✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
Dim 8 Juin - 16:55
when you know that I'need a break
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
T'as quitté la fête de Tim plus tôt que prévu, plus tôt que d'habitude. Tu t'es éclipsé sans vraiment prévenir, saluant comme si pour une fois tu ne pouvais pas tenir. T'étais défoncé tout à l'heure, depuis midi tu l'étais. Mais t'es redescendu durant la soirée et t'as préféré rentrer. L'appartement était désert, pas de Siloë et d'Ethan. Sombre et vide. T'étais là à fixer ton salon, clope aux lèvres, un peu à l'envers dans ton esprit. Tu le sais depuis ce matin. Ouais tu t'es levé et tu savais. Dure révélation, mais t'en a pas bavé, pas cette fois. Tu t'es fait un café, tu as agis simplement. Normalement. Tu as fait comme d'habitude pas moins, pas plus. T'as pas vu grand monde, t'as été bosser même un dimanche, tu t'es avancé. En faite, t'as zoné, même si c'était pas pour t'éviter de penser. T'as juste passé le temps. T'as laissé les gens profiter du soleil, t'as laissé tes parents amener Everlyn à la mer. T'as laissé le monde s'écouler normalement. Parce que tout est normal. Y'a que toi qui fonctionne à l'envers ces derniers temps. T'es un automate mal réglé, et tu sais plus trop comment ça a commencé. Tu penses pas qu'il y est une cause liée. En rentrant à ton appartement t'as récupéré tes affaires, ta donné à mangé à Méga, restant un long moment à l'observer derrière la vitre de l'aquarium. Tu l'as observé ingurgiter cette viande sans problème, puis tu l'as laissé. T'as attrapé Harvard et t'es partit, comme ça. Parce que tu savais que t'avais pas à t'éterniser, que le plus dure tu y allais.
Alors tu frappes à son porte, tu pourrais entrer c'est vrai, t'as les clefs, quelques part dans ton sac tu penses, mais t'as préféré frapper. Tu te doutes qu'elle est là, mais on sait jamais. Tu préfères. Tu sais pas pourquoi. Pour retarder le plus dur ? T'en sais rien. Y'a Harvard qui attend à tes pieds impatient, reconnaissant évidement l'appartement où il passe la moitié de sa vie depuis longtemps. Tu restes là, sur le paillasson l'entendant arriver. Tu sais que c'est pas son coloc, tu reconnais sa démarche et puis tu espères qu'Heath' sera pas là. T'en as besoin de ça. Alors tu remonte un peu la lanière de ton sac de voyage sur ton épaule, tes doigts triturant le tissu du sac avec cette habitude que tu as de ne jamais laisser tes doigts inactifs.
les choses étaient compliquées ces derniers temps. elle n’arrivait pas à savoir pourquoi. quelle était vraiment la raison. il y aurait pu en avoir trois milles, mais magda ne trouvait pas laquelle était juste. les complications, c’était pas pour elle. en tout cas plus maintenant. elle avait voulu grandir et arrêter les drames… alors elle avait choisi la méthode de l’autruche. faire comme si tout allait bien. c’était pas si difficile. il suffisait de ne rien dire, et de répondre oui quand on demandait si ça allait. elle avait pris le pli. elle savait au fond que le problème était camil. mais magda ne voulait pas affronter la vérité selon laquelle il allait mal. qu’elle soit malade était une chose, elle pouvait gérer ça, c’était pas dur. mais que lui le soit, ça non, c’était au dessus de ses forces. les conversations sérieuses à propos des maladies elle les évitait comme la peste. elle avait fini par comprendre que c’était ça le problème et que c’était pour ça qu’elle faisait la sourde oreille. allongée sur son canapé alors qu’heath devait être dieu sait où, elle caressait berthe allongée sur son ventre. elle n’avait pas voulu sortir ce soir, elle avait décidé de rester chez elle à se prélasser sans avoir à mentir ou faire la conversation dans le vide. quand on sonna a la porte elle dégagea doucement le chat pour aller ouvrir. elle ne savait même pas quelle heure il était. peu importe. jamais personne ne venait chez elle a des heures de visites. elle ouvrit et se trouva nez à nez avec camil. camil et son sac de voyage. son cœur fit un bond. silencieusement elle se dégagea de la porte pour le laissait entrer à la suite d’harvard qui avait déjà pris sa place dans l’appartement. elle ne disait rien. elle attendait. elle savait qu’elle avait fini de faire l’autruche…
