Accueillir une fille à la maison... était-ce une bonne idée? Sur le coup, je n'ai pas trop réfléchi en invitant Milexie à emménager chez moi, mais une fois notre conversation terminée, la question suivante s'est posée à moi: comment je vais pouvoir gérer ça? Bon, partons du principe que la colocation serait temporaire, hein...

J'avais donc passé tout l'après-midi à vider la chambre où la jeune femme s'installerait tout à l'heure, puis vers 17 heures, une flemme historique me démotiva complètement à cuisiner quoi que ce soit, alors j'appelai un traiteur chinois pour commander des plats. Il ne restait plus qu'à attendre mon amie

- Ouh ! Je suis moooorte de fatigue, on fera tout ça demain parce que là, faire mes affaires et mes cartons ça m'a épuis- éééh mais c'est quoi ces cheveux ?!

Plissement des yeux. Je reculai immédiatement en me souvenant du traitement que Milexie réservait à son frère certaines fois, puis lissait mes cheveux d'une main comme pour les protéger.

- Géniiiiaaal ! Je vais pouvoir m'amuser avec ça. Dis, tu me laissera faire ?

Je fermai la porte de l'appartement et débarrassai Milexie de l'un des sacs qu'elle portait en l'invitant à me suivre jusqu'à sa chambre.

- Mes cheveux sont sacrés, pas toucher! Bon voila... il reste encore des trucs qui trainent, mais t'as une armoire et un grand miroir, plus la vue. Ça ira?

Évidemment que ça irait! Si vous saviez la gueule qu'il avait mon appartement, la question concernant le niveau de vie de ma famille ne se poserait pas. Un gosse de riche, musicien, c'était très cliché, mais je le vivais trèèèèèèès bien.

- Mes cheveux sont sacrés, pas toucher! Bon voila... il reste encore des trucs qui trainent, mais t'as une armoire et un grand miroir, plus la vue. Ça ira?

Pas toucher .. ? Il craquera. J'ai déjà hâte d'être au jour où je lui ferais des nattes.

- Hm .. ça à l'air bien ouais.

Franchement, ça avait l'air plutôt confortable. Mais je savais déjà que ce soir là je n'y dormirais pas. C'était encore trop vide, ça manquais de vie. C'était triste et pour tout dire, ça me donnais des frissons dans le dos.

- Et toi, elle est où ta chambre ?

Je souriais encore, comme une petite fille, attendant qu'il me montre. J'avais bien évidemment posé mes sacs où il fallait.

J'avais pu assister à la proximité qu'avait Milexie avec son frère, et cela se voyait sur elle que le départ de ce bêta l’attristait. Allez ma fille, c'est bon, je m'occupe de tout. Enfin, je vais essayer. C'était bien qu'elle ne soit pas seule chez elle ce soir, j'imagine...

Après être sorti de la pièce, je traversai le salon en récupérant mon chat couché sur le dossier du canapé au passage. La minette était tellement du genre passive qu'on pouvait faire tout ce qu'on voulait avec elle sans le moindre problème. J'appréciais sa docilité. Bref, nous arrivâmes près d'une porte coulissante que j'ouvris pour laisser mon amie jeter un coup d'oeil.

Et si tu veux savoir, y'a deux salles de bain donc c'est mort, tu pourras pas me coincer pour me boucler les cheveux, hahahaha

La sonnette d'entrée retentit, et je posais automatiquement Skylar dans les bras de Milexie pour aller ouvrir au livreur et régler la note.

Tu veux faire quelque chose de particulier ce soir?

Son chat était TROP mignon ! Habituellement les chats m'aiment pas. Damon n'a jamais pu en avoir un parce que je le faisais fuir, mais j'aimais pas ces bêtes dans ses bras, il leur offrait trop d'affection !

- Et si tu veux savoir, y'a deux salles de bain donc c'est mort, tu pourras pas me coincer pour me boucler les cheveux, hahahaha

Alors là mon cher Ole, c'est mal, très mal me connaitre !

- Suffit que y en ai une qui bug un peu, tu vois ? Un bouchon par exemple, ou du feu, j'aime bien prendre mes bains avec mes bougies, tu sais ?

