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 Why you don't tell me everything ♣ Julie&Maddox
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Anonymous
Invité
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Jeu 16 Mai - 17:37



every teardrop is a waterfall.



Ce matin, lorsque l’hélicoptère se met en route, faisant tourner à une vitesse si intense que des bourrasques de vent manquent de nous faire tomber à la renverse, c’est toujours comme ça, et nous nous y sommes tous habitués depuis le temps. Je grimpe à bord du Charly Tango et attache mon harnais avant de mettre le casque sur ma tête, afin de pouvoir communiquer avec les autres passagers. Lorsque l’appareil s’élève enfin dans les airs, je suis soulagé, un poids disparait alors de ma poitrine. Il faut dire qu’après deux mois ici, je suis très heureux de rentrer à Los Angeles pour retrouver Lily-Rose. Depuis le temps que je ne m’étais pas senti comme ça, je ne sais même plus comment réagir. Peu à peu nous nous éloignons de Kaboul – ville d’Afghanistan où nous étions en mission. Soudain un de mes collègue se met à hurler dans le micro en se tenant la tête, je me tourne vers lui en lui posant une main sur l’épaule. C’est à mon tour de hurler dans le micro : « Que se passe-t-il Finn ? » Ce dernier ne me répond toujours pas, fixant de ses grands yeux, son ordinateur portable posé sur ses genoux – il est le préposé à la communication externe lorsque nous partons en mission. Je soupire avant de le secouer assez brutalement : « Lieutenant Finn, répondez moi tout de suite, c’est un ordre ! » Je peux me permettre de lui parler sur ce ton, je suis Capitaine d’équipe, je suis donc son supérieur hiérarchique. Le jeune soldat tourne alors son regard horrifié vers moi : « Veuillez m’excusez mon Capitaine, mais il vient de se passer quelque chose de terrible, juste après notre départ … » Je lui fais signe de continuer : « Un attentat vient d’avoir lieu en plein cœur de Kaboul… Nous avons perdu cinq de nos hommes, ceux qui devaient prendre le prochain hélico’… » Mes mâchoires se serrent d’elles mêmes. Cinq de mes hommes viennent de mourir alors que je suis, moi, tranquillement installé sur mon siège, heureux de rentrer chez moi, étant persuadé que cette mission était achevée … hé bien pas pour ces terroristes. Voila ce que je hais le plus dans mon travail, la perte de mes hommes, je ne peux la supporter car je me sens toujours coupable et redevable envers les familles, ils étaient sous mes commandements et j’aurai dû mieux analyser la situation, ne pas procéder de cette manière, attendre avec eux et partir en dernier. Mais le second hélico devait être là cinq minutes après nous … Je serre les poings mais je sais que ça ne les fera pas revenir. A présent mon rôle est d’aller présenter mes condoléances aux familles, à ces femmes qui attendent patiemment que leur homme rentre à la maison, embrasse les enfants et leur fasse l’amour comme si c’était la fin du monde. En effet, ça va être la fin de leur monde, de leur famille, mais comme toujours je serais là pour leur dire qu’elles ne doivent pas hésiter si elles ont besoin de quoi que ce soit, mais mes paroles qui se veulent réconfortantes ne pourront jamais ramener leur mari.

J’ai à peine le temps de poser un pied sur le sol américain qu’un homme me court déjà dessus. Au départ j’ai le reflex de partir dans le sens inverse, mais lorsque je me rends compte que c’est l’homme qui devait effectuer quelques recherches pour moi, je vais à sa rencontre. « Capitaine Ainsworth, voici les informations que vous m’aviez demandées. » Je prends l’enveloppe qu’il me tend et la plie avant de la fourrer dans ma veste. Je sers la main au petit homme trapu qui se tient devant moi : « Quoi que vous ayez pu lire Lieutenant, que tout ceci reste entre nous, vous m’avez bien compris ?! » Je lui lance un regard des plus éloquents, s’il n’a pas compris ma menace avec ça, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche chez ce mec. Je me détourne de lui, saisis mon portable et compose un message à Julie, ma protégée, c’est en quelques sortes ma petite sœur : « Julie, RDV chez moi dans 2h, besoin de te parler. » Je suis peut-être un peu froid, un peu distant, mais je suis toujours ainsi lorsque je reviens d’une mission, après avoir vu, et surtout fait des horreurs. J’aime la guerre, me battre et utiliser des armes, sur le coup je ne me rends pas vraiment compte de ce que je suis entrain de faire, mais une fois revenue à ma vie « normale », parmi les gens « normaux », alors je prends conscience de la cruauté de mon comportement et je m’en mords les doigts à chaque fois. Mais il est évident que j’ai l’armée dans les veines, il m’est techniquement impossible de m’en passer, et ce n’est pourtant pas faute de ne pas avoir essayé, mais au bout d’un certain temps je deviens dingue, brutal, sombre…

Je roule vite, pressé de rentrer chez moi, de prendre une douche, de me laver de toutes ces saletés. Bien sur lorsque j’arrive l’appartement est vide, et toujours aussi propre. Je hume l’air, m’imprégnant de l’odeur de Lily-Rose, oui, elle m’a bel et bien manquée. Tout comme Julie. Cette fille, c’est tantôt ma confidente, tantôt mon chat noir, elle m’en fait voir de toutes les couleurs, mais quoi qu’elle fasse je suis toujours là pour veiller sur elle, je ne me le pardonnerai jamais s’il lui arrivait quelque chose. Bref, je me déshabille, laissant tomber mes affaires au fur et à mesure que je me dirige vers la salle de bain.

