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 Heaven knows. (Julie)
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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : SOMA.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
all i care about is love
Ven 9 Mai - 19:43

Je tapote sur le volant en rythme avec la batterie de la chanson de The Pretty Reckless qui passe à la radio. Je n'arrête pas de me pincer la lèvre et de lancer des regards à droite et à gauche sans cesse. Je ne suis pas sereine car en règle générale je ne conduisais jamais en ayant consommé. C'était dangereux, je le savais, en plus la brune se tenait à mes côtés. Je lui avais menti en disant que je pouvais prendre le volant. Je lui mentais depuis bientôt trois mois à propos de la cocaïne et je détestais ça. Mentir à mes proches. Nous étions d'accord que les mensonges n'arrangeaient en rien les choses, mais la drogue était un sujet tabou et surtout avec elle. Je ne voulais pas la décevoir, comme j'avais déjà déçu Gwenaël qui m'avait pris la main dans le sac ou plutôt la tête dans la farine. Le feu passe au vert, j'appuie sur la pédale d'accélération, je roule vite pour arriver rapidement à destination. Ma langue tourne dix fois dans ma bouche avant que je parle. « T'es vraiment une fille toi. Tu déprimes, faut qu'on aille faire les magasins ! » Lançai-je d'un souffle. Je rigole un peu. Là voici la raison pour laquelle, je n'ai pas pu faire autrement que d'accepter sa proposition. Ma Julie n'a pas la forme, pour lui faire plaisir je ferai n'importe quoi. Ou presque. Comme aller avec elle jusqu'au centre commercial, alors que j'ai envie de sauter dans tous les sens. Je souffle, me rendant compte que je viens de griller un sémaphore rouge. « Oups, on n'a rien vu. » Et pour le coup, je n'avais vraiment rien vu. Nous arrivons finalement trois minutes plus tard et je sors de ma Fiat assez fière de mon créneau qui m'a pris qu'à peine quelques secondes. Alors que normalement, je suis une vraie brêle. La C me donne un sentiment de puissance et grande confiance en moi, j'aime beaucoup. Je marche rapidement jusqu'à l'entrée du grand bâtiment vitré et me voilà déjà en train de sautiller jusqu'au plan. C'est un vrai labyrinthe ce truc. « Tu veux aller où ? » Lançai-je complètement enthousiaste. Je regarde en détails le plan, tout en faisant craquer mes doigts inconsciemment. Je sais qu'elle détestait ça.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
i'm a motherfucking admin
AVATAR : K.STEW
✱ ÂGE : 32
✱ QUARTIER : crocker amazon.
✱ COLOCATAIRES : Dom sometimes.
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Mer 14 Mai - 13:36


    Bon ok. Je l'admets, j'avais menti à ma meilleure amie, Sierra pour la convaincre de venir avec moi au Centre Commercial. Je voulais qu'on fasse nos filles, celles qui se cherchaient des vêtements ou de la lingerie pour séduire les hommes, et en l'occurrence, la concernant, pour séduire son beau musicien ténébreux. Je savais qu'elle était dans une période où elle était toute heureuse d'être avec quelqu'un, même de manière non-officielle, je savais bien qu'elle appréciait beaucoup ce Saul. Et j'étais tellement contente de la voir aussi euphorique. C'était ce que je constatais lorsque je vis qu'elle sautillai partout et qu'elle avait l'air de bonne humeur. Ah le début d'une romance, ça stimule tellement ! Et puis je ne pouvais lui dire que c'était pour qu'elle s'achète de jolies choses à Saul que je voulais qu'elle m'accompagne au centre commercial. No way, elle aurait refusé. Donc, nous voilà dans la voiture en direction d'Union Square. Quand elle me fit la remarque sur le fait que j'étais une vraie fille qui avait besoin de shopper lorsqu'elle déprimait, je me rappelai qu'il fallait effectivement que je joue à la fille déprimée. « Un peu de compassion ! J'ai le moral dans les chaussettes. » Je dis le tout avec une voix douce et malheureuse. C'était nul de de voir feindre une certaine humeur et c'était surtout nul de devoir lui mentir. Mais bon, c'est pour la bonne cause. « Et très chère, je te signale que tu es tout autant une fille que moi, bien que tu n'aies pas dans tes gènes ce remède à la déprime qui consiste à aller faire les magasins. » Je voulais la taquiner. Elle était de bonne humeur de toute façon, donc ça tombait bien ! Arrivée sur les lieux, Sisi me demanda où je comptais aller. Je voulais commencer par quelque chose de soft, comme une simple boutique de vêtements, puis je souris en voyant sur le plan, la boutique Victoria's Secret. A nous le magasin de Miranda Kerr, Adriana Lima et autre bombasses du genre ! « Allons voir la boutique de lingerie. J'ai besoin de quelque chose de joli, de sexy... Qui me fasse me sentir féminine. Tu me conseilleras sur les soutien-gorges. » Je pensais bien que cette dernière phrase embêterait quelque peu la rouquine mais je fis mine de ne pas le remarquer. J'avais envie de la faire chier. Je savais pas trop pourquoi. Peut-être parce qu'elle ne voulait rien me dire concernant sa relation avec Saul. C'était à moi de lui forcer la main donc. Nous marchions en direction de la fameuse boutique, et en chemin je lui sortis, tout sourire « Tu pourras aussi en profiter pour t'inspirer pour tes prochaines nuits avec ton musicien. »