Tête d'ange. Allez, flippe un peu. J'attendais une réaction, histoire de m'amuser un peu quoi. Il fallait que je souris, que je m'occupe, que je rigole.
La porte avait sonné et me voilà avec le chat. Bon, je m'amusais à le caresser doucement.

Tu veux faire quelque chose de particulier ce soir?

Ou la question à ne pas me poser quand je veux jouer. Doucement, je m'approchais de lui. Je posais le chat sur le canapé, à sa place initiale en passant puis m'approchais, encore et encore, de plus en plus dangereusement.

- Hm .. je sais pas trop .. t'a pas une idée toi ?

Question à laquelle la réponse m'importait peu. Je voulais le voir gêner, ou mieux, rouge.

Elle serait PAS capable de foutre le feu à l'une des salles de bain. Non... et puis de toute façon, c'est pas moi qui payerais les réparations. Bref, après avoir posé le cornet avec la nourriture sur la table de la cuisine, je me retournai face à Milexie pour voir ce qu'elle voulait faire. Réponse? La demoiselle s'approcha de moi en me fixant dans les yeux d'un air aguicheur. Dans un premier temps, je fus plutôt surpris par cette approche, mais c'est finalement un rire qui m'échappa, et je contournais la jeune femme pour sortir les plats ainsi que de quoi boire. Un vent? Quelqu'un a-t-il dit "un vent"? Nan, mais je connaissais suffisamment mon amie pour savoir qu'elle cherchait à me tester, ce qui n'avait aucun effet à l'heure actuelle puis-ce que j'étais affamé.

- Bam.

Bon, ça c'est fait. Un vent ? Ouais, là, j'ai mal. Comment ça, on résiste aux Sykes ?! En plus Ole ?! Je vais pas dire que c'est un mec facile mais presque quoi ! Respire Milie .. c'est rien, ça va aller. Non ça va pas aller ! Ah là, je suis en colère ! EN COLÈRE. Il me cherche, il me cherche ?! Je ne bougeais pas, je vais attendre que la colère passe, je tenterais autre chose plus tard. Du calme. On respiiiiiiiiiire. Zen Milie, zen.

Je vois le feu s'allumer dans tes yeux bleus, ta colère étire mes lèvres, laissons nos passions faire diversion. Ouah, c'est pas mal comme paroles! Merci Milexie


La jeune femme était sur les nerfs, et c'est pour cette raison que je fis en sorte de m'asseoir de l'autre côté de la table pour commencer à manger tranquillement. Évidemment que je faisais semblant de ne pas être intéressé. Comment un mec normalement constitué pouvait résister au charme de cette belle blonde, après tout?

J'ai rien contre toi, tu sais que je préfère les brunes...

Elle va m'tuer, elle va m'tueeer ~

J'ai rien contre toi, tu sais que je préfère les brunes...

JE VAIS LE TUER.

Bon, on respire. Je vais lui en foutre des brunes moi ! Non Milie, du calme. Et il mangeais comme si de rien, ah bah là, j'avais même plus faim ! Quoi que, je pris un bout de quelque chose inconnu, avec Dam' on mangeais plus mexicain que chinois en fait. Respire. Ah lui, je vais lui en faire baver ! J'essayais du mieux que je peux de sourire, bien que ce soit plus un sourire de rage qu'autre chose.

- Oui ..

Je vous mens pas, mes poings serraient le plan de table. Je reprennais doucement mon souffle, et doucement et de manière plus légère, j'ouvrais ma chemise, enlevant un à un les boutons.

- Brune ou blonde, le corps est le même, n'est ce pas ?

Mes yeux se voulaient d'envie, et mon ton sensuel. Il va craquer.

J'avais donc baissé la tête pour manger les nouilles sautées dans le petit carton, et avec les cheveux qui tombaient devant mon visage, je ne pouvais de toute façon pas voir ce que faisait Milexie. Si elle se vexait, elle s'en irait pendant quelques minutes et puis je la reverrai un peu plus tard, voila, c'était pas plus compliqué que ça. Non, tout de même... j'étais un homme à femmes, mais j'avais tout de même quelques principes, comme celui de respecter mes amies qui...