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Lun 9 Juin - 12:23
when you know that I'need a break
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
T'en viens presque à espérer qu'elle ne soit pas là, qu'elle soit ailleurs, qu'elle soit avec des potes. Que ça te rende jaloux oui, mais qu'elle n'y soit pas. C'est lâche, mais t'aimerais. Mais tu sais que tu peux pas. Parce que t'es incapable de passer la nuit sans elle, et tu pourrais péter un câble si tu la trouvais pas. Et puis il y a ses pas derrière la porte et ça te rassure autant que ça t’ennuie. Trop de paradoxe, et dire qu'il y a quelques semaines c'était toi qui faisait le règne de la "pseudo maturité". Tu sais qu'elle va être énervé, qu'elle doit être en colère pour ce pseudo départ à Athènes dont tu lui as pas parlé. Mais c'est comme ça, les conneries tu les balances et après tu vois que tu dois assumer. C'est toujours la même chose, même à vingt-sept ans passé. Et lorsque la porte s'ouvre tu as du mal à conserver ce calme qui te caractérise tant. T'es une boule de nerf continuelle à l'intérieur, mais là c'est pire et son regard n'arrange pas la situation. Cette fille à le dont de te calmer autant que de te faire exploser. De toute manière en ce moment y'a plus rien qui arrive vraiment à t'apaiser. Même pas elle. Et c'est ça justement qui cloche. La voyant s'écarter sur le coup c'est Harvard qui rentre le premier, mine de rien, ravis de retrouver cette maison là. Il tire sur sa laisse alors que tu finis par faire un pas dans son appartement et rentrer totalement. Il est vide, du moins si son coloc est là il est dans sa chambre. Tu sais même pas quoi dire. " Salut ça va ?" elle te giflerait en moins de deux, et t'es incapable de tellement jouer avec l'humour ce soir. Où pas. T'en sais rien. T'es un peu paumé. Ça te ressemble pas tout ça, pas de devoir craquer, pas de devoir avouer, pas de devoir regarder ça en face. Lâchant ton sac en cuir tu attrapes Harvard en virant sa laisse alors qu'il se précipite sur le canapé, se foutant réellement qu'il y ait un chat par ici. C'est un peu au dernier moment mais... ça te dérange de garder Harvard ? Tu finis par demander comme si c'était ça le principal problème.
camil avait le don de la faire sortir de ses gongs rien qu’en étant là. il avait aussi le don de la calmer. mais aujourd’hui, cette nuit, elle ne savait pas encore lequel des deux allait marcher. elle était en colère. en colère contre lui qui ne lui disait rien, mais d’un autre coté, elle ne se sentait pas prête à affronter la vérité, quand celle ci était trop dure pour elle. elle n’aimait pas être prise au dépourvu. et là, c’était exactement ce qui allait se passer. merde. rien que ça, ça la gonflait au plus haut point. camil rentrait dans l’appartement en silence. elle regarde harvard, lui seul arrivait à l’attendrir. « c'est un peu au dernier moment mais... ça te dérange de garder harvard ? » magda lève les yeux au ciel. elle ferme la porte derrière camil et croise les bras sur sa poitrine. « pourquoi, ils acceptent pas les chiens à athènes ? ou bien tu te dis que ça m’occupera pendant que toi tu te tires sans rien dire à personne ? t’as prévenu ta copine que tu partais ou bien ça n’a pas d’importance ? » oui, elle est énervée et ça ne sert à rien de retarder l’inévitable. autant y aller tout de suite, elle était cash, elle n’était pas du genre à prendre des gants pour dire les choses. camil avait voulu faire sa vie sans prendre de secondes pour la prévenir, il n’avait qu’à en assumer les conséquences.