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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : SOMA.
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Mer 14 Mai - 21:48

Je feins de l'intérêt au plan des boutiques, comme Julie est en train de l'observer. Si je déprimais je n'irais sûrement pas faire du shopping, oh ça non. J'étais plutôt le genre de fille à me replier dans ma bulle, seule, à broyer du noir. Et à écrire. Je repensais alors à mes cours de littérature où le professeur nous enseignait que la déprime engendrait l'inspiration comme ce fut le cas pour Baudelaire. Sans aucun doute, j'y croyais dur comme fer, puisque je fonctionnais de la même façon. C'est au moment où je commençai à m'enfoncer petit à petit dans les souvenirs sombres que la brune ouvre la bouche en gesticulant. Un rictus apparaît sur mes lèvres alors que mon cerveau ne capture que la fin de sa tirade (oui ça m'a semblé long). « T'as bien raison. Je jouerai le rôle du meilleur ami gay qui te conseille sur les soutifs. » Je frotte mes mains, avant de la suivre d'un pas déterminé. Même un homosexuel efféminé devait s'y connaître mieux que moi en sous-vêtements. Pour moi la lingerie, c'était rien, je n'avais même pas de budget lingerie comme avaient certaines femmes. J'achetais ce qui me passait sous la main, pas cher, confortable et je faisais la collection des boxers avec les héros des dessins animés. J'avais toutefois deux trois trucs en dentelle, mignonnets, qui traînaient dans mon tiroir mais plus pour faire genre qu'autre chose. Franchement, la lingerie, j'm'en câlice éperdument ! Plaire à un homme avec de lingerie c'est une chose mais ça ne fait pas tout. Quand on m'offrait un cadeau, je le déballai. Je ne restais pas trois siècles à observer le papier cadeau toute émerveillée (bon à part s'il est vraiment top le papier d'emballage évidemment !). Je voyais les sous-vêtements de cette façon. Enfin, franchement, cela ne sert à rien de joliment emballer un cadeau si au final, le jouet est nul... Je me rendais compte que j'étais complètement en train de divaguer et de penser comme un sexiste macho voulant siroter sa bière devant un film porno. Puis, Julie se met à parler de lui et ça, je ne pouvais pas le manquer. Des fourmillements me prennent dans le ventre. Je la regarde de façon neutre, elle est trop fière d'elle en plus ! Elle venait de mettre une pièce dans le jukebox. Elle savait que ça me touchait et attendait juste que je m'énerve. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir alors je lui souris, à la façon "american hypocrite" et je lui coupe la route pour entrer dans son magasin rose bonbon. « C'est la première fois que je mets les pieds ici. Quelle émotion olalalala ! » Dis-je en m'exclamant ironiquement. Je scrute vite fait le lieu en me disant que ouais, j'y serais jamais venue toute seule. On est samedi après-midi et il faut croire que toutes les femmes du quartier ce sont données rendez-vous chez Victoria's Secret. Les vendeuses, toutes belles, toutes mignonnes, toutes souriantes me donnent envie de vomir et même pas complexer. Je ne veux pas être une barbie. Tête baissée, j'emprunte un rayon et me mets à faire défiler les cintres entre mes doigts sans vraiment y porter grand intérêt. Julie n'est pas loin de moi alors j'en profite pour lui demander  « Tu crois qu'ils ont des shortys Scooby-Doo ou la Panthère Rose ? » Je rigole jaune. Les lumières de la boutique commencent à me donner mal au crâne, en plus de la chaleur. Je retire mon sweat zippé bordeaux et le pose sur mon épaule, me retrouvant en débardeur.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Mer 21 Mai - 12:32