Après une bonne douche, je sors de la salle de bain, libérant en même temps la buée qui s’était accumulée dans la pièce exiguë, vêtu d’un tee-shirt gris que Julie m’avait offert l’année passée pour mon anniversaire, et d’un jean noir. J’ai l’impression d’être nu tellement ce que je porte est léger, comparé à mon uniforme. Je suis vraiment heureux d’être rentré. En me rendant dans le salon, je bouscule le panier de notre chat, Sushi, que Julie devait me garder pendant un petit temps. J’espère qu’elle aura pensé à le ramener, cette petite boule de poil m’a manqué aussi.

Assis dans mon canapé en cuir de vachette espagnole – non sincèrement, ça doit être du synthétique – j’ouvre l’enveloppe que je le gentil petit binoclard m’a donné. Elle détient la vérité et je le sais. Julie ne m’a pas tout dit, je ne pense pas lui en vouloir vraiment, mais il est vrai que ça me blesse quelque peu qu’elle m’ait caché des choses sur la mort de son père. Je déplie le papier et lis rapidement, jusqu’à trouver l’information que je cherchais : « Aucun corps n’a été retrouvé. » Evidemment. Et comme le hasard fait bien les choses, on toque justement à ma porte. Avant d’aller lui ouvrir, je me jette un petit coup d’œil dans le miroir … je suis marqué, marqué par la guerre, ma lèvre inférieur est ouverte et j’ai la joue tuméfiée, sans parler des cernes. Je passe une main dans mes cheveux avant d’ouvrir la porte à Julie. « Tu m’as manqué chaton. » lui dis-je tandis qu’elle entre dans l’appartement.

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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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Mar 21 Mai - 13:49


confidences ...
ft. Maddox & Julie



Se taire. Fermer les yeux. Respirer lentement. Sereinement. Et pouf, se jeter en arrière, tout simplement, sans manifester aucune forme de résistance. C'était un bon exercice, de base, pour tester la confiance des autres et se laisser guider par son instinct. Ouais, moi mon instinct me priait de vite partir de là ! Ces cours de théâtre étaient certes intéressants mais également très loufoques par moment. Mais bon, c'était le prix à payer si je voulais assurer pour mon prochain film. Je pris alors mon courage à deux mains et me tourna dos contre mes camarades. J'inspirais profondément puis m'élançai en arrière sans réfléchir, parce que si je me laissais à quelques secondes de réflexion, je savais pertinemment que je ne sauterai pas le pas. Pendant ce court laps de temps, lors de ma chute, je pris réellement peur, maudissant intérieurement tous ces gens derrière moi qui n'arriveraient sans doute pas à m'attraper. Je n'avais aucune confiance en eux, ils étaient pour la plupart des gosses de riche qui rêvaient d'atterrir à Hollywood et les autres semblaient être des toxicos, ou d'un monde à part. Ceux-là, me filaient la chair de poule. M'enfin, heureusement que j'eus pu trouver quelques exceptions dans ce lot d'étrangeté ! Haha. Et à ma grande surprise, et mon grand soulagement, je fus recueillie dans les bras de ces personnes. Je ris, par nervosité, et les remercia d'un hochement de tête pour me mettre dans le tas à mon tour, prête à attraper la prochaine victime.

Après avoir enfin terminé ma journée au théâtre, je pensais me réfugier chez Maddox après avoir eu son sms. Dans son message, il indiquait vouloir me parler. Ca semblait tellement sérieux, ça me faisait peur. Je ne savais pas à quoi il pouvait faire allusion, et si quelque chose de mal lui était arrivé ? Non, il était chez lui, il allait bien, il ne fallait pas que je m'imagine encore d'horribles choses. Pas aujourd'hui. Il rentrait à peine en Amérique et j'avais tellement hâte de le voir ! Il était plus qu'un ami, il était véritablement un confident et une sorte de protecteur. Ca faisait du bien d'avoir quelqu'un d'autre de sa famille pour veiller sur soi, car c'était différent et peut-être plus sincère aussi. Je pris alors le bus pour me rendre à l'appartement de Lily-Rose et Maddou. Ces deux vivaient ensemble en tant que colocataires mais aussi en tant qu'amoureux, ça en crevait les yeux, malgré les efforts pour ne pas officialiser tout ça. J'aimais bien les taquiner là-dessus d'ailleurs. J'allais interroger Maddou à ce propos, obligé ! Trop curieuse, je ne pouvais m'en empêcher. Et puis, surtout, ce qu'il fallait au jeune homme à l'heure actuelle, c'était du réconfort, une présence féminine et amicale, de la joie... Pour changer par rapport à l'ambiance de sa mission à l'étranger. Evidemment, si c'était Lily-Rose qui prenait ma place, cela aurait été mieux, mais vu que j'étais libre en première, c'était à moi que revenait ce privilège héhé !

