AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus Edward & Amy → running up that hill 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Edward & Amy → running up that hill 79124 Edward & Amy → running up that hill 79124

-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 
 Edward & Amy → running up that hill
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Ven 18 Nov - 23:28

Edward & Amy ღ

Vendredi soir. Je me pointe dans la salle de bains, dégage ma pote avant de me mettre devant le miroir pour me coller mon brillant à lèvres et lisser mes cheveux. Je me sentais un peu comme dans cette merde de série là, Glee. A refaire le clip Friday pour sortir parce que ce soir, nous allions faire la fête au Manchester. Mes cheveux arrangés, ma robe enfilée, je sortis de l'antre du démon pour voir les filles affalées sur le lit. C'est vrai que mon père n'était pas là depuis quelques jours et que je faisais la fête presque tous les soirs. Je ne commençai les cours que Lundi et ça me convenait parfaitement. Un sourire mauvais collé sur le visage, je sortis une cigarette avant de l'allumer et de me tourner vers mes potes qui me regardaient incomprises. Les jeunes de nos jours, on croirait que la sainte Vierge est un mythe. Je les invite donc à me suivre pour pénétrer dans la chambre de ma sœur qui est selon ses dires, pas prête de revenir et ouvrir son placard. « Waaaa mais elle en a des chaussures ta sœur. » Je ne vous le fais pas dire. Et ce qu'il y a de bien dans tout ça ? C'est que je fais la même pointure qu'elle. Je prends donc une paire de – je retourne les pompes et hausse un sourcil – hum, Jimmy Choo et le mets. Perfect. Ca va avec la robe, me donne dix centimètres de plus et un air plus âgé. Enfin, je sors ma fausse de carte d'identité avant de donner les leurs aux girls puis nous partons, manteaux sur le dos vers le Manchester.

Une fois devant le bar, on commence à faire la queue et je sens comme un vent frais venir m'arracher un frisson. Oh les nuits d'hiver. Nous sommes pourtant en Californie. Il devrait faire chaud mais là, on se gèle les miches. « Est-ce que tu penses qu'on va entrer ? » Si tu continues à parler et t'agiter comme une gamine boutonneuse devant sa première paire de chaussures, oui. Je lève les yeux au ciel avant d'avancer un peu plus dans la file d'attente et de souffler sur mes doigts qui commençaient à devenir gelés. « Il est bizarre le temps. On se croirait dans un vieux remake du Jour d'Après. » Puis on passe devant le vigile, fausse carte d'identité en main et il nous laisse entrer. Parfait ! Il y avait du monde dans la boîte de nuit et du David Guetta résonne à fond. Les nanas s'agitent comme des épileptiques et je traverse la foule en les regardant l'air affligé. Ces Américains sont vraiment tous débiles. Mise à part les chanteurs / guitaristes ou autres membres d'un groupe, ils ne valent pas grand chose. Je vois mes 'amies' commencer à draguer et j'en connais qui ne vont pas repartir seule ce soir. Mais me connaissant, j'allais dénigrer tout le monde, pour changer.  Je me fraye un chemin jusqu'au bar puis attendre qu'on ne m'accorde de l'attention. Un mec me passe devant et me bouscule. « Nan mais ça va, faut pas te gêner. » Je lui colle un grand coup de sac sur la tronche avant de reprendre ma place initiale et commander un Cosmopolitain.

L'attente est longue vu le monde présent et je soupire une nouvelle fois avant de me voir tendre mon verre. Je règle alors la consommation avant de partir retrouver mes amies qui devaient être à une table en compagnie de leurs conquêtes. Une fois devant, je les vois quasi entrain de faire ça là-dedans et une mine de dégoût apparaît sur mon visage avant de me diriger ailleurs. J'essaie tant bien que mal d'éviter de me prendre des coups mais, rien n'y fait. Un mec m'envoie voler et j'atteris aux pieds de quelqu'un par terre avant de me relever. Puis, je me tourne vers le gars que j'avais bousculé avant d'ouvrir la bouche pour m'excuser. « Pardon. C'est ce gros crétin qui vient de me faire tomber. » Puis, je le dévisage un peu plus avant de reconnaître le chanteur d'un de mes groupes préférés. « Excusez moi mais vous ne seriez pas Edward Liebestoll ? » Je penchai la tête sur le côté avant de baisser le regard.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 19 Nov - 14:34

Edward & Amy → running up that hill Tumblr_ls8u55Y8mD1qdpwjlo1_400

Amy & Edward.
This is usually the part where people scream.


