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 Come as You Are [ft Julie]
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Anonymous
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Lun 26 Mar - 0:58

Come as You Are [ft Julie] 216789room

    Ah la vie universitaire! C'est bien, mais cela comporte aussi son lot de responsabilités et de tâches. Il devait être 20 heures quand j'avais quitté le vestiaire du stade après une pratique intense de football. J'avais un gros énorme projet pour comptabilité où je devais inventer des graphiques, des tableaux, des données et analyse pour une compagnie fictives parmi les choix imaginaires du professeur. Il fallait, bien entendu, que je me fis sur d'anciens rapports de comptabilité pour conserver l'aspect réaliste du projet. Au cours des semaines, j'avais récolté les manuels nécessaires à la tâche que j'avais feuilleté quelques peu, mais je ne m'étais jamais vraiment attelé à la tâche. J'étais tombé dans mes vieilles habitudes de collégien: le «dernière minute.» Disons simplement qu'entre les nombreuses lectures pour mes autres cours, mon boulot qui me servait de gagne-pain, mes pratiques et mes quelques moments de répits, je trouvais difficilement le temps de commencer des travaux à l'avance. Bien entendu, la date fatidique de tombée était demain, 9 heures au bureau du professeur. Avec à peu près rien de fait, il y avait de quoi paniquer. Surtout que la disserte devait être entre 19 et 25 pages. Dès que je fus hors du stade, je me mis à courir jusque vers mon tas de ferraille pour ne pas perdre une minute. Je balançai mon sac de sport dans le coffre et en moins de deux, j'étais dans ma bagnole. Je fis vrombir le moteur en insérant la clé dans le contact, saluai d'une main l'entraîneur-chef qui passait devant moi et quittai le parking à une vitesse raisonnable.

    Cela faisait très peu de temps que je venais de déménager dans Crocker Amazon, un quartier tout près de l'université et son campus. J'aurais même aujourd'hui pu y aller à pied si cela me chantait, mais lorsque j'avais un entraînement de football, je n'avais pas vraiment envie de traîner mon énorme et lourd sac de sport sur mes épaules tout le long du trajet. Surtout qu'aujourd'hui, ce n'était pas comme si je disposais de beaucoup de temps. Ainsi, en moins de dix minutes, j'étais garé dans l'allée à côté de la voiture de Lucan et celle de Lou-Ann. J'éteignis le moteur et retirai ma clé. J'attrapai ensuite la sangle de mon sac à dos sur la banquette arrière et la tira vers moi. Je m'extirpai de la voiture et pris mon sac de sport à l'arrière. Dans un même souffle, je montai les marches à vive allure et ouvris la porte de l'appartement qui n'était pas verouillée. Je n'aurais pas le temps de dîner proprement ce soir, donc, dès que je fus arrivé, j'allais prendre un fruit, une boisson gazeuse et une barre-tendre pour tenter de tenir le coup. Je demandais ensuite à Lou-Ann si elle pouvait me rendre service en mettant mon linge de sport dans la laveuse. Chaque minute m'étant précieuse, je ne pouvais penser prendre du temps pour faire le lavage. Elle accepta gentiment. J'eus un sourire en coin en me doutant qu'elle n'avait probablement jamais senti le contenu d'un sac de sport avec des vêtements utilisés. Une fois que toutes les petits détails furent réglés, je m'enfermais dans ma chambre pour avoir le plus de tranquillité possible. J'avais besoin de toute ma concentration. J'allais être capable. De toute façon, j'étais de ceux qui aimaient les défis.


***

    2h30. J'avais enfin terminé ma dissertation avec 24 pages et demie. J'étais assez fier de moi. Honnêtement, j'étais certain d'avoir une note à tout cassé. J'étais crevé, mais ça, c'est une autre histoire. Je fis imprimer mon travail avec un sourire. Je regardais l'heure à tout hasard et fus surpris d'avoir fait autant en si peu de temps. C'était quand même un gros travail d'analyse que le professeur nous avait demandé. D'autant plus qu'on le connaissait sévère. Enfin bref, une fois que le tout fut imprimé, je brochai les feuilles ensemble. Je pouvais maintenant aller dormir. Étrangement, je n'en avais pas envie. Je sondais ma chambre remplie de boîtes encore emballées. Je n'avais pas envie non plus de faire du boucan et réveiller tout le monde. Je décidais de débrancher le portable de sa prise, de l'amener avec moi sur mon lit, de prendre mes écouteurs et d'écouter de la musique. Qui sait? Peut-être que le sommeil me viendra de cette façon? Une demi-heure plus tard, en tout cas, j'étais toujours bien éveillé. 3 heures.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Ven 30 Mar - 21:08

Come as You Are [ft Julie] 12033009130295152
Domenico & Julie.




    « Merde ! Mais t'es carrément trop un con ! » Voilà, c'était dit. A son grand frère, qui faisait 1 tête de plus qu'elle et qui surtout semblait bien plus costaud que la pauvre Julie qui baissait les yeux, à et instant. Honteuse, elle préférait se réfugier dans son ancienne chambre qui désormais servait de taudis ou de "range-tout". C'était un véritable bordel. Elle ferma la porte pour ne pas que son frère puisse venir l'embêter. Il venait tout juste de casser le lecteur MP3 de la brunette. Dépitée, elle regardait son malheureux objet cassé qui s'apparentait plutôt à un kit de jouet pour enfant. Bref, elle se rendit compte qu'elle n'aurait pas du venir chez ses parents bien qu'elle en eut besoin. Ca lui aurait évité de devoir se procurer un nouveau lecteur. Au pire, elle demanderait au responsable de le lui en offrir un pour son anniversaire, qui approchait à grand pas. Elle restait encore quelques bonnes minutes, puis sortit de chez elle en glissant un faible "salut" pour ensuite se diriger vers son nouvelle appartement. Elle avait brusquement perdu sa bonne humeur. Et là-bas, elle était sûre de se sentir plus à l'aise. C'était devenu son nouveau chez-elle et elle appréciait le lieu. Il était sympa, bon à y vivre et surtout bien situé. Toujours dans le même quartier que son précédent appart, elle adorait la proximité que lui offrait le lieu avec sa fac. Elle entra à l'intérieur de l'appart et seule Lou-Ann était présente. Elle ne la connaissait pas encore, mais elle était sûre qu'elles allaient bien s'entendre. Il y avait un autre nouveau dans la "bande". C'était Lucas. Lui aussi paraissait sympa. Après avoir salué Lou, Julie s'enferma dans sa chambre en jetant son sac de cours quasi vide à l'autre bout de la pièce. Les cours, c'étaient pas trop son truc ces derniers temps. Peu attentive en classe, elle ne savait pas trop pourquoi elle réagissait ainsi. En tout cas, ça l'effrayait. Elle se surprenait à être ainsi, elle qui adorait la brande dans laquelle elle étudiait. M'enfin, plusieurs mois s'étaient écoulés depuis sa première année. Julie s'allongea sur son lit, maudissant son frère de lui avoir cassé son MP3 et essaya de penser à quelque chose... Toutefois, c'était dur sans musique. Cependant, quelques minutes après, la demoiselle s'endormit, fatiguée par ses 5h de sommeil quotidiennes.