Je venais de relever les yeux, et ô quelle fut ma surprise en voyant ce qui se passait. La petite maline était en train d'ouvrir sa chemise DEVANT MOI, en utilisant sa voix sexy. Je mis quelques secondes pour détacher mon regard de son soutient-gorge et le remonter vers son visage en silence.

Je ne fus pas capable de prononcer le moindre mot, mais repoussai cependant la boite de nourriture devant moi en descendant lentement de mon tabouret. T'es un faible, sale blond. UN FAIBLE. Et voila, en moins d'une minute, je me trouvai devant Milexie, lèvres pincées, très intéressé par sa personne.

Tu comptes me faire ça tous les jours?

BON OK. Je suis méchante, mais je gère ! Il a craqué ! IL A CRAQUE ! Soudain, je me sentais respirer un peu mieux. Je m'était rattraper, hallelujah. Il avait laissé longuement ses yeux sur ma poitrine, et je savais trèèèèès bien ce que ça voulait dire. Je souriais, intérieurement, gardant toujours cet air sensuel qui m'allait bien ; en le voyant d'approcher tout en pinçant ses lèvres.

Tu comptes me faire ça tous les jours?
Ca dépend de toi .. et aussi de tes cheveux.

Là, j'ai pas pu m'en empêcher et j'ai souris. Puis j'ai enlever le dernier bouton, laissant la chemise ouverte. A la phrase concernant ces cheveux, ma main passait délicatement dans sa coiffure -ENFIN!- et mes doigts se resserrèrent doucement, approchant mon visage du sien. Il allait pas resister, je le savais. Brune, ou blonde.

Ca dépend de toi .. et aussi de tes cheveux.

MAIS ILS ONT QUOI MES CHEVEUX?! ::
Bon d'accord, ils sont lisses, brillants, blonds, bien coiffés, parfaits. Je les aimais beaucoup, mais est-ce que la phrase de Milexie sous-entendait que si je me les coupais, elle ne voudrait plus me voir pendant un an (le temps que ça repousse)? Ouais, j'suis sûr qu'elle serait capable de me la faire, celle-ci.

Bref, je laissai la jeune femme passer ses doigts dans mes mèches et souris généreusement en la sentant approcher. Par réflexe, je mis ma main sur l'une de ses cuisses, mais je bougeais cependant pas. Elle jouait. Elle jouait avec moi parce qu'elle savait que j'étais très trèèèèèèèès sensible au charme féminin et qu'il m'en fallait peu pour partir au quart de tour. Alors après un très bref baiser sur ses lèvres, je reculai et pris la boite de nouilles pour repasser à côté de Milexie et aller me poser sur le canapé du salon pour finir de manger. Fier d'avoir résisté? Oui, très. Et puis j'avais faim. Deuxième fois que je le dis

BAM². Cool Milie, après tout, c'est commun, des nouilles c'est BEAUCOUP plus appétissant que toi. Bon ... puisqu'on me cherche, on me trouve. Il était sur le canapé et me faisait dos, je veux bien comprendre que t'ai fais, mais tu ne me tourne pas le dos, pas à moi; pas a une SYKES! Respire. Doucement, j'enlevais ma chemise ainsi que mon jean. Maintenant que t'es en sous-vêtement, comme il va résisté ? L'envie était déjà présente, je le savais. J'allais alors à côté de lui et m'allongeais sur le canapé, tournant ma tête vers l'appareil de télévision. MON corps, de CETTE manière ; non sérieusement, s'il refuse c'est qu'il est gay ! Ou alors qu'il est jaloux de mes cheveux.

Je sais qu'elle sait. Je sais qu'elle sait, elle le fait exprès. Heureusement que mon pantalon était très large et que "ça" ne se voyait pas. Je me concentrais sur le goût des pâtes en tâchant d'ignorer l'arrivée de Milexie en sous-vêtements. Cette fille était complètement tapée... qu'est-ce qui lui prenait, enfin?

Je te prie de garder tes habits quand t'es chez moi et pas dans un contexte adapté.

