Boulot. Rare sont les jours où tu t'y rends de manière régulière. Tes horaires dépendent soit de tes rendez-vous, soit des réunions avec tes collègues, ou avec ton supérieur. Mais bon parfois tu te décides à vraiment quitter ton univers chaleureux de maison pour bosser sans être déconcentrer par ton chien, Inka ou tout autre possibilités. Des jours comme aujourd'hui, où ayant eut une réunion de début de mois avec tout le cabinet, tu as du mettre ton arrêt maladie -suite à ton accident- en pause et te ramener au bureau. Profitant donc pour caler quelques rendez-vous histoire que tu ne sois pas présent pour rien. Deux semaines d'arrêt pour un nez qui heurte le volant, c'est pas de trop, mais bon vu tes antécédents tes plus ou moins habitué à avoir mal au nez donc tu es plus que apte à travailler. Bref tu as pas spécialement de retard, mais t'as perdu ta bonne longueur d'avance sur les dossiers que tu avais pour boucler l'année. Donc à peine la réunion finit tu prends juste un café pour discuter un peu avec ton boss de quelques trucs de l'agence et tu files ensuite te remettre au boulot. D'ailleurs tu attends à peine deux minutes après ton premier rendez-vous pour virer ta cravate qui te gêne. Hop, déjà t'as fait l'effort de mettre chemise blanche et costume. Rare que tu viennes en costume, tu te contentes d'une chemise. Mais rares sont aussi les fois où tu as monsieur le maire en rendez-vous donc bon. Un effort pour au moins t'excuser des strippes encore sur l'os de ton nez et la couleur ignoble de ta peau malmenée.

Pris dans ton travail tu t'avances donc appréciant au moins le calme du bureau et les bruits lointain de l'agence. T'aimes bien bosser ici, seulement quand tu as pas d'obligation tu as toujours la flemme de bouger ton corps jusqu'à là juste pour avancer dans tes dossiers... Camil ? Ta porte toujours aussi silencieuse tu relèves la tête en voyant une brune que tu connais que trop bien. Au même moment ton téléphone sonne, sans doute la standardiste pour te dire qu'elle a fait monter ton rendez-vous. Trop tard. C'est bon merci Kristy. Tu répliques en la laissant pas parlé, relachant le bouton après cela avant de te lever avec un sourire ravis. T'aimes bien bosser pour des gens que tu connais. Surtout des gens comme Carolina. Allant vers elle tu la salues heureux de la voir. Tu as pas eut beaucoup le temps pour être en sa compagnie ces derniers temps. Enfin quelqu'un qui illumine ma journée !! Comment vas-tu ? Tu questionnes fermant la porte derrière elle pour avoir un minimum "d'intimité" même si bon tout personne passant devant peut presque voir à travers. Anyway, tu l'observes avec un sourire malin.

Douce symphonie de répits dans cette journée plutôt peu alléchante en matière de travail. Il suffit d'une brune, d'un regard que tu connais bien, de ce genre de petit chose pour au moins te faire oublier le reste. Tu es du genre à penser à une chose à la fois, et là à l'instant précis cette "chose" à laquele tu penses c'est que tu es ravis de voir débarquer Carolina dans ton bureau. Encore grillée.. Non rien. Bon, on a un TAS de choses à régler. Elle coupe ensuite court à ton questionnement alors que tu décides de ne pas trop de pencher sur le sujet. Et puis son insistance sur les choses t'amuse un brin pour délaisser le reste et te focaliser la dessus. Le tas de chose à régler avec elle, un tas de chose en effet. Bien que tu n'en dises rien la-dessus. Expéditive aujourd'hui... Tu réponds avec un air taquin pour qualifier ses paroles bien que tu n'en sois nullement atteint. Travailler avec elle, enfin pour elle, étant plutôt une partie de plaisir qu'un réel temps de travail pour toi. Alors il est s'est enfin libéré ? Tu parles de son appartement en question, bien évidement.

