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les premières rencontres sont toujours les meilleures (raph) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Sam 5 Juil - 13:38 | |
| Ton frère avait ce don de vraiment te faire chier. T'avais vraiment aimé son cadeau, Glastonbuty c'était génial. Bon, c'est pas Coachella, mais voilà, c'est un peu le Coachella Britannique, n'allons pas insulter ses pauvres gallois. Et pourtant, il avait quand même réussi à en quelque sorte ruiné ton anniversaire. Cela ne te surprenait même, il était tellement centré sur lui-même, sur sa vie et t'aimais pas cela. Limite, il pourrait m'arriver quelque chose, il pourrait dire que c'est de ma faute et pas de la sienne. Donc bref, t'étais bien vite rentrée, sans même passé par la case maison. Tu étais allée chez Utz récupérer ton cadeau d'anniversaire, vous avez un peu, puis t'es partie chez une amie bloggeuse avec qui tu allais passer la fashion week à Paris. C'était la première fois que tu couvrais une autre grande fashion week que New York. Ta mère te laissait pas sortir du pays toute seule. Maintenant, tu étais complètement majeure donc elle pouvait rien dire et Paris here you come. Tu étais toute excitée à cette idée. T'avais toujours eu une mauvaise vision de Paris à cause de ton frère, mais personne ne pourrait nier qu'assister à la fashion week haute couture de Paris, c'est le must dans ton monde. Tu allais faire des interviews, écrire pas mal d'articles sur les différentes collections. Il ne pouvait rien y avoir de mieux. Tu avais encore quelques jours et tu voulais maintenant pleinement profiter de ta majorité, étant donné que tu n'avais pas pu le faire et qu'en Europe, on peut boire à partir de 18 ans. Non mais c'est quoi cette règle vraiment des USA? Genre, tu peux aller donner ta vie pour ta patrie à 18 ans, mais tu peux pas boire avant 21?! Logique fois mille. Enfin tu n'allais pas discuter de cela maintenant. Tu étais prête, short noire taille haute, une chemise noire un peu transparente et des talons noires également. Tu avais attaché tes longs cheveux châtains en une cul de cheval haute un peu ondulé à la fin. Un dernier petit coup de maquillage, puis te rendait compte au Elbo Room. Tu voulais changer quelque peu l'atmosphère de ta soirée, aller dans quelque chose de plus sophistiqué pour une fois. Il n'y avait pas de mal après tout. Il y avait un peu de monde, ce qui était bien. D'un côté, c'était mercredi soir et du coup, cela ne t'étonnait pas. La musique était bien, elle changeait clairement de celle des boites de nuit. Tu te rendais alors au boire pour aller à chercher à boire. Venir ici toute seule, avait peut-être été un peu débile, mais tu étais une adepte des nouvelles rencontres et de ce fait, tu allais voir ce qui allait venir. |
| | | | Mer 16 Juil - 22:05 | |
| Je venais tout juste de terminer une discussion avec ma mère, située à l'autre bout du pays. Elle aimait avoir régulièrement de mes nouvelles depuis que j'avais emménagé à San Francisco il y a maintenant de cela plus d'un an. Avant, lorsque j'habitais à Dover dans l'État du Delaware, il était facile pour moi d'aller passer un après-midi avec Roger et ma mère. Nous habitions tout près. Il n'y avait donc aucun problème. Mais là, depuis que j'étais parti, elle semblait toujours se faire un sang d'encre pour moi. Elle avait toujours été très protectrice et le demeurai même si j'avais grandi. J'avais l'impression que le fait de m'être installé sur la côte Ouest l'avait un peu secoué. C'était aussi difficile pour moi, car j'étais très attachée à ma maman. Même si Roger était là depuis des années, je me sentais encore le devoir de la protéger, de veiller sur elle. Un réflexe d'enfant d'une mère monoparentale j'imagine. De plus, il lui était également difficile de surveiller mes déplacements à l'étranger, donc elle aimait que je la tienne informée. Ah les mères! Je la comprenais toutefois: depuis mon enlèvement dans la République démocratique du Congo, elle était plus nerveuse à chacun de mes départs. Je prenais soin tout de même de la mettre au parfum. C'était la moindre des choses. Bref, notre dernière discussion s'était plutôt bien déroulé mise à part le fait qu'elle me demandait quand j'aurais la sagesse de me trouver une bonne fille et de me stabiliser un peu. À l'âge vénérable de 26 ans, j'avais fier allure. Cependant, selon elle, il était temps pour moi que je commence à songer à un avenir plus sérieux avec une fille. Nous ne partagions pas le même avis à ce sujet.
En effet, depuis la dernière année, j'essayais de profiter à fond de mon célibat. Je me lassais toujours en relation. Les mêmes disputes, les mêmes compromis, les mêmes exigences...c'était chiant. Voilà pourquoi mon attitude volage m'était si agréable à préserver. D'ailleurs, ce soir ne faisait pas exception. En charmeur que j'étais, je comptais sortir histoire de voir ce que la nuit me réservait. J'étais paré à toute situation: dans mon portefeuille se trouvaient des condoms. Un mec n'est jamais trop sûr de lui que lorsqu'il a des préservatifs sur lui. Je m'étais aspergé de mon parfum préféré, Bleu de Chanel, et en moins de deux, j'étais prêt à affronter les nuits tribales qu'étaient celles du monde des boîtes de nuit. Mon choix s'arrêta sur le Elbow Room. Le jeudi étant le «Ladies night», il y aurait un nombre plus importants de jeunes femmes. Ça me laissait donc plus de choix. Arrivé là-bas, je ne me lançais pas directement sur les premières filles potables qui attiraient mon attention. Je pris mon temps, comme les lions de la savane qui observent un troupeau de gazelles. Je me pris un gin tonic que je sirotais tranquillement au bar, l'air ailleurs, mais pourtant bien présent. Une demi-heure suivit sans que je n'ai tenté quoique ce soit. La soirée était encore jeune et ma légendaire courte patience avait, cette fois, décidé de prendre congé. J'étais d'humeur plus sage aujourd'hui. Alors que j'allais me commander un deuxième verre, une jeune brune vint se poster à côté de moi observant le menu affiché sur l'ardoise en arrière du barman. À première vue, elle paraissait un peu jeune, mais elle n'était pas moche. Elle avait de beaux yeux aussi. Ses shorts mettaient aussi en valeur son derrière. J'allais me jeter à l'eau. Tant pis si ça ne marche pas. J'appelais le barman occupé à laver les verres.
- Un deuxième gin tonic pour moi et un vodka-canneberge pour la demoiselle à côté de moi, ordonnai-je en oubliant les règles de politesse.
Le barman, me reconnaissant, ne m'en tenu cependant pas rigueur. Je me tournai vers la brunette.
- On ne sait pas présenté. Je m'appelle Raphael, mais tout le monde m'appelle Raph. |
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