Ah New York, la ville parfaite pour passer un weekend loin de cette ville de chiottes qu'était SF. Bon ok, c'était pas une ville de chiottes, mais là dernièrement les gens qui s'y trouvaient me faisaient vraiment chier. Alors au lieu d'exploser, j'avais décidé de m'inviter dans la Grosse Pomme, avec Camil et Dante et une meuf du nom d'Emily. Ouais bon, un weekend c'était court et je regrettais déjà de ne pas avoir pris plusieurs jours de plus. Bref, pour l'instant, je me changeais bien les idées, entre le shopping, les visites, les conneries avec les mecs puis le concert que Camil avait fait. C'était plutôt cool et parfait comme ambiance. Ca devait être dans les 2 heures du matin quand on était rentrés dans nos chambres respectives, enfin moi je squattais celle de la petite meuf. J'étais aussitôt partie me doucher après avoir bien sauté de partout lors de l'after concert. Une fois toute propre, j'enfilais des sous vêtements noirs, avec des porte-jarretelles, par dessus une jolie robe de la même couleur, et par dessus ma chemise de chambre. Je laissais mes cheveux tomber et je me maquillais un peu. J'étais vraiment en train de me faire belle pour Dante là. Enfin, c'était plus pour le faire chier qu'autre chose. Certes, je lui avais promis un strip-tease, mais c'était pour lui prouver qu'il ne pouvait pas me résister. Y'avait plus qu'à tenter le diable. Toute prête, je me dirigeai vers sa chambre, toquant trois coups à la porte avant d'enclencher la poignée, "Je peux entrer ?" demandai-je, avant de passer la porte peut importe sa réponse, la refermant derrière moi... à clé.

Ca faisait déjà un moment que j’étais à New-York avec Camil et cette fille que je connais absolument pas, Emily. Des vacances plutôt parfaites parce que je ne faisais que manger, dormir, fumer de la verte, courir après les filles et profiter (sexuellement) de mon bro’. Les New-Yorkaises m’aiment bien et c’est plutôt cool jusque là. Et puis Elektra s’est ramenée, j’en bandais d’avance sérieux. Cette fille, rien qu’en regardant ses photos sur facebook.. et je m’en étais pas caché, dès le début. Sachant très bien que je la trouve plus qu’attirante elle m’avait promit un strip-tease, j’aurais été le plus heureux des hommes s’il n’y avait pas eu un inconvénient : je suis pas censé la toucher. Alors j’ai attendu avec appréhension le jour où elle choisirait de le faire. Dans ma chambre, étalé sur mon lit en jouant sur mon portable et j’entends trois petits coups à la porte. Elle sort sa jolie tête de l’encadrement de la porte, « Je peux entrer ? », j’ai pas le temps de répondre qu’elle est déjà à l’intérieur et qu’elle ferme la porte à clé. Pris au piège je suis. Je me prépare mentalement et je m’assoies au bout du lit pour me rapprocher d’Elektra. « C’est bien ce que je pense ? », je savais pas si elle était capable de faire ça à la base, en fait si. Fallait pas que je la touche, j’avais dit que je le ferais pas.

Ouais, je l'enfermais dans sa chambre, et moi avec. Déjà d'une, pour que personne ne nous dérange et me voit faire ce que j'allais faire. Parce que j'étais plus que persuadée que Camil pouvait débarquer d'un moment ou un autre, et même si ça me dérangeait pas qu'il regarde, j'avais comme noté une certaine appréhension du tatoué à ce que j'allais faire à son bon vieux pote. Bref, rien à foutre, comme toujours. M'appuyant dos contre la porte, je ne quittais pas du regard Dante qui avait soudainement l'air très intéressé, lâchant son portable pour s'approcher un peu plus, restant néanmoins dans son lit, assis. « C’est bien ce que je pense ? » Automatiquement, un sourire s'afficha sur mes lèvres alors que je laissais mon dos se décoller de la porte, pour m'approcher lentement de Dante, « Je sais pas... tu penses à quoi ? » dis-je en faisant la fille innocente alors que je faisais glisser ma robe de chambre au sol, avant de me poster juste devant Dante, sans pour autant le toucher.