    A son réveil, il était 2h50. Jules avait dormi très longtemps. Il ne s'agissait même plus d'une sieste. Elle devait boire quelque chose. Elle se leva donc, faiblement mais courageusement en direction de la cuisine. Evidemment, il n'y avait personne, et l'appart était plongé dans le noir total. Aucun son n'émanait des pièces, tous semblaient dormir paisiblement. Sauf que soudainement, Julie entendit des bruits sourds provenant de la chambre de Domenico. Cool, elle n'était pas la seule réveillée à cette heure. Après s'être servi à boire, elle toqua à la porte de son ami. Peut-être qu'il aurait un lecteur MP3 à lui prêter lui, afin qu'elle se rendorme à nouveau ? Elle entra après qu'il l'ait invitée. « Hey, tu n'allais pas dormir j'espère... ? Je ne veux pas te déranger... » Seule la moitié de son corps dépassait de la porte, elle préféra ne pas trop s'incruster comme ça. Elle avança cependant pour aborder la question du MP3. « Est-ce que t'écoutais de la musique actuellement ? » Rapidement, elle se rendit compte que la réponse était positive. Le garçon, couché sur son lit était en train d'écouter de la musique avec son téléphone. Elle ne savait pas s'il détenait un lecteur MP3 ou non. Tant pis, elle décida de rester un peu avec lui, si possible car soudainement, elle ne voulait plus retourner dans son lit.





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Sam 31 Mar - 22:46

Come as You Are [ft Julie] 216789room

    Coldplay, Gavin DeGraw, Marianas Trench.... tous défilèrent dans mes oreilles alors que j'essayais de trouver le sommeil. À cette heure-là, personne n'était sur Facebook, ma boîte de courriel était quasi vide et l'envie de regarder un film en ligne ne me vint pas. Je décidais alors de me promener au hasard sur le profil des autres, chose que je ne faisais jamais en temps normal. J'allais d'abord sur le profil de Kahina. La grande voyageuse. J'étais content que nous ayons renoué. Elle était l'une des personnes qui me devinaient le mieux et bien qu'avec mon orgueil de mâle ce n'était pas toujours quelque chose que j'appréciais particulièrement, je ne pouvais daigner que cela prouvait à quel point nous étions proches de bons amis. Si elle me connaissait très bien, l'inverse était tout aussi vrai. Si moi je réussissais à enterrer mes problèmes dans le fond de ma tête et mon horaire super chargé, elle faisait de même avec ses nombreux voyages qui la tenaient loin de ses tourmentes à San Francisco, c'est-à-dire son ex. Personnellement, je ne l'avais jamais vraiment aimé: il sentait l'insécurité à plein nez. J'aurais été niais de ne pas constater qu'il n'aimait pas qu'elle et moi entretenions une aussi bonne relation. Ah les mecs jaloux! Une autre malédiction à laquelle j'ai échappée. Bref, ensuite, ma souris me dirigea sur le profil de Constance. Elle était toujours aussi belle, forte, féminine. Je pouvais me considérer chanceux d'être un de ses amis. Quoique ces derniers temps, les choses deviennent plus froides entre elle et moi. Disons que ma rupture avec Denver n'avait favorisé en rien l'effet contraire. Elles étaient devenues de grandes copines. Il y avait de quoi mettre en péril nos rapports...

    Finalement, j'allais m'attarder sur le profil de Julie. Ah Julie! Avec elle, on dirait qu'il n'y avait jamais de problèmes que des solutions. Lorsque je l'agaçais ou lui faisais une remarque moqueuse, elle riait avec moi plutôt que de se frustrer. Des gens posés, il en manquait dans ma vie. Heureusement, je l'avais elle. Un gros atout. Je ne serais probablement pas partie dans la grande aventure de la colocation avec personne d'autre qu'elle. Alors que je faisais défiler quelques photos où elle avait été identifiées, on cogna à ma porte. Est-ce que j'avais réveillé quelqu'un? J'avais pourtant été plutôt discret. Je mis ma liste de lecture en mode pause, baissai mon écran de portable et indiquai à la personne de l'autre côté de la porte de rentrer. Comme par hasard, ce fut Julie de l'autre côté. Elle passa son corps au moitié de la porte, hésitant à faire un pas de plus. Elle me demanda si elle me dérangeait. Vu l'heure, elle aurait difficilement pu me déranger sauf si je dormais. Mais bon, Julie était comme ça: par prudence, elle vérifiait pour ne pas causer de malaise. La mignonne!

    - Tu ne me déranges pas, répondis-je rapidement sur un ton bas pour ne pas réveiller Lou-Ann qui dormait dans la chambre en face de la mienne, la porte ouverte, je fais de l'insomnie, comme toujours.

    Je souris et constatai au passage qu'elle n'avait toujours pas bougé.

    - Rentre, ne fais pas ta timide, indiquai-je gentimment.

    Ceci étant fait, elle me demanda si j'écoutais de la musique présentement. Les écouteurs encore dans les oreilles, je me hâtai de les retirer. Je compris qu'elle cherchait probablement à m'emprunter mon iPod. Je passais alors ma main sous mon oreiller, où je laissais traîner mon lecteur et pris mes écouteurs que je venais tout juste de retirer. J'assemblais les deux objets ensemble et lui tendis.

    -Voilà, ça te sera sûrement plus utile qu'à moi pour dormir. À moins que tu veuilles rester pour discuter? Avec le déménagement et tout, on n'a pas eu beaucoup de temps pour parler seul à seul.

    Comme pour l'inciter, je me poussais de l'autre côté de mon lit pour qu'elle puisse venir m'y rejoindre. Je déposais mon portable au sol pour ne pas qu'ils nous gênent et lui souriai.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Dim 1 Avr - 0:19

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Domenico & Julie.




    Il était 03h du matin quand même et Julie ne se souciait même pas du fait qu'elle devait se lever tôt demain pour aller à l'école. En fait, elle allait probablement ne pas y aller. Elle n'en avait pas envie et puis ça changeait quoi qu'elle y aille ou pas ? Elle dormirait de toute façon dans les deux cas, alors autant dormir confortablement. Bien qu'elle savait qu'elle allait le regretter, sur le coup, elle préférait chasser cette idée de son esprit. Dans la chambre de Domenico, tout était silencieux. Aucun son ne parvenait des autres pièces et les deux bougeaient doucement afin de ne réveiller personne. Elle se rapprocha du garçon pour prendre son iPod. Il était sympa de le lui prêter alors qu'il était en train d'écouter de la musique. «Mais tu ne veux pas encore écouter ? Sinon ce n'est pas grave, je me débrouillerai. Et puis, pour combler ton insomnie on peut discuter ouaip, c'est une idée qui ne me déplait pas. » La demoiselle lui fit un clin d'oeil en signe d'approbation avec ce qu'il lui dit. En effet, avec toute cette histoire de déménagement, les deux ne s'étaient plus retrouvés pour converser. Ca avait manqué à la jeune femme de partager ce genre de moment avec un garçon tel que Domenico. Il était toujours super sympa avec elle, plutôt protecteur et était toujours là pour l'écouter et la rassurer. Même s'ils se fréquentaient beaucoup lors de soirées et compagnie, ils entretenaient aussi une vraie relation amicale. C'était rare d'avoir ce genre d'ami là, qui alliait l'amusement avec la vraie amitié. Et Julie était confiante pour Dom. Il était un vrai ami. Avec lequel, elle n'hésiterait pas à passer une nuit blanche, par exemple. Elle s'assit alors auprès de lui, sur son lit. « Alors, t'as fait quoi de ta soirée ? T'as bossé je parie, comme un étudiant studieux hein... » Julie sourit pour le taquiner un peu sur son réel investissement scolaire remarquable. Il l'épatait. Comment faisait-il pour être aussi concentré, motivé et doué ? Elle l'ignorait, mais au fond elle enviait son ami. Ce n'était pas de la jalousie, au contraire, elle était contente pour lui. « Et en fait, ne me dis pas que t'es plus avec Denver pour que tu puisses te consacrer exclusivement aux études quand même ? Un homme comme toi ne peut pas rester célibataire très longtemps, tu le sais bien ! » Elle secouait la tête pour insister sur ses paroles qui étaient à prendre au second degrés. Elle connaissait évidemment la vraie raison de sa rupture avec Denver, et ce n'était pas lié à l'université et tout le bataclan. La brunette cherchait juste de quoi plaisanter un peu, et espérait qu'il ne le prendrait pas mal, parce qu'elle connaissait ce côté un peu impulsif du garçon, et même s'il était 3h du mat passé, il ne paraissait pas très fatigué.






