C'était le plus long week-end que Julie ait eu de sa vie. Quoique, c'était contestable en fait. Elle a passé ses plus pénibles et longs week-end chez sa tante française il y a 4 ans ou encore il y a deux ans quand elle devait rester toute la fin de la semaine chez elle, à ne rien faire, pour surveiller son petit frère. Bref, fermons la parenthèse. Si ce week-end était long, c'était parce que Julie avait été occupé durant ces 3 jours. A commencer par vendredi soir jusqu'à encore dimanche. Le principal avait été fait : tous les meubles étaient disposés à peu près, et le nécessaire de ses affaires rangées. Le reste, elle le ferait au fur et à mesure. Pour le moment, elle voulait profiter de son nouveau chez-soi, dans lequel elle allait désormais y débuter un nouveau chapitre de sa vie. En effet, le fait que ses parents la laissaient enfin voler de ses propres ailes, signifiait beaucoup pour elle. Ils avaient été trop protecteur ces dernières années et ils n'arrivaient pas à la laisser partir. Sauf qu'après plusieurs moi de négociations, Mr et Mme Evans acceptèrent enfin l'offre de leur fille. Ok, elle les avaient beaucoup soulés avec, elle avait énormément insisté, jour et nuit, n'importe quel jour, tout moment, tout instant. Elle avait utilisé divers stratagèmes pour arriver à ses fins. Elle avait même pour cela, opté à tenter de trouver un colocataire, pour rassurer ses parents (leur fille ne vivra pas seule et le loyer sera divisé par deux) et ledit colocataire n'était autre que le frère de Mary-Jude, la fiancé de son cousin Mael. Il s'appelait Dylhan, et elle l'avait rencontré une semaine avant. Peu de personne avait répondu à l'annonce de la jeune femme et la plupart s'était finalement désisté à cause du prix du loyer et autres inconvenances. A moins que l'inconvenance était Julie ?? La jeune femme n'en savait rien. Elle était donc extrêmement reconnaissante envers Dylhan d'avoir lui, accepté d'emménager avec Rose.

Dimanche après-midi, les parents de Julie et elle-même rangèrent encore l'appart, le nettoyèrent et y apportèrent quelques modifications pour rendre l'espace encore plus vivable. Dylhan devait arriver, pour terminer d'installer le reste de ses affaires. Sa chambre n'avait pas été touchée depuis la dernière fois qu'il y avait déposé quelques trucs, juste nettoyée, elle était juste à côté de la cuisine - place très intéressante - la pièce était plutôt spacieuse et la fenêtre donnait sur l'immeuble d'à côté. Quant à la chambre de Julie, entre la salle de bain et la cuisine, était grande aussi et la fenêtre donnait directement sur la rue. L'aménagement de la chambre était presque terminé, il ne restait plus qu'à ranger ses vêtements (tâche difficile), ses affaires de cours et monter quelques meubles. Mais pour l'instant, l'important y était : le lit. Et elle avait bien hâte de le rejoindre ! Julie était exténuée par ce déménagement. Sa meilleure amie, Shell avait passé la première nuit avec elle, et heureusement parce que l'étudiante appréhendait beaucoup sa première nuit, dans son appart. Finalement, tout s'était bien passé et elle espérait qu'il en serait ainsi pour Dylhan, ce soir là. En parlant du jeune homme, voilà qu'il était arrivé. Quelqu'un avait sonné à la porte, et c'est Julie qui allait accueillir son nouveau colocataire. « Salut ! Tu vas bien ? Ravie de te souhaiter la bienvenue, encore une fois, dans ton nouveau chez-toi ! » Julie était en effet aux anges et affichait un grand sourire, elle était heureuse que Dylhan soit son nouveau coloc, il avait l'air cool. De plus, il allait être celui qui l'accompagnerait pour ce "nouveau départ". Pour elle, c'était important et assez symbolique toute cette histoire. M'enfin bon, elle fit entrer le jeune homme et tout de suite ses parents voulurent le taquiner. « Bonjour ! Alors, vous nous promettez de veiller sur notre fille hein ? On vous la confie. » D'accord, merci papa, merci maman, c'est gênant là, pensait Jules. Le pauvre Dylhan, déjà, il devait être bien embêté par cette remarque. Elle se dit intérieurement « Ne pars pas Dylhan ! » et le regarda avec un sourire très gêné. Elle prit donc la parole en souriant « Ne prend pas au sérieux la blague de mes parents... » Il n'empêche que ça ne la dérangeait pas que quelqu'un veille sur elle, ait une envie de la protéger. C'était ce dont elle avait besoin.