Elektra et moi, enfermés dans ma chambre d’hôtel. Ça sonne comme un truc paradisiaque, le genre de rêves que j’ai déjà fait. Pourtant, son petit sourire collé au visage, elle dos à la porte, en face de moi. Je serais presque déjà excité, sérieusement. Elle s’approche de moi, lentement. J’ai envie de reculer pour lui échapper mais je peux pas. « Je sais pas... tu penses à quoi ? » Elle s’arrête juste devant moi, à une distance assez raisonnable et je respire un peu mieux… jusqu’à ce qu’elle laisse tomber sa robe de chambre. Merci pour la vue sur la robe bien moulante. C’est des portes jarretelles que je vois là ? J’arrive déjà plus à parler, je reste là à la regarder. Je lève la tête vers elle, levant un sourcil. « Va m’en falloir plus pour me faire craquer tu sais. », pourquoi je la cherchais en plus de ça ? Mais quel con sérieux.

Il fallait y aller étape par étape, je n'allais pas tout faire tomber d'un coup, ça serait pas drôle. Non, ce que j'avais envie de voir, c'est son visage se décomposer au fur et à mesure que j'enlevais un tissu, j'avais envie de lui montrer en quelque sorte ce pouvoir que j'avais sur lui. Et après cette nuit, j'étais déjà persuadée qu'il me verrait encore plus différemment qu'avant. Et ça me faisait rire d'avance. Voilà, rien que le fait de faire tomber ma chemise de nuit -pourtant j'avais encore des vêtements sur moi-, j'avais lu sur son visage que ça allait commencer à le troubler. « Va m’en falloir plus pour me faire craquer tu sais. » Ah ouais ? Pourtant j'avais l'impression qu'il commençait déjà à craquer. Mais bon, j'allais pas m'arrêter en si bon chemin, il avait raison. Ne quittant pas mon regard fixe sur lui, ni mon sourire, je faisais descendre une bretelle... puis une deuxième de la robe, tout ça encore dans la lenteur -bah oui, c'est THE truc quoi-, avant de faire glisser la robe doucement, me dandinant un peu, jusqu'à mes pieds, restant donc en sous vêtements, bas et porte-jarretelles. Je me penchais un peu -ouais, je faisais exprès-, pour attraper ma robe et la lancer un peu plus loin, avant de me redresser et de faire un pas de plus vers Dante, « Et comme ça ? »

Si elle le faisait jusqu’au bout j’allais mourir d’une attaque ou je sais pas trop quoi. Elle était seulement en robe mais savoir comment allait se passer la suite me déconcentrait et me perturbait d’avance. Je croisais les jambes, l’air décontracté, à partir de là fallait pas qu’elle voie un seul signe de faiblesse. C’est horrible parce que d’un côté j’ai envie qu’elle le fasse et d’un autre je sais que je vais souffrir tout du long. Pourquoi j’avais accepté un truc pareil sérieux ? Faut vraiment être débile pour vouloir se faire du mal comme ça… Elektra me regarde dans les yeux, le truc pas du tout déstabilisant en plus du reste. Elle fait glisser une bretelle de sa robe, la deuxième. Je peux pas m’empêcher de regarder, ça serait gâcher une chance unique de toute façon. Je vais pas me voiler la face, elle le fera une fois et pas deux alors autant en profiter. Et elle fait descendre sa robe, lentement toujours. Putain de merde… Ca y est, elle est à moitié à poil devant moi et j’ai pas le droit de poser un seul doigt sur elle. J’essaye de rester impassible le plus possible, avec un petit sourire, mais dans ma tête c’est la folie. Je vois son corps parfait pour la première fois devant moi et j’ai de plus en plus chaud. Elektra jette sa robe et s’approche un peu plus de moi. « Et comme ça ? », je fais semblant de rire un peu. Je suis pas un petit puceau, je bande pas juste pour ça. « Tu me crois si faible que ça ? » J’étais aussi faible que ça putain.