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Anonymous
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Dim 1 Avr - 4:49

Come as You Are [ft Julie] 216789room

    Une dernière petite inquiétude avant l'élévation du drapeau blanc. C'était bien Julie, ça! Cela m'arracha un sourire. Ce ne fut pas d'arrache-coeur qu'elle décida de finalement me tenir compagnie. En somme, elle et moi s'attendions très bien et j'étais sûr que ni elle ni moi ne nous serions imposé à avoir un peu plus de temps ensemble. Quand on était bien en la présent de quelqu'un, peu importe l'heure ou le moment de la journée, on avait toujours une petite minute ou une heure à lui accorder - c'est selon. Je savais que cette conversation allaient me coûter de précieuses heures de sommeil pour les heures de cours de la journée, mais je m'en fichais. En vérité, j'arrivais à dormir au maximum cinq heures par jour. J'avais tellement été conditionné à faire des cauchemars périodiques, intenses et troublants que d'une manière ou d'une autre, mon corps s'est imposé lui-même cette cadence infernale. Aujourd'hui, j'étais libéré de mes cauchemars, mais d'autres maux avaient pris leur place. Mon entraîneur-chef de l'équipe de football avec qui j'avais discuté de mes habitudes alimentaires, de sommeil, etc. avant mon admission au sein de l'équipe. En le sachant, il s'en était inquiété, me conseillant d'aller voir un médecin pour qu'il me prescrive des somnifères, mais je n'étais pas tellement d'accord avec cette méthode. Je craignais d'en devenir dépendant et ce n'était pas dans mes plans. Ainsi, j'en avais fait à ma tête malgré la bienveillance de mon coach. Au final, il a constaté que j'étais tout aussi performant que les autres joueurs. Il a ravalé ses conseils. Tant qu'il n'avait pas d'élément nuisible dans son équipe, il était heureux!

    Revenons à aujourd'hui. Julie, finalement, ferma délicatement ma porte de chambre avant de venir me rejoindre dans la chambre. Je pris ce bref moment pour prendre mes nombreux coussins et les placer contre le mur pour lui faire un meilleur appui pour son dos. Ceci étant fait, elle prit immédiatement place à mes côtés. J'en profitais pour passé mon bras derrière sa nuque pour qu'elle laisse tomber sa tête sur mon épaule. Sans aucune gêne et pudeur, elle s'y installa, comme si cela avait toujours été sa place. J'eus un petit sourire intérieur avant de l'écouter engager la conversation. Elle me demandait ce que j'avais fait. Dans la même phrase, elle devina que j'avais passé la nuit à bosser. Le ton qu'elle employait était incroyablement faux, moqueur même. Elle aimait bien se payer ma tête. À croire qu'aux yeux de tout le monde j'avais la tête de quelqu'un avec un faible Q.I! Le fait qu'ils m'aient, pour la plupart, à San Francisco, connu en tant que jardinier n'a probablement pas aidé à envoyer la bonne image. N'empêche, je savais que venant de Julie, c'était une moquerie affective. Contrairement à elle, j'étais assidu et très discipliné. Limite, j'étais presque jaloux qu'elle soit capable de passer ses cours avec le si peu d'efforts qu'elle semblait mettre. Il est vrai qu'elle n'était peut-être pas aussi motivée que je pouvais l'être. Avec mon rêve d'ouvrir un garage et un restaurant, je ne voulais pas chômer. J'avais l'intention d'accomplir mes rêves dès que possible et pour cela, je m'en donnais tous les moyens. Ma réponse par Julie commença par un petit rire étouffé.

    - Je ne suis pas très fier de moi, expliquai-je en regardant devant moi, j'aurais pu m'y prendre à l'avance. Là, j'ai que des chiffres et des termes affreux en tête. Mais bon, j'ai géré, comme toujours.

    Je lui jetai un regard de biais.

    - J'imagine que ta soirée s'est passée à l'opposée totalement?

    Le contraire n'aurait pas été étonnant. Rarement, j'avais vu Julie s'asseoir devant son ordinateur ou une pile de bouquins pour ses cours. Comme j'avais passé ma soirée enfermé dans ma chambre, j'ignorais ce qu'elle avait fait. Ce fut pourquoi j'allais moi aussi prendre de ses nouvelles. Entre temps, elle rajouta un second commentaire. Je crus y voir une remarque affective avec toutefois un petit dérapage. Comment aborder la question du statut sans ne pas effleurer le sujet Denver. Julie avait vu juste dans une chose: je cherchais à m'occuper autrement. À y penser le moins possible. Les études, ce déménagement, le football et mon boulot me servaient de bon prétexte pour la fuite. Néanmoins, là, tout de suite, je sus qu'il n'y avait plus de place à la fuite. Pas avec Julie. Elle avait tellement été impliquée malgré elle dans mes histoires personnelles que je ne pouvais pas lui cacher. De toute façon, je n'en avais pas l'envie ni la force. Je ne voulais pas lui mentir et par le fait même, me mentir. Il eut un petit silence, le temps que je retrouve mes mots. Je soupirai profondément.

    - Je ne sais pas Julie, avouai-je, la voix un brin cassante, cette histoire m'a... Tu as raison. Je ne devrais pas rester à m'apitoyer sur mon sort ni à faire l'autruche. Je ne veux pas m'impliquer dans autre chose maintenant. C'est très tôt encore. Je ne veux pas avoir d'attentes. Il arrivera ce qu'il arrivera, c'est la seule devise que j'entends suivre à ce sujet.

    Ma bouche à la hauteur du sommet de son crâne chevelu, je lui fis une confidence. Quelque chose que je n'avais encore jamais dit à personne.

    - Je lui ai dit que je ne voulais plus jamais la revoir, confessai-je. Je marquai une petite pause avant de poursuivre. Ça s'est terminé brutalement. Je me suis dit que je l'oublierais pour de bon. Le point final a été mis.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Dim 1 Avr - 22:41

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Domenico & Julie.