« Allé, Ed. Amuse toi enfin! On est là pour passer un bon moment, rencontrer des gens. Fais un effort. Ma meilleure amie t’adore, en plus. T‘as un ticket avec elle…» M’intimait ma cousine alors que le groupe d’amis avec lequel nous étions sortis dansaient à présent au centre de la piste. Je n’ai jamais apprécié sortir en boite, depuis là fois ou je m’étais retrouvé au centre d’une bagarre sans l'avoir chercher. Sortir ce soir là avec ma cousine et ses amis était pour moi un effort ultime. Avant de venir se perdre dans cet endroit regorgeant de monde, nous étions allé au restaurant et ensuite au cinéma et j’avais clairement compris que sa meilleure amie me faisait de l’œil. J’avais tenté de l’ignorer tant bien que mal, car il n’était pas question pour moi de flirter avec elle. J’étais vraiment trop maladroit avec les filles et si je venais à lui faire du mal, ma cousine ne me le pardonnerait jamais.

Alors qu’elle s’évertuait à me tirer de la banquette pour me forcer à venir danser, je cherchais toujours un prétexte pour ne pas me joindre à eux. C'était de la mauvaise foi gratuite, en vérité. J'adorais voir ma cousine galérer et céder quand elle abandonnait. Mais tout de même, je ne me sentais pas à ma place et je n'aimait pas me faire remarquer. En plus d’être assez introverti, j’avais déjà fait un concert à San Francisco, et même si notre groupe était plus connu de l‘autre côté de l‘Amérique, j’avais peur qu’on me reconnaisse. « Viens, allé! Je t’en supplie Edward, viens t’amuser. » Je l’attirai subitement vers moi, grâce à la pression qu’elle exerçait sur mon poignet et la fit asseoir près de moi. J’approchai ensuite mon visage de son oreille pour lui toucher quelques mots et la prévenir que j’aurais besoin de plusieurs verres d’alcool pour oser venir danser. Elle me poussa alors jusqu’au bar et ensemble, nous nous mîmes à enchainer de nombreuses téquilas. Alors que nous étions en train de rire ensemble, un type interrompit notre conversation et alors qu’elle ne me portait plus aucune attention depuis plusieurs minutes, j’en profitai pour m’éclipser. Le gars en question ne paraissait pas trop louche, de toute façon, elle savait comment se défendre, elle n’aurait donc pas besoin de moi pour ça.

Je me faufilai entre les gens avec difficulté, dans l’ultime espoir de sortir d’ici au plus vite. Malheureusement, j’avais pu remarquer que depuis que j’étais dans cette ville de malheur, rien de tout ce que je souhaitais ne m’arrivait. Quelqu’un venait tout juste de me pousser et puis mon regard suivit sa chute et elle se trouvait là, à mes pieds. Avant que les gens ne se mettent à l’écraser, je me baissai pour l’aider à se relever. Elle parla la première. « Pardon. C'est ce gros crétin qui vient de me faire tomber. »

« Ne t’en fais pas. Tu ne t’es pas fais mal? » Le contenu de son verre s’était reversé par terre et celui-ci s’était brisé. Ses vêtements et mes chaussures en étaient recouvert. Voilà pourquoi je détestais autant les gens : Ils font des dégâts et se fichent éperdument des conséquences. Bien évidemment c’était minime et tout le monde fait des erreurs, mais la moindre des choses était de s’excuser. Le type était déjà loin, maintenant. Alors que quelqu’un passait par là pour ramasser les morceaux de verres et nettoyer avant que quelqu‘un ne se blesse, l’entente de mon nom me fit sortir de mes réflexions. Cette fille me connaissait. « Oui, c’est bien moi. Est-ce qu’on se connait? » Même si je restais plus ou moins lucide, j’étais trop entamé par l’alcool pour me souvenir que cette fille pouvait me connaitre par le biais de mon groupe. Elle faisait horriblement jeune, comment les vigiles pouvaient faire rentrer des filles qui faisaient si jeunes? Doucement je l’attirai hors de la piste pour ne pas qu’elle se fasse bousculer de nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 20 Nov - 3:52