Je devais avoir mon petit sourire presque satisfait sur le visage. Oui presque, parce que j'aurai mon grand sourire satisfait à la fin du spectacle. J'avais tellement envie de voir la tête de Dante, voir comment il allait réagir, et surtout qu'est-ce qu'il allait faire. Surtout s'il allait toucher, s'il allait faiblir... Bref, j'avais hâte. C'était mon petit plaisir à moi. Ouais je sais bizarre, mais j'étais comme ça. Donc, j'étais enfin en sous vêtements devant lui, le fixant intensément, sans pour autant m'approcher plus pour l'instant, alors que je savais qu'au prochain pas que je faisais, il pourrait vraiment bien me toucher... s'il cédait. « Tu me crois si faible que ça ? » J'haussais légèrement les épaules, en rejetant un peu mes cheveux en arrière. C'est vrai que pour l'instant il avait un petit self control, même si j'étais presque sûre que ça bouillonnait à l'intérieur. Fallait passer à la prochaine étape, illico presto. Alors, simplement à bouger mes bras, je les portais dans mon dos, dégrafant facilement mon soutien gorge noir, que j'enlevais encore une fois lentement, laissant découvrir ma poitrine, avant de le jeter sur Dante, m'avançant encore vers lui. Si j'avançais encore plus, j'allais sur lui. "Ca va toujours ?" dis-je doucement en lui touchant quelques mèches de cheveux.

Inspire, expire, t’es plus fort que ça. Non. Je suis pas plus fort que ça, je suis faible putain un homme quoi. Je peux pas résister devant une jolie fille qui se dénude pour moi, surtout pas de la façon dont elle le faisait. Lentement, sensuellement, quelle petite… peste. A ma question elle hausse les épaules, on verra alors. Moi-même je sais pas jusqu’à quel point je serais capable de tenir le coup. Le plus longtemps possible serait le mieux. Elektra lève les bras et les passe dans son dos. Dieu ai pitié de moi je t’en prie. Elle me lance son soutien-gorge dessus. Fallait qu’elle soit bien foutue en plus, elle aurait pas pu avoir une poitrine dégueulasse pour me faciliter la tâche ? Non, bien sûr, elle a des jolis seins et elle me les fout juste sous le nez en plus. Elle se rapprocha une fois de plus de moi, trop proche maintenant qu’il ne lui restait plus beaucoup de tissus sur la peau. "Ca va toujours ?", je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas céder, les sourcils légèrement froncés. Je respire pour me calmer alors elle passe ses doigts dans mes cheveux. Je sens mes mains qui me démangent et je sers les poings sur le matelas du lit pour les empêcher de bouger. « Tranquille. », pire mensonge de l’année. J’avais qu’une envie et c’était de lui sauter dessus.

Ca commençait à devenir comique. Pourtant moi, je restais dans mon rôle d'allumeuse, séductrice. Si j'éclatais de rire, ça allait tout gâcher. Je savais jouer la comédie aussi quand même. Même si là, il faut l'avouer, j'étais super bien ancrée dans mon personnage et je jouais presque pas. Caressant doucement quelques mèches de ses cheveux, je le scrutais du regard essayant d'identifier le moindre signe qui me dirait s'il était en train de faiblir ou pas. Il se débrouillait pas mal le petit. Sauf ses mains qui essayaient de se refermer, ce qui attira mon regard une demi-seconde, faisant augmenter mon sourire. « Tranquille. » Descendant mes doigts sur son visage, je m'approchais de son oreille pour murmurer "On continue alors." Me relevant ensuite, je lâchais son visage pour passer mes mains sur mes cuisses afin de détacher les porte-jarretelles, que je faisais à leurs tours, descendre le long de mes jambes jusqu'à les envoyer balader de l'autre côté de la pièce. Passant mes mains sur tout mon corps, je terminai par les bloquer au niveau du dernier tissu que je portais, avant de me permettre de m'asseoir sur une cuisse de Dante, "T'as pas besoin de te contenir tu sais." dis-je en dessinant des trucs imaginaires sur son torse.