    La maligne n'avait pas relevé ma remarque sur Saul et elle. J'étais déçue, je m'attendais à ce qu'on en parle, ça aurait été drôle. Qu'elle admette enfin ressentir quelque chose pour lui ! Déjà qu'elle n'était pas très bavarde à ce sujet, ça me titillait tellement d'en savoir un peu plus. Pas besoin de tout déballer, certes, mais me révéler quelques petites infos, des scoops, des news. Il s'agissait de ma meilleure amie, donc forcément que j'étais curieuse de sa vie amoureuse. Oui, pour moi la relation Sierra/Saul faisait partie des "relations amoureuses". Parce que c'était à cette catégorie qu'elle allait se retrouver tôt ou tard. M'enfin bref. Et c'était pas évident de devoir lui tirer les vers du nez, donc bon. On entrait dans le fameux magasin de lingerie et Sierra en profita pour être sarcastique. Je souris tout en secouant la tête de droite à gauche. Ah cette fille ! « T'inquiète, on a toute ressenti ça. Mais le meilleur moment, c'est quand tu enfiles les sous-vêtements ou autres tenues pour les essayer. Tiens, je te verrai bien porter un genre de corset avec des porte-jarretelles, c'est tellement ton style ! » Evidemment, j'étais ironique. Mais je voulais l'embêter. Et pour enfoncer encore plus le clou, j'ajoutai avec un air malicieux « Je suis sûre que Saul serait ravi de te les enlever... Sauvagement ! » Je ris à ma propre remarque, franchement, je pouvais être vraiment conne par moment. Mais bon, c'était pour la bonne cause héhé. Sierra était trop insensible des fois ! Je m'approchais justement des corsets et en tendis un à ma meilleure amie. Je regardais son visage avec attention, pour voir sa réaction. Cependant, je constatais qu'elle était toute pâle. Ok d'habitude Sisi n'a pas le teint hâlé, néanmoins, là c'était bizarre. Je fronçais les sourcils et dis d'un air un peu plus sérieux cette fois « Tu vas bien ? Tu es toute blanche. Tu sais, si vraiment tu n'aimes pas être ici, on peut s'en aller, c'est vrai qu'il y fait chaud et en plus y a beaucoup de monde... » En effet, le magasin était rempli de jeunes femmes en quête de lingerie pour elles ou leur compagnon. Ca me rendait triste de penser que moi, je n'avais personne pour qui acheter ma lingerie. Baaah, inutile de déprimer maintenant Julie ! Au contraire, amuse-toi avec ta meilleure amie, qui ne semble pas être dans son assiette en fait...

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Sierra Desrosiers
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AVATAR : Hayley Williams.
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Jeu 22 Mai - 0:14

