plus rien. Alors que je m’apprête à m’emparer de la première, on sonne à la porte. « Mais bordel, foutez-moi la paix merde ! » J’attends, espérant que la personne va se casser. Non, elle insiste. Putain. Je me lève et me dirige en trombe vers la porte, Minnie. Tiens donc. Je la laisse passer. « Qu’est-ce que tu veux ? J’espère que t’es pas là pour me faire la morale sur mes actions. »
Tellement de choses s’étaient passées dans ma vie ces derniers temps que je ne savais plus vraiment où donner de la tête . Entre la disparition d’Anaé , le deuil qui touchait ma famille depuis la mort de ma mère, il y a dix ans , le déclin de ma carrière sûrement dû à un manque de motivation , puis cette soirée d’Halloween qui n’avait pas plus arranger les choses . J’avouais avoir été totalement perdue . Perdue c’était exactement l’adjectif qui pouvait le mieux me décrire lorsque je m’observais dans un mirroir . J’étais mal dans ma peau et les seules choses qui arrivaient à me remonter le moral c’était l’alcool , la drogue et la fête . Pathétique non ? J’avais perdu mon but mais aussi le goût pour la vie et il n’y avait plus que ça qui arrivait à me tenir debout et à me donner la force . Mais n’est-ce pas ironique que de s’accrocher à des choses aussi futiles que ça , alors qu’elles ne font qu'un peu plus nous rapprocher d’une fin dramatiquement funeste ? Et puis de toute façon, j’emmerdais le monde et ses préjugés qu’ils étiquettaient sur une personne sans vraiment connaitre son passé ni son vécu . On me voyait déjà comme la garce de service donc ouais , dorénavant j’allais assumer et même jouer de cette vision que les gens avaient de moi . Au fond c’était plus facile d’être une garce plutôt que de parler de ses problèmes . En tout cas moi je le ressentais de cette manière , puis ça m’égayait un peu de jouer la bitch de service et de me cacher sous cette carapace superficielle. Je ne me démasquais que très rarement mais j’arrivais à me faire des amis et c’était le plus important . Parmis ces amis je pouvais compter Lera . D’ailleurs je me rendais chez elle quelques jours après la soirée d’Halloween, elle n’avait pas l’air de péter la forme et sérieusement je m’inquiétais . Je toquais et entrais chez elle puis fut accueillie par un chaleureux : « Qu’est-ce que tu veux ? J’espère que t’es pas là pour me faire la morale sur mes actions. » . Je soupirais puis lui rétorquai : « Bonjour Lera ! Oui je vais bien, merci . Mademoiselle aurait-elle oublié la politesse depuis ce 31 octobre ? » Comme si j’étais chez moi, je me jetais sur son canapé et m’allumais une clope en posant mes pieds sur la table basse . « Et pour répondre à ta question : Non, je ne suis pas venue pour te faire la morale . Je ne pense pas que tu aies besoin d’une personne en plus pour te faire des sermons . Encore moins venant de moi … » poursuivis-je entre deux lattes .
Je suis perdue. Totalement. Complètement. Enfin pas exactement. Je ne sais pas. Je ne sais plus. C’est ça mon problème, il faudrait que j’oublie tout ce que je sais. Tout ce que je ressens. Tout et tout le monde. Quelle meilleure façon que de m’anesthésier les sens avec de la dope ? Je fuis, encore et toujours mais ça, ce n’est plus une surprise pour personne. Lorsque la garce Lera avait peur, était mise à mal, était découverte, il fallait qu’elle prenne ses jambes à son cou, loin, ignorant sa destination mais tout ce qui compte c’est qu’elle y parvienne non ? Le moyen, le lieu on s’en fiche pas mal, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, non ? Minnie entre dans mon appartement après une réplique narquoise mais je m’en fiche. Dieu que je m’en fous de tout maintenant, tout ce que je désire c’est qu’on me fiche la paix et que je puisse me foutre en l’air tranquille, à croire que ça aussi on me le refuse. « Je t’en prie installe-toi » maugréai-je en la rejoignant au salon. Je remarque qu’elle n’a pas commenté la poudre étalée la table, prête à être consommée. Enfin ce n’est pas si surprenant car si j’ai bonne mémoire elle aussi a pris cher