BIIIIP BIIIP BIIIP, je lâchai un grognement, je me frottai les yeux pris le téléphone en main c’était MJ, encore elle ! Décidemment elle à le dont pour me réveiller les dimanches matins, elle me demanda comment c’était passé mon aménagement, ah oui c’est vrai je dois aménager aujourd’hui. Je me redressais du matelas, je me frottais les yeux et regardais autour de moi, la pièce était vide, toute la maison était vide, il ne restait que mon matelas posé par terre et un carton avec quelques affaires qui n’étaient pas encore ranger, le matelas était celui de Garry le concierge, qui me l’avait prêté pour la nuit, je le colla contre le mur. Je me retournais et regardais une dernière fois l’appartement dans lequel j’avais passé un an de ma vie, je le poussais vulgairement le carton au seuil de la porte, je fermais la porte pour la dernière fois ? Nostalgique ? Non pas du tout, si j’avais été réellement nostalgique je n’aurais pas passé mon week-end en boite. Je descendis les escaliers,déposai les clés dans la boite au lettre de Garry et partis. Je descendis jusqu’au parking, ouvrit le coffre de la voiture et y déposai le carton. Une fois assis, je regardais mon visage au rétroviseur, j’étais bien cerné quand même sans parler de la légère teinte rouge de mes yeux, j’espère que ma colocataire ne sera pas accompagner , j’ose pas imaginer la mauvaise image que je donnerais sinon, mais bon qui vivra verra. D’ailleurs elle m’a l’air super gentille, il s’agit de Julie Evans, si j’ai bien compris je crois que c’est la cousine de Maël, elle voulait à tout prit se séparé de ses parents qui étaient de plus en plus présents dans a vie, je comprenais tout à fait, c’est chiant quand certaines personnes vous colle de trop près. Après une vingtaine de minutes de route j’étais enfin arrivé à bon port. Je tournais la tête et vit par la fenêtre que Julie avec deux personnes plus vielles qu’elle cela devait sûrement être ses parents, je regardais une dernière fois mes yeux dans le retro et ils étaient toujours aussi rouge, je soupirai et secouais mes cheveux dans tous les sens avant de les cacher sous mon bonnet. Je sortis de la voiture et allai en direction de la maison je sonnais Julie m’ouvrit la porte tout sourire.

« Salut ! Tu vas bien ? Ravie de te souhaiter la bienvenue, encore une fois, dans ton nouveau chez-toi ! » J’eus un léger rictus et un petit sourire « Ton nouveau chez toi, j’adore, ça sonne très bien » dis-je en rigolant, lorsque ses parents virent à ma rencontre, je les saluais serrant au passage la main à son père, qui coupa au la circulation du sang dans ma main je souris gêné. J’essayais tant bien que mal de ne pas croiser leur regard pour qu’ils ne voient pas l’état dans lequel sont mes yeux. « Bonjour ! Alors, vous nous promettez de veiller sur notre fille hein ? On vous la confie. » dis ça mère, je fis un autre sourire gêné, avant de me tourner vers Julie qui semblait elle aussi gêné , je lui adressais un clin d'oeil « Hum … Si ça peut vous rassurez oui, mais je pense qu’elle est capable de se gérer, elle n’a plus dix ans » répliquais-je. Je m’asseyais sur le plan de travail « Vous me pardonnerez mais je fais comme chez moi » ajoutais-je avant d’avoir un rictus. Je les regardais tous les trois, ne sachant pas trop quoi dire. Je regardais le sol avant de prendre la parole « Alors madame et monsieur Evans, ça fait quoi de vendre ça fille chérie ? » dis-je avec un petit rictus en regardant mes pieds