Julie ne fait que de me lancer des phrases implicites (ou explicites tout court hein) concernant Saul. Moi je ne réagis pas, je la fixe sans rien dire avec toutefois l'ombre d'un petit sourire. Elle m'énerve et en ne répondant pas je sais que je l'énerve aussi. Nous sommes quittes comme ça. Je me mets à faire de l'air avec ma main vers mon visage comme un éventail, en observant la brunette qui me tend un corset couleur pourpre. Il est joli, mais sérieusement ? Je ne m'imaginais pas porter ça. Même pour essayer d'être sexy, ça ne collait pas. C'est comme si on associait de la chantilly avec une pomme de terre. La chantilly avec les fraises concordaient parfaitement. Alors qu'avec une pomme de terre, non. J'étais la pomme de terre et le corset la chantilly... J'étais vraiment en train de perdre les boulons, en fait. Je passe une main dans ma chevelure bicolore, me sentant de plus en plus mal à l'aise. Julie le remarque. Sa voix est un écho lointain sur lequel j'essaie de me concentrer. « J'ai toujours été blanche, Julie. » Dis-je à bout de souffle. Je me recule et m'accroche d'une main à un portique de sous-vêtements. Ça siffle dans ma tête. Je masse une de mes tempes en fixant un groupe de femmes non loin de moi. Elles parlent, jacassent, coassent, beuglent, elles me font mal au système nerveux. « Je vais me rafraîchir, je reviens dans deux minutes. » J'annonce à mon amie. Je ne perds pas de temps et m'élance -d'abord maladroitement sur mes pieds- mais après déterminée. J'ai l'impression d'étouffer et en quittant la boutique de lingerie pour me rendre aux toilettes les plus proches, je me rends très bien compte de la source de mon dérangement. Je tire brusquement la porte de l'entrée des sanitaires et tombe nez-à-nez avec une femme avec sa gamine qui comptaient sortir. Je me colle immédiatement au mur pour les laisser passer, sentant des gouttes d’affolement qui apparaissent sous ma frange. Elles me regardent bizarrement, comme si j'étais une demeurée alors j'entre précipitamment dans la salle en fermant la porte. Je suis seule. « Ah, effectivement... » Lançai-je à mon reflet cadavérique. Les percussions de We Will Rock You jouaient désormais dans ma tête. L'eau fraîche caresse mon visage alors que des hauts-le-cœur me prennent. Pour une fille qui déteste vomir, j'étais plutôt chanceuse lol. Je relève mes cheveux et rend l'âme à mon steak haché-frites du midi au fond de la cuvette. Je m'essuie la bouche avec un papier, tire la chasse d'eau avant de me laisser tomber sur le sol, tel un déchet seulement coloré au niveau des cheveux. Le dos contre le carrelage murale des toilettes, je me précipite sur mon sac, en espérant trouver quelque chose à me mettre sous la dent. Mes gestes sont désordonnés et brusques qu'il me faut bien une minute avant de réussir à ouvrir mon sac à main. J'ai rien, mis à part deux pastilles colorées que je laisse retomber au fond de mon sac. Je ne veux pas empirer mon cas, alors je ferme les yeux et respire lentement. Me concentrant uniquement sur mon souffle et non sur la tempête que je ressens dans mon crâne et au fond de mes tripes.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Jeu 22 Mai - 13:57



    Soupir. Sierra rejeta ma remarque sur sa pâleur en deux/deux, elle se fichait complètement de tout. Elle était bizarre aujourd'hui. Et je voyais bien qu'elle n'était pas à l'aise. L'univers rose bonbon de la lingerie féminine n'était pas le sien, je le savais bien. Mais si je l'avais amenée ici, c'était pour une bonne raison : trouver de quoi appâter Saul. Et je voulais qu'on en profite pour être ensemble, entre filles, discuter de son histoire avec lui justement. Mais à l'inverse, j'avais droit à une Sierra qui n'était pas du tout contente d'être au centre commercial ! Mais alors vraiment pas. Mes pensées se confirmèrent lorsque la demoiselle me prévint qu'elle allait passer aux toilettes. J'espérais juste qu'elle n'allait pas s'enfuir. « Ne m'abandonne pas là hein... » Mon plan ne fonctionnait pas comme je le voulais. Ca m'agaçait. Je me pinçais les lèvres pour essayer de trouver une issue. Bon, à son retour, je lui dirai qu'on pouvait rentrer, que j'avais trouvé l'ensemble que je désirais. Et puis, une fois à la maison, je lui aurais demandé ce qui se passait avec Saul, bien posées dans le salon à manger des bonbons. Ouais, c'était une meilleure idée que tout ce stratagème. Je faisais le tour du magasin à la recherche d'un ensemble qui me plairait bien et j'en trouvais un au bout d'une dizaine de minutes. Un joli ensemble rouge, avec un push-up comme soutien-gorge, très utile pour moi héhé. Je regardais ma montre. Etrange que la rouquine/rose ne soit pas encore revenue. Je me décidai à payer les articles et à me tirer du magasin avec sa foule de clientes qui commençaient à m'étouffer sérieusement. Je me rendis par la suite aux toilettes les plus proches, pensant y trouver Sierra. Et bingo, j'avais raison. Elle était dans une cabine mais la porte n'était pas complètement fermée. Louche. Elle était assise et visiblement bien mal au point. Je fronçais les sourcils, posai mes sacs par terre et me précipitai vers elle. « Sisi, qu'est-ce qui t'arrive ? Ca va vraiment pas... » Elle respirait vite et semblait se concentrer sur sa respiration. Une tentative pour se contrôler. Elle n'allait vraiment pas bien et j'ignorais quels gestes étaient les plus adéquats à la situation. Je passai une main dans mes cheveux, et essayais de lui parler, de la rassurer. « Ca va aller, continue à respirer... Tu veux de l'eau ou quelque chose ? » J'étais très tenté d'appeler une ambulance ou les pompiers tellement je paniquais intérieurement. Je stressais, j'avais peur. Elle faisait une crise... Mais une crise de quoi ? Puis, une idée noire me traversa l'esprit. Et si... ? Non, quand même pas, elle ne ferait pas ça. Je déglutis rien qu'en y pensant. Je sortis mon téléphone, prête à contacter le 911. Je dis alors dun air sérieux mais à voix basse, tout en la regardant attentivement. « Sisi... Tu fais pas une overdose hein ? »