durant cette soirée ,tout le monde en fait. Elle se drogue, j’ai été surprise mais comme on le dit si bien, l’habit ne fait pas le moine et nous nous étions pas mal éloignées ces derniers temps ce qui fait qu’il y a beaucoup de choses que j’ignore à son sujet et vice versa. « Cool, si t’es pas là pour les leçons de morales, qu’est-ce que tu veux ? » Je m’impatiente, désagréable. Imbuvable au possible mais je suis agacée, à cran, énervée, blessée et je sais pas quoi d’autre et bordel tout ce que je veux maintenant c’est oublier tout ça avec plusieurs rails et beaucoup d’alcool. L’overdose ne me fait pas peur, advienne que pourra. Je mets un peu de musique, une petite ambiance est toujours mieux, puis vais chercher quelques bouteilles que je dépose sur la table. Je m’installe devant la poudre blanche et prépare tout ce qui doit l’être pour une meilleure consommation. « Bon j’ai à faire, fais comme chez toi, enfin ça, c’est déjà fait. » Et je sniffe le premier rail qui me nargue outrageusement. Je ferme les yeux et attends les effets bénéfiques, qui tardent à venir. Pressée, je prends le second. Je patiente. Ca y est, ça commence. Je ne ressens plus rien. Plus de colère. Plus de ressentiment. Plus de…peine, enfin il me faut une troisième pour faire partir cette dernière mais j’y parviens. Ah, que c’est bon d’être si indifférente aux choses et aux gens. « Sers-toi, tout est mieux est après. » Je dis à Minnie en laissant tomber ma tête en arrière dans une expression béate. Tout va bien. Tout est bien dans le meilleur des mondes. La vie est belle n’est-ce pas ?
Sans gêne, je m’installais chez Lera . Je m’allumais une clope et ne faisais pas attention à grand-chose, même pas à la coke qui était étalée sur la table en rails fins . Je fumais tranquillement ma petite Lucky Strike . La blonde me rejoignit ensuite dans son salon et je fus la victime de sa mauvaise humeur . Super accueil de la part d’une copine alors que j’étais censée lui rendre visite amicalement , son air agacé commença à légèrement m’irriter moi aussi mais je prenais sur moi pour ne pas faire demi-tour et la laisser dans sa merde . Elle pensait que j’étais là pour lui faire la morale ? Et bien elle se trompait royalement . Comme si j’étais la meilleure personne pour donner des conseils ou quoi que ce soit d’autre . Moi, la fille qui écartait les cuisses plus vite que son ombre et qui se défonçait au crack . Qui accepterait les conseils d’une toxicomane, franchement ? Si j’étais venue voir Lera , c’était tout simplement pour prendre de ses nouvelles , parce qu’elle avait beau être insupportable quand elle s’y mettait , elle restait mon amie et bon , ça m’inquiétait de pas avoir de nouvelles d’elle alors qu’on venait tout juste de se réconcilier. « Faut-il trouver des motifs pour se rendre chez une amie maintenant ? C’est nouveau, tiens !» rétorquai-je d’un air dédaigneux avant de délaisser le filtre de ma clope dans le cendrier . Pendant que je fumais , Lera nous avait créer une petite atmosphère sympa avec un peu de musique en fond et des bouteilles . Toujours sans gêne , je traversais la pièce afin de nous chercher des verres pour m’improviser barmaid le temps de la soirée en inventant des cocktails plus ou moins buvables . Le premier d’une longue liste : vodka + martini + sirop de fraise. Je servais nos verres tandis que la blonde se préparer à décoller pour un autre monde . Je sirotais mon verre en l’observant sniffer ses rails et gardais le silence . Après ça , je remarquai combien elle avait l’air plus détendu et ça, j’en avais besoin aussi . Certes la clope et mon cocktail avait fait leur petit effet mais j’en voulais plus , ENCORE plus ! Alors à mon tour , je traçais quelques lignes blanches avec cette poudre magique puis les inhalais une à une, à la suite . Rapidement les effets se firent sentir dans mon être . Je me mis à rire doucement , seule dans mon délire puis me tournais vers Lera . « Meuf ? Je plane déjà !» lui déclarai-je en riant un peu plus fort au point de m’allonger sur le sofa .