Le nouveau colocataire était intriguant et déjà Julie voulait tout savoir sur sa vie, curieuse comme elle était. Il donnait l'impression d'être fatigué mais paraissait super relax. Tant mieux, ce genre de personnes mettait Julie plus en confiance, parce qu'après tout, ils allaient devoir vivre ensemble 7j/7 et 24h/24, ok c'était exagéré, mais en gros c'était ça. Il fallait donc que ça colle entre, qu'ils s'entendent bien et que surtout ils s'aiment bien. La jeune femme était confiante et se disait que tout allait bien se passer, malgré une légère crainte, mais bon tant pis. Bref, alors que Dylhan venait d'arriver et que déjà les parents de Ju l'embêtait, il adoptait une attitude détendue et répondit parfaitement bien aux Evans. Julie afficha un petit sourire, qui remerciait en même temps le jeune homme d'avoir précisé qu'elle était assez grande pour s'occuper d'elle-même, ce que les parents de cette dernière doutait encore. D'accord, à l'adolescence elle avait de mauvaises fréquentations et tombait dans de mauvaises habitudes, quitte à même avoir été à deux doigts de prendre de la drogue, néanmoins, maintenant, ça allait mieux, elle allait mieux. Certes, elle n'était pas sans faute et était toujours un peu perdue, toutefois elle n'allait pas dès demain se mettre à s'injecter de l'héroïne ou à encore sortir avec un criminel, elle avait un certain bon sens quand même. Enfin oui, normalement. Bref, Mr et Mme Evans ne savaient pas s'ils devaient faire confiance au nouveau venu, mais ils n'avaient pas le choix, ils préféraient tester. Et puis, il était vrai que leur jeune fille était maintenant capable de se débrouiller sans eux. Dylhan prit place sur le plan de la cuisine et s'excusa pour ce geste. Le père Evans répondit alors « C'est chez vous, mon garçon, inutile de vous excuser. Et vous avez raison Julie a maintenant 19 ans. Vous, vous avez 20 c'est ça ? » La brunette avait déjà décrit Dylhan à ses parents en leur donnant les principales informations qu'elle possédait à son égard. Ils étaient rassurés que le colocataire n'était pas âgé de 30 ou 40 ans, cela aurait été plus inquiétant. Le jeune Winters avait posé une question drôle et intéressante aux parents de Rose. Elle eut un petit rire et regarda ses parents, se tenant près de la porte d'entrée. Une nouvele fois, son père répondit « A vrai dire, tant mieux qu'elle parte ! Vous savez comment sont les filles non ? Elles prennent trop de places et se plaignent trop souvent croyant que le monde tournent autour d'elles. » Tout le monde eut un petit rire et Julie afficha une mine indignée face à la réponse de son père. Elle savait qu'il blaguait et qu'il ne voulait sans doute pas montrer ses émotions, car la veille encore, il lui avait confié que ça allait faire tout bizarre sans elle à la maison. Travailler dans l'armée avait fait de Mr Evans quelqu'un de discret sur ses sentiments. Sa mère cette fois-ci ajouta « On sait qu'elle sera entre de bonnes mains, c'est le plus important. » Pourquoi disait-elle ça ? Elle ne connaissait pas Dylhan. Et encore moins de s'il avait réellement envie ou non de s'attarder sur le cas de Julie, m'enfin bon, elle devait dire ça pour faire bonne impression sur le jeune homme et lui montrer qu'ils ont confiance en lui. Ah pauvre Dylhan, être colocataire allait être une tâche plus difficile qu'il ne devait le penser ! Julie s'avança près de lui, pendant que ses parents discutaient sur la disposition du meuble télé qui n'étaient pas à leur goût. Elle profita de cette occasion pour s'adresser à Dylhan. « Ne t'en fais pas, il t'embête juste maintenant, mais après ils te laisseront tranquille. Désolée pour l'inconvenance... Il reste du café, tu en veux ? » Elle montra la cafetière déjà installée et les tasses encore vides à côté. Du café, ça, ça leur ferait le plus grand bien durant l'emménagement. D'ailleurs, ils leur restaient encore pleins de choses à faire...