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Sierra Desrosiers
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Jeu 22 Mai - 16:34

Avoir la sensation que je n'aurais pas du me lever ce matin ? Elle prenait sens dans ma tête. J'aurais mieux fait de rester enfermer chez moi, complètement engloutie sous la couette de mon lit. Cela faisait la deuxième fois que je vivais mal la cocaïne. Il serait peut-être temps que... Je change de fournisseur de C, ouais. J'ai du m'assoupir à un moment, m'absenter ou alors perdre conscience, j'en sais rien, quoiqu'il en soit j'ai sursauté violemment en entendant Julie me parler. J'ouvris grand mes yeux, me mettant la détailler fixement et d'écouter ce qu'elle me dit. Le temps que ça monte au cerveau, vous savez. Je suis secouée par quelques tremblements. Ma respiration est toujours mauvaise, irrégulière, j'ai du mal à inspirer suffisamment d'air pour mes poumons. Garde ton calme, il faut que je garde mon calme en tentant de retrouver mon souffle. Je sentais mon pouls battre à toute vitesse dans mes tempes. Au final, je ne saisis que des bribes de ce que me conte Julie, je lis seulement de la panique dans ses yeux et dans ses gestes. Comment faire pour rester sereine quand l'autre d'en face, ne l'est pas ? A un moment, elle me demanda ce que je voulais. Au fond, qu'est-ce qui me ferait le plus grand bien là, maintenant ? Ça me semblait évident ; une ligne ferait mon bonheur (histoire d'aggraver un peu plus mon état). Je n'en prenais jamais sur moi et maintenant, je visualisais parfaitement le petit sachet qui traînait dans mon tiroir de sous-vêtements. Mais il était chez moi, et je n'étais pas chez moi. Je la vois sortir son téléphone et je déglutis. « Tu fais quoi, là ? » Je finis par dire, d'un seul souffle sur un ton irrité. Puis, la brune se rapproche et me murmure, peureuse si je ne fais pas une overdose. « Julie. Zen. Et tais-toi. » Je penche ma tête en arrière contre le mur en inspirant et expirant lentement. J'y arrive, doucement mais sûrement. J'avais l'impression d'avoir fait un marathon. La paix intérieure que j'essaye d'installer en moi, prend rapidement fin quand j'entends quelqu'un entrer dans les toilettes. « Oh... Est-ce que ça va ? Vous voulez que j'appelle une ambulance ? » Ambulance, ambulance. Hôpital, hôpital. Mon bébé. MORT MORT MORT. Je suis désolée, son cœur ne bat plus. Me dit l'infirmière. Un spasme me traverse le corps alors que le souffle me manque à nouveau. Je resserre mes doigts sur mon petit sac à main et utilise ma douleur physique et mentale qui s'est transformée en rage pour l'envoyer en direction de la femme. « NON. DE-GAGE. » Je ne sais même pas si j'ai réussi à la viser, je m'en contrefiche, je comprends juste qu'elle quitte la pièce. Et à nouveau, je tente de créer un équilibre olympien en moi. L'air pénètre à nouveau ma poitrine. Cette inconnue avait touché mon talon d'Achille, j'étais fureur et étais à deux doigts d'éclater.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Jeu 22 Mai - 20:10