Edward & Amy ღ

Mon dieu, les soirées américaines. Pitoyable. A peine arrivée, que je regarde la scène interdite. Les gens sont tous là à se coller les uns les autres ce que je trouve assez... bizarre. Je laisse mes amies vagabonder à leurs guises. Après tout, je ne suis pas une sainte non plus, hein. Je ne me saute pas tout ce qui bouge puisque je suis encore vierge mais j'aimais assez allumer les mecs d'une certaine manière. J'ai beau avoir dix sept ans mais quelque chose me dit que la manipulation doit faire partie de mes gênes. Ma grande sœur était une manipulatrice née tandis que je demeurais l'inconnue de l'équation, sauf que je n'allais pas le rester longtemps. Un jour, je serai aussi sur le devant de la scène, je verrais les gens d'un œil hautain comme elle le faisait et je pourrais alors leur dire « Va te faire foutre » sans avoir peur des conséquences. Quand je voyais les adolescentes de mon âge qui pensaient qu'à baiser, sortir avec leurs mecs pour ensuite tomber enceinte et se rendre compte qu'elles ont gâché leurs vies, je reste morte de rires en prenant un malin plaisir à leur dire « je t'avais prévenue. » Certes, je pourrais passer pour la bitch de service mais je savais être gentille aussi. C'est pour ça que je ne disais pas à mes amies de rester avec moi. Secouant la tête, je me rendis jusqu'au bar où un beau brun me servit, enfin, daigna me servir non sans un sourire charmeur à mon adresse. Oh please darling, ne commençons pas ce petit jeu parce que je savais très bien que j'allais gagner. Je suis comme ça, je relève les défis pour ensuite rendre les mecs comme des malabars et les laisser sur leur fin. Il en fallait beaucoup pour m'intéresser au point que je daigne courir après le boy. Et jusque là, je suis demeurée sans digne adversaire, sans personne qui m'intéressait correctement. Alors, je le remerciai avant de partir et de me frayer un chemin dans cette marée humaine.

Beaucoup de personnes viennent en boite pour de multiples raisons. Danser, trouver un partenaire sexuelle ou alors tout simplement faire de nouvelles rencontres. Je venais pour aucune des trois. Je venais parce que je ne voulais pas me retrouver chez moi toute seule un vendredi soir en tête à tête avec mon chat auquel je n'avais toujours pas trouvé de nom. Il s'appelerait donc « chat » comme dans Breakfast at Tiffany's sauf que je n'avais rien d'une Audrey Hepburn. Je n'avais pas sa classe, ni son besoin de voler les gens pour s'en sortir. Bref, j'arrivais doucement devant la table de mes amies et les regardai. « Oh mais quelle horreur ! Vous avez besoin de faire en public, bande de dévergondés. » Je fouille alors dans mon sac à mains qui ne m'avait pas quitté pour leur balancer des capotes sur la gueule et me barrer, pas furax mais un peu dégoutée. Les gens ont-ils vraiment besoin de s'épancher en public ? Non parce que certaines choses se font en privées. Je ne dis pas que je suis une bonne sœur. Non, je suis capable de reconnaître une belle paire de fesses quand j'en vois une. Je suis juste très vierge sur le coup. Je ne meurs pas d'envie de la perdre. Merci mais salope.com ce sont mes sœurs, moi je suis à virgin.com. Je soupire essayant tant bien que mal de me frayer un chemin pour partir d'ici et peut être que j'aurais le temps de choper un taxi pour aller à la dernière séance de cinéma. Les gens ici sont pitoyables. Je préfère encore essayer de me noyer dans un pop corn pas bon et regarder un mauvais film avec trop d'effets spéciaux et une intrigue de merde.

