| Dim 2 Jan - 21:01 | |
| WELCOME TO SAN FRANCISCO ! Wilson, Peneloppe Rose
« Peneloppe doit être l’une des personnes les plus travailleuses et volontaires que je connaisse. Et portant, c’est l’une des rares qui sait aussi rester modeste et ne pas étaler ses connaissances devant tout le monde. Elle n’en fait ni trop, ni pas assez. Presque une élève idéale à mes yeux ! » Mr Carmichael, professeur de physio-pathologie.
« Penny modeste ? Pourquoi pas. Je pense surtout que c’est quelqu’un d’ambitieux, qui sait ce qu’elle veut et qui ne se laissera pas marcher sur les pieds. Beaucoup font médecine parce qu’ils ont les capacités pour, elle, je crois que c’est vraiment une vocation pour elle …. C’est fou ! » Carrie Sanders, étudiante en troisième année de médecine.
« Je suis sorti avec Pen pendant quelques semaines, elle a l’air tout douce, toute romantique quand on l’a regardé mais mes bouquets de roses ne lui ont fait aucun effet. Et elle a rompu parce qu’elle m’a dit de ne pas avoir de temps pour une relation en ce moment ! Je me demande si les garçons l’intéressent vraiment… Après tout, je suis plutôt pas mal dans mon genre non ? » Caiden Smith, ancien petit ami.
« Je garde toujours un bon souvenir de Peneloppe, même si on s’est perdues de vue depuis qu’elle va à la faculté de San Franscico. C’est une fille sur laquelle on peut toujours compter. Toujours là pour vous écouter et vous conseiller, sans vous juger. Une perle cette fille ! » Rebecca Hawkins, amie d’enfance.
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| ft. Lea Michele |
Histoire
On pourrait croire que si la rencontre de deux êtres est romantique à souhait, s’ils continuent de s’offrir des bouquets de fleurs après plus de trente ans de mariage, leur fille ne peut qu’avoir la même vision des choses. Et bien vous avez tout faux, je ne suis pas romantique du tout, les dîners aux chandelles me font bailler et je ne vois pas l’intérêt de s’offrir des fleurs coupées ou des boîtes de chocolat.
Mes parents ont eu un vrai coup de foudre l’un pour l’autre, ils se sont aimés juste en croisant leurs regards et avant de se connaître. Comme dans les contes de fées. Ma mère n’a pas eu une enfance facile, elle était issue d’une famille nombreuse avec peu de moyens, à quelques pas de la frontière Mexique / Etats-Unis, côté mexicain. Et depuis toute petite, elle savait qu’elle ne voulait pas la même vie. Elle n’était pas une très bonne élève, et elle savait que ce n’est pas en faisant de grandes études qu’elle pourrait changer de vie. Elle a eu le déclic lorsqu’un cirque itinérant a posé ses valises dans le village d’à côté. Son frère aîné l’avait emmené à un spectacle, et tout de suite, elle avait eu les yeux qui brillaient en voyant les trapézistes voler d’une balançoire à l’autre. Une fois le spectacle terminé, elle est allée en coulisses rencontrer l’une des filles, et lui poser plein de questions. Elles ont passé la nuit à parler de l’univers du cirque. Lequel restait un mois sur place. Maria Lucia passa donc ce mois à venir tous les jours regarder les artistes s’entrainer, jusqu’à ce que la trapéziste avec qui elle avait parlé lui demanda si elle voulait s’essayer à une discipline. D’abord intimidée, ma mère n’a pas osé répondre. Ce n’est que le lendemain qu’elle est montée sur une corde suspendue entre deux poteaux, et aidée d’un clown, elle traversa la scène de part en part. Et elle sut tout de suite qu’elle avait envie de faire partie de ce monde. Convaincre ses parents de la laisser suivre ce cirque ambulant ne fut pas aisé, mais grâce à son frère, qui avait trouvé une place comme homme à tout faire dans la même troupe, et qui promis de la surveiller, elle put embarquer dans une des roulottes et faire le tour de l’Amérique latine toute entière. Elle ne revenait voir ses parents qu’une fois par an, lorsque de l’escale de la troupe dans son village natale. D’abord simple