    Moi qui pensais passer une super aprèm avec ma BFF, je m'étais trompé. J'étais sur le cul par la tournure des choses. J'étais plantée là, devant Sierra, assise quant à elle dans une cabine des chiottes, à faire une sorte de malaise inexplicable. Elle n'avait pas envie qu'on contacte qui que ce soit et m'avais ordonné de me taire. Ce que je fis, trop effrayée de faire un geste de travers. Je la regardais pour essayer de déceler le moindre signe d'une overdose, j'en avais déjà vu quelques unes, qui s'étaient déroulaient face à moi, or là non, ça ne semblait pas vraiment être une overdose. Mais, je ne sais pas, c'était tout aussi grave. Mais c'était autre chose. En rapport avec de la drogue, probablement... Même si je refusais de l'admettre. Cependant, Sierra n'avait pas réfuté ce que je lui avais dit, à propos de l'overdose. C'était sans doute parce que je n'avais pas entièrement tort. Cette situation, plutôt délicate, m'agaçait. J'étais mi énervée, mi angoissée. Ma meilleure amie avait sans doute repris sa consommation de drogue, derrière mon dos, et en plus, j'étais témoin d'une de ses crises, qui la mettait dans un très sale état. Je passais une main sur mon front lorsque soudain, une tierce personne s'approcha de nous, affolée, demandant si elle devait appeler une ambulance. Et bam, la gaffe. Sierra s'était transformée en une bête en colère qui ne voulait absolument pas être dérangée. Elle lança alors son sac sur la pauvre madame en lui criant dessus qu'elle ne désirait aucune aide. Ok... Bon, Julie, fais attention à toi. Sur mon visage pouvaient se lire la crainte et l'étonnement. Sérieusement, c'était la première fois que je la voyais si agressive. Je ne savais vraiment pas quoi faire pour la sortir de là. Elle refusait toute aide. Pourtant, il fallait bien que j'intervienne, que quelqu'un intervienne. Je me levai donc, sortis des toilettes pour composer le numéro des urgences. Elle me tuera sans doute lorsqu'elle verra débarquer une équipe de secouriste mais bon, je pensais avant tout à son bien, à sa santé. Après avoir passé quelques minutes au téléphone, je raccrochais et partis rejoindre Sierra. On m'avait dit qu'une ambulance viendrait d'ici une dizaine de minutes. Il fallait donc que je la surveille durant ce temps là. Je retournais auprès d'elle et cette fois, je fermais la porte de la cabine pour nous y enfermer. Inutile d'attirer l'attention des autres, ça allait encore partir en vrille sinon. Je soupirai et fixais Sierra des yeux. « Je suis désolée, c'est de ma faute je crois... » C'était peut-être pas le moment de lui dire avouer la vérité mais je me sentais tellement coupable de l'avoir emmenée ici, lieu de son malaise que je devais confesser. « A la base, si j'ai voulu t'amener ici, c'était pour que tu puisses acheter des vêtements pour séduire Saul. Pour qu'on parle de lui et tout. Je sais, j'ai menti, c'était pas cool, mais c'était avant tout pour toi ! Je savais que si je te disais la vérité, tu ne viendrais pas et tu m'énerves à faire celle qui nie ses sentiments pour Saul, alors que je sais que tu en as. » Non mais c'était carrément pas le bon moment de parler de tout ça et de l'accabler encore plus. Heureusement que tu es ni médecin ni infirmière, Julie ! « Oh merde, désolée encore, c'est déplacé de te dire tout ça, vu la situation. Mais je m'en veux vraiment de t'avoir amenée ici. Mais t'inquiète, tu seras vite sortie d'ici et on te soignera. » Je ne cessais de la regarder, et je pus lire dans son regard qu'elle semblait bouillonner en elle. Oups...