J'étais presque à la sortie quand un épileptique première classe me bouscula comme une merde pour me faire tomber à terre, manquant de faucher quelqu'un sur mon passage. Aussitôt, le pauvre gars qui avait failli mourir contre le coin d'une table me releva et je me confondis en excuses. Ce qui est bizarre quand on est une adolescente c'est qu'on connait tous les groupes sur le bout des ongles. Je le reconnus aussitôt et il se tourna vers moi, avec un air pas très frais sur le visage. Y-a-t-il quelqu'un de sobre et d'intelligent ici ? Je le regarde interdite un moment avant de sentir ses doigts se refermer sur mon bras pour m'attirer hors d'atteinte des débiles mentaux. « Je vous connais grâce à votre groupe. Très bonne musique au passage. J'ai assisté à un ou deux concerts. Bref, j'voudrais pas vous embêter comme toutes les rockstar vous allez essayer de vous taper une nana blonde et pulpeuse qu'il y a dans la boite. Je ne voudrais pas faire barrage. » Puis, je lui adresse un signe de la main avant d'essayer de sortir d'ici avec difficulté. Oh ciel maman, pourquoi ne m'as-tu pas fait plus grande ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 20 Nov - 16:48



« OK, mais une dernière. » Si elle n’avait pas commencé à boire plus tôt dans la soirée, elle aurait été suffisamment maligne et encore suffisamment sobre pour remarquer qu’en effet, j’étais en train de boire bien moins qu’elle. Je n’ai jamais vraiment bien tenu l’alcool. J’étais rapidement bourré et je détestais me retrouver dans cet état là. Je sais à quel point c’est désagréable pour une fille de se faire accoster par un type complètement à côté de ses pompes et je ne veux faire endurer ça à personne. Du moins, plus jamais.

Je n’ai jamais vraiment eu besoin de boire pour m’amuser. En vérité, l’idée de toucher à un verre d’alcool me rappelait immédiatement la soirée d’anniversaire d’Enora. Après cette abominable cuite. Ce qui s’était passé, ce que j’avais fais et l’état dans lequel ma tête était le lendemain et pendant les deux jours suivants… C’était le genre de souvenir qui était propice pour me faire passer une mauvaise soirée.

Lorsque ma cousine terminait un verre, elle en commandait deux de plus dans l’espoir que je prenne son rythme et boive en même temps qu‘elle, mais elle ne m’attendait jamais et au final, le verre qu’elle commandait pour moi, elle le buvait elle. Alors que j’en étais à mon second verre, elle entamait déjà son sixième. Arrêté au troisième par ce gars qui s’était approché d’elle tout spécialement pour la draguer, elle me lâchait enfin et j’avais l’occasion de me tirer en douce sans qu‘elle ne s‘en aperçoive.

En lançant un regard circulaire autour de moi, m’assurant que les amis de ma cousine ne me remarquaient pas en train de m’échapper, je n’ai pas vu ce mec faire des mouvements frénétiques et bousculer cette pauvre personne qui s’était écroulée à mes pieds. Ce n’est que lorsque sa boisson alcoolisée n’a franchie le tissu noir de mes converses jusqu’à mes chaussettes et puis mes pieds que j’ai réalisé véritablement ce qui se tramait.

Ce qui est drôle, c’est que quand je bois, même un tout petit peu, je me souviens de truc totalement inutiles. Là, à cet instant précis, j’entendais ma tante me dire « Regarde où tu marche, Edward. » et c’était vraiment, vraiment flippant.

Après m’être rattrapé à la table derrière moi, puis après avoir redressée cette jeune fille et puis après l’avoir attirée en aparté ensuite, je voulais maintenant m’assurer que tout allait bien pour elle, avant de m’en aller une bonne fois pour toute. C’était trop. Certes, il s’agissait d’un club, mais les gens ne savaient vraiment pas se tenir et c’était complètement affligent. Elle aurait vraiment pu se blesser et moi, j’aurais pu décéder en me cognant contre cette table.