Elektra se fait un plaisir de me faire souffrir, de me voir languir devant son corps sans pouvoir y poser les mains comme je le voudrais tant. J’aurais jamais dû lui dire que j’étais attiré par elle, tant pis, tant mieux, c’était trop tard de toute façon. J’avais de plus en plus de mal à me contenir et elle faisait tout pour que je « perde ». Ses doigts descendent sur mon visage et elle s’approche pour me chuchoter à l’oreille, son corps presque collé au miens. "On continue alors.", exactement, fais-moi mourir de l’intérieur. Alors que j’allais presque l’attraper dans un moment d’ultime faiblesse elle recule pour défaire ses porte jarretelle. Il ne lui restait alors plus qu’un seul vêtement et je me rendais compte que je n’avais toujours pas craqué. Plutôt fier de moi je dois bien l’avouer, mais pour combien de temps ? Elle passe ses mains sur son corps, là où les miennes devraient être à ce moment-là. Je me mords la lèvre inférieur, sérieux, c’est de la torture à ce niveau. Et maintenant elle s’assoit sur moi, je lève les yeux au plafond pendant quelques secondes parce que je sens que mon corps commence à lâcher prise, au niveau de sous la ceinture. Calme-toi, faut pas te réveiller maintenant. "T'as pas besoin de te contenir tu sais.", sa main sur mon torse, c’est déloyal, de la pure tricherie. Mais j’ai pas mon mot à dire. Je réussi à la regarder dans les yeux, pour ne pas regarder le reste. « C’est encore trop innocent pour moi là. » Mon petit sourire en coin en disait long, j’avais envie de voir le reste, comme elle me l’avait promit.

La phase finale arrivait, j'étais prête. Toujours assise sur Dante, je l'observai essayer de regarder ailleurs comme si ça pouvait l'arrêter de ressentir ce qu'il avait sous la ceinture. J'y jetais un coup d'oeil, mais pour l'instant je voyais pas vraiment de grosse bosse. Ca allait pas tarder j'en suis sûre. « C’est encore trop innocent pour moi là. » Toujours dessinant des trucs sur son torse, j'hochai tranquillement la tête. Ok, ok. Il voulait le meilleur ? Il allait l'avoir. Passant ma main sous son t-shirt juste l'espace d'un instant, histoire de, je me relevais, lui tournant le dos à présent. Mes doigts accrochés à l'élastique de ma culotte, je commençai à jouer avec juste une poignée de secondes, avant de débuter à la descendre, encore plus doucement que les autres habits qui avaient déjà rejoints le sol. Elle termina comme les autres, par terre, mes pieds l'envoyant balader sur le côté... puis je me retournais, face à Dante, mains sur mes hanches. « Tadam. »

Je sais que je suis bientôt tiré d’affaire mais aussi que le pire m’attend. J’arrive pas à garder mes yeux loin de son corps presque entièrement nu. C’est facile de m’hypnotiser, aussi facile que ça. Bon, faut dire aussi que c’était elle et pas une fille au hasard dans un club. Elle me faisait attendre depuis déjà assez longtemps et maintenant elle se déhanchait devant moi en enlevant ses vêtements un par un. Elektra hoche là tête, elle va m’offrir le grand final. Je sais pas si je vais résister, autant essayer. Elle passe sa main sur mon torse et j’ai un frisson, pourquoi elle me touche comme ça aussi ? Je la regarde se lever et me tourner le dos, passant ses doigts derrière l’élastique de sa culotte. Je respire un peu plus fort, vue plongeante sur son arrière train alors qu’elle fait lentement descendre pour la dernière fois son vêtement. J’en baverais presque, je me noierais dans ma bave. Je ferme la bouche pour ne pas gober un insecte alors qu’elle se retourne face à moi. « Tadam. », je suis vraiment pas déçu d’avoir attendu jusque-là. C’est bon je peux tenir.. « et puis merde, tu fais chier. », je l’attrape par les hanches avec force pour qu’elle revienne s’asseoir au-dessus de moi. Une technique comme une autre pour cacher l’énorme bosse sous mon pantalon.

