should i turn into a storm? howling like the wind, making noise, to get you to hear me?
Les mirages des éclipses grabuges à travers les rétines de Nesham comme des lunes vénéneuses qui perlent dans l'envergure de son instinct. L'infini l'a bercé dans la nuit, marchant pianissimo sur le béton de la ville de San Fransisco, il était convaincu de sa destination. Les idées qui le traversèrent se déposaient dans son crâne, au lieu de lui martelé les cavités osseuses. C'était rare alors il profitait de cette lucidité entrainante pour se perdre dans les ruelles gigantesques. L'esprit négatif ce dissipait à chacun de ses pas. La brise de chaleur ne l’agacè pas. Il était passé outre ses fumeries habituelles car, il n'avait pas ressenti le besoin de briser son encéphale ce soir, pas l'envie non plus d'aller user son corps contre les inconnus. Ce soir la volute de fumé inhalé c'était évaporé dans les nuages d'une humeur douce. Il était serin dans sa marche pourtant tant de fois éclectique. Ce n'était pas étrange pour lui non plus, il ne savait pas bien ou ses pas l'emmené, il se contentait de suivre les coordonnées que lui affichées son Iphone. C'était ce qu'un mannequin avait de plus précieux pour courir les castings à droite et à gauche, une carte dans leurs téléphones qui annonçaient les chemins prendre. Il eut un léger rictus à la pensée que c'était dommage qu'il n'en existait pas pour les choix dans la vie. Quoique le chemin ne serait pas si distrayant si tout était déjà tracé comme des lignes d'autoroutes illimitées. Il préfère sombrer dans l’inconnue de l'été qui lui confisque ses notions extrinsèques, l'honneur immoral d'un capitaine sans navire qui chavire sur le béton des vagues stagnantes, l'âme presque saine.
Il avait rencontré Rome sur une séance de photo, comme il a rencontré des cinquantaines d'autres filles mais, le feeling était immédiatement passé avec elle, il n'avait pu l'oublier. Elle était si communicative et naturelle, travailleuse aussi. Nasham avait voulu revoir la jeune femme en dehors du travail, c'est ainsi qu'ils étaient devenus amis. Elle n'avait pas conscience qu'elle avait la ceinture de Kuiper au bout de ses doigts, qu'elle entourait un univers de créativité astrale sous les courbes de sa féminité nébuleuse. Elle maltraitait et malmené les cratères de cette apogée qui suinté de son esprit. Rome était en tout point une de ses femmes captivantes. La manie semblait la carboniser, même si Neshama restait muet, il avait remarqué ce détail qui apparaît aux yeux du monde comme un simple trait de sa personnalité atypique mais ce qu'il voyait lui ; c'était des ecchymoses.Il était persuadé qu'elle-même ne s'en était pas rendu compte qu'elle se contentait de dissimuler, derrière les apparences les créneaux qui la dépassaient. Les labilités des mouvements de Rome restaient marqué dans les souvenirs de Neshama. Ils s'étaient rencontrés tous les deux amoureux de deux êtres, qui consumaient les vallées de leurs êtres encore aujourd'hui, alors il imaginait aisément ce qui se passait. Ce n'était pas que des souvenirs qui vivaient en eux. Il l'avait appris tout ça en regardant sur les réseaux sociaux. La sensibilité évanouie de Nesham était actif quand ils s'agissaient de Rome ou Svetlana. C'était ainsi. Avant, Rome respirait de façon limpide même si des troubles la saccagés, elle était lumineuse et maintenant, elle était distante, se cachant presque. Ils ne s'étaient pas revus depuis un bail avec leurs emploies du temps inadaptés mais Nesham avait appris qu'elle était en ville ce soir et comme il l'était aussi, il s'était dit pourquoi pas lui rendre une visite.