Camil, ça t'est déjà arrivé de te sentir adulte? Genre vraiment pour de vrai d'un coup? Son ton trop sérieux et sa question te prennent de court alors que tu fronces les sourcils appuyant ton fessier contre le bord de ton bureau en l'observant. Toi ? Te sentir adulte ? Un bon nombres de personnes, dont certains étant médicalement qualifiés, pourraient largement attesté que la sensation de se sentir adulte chez toi relèverait d'une peur phobique pour faire demi tour. Bref quelque chose donc assez peu présent dans ton esprit et pourtant récurrente en ce moment autour de toi. Avant même que tu es répondu restant à songé à son interrogation elle reprend. Non parce que ça me fait cet effet à chaque fois que je me souviens que j'ai ACHETÉ un appartement et très honnêtement, ça me fout plus la trouille qu'autre chose. Tu ries légèrement à cela comprenant donc sa question. Te mordant un instant la lèvre tu la dévisages un instant. J'ai acheté une maison à je ne sais combien de millier de dollar pour la designer à mon entière fantaisie... et je te promet que je ne me sens pas plus adulte que cela. ... Tu flippes juste parce que pour l'instant ton appart' ressemble à rien et que ça fait très "gros changement" que je serais passé dedans tu verras...ça ria mieux. Tu lances avec un sourire rassurant. Très bon dans ton domaine pour convaincre tes clients avec ce genre de technique, même si là tu le penses sincèrement. Enfin tu le pense pour déconner, pour toi acheter un appart c'est pas un si grand pas... Ou peut-être que si. Mais t'es pas du genre à réfléchir. Tu as acheté ta baraque parce que tu en avais marre de Sunset, que tu vais de l'argent avec la tourné à New-York et du à ta promotion. Et que c'était un prétexte pour demander à Magda d'aménager avec toi. Depuis tu n'y as jamais pensé de nouveau, même pas quand elle t'a lâché. Attends donc que ta nana t'annonce qu'elle est enceinte de toi, peu de temps après que tu te sois mis avec, là tu te sentirais nettement plus adulte... Tu lances avec ironie. Quoi que grande chance pour toi, tu ne mettras jamais une nana enceinte, bon point. Tu répliques en riant avant de l'observer. Ton appart' sera cool, et si tu l'aimes plus par la suite, tu pourras toujours le revendre hors de prix. Tu reprends pour en revenir à elle.

Tu abordes le sujet de maison, mariage, enfant avec elle, bien que sous le rire ne voulant en rien t'attarder la dessus. C'est pas comme si tu allais devenir père de toute manière, tu seras marié à Denver, et Denver sera mère. Toi tu seras... Ouais ok super compliqué. Tu aurais mieux fait de fuir en Alaska, mais tu aimes trop ta maison design. Chaud...Mais non, aucune chance! Tu ries à cela, en effet sur ce point tu aurais aimé être une femme. Juste sur ce point. Le reste te plait pas assez pour changer de sexe.
Vous parlez de son appartement et tu la rassures avec humour, lui expliquant donc ta vision des choses alors qu'elle semble bien vite retrouver la raison. En même temps, oui tu sais parler aux gens, mais surtout tu connais bien Carolina, tu sais donc comment elle est et comment elle fonctionne. Tu n'acceptes pas de bosser pour tout tes proches, n'aimant guère mélanger vie professionnelle et privée, mais quand tu as confiance dans la réaction des gens, tu fonces. C'est vrai qu'au pire je pourrais gagner plein de sous et aller faire le tour du monde en solitaire! Tu ries approuvant d'un hochement de tête vigoureux son plan B si jamais tout ne va pas comme elle le veut. Plutôt bien en effet. Tu m'enverras des cartes postales de chaque pays... Tu réponds en riant l'observant bouger.