Ayé, j'suis à oilpé devant Dante. Comme quoi, je tiens mes promesses -des fois-. Ouais celle là je l'avais tenu juste pour m'amuser avec lui. J'adorai exercer mon pouvoir de séduction chez les mecs, ça marchait sans cesse. Et c'était carrément en train de marcher avec Dante vu la tête de puceau qu'il faisait en me détaillant du regard. Ca ne m'étonnerait même pas qu'il soit déjà en train de bander. Souriant en coin toujours le fixant, je le sens hésiter... un peu, beaucoup... « et puis merde, tu fais chier. » Sans m'y attendre, ou quoiqu'un peu si, je sens ses doigts s'agripper à ma peau pour me forcer à revenir s'asseoir sur lui. J'ai un léger rire, avant de prendre ses mains et de les retirer de mon corps, avant de poser mon index sur ses lèvres, amusée, « J'ai dit pas touche. » murmurai-je, avant de laisser glisser mon doigt sur sa bouche, son menton, puis son cou... Eh ouais, on touche pas la marchandise, c'était le deal chéri !

C’est horrible, j’ai l’impression d’avoir à nouveau treize ans pour bander aussi facilement. C’est sa faute à elle, je sais pas ce qu’elle m’a fait mais ses effets sur moi sont beaucoup trop grands. Peut-être parce que j’attends ça depuis longtemps, peut-être parce qu’elle me résiste pas comme toutes les autres. Mon cerveau s’en fout de toute façon, il a dit à ma queue de se lever et elle a pas l’air d’avoir envie de redescendre de sitôt. Elle se marre, j’en étais sûr. Elektra prend mes mains et les enlève de son joli corps, reculant. Elle pose un doigt sur mes lèvres. « J'ai dit pas touche. », elle avait bien de la chance que je sois pas le genre de connard à la forcer, sinon elle serait déjà à quatre pattes. Et elle laisse descendre son doigt de ma bouche à mon cou, salope jusqu’au bout on dirait. J’enlève mon t-shirt, sachant par expérience que de l’air frais devrait calmer mes ardeurs. Mais si elle restait comme ça devant moi. Je baisse les yeux, mon short de basket cache pas grand-chose, tant pis, je suis plus à ça près. « T’as bien réussi ton coup bravo, je fais quoi avec ça moi maintenant ? » je dis en désignant mon précieux paquet et je sais déjà qu'elle va me dire d'aller me branler sur un porno.

Héhéhéhé, trop fière de moi ouais. J'avais envie de rire, de rire... Mais je riais intérieurement pour l'instant. Seules mes lèvres s'étiraient en un joli sourire tout mignon, tout innocent... Ça c'était quand on ne me connaissait pas. Parce que ce sourire cachait un autre, plus vicieux, plus hilare. Et Dante devait le sentir. En plus, je n'avais aucun complexe à rester complètement à oilpé sur lui. J'avais rien de moche à cacher, donc à quoi bon avoir honte. Puis de toute façon, il ne devait pas toucher, il avait juste le droit de regarder ce qui était déjà un immense honneur. Ce n'était pas à tout le monde à qui je faisais des strip tease. Sinon, je me serais déjà inscrite dans un club pour ça. Enlevant mes doigts de sa peau, je le laissais enlever son t-shirt... Ah ouais, pas mal aussi. Bon, j'allais pas craquer moi non plus. Mais au moins, je pouvais toucher moi ! « T’as bien réussi ton coup bravo, je fais quoi avec ça moi maintenant ? » Je baissais mes yeux sur son froc complètement rebondi. J'eus un rire, m'arrêtant rapidement en lui lançant un regard appuyé « Je suis sûre que tu as énormément d'imagination pour te soulager. » murmurai-je avant de m'étirer un peu, baillant presque. Bah ouais, on était en pleine nuit quoi. « Ca te dérange si je dors avec toi cette nuit ? » Puis sans attendre sa réponse, je m'approchais pour lui déposer un baiser sur le coin de ses lèvres avant d'ajouter, « Merci ! » Sautillant donc, j'allais m'installer dans un côté du lit double.