Nesham n'était plus très loin, la hâte se mêlait autour de son estomac comme un carcan. Il avançait à l'aveuglette, amblyope ou encore borne. Il toqua à la porte de son appartement calmement, attendit pendant une minute pas de réponse, il recommence encore une fois, l'expression de son visage change. L'incompréhension s'affiche. Il se pose sur le sol, laisse le temps couler en fixant le mur du couloir de son appartement. Peut-être, qu'elle était sortie faire une course ou ce genre de choses. L'attente ne le dérangeait pas, c'est un homme patient. Rome était aussi une femme qui devait fonctionner aux coup de têtes tout en s'abreuvant de complexité. Au bout de dix minutes, le jeune homme décide d'appeler la jeune femme. Il pose son téléphone contre son oreille, le son se diffuse dans ses tympans et en même temps, à l'intérieur il entend résonner la sonnerie de son téléphone. Il en conclus donc qu'elle était à l'intérieur car, qu'elle soit partie sans son cellulaire lui paru presque impossible connaissant l'addiction que la jeune femme avait pour les discussions instantanées. Rome n'était pas du genre non plus a ne pas ouvrir la porte si elle n'avait pas envie de voir quelqu'un elle le disait ouvertement « Reste chez toi, j'ai pas envie » : elle n'avait rien dit de la sorte. À ce moment là, le jeune homme imaginait toute sorte de choses. « Rome, c'est Neshama, tu sais ? Le mec érotique sur sa photo de profil Facebook, tu peux m'ouvrir ? » pas de réponse. L'inquiétude le gagne de plus en plus. Il sait qu'elle n'est pas si forte. Il voit qu'au bout du couloir il y a une fenêtre alors il enjambe la rembarre et marche sur les barres en acier en altitude. Heureusement qu'elle n'habite pas au dernier étage d'un building New Yorkais. Sa fenêtre était heureusement ouverte, il passe alors à l'intérieur. « Rome t'es là ? »
Les jours deviennent une nécrose, lourdes et loin de notre empire. Non, les mémoires ne s’effacent pas, toutes les mémoires sauf la sienne. Le temps et le trouble qu’il l’habite me les prendra. Les uns après les autres, il les oublira. Les évidences se perdent et je me perd avec elles. Ce soir, j’ai encore oublié mon nom, les bras en croix contre mes genoux, je peux pas tenir droit quand l’océan me prend dans ses rivages. Tanguant toujours d’un coté ou d’un autre. De gauche à droite, de façon maladroite. Le sang cavale gauchement dans mes artères, le flux n’en n’est qu’une neige enfantine dissoute. J’ai froid de lui encore, ce soir je crois. Glacé comme iceberg, comme cette hiver là. Pourtant, je le connais plus encore que n’importe qu’elle poème, que n’importe qu’elle chanson. Nos rires ressemblent à une enfance qu’on a vu disparaitre et sa raisonne dans ma tête. Notre complicité incomprise se tue dans la distance qu’il a mise, l’impuissance me fait courbé l’échine. Je ne veux pas. Les vapeurs de sa désinvolture, me font naïvement sourire encore aujourd’hui en tirant sur ma colère quand il se martèle, je me clou. Ma respiration est dérangé sans son armure de métal qui est devenu la religion de ma langue. Même l’ivresse n’arrive pas a en venir à bout. Spasmophile armé du vent qui bloque mes poumons. Où sommes- nous ? On faiblit. Le venin qui se lance comme des pierres dans ma tête malade, je cherche un peu de chaleur dans les draps replier les un dans les autres. Le hurlement silencieux qui persécute les acrobaties. On disparait. On s’éteint en brulant. Paradoxe trompeur. Récitant, silencieusement les lumières, je tombe dedans. J’essaie de retrouver l’oxygène dans le flots des chrysanthèmes qui balbutient les dessins d’évasions. Mes doigts se perdent sur l’écran de mon téléphone, j’appel un numéro perdu. Lola perdu dans l’univers ne me répond pas, j’aimerai entendre sa voix murmurer les psaumes de l’espoir. J’ai besoin de briller encore même dans le silence des acropoles.
Engloutie sous les fantômes, je m’assied et réalise des origami, plie les feuilles vierges qui sont comme l’histoire qui ce joue en moi durant les insomnies et je les accroches au lustre de mon appartement car ils sont comme la pluie anglaise qui s’est incrusté dans les particules de mon esprit et personne ne peut changer cela. Les nuages sont perdues et le torrent crient quand mon instinct sent sa fébrilité. Les écumes volés à travers mes orbites viendra faire fleurir nos terres. Les vertiges qui s’unissent à mes muscles quand je me lèves, je les ignores en sautant partout, ma voix se libère enfin pour crier des onomatopées en mettant la musique à fond. Divaguant à travers les mouvements, ils s’évanouissent sous les graines frivoles et mon ombre danse. Les charognes ont bouffées ma lucidité, flottant sur des rythmes, laissant ainsi la providence creuser des tombes plus profondément d’une mort interne déjà signé et revendiqué. Je déchire les effluves hallucinogènes d’un manque. Les pulsions s’agrippent à mes neurones versatiles. Les vestiges s’embrument et bougent avec moi. Courant à travers les mythes.