Tu la suis du regard, la laissant se concentrer à fond sur les peintures de ton bureau. Oui sacré mélange entre peinture moderne, squelette d'antilopes et photographies sur les murs. T'aimes bien mélangé les choses, créer ton univers. Puis comme tu ne te limites pas à l'architecture dans l'art, tu touches un peu à tout alors tu te renseignes pas mal. Anyway. L'observant un instant elle, bien plus intéressante que tes peintures tu la laisses faire. Alors, alors?... J'écoute l'avis du pro! Relevant le regard vers son visage à ses paroles tu l'observes. Wow, super professionnelle la fille... Si rapide ? Tu questionnes avec humour bien que tu ne la contredise pas, virant ta cravate cependant avant d'aller récupérer le dossier concernant son projet. Du coup tu as les clefs maintenant ? Faudrait qu'on aille y faire un tour, et que tu nous laisses un double... Sourie avec amusement. Première fois que tu demandes un double de clef à une de tes amies proche... Humour. Sauf si bien sur en achetant tu as pensé à récupérer les plans d'architecture du propriétaire et ainsi tu me faciliterais la vie... tu veux un café ? Tu questionnes essayant de t'habituer au fait de devoir voir Carolina comme une cliente. Oui assez dur à faire face à elle.

Toi t'es pas architecte, ok tu en as fais les études, mais tu es pas payé pour faire les plans des maisons, surtout les maisons déjà construite. Tu en as juste besoin pour savoir quel mur sont abattables, quels murs sont traversé par quoi etc... Oui oui j'ai récupéré les plans! J'y ai pensé justement lors de la dernière visite...Et puis dans tous les cas c'est toujours utile à avoir, sait-on jamais. Tu souries en hochant la tête remerciant le ciel d'avoir une amie comme elle, c'est-à-dire qui ait un cerveau. Ok tu es méchant, la moitié de tes amies ont un cerveau. Les trois quart peut-être même. Mais si on prend tes connaissances au sens large... le pourcentage diminue clairement. Mais ça, c'est pas le sujet. Loin de là même. Tu finis par faire le tour de ton bureau pour retourner sur ton fauteuil hyper confortable te laissant tomber dedans en observant la jeune brune face à toi. Tu peux déjà voir ici comment ça se présente et si tu veux on retourne voir l'appart qui est maintenant vide? J'ai des photos aussi! Tu l'observes sortir son ordinateur, elle a donc tout prévu et tu ne peux que t'en réjouir. Au moins pas la peine de passer du temps "inutilement" quoi que bon... c'est Carolina, tu doutes fort qu'en sa présence il y ait du temps inutile, mais ça... ce ne sont que tes réflexions personnelles. Oui je pense que ça serait cool qu'on y aille aussi... Je serais mieux en visibilité directe.. Puis comme ça tu pourras prendre toi même des photos des angles que tu veux pour ensuite refaire ça en 3D histoire de pouvoir bosser tranquillement entre ta créativité et ton ordinateur. Tu l'observes donc un instant songeant plutôt à la dernière fois que vous avez vraiment passé du temps en dehors de ce "projet d'appartement". C'est lointain, mais t'es pas vraiment assez atteint avec la drogue pour ne plus t'en souvenir. Encore heureux... Tiens voilà. Tu sors de tes pensées en relevant la tête.