Jamais vu une fille aussi vicieuse et manipulatrice. Au fond j’aimais bien ça, pourquoi ? Parce que c’était beaucoup plus marrant qu’une fille qui m’aurait donné son cul dès la première seconde. J’aime pas m’ennuyer et avec elle ça ne risquait pas d’arriver. Je continuais de regarder son corps, putain j’avais vraiment envie d’elle, là, tout de suite. J’y avais pas le droit, du tout. Même pas un bisous, même pas un câlin. Quelle sadique cette fille. « Je suis sûre que tu as énormément d'imagination pour te soulager. », ouais, dès qu’elle serait partie je me rematerais le film de son strip-tease dans ma tête en me soulageant. Qu’elle vienne pas se plaindre, elle l’a bien cherché. « Ca te dérange si je dors avec toi cette nuit ? », hein ? Elle m’embrasse au coin des lèvres avant que je puisse dire quoi que ce soit et elle se couche sur mon lit. « Merci ! », nan mais, sérieux ? « Tu déconne j’espère. », je soupire. Non elle déconne pas. Je recule pour me coucher à coter d’elle et je soulève l’élastique de mon short pour voir comment ça se passe en dessous – et tant pis si elle voit ce qu’il s’y passe justement – et ça s’arrange pas. « Aucune meuf à jamais posé son corps à oilp dans mon lit sans en subir les conséquences alors viens pas te plaindre et me dire que c’est du viol s'il t'arrive un truc. » dis-je le sourire aux lèvres.

Ce que je pouvais être méchante des fois... Ok, toujours. Mais là, je savais que je faisais souffrir ce pauvre Dante. Ca me faisait rire en échange, donc rien à foutre. C'était pas la mort non plus, il avait qu'à se rincer l'oeil et puis basta on en parle plus. Sauf que maintenant que j'avais décidé de dormir avec lui, ça allait autre chose... Tout ça parce que j'avais la flemme de repartir dans l'autre chambre, de devoir me rhabiller... et surtout de devoir arrêter de me marrer intérieurement face à tout ce qu'il se passait avec le pauvre Dante. « Tu déconne j’espère. » Secouant négativement ma tête, je souriais, attrapant la couette pour la mettre sur nous alors qu'il s'installait à côté de moi. Tranquille le mec, il soulevait son froc, et je ne pus m'empêcher d'y jeter un coup d'oeil. Ah ouais quand même, j'avais fait mon effet. J'étais fière de moi. « Aucune meuf à jamais posé son corps à oilp dans mon lit sans en subir les conséquences alors viens pas te plaindre et me dire que c’est du viol s'il t'arrive un truc. » Laissant mes yeux remonter jusqu'aux siens, je réponds à son sourire, faisant quasiment le même, « Tu me touches, je te frappe. Après t'en fais ce que tu veux. » répondis-je en lui octroyant un clin d'oeil, avant de fermer les yeux.

Elle devait bien se marrer dans sa tête, au moins elle le montrait pas, moi j’avais presque envie de pleurer. C’est vraiment pas agréable de bander quand il se passe rien après et y’a même des fois où ça fait mal, mais c’était pas une de ces fois heureusement pour moi. Elek nous a recouvert avec la couette, au moins j’ai plus à voir son corps juste devant ma face… malheureusement mon cerveau arrête pas de me le rappeler. Ca s’oublie pas aussi facilement ! J’l’ai vue regarder mes parties quand j’y ai jeté un coup d’œil, elle a pris un air tout fière. Pour avoir réussi, elle avait bien réussi. Elle me regarde dans les yeux maintenant que je l’ai prévenue de ce que j’allais lui faire. « Tu me touches, je te frappe. Après t'en fais ce que tu veux. », je ris un petit peu. J’ai vraiment pas peur d’une fille qui pèse 40 kilos toute mouillée. Elle ferme les yeux et je peux pas m’en empêcher. Je lui écarte les jambes pour me mettre au-dessus d’elle. Si elle arrive à bouger c’est que j’ai vraiment sous-estimé sa force, parce que franchement je suis trop lourd pour elle. « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? me taper ? j’ai trop peur sérieux. » et une de mes mains commence à se balader gentiment sur son corps alors que je lui sourie toujours.