« Je vous connais grâce à votre groupe. Très bonne musique au passage. J'ai assisté à un ou deux concerts. Bref, j'voudrais pas vous embêter comme toutes les rockstar vous allez essayer de vous taper une nana blonde et pulpeuse qu'il y a dans la boite. Je ne voudrais pas faire barrage. » Eh, d’accord. Le stéréotype des chanteurs de groupes dans toute sa splendeur. Prise de grosse tête, allure de maître du monde, mâle mort de faim avec un radar à meuf siliconée dans le slip kangourou… Est-ce qu’elle venait réellement de me traiter de mec à filles blondes pulpeuses? Alors ça, c’était vraiment pas sympa! J’étais presque vexée qu’elle me juge de cette manière, sans me connaitre. Il est vrai que de nombreux gars dans des bandes profitent de leur popularité pour se taper les plus belles nanas de la Terre, mais ils ne sont pas tous comme ça! Je faisais alors parti de la minorité qui se souciait d’avoir des sentiments et qui donc n’était pas un adepte des coups d’un soir.

Straight Edge ftw, bro!

Il était trop tard pour la rattraper, désormais. Comme le gars qui nous avait précédemment poussé, elle avait déjà disparue au milieu de la foule. Peu importe, j’avais toujours la volonté de sortir et ce fut ce que je fis. Après cinq bonne minutes de bousculade, coups de coude dans mes cotes et rentrage de ventre pour passer entre des gens, je réussissais à enfin sortir de l’Enfer.

Alors que je m’installai confortablement sur le muret face aux portes de la boîte pour prendre un bon bol d’air frais, j’aperçu de nouveau cette fille. Moi qui pensais qu’elle s’était faufilée entre les gens pour rejoindre ses amis, elle était en fait là, près de l’entrée, complètement seule, installée sur le même muret que moi. Désormais, j’étais en train de me demander, si m’approcher d’elle pour lui parler de nouveau serait déplacé.

Sérieusement, je sentais un peu la téquila et comme maintenant je savais ce qu’elle pensait des chanteurs, j’avais peur qu’elle pense que mon type de fille était en fait les petites brunes aux yeux bleus et que j‘avais dans l‘idée de me la taper, moi et mon égo de leadeur surdimensionné. Je n’avais aucunement l’intention de l’importuner, donc si elle me demandait de la laisser tranquille, j’étais près à le faire sans insister. « Hey. » Première approche, elle remarque ma présence. Je me décalai un peu de manière à m’asseoir plus près d’elle. « L’atmosphère est trop oppressante à l’intérieur n’est-ce pas? »

OK, Edward…

Et la palme d’or du plus gros loser dans la catégorie « Comment aborder une fille sans avoir l’air d’un Nerd » est décerné à Monsieur Edward Zeppelin Liebestoll. Félicitation, mec. Auto-applaudissements.

Bon. Inutile de préciser que j’entendais réellement des gens applaudir dans ma tête.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 21 Nov - 0:06

Edward & Amy ღ

La musique n'était pas trop mauvaise, fort heureusement. Je ne sais pas si j'aurai été capable d'endurer de la mauvaise musique comme ça. Je veux dire, passez nous du Madonna, du MCFLY ou autres, pas du INNA ou autres stars 'jepasseàpoilàlatélédoncjesuisreconnue'. La preuve, je ne savais même pas comment s'appelait la grognasse qui s'époumonait dans le micro depuis tout à l'heure. Il faut dire que je suis trop occupée à essayer de me frayer un chemin dans cette marée humaine. J'avais peur cependant de finir en femme sandwich entre les fesses d'un mec trop gros et les seins d'une femme refaite. Ici, en Californie, les gens sont refaits de la tête aux pieds. Il est rare de croiser une femme qui a sa poitrine d'origine ou ses propres fesses. Par exemple, si je touche le cul du gars qui semble trop beurré pour ce genre d'endroits, je sens qu'elles seront dures comme de l'acier, témoignant d'un net entretien. Moi tout est naturel chez moi. Même mon sale caractère. Ca doit être de famille quand on voit comment ma sœur me traite mais pas grave, ce n'est pas comme ci je n'avais pas l'habitude. Alors, je repasse une main dans ma nuque, lissant une partie de mes cheveux pour dégager ma nuque et me prendre un coup de coude dans le visage. Génial si jamais j'avais un coquard, je revenais foutre le feu à cette boite de merde.

