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 «Bad running.» ϟ Dante & Constance
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
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Mer 18 Jan - 21:37

«Bad running.» ϟ Dante & Constance 1zw2c6g
« Meeting you again? Pouwah, pure coincidence, I swear. »



« Ne m’attend pas pour déjeuner! »

Ariadna était assise sur le canapé à taper je ne sais pas trop quoi sur son ordinateur. En vérité, je ne cherchais pas vraiment à savoir. Ces derniers temps entre nous c’était assez bizarre. Après nos ruptures respectives les dialogues étaient devenus quasi-inexistants. Nous nous étions toutes les deux refermées sur nous-mêmes. Nos conversations étaient maladroites et n’allaient nulle part. On étaient prêtes à parler de tout pour éviter de remettre nos séparations sur le tapis. J’aurai voulu la consoler, lui dire que ça passera, comme une meilleure amie le ferait, mais je n’avais pas les mots. J’étais complètement naze pour ce qui était de réconforter l’être humain.

J’attachais mes cheveux encore humides et frisés en une queue de cheval haute avant de me munir de mon Ipod, qui lui, était posé sur le bar. Vêtue d’un débardeur, d’un leggings de course, d’une petite veste et de baskets, je sortis de la maison avant d’enfoncer mes écouteurs dans les oreilles. Ariadna n’avait pas daigné me répondre, comme d’habitude. Je m’y faisais à force et j’étais plus que bien placée pour la comprendre. Je comprenais à quel point ça pouvait faire mal, même pour elle. Malgré son apparence et la carapace qu’elle s’était formé au fil des années, je savais qu’elle souffrait. Elle en était vraiment amoureuse de son Ahren. Lui, je ne sais pas trop, mais voyons les choses en face : avec un passé comme le notre il était possible d’entretenir une relation amoureuse normale avec la personne qu’on aime. Il m’avait fallu du temps mais j’avais finis par l’accepter. Le monde de la rockstar n’était pas compatible avec celui de l’ancienne tueuse à gage. La panne me l’avait fait réalisé d’ailleurs. C’est comme si j’étais coupée du monde mais surtout coupée de tout contact avec lui. Je pouvais vivre sans lui. Seulement il fallait que je trouve quelque chose à faire afin de combler le vide. J’avais préféré l’option de courir des kilomètres à celle de me faire un con différent tous les soirs, complètement bourrée à la tequila.

Regard fixé droit devant moi sans vraiment voir ce qui s’y trouvais, j’entamais un course jusqu’au Lincoln Park, à l‘Est de la ville. Courir comblait le vide, ça me vidait la tête, me lavait de tous mes péchés. C’était comme si je pouvais voler et tout oublier le temps d’un jogging. L’adrénaline que me procurait cette activité était un pure délice. Chaque jour, je poussais mon corps plus loin dans ses retranchements. Je courais jusqu’à ce que le moindre petit muscle me fasse souffrir le matir, puis je courrais encore, comme si ma vie en dépendait, comme si si j’arrêtais, quelque chose d’abominable allait se produire. Je ne pouvais lâcher prise. Très rapidement, la température de mon corps augmenta et malgré le climat hivernal de ma ville, j’ôtais mon gilet que j’accrochais ensuite autour de ma taille. Les passants étaient couverts de la tête aux pieds. Bonnets, écharpes, long manteaux. Je ne pus m’empêcher de sourire. Je n’avais rien de plus qu’un débardeur et pourtant, je me sentais bien, je bouillonnais littéralement de l’intérieur, je suais. Le Lincoln Park était désormais dans mon champ de vision quand il se mit à pleuvoir. En soi, ça ne me gênait pas vraiment mais j’étais désormais trempée jusqu’aux os. Le parc était désert, comme à son habitude, ce qui était étonnant car le Lincoln Park était un des plus beaux de la ville et avait une vue imprenable sur le Golden Gates Bridge. Je m’arrêtai alors de courir face à cette vue avant de jeter un coup d’œil au chronomètre de ma montre. J’avais pris exactement douze minute et, par la même occasion, j’étais parvenue à battre mon record de trois minutes. Malgré l’essoufflement je me mis à rire, seule au milieu du parc quand je me fis bousculer par l’arrière par ce qui semblait être un autre coureur. Il était vêtu d’un sweat à capuche qui m’empêchait de distinguer sa chevelure ni quoi que ce soit d’autre. Ok, il ne l’avait pas probablement fait volontairement mais cet idiot avait manqué de me mettre à terre. Furibonde, je retirais mes écouteurs avant de m’adresser à l’individu qui me faisait dos.

« Hé! Ça t’arrive de regarder où tu vas, crétin? »

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Anonymous
Invité
Invité
Mer 25 Jan - 15:22


Des trous noirs à longueur de journée. C’était désormais mon lot quotidien. Le soleil ne me procurait plus aucune chaleur et le monde me semblait vide et terne. Je n’avais conscience ni du temps, ni des efforts de mon entourage. J’était une loque, une belle loque. Un pilier de bar mal rasé et fagoté comme un clochard. J’était seul dans mon lit. Un lit gris, des draps râpeux et des fringues qui jonchaient le sol. J’avais dans la tête un millier de chanson. Des tristes, déprimantes, suicidaires. Ma fille n’oser plus venir me voir. Je pleurais seul sur mon lit vide. Pathétique. Oui, je sais. J’avais pas le coeur brisé. Je n’avais plus de coeur du tout. Elle était tout pour moi. Je me levais en direction de la salle de bain. Mes pieds crissaient sur le sol sale et froid. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas l’oublier. Pas elle. Warning Sign. Et si j’allais courir ? Peut être. A quoi bon. Je me lavais les dents et m’habillais quand le téléphone sonna. Duke. Je le laissa sonner et j’entendais la voix de Paulina :

« Papa, pourquoi tu répond pas ? »

Elle me regardait 5 minutes avant de repartir dans sa chambre. Je croit que effectivement la meilleur solution et le jogging. Matinal mais rafraîchissant. J’enfilais sans grande envie mon survêtement blanc en me jurant de prendre une douche après. Je ne veux pas refiler un truc à ma gamine. Je la laisserais un peu seule, il n’y avait pas grand danger qu’elle reste seul à la maison. Mon sweat à capuche et mon ipod dans ma poche plus tard je levais la main pour prendre un stupide taxi jaune. Qu’il m’emmène à un stupide parc pour faire une stupide course. Et je fermer la porte à clé ? Oui surement.

« Arrêtez vous là. »

Lincoln Park. Je sort, un petit bruit. Il va pleuvoir. Paulina a peur de l’orage. Je rentrerais tôt.
Je cours alors. Courir pour oublier, pour avoir mal, pour regarder le bonheur autours de sois. Un enfant qui joue, un couple qui s’embrasse. Ces clichés me donnent envie de vomir. Une demi heure de course. Je fonce... Si vite. Je ne fais attention à rien. Et si mes larmes se mettaient à couler ? Je ne veux pas. Je suis un homme. Je cours et la je renverse quelqu’un. Enfin je pousse une femme. Je n’avais aucune envie d’être polie et je continua mon chemin.

« Hé! Ça t’arrive de regarder où tu vas, crétin? »

« C’est bon c’est pas la fin du monde. »

Je me retourne et je voit Constance. Damn. Le même parc, la même heure, le même chemin et la même putain de pluie sur nos visages.
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