Allez, prête pour le dodo, je ferme les yeux... J'étais un peu fatiguée. J'avais encore le décalage horaire dans la tronche, et vu qu'on ne s'était pas arrêté de la journée, ça n'aidait pas. Puis mine de rien, c'était 3h du matin bien passés ! Et le lit était chaud, douillet... J'étais prête à aller dans les bras de Morphée quand je sentis les mains de Dante m'écarter les jambes, puis sentir un gros poids se mettre sur moi un peu brusquement. Rouvrant mes yeux, je vis alors Dante, tout fier de lui... ouais, carrément sur moi. J'essayais de bouger, mais impossible. Il était trop obèse pour ça. Fuck ! « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? me taper ? j’ai trop peur sérieux. » Lui lançant un regard noir, je sentis ensuite une de ses mains commencer à me caresser. Non, non noooooooon ! Détachant au moins mes mains de son emprise, j'attrapais la main perverse pour l'enlever de mon corps, alors que j'essayais en vain de le pousser pour qu'il retombe sur le lit. « Laisse moi dormir Dante ! » maugréai-je avant de commencer à le frapper un peu partout où je pouvais. J'avais prévenu.

Elektra pensait sans-doute que j’allais la laisser dormir tranquille dans mon lit sans rien lui demander en retour ? Bien sûr, si je m’aperçois qu’elle ne veut vraiment pas de moi je la laisserais tranquille mais je continuerais à la faire chier jusqu’à ce qu’elle parte de son plein gré. Et je savais aussi très bien qu’elle m’appréciait, physiquement du moins, vu comment elle me regardait. Je suis pas bête non plus, je connais les filles. Mais je savais aussi que si elle se refusait à moi c’était aussi pour me faire chier jusqu’au bout. Elle ouvre les yeux, essaye de se dégager mais elle ne fait littéralement pas le poids. Elle arrive quand même à enlever ma main qui se baladait sur elle, tant pis. « Laisse-moi dormir Dante ! » mais je suis pas fatiguer moi ! Je peux pas être fatigué dans un état pareil. C’est là qu’elle se met à me frapper je pose mon front sur son ventre pour protéger mon visage tout en riant. Je lui attrape les poignets à l’aveugle pour enfin pouvoir relever ma tête. Je lui souris encore une fois, maintenant c’est moi qui mène la danse. Je déplace mon visage vers son coup pour y déposer mes lèvres à plusieurs reprises. « Toujours pas envie petite ? »

J'essayais de le frapper de toutes mes forces et il rigolait, non mais c'était pas du jeu ! Ok j'avais nettement moins de muscles que lui mais même ! Fallait bien que je me défende si je voulais pas me faire violer sur place. J'étais un peu coupable sur le coup c'est vrai et j'étais pas totalement victime. Mais bon un deal était un deal non ? Pas touche on avait dit. Mais Dante n'en avait que faire de cette règle apparemment. Alors que j'essayais en vain de lui donner encore des coups je sentis ses mains à lui se refermer sur mes poignets de fillette, m'empêchant de continuer à m'acharner sur lui. Et merde. Le fixant sérieusement du regard, je le vis s'approcher pour commencer à m'embrasser dans le cou. Oh bordel, non pas là... « Toujours pas envie petite ? » Fermant les yeux et arrêtant de me débattre quelques secondes... j'étais sérieusement en train de craquer ? Non non non ! Rouvrant les yeux, je me dégageais de ses lèvres, faisant face à son visage un peu trop proche, « Non toujours pas alors laisse moi. »

Je suis pas un connard, ni un violeur, ni un gars en manque. Elektra m’a vraiment poussé à bout sur ce coup là et si on lui avait fait la même chose je doute qu’elle aurait réagi différemment. On ne se couche jamais innocemment nue dans le lit d’un garçon après un strip-tease bien maitrisé. Lorsque je l’embrasse dans le cou je sens son corps faiblir, ah, j’avais trouvé l’endroit ! Mais je savais que c’était pas avec ça que j’allais l’avoir de toute façon, si elle ne voulait pas elle ne lâcherait pas l’affaire. Elek tourne la tête pour qu’on se retrouve face à face. « Non toujours pas alors laisse-moi. », je profite de cet instant pour l’embrasser, pas un baiser normal non, le genre qui lui fait bien comprendre à quel point que lui aurait fait l’amour toute la nuit si elle n’avait pas été une chieuse. Je m’écarte d’elle, revenant à ma place initiale sur le lit. « Très bien, mademoiselle fait la difficile. », je soupirais les bras sous ma tête. Elle voulait la guerre, elle allait l’avoir. Je me levais quelques instants, « ça te gêne pas que je me mette à l’aise j’imagine. » et je balançais ce qu’il me restait comme vêtements sur le dos avant de revenir me coucher à ses côtés.