Oh ça oui alors, elle est belle la vie ! Je me sens mieux. Je me sens bien. Invincible. Plus forte que jamais. Puissante. Pourquoi j’ai réagi de la sorte lorsque le rideau a été levé ? C’était stupide. Je m’en fous de ce qu’ils peuvent penser. Je m’en fous de ce qu’Ana peut en dire. Je m’en fous qu’Alek ait choisi cette blondasse à sa propre sœur…enfin sœur en voilà grand mot ! Au diable les autres et leur préjugés de merde sur ma personne. J’ai toujours vécu en me foutant de ce que l’on pouvait dire sur moi et ce n’est pas aujourd’hui que tout cela va changer ! Merde à la fin ! Je mène ma vie comme je l’entends, que cela leur plaise ou non. Si j’ai envie de baiser avec mon frère, je le fais après tout mes histoires de vagin ne regardent que moi et j’écarte les jambes auprès de qui je le veux. Ce ne concerne que moi et je n’ai de compte à rendre à personne. Cela a toujours été ainsi et continuera jusqu’à la fin de mon existence. Comment ai-je fait pour douter de cela ? Comment ai-je pu me laisser atteindre par le regard médisant, dédaigneux des autres avec autant de facilité ? Ce n’est pas moi cette fille qui a peur, qui courbe l’échine simplement parce que l’on jauge avec mépris. Non, non, c’est du passé et je compte bien affirmer ce fait. Minnie me rejoint très vite dans mon stoned state et je souris. « Nous n’avons pas le même sang. » Je lance après un long moment de silence tandis que chacune est dans ses hauteurs respectives. « Alek et moi. Il a été adopté par mes parents.» Je ne me justifie pas, j’ai pas à le faire d’ailleurs seulement c’est une personne que j’apprécie beaucoup donc autant lui fournir toutes les données afin qu’elle puisse se faire sa propre opinion. Et Je me sens plus proche, là, maintenant, après tout nous sommes maintenant sur la même longueur d’onde. Détente, ça on avait eu besoin après cette putain de soirée. Faudrait que quelqu’un aille défoncer la gueule à cette salope de Gossip Girl, enfin pour ça faudrait déjà savoir qui c’est, ce qui s’avère plus compliqué que prévu car cette garce semble plutôt maligne et heureusement pour elle sinon elle serait déjà entrain de bouffer les pissenlits par la racine. Je me serais fait un plaisir de lui donner un coup de main pour cela. Un grand sourire apparait sur mon visage. Oh oui, un véritable plaisir. Je me redresse lentement, je m’empare de mon verre de nouveau rempli puis le porte à ma bouche. Le goût semble différent, plus prononcé. Tout semble plus…important. Je ne saurais réellement l’expliquer et sans doute suis-je entrain de raconter n’importe quoi, de délirer. Arf, tant pis. On s’en fout. Attrapant la télécommande, je change de musique, trouvant celle en cours trop calme à mon goût et en profite aussi pour monter le volume. « Voilà, c’est tout de suite mieux ! » Je m’exclame en remuant la tête en rythme.
Rien de mieux qu’un rail de coke pour se sentir mieux . J’oubliais tout et c’est tout ce dont j’avais besoin après tous les événements qui avaient bien pu se produire dans ma vie. Oui, une simple ligne de cette poudre blanche magique arrivait à m’évader de mon quotidien de merde et à me faire oublier tout ce que les gens pouvaient dire à mon sujet . Rien à foutre de ce qu’on pouvait dire . Je vivais ma vie comme je le sentais puis que ça plaise ou non aux autres, je n’allais pas changer . J’envoyais royalement chier les gens et leurs remarques sans aucun intéret. J’allais être égoiste puisque seule ma petite personne comptait. Allongée sur le sofa, les effets de la drogue commençaient à envahir mon corps.Au bout de quelques minutes déjà, une certaine euphorie me contamina. Je ris niaisement pour un oui et pour un non puis retrouvai subitement mon calme lorsque la blonde ouvrit la discussion : «Nous n’avons pas le même sang. Alek et moi. Il a été adopté par mes parents. » Je me redressais sur le canapé et me servais un verre de whisky cola que je sirotais doucement avant de répondre : « Pourquoi tu tiens à te justifier Lera ? Je ne te reproche rien moi, tu couches avec qui tu veux ! » Je souris en coin puis ajoutai : « Il est fucking sexy en plus . Je crois que si j’aurais eu le même frère adoptif, je me le serrais tapé aussi ! » Un rire cristallin s’échappa d’entre mes lèvres tandis que je buvais une nouvelle gorgée du cocktail. Lera décida ensuite de switcher de musique, en mettant une chanson plus entrainante . J'adorais le rythme et me levais donc, verre en main, pour me déhancher sur la musique .Je bus mon verre d’un traite ; la tête commença à légèrement me tourner mais je restais là, debout à danser , tendant même la main à la blonde pour qu’elle me rejoigne dans mon trip . « Debout la blonde !»