    Julie était confortablement installée aux côtés de Domenico, pour ne pas dire presque "collée" à lui sans aucun sous-entendu particulier. Il n'y avait aucune gêne entre eux pour avoir ce genre d'attitude. Elle posait sa tête sur l'épaule du garçon. Elle se sentait bien à ce moment-là. Comme si elle pouvait parlait de toute et n'importe quoi sans aucune crainte. Ce qui était vrai en fait. Même si elle n'appréciait pas trop paraitre pour une pleurnicheuse ou la fille qui parle toujours que d'elle et de ses problèmes, là elle sentait que tous les deux étaient partis pour une soirée spéciale confidences. Que pouvait-elle confesser à son colocataire ? Honnêtement, il n'y avait pas grand chose à dire. Il était déjà au courant de bien des choses et puis même, la vie de Julie n'était pas des plus palpitantes. Ca n'était pas important, elle trouverait bien quelque chose à dire et puis sinon, elle pourrait écouter son ami, elle aime beaucoup l'aider et le conseiller. Domenico répondit à la jeune femme en admettant être déçu et le fait qu'il s'y est prit tard. Ah bah ça, Julie en était devenue une adepte. Elle connaissait donc ce genre de situation et de déception. Cependant, elle était convaincue que ce sentiment allait vite disparaitre, ce n'était que temporaire. Elle tenta donc de l'encourager. « Ne t'en fais pas, d'ici demain ou après-demain, tu n'y penseras plus, et ta déception prendra place à l'amusement. Tu te moqueras toi-même de ce que tu as fait. Et évidemment que t'as géré, t'auras même une super note. » Julie rit un petit coup et recommença, mais plus fort, en entendant la nouvelle question de son ami. Il était vrai qu'elle n'avait que dormi, mais c'était aussi parce qu'elle était épuisée et surtout chagrinée par la perte de son objet fétiche. Toutefois, dans le fond, elle était consciente que de toute manière elle ne se serait pas occupée de ses devoirs. « Laisse tomber, j'étais tellement crevée que je me suis affalée sur mon lit et j'ai dormi jusqu'à maintenant. Et ça m'a fait du bien, j'avais besoin de dormir un peu. » La demoiselle haussa les épaules et se contenta de regarder les murs de la chambre de Dom. Elle avait été personnalisé à son goût avec des couleurs masculines et quelques affiches. Il y avait aussi pas mal de bouquins et feuilles juste par terre ou sur les bureaux et les affaires de sport étaient bien rangés juste à côté. Tiens, elle venait de penser qu'elle n'avait jamais assisté à un des matchs que Dom jouait. Elle l'avait brièvement vu jouer lors d'un entrainement une fois mais rien de plus. Elle essayerait de passer le voir la prochaine fois. Il semblait être bon en plus. Ensuite, il répondit à une autre de ses questions, concernant Denver et son célibat. Il préférait en quelque sorte mettre ça en pause et attendait de voir ce qu'il en adviendrait. Julie partageant la même pensée. Ca faisait quelque temps qu'elle avait décidé d'arrêter de courir après l'amour en vain, c'était à lui de venir désormais. Ca ne sert à rien de trop s'impliquer pour ne rien espérer en retour. « Je vois, et je suis totalement d'accord avec toi. Laisse les choses se faire toutes seules et puis un jour il se passera quelque chose et tu en auras aussi envie. Pour le moment, t'es bien trop occupé hein ! » Elle regarda Dom en souriant, elle faisait allusion à ses études plus le sport qu'il pratiquait. Juste à la suite, il lui confia qu'il en avait fini avec Denver. Définitivement. Julie ne le croyait pas. Il ne devait que le penser pour le moment mais changerait vite d'avis. Leur histoire n'était pas prête de se terminer, elle le savait, elle en était persuadée. Elle avait toujours cru en eux, en leur couple. Elle les avait toujours soutenus. Et elle continuerait à le faire. « Dom, Dom, Dom. Toi et moi savons franchement que le point final que tu viens de mettre prendra place à une énième virgule très bientôt. Et c'est ce que je souhaite. Vous vous aimez vraiment et vous êtes faits pour être ensemble. Alors, ok, il y a eu des différents mais comme tu as dit, laisse-toi un petite pause pour ne pas te préoccuper de ça pour le moment. Et quand tu seras prêt pour t'en occuper, tu verras qu'elle est faite pour toi. » La jeune femme esquissa un léger sourire tout en fixant son ami. C'était compliqué entre Denver et lui néanmoins, il y avait ce quelque chose entre eux qui était magique et exceptionnel, incassable. Pourtant, maintenant, elle n'était pas complètement mécontente du célibat de son ami, car elle pu tranquillement poser cette fois-ci, sa tête contre son torse et sa main juste sur son ventre. Elle avait besoin de se positionner ainsi. Un peu comme pour le câliner et le réconforter et puis c'était spontané, histoire d'être plus à l'aise. « Et puis au pire, si t'es convaincu que tu en as fini avec elle, tu ne seras pas seul. Tu m'as moi ! » Julie rit à nouveau et observa rapidement Domenico. Impossible de savoir si cette idée lui plaisait ou non. « T'inquiète pas, je rigole hein... » Prudente, elle préférait rajouter cette phrase.

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Lun 2 Avr - 6:28

Come as You Are [ft Julie] 216789room

    J'avais atteint un certain point dans ma vie où je savais maintenant ce que je voulais devenir et ce que je comptais faire pour y arriver. J'avais passé, autrefois, beaucoup de temps à me perdre dans la brume de mes pensées, de mes démons qui ne m'avaient jamais réellement quitté même si je n'habitais plus en Équateur. En vérité, bien des jours passaient sans que je me penche réellement sur mon avenir. Au lieu de regarder en avant, j'avais les yeux fixés dans ce qui s'était déjà produit - quelque chose d'à présent immuable. Ainsi, mon présent défilait sous mes yeux et j'avançais en me donnant des directions floues. Or, comme je l'ai bien mentionné, ceci n'est maintenant plus mon problème. Pour l'une des première fois dans ma vie, je me suis fait des plans pour l'avenir, quelque chose de concret. Ce faisant, il était hors de question que je laisse les choses aller d'elles-mêmes. J'étais de ceux qui avaient la forte conviction qu'on était le capitaine de notre destin, que si on voulait avoir quelque chose dans la vie, il fallait faire tout son possible pour l'obtenir et ne pas attendre qu'elles viennent à nous. Plus que jamais, je ressentais le besoin de m'accomplir et me dépasser pour atteindre mon rêve. En plus, une partie de moi-même savait que la réalisation de mon rêve signifiait le début d'une belle vie. Pour moi, le bonheur passait en premier par la famille. Je savais qu'en ayant ces deux commerces, j'aurais la sécurité nécessaire pour pouvoir fonder une famille. Et même si je n'aurais personne d'ici là, au moins, j'aurais la certitude que peu importe les circonstances, je saurais au moins prêt à toutes les éventualités futures.

    Quand j'avais confié à Julie que je n'étais pas satisfait de moi-même, c'était qu'une part de moi soupçonnait qu'un piège m’attendrait. J'avais de la difficulté à croire au bonheur à long terme à cause de mon côté pessimiste. J'avais l'impression que si je malmenais mes études, je compromettais la courte échéance que je m'étais fixée pour atteindre mes objectifs. Je ne voulais pas devenir mon propre ennemi - et je savais qu'il était très facile de le devenir. Cependant, Julie me ramena les pieds sur terre me rappelant que cette dite déception s'envolerait rapidement. Elle avait ce don de me remonter le moral. Cette jeune femme avait carrément le don de relever un bâtiment en ruine. Julie l'ignore probablement, mais elle est dotée d'une force incroyable. Comme tout le monde, elle avait vécu des périodes plus difficiles, mais elle semblait toujours ressortir positive de ces expériences. En un sens, je l'admirais. J'aurais aimé en faire autant. Avec les autres, j'abonde de rationalisme, de bon sens et d'encouragements, mais lorsque c'est pour moi, je perds tous mes atouts. Je lui aurais probablement complimenté à ce sujet si elle n'avait pas répondu aussi rapidement à ma question. De toute façon, je n'arrivais pas à faire des compliments aisément. Je trouvais que je m'y prenais de façon maladroite et malhabile. Alors, je préférais le penser profondément et parfois communiquer ma pensée dans une carte d'anniversaire. L'écrire, c'était une chose, le verbaliser en était une autre. Il n'en restait pas moi que dans les deux cas, c'était d'une sincérité profonde.

    À ma seconde question, elle me répliqua qu'elle s'était affalée sur son lit et avait piquée une sieste qui s'était malencontreusement éternisée. J'eus un sourire. Chaque mot qu'elle prononçait ne faisait que confirmer à quel point je la connaissais bien. Et j'aimais ça.