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Lun 9 Juin - 14:00
when you know that I'need a break
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Tu fixes un instant ton chien, et Berthe qui a fuit à l'autre bout du canapé et le fixe avec inquiétude et colère. Ils se bouffent jamais. Ok ils s'aiment pas forcément, mais ils vivent d'une coexistence pacifique qui vous a bien fait marrer avec Magda. Oui, vous êtes pas continuellement en froid comparé à se que l'on pourrait croire. Votre vie de couple peut paraître chaotique pour la moitié du monde. Vous êtes bien les seul à ne pas vous en souciez. Et c'est peut-être ça qui a mené à ce genre de situation. Tu parles pas. Elle demande pas. Et tu t'enfonces, et elle voit pas. Ou pas. Tu sais pas. Parfois on dirait que vous vivez tel des étrangers. Relation malsaine vous vous complétez. Tu comprends pas tellement. On te dirait qu'être fiancé c'est beaucoup de chose. Pour vous c'est qu'un état d'âme et une bague avec diamant incrusté. Tu l'aimes. Et tu fais avec. Elle t'aime, tu peux pas le nier. Alors vous avez juste arrêter de vous détruire l'un et l'autre, diminuer la casse, sans la faire disparaître. C'est votre manière de fonctionner. Mais ça c'était avant que tu commences à te mettre toi-même à t'enfoncer. Elle bosse, tu bosse. Vous baisez. Vous parlez. Vous êtes pas indifférent mais du reste... t'en parle pas. Et elle demande pas. Et maintenant t'en es là ! Elle croise ses bras sur sa poitrine et tu croises son regard. C'était pile ou face, qu'elle s'en foute ou qu'elle sorte les griffes. Peut-être que c'est mieux, que pour une fois toi comme elle, vous savez qu'à un moment faut arrêter de faire semblant. pourquoi, ils acceptent pas les chiens à athènes ? ou bien tu te dis que ça m’occupera pendant que toi tu te tires sans rien dire à personne ? t’as prévenu ta copine que tu partais ou bien ça n’a pas d’importance ? Tu hausses un sourcil quand elle parle d'elle à la troisième personne. Sauf que tu comprend qu'elle ne parle pas d'elle. Tu sais à qui elle fait allusion. Tu songes à hier, tu dis rien. Tu n'as pas envie de parler de Denver, alors tu réponds pas. Tu baisses le regard sur le sol. Bordel vingt deux ans et elle a toujours le don de s'imposer comme si rien ne vous séparait. T'as envie de jouer avec ses nerfs, la voir s'énerver voir que finalement oui ça compte autant que ça. T'as envie de lui faire tourner la tête. Tu serais prêt quasiment à mentir en disant que Denver t'accompagne, ou une connerie du genre. Faut pas croire, t'es pas le mec idéal. C'est pas la copine idéale. Est-se son manque d'attention qui te donne ce genre d'envie égoïste ? T'en sais rien. Tu penses pas. T'es juste... comme ça. Non les animaux domestiques sont interdit en HP. Tu finis par lâcher sans prévenir, la fixant droit dans les yeux. Seule la provocation de permet de tenir ton regard planté dans le sien sans mourir de honte. C'est juste le fait de lui balancer ça en pleine gueule qui te permet de ne pas craquer. Mais de toute manière faut pas croire, face à Magda t'aurais pas pu juste lui dire ça, en simple confession. Vous vos sentiments vous vous les balancez à la gueule, les trucs important, y'a pas de douceur. Handicapé des sentiments et de la proximité, vous faites pitié. MAis qu'est-se que t'en a à faire toi de se qu'on peut bien penser.