Je souriais légèrement, ils parlaient et parlaient, ils n’allaient donc jamais s’arrêter, ils n’étaient pas méchant loin de là même, mais bon, le discourt du grand patriarche qui a confiance en rien, je l’ai déjà vu dans les films hein, pas besoin d’avoir le remake en vrai, heureusement que ce n’était pas mon beau-père, je me serais échappé en courant, mais bon c’est la vie hein, je n’allais pas blâmer un homme qui tient à sa fille, au contraire je l’envie, enfin à certain moment sa doit être chiant mais bon. Je répondis d’un hochement de tête à chaque intervention de la famille de Julie, ne sachant pas trop quoi dire, lorsqu’il m’annonça en avoir marre d’elle car les filles croient toujours être le centre de toutes les conversations, j’eus un léger rictus et un sourire plus franc. Je me tournais vers Julie avec un petit sourire en coin avant de me retourner vers lui « Oh vous savez, à la maison j’avais une sœur déjà je sais se que c’est » dis-je en souriant. Les deux parents partirent dans la pièce d’a côté pour aller voir je ne sais quoi, je me frottais les yeux vigoureusement, et me secouai les cheveux dans tous les sens avant de remettre mon bonnet, Julie elle était resté avec moi. J’eus un léger rictus, elle me proposait du café, sans répondre je tournai la tête et pris la cafetière, je le versais dans une tasse, et affichait un sourire en coin ainsi qu’un clin d’œil « Bon allait on va les voir, sinon ils vont choisir eux même l’emplacement des meubles. » dis-je avec un léger sourire. Je me levais tranquillement avec ma tasse de café allant jusqu'à la pièce d’en face qui était le salon, je levais les yeux aux ciels lorsque je vis les parents de Julie entrain de se disputer pour savoir de quel côté fallait-il mettre la télé et le meuble qui allait avec. Voyant et sachant pertinemment que Julie n’oserais rien dire à ses parents, je ne me gênai pas pour leur faire signaler, après tout, c’est mon appartement, ou plutôt le notre, que je sache c’est Julie et moi qui payons le loyer et non eux, donc la logique voudrait que ça soit nous, qui choisissions l’emplacement des différents meubles présents. Je me raclai la gorge avant de prendre la parole « Excusez-moi, mais je crois que ça serait à Julie et à moi de choisir l’endroit idéal pour les meubles, je conçois que vous voulez nous aider, c’est très gentil, mais c’est un petit peu ma maison en fait. » Oui d’accord je n’y suis pas aller courtoiemment ni même délicatement, mais bon, ce ne sont pas mes parents, je n’allais pas me gêner de leur signaler que ce n’était pas convenable de choisir à notre place. Je vous avoue, que personnellement, cela ne me dérangeais pas du tout ! Au contraire, j’aurais pu me poser sur le canapé et laissé le vieux couple Evans choisir à notre place, moins j’en fais mieux je me porte. C’était plutôt vis-à-vis de Julie que j’étais mal à l’aise, elle qui vient d’avoir sa première maison, son premier loyer à payer, elle devait se sentir autonome, elle qui n’a jamais eu l’occasion s’extirper de l’emprise de ses parents trop présent. J’avais envie qu’elle fasse comme bon lui semblait, qu’elle se sente responsable, et maître des lieux, si c’était pour que ça ressemble à chez elle, il n’y avait aucun interêt pour qu’elle vienne ici. Je baillais et m’étirai un bon coup avant de m’assoir tranquillement sur le canapé en buvant une gorgée de café calmement, je tournais la tête vers Julie, sans aucune expression sur mon visage « Et toi Julie t’en pense quoi tu voudrais la mettre où cette télé, c’est chez toi quand même » dis-je en lançant avant de me retourner vers ses parents. Oui je sais je suis un psycologue dans l’âme, juste dans l’âme.