Nesham et moi on devait se voir mais il n’était jamais là quand je l’étais et c’est vrai qu’en ce moment je disparaissais beaucoup. Je savais qu’il était en ville ce soir j’allais lui rendre une visite, alors je me suis enfermé dans la salle d’eau, en fuyant sous l’eau brulante. Nesham était un attachement imprévu qui datait depuis des années. Un homme qui connaissait mes morceaux comme je connaissais les siens, pourtant la distance c’était creusé de façon indésirable. Sans doute parce que je craignais que ses yeux à lui, connaissent les fragilités. Lui, le lambeaux. Lui, le rêveur. C’était un homme qui dégageait un silence qui rassurait les blessures mais ça il ne s’en rendait pas compte. Sous les catacombes de ses apparences, Nasham est une profondeur. Une profondeur étrangement calme dans le trouble. L’empreinte de ses paroles sonnaient dans ma tête, je croyais entendre une voix à travers les murs de mon appartement. Je déraillais complètement. Je me suis habillé rapidement et je suis sorti. J’ai pris le balais qui était sur le passage, juste au cas où. Et Nasham était là, planté devant dans mon salon. L’incompréhension sur mon visage et je me suis mise a rire en tripotant mon balais . « Mais qu’est ce que tu fais là ? ». J’avais laissé ouvert la fenêtre, il était entré. Il était toujours plein de surprise. Je l’ai salué et j’ai pris sa veste. « Aller déshabille toi et installe toi » mes pas se sont laissé aller dans la cuisine et j’ai pris ce qui me passé sous la main pour lui faire un mojito et lui donner . « Tu fais souvent ça, passer par la fenêtre des gens ? »
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse. Comme un souffle avenir vient raviver les braises, Puisqu'ici, il n'y a qu'au combat qu'on est libre de ton triste coma, je t'en prie, libère-toi
Les pulsions carnivore et scatologique habillaient Nesham d’un mentaux obombré qu’il n’arrivait pas ôter dans sa folie. Il savait pourquoi il agissait ainsi, pourquoi il était ce qu’il était. Et si seulement ce n’était que l’absence de Morax, ça aurait été plus facile de ce débarrasser des vomissements. La purification était bien trop loin. L’absolution muré dans les blessures fétides, n’étaient que des restes de souvenirs. Nesham avait cette façon d’apprécier les coup de lames s’enfonçant dans sa chair car au fond il savait qu’ils les méritaient les uns après les autres. Nesham recherchait la quintessence même, les vibrations incongrus qui lui feraient ressentir autres choses que l’habitude dégout de soit que ça soit dans les illusions, dans les mirages ou tellement d’autres choses. Les yeux de Nesham voyageait sur l’espace de la pièce où il était arrivé. Il aurait aimé pourvoir apprécier chacun des détails qui l’entourer. La jeune femme avait accroché des origami, il s’attardât sur celle-ci en découvrant une minutie et une certaine douceur dans ceux-ci. Il les toucha légèrement du bouts de ses doigts. Il sentit un berceau d’acte enfantin virevolté.
Les mirages de sont enfance à lui était compliquée, brouillée, rejetée anormalement emboîté dans des faux semblants qu'il semblait idéaliser pour ne pas chercher là dedans la vérité. Il avait du mal à reconnaitre qu’il avait déjà été petit, plein de vie avec cette innocence mit au bucher. Il avait la sensation d’être un voleur qui fessait éruption dans l’antre de la Néphélée. Et puis Rome apparut, il s’est mit à la fixer, elle avait un balais à la main. Il regardait les vagues nitescence meurtrière qui voguaient à travers ses rétines peintes de smaragdin. Nesham sourit et le rire de Rome s’est écumé à travers la sphère des murs. « Je suis venu te rentre une petite visite, on devait se voir, ça fait longtemps » puis la jeune femme le débarrassa de sa veste et puis elle alla dans sa cuisine, Nesham la suivit du regard en examinant l’arrière de sa chevelure humide. Son prénom étrange, une ville berceau de la civilisation occidental, autrefois coeur du monde. Nesham a toujours préféré l’antiquité grecque. Pourtant les apories de l’instant lui plaisait. Nesham se perdait facilement dans ses psychés essartées. Rome avait cette façon un peu particulière d’égruger l’indifférence qui lui était si caractéristique. Il a envie de la fuir et de s’approcher successivement, les rhapsodies se murmures dans sa tête. les doléances se fanent sur les dalles d’une apologie passée. Il éteint cette vision qui le rend à la mercis. Les aventures d’une flamme de saṃsāra qui gagne les sommets de ses rétines. La jeune femme revient avec un verre, elle lui donne et il cherche a croiser son regard. « non pas habituellement, juste que j’ai entendu ton téléphone je me suis inquiété » il s’asseyait à terre en observant buvant le mojito. « T’es une sérial killeuse en fait ? avec les origami accrochées au lustre. » Nesham était amusé par l’originalité de la jeune femme qui semblait si naturel. Il boit une gorgé et pose le verre a terre et puis s’allonge sur son parquet.
Ce laisser tomber, laisser ses muscles s’engouffrer. Il se sentait bien ici. Ses yeux étaient fixe sur les bouts de papier. Nesham voudrait apprendre à connaitre réellement Rome, mais il semble difficile de passer à travers les filets qu’elle mettait en place pour ne pas devenir vulnérable. Il fallait alors sans doute un réel poisson. Il ne savait pas trop. Quelque chose en elle était compliqué a expliquer. Elle le poussait à une envie protectrice et étrange. La mémoire arénacé les tenaient tous les deux dans une prison stérile, laissant s’ouvrir un profond volcan qui dans les éruptions brûlaient leurs organes. Quand il s’était rencontré, il s’était senti en phase avec son humour si spécial, avec le souhait de découvrir son intellect et d’après ce qu’il avait vu, il était intéressant et plein de surprise. Il alluma un joint laissant l’oliban chimérique s’échapper à travers l’atmosphère de l’appartement de Rome. Il l’a regarda et vit la fatigue se fendre sur son visage. « Tu as passé une sale nuit ? t’as l’air fatiguée » Nesham ne voulait pas être méchant ni quoique ce soit, mais il avait l’habitude de la voir avec des grands yeux alors forcément il s’interrogeait étant donné qu’il tenait a Rome. « des trucs qui te tracasse ? »