bien sur elle aimait camil, elle l’aimait plus que n’importe quelle fille pourrait l’aimer et elle l’aimait plus qu’elle ne pourrait aimer personne d’autre. tout le monde savait ça. elle l’aimait à sa manière, pas trop bien pas toujours comme il fallait, mais elle l’aimait. c’était pour ça qu’ils en étaient là aujourd’hui, c’était pour ça qu’elle avait cette bague à son doigt. c’était pour ça qu’elle supportait toutes ses conneries. c’était pour ça qu’elle avait essayé de grandir, d’être plus mature et mois dramatique et jalouse. mais c’était difficile et camil faisait tout pour mettre ses efforts à rude épreuve. elle le savait qu’il faisait exprès la plupart du temps, pour l’énerver, pour voir jusqu’où elle allait aller dans l’énervement. et puis aussi parce qu’ils se réconciliaient toujours et que c’était le moment le plus agréable de toute dispute. mais cette fois, alors qu’elle ne savait pas encore tout les détails, elle savait que c’était trop important pour que les choses se règlent comme avant, comme d’habitude. et c’était ce qui la terrifiait au fond. elle voulait lui pardonner ce qu’il lui cachait depuis quelques temps. parce qu’elle l’aimait. et parce que si on réfléchissait bien, il ne lui avait rien caché, c’était elle qui avait fait comme si elle ne voyait rien. mais elle avait trop peur pour lui. pour eux. pour elle sans lui. « non les animaux domestiques sont interdit en hp. » il lâchait telle une bombe, les yeux bien encré dans les siens. quel connard. elle ne cillait pas. elle restait stoïque. elle cherchait une réplique cinglante. oui, son fiancé venait de lui annoncer qu’il allait en hôpital psychiatrique, visiblement volontairement, et elle elle cherchait à l’enfoncer encore plus. ce besoin qu’elle avait de le détruire et de se détruire elle-même par la même occasion était incompréhensible. elle prend une cigarette dans son paquet à coté d’elle et elle l’allume dans le silence. elle replonge son regard dans le sien d’un air de défi. « je m’en occuperai alors. » elle dit, en parlant d’harvard, sur un ton très calme et forcément très suspect.
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Lun 9 Juin - 17:15
when you know that I'need a break
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Tu lui lances comme ça. Sans même essayer d'y mettre les formes. Sans être gentil et doux. De toute manière à quoi bon ?! C'est Magda. C'est toi. Même en le voulant ça ne se serait pas passé comme ça. Du moins tu le supposes. Et puis peu importe. C'est déjà un exploit que tu te soit contenter de ce genre de bombe lancé à la gueule de ta fiancé. Tu aurais pu faire pire. Vous le savez tous les deux. Pire en provocation. Rien de pire en aveux, ça t'en a vaguement conscience. Tu la fixes sur le coup voyant au moins sa colère vaciller. Un instant. Faisant place un masque de quasi indifférence. Tu sais qu'elle cherche. Elle fouille pour trouver le truc qui sera blessant, dégradant, provoquant. Tu en es sur. Et tu sais très bien que si elle se lance là dedans ça va éclater. Vos disputes, vos méchanceté, et profondément vous blesser. C'est se que vous savez faire de mieux, vous aimez dans ce genre de situation. Parfois t'aimerais faire mieux. Pour elle. Mais t'es comme ça. Elle s'allume une clope en silence, un instant. je m’en occuperai alors. Absence de réaction, elle te fixe. Tu encaisses, comme tu veux la fixant un moment alors que ta mâchoire se contracte. Tu luttes un moment, mais elle est beaucoup trop méchante sur ce coup alors que tu finis par détourner le regard et te tourner vers ton sac et t'occuper à récupérer et allumer une clope comme si de rien était, tant bien que mal. C'est sa manière à elle de réagir, et c'est blessant. Mais sérieusement, tu peux lui en vouloir ? T'en es même pas sur, et c'est le pire. Tu inspires un temps fixant le canapé. Cool, ça te tiendra compagnie pour éviter d'aller baiser ailleurs. Tu lâches platement avant de tourner les talons et d'aller te chercher une bière dans son frigo. C'est sortit seul, sans méchanceté, juste pour parler. Juste pour blesser. Coups pour coups. Et encore...