Lorsque l’on présente la drogue, la cam, la coke, l’héro ou que sais-je encore, on a juste tendance à montrer les aspects négatifs de la chose comme s’il n’y avait que ça, alors que c’est comme tout chose, c’est à la fois bon et mauvais. Un peu comme le chocolat, les gens en raffolent, certains peuvent d’ailleurs en mangers sans cesse, un nombre incalculable de pubs sont faites à ce sujet mais peu de genre précisent que ça peut être néfaste pour la santé. Ok, bon certes cette poudre blanche est plus dangereuse au niveau des effets négatifs mais elle au niveau positif elle est bien plus efficace, n’oublions pas de le préciser parce que bon, sinon on se shooterait tous au chocolat non ? Encore une preuve que c’est mieux, c’est qu’une fois goûté, l’on ne peut plus s’en passer, avec le cacao aussi mais c’est différent à bien des égards.
« Je ne me justifie, simplement t’es une personne à qui je tiens et dont l’avis m’importe donc je veux que t’aies toutes les données. »
Je lui souris tendrement, autant que possible dans ma situation parce que bon, mes sourires ont tendances à ressembler à des trucs niais non identifiés dû aux substances qui circulent maintenant dans mon organisme.
« C’est vrai qu’il s’est embelli, c’était pas le même il y a neuf ans. »
Je pousse de rire comme une dinde, comme une conne, comme une débile, comme une shootée et la laisses m’entraîner sur la piste après avoir vidé le contenu de mon verre, bien entendu de danse que nous venions d’aménager. Avec ce qu’on s’inflige, on est certaines de finir à l’envers. Chouette, ça aura l’effet escompté ce qui n’est pas pour me déplaire. Les rythmes de la musique changent soudain, se faisant plus lents, plus sensuels, vous savez, ce genre de musique qui font fureur en été, permettant ainsi aussi d’avoir plus facilement les filles qu’ils convoitent. Machinalement, je me rapproche de Minnie, me collant et dansant contre elle. L’alcool, la coke et l’ambiance aidant, je ne me mets pas longtemps à me jeter sur ses lèvres, quoiqu’en fait, je n’ai pas réellement besoin de tout ça pour désirer Minnie. Ce n’est pas la première que cela arrivera et sûrement pas la dernière.
Les effets de la drogue commençaient doucement mais sûrement à prendre emprise de mon corps. J'étais dans un état second de pure euphorie. Je ne cessais de rire pour un oui et pour un non .Débile ? Je devais certainement en avoir l'air mais au pire on s'en fout non ? Je me sentais bien et c'était le plus important. Oui vous alliez surement me dire que la drogue c'est mal blablabla ... Mais qu'est-ce que j'avais à perdre au fond ? Je n'étais que la pouffiasse que la moitié de la ville détestait. Aujourd'hui j'étais plus connue pour mes coucheries que pour mes défilés Chanel ou Armani. J'avais déconné je l'avoue mais, à quoi bon prendre la vie trop au sérieux quand on sait que l'on en sortira pas vivant?! Je suis jeune merde ! Majeure et vaccinée , je peux faire ce qui me plait afin de rendre ma jeunesse la plus éclatante et plus mémorable possible. C'est ça la liberté, non ? Donc que ça plaise ou non, je me défoncerais les poumons à la clope, je snifferais de la coke puis fumerais de la weed , si cela me semble bon.Et puis au diable les médisants et l'avis des autres. Ce que j'aimais avec Lera, c'est que nous étions totalement sur la même longueur d'onde. Comme on dit qui se ressemble s'assemble. Je savais un peu ce que ressetait mon amie et c'est pour cela que je ne tenais pas à lui faire la morale ou quoi. Elle était libre de faire ce qu'elle voulait et je ne lui demandais aucune justification! Moi tout ce que je voulais après cette bonne défonce, c'était prendre du bon temps.Puis vue l'ambiance dans laquelle nous étions, je sentais que mon désir allait rapidement se réaliser.Une danse collée-serrée qui se transforme en étreinte super hot. Lera et moi finissions par mutuellement nous jeter sur les lèvres de l'autre.C'est pas comme si c'était la première fois que ça arrivait donc il n'y avait rien de choquant . J'éloignais légèrement mon visage du sien et au creux de son oreille en souriant: « T'es bonne !» Je souris malicieusement avant de mordiller le lobe de son oreille, tout en caressant le bas de son dos en dessous de son Tshirt.
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