Devant la porte de Maddox, je toquais, tout sourire, impatiente de le revoir. Bon, j'étais aussi un peu tendue vu qu'il avait quelque chose à me dire, mais cela n'atteignait pas mon envie de le retrouver. Lorsqu'il m'ouvrit la porte, je fus soulagée de le découvrir en un morceau (être militaire, c'est un métier à haut risque, je ne l'oubliais pas). Je sautai dans ses bras, plus que ravie de le revoir. Il m'avait tant manqué ! « Pas plus qu'à moi ! » Après lui avoir déposé un bisou sur sa joue, je rentrai dans son appartement et me dirigeai vers le canapé pour m'y asseoir. Je souris à nouveau et contemplai son visage, légèrement amoché, mais ce n'était rien de grave, heureusement. Il devait en avoir vu des horreurs, c'était dingue. J'ignorais d'où il trouvait la force pour parvenir à dormir et vivre paisiblement. Peut-être qu'il n'y arrivait pas ? Ca me faisait mal de voir Maddox après une mission, j'imaginais toujours ce qui avait bien pu lui arriver et je me sentais mal, immédiatement. Bien que j'étais curieuse de savoir en quoi avait consisté sa mission, je préférai ne pas m'attarder dessus. Avec le temps, j'avais appris à ne pas en savoir trop au sujet de l'Armée. « Alors, content de retrouver San Francisco ? Surtout content de me retrouver hein ! » Je lui fis un clin d'oeil et souris. « J'en connais surtout une à qui tu as manqué, et ça doit être réciproque... » Je pensais bien entendu à Lily. Avant moi, c'était bien elle qui devait être la plus ravie de retrouver son "compagnon".»

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Mai - 11:21

Maddox S. Ainsworth a écrit:


every teardrop is a waterfall.



Réapprendre à faire confiance, croire en l’autre et se laisser aller dans un total oublie de soi même. Depuis que j’avais rencontré Julie j’avais compris que je pouvais faire confiance à une femme. Enfin tout d’abord c’était son père qui avait su m’accorder sa confiance en me confiant sa fille adorée, prunelle de ses yeux, chaire de sa chaire. J’avais compris que Julie était tout pour lui et que s’il lui arrivait quelque chose par malheur j’allais trinquer, ce qui aurait été normal après tout. Ce jour, lorsqu’il m’avait dit que dorénavant il comptait sur moi pour prendre soin de se « princesse », j’avais compris que c’était la mission la plus important de ma vie, plus importante encore qu’une menace d’attentat sur les Etats-Unis. Et rapidement elle était également devenue la prunelle de MES yeux. Son père m’avait adopté, et Julie était devenue cette petite sœur que je n’avais jamais eue. Il nous arrivait même à se foutre sur la gueule comme deux adolescents pré pubères. Je savourais ces moments, vraiment.
J’eu à peine le temps d’ouvrir la porte que la jolie brune se jetait sur moi, enroulant ses jambes autour de mon buste, comme un bébé panda avec sa maman panda. Son geste m’arracha un cri de douleur car en effet, mon visage n’était pas la seule partie de mon corps qui avait pris cher durant mon merveilleux voyage mortel à Kaboul. Deux semaines après mon arrivée dans cette ville, lors d’un contrôle de routine, je m’étais pris une balle dans le flanc droit. Rien de bien grave, ça n’avait touché aucun organe vital, c’était le plus important dans toute cette histoire. Et de toute évidence, j’avais connu bien pire et cette blessure ne m’avait pas effrayé une seule seconde. Juste la douleur. Mais c’était ça qui me permettait d’avancer.
Je serrais à mon tour Julie dans mes bras, humant par la même occasion son parfum délicieux. J’avais trois femmes dans ma vie, Plum, Julie et Lily – j’avais connu ces trois filles l’une après l’autre. Plum avait été la première. Je lui avais sauvé la vie, et depuis ce jour là nous avions été incapables de nous séparer, Plum était ma meilleure amie. Julie quant à elle, comme je l’avais dis avant, était la petite sœur que je n’avais jamais eu. Un pur bonheur. Mais c’était souvent pour elle que je me ronger les sangs. Et Lily, c’était Julie qui nous avait présenté, deux âmes en souffrances qui se réunissaient. Pour le coup Julie avait vu juste.
« Pas plus qu'à moi ! » Je ris. Nous étions pareils. Elle m’avait vraiment manqué, ses éclats de rire ….

UNDERCO


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