Cette journée d'emménagement était encore plus longue que ce Julie pensait. Il fallait que ses parents la perturbent avec des remarques assez inutiles en fait. Ca lui manquerait peut-être, maintenant qu'elle vivra sans eux, mais là, elle n'avait qu'une hâte, c'était d'être loin d'eux. Pas parce qu'elles ne les aimaient pas, non, mais plus elles restaient avec eux, plus elle était distance envers eux. Ils faisaient beaucoup d'intrusion dans la vie de Julie, ça devenant très embêtant. M'enfin bon, heureusement Dylhan riait aux remarques de ses parents et préféra rester cool. Après l'avoir rejoint, ce dernier proposa à Ju d'aller voir ce que les Evans fabriquaient derrière leur dos. C'est vrai qu'il était judicieux de les surveiller, sinon ils en feraient beaucoup à leur tête. « Ouais... Ils aiment bien toucher à tout... » Elle suivait Dylhan jusqu'au salon et là, ils retrouvèrent Mr. et Mme. Evans en train de se chamailler sur l'emplacement du meuble télé. Bon, c'était pas non plus une grosse dispute, ils n'étaient juste pas d'accord. Et à vrai dire, Dylhan non plus. Il osa leur rappeler que c'était l'appartement à Julie et lui, et qu'il préférait qu'ils trouvent eux-mêmes où positionner leurs meubles. a jeune femme était plutôt surprise et fixait du regard son colocataire. Ils n'avaient rien à voir avec elle. Beaucoup trop timide et trop gênée, jamais elle n'aurait averti d'autres parents ou même les siens. Elle avait ces dernières années beaucoup de mal à s'opposer à ses géniteurs, néanmoins, parfois, c'était nécessaire. Comme dans le cas présent. Dylhan avait eu raison de s'adresser ainsi à ses parents. Ces derniers, arrêtèrent de dire quoi que ce soit et le père s'installa finalement sur le canapé en approuvant les paroles du jeune homme. Sa mère, par contre, restait près du meuble télé et le contemplait, sans dire mot ou le bouger. Le mannequin ajouta encore, pour soutenir sa nouvelle coloc, où préférait-elle disposer le meuble. Elle détourna son regard de lui avec un sourire, et le posa sur l'objet. Elle le voyait dès le départ, à l'opposé de là où les parents Evans le voyaient. Elle s'approcha alors de sa mère et tout en regardant tour à tout le meuble et Dylhan elle parvint à l'avouer. « J'aimerais bien qu'ils soient juste derrière toi Dylhan, à l'opposé de là où il est actuellement. On aura ainsi une plus grande place pour les canapés et les étagères. Ca te conviendrait ? Puisque c'est aussi chez-toi. » Jules était heureuse d'avoir un coloc comme Dylhan, il était sympa et impliqué dans ce nouvel appart. Ca devait aussi être pour lui une toute nouvelle vie qui allait débuter, qui sait ? Peut-être qu'elle le saura, quand ils feront plus amples connaissances. Ce soir, ils seront seuls, pour leur premier repas. Qu'allaient-ils manger d'ailleurs ? Julie était incapable de cuisiner vu qu'elle était exténuée, et n'allait pas demander à son colocataire de le faire non plus... Ils devront peut-être commander un truc en guise de dîner alors, ils verront ça plus tard. Pour le moment, ils devaient ranger encore pleins d'affaires. Boostée par Dylhan, elle indiqua cette fois-ci, elle, quoi faire à ses parents. « Papa, tu peux monter l'étagère s'il te plait ? Et euh maman, tu peux te charger de ranger la cuisine, s'il te plait ? Dylhan et moi on s'occupe des meubles, partant ? » A la fin de sa phrase, elle se tourna vers le jeune Winters pour connaitre son avis. Il fallait mieux que seuls eux s'occupent de disposer leurs meubles et ainsi ils pourront converser. Les parents de Julie se mirent au travail - sans protester quoi que ce soit, Julie en était contente - et celle-ci à l'aide de Dylhan commença à déplacer le meuble télé. Tout en le portant, ils essayèrent d'esquiver pleins de choses qui se trouvaient sur le sol. Un moment, Julie sentit qu'elle allait tomber sauf qu'en fait, par sa faute, elle fit tomber son coloc. Elle l'avait trop poussé près d'un encombrement de cartons, pour éviter à elle de tomber, et n'y faisant pas attention, il ne s'y attendait pas, il tomba légèrement sur la pile de carton. Ils lâchèrent en même temps le meuble télé, ce qui provoqua un certain bruit, mais peu importe, il était encore intact. Julie se sentait bête à cause de sa maladresse. Elle se dirigea près du jeune homme qui s'était déjà relevé, pour ramasser quelques objets tombés. « Désolée, je suis vraiment désolée Dylhan, j'avais pas pensé t'emmener aussi près d'un tas d'affaire... A la base, je voulais éviter de tomber... Tu ne t'es pas fait mal j'espère ? » Décidément, le nouveau locataire devait être troublé, déjà. Et Julie constata une nouvelle fois, qu'il y avait beaucoup trop de choses à encore ranger...