spectatrice, elle fut successivement jongleuses, puis funambuliste, et enfin trapéziste lorsque la star de ma troupe prit sa retraite. A 22 ans, la troupe franchit la frontière pour donner une série de spectacles aux Etats-Unis, et ce fut un samedi soir que le regard de Maria Lucia croisa celui de Ryan. Avant le spectacle et à tour de rôle, les artistes avaient pour habitude de se mettre derrière la caisse pour vendre les entrées. Ryan avait emmené sa petite amie de l’époque mais une fois qu’il vit Maria Lucia, il n’avait yeux que pour elle. Il revient même le lendemain, seul, osant même demander qu’elle était sa roulotte pour aller la voir après le spectacle et en savoir plus sur elle. Malheureusement, le cirque se déplaçait 20 km plus loin le lendemain. Maria donna les dates et les lieux de chaque spectacle, et pendant quatre mois, Ryan vint la voir chaque week-end, jusqu’à ce samedi soir où il l’a demanda en fiançailles. Vous connaissez la suite de l’histoire, elle accepta et épousa mon père. Elle abandonna le cirque pour lui, et trouva un emploi de fleuriste, non loin de la concession automobile où mon père travaillait comme comptable. Ils se marièrent pu après, et je suis née deux ans plus tard. Je ne dis pas que je ne crois pas au grand amour et à tout ce qu’il y a autour, mais ce n’est juste pas comme ça que je serai séduite c’est tout. J’étais différente plus jeune, mais j’ai changé. A cause d’un garçon.
Pendant toute ma scolarité, je croyais d’ailleurs au grand amour, et au coup de foudre, et j’aspirais à une vraie histoire d’amour, comme mes parents. Mais aucun garçon ne s’intéressait pas à moi, je n’étais pas grande, blonde, populaire ou pompom girl. J’étais plutôt l’intello à lunettes, un peu timide, la tête de la classe. En fait, je n’ai eu qu’une grande histoire d’amour. Matthew Sanders. En terminale. On est sortis six mois ensemble. J’ai perdu ma virginité avec lui. Je me voyais mariée et avec des enfants. Mais juste après la remise des diplômes, il a rompu avec moi. Parce qu’il allait dans un fac située à l’autre bout du pays et qu’il ne voulait pas d’une relation à distance qui risquerait de le distraire de ses études. J’ai vu rouge à ce moment, j’avais un peu laissé de mes côté mes propres ambitions, mes notes avaient chuté un peu ce dernier semestre car je passais moins de temps à étudier, mes amis m’ont reproché de les mettre de côté car je voulais passer le plus de temps possible avec lui, et il me laissait tomber comme une vieille chaussette. Je l’ai giflé de toute mes forces et j’ai tourné les talons. J’ai décidé ce jour-là que dorénavant, je privilégierai toujours mes études et mes amis à n’importe quel garçon. Et curieusement, maintenant que je suis plus distante avec eux, ils veulent tous sortir avec moi. Je ne dis pas non, mais mes relations ne durent rarement plus d’un mois. Et je ne suis pas forcément fidèle, si un autre me plait, je fonce et je ne me pose pas de questions. Je me comporte un peu comme un mec macho qui n’a aucun respect pour les autres, j’en suis consciente, mais pour l’instant, ce comportement me convient. Peut-être que diplômée, je changerai à nouveau et je deviendrais plus douce avec eux. L’avenir nous le dira. Ou lorsque j’en aurai assez des rumeurs qui courent à mon sujet. Les garçons vexés d’avoir été plaqués commencent à dire autour d’eux que je ne suis en fait qu’une lesbienne refoulée. Ca fait fuir certains mecs, et ça en attire d’autre, ceux qui prennent comme un défi le fait de rendre une lesbienne accro aux hommes. Tout ça me fait bien rire pour l’instant, mais je ne sais pas pour combien de temps. En attendant, je profite pour passer un maximum de temps avec mes amis, des sorties au cinéma, des restaurants, des sessions shopping, je ne leur refuse rien, je dis oui à tout. Quitte à me coucher à 4h du matin ensuite pour finir de réviser mon cours de cardiologie avant mes partiels.