il avait dit ça comme ça. il allait en hp, point barre. il allait acheter des clopes, point barre. ça semblait si commun vu la façon dont il lui sortait ça. elle n’aimait pas la façon dont il l’avait dit. il l’avait dit sur ce ton de défi, pour l’énerver. pour la faire chier. il cherchait à la faire chier avec ça ? c’était vraiment qu’un con. elle aurait voulu réagir comme une petite amie normale, et s’inquiéter pour lui. elle aurait voulu le prendre dans ses bras et lui dire qu’elle serait là pour lui. mais merde, il lui avait tout caché depuis le début. elle n’arrivait pas à oublier ce détail, si tant est que s’en était un. elle lui en voulait de se mensonge, de ce prétendu voyage. au point où elle en était, elle lui en voulait même d’aller mal. elle fait celle qui s’en fout, parce qu’il l’avait bien cherché avec son ton. avec ses conneries. alors que bien sur qu’elle s’inquiétait. oui elle le voyait pratiquement tous les jours mais elle avait bien vu sa perte de poids. il lui en avait parlé au début et c’était là qu’elle avait commencé à se voiler la face. il était là debout devant elle avec son petit air. elle avait envie de lui coller une baffe pour le faire réagir plus que ça. elle méritait mieux que ça non ? elle méritait un peu plus qu’un « garde mon chien pendant que je suis interné ». enfin… elle croyait tout du moins. « cool, ça te tiendra compagnie pour éviter d'aller baiser ailleurs. » elle ricane. « à moi, tu dis ça. » dit elle tout bas pour elle même. elle tire sur sa cigarette et va s’asseoir sur son canapé. elle sait qu’il reparle avec denver. lui qui s’est foutu de sa gueule, qui lui a dit qu’il n’aimait pas ce que denver était devenue, qu’elle le décevait… aujourd’hui elle savait qu’ils avaient repris contact. elle ne voyait pas cette idiote comme une rivale, aucune fille n’était une rivale à ses yeux. elle n’aimait juste pas cet air que ce donnait cette fille, qui lui sortait par les yeux, elle avait littéralement envie de lui éclater sa sale tête contre un mur. « écoute, tu t’attends à quoi ? que je t’attendes bien sagement ? t’inquiètes pas va, j’irais pas voir ailleurs. alors maintenant que t’es rassuré, pars tranquille va, tu seras pas cocu. » mine de rien, c’était gentil ce qu’elle disait, à la base.
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Mar 10 Juin - 21:25
Tu ouvres son frigidaire, cherchant une bière comme si vous veniez de discuter sur le fait que le prix de vos malboros avaient augmentés. Alors c'est donc ça ? Le ridicule de la situation, la banalité de ce genre d'action ? C'est pas si grave alors d'aller mal si vous en parler avec ce genre de réactions. Pas grave du tout. Tu peux continuer à aller mal Camil, enfonces toi encore bien loin, dégoutes toi encore plus jusqu'à te lever un matin et te dire que tu ferrais mieux de crever. T'as encore de la marge t'arrives encore à te lever le matin et te dire que tu l'as mérite presque, ta vie et ta meuf. Alors vas-y, continues, ne vas pas en HP, c'est vrai quoi, t'as les moyens de continuer de carburer à l'héro', tu finiras toxico c'est pas si mal. C'est d'un pathétique. Toi, incapables de venir voir la fille que t'aimes et lui dire que tu vas mal, que la nuit tu fermes pas les yeux, que tout te fait stresser. Que tu trembles d'une énergie que t'arrives pas à maitriser, que tu la fixes dormir en pensant à sa maladie, que tu arrives plus à peindre réellement, que tu vois tout en noir et blanc. Que parfois tu doutes de l'aimer assez. C'est pathétique de pas avoir le courage de passer pour un peu faible auprès d'elle. C'est pathétique de te dire qu'elle t'enfoncerait. C'est horrible de te dire parfois que c'est sa faute à elle, parce que si tu lui disais elle s'en foutrait. Vous êtes incapable de bien agir. Et se qu'elle fait de bien, tu le compenses en foirant le reste. Comme cette discussion absurde. Tu prends ta bière, tu l'ouvres, tu reviens. écoute, tu t’attends à quoi ? que je t’attendes bien sagement ? t’inquiètes pas va, j’irais pas voir ailleurs. alors maintenant que t’es rassuré, pars tranquille va, tu seras pas cocu. Elle est sur le canapé, l'air de rien. Et entendant ses paroles tu bois une gorgée, tu serres les dents, tu tires une taffe de ta clope. Tu la fixes un moment entre défis, un instant ton regard s'adoucit, tu veux rendre les armes. Tu veux juste... t'en sais rien, pour une fois lâcher prise. Mais quoi ? Elle va te caresser les cheveux en te disant que tout va bien aller ? Tu vas chialer devant elle ? Elle va être au petits soins ?! Autant rêver. Vous êtes pas comme ça. Même sur ton lit de mort, Magda aux petits soins n'existe pas. Parfois t'aimerais qu'elle apprenne, parfois tu te dis qu'avec de la patience, ça viendra. Mais là tu sais que non. Alors tu baisses pas les bras, tu te renfermes en te laissant tomber sur un fauteuil plus loin. Tu appelles ton chien qui vient vers toi. Merci, c'était le seul point qui me faisait hésiter. Être cocu m'aurait ennuyé pour ma réputation. Tu répliques en recrachant ta fumé la fixant avec froideur. C'était une peste. C'est devenu une garce. T'es amoureux de sa méchanceté, de son mal être à devoir toujours t'enfoncer, t'es amoureux de ses piques, de sa manière de se battre pour toi sans s'enfoncer. T'aurais pu être sans doute plus heureux au calme avec n'importe quelle fille, mais qu'est-se vaut le bonheur quand on s'en rend pas compte ? L'ennui tue le bonheur, les cris animent la passion. J'pars demain, je dors ici où tu préfères gérer mon chien dès maintenant en solo ?