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Jeu 22 Mai - 23:47

Je suis une boule de nerfs, amer. Je me rendais à peine compte que je changeais. Que la drogue me rend mauvaise. All work and no play makes Jack a dull boy. Je repensais à mon papa qui s'appelait ainsi et qui avait tué, je repensais à The Shining, à l'univers de Stephen King. A Louis Creed, qui devenait complètement fou après la mort de son fils, puis de sa femme, si bien qu'il devenait presque monstrueux et avide de faire revenir en vie sa famille. La drogue, habituellement, ne me rendait pas dans cet état. C'était la deuxième fois. Chacun a en lui son petit monstre à nourrir avait dit Madeleine Ferron. J'étais en train d'y penser, pendant que Julie s'était absentée. Je remonte mes genoux contre ma poitrine et cache mon visage entre mes mains. La porte s'ouvre, se referme. Je sens le parfum de la brune venir me chatouiller les narines. Elle est proche de moi. Elle s'excuse, elle est calme, comme je le suis à nouveau. Paradoxalement, j'ai chaud, la sueur me colle aux muscles, je rêve de prendre une douche froide. Je repense à mon bébé, au petit garçon que j'aurais du avoir, alors que Julie me parle de Saul. Encore et toujours. Derechef, je plaque mes mains sur mes oreilles comme une petite fille ne voulant pas écouter la vérité. Je sers les dents. Parce que c'est la vérité, pas vrai ? Tout le monde le sait. Dans le fond, je suis raide dingue de lui non ? Je ne veux pas me l'avouer. Alors j'enferme mes sentiments à triple tours au plus profond de mon être et je nie. C'est plus facile de nier. Ça fait moins mal, la chute est moins douloureuse par la suite. « Arrête. » Je siffle entre mes dents. Et elle continue de parler. Mes maux de têtes resurgissent alors que mon regard s'assombrit. Tu seras vite sortie d'ici et on te soignera. Me dit-elle. Je craque. La goutte d'eau qui fait déborder le vase, comme on dit. Les mots ne suffisent plus, les mots me manquent. Je ne pense plus comme une humaine mais agis comme une bête qui se sent menacé et irrité au plus au point. Ni une, ni deux, mon poing entre en collision avec son doux visage. Sous ma force inattendue, Julie a rencontré la paroi de la cabine dans un bruit sourd. Je crie. « JE NE SUIS PAS MALADE PUTAIN. » Toujours les fesses sur le sol, je pivote sur le côté, lève mes jambes et donne de grands coups contre la porte pour que celle-ci s'ouvre. Une main contre ma poitrine, j'avance pratiquement à quatre pattes vers le lavabo. Je me hisse sur mes jambes tremblantes en m'aidant du pauvre mobilier qui se trouve dans ces foutues sanitaires de centre commercial. Je croise le reflet de Julie dans le miroir, qui s'essuie le nez. Je suis tellement le fruit d'amertume, d'antipathie et de colère à cet instant, que je suis bien loin de comprendre ce que je viens de faire à ma meilleure amie. Mon corps bascule en avant et je mouille mon visage, en capturant par la suite et comme le ferait un chat  des gouttes d'eau avec ma langue.
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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i'm a motherfucking admin
Sam 7 Juin - 20:49



    Ok, elle pétait une pile. Ca y est, j'allais m'en prendre plein la figure, c'était certain. Sauf que je ne m'attendais pas à ce que cette expression imagée devienne concrète. En effet, alors que je faisais allusion au fait qu'une ambulance n'allait pas tarder pour l'emmener à l'hôpital, elle devint agressive, violente : elle en vint aux mains. Je reçus un bon coup de poing dans la tronche, comme l'on dit, sans que je le sache. J'étais surprise qu'elle me donne un coup, qu'elle me frappe... Sierra... Ma meilleure amie. Sierra, la douce, l'innocente, la gentille. Non, c'était pas elle là... Que lui était-il arrivé ? Où était passée ma Sisi ? C'était cette drogue de merde qui l'avait transformée. Car oui, once again, elle y avait replongé. Sur le coup, j'étais bien assez sur le cul pour réaliser la chose, réaliser qu'elle se droguait pour être furieuse et déçue. Et j'avais mal putain. Mon pauvre nez. C'était la première fois que l'on me donnait un coup au visage. J'étais pas du genre à me battre, j'avais ni le gabarit pour, ni la technique. Je n'étais donc pas habituée à recevoir des coups, c'est bien pourquoi je ne savais pas me défendre. J'avais aucun réflexe, je pris donc le coup, sans riposter, sans me protéger. Mon nez saignait, et pendant que je l'essuyais vainement avec ma main droite, la rouquine en profita pour se diriger vers les lavabos. Elle s'en fichait... Depuis quand elle savait donner des coups de poing ? J'étais tellement choquée que je n'arrivais même pas à lui en vouloir. Je ne disais mot. Je restais calme, subissant la douleur d'un nez qui semblait amoché. Je tirai de mon sac un mouchoir pour essuyer le sang. Merde, y en avait vraiment pas mal ! Au bout d'une minute ou deux, je commençais à prendre conscience des événements. Sierra droguée. Sierra a frappé. Sierra pétait les plombs. Elle était hors de contrôle. Et je ne pouvais pas m'opposer à elle, sinon elle serait capable de me faire tomber dans les vapes. Sans déc. Je soupirai alors, déconcertée. Je ne savais même pas quoi faire. J'allais simplement attendre, dans la cabine, loin de Sierra, que les ambulanciers arrivent. C'était tout ce qu'il y avait à faire. Elle m'effrayait presque... Jamais je n'aurais pensé dire ça, mais là, c'était vraiment le cas. Je ne la regardais même plus, elle pouvait même s'en aller que je ne réagirais même pas. Tout ça me saoulait, son comportement me saoulait. C'était pas Sierra. C'était pas ma meilleure amie. Quelques minutes après, les secours entrèrent dans les toilettes, équipés comme il le fallait. Beaucoup de questions fusèrent « Qui est celle ayant besoin de soins ? » Puis en s'adressant à moi « Mademoiselle, montrez-moi votre nez. » S'approchant de Sierra « Que s'est-il passé ? » Je prévins alors les ambulanciers que la patiente était avant tout Sierra, celle aux lavabos. « Moi j'ai juste un peu mal au nez, mais ça va aller. Occupez-vous d'elle, elle en a besoin. » Je dis le tout d'un air las, quasi-épuisée par la situation. Je voulais qu'ils me laissent tranquille, c'était pas moi qui pétait un plomb, qui avait le plus besoin de soins, mais elle. D'ailleurs, elle se débattait, non ravie qu'on la ramène à l'hôpital. J'avais presque envie de leur dire que non, finalement ça allait mieux, elle allait mieux, qu'ils repartent bredouille. Or non, je savais bien que ça ne serait pas pour son bien. Elle devait être traitée. Pour ne plus recommencer.