Car je n’ai pas choisit les études les plus simples. Je suis depuis la rentrée en quatrième année de médecine. Et contrairement à beaucoup d’élèves qui se sont engagés dans cette branche juste parce qu’ils ont des facilités à étudier, j’ai choisi cette filière par vocation on va dire. En fait, je sais que je veux devenir médecin depuis que je suis toute petite. Peu de gens le savent mais à dix ans, on m’a découvert un ostéosarcome du tibia droit, un cancer de l’os si vous voulez. Souvent le traitement le plus simple est l’amputation, mes parents ont refusé et on préféré la chimiothérapie pour me soigner. Les chirurgien ont juste retiré la tumeur en sciant un bout de l’os et en retirant une partie du muscle touché, et ont mis en place une petit prothèse à la place. J’étais absente un an, le temps de me rétablir complètement et de pouvoir marcher sans béquille. Il reste peu de traces de cet épisode, peut-être un léger boitement quand il s’agit de marcher vite, heureusement invisible aux yeux de la plupart des gens. S’il n’y avait pas ces scanner de contrôle à faire tous les yeux, j’aurai pu complètement oublier tout ça. J’ai eu de la chance de tomber sur des médecins fantastiques qui ont su m’expliquer tout ce qui se passait, me rassurer, m’encourager à me battre, et je ne sais pas si je serai là aujourd’hui sans eux, car ce fut vraiment une année difficile pour moi. Je ne sais pas si je choisirai la pédiatrie ou l’oncologie en spécialité, peut-être plutôt la gynécologie ou la neurologie, mais je sais que moi aussi, je veux redonner du courage à ceux qui en ont besoin et les soigner du mieux que je peux.
Aujourd’hui, je pense que je peux me vanter d’avoir trouvé un certain équilibre. J’ai quitté la maison familiale depuis trois ans, je peux me payer un appartement grâce aux nombreuses heures travaillés au Wall-Mart en compagnie de BJ. Mes parents me donnent juste un petit coup de main financier pour payer les manuels nécessaires à ma formation et une partie de mes frais d’études. J’aurai pu continuer à vivre chez eux et à mettre chaque mois de l’argent de côté, mais j’ai préféré devenir indépendante. En partie parce que je ne sais qu’ils n’apprécieraient pas ma façon de faire avec les garçons. Je réussis plutôt pas mal mes études, j'ai de bons résultats sans pour autant être la major de la promotion, mais être la meilleure n'est plus un but ultime pour moi. Et surtout, je garde toujours mon téléphone dans ma poche pour rester disponible pour les gens que j'aime, mes amis, que je connais pour la plupart depuis le lycée, que j'ai déjà malheureusement déçus, mais que je ne laisserai plus jamais tomber.
SURNOM: Penny, Pen’ ÂGE: 21 years old DATE DE NAISSANCE: 21 mars 1989 NATIONALITÉ: Américaine, origines mexicaines de par sa mère
| GROUPE: Generation Lost ORIENTATION: Hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE: célibataire | QUALITÉS: Ouverte d’esprit, volontaire, dynamique, énergique, ambitieuse, généreuse. DÉFAUTS: Rancunière, volage, maladroite, impatiente, superficielle. |
IN REAL LIFE |
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| Dim 2 Jan - 21:22 | |
| EH BAH BIENVENUE! J'ai fais l'asocial qui dit pas bonjour parce que je lisais ta fiche. J'aime ton perso désenchanté! Sur ce, il est temps de sortir le formulaire qui dit que t'es validée: Félicitations, vous êtes VALIDÉ
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