Je ne pris pas la peine de la regarder et terminai ma portion de nouilles avant de finalement me tourner vers la blondinette en soupirant. Son comportement m'agaçait un peu car c'était réellement un non sens de me chauffer alors qu'elle venait d'arriver. Et j'avais pas envie d'adopter un tic dès que mademoiselle serait à la maison en me mettant à bander parce qu'elle voulait tester l'efficacité de son charme sur moi.

Je te prie de garder tes habits quand t'es chez moi et pas dans un contexte adapté.

Il m'énervais. Il était trop plat. Si dès le début il n'avait pas jouer aux résistants, ça aurait été parfait et on serait tout les deux entrain de manger des nouilles. Je devais avoir un complexe qui trainais quelque part dans ma tête ; mais j'irais jamais le faire prouver, manquerais plus que ça.

- Je suis fatiguée, et manque de chance pour toi, je dors en sous-vêtement. Le soir je me met en sous-vêtement, et quand je me réveille, je suis en sous-vêtement. Alors soit tu me prête un pyjama le temps de trouver un truc plus confortable, soit tu fais avec.

J'avais dis que je voulais lui en faire baver. Bon, mauvais point, il pouvait toujours me virer de l'appart' mais .. mais .. ouais, il pouvais, ouais.

- Je suis fatiguée, et manque de chance pour toi, je dors en sous-vêtement. Le soir je me met en sous-vêtement, et quand je me réveille, je suis en sous-vêtement. Alors soit tu me prête un pyjama le temps de trouver un truc plus confortable, soit tu fais avec.

Je finis par sourire un peu et me levai avant de poser les mains sur mes hanches tout en fixant Milexie.

Oh, c'est l'heure du dodo?

En moins de temps qu'il le fallut pour le dire, la jeune femme se retrouva balancée sur mon épaule comme un sac, et je la portai ainsi jusqu'à sa chambre pour la laisser tomber sur son lit en esquissant un petit rire clair.

J'suis content que tu sois là

Oh, c'est l'heure du dodo?

Je fronçais les sourcils mais rapidement je me retrouvais sur ses épaules.

- Lâcheeee moi !

Paf. Sur le lit, mon lit. Zut .. Un sourire étira ses lèvres ;

J'suis content que tu sois là

Puis un sourire étira les miennes. Alors que je sentais qu'il allait partir, j'avais vraiment rien pour le retenir, et le fait de coucher avec lui m'aurais permis de squatter sa chambre, juste une nuit.

- Attends! ... j'ai.. j'ai peur toute seule ...

Et merde ... techniquement, seul Damon savait que j'avais peur du noir et des endroits vide, mais là..

- Attends! ... j'ai.. j'ai peur toute seule ...

Euh, what? Je baissai les yeux vers Milexie d'un air plaisantin en pensant qu'elle cherchait juste à me faire rester avec elle, mais en réalité, elle semblait plus effrayée qu'autre chose. Alors elle disait vrai?! Sur le coup, je restai un peu sur le cul. C'était peut-être du au fait qu'elle était non stop avec son frère quand elle était jeune.

...tu veux que je reste avec toi?

...tu veux que je reste avec toi?

Ma pauvre fille, t'es pitoyable. PITOYABLE. T'a pas honte ? Bon oké, j'avais honte, vraiment honte d'être comme ça devant lui. Merde ... devant Damon c'était mieux, il le savais déjà. Mais là .. je baissais ma tête et esquissais un sourire en bougeant ma tête sous forme de "oui".

Je dois avouer que cela m'étonnait qu'on puisse être phobique devant la solitude, mais bon, je ne juge pas. Je me contentais d’acquiescer après la réponse timide de Milexie et la prévins que j'arrivais tout de suite, le temps de me changer et de passer à la salle de bain pour me doucher et me brosser les dents. C'était l'occasion pour la jeune femme de faire le tour de l'appartement toute seule et se faire ses propres marques. Après tout, si on vivait ensemble à partir de ce soir, il fallait bien qu'elle s'habitue au fonctionnement de l'endroit.