    - T'es incroyable! ricanai-je en réponse à son affirmation. Je ne sais pas comment d'une, tu arrives à dormir - tu ne fais presque rien de tes journées, tu dois regorger d'énergie - et de deux, comment tu fais pour travailler aussi peu. Ça va sonner bizarre, mais quand on y réfléchit, l'université, c'est un privilège et au prix que ça coûte, mieux vaut ne pas couler trop de cours. Je ne te juge pas. J'essaie seulement de comprendre.

    À l'inverse, elle-même pouvait se demander comment je faisais pour être aussi motivé et aussi déterminé. C'était compréhensible. Même, je dirais que la plupart des collégiens devaient se poser la même question, car je faisais partie d'une minorité aussi stimulée. Toutefois, j'avais tout de même un peu de curiosité envers son comportement. Enfin bref, un peu plus tôt, elle avait évoqué le sujet du célibat qui m'avait un peu ébranlé. Je n'aimais pas montrer mes émotions, car cela me faisait passer pour un faible. Dans ma logique, j'étais celui qui devait rester fort mentalement et supporter les autres. Aucune faille n'était acceptable. Or, il m'arrivait quelque chose que ma carapace craque et que l'humain en moi quémande quelques minutes d'humanité. Là, encore, ça allait. J'avais spécifié à Julie que je ne voulais même pas avoir l'ombre de l'idée concernant ma prochaine partenaire. C'était encore trop tôt, même si je me disais prêt à passer à autre chose. Comme je l'imaginais, Julie avait abondé dans mon sens en m'encourageant à prendre mon temps et à ne pas brusquer les évènements. Comme elle l'avait bien souligné, si cela arrive et que j'en avais envie, c'était que le moment aura été bien choisi. De toute manière, cela ne faisait pas partie de mes priorités actuelles. Julie disait que j'étais bien trop occupé. J'eus un sourire: dès que j'avais quitté Hawaï, il me semblait que ma vie s'était bousculée et qu'effectivement, je manquais du temps.

    - Honnêtement, je crois que je vais toujours être occupé et ce, même si quelqu'un de nouveau entre dans ma vie, avançai-je pour compléter ses propos. Seulement, j'ai toujours su trouver du temps pour les personnes que j'aime. Je ne crois pas que ça sera un problème à ce moment-là.

    Puis, j'y étais allé d'une confidence. Je lui avais brièvement évoqué ma rencontre inattendue avec Denver. Je n'avais pas voulu entrer dans les détails. Bien qu'en apparence j'avais été sans pitié et froid, cela m'avait bouleversé intérieurement. J'appréciais que Julie ne me demande pas trop de détails. C'était comme si elle savait percevoir ce qu'il fallait faire ou pas. Plutôt que de me demander des détails croustillants sur la rencontre, elle préféra me confronter sur mon opinion que j'avais de ma relation avec Denver. À son avis, ce n'était pas l'ultime fin. Elle disait qu'on finirait par se remettre ensemble et tout ça. À ses paroles, je secouais la tête doucement en reniant tout ce qu'elle affirmait. Je voulais vraiment mettre une croix sur Denver. Oui, elle occupait et occupe toujours une place spéciale dans mon coeur, mais ce n'était plus comme avant. J'espérais avoir été assez convaincant avec elle. J'étais un peu désappointé que Julie n'en soit pas convaincu. Mais bon, les amis servent toujours à nous remettre en question. Ce n'est pas une mauvaise chose. Bref, suivant son opinion, elle me conseilla ensuite de l'oublier temporairement pour que je réalise plus tard qu'elle est la femme de ma vie. Je perdis mon sourire. Je ne voulais plus m'aventurer dans ce terrain. Je décidais de fermer la parenthèse de la manière suivante:

    - Je ne crois pas, Julie.

    Je la sentis se coller un peu plus sur moi, comme si elle me donnait un peu plus de réconfort. Pour accueillir son mouvement, je lui caressais l'épaule. Nos corps bougèrent très lentement, au rythme de nos respirations. Ce calme absorbant de la nuit et cette proximité favorisaient notre échange intime. Je ne regrettais pas de l'avoir laissé rentrer dans ma chambre. Peu importe où nous étions nous trouvions toujours le moyen d'être à l'aise. Et dire que tout a commencé à un spectacle de Coldplay... Finalement, Julie éleva la voix pour me dire que je l'avais, en tout les cas. Je tournai la tête vers elle, mais elle ne me laissa pas répondre tout de suite. Elle sentit le besoin de rajouter qu'elle rigolait avec un petit rire. Je serrai l'étreinte.

    - Ah! C'est une bonne chose, déclarai-je le sourire aux lèvres. Tu m'aurais dit que tu voudrais couper les ponts avec moi et je serais jeté en bas d'un pont.

    J'eus un rire contrôlé.

    - Sérieusement, je suis content de t'avoir avec moi, ici, dans l'appartement, dans ma vie. Ça, je n'en ai jamais douté.

    Voyant que depuis le début, la conversation était orientée sur moi, je décidais de rectifier le tir, histoire d'avoir l'air moins égocentrique.

    - Sinon, toi, avec les mecs? Du neuf? Du vieux? Raconte.
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Julie R. Evans
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Ven 6 Avr - 21:10

Come as You Are [ft Julie] 12033009130295152
Domenico & Julie.