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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : SOMA.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
all i care about is love
Mar 17 Juin - 15:58

Je n'étais plus moi-même. Plus l'adorable et vivante Sierra qui pouvait chanter à tue-tête Barbie Girl sur une table en soirée. L'antipathie et la rage me collent à présent à la peau, à chacune de mes cellules, que j'en oublie qui je suis. J'en oublie ma nature, me laissant complètement bouffer par ce comportement qui ne m'est plus totalement inconnu. Je ne suis pourtant pas habituée à ces sautes d'humeur, on va dire que je les côtoie plus souvent ces derniers temps. Je donnerais n'importe quoi pour une ligne. Rien qu'une petite. Un petit rail, un railounet. L'eau fraîche de l'évier glisse le fond de ma gorge et me fait un peu de bien. J'humidifie complètement mon visage quand mon ouïe surprend le mouvement de la porte et des voix d'hommes. Elles sont dans un premier temps lointaine avant que je me redresse et touche à nouveau le sol pour revoir le reflet d'hommes en uniforme dans le miroir. Merde. Je croise derechef le regard de Julie qui me désigne comme une coupable. Non, je ne veux pas être la coupable de l'histoire ! Un des pompiers pose sa main sur mon épaule et je fais volte face en lui retirant sa patte. « Je vais bien moi, c'est elle qui saigne. » Je crache sèchement, appuyant sur le elle. Alors que je pensais qu'ils allaient s'occuper de Julie, je les vois m'observer ou plutôt me fixer. Vous savez que je déteste ça ? Je perds mes moyens quand on me fixe. Après tout, dans le fond j'suis une fille timide moi. Je croise mes bras contre ma poitrine pour me donner de l'assurance, puis également parce que je sentais mes mains trembler. « Qu'est-ce que vous avez pris ? » J'ignore totalement sa question et ramasse lentement mon sac à main. « On va vous conduire toutes les deux à l'hôpital. » « Non non non. » Un des mecs aida la brune à se redresser tandis qu'un m'attrapa le poignet. Mon corps se crispe sur le moment et je me suis mise à crier. « Lâchez-moi, je ne veux pas y aller ! » Je connais habituellement une clef pour me défaire d'une emprise de ce type mais je n'ai même plus la force de réfléchir intelligemment que je me suis mise à tirer comme une folle sur mon bras. « Calmez-vous. » Je me retrouve en sandwich entre deux hommes, ils me forcent à avancer, je panique. Je m'agite dans tous les sens comme prise d'une crise d’épilepsie en beuglant. Leurs mains se referment plus sur mon corps, ils serrent leur emprise et moi je me rends compte que je faiblis à force de me débattre. Alors doucement, je ralentis, respirant bruyamment. Je ne peux rien faire contre eux, mais je vais me casser de l'hôpital. Ouais, je suis déterminée à ne pas y rester. J'ai le droit de ne pas aimer ça, non ? Je deviens muette et les laisse me guider jusqu'au camion. On me tend une pastille blanche, je la vole et la gobe direct. Je ne regarde pas Julie, je cale mon sac contre moi et ferme un instant les yeux. Je veux Saul, j'ai besoin de Saul.
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Heaven knows. (Julie)

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