J’étais content de se que j’avais fait, au moins j’avais été clair, le père s’était assis bien gentillemment à côté de moi sur le canapé, et la mère ne réalisait toujours pas que j’avais osé lui parler de cette façon elle se souviendra de moi au moins. Julie était du même avis à mon avis, elle prit la parole me disant préférait l’endroit ou je me trouvais actuellement pour le meuble télé, ainsi nous aurions plus de place pour le canapé et les étagères. Oh non, j’allais devoir me lever et déplacer le canapé pour le mettre de l’autre côté de la pièce, génial. Elle ne le savait pas encore mais elle avait à faire à un très grand flemmard, elle verra ça en temps voulu, pour ne pas la brusquer je me forçais à sourire et hôchai la tête en signe d’accord, mais on remettra ça à plus tard, ce n’était pas la priorité du moment. Julie envoya ses deux parents s’occuper, la mère alla en direction de la cuisine pour ranger la cuisine et le père lui alla bricoler et monter les étagères, d’un côté j’étais content qu’ils soient là, parce que je me voyais mal lire un plan en suédois ou en je ne sais qu’elle langue pour monter l’étagère, déjà que je n’étais pas très doué étant jeune en travaux pratiques, ça ne s’est pas arrangé en vieillisant, mais qu’importe. Puis Julie se tourna vers moi et me demanda de l’aider à déplacer des meubles, oh shit … En fait ranger la cuisine ce n’était pas mal. Je me levais lentement, finissant le reste de café que j’avais dans ma tasse et le posa sur la table qui était déjà installée. Je pris l’extrémité du meuble et elle l’autre, nous soulevons le meuble et le plaçâmes à l’endroit où elle le voulait, je n’avais fait que cinq secondes d’effort et déjà j’étais lasser et la seule envie que j’avais été d’être le soir, tranquille au chaud dans mon lit, dans mon nouveau chez moi, mais bon pour gagner sa nuit faut travailler ! Alors que nous portions tous les deux le meuble, Julie manqua de tomber sur des cartons, au final mademoiselle n’est jamais tombé à terre, mais moi si. Je ne sais de quel manière mais je suis tombé, sur la pile de carton plein d’affaire, moi qui une heure avait dormait et qui n’était pas bien réveillé, je ne réalisai pas ma chûte, je me relevais et remis mon bonnet et ramassais avec le pied quelques affaire tombé, de toute façon c’était les miennes et puis toutes les occasions pour ne pas se baisser étaient bonnes. Je me retournais vers Julie qui était confuse, ne sachant pas où se mettre, je vous avoue que j’aurais bien aimé la faire culpabilisé et simuler une blessure ou un mauvais coup, mais bon je la connais à peine j’allais pas lui faire une blague dès le début, d’ailleurs si je l’avais fait les parents seraient aussi tombé dans le panneau et seraient venu à ma rescousse et quitter leur occupation et plus tôt ils ont fini plus tôt ils s’en vont et plus tôt on sera seul. Je fis un léger sourire « T’inquiète, j’ai vu pire » Déclarais-je à la jeune fille, nous reprenons le meuble et le posâmes à l’endroit qu’elle souhaitait, je grimaçai un peu et m’asseyais sur le canapé. « Je crois que j’ai une entorse, vaudrait mieux que j’évite de bouger trop tu ne crois pas ? » Dis-je avec un air de martyr. Je me mordis discrètement la lèvre et baissa les yeux pour éviter de rire ou de laisser paraître une émotion, la flemme m’avait envahit à nouveau. Julie, je te présente Dylhan Winters autrement dit, le plus gros flemmard que la Terre n’est jamais porté, d’ailleurs j’en suis fier, cela me donne un peu de reconnaissance au moins, non pas que j’en ai besoin, mais c’est toujours sympa. Je relevais la tête vers la jeune femme pour voir sa réponse. Je suis impayable.