    Au fil de la conversation, les deux amis de longue date, quoique pas si vieux que ça, se lâchaient paisiblement, afin de se raconter tout ce qu'ils avaient sur le coeur. Humainement, il était impensable de contenir toutes ses émotions, ses expériences, ses pensées, ressentis en soi, sans jamais les partager avec quelqu'un. C'est une des raisons pour laquelle les amis existaient. Effectivement, ils s'écoutaient avec attention, sans se permettre de condamner l'ami en question pour ses faits et gestes. Au contraire, entre eux, ils se soutiennent et s'entraident comme ils le peuvent. C'était ainsi que ça fonctionnait entre Domenico et Julie. Toujours, elle a pu lui dire tout ce qu'elle voulait, toujours il l'a écoutée avec intérêt. Et réciproquement. Bref, en somme, ils étaient de vrais amis à qui, il n'était pas question d'avoir de tabous l'un pour l'autre. Alors, pendant que chacun disait ouvertement ce qu'il pensait d'un fait ou d'un autre, Julie était maintenant de bonne humeur. La sieste l'avait déjà rendu plus en forme, cependant, là, elle était joyeuse. C'était impressionnant comme réaction. Désormais, elle savait qui pouvait la rendre aussi joyeuse et pétillante comme maintenant. Rien que par sa présence et son attention, Domenico savait la faire changer d'humeur, positivement. Elle ne voulait déjà plus quitter la pièce et retourner dans sa chambre, elle parait trop triste contrairement à là où elle se trouvait actuellement. Pour le moment, elle refusait d'y penser, autant profiter du bon moment qui s'offrait à eux. Lorsque Dom lui fit une remarque sur le déroulement de sa soirée, ça ne la dérangeait pas, à l'inverse, elle rit et approuvait même les paroles du jeune homme. C'était effectivement incroyable qu'elle puisse se sentir fatiguée elle qui d'habitude, est si hyperactive, toujours partante pour faire pleins de choses. Néanmoins, là, elle ne dormait que peu, et ce n'était pas le fait d'aller en cours et s'y ennuyait qui arrangeait les choses. Surtout qu'elle s'interrogeait sur son avenir professionnel. Et ça, ça ajoutait un stress supplémentaire bien qu'elle soit déjà quelqu'un de très stressé d'ordinaire.
    « Moi-même je suis étonnée mais c'est parce que ces derniers temps, je ne dors pas assez. alors, je devais récupérer, tout simplement. Par contre, concernant l'uni, j'admets que j'abuse et qu'il faudrait que je me reconcentre, toutefois, est-ce moi que je dois remettre en question ou plutôt les études que je fais ? Peut-être que je ne suis pas faite pour ça. Rooh non, je me cherche probablement juste des excuses afin d'éviter de me confronter à la dure réalité de la vie d'étudiante... » Peut-être que ce n'était que de sa faute à elle, elle déconnait sur ses études et elle ne voulait pas entendre ça de cette oreille. Pourtant, ses parents insistaient pour qu'elle se ressaisisse. Il restait encore des partiels à passer et il n'était jamais trop tard.
    « Je ne t'en veux pas, tu peux penser ce que tu veux, c'est ce que j'apprécie entre nous. On peut se confier et dire ce qu'on pense avec honnêteté. D'ailleurs, promis, je vais essayer de m'y reprendre. Au pire je changerai de filière si vraiment ça ne va pas. Mais je ne pense pas quitter l'université. » D'un coup, elle voulait ressembler à Dom, elle voulait réussir comme lui et c'était comme si il lui avait donné cette volonté, une partie de sa force. Elle avait besoin qu'on la motive et là, il lui donnait la force de croire en ses études. C'était si agréable. Le garçon par ailleurs, affirmait qu'il trouverait toujours du temps pour les gens qu'ils aimaient. Julie sourit. Elle était sans doute comprises dans ce lot de personne. Elle le regarda avec son sourire et hocha la tête en signe d'approbation. Toutefois, arrivé sur le sujet Denver, il changea rapidement d'expression faciale. Il ne croyait pas en un renouveau avec son ex. C'était dommage, selon Julie. Il se correspondaient à merveille. Mais bon, elle ne voulait pas l'obliger en croire en quelque chose qui l'a autant déçu. Dans un sens, elle le comprenait bien, et il avait raison, il ne devait pas se laisser avoir par elle encore une fois. Malgré tout, tôt ou tard, elle était persuadée que leur chemins se recroiseraient, et qu'ils continueraient ensemble leur vie. « Très bien, tu me parais sûr de toi. Dans ce cas, je te souhaite d'arriver à l'oublier... pour le moment, au moins. » Elle sourit pour le taquiner. Elle appréciait s'opposer à lui, de cette manière. Et elle savait qu'il ne le prendrait pas mal vu que Jules ne faisait que rigoler. Suite à la réponse de Domenico et de la nouvelle position de la jeune femme, elle lui lança qu'il lui restait elle, malgré tout. Ce à quoi, il répondit quelque chose de plutôt drôle mais en même temps mignon. Il était craquant à faire ce genre de révélation. Julie sourit grandement et observa son ami, charmée. « T'es chou. Je crois que personne d'autre mis à part toi le ferait pour moi. » Il rit aussi et ajouta qu'il était vraiment heureux d'avoir la brunette dans vie. Encore une fois, elle trouvait ça adorable. Elle fondait presque en le regardant droit dans les yeux. Bien sûr, elle était tout aussi enchantée et ravie d'avoir Domenico, le beau Hispanique dans sa vie. Il était courageux, séduisant, attentionné, ambitieux et bougrement sympathique... Il avait tout pour plaire. Cependant, Julie ne le considérait que comme un ami. Quoique, à ce moment-là, ses sentiments étaient instables et elle les remettait en question. Et à cet instant, curieusement, le garçon la questionna sur ses relations avec les mecs. C'était tellement le vide qu'elle-même ne savait pas s'il fallait en parler ou non. Après cet enfoiré de Khris ou l'éphémère Orlane, franchement, côté mec, elle n'était pas gâtée. Alors, elle voulut répondre quelque chose qui la surprenait elle-même. Elle ne pensait pas qu'il la démasquerait si elle lui sortait qu'elle ne savait plus quoi penser d'un garçon qui est son ami depuis pas mal de temps. Car oui, il s'agissait en parti de lui. Mais pas tout à fait, elle changeait des informations. « Haha, il n 'y a pas grand chose, toi même tu sais comment ça s'est terminé avec Orlane. Et depuis, rien de concret. Sauf qu'il y a bien un ami, sur qui je n'ai pas jeté mon dévolu non, mais que j'apprécie de plus en plus, de par sa gentillesse et ses autres grandes qualités. Je ne sais pas si je dois tenter de connaitre quels sont mes véritables sentiments à son sujet ou juste abandonner l'idée de pouvoir passer d'ami à petit-ami... Il est vraiment génial mais je pense qu'il doit encore être amoureux de son ex petite-amie qu'il a quitté depuis des mois. » C'était un mixte entre lui et un garçon imaginaire. Julie ignorait sur quoi elle se lançait, mais peu importe, il était 3h30 du mat, et elle ne pouvait réfléchir à cette heure-là.








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Sam 7 Avr - 6:05

Come as You Are [ft Julie] 216789room

    Cette nuit aurait pu ressemblée à tous points aux précédentes: l'insomnie, un jogging nocturne, un sommeil léger dans des couvertures entremêlées et des soucis planant au-dessus de ma tête. Pourtant, il en fut tout autrement grâce à l'introduction de Julie dans ma chambre. Si les choses se seraient déroulées exactement comme à la normal, je serais resté devant mon ordinateur jusqu'aux aurores avant que le sommeil me gagne définitivement et m'apporte avec lui pour une brève durée. Cela aurait été une autre nuit de solitude, de méditation et d'inconfort. Jusqu'à un certain point, il était étonnant de constater que si elle ou moi avions agi différemment - par exemple, elle se soit levée quelques minutes plus tard ou que j'aurais décidé de me coucher immédiatement après avoir complété mon travail - notre conversation n'aurait jamais eu lieu. Il m'arrivait de penser que chaque évènement, chaque chose arrivait pour une raison particulière et que rien ne dépendait strictement du hasard. Ainsi, cette réunion tardive avait sa raison d'être et se produisait pour une raison qui, encore, m'échappait. Peut-être Julie et moi avions-nous besoin de cette conversation tous les deux? Peut-être avions-nous besoin de nous retrouver seul, en tête-à-tête, pour déballer à l'autre nos pensées, nos tourmentes? Quoi qu'il en soit, malgré le fait que j'ignorais pourquoi cela s'était produit, j'étais content qu'elle ait franchi le seuil de la porte pour m'emprunter mon lecteur mp3. Je n'avais pas franchement l'habitude d'aimer m'ouvrir aux autres, car je préférais rester discret sur mes états d'âme et ma vie privée. Néanmoins, avec Julie, j'avais senti l'urgence de lui déballer quelques trucs parce que j'en avais assez de tout garder cela pour moi. J'avais été bref dans mes confidences, mais cela avait été suffisant pour calmer mes maux. Ces derniers temps, je ne savais plus vers qui me tourner pour chercher un peu de soutien - bien que je détestais le faire. Kahina était prise avec ses nombreux voyages d'affaires et je n'osais évoquer mes soucis lors de nos rendez-vous. Même chose pour Amélia qui n'avait plus une minute à elle avec sa nouvelle compagnie et ses problèmes de coeur. Il y avait Constance, mais depuis qu'elle avait emménagée avec Denver, nos rapports n'étaient plus les mêmes qu'auparavant. Pour ce qui était de mes parents, je ne voulais pas les importuner à distance. Au final, le reste de mon entourage était soit trop occupé, soit pas assez proches de moi pour que je permette de m'ouvrir à quelqu'un. Il ne restait plus que Julie. It always comes back to her.