Enervée, je parvins à m'extraire. Après l'entrevue avec 'jesuisunerockstar' j'avais besoin de prendre l'air. Aussitôt quelqu'un m'attrapa le bras pour me faire pivoter et me mettre face à lui. « Tu t'en vas déjà Mimi. » What ? Comment elle venait de m'appeler celle-là ? On a pas élevé les cochons ensembles, on se connait depuis quelques jours et tu te prends pour ma nouvelle meilleure amie, non sans façon. Et puis, ma meilleure amie est lesbienne hors vu le comportement de trainée qu'avait cette dernière, je ne pense pas qu'elle aime le côté Venus. Fervente admiratrice de la queue. Bande de salopes. Je regagne quand même la porte avant de faire la queue pour le vestiaire et demander mon manteau. Il y a une de ces foules. Je ne comprendrais jamais l'intérêt de ce peuple pour ce bar. On me l'avait conseillé mais on ne m'y reprendra plus. Je remercie donc la nana avant de sortir et de prendre un bon bol d'air frais.

Je voulais vraiment aller au cinéma mais j'avais un problème. Je ne savais pas où il se trouvait. Alors à la place, je sortis une cigarette et me mit à fumer adossée contre le mur, tranquillement sans rien demander à personne. Je tirais sur ma clope en tapant l'adresse du cinéma de San Francisco sur mon Blackberry, cherchant à savoir où pouvait bien être ce temple du plaisir (et non je ne parle pas d'un bordel) et j'en vis un à quelques minutes de chez moi. Sauf que je devais bien entendu changer de chaussures et pas le temps de repasser par chez moi. Zut. Heureusement que j'ai toujours une paire de ballerines dans mon sac. Je traverse la rue pour aller m'assoir sur un muret, la clope au bec et fouiller dans mon sac dans l'espoir de trouver mes pompes mais aucune trace. « Zut ! » J'ai du les faire tomber dans la boite. J'allais renoncer quand j'entendis quelqu'un me parler à côté. « Hey. » What ? Qu'est-ce qui se passe encore ? Je tourne donc la tête vers la provenance de la voix avant de reconnaître Edward. Tiens, tiens, il était peut être différent. « L’atmosphère est oppressante à l'intérieur n'est-ce pas ? » Tu sais ce qu'oppressante veut dire ? Mon dieu, tu es donc moins con que tu en as l'air. Je le regarde avec un sourire avant de répondre. « Tu m'étonnes. Et puis bon, c'est pas terrible comme ambiance. » Je me rapproche un peu plus de lui pour froncer le nez. Il puait la Tequila, charmant mais bon, il n'avait pas l'air de mauvaise compagnie. Je descends donc du muret avant de le regarder de haut en bas, passant une main dans mes cheveux. « Bon visiblement vous n'êtes pas monsieur 'blondeàfortepoitrine', j'suis Amy, déclarai-je en lui tendant la main, j'allais me rendre au cinéma pour oublier ce 'bordel'. Est-ce qu'un mauvais film américain vous tente ou vous preférez retourner à l'intérieur pour avaler des Tequila ? » Je hausse un sourcil avant de croiser les bras sur ma poitrine, le défiant presque du regard. Pile ou face mon grand, à toi de voir.
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

Edward & Amy → running up that hill

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Edward Prénom Nom
» «Bad running.» ϟ Dante & Constance
» EDWARD LIEBESTOLL ✱ Sinners are winners.
» EDWARD ★ Heaven and Hell live in all of us.
» Edward & Lilas → Je veux... mourir...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.1 ::  :: RPs autres.-