Bon, ok, Dylhan n'avait pas l'air d'être tombé méchamment, Julie pensait donc qu'il irait bien et que ce n'était pas grave sauf que le garçon avoua qu'il était vraiment blessé et il préférait se reposer un peu. Ca inquiétait Rose plus qu'autre chose si c'était vrai et sur le coup elle ne pensait pas à ce qu'il pouvait être en train d'exagérer, voire carrément mentir. Un peu sceptique quand même, car elle ne pensait pas qu'il avait une entorse, elle préféra lui faire plus ou moins confiance et vu que c'était sa faute, elle ne pouvait pas lui dire "Non, viens bosser." Lui qui clamait quelques minutes plutôt que c'était aussi son appart, il se devait de participer à l'aménagement de celui-ci et donner un petit coup de main à sa colocataire. Là en l'occurrence, elle avait encore ses parents qui l'aidaient donc elle n'avait pas spécialement besoin de l'aide de Dylhan. Elle le regardait toucher sa cheville. Il la fixait pour attendre une réponse. « bien sûr, repose-toi. Mais j'espère que la douleur va passer... Au cas où, dis-me moi hein ! » Julie était encore plus gênée qu'avant et préféra tourner le dos au blessé parce qu'elle ne savait pas quoi faire d'autre. Et maintenant, elle allait faire quoi ? Ils étaient maintenant seuls dans le salon puis il ne restait plus qu'à ranger certaines affaires au niveau du coin télé et des autres petits meubles donc certains qui étaient décoratifs. Julie gardait encore certaine décoration de sa chambre qu'elle trouvait jolie et qu'elle voulait absolument disposer dans le salon. Elle ne savait pas si ça allait plaire à son coloc, alors elle en profita pour le lui demander. « Hé Dylhan, ça ne te dérange pas de garder ses lampes ici ? Et aussi ces cadres-photos... ? Et ah, aussi ces objets décoratifs ? » Elle présentait les bougies parfumées qui étaient un cadeau de ses amis pour son appart. Elle tenait absolument à les conserver d'ailleurs elle était certaine qu'ils leur seraient utiles. Bref, ensuite elle quitta la pièce temporairement pour aller ranger quelque chose qui trainait au sol dans sa chambre. Sa mère l'interpella pour savoir si tout allait bien car elle avait entendu quelques bruits, provenant de la chue de Dylhan, la jeune femme la rassura que tout allait bien sans mentionner qu'elle avait peut-être handicapé son nouveau colocataire. C'était pas cool comme première journée passée ensemble dans leur nouvel appart, Julie se trouvait ben bête mais bon, tant pis, ils auraient bien d'autres moments encore pour rire, parler, etc. Elle posa un petit carton par terre, dans sa chambre, regarda son portable pour vérifier ses messages et retourna dans le couloir. Sauf que, elle n'osait plus. Soudain, elle était nerveuse et paraissait complètement perdue, là au milieu du couloir, d'ailleurs sa mère l'aperçut une nouvelle fois mais ne lui dit rien. Tant mieux, parce qu'elle n'aurait rien eu à lui répondre. Mais bon, elle n'attendit que quelques secondes ainsi et se redirigea vers la salon et en ouvrant la porte, elle se retrouva nez-à-nez avec Dylhan. Il ne devait pas avoir mal et être blessé ? D'abord surprise, ensuite Julie afficha un petit sourire sur son visage tout en reculant Dylhan, en le poussant doucement avec ses mains sur son torse pour l'asseoir sur le canapé. « Tu t'es foutue de moi là ? T'as jamais eu mal je parie ! » Julie ne quitta plus des yeux Dylhan installé sur le canapé. Elle avait croisé les bras et attendait une explication, même si en fait, elle s'en foutait qu'il soit blessé ou non, quoique, elle était heureuse qu'il n'ait rien évidemment, mais de là à feindre qu'il soit blessé pour se reposer, ça l'importait peu. Elle aurait préféré qu'il soit honnête avec elle. Cependant, maintenant qu'elle avait découvert que son colocataire n'était qu'un paresseux, elle allait s'en donner à coeur joie pour le taquiner là-dessus. Mais à la base, Julie était un peu pareil, alors finalement elle s'assit auprès de lui et lui avoua « En fait, moi aussi je suis fatiguée et je n'ai plus rien envie de faire... Un soda ou une bière, ça te dit ? » C'est vrai qu'après tout ils pouvaient s'accorder une pause voire une looongue pause, tout en se détendant. Ils auraient encore le temps de ranger.