    Ainsi, dans ma chambre semi-éclairée, nous étions étendus sur mon lit à discuter de nos vies respectives. Vint le sujet de l'université, un sujet commun. Sur mes derniers mots à ce sujet, Julie extrapola en m'informant d'abord la raison de sa sieste puis sa possible remise en question. J'étais le premier à comprendre ce qu'elle pouvait vivre en ce moment. Lorsqu'il a été question pour moi, deux années plus tôt, d'arrêter le droit, j'étais complètement déboussolé. À vrai dire, je me demandais si je n'étais pas en train de commettre une gaffe en décidant de tout lâcher comme ça. Pendant ces quelques semaines, j'avais nagé dans un énorme brouillard avec l'incertitude de savoir si je faisais le bon choix ou non. Mon déménagement à San Francisco s'était aussi effectué dans la brume d'une existence tourmentée et perturbée. C'était effrayant de réaliser que tout ce qu'on avait planifié depuis le départ ne semblait ne plus nous convenir à présent. On ne sait pas quoi faire, on n'a rien devant nous, que le vide, et cela donne le vertige. D'ailleurs, dans ses explications, je crus comprendre qu'elle pensait que c'était peut-être plus elle qu'elle remettait en question et non le domaine dans lequel elle étudiait. Si tel était bien le cas, je la comprenais de léser un peu ses études, car où trouver la motivation quand on ignore si ce domaine nous passionne encore autant qu'avant? Ensuite, d'un même souffle, elle assura qu'elle aimait ma franchise et que j'avais le droit à mon opinion, peu importe ce que c'était. J'eus un sourire un coin constatant que j'avais une autre partisane de l'honnêteté devant moi. Du même coup, elle ajouta que, peu importe ce qui la démangeait, elle ne comptait pas lâcher l'université.

    - Je crois que tes deux questionnements vont de pair, fis-je remarquer à la suite de ses réflexions. Si tu te remets en question, forcément, tu dois remettre en question le domaine dans lequel tu étudies. Quand on y pense, on est encore jeunes et on ne prend pas toujours de bonnes décisions du premier coup. Tu as eu le temps de changer en un an et peut-être que le graphisme ne te convient plus. Ça l'arrive qu'on se trompe et qu'on veuille se réorienter. Ça m'est aussi arrivé. Crois-moi, je sais exactement comment tu te sens au risque de sonner comme un vieux cliché.

    J'eus un rire retenu sans ouvrir la bouche. Je resserrai mon étreinte sur Julie.

    - En tout les cas, l'important, c'est que tu prennes la meilleure décision pour toi, c'est-à-dire, une décision qui te rendras heureuse. Je ne veux pas que tu l'oublies, car je sais comment c'est facile de penser au bonheur des autres avant le sien. Prend le temps qu'il faut, mais si tu as besoin de savoir qui tu es, fais le nécessaire pour le découvrir.

    Ce discours pouvait sonner comme si je prônais l'individualiste, mais en vérité, je savais que si elle savait qui elle était, elle pourrait mieux se comprendre, donc mieux s'aimer. Je ne voulais pas que tout le monde ait à vivre ce que j'ai vécu soit vivre avec soi-même sans vraiment s'apprécier. C'était presque utopique puisqu'un vieux dicton affirme que les gens doivent goûter à leurs propres expériences pour en tirer leurs propres leçons, mais c'était dans ma nature de vouloir épargner à ceux que j'aime des ennuis. Avec la sagesse de Miss Evans, j'imaginerais qu'elle aurait au moins la bonté d'écouter ce que je dis d'une oreille attentive et jugerai s'il serait bon d'appliquer mes conseils ou pas. Après tout, n'étions-nous pas dans un pays libre ici? M'enfin. Suivant cette conversation, j'avais abruptement fermé le dossier Denver sans vouloir en rajouter plus. J'avais voulu faire vite pour ne pas étaler mes sentiments et provoquer en moi des réactions peu souhaitables. Je n'aimais pas ne pas être en contrôle. Et je savais que je n'avais plus aucun contrôle sur moi lorsqu'il s'agissait d'extérieuriser la douleur qui habitait mon coeur. Julie était convaincue que je finirais par céder et retourner vers Denver, mais je n'étais pas du même avis. Je ne voulais simplement pas y songer, car cette pensée seule me mettait à l'envers. Je n'avais pas l'esprit suffisamment solide en ce moment pour pouvoir m'aventurer dans de telles fabulations. Ainsi, j'avais répondu à sa conviction par un simple refus qui respirait le ressentiment et la tristesse. Cela avait été plutôt maladroit, mais au moins, cela m'avait convaincu que le sujet aurait été clos. Or, j'avais sous-estimé mon interlocutrice qui voulut fermer le sujet elle-même en me souhaitant de l'oublier pour le moment. Je compris que ni elle ni moi ne réussirions à changer d'avis à ce sujet, mais qu'on s'entendait d'un commun accord pour ne plus en parler. Comme je constatais qu'elle m'avait agacé avec cette dernière pique, je me mis à la chatouiller jusqu'à ce qu'elle m'implore d'arrêter ce qui je fis avec un grand plaisir. Malgré cette petite agitation , nous fûmes d'une discrétion remarquable pour ne pas faire trop de bruit. Des pros, c'est le cas de le dire! Par la suite, Julie avait lancé à la blague je l'avais elle, ce qui était déjà beaucoup. J'avais rétorqué à la blague que je me serais lancé en bas d'un pont si elle m'aurait dit le contraire. Ma remarque la toucha et elle me confia qu'elle pensait que personne d'autres n'auraient fait pareil. La pauvre! Elle ne connaissait probablement pas l'affection que les gens qui l’aimaient lui portaient.

    - Ce n'est pas tout le monde qui aurait fait ça, répondis-je, parce que ce n'est pas tout le monde qui peut être comme toi. Tout simplement.

    Finalement, j'étais allé m'informer sur ce qu'il advenait de ses histoires amoureuses. Aux dernières nouvelles, il n'y avait pas beaucoup de nouveaux soupirants. Julie, elle non plus, ne me parlait pas tout bonnement de ses histoires de coeur. Je devais moi-même aller m'informer ce qu'il en était. D'ailleurs, en évoquant le sujet, je n'avais pas vu beaucoup d'enchantement dans son visage. Cela voulait sûrement en dire long. Malgré tout, je fus surpris d'apprendre qu'il y avait peut-être quelqu'un d'autre. Intéressant. Et je ne l'apprenais que maintenant.

    - Je te jure, déclarai-je à la fin de sa réponse, si tu n'avais pas rajouté le dernier bout de phrase, j'aurais juré que c'était de moi dont tu parlais!

    J'eus un rire, puis je redevins sérieux.

    - Je ne pense pas être la meilleure personne pour te donner des conseils amoureux. J'ai eu deux petites amies et ça l'a été un échec. Je ne suis pas un grand spécialiste des relations de couples...

    J'eus un autre rire. Jaune celui-là. Un romantique comme moi qui avaient eu des relations aussi passionnels ne pouvaient être que déçus de ne voir s'étaler que des échecs dans sa vie amoureuse.

    - L'abandon est le choix le plus facile. À mon avis, tu devrais prendre du temps pour y réfléchir et discuter avec lui. Peut-être qu'il a réellement réussi à oublier son ex et que ce n'est que ta perception... Suis ton coeur et alors, ça sera la meilleure décision.

    Je lui souris.
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Julie R. Evans
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Mar 10 Avr - 20:16

Come as You Are [ft Julie] 12033009130295152
Domenico & Julie.