Observant les photos en écoutant se qu'elle ajoute tu les fait défiler avant de lui dire que tu lui prends sur une clef, récupérant ça dans un tiroir avant de les copier sur ton ordinateur ouvrant les fichiers en grand sur ton écran essayant de te remettre un peu dans les lieux. Non pas que ça soit difficile, mais tu commences à peine a travailler dessus, les surfaces tu ne les connais pas encore assez. Observant les choses en laissant tes pensées s'égarer sur les murs et les pièces pour essayer de voir qu'en faire tu détourne le regard au rire de Caro'. Tu poses ton regard vers elle en fronçant un sourcil interrogateur bien qu'un sourire aux lèvres. "C'est rien c'est juste que...bref, vas-y je ne te dérange plus! Tu ries un instant à son explication très instructive. Croisant son regard tu finis par reposer tes yeux sur ton écran bien que son regard sur toi et son sourire t'empêche de te concentrer entièrement. Tu te mors la lèvre un instant gardant cependant ton regard sur ton écran. C'est dur de me concentrer quand tu me fixes de la sorte... Tu reprends en brisant le silence, rangeant les photos par "pièce" alors que tu reste sur ton ordinateur. En fait, c'est cool de bosser avec toi...Enfin dans l'absolu, c'est toi qui travaille, moi je regarde...Et je donne des ordres. Plutôt cool. Tu détournes de nouveau le regard à cela la fixant un temps avec amusement. Oui bosser avec elle peut-être cool. Sa dernière phrase te fait sourire. C'est fou comme les filles adore être donner des ordres... Tu dis avec un sourire et nullement en reproche. Je le savais que tu rêvais de jouer ta dominatrice sur moi ! Tu rajoutes avec un rire récupérant un crayon en notant quelques trucs.

Tu essayes de te concentrer. Chose assez difficile avec son regard sur toi. Quoi t'es n mec, t'es facilement déconcentrable, surtout quand une fille comme elle te fixe. Pauvre enfant. Pauvre nature. Quand je te fixe comment? N'importe quoi! Son ton défensif te fait rire alors que tu lui lances un regard un instant amusé. Du calme je parlais de ton charme naturel qui empêchait mon pauvre petit être à se concentrer sur autre chose que ta personne. Tu répliques avec humour, bien que sincérité dedans avant de tourner de nouveau le regard vers l'écran d'ordinateur. Bosser avec Carolina était un moment de "pause" dans ta journée de travail. Tu ne peux donc pas te plaindre de cela et tu préfères largement que l'ambiance soit ainsi entre vous. Bien qu'amicale et agréable elle respecte le côté professionnel de votre échange et rien que pour cela tu apprécies. Hey tu veux pas passer dîner à la maison ce soir? Sa question sortant de nul part, tu lèves un regard interrogateur sur elle bien que tu vois que la question semble lui avoir brûlé les lèvres bien avant que son cerveau l'ait permit. Tu ries à son air un instant t'étirant vaguement en faisant imprimer une feuille. Si tu me fais la cuisine en tenue de soubrette avec plaisir. Oui tu devrais songer au fait que t'es encore au bureau et donc que l'humour "entre pote" devrait se limiter à certaines choses mais bon... Puis c'est Caro' pas tellement sur qu'elle puisse être choquée de quoi que ce soit venant de toi. Elle connait quel genre de mec tu es, ton humour, tes déboires, tes états d'âmes quoi. Ink' a pas fait les courses en plus... ou alors c'était à mon tour peut-être.. mais bon y'a plus rien dans le frigo, du coup tu me sauverais ma pauvre et misérable vie, d'une morte douloureuse. Tu répliques en l'observant faire le tour de la pièce Chose à laquelle elle se permet un commentaire. Oh je t'en prie, te soucie pas de moi, fais ton boulot! Tu éclates de rire à son côté un eu "donneuse d'ordre" qui te plait pas mal alors que tu ries en reposant ton regard sur l'ordinateur continuant donc. Mais bien sur chef.

Tu te concentres alors sur le dossier, la laissant faire, bien qu'intrigué par la suite... Pas le seul vu que Ondine passant pas loin de ta porte vitrée jette un regard incrédule. Tu croises son regard avec un sourire et elle semble vite capter que tu connais bien Caro. La voyant lever les yeux au ciel, sans doute en train de se demander pourquoi avait-elle hérité d'un tel patron tu te remet au boulot laissant Carolina à son yoga. N'empêche... souple la nana. Ok travailles camil !!! Ça va bien? Tu sors un peu du boulot en levant un regard sur elle observant son sourire. Plutôt bien... enfin certainement moins que toi maître Yogy. Tu dis avec humour.