pourquoi elle n’arrivait pas à dire simplement les choses ? pourquoi elle n’arrivait pas à s’exprimer calmement. a s’exprimer tout court d’ailleurs ? magda en avait toujours été incapable. même là… pourtant, la situation était critique si on l’analysait bien. mais elle n’arrivait à rien. elle aurait voulu lui montrer qu’elle était inquiète pour lui. lui montrer qu’elle l’aimait et qu’elle serait à ses cotés ? c’était plus fort qu’elle elle était obligée d’être agressive, comme pour se protéger, alors que c’était lui qu’elle devait protéger. elle était ridicule. mais elle ne pouvait rien y faire… « merci, c'était le seul point qui me faisait hésiter. être cocu m'aurait ennuyé pour ma réputation. » dit-il. elle leva les yeux au ciel, sans rien dire. c’était sa façon de pas raviver le feu brulant de cette conversation : ne rien dire. le laisser faire. elle tira sur sa cigarette. « j'pars demain, je dors ici où tu préfères gérer mon chien dès maintenant en solo ? » dit-il en brisant le silence. elle continuait de tirer sur sa cigarette en silence, en regardant harvard, couché à coté de berthe. c’était assez étrange, ils semblaient se détester mais acceptaient de cohabiter presque quotidiennement. magda se leva. « tu fais ce que tu veux, moi je vais me coucher. » dit-elle en joignant le geste à la parole, quittant le salon en direction de sa chambre. une fois dans sa chambre, elle enleva ses vêtements et resta simplement en culotte avant de se glisser dans son lit. elle soupira. pourquoi tout était toujours si compliqué entre eux deux ? pourquoi ils n’arrivaient jamais à faire les choses simplement ? parce que c’était comme ça qu’ils s’aimaient. elle tendait l’oreille pour voir si elle allait entendre la porte de l’entrée claquer, mais elle n’entendit rien.
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Dim 15 Juin - 18:06
C'était finalement peut-être une mauvaise idée d'être passé par ici. Lui dire. Quelle idée tordue et stupide. Qu'est-se que ça allait changer à sa vie, hein ? Rien. Rien du tout. Hormis qu'elle te verra plus pendant un temps, mais tu te fais pas de soucis, Magda a toujours su se débrouiller et te faire payer à la fin. Tu aurais pas du venir. Mais l'idée de te casser sans la prévenir, de plus de lui mentir sur la destination ? Vous avez grandit non ? Du moins vous essayer. Peu à peu. Vos crises sont plus si stupide. Même si elles restent récurrente, c'est juste que vous fonctionnez comme ça. Mais Magda essaye. Même si se foutre royalement de se qui se passe en profondeur n'est sans doute pas la solution, t'as rien à lui reprocher. Et puis c'est de ta faute si tu vas mal hein ? C'est de ta faute si depuis des mois t'es comme ça. Pas celles des autres. Juste la tienne, t'en es persuadé. Alors a toi d'assumer. tu fais ce que tu veux, moi je vais me coucher. Elle a pas répondu à ta provocation précédente et tu sais que tu devrais en être satisfait. Mais clairement, tu t'en fiches en faite. Tu la regarde se lever et joindre le geste à la parole alors qu'en peu de temps tu te retrouve seul au salon. Seul. Tu vas en avoir pour ton compte de la solitude d'ici peu pourtant. Et puis la c'est différent, elle est juste à côté, non ? Alors c'est quoi ce faussé que tu sens entre vous deux ?! Tu fumes tranquillement en repensant à ton après-midi hier avec Denver. T'aurais presque voulu la prévenir. Presque. Mais pour quoi faire ? Ça ne l'a concerne plus tout cela. Elle te l'a dit elle même, elle est avec Sylvester. Tu l'as toi-même poussé à y être non ?! Non ça la concerne plus tout cela. Et toi... t'as jamais su se que tu voulais. Tu repenses à hier