    Etonnant le don qu'avait Domenico pour raisonner les gens. Il était doté de très bons conseils, et il l'ignorait peut-être. Cependant, Julie savait désormais à qui s'adresser en cas de soucis, bien qu'elle tenterait de ne pas trop l'ennuyer avec. Il l'avait en quelque sorte permis de la remettre en question. En effet, elle qui quelques mois plus tôt s'avouait vaincue par l'université, elle était à présent motivée et déterminer à ne pas baisser les bras. Certes, ça allait encore être laborieux pour qu'elle s'améliore et qu'elle soit aussi ambitieuse qu'auparavant, toutefois elle y croyait. Y penser, ça l'attristait, pourtant elle pouvait compter sur la présence de Domenico, qui la soutenait. Et ça, ça la réconfortait. Lui-même savait ce que traversait Julie. Il avait expérimenté ce genre de situation et il s'accordait quelques réflexions intéressantes, lesquelles étaient tout à fait pertinentes. La jeune femme devait d'abord se connaitre elle-même avant de pourvoir apprécier ses études. Et à presque 20 ans, elle ne se connaissait pas beaucoup... Ca parait idiot, dit comme ça, pourtant ça portait tout son sens. Encore peu expérimentée, comment être sûre qu'on fait les bons choix ? Dès 18 ans on doit déjà décider de ce que nous voulions faire de notre vie, parfois à contrecoeur, parfois avec excitation. Mais tôt ou tard, ces sentiments s'inversaient entre eux, nous conduisant soit à de belles surprises soit au contraire, à d'affreuses conclusions. Bref, ceci étant dit, maintenant qu'elle était en compagnie de Dom, elle se sentait comme intouchable, capable de biens des choses et surtout, elle arborait un grand sourire qui indiquait toute la reconnaissance de la brunette envers son ami, qui l'avait toujours protégée. Et elle avait toujours apprécié cette gentille attention. En guise de remerciement, elle lui sourit donc et lui lança « Mon Dieu, c'est dingue comme tu peux me donner le pouvoir, en quelques minutes, de croire en moi. Tes conseils sont réellement très bons, je vais essayer de les appliquer. » En disant cela, elle pensait au fait qu'elle allait s'accorder un petit temps de réflexion pour repenser à elle. D'ordinaire très altruiste, il fallait dorénavant qu'elle pense davantage à elle. Sans pour autant délaisser les autres, bien évidemment. Après avoir clos le sujet Denver, sur lequel Dom n'intervint plus, celui-ci se mit à la faire rire en la chatouillant. Très sensible aux chatouilles, il ne lui en fallu que peu pour qu'elle se mette à rire et rapidement elle le supplia d'arrêter. Ils devaient faire tout ça silencieusement, au risque de réveiller les autres, et ce n'était pas très agréable pour eux. Après ce tendre petit moment, il lui admit qu'elle n'était pas comme tous les autres. En réponse, elle lâcha un léger rire. Ce n'était pas faux, c'est pourquoi, Julie n'avait rien à rétorquer. Ensuite, vint le tour où elle se confia sur sa nouvelle prétendue conquête amoureuse, qui n'en fut rien. Ou du moins, ce n'était rien de concret et en plus, la personne dont il était question, c'était Domenico. Elle avait tenté de le dissimuler dans ses paroles bien qu'elle se rendit compte qu'elle ne fut pas très efficace. Tant pis. Et tant mieux, il ne se sentait quand même pas concerné, grâce à sa dernière phrase. Au fond d'elle, elle voulut soupirer pour marquer son soulagement. Encore une fois, le beau Sud-Américain lui transmis de bons conseils. Même s'il pensait ne pas être qualifié pour ce type de problème. Heureusement qu'il ne se doutait pas que ça pouvait être lui, la honte sinon ! Julie était bien trop réservée pour ce genre de confidence à Domenico. D'autant plus qu'elle ignorait encore les vrai fond de ses sentiments à son égard. Ce n'était donc pas encore le moment de lui avouer quoi que ce soit. « Mais dis-moi, n'as-tu jamais songé à faire payer tous tes conseils ? Ils sont vraiment bons à prendre. Tu as tellement raison, je me dois de les écouter une nouvelle fois. » Julie sentit la fatigue s'emparait d'elle d'un coup. Etrange. Elle semblait en pleine forme pourtant. Etait-ce toutes ces réflexions qui la rendirent aussi épuisée ? Elle n'en savait rien. Mais encore une fois, elle repensait aux conseils de Dom. Elle se devait de se laisser encore une fois du temps. Et elle écouterait dans ce cas son coeur. Là, c'était juste trop tôt. Et sans qu'elle s'en rendit compte, Rose s'endormit dans les bras de son colocataire. Il était environ 4h du matin, et personne ne se doutait de ce qui aurait pu arriver une heure plus tôt, lorsque Julie venait de se réveiller et que Dom venait de terminer son devoir. Elle avait passé une très bonne heure, très fructueuse en compagnie d'un de ses meilleurs et plus proches amis.








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Mer 11 Avr - 5:57

Come as You Are [ft Julie] 216789room

    En discutant avec Julie, je réalisais l'effet que je faisais aux gens. On me disait toujours: «Wow Dom! Quelle sagesse! Quelle intelligence!» On me regardait toujours comme si j'étais un surdoué. Mon père disait que j'avais une vieille âme dès mon jeune âge - ce qui pourrait peut-être expliqué bien des choses. À vrai dire, cette sorte d'admiration qu'on me vouait, je ne l'aimais pas beaucoup. Quand des personnes venaient me complimenter et me dire à quel point j'étais quelqu'un de bien, je ne voulais pas accepter les remarques. J'avais l'impression que les autres ne comprenaient pas le «don» qu'on m'avait offert. Avoir une si grande maturité à mon âge, c'est difficile à gérer. Premièrement, parce qu'on a une conscience beaucoup trop aiguë des pièges que la vie nous tend, mais aussi qu'on en a une vision beaucoup plus noire de la vie. Aussi bien dire que mon côté pessimiste allait de paire avec ma maturité. Deuxièmement, parce que cela m'empêche parfois de faire des trucs que j'aurais fait si je n'avais pas une aussi bonne conscience. Si j'étais insouciant et sans expérience, je ferais des tas de trucs que je regretterais et qui me feraient grandir. Néanmoins, parce que j'ai cet énorme vécu, je ne me lance pas facilement dans de nouvelles aventures. Alors, quand Julie affirma que je l'avais gonflé à bloc par mes réflexions et recommandations, j'eus un demi-sourire. Si mon expérience pouvait être bénéfique aux autres, je n'allais pas m'en frustrer. Il fallait bien que ça soit utile à quelqu'un. Et tant que je réussissais à faire du bien, alors j'étais heureux. C'était ma mission, je ne l'avais pas oublié.

    Une seconde fois, Julie conseilla fortement de vendre mes conseils sur un ton blagueur. J'eus un rire à cette idée. Si on pensait pendant deux minutes que cette recommandation était sérieuse, je ne suis pas certain que j'aurais voulu m'y engager. J'avais ce côté d'un vieux sage ermite qui préfère garder ses bonnes paroles à ceux qu'il juge digne d'intérêt - dans mon cas, mes proches. Comme j'étais du genre plutôt solitaire, je ne verrais pas vendre mes services à n'importe qui comme une diseuse de bonne aventure ou les biscuits chinois. Mais, après tout, ce n'était qu'une plaisanterie bien qu'il y avait un fond de sincérité. Ainsi, suivant cette affirmation, je sentis le sommeil gagner Julie. Bien que je ne la vis pas, je pressentis qu'elle ferma ses yeux et se blottit contre moi. Je la laissai faire. Très vite, elle fut au pays des rêves. Vu l'ambiance qui s'y était installée, je me décollais très doucement et me levais pour éteindre la lumière. J'installais Julie dans les couvertures, qui se laissa faire comme une poupée. J'allais la rejoindre et quêtant le sommeil qui, cette fois, me trouva.
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