Il était parti prendre une douche. Je sortais de la chambre peu de temps après et m'approchais de la cuisine. Il restait encore des nouilles, et sans mentir, j'avais faim. Très faim même. J'allumais la télé, et toujours en sous vêtements, je commençais à manger. Avec ces cheveux ; le temps de mettre le shampoing et tout, j'avais un peu temps. Je changeais les chaines, rien d'intéressant en fait. Ah, à cette heure ci ... je venais de tomber sur un film de cul, et me demander pas pourquoi, ces films là me font rire. Leur façon de faire ou leur pose, je trouvais ça comique. Bref, voilà que je me retrouvais à manger des nouilles devant un film de cul en attendant que monsieur finisse sa douche.

Oui, mes cheveux demandent un traitement spécial, voyez-vous? Nan, sans rire, je sortis de la salle de bain au bout de vingt minutes avec une serviette sur la tête et enfilais un caleçon ainsi que le t-shirt dans lequel je dormais toujours, puis revins au salon. Dans l'immédiat, je m'arrêtais en entendant des gémissements provenir des hauts parleurs installés dans le salon (pourquoi se refuser un home cinéma quand on a les moyens?), puis jetai un coup d'oeil à la télévision pour voir ce qui se passait avant de venir vers Milexie qui rigolait bien, ce qui me fit rire également. Tout naturellement, je m'assis donc à côté d'elle pour regarder la fin du film (wtf?) avec le chat sur les genoux, et, aussi étrange que cela puisse être, je fus le premier à m'assoupir.

NON

POURQUOI, OLE?! Il fallait pas s'endormir à côté d'elle et lui offrir tes cheveux! Tu es fichu :O

Il était sorti et m'avais rejoins, puis doucement il s'assoupit. Il avait encore sa serviette sur ses cheveux et oh mon Dieu, ce que c'était tentant ! Mais j'allais encore l'énervé, n'est ce pas ? Je fini la boite de nouille et la posa au sol, trèèèèès doucement. Je me levais et allait à la salle de bain, bon, pas de fer à lisser, cool. J'allais dans ma chambre, pris une brosse et des chouchous. ENFIN IL ETAIT A MOI
J'enlevais délicatement la serviette qu'il avait autour de ses cheveux et commençais à le coiffer. Une natte, puis deux, puis trois, et le pire c'est qu'elles étaient petites, demain matin se sera un plaisir à enlever, en plus ça fera des bouclettes ! La classe quand il se réveillera avec tout ça. J'avais déjà fais une bonne partie, en plus ces cheveux mouillés ; sublime ! Sauf qu'il manquais un coin, avec attention, je tournais sa tête et finissais mon travail. Wow .. demain matin, j'allais rire.

Je pris une couverture dans la chambre avant de m'allonger près de lui et de nous couvrir. On va attendre demain. Bonne nuit bouclette.

Précision : j'ai fermé à clef la porte de la salle de bain, des deux. Il ne fallait pas non plus qu'il se lave la tête, sinon j'aurais fais ça pour rien.

Eh ben, je pensais pas qu'on pouvait passer d'aussi bonnes nuit après s'être endormi devant un porno à deux balles. Mes yeux s'ouvrirent lentement le lendemain matin et je pris peu à peu conscience de ce qui m'entourait. Oh tiens, une blonde en sous-vêtements... oh, mais c'est Milexie! Ah oui, c'est vrai qu'elle a dormi ici. Je me retirai délicatement du canapé et m'étirai de tout mon long en me passant une main sur les yeux, puis me dirigeai vers la cuisine pour boire un peu de jus d'orange, en mode automate. Après ça, je revins sur mes pas, et c'est en passant dans ma chambre pour aller à la salle de bain que je compris ce qui n'allait pas. La porte était fermée... c'était mauvais signe. Par dépit, je me dirigeai vers l'autre salle de bain qui elle aussi était fermée, et là, en me retournant face au mur, sur lequel un grand miroir était accroché, ce fut la révélation. Je ne pus me retenir de pousser un hurlement en voyant l'état de mes cheveux, tous attachés en de petites tresses bien serrées.

PUTAIN, MILEXIE!