Non je ne suis pas faible comme lui, je ne vais pas craquer non non. Pourtant je sais que j'ai faillit, rien que sentir ses lèvres dans mon cou, c'est souvent ce petit truc qui me fait partir au quart de tour. Mais j'avais réussi à maîtriser mes émotions et les mettre de côté, pour l'instant. Et là j'avais son visage pile devant mes yeux. Bordel pourquoi il était aussi mignon que ça... Et non ne t'approche pas, non non non. Et merde. Je me retrouvais maintenant à l'embrasser sans pouvoir ni vraiment vouloir l'arrêter dans sa lancée. Putain il embrasse bien quand même. J'aurai dû tourner la tête ne pas me laisser faire ! Pourquoi je pensais à Caleb maintenant ? J'étais en train de culpabiliser mon dieu. Non Elektra ne culpabilise jamais voyons. Le laissant terminer le baiser je me mords nerveusement la lèvre. « Très bien, mademoiselle fait la difficile. »  restant silencieuse je me dis que c'est bon, il va me laisser tranquille et je vais pouvoir dormir. Sauf que non visiblement, il tenait vraiment a me voir craquer... « ça te gêne pas que je me mette à l’aise j’imagine. » Le suivant du égard je le vis s'enlever son froc... Bordel non. Détournant le regard, je le sentis se couche à nouveau à mes côtés et je m'efforçais à rester stoïque. Dur quand on était à poil tous les deux dans un même lit... « ... et bien bonne nuit Dante. » repondis-je simplement sans grande conviction.

Je sais que j’ai fait mon petit effet rien qu’en l’embrassant puisqu’elle n’a même pas essayé de se dégager. Mon corps se calmait peu à peu et mon engin avec mais mon cerveau voulait toujours la faire chier. Fallait bien que je lui rende la pareille, je me laisse pas faire comme ça moi.  Je la vois détourner la tête quand je me déshabille, maintenant elle fait la prude ? Non, surement pas, elle veut pas craquer et je le sais. Et c’est pour ça que je vais continuer mon petit plan pour l’avoir ou du moins l’énerver au maximum. « ... et bien bonne nuit Dante. », mouais, pas très convaincant. Qu’elle ne devienne jamais actrice celle-là. Je me tourne sur le côté, son coté, et je l’attire tout contre moi et je l’enferme dans mes bras. « Désolé, j’aime bien dormir comme ça. », je suis pas désolé du tout. Je veux juste profiter le plus possible avant qu’elle m’envoie chier. Et puis, sait-on jamais, si de se sentir collée contre mon corps réchauffe cette frigide.

Bordel, faut que je m'endorme et vite. Et pourquoi il se met à poil lui maintenant ? Faut pas que je couche avec lui, faut que je résiste. Je suis plus forte que lui, obligé. Sauf que maintenant, c'est lui qui se met à jouer avec moi, et je ne veux pas lui permettre de faire ça. Lui tournant dos, je ferme les yeux, prête à essayer de m'endormir, quand je sens une nouvelle fois l'emprise de Dante sur moi. Mais... il est en train de se coller à moi ce con. Bordel. Je rouvre les yeux, fixant loin de devant moi et essayant... de me calmer. « Désolé, j’aime bien dormir comme ça. » Ouais et mon cul c'est du poulet ? Inspirant profondément, je laisse quelques secondes passer, jusqu'à me tourner brusquement, montant à mon tour sur lui, lui bloquant les poignets de chaque côté de son visage, avant de m'approcher, « Quelle partie de "ne me touche pas", tu comprends pas Dante ? T'es débile ou quoi ? » murmurai-je vers ses lèvres.