et tu te dis que non tu sis pas se que tu veux. Puis tu te dis qu'à un moment t'as su, tu t'es fiancé à Magda, t'a su à un moment, alors ça te rassure un peu. Tu sais pas se que tu veux, mais t'a choisis alors ça te rassure et le reste tu laisses tomber. C'est la seule chose qui te fait rester ce soir. Te dire que Magda en a rien à foutre c'est vrai. Mais depuis des mois elle est carrément devenue garce pour t'avoir, elle s'est battu réellement et c'est totalement foutu des règles ou des autres. Alors qu'elle se batte pas pour te garder au dessus du gouffre, après tout tu t'en fou non ?! Tu expires ta fumé de cigarette l’écrasant dans son cendrier alors que caressant un instant ton chien tu finis par te lever et aller vers sa chambre. Ayant abandonné tes basket au salon tu vire ton tee-shirt et ton jean à côté de son lit avant de te poser dessus, tu cherches à tâton son paquet de clope sur la table de chevet, tu la connais elle en a toujours un. Tu te reprend une clope, l'allumant alors que ça éclaire un petit peu la chambre un instant. Ton regard croise son corps entièrement tatoué et dénudé sur le lit, puis t'éteins le briquet et tu expires la fumé, attrapant juste son cendrier pour le tirer vers toi. Tu t'allonges.
là maintenant, elle aurait aimé être une de ces filles rose, à paillettes. ces filles qu’on voyait avec des cœurs dans les yeux. elle aurait voulu être niaise et attendrissante et attendrie. elle aurait voulu être une de ces filles parfaites et compatissantes. alors elle aurait réagi correctement, elle aurait réagi comme il fallait. comme son rôle de fiancée l’imposait. elle n’aurait pas été si froide et cruelle. mais elle n’était pas comme ça. elle était magda, juste magda. et il n’y avait rien qu’on pouvait faire contre ça. elle ne pouvait pas changer. elle savait qu’elle le décevait à être comme ça. mais c’était sa façon de se protéger, si on pouvait dire. c’était plus fort qu’elle. elle était partie se coucher. elle fuit à sa manière. qu’il reste ou qu’il parte, que pouvait-elle y faire ? elle ne pouvait pas le forcer à rester. elle se coucha, et ferma les yeux. elle avait mal à la tête. les yeux fermés, elle réfléchissait, qu’allait-elle faire sans lui ? comment allait-elle s’en sortir sans camil à ses cotés ? sans lui elle n’était capable de rien. elle entendit du bruit et la porte de la chambre se refermer. elle resta sans bouger. elle sentit camil s’asseoir sur le lit, s’allumer une cigarette et s’allonger. elle ne connaissait par cœur. même sans le regarder elle reconnaissait chacun de ses gestes. elle resta quelques minutes de plus sans bouger. elle sentit un larme couler de son œil et rouler sur l’arête de son nez. elle s’essuya rapidement et se retourna du coté de camil. elle posa sa tête sur son torse et resta silencieuse. elle serra ses bras autour de son torse, comme pour l’emprisonner et l’empêcher de partir. elle referma les yeux et remonta la tête pour cacher son visage dans sa nuque.
✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
Dim 6 Juil - 15:05
Vous êtes bon. Pour ce genre de truc. Vous êtres même très doué. Dans le meilleur tu dirais. C'est sur que dans ce genre de discipline de relation, vous n'êtes pas paumé. Les disputes, les incompréhension, les non-dits. Alors quoi ? On n'peut pas être bon en tout c'est vrai. Alors quittes à pas être bon pour bien s'aimer, autant l'être pour se déchirer et ainsi se prouver se qu'on sait pas se dire. Tu penses à ça. A la manière dont lui vient de lui balancer tout ça. Elle n'a pas tout les tords, tu le sais. Elle le sait, quoi que... Tu sais même pas combien de temps tu pars