| Dim 28 Sep - 0:16 | |
| y a des semaines, quelque part ✱ Lera & Cameron. Lisez, vous le saurez
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| Dim 28 Sep - 0:16 | |
| Mon dieu qu’est-ce qu’elle se sentait conne en ce moment, s’être enfuie comme ça, comme une faible, comme une femme blessée. Bon certes, blessée l’était-elle mais elle n’avait pas besoin de le lui manquer et encore quelques secondes et elle éclatait en sanglots devant lui. Quelle connerie, pleurer pour lui, ça et devant en plus, il n’aurait manqué plus que ça. Tout ce qu’elle voulait pour l’heure c’était s’éloigner de lui, de son appartement, de ce quartier. Elle s’arrêta cependant quelques secondes pour inspirer profondément, fermant les yeux, essuyant ses paupières. Il fallait qu’elle se calme, ce n’était pas son genre de se donner ainsi en spectacle, en public. Bon il était vrai que ces gens ne la connaissaient pas mais tout de même, elle valait mieux que ça. Elle savait mieux se concentrer que ça ! Putain, les hormones sont une sacré merde, elles viennent comme une fleur et saccagent une existence rythmée par le contrôle comme elles le veulent, ce qui avait sincèrement le don d’horripiler la blonde. Plus ou moins calmée, elle se remit rapidement en route, au cas où il viendrait à la suivre. Elle en doutait vraiment, ce n’était pas son genre, et puis il était qu’il n’en avait franchement rien à foutre d’elle mais l’espoir était présent, au creux de ses reins. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas la personne en face arriver et se la prit de plein fouet, la faisant reculer de quelques pas en arrière. A peine remise de ses émotions, elle leva le regard vers lui et machinalement, passa ses mains sur ses yeux pour effacer toutes traces de pleurs. « Salut Cameron » lança-t-elle avec un sourire qui se voulait vrai. |
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| Jeu 2 Oct - 15:42 | |
| Je marchais dans les rues de la ville, sans but précis. A la recherche de ce que je voulais faire de ma journée. J'adorais mon statut d'étudiant en psycho mais je n'étais plus un gamin, j'avais envie d'autre chose. J'avais envie que la vie que je me suis imaginé devienne réalité. J'en avais besoin. Peut-être alors j'arrêterais de voir dans les yeux de Zoey que j'étais un moins que rien, incapable d'être l'homme qu'elle désire. Parfois je me demande pourquoi on s'accroche a note histoire alors que cela fait longtemps qu'on a plus agit en vrai couple. C'est frustrant. Je l'aime. Mais c'est loin d'être aussi simple. Le pire ? Devant elle je ferme ma gueule car elle sait toujours comment me faire culpabiliser. C'est elle qui a perdue son adolescence en devant mère trop jeune, elle qui avait renoncer a beaucoup de ses rêves. Et je ne pouvais rien dire, rien faire. J'étais juste la en face d'elle a l'écouter me descendre en flèche par ce que je me sentais coupable alors que je savais bien que pour faire un bébé, je n'étais pas tout seul mais je préférais qu'elle s'en prenne a moi, qu'elle se défoule sur moi et qu'elle réussisse plutôt que le contraire. Tout ce qui m’importait c'était le bonheur de mon fils et rien d'autre. Mon propre bonheur ne faisait pas grand poids dans la balance. Alors oui, je marchais dans les rues, espérant qu'un jour je serais celui que j'ai toujours voulu être. En attendant, je poursuivais mes études avec assiduité et m’occupais de mon fils le plus possible du fait de mon emploi du temps moins conséquent que celui de sa mère. Je marchais d'un pas assurer et le regard droit, observant le reste du monde. Soudain, en face de moi, je reconnus un visage et une silhouette familière. Lera. Elle semblait dans ses pensées et pas au top de sa forme. Elle avait beau avoir l'air d'être toujours sur d'elle et d'une force incroyable mais j'étais, je crois, l'une des rares personnes a savoir la vérité. Elle avait des failles. Et certaines étaient de vrai gouffres mais personne n'en savait jamais rien. Je n'étais pas dupe même si elle le servait le même discours qu'aux autres. En plus d'être en psycho, je la connaissais bien. Elle ne faisait pas attention et elle fonça sur moi. Je reculais légèrement, fronçant les sourcils. Elle recula aussi, prit quelques minutes et elle leva ensuite le regard sur moi, passant ses mains sur ses yeux rougit. « Salut Cameron » Me dit telle, affichant un sourire sur ses lèvres. Sourire destiné à balayer toute tentative de questionnement mais je n'allais pas la laisser faire. Elle comptait pour moi. Beaucoup. C'était pas vraiment explicable. On avait tenter de le faire d'ailleurs. On laissait les choses comme elles sont. L'un comme l'autre n'ayant pas envie de risquer de gâcher ça en réfléchissant trop. « Salut ! » Je la regardais. Surpris de la voir ici, surpris de la rencontrer comme ça. Je l'observais ne disant plus rien d'autre. Elle était comme toujours magnifique mais ces yeux rougit m’interpellèrent. « Je suis content de te voir ... Tout va bien ? Ou tu allais comme ça sans regarder ou tu va ? » lui demandais-je, inquiet pour elle. Je jure que si quelqu’un lui a fait du mal ou lui a manquer de respect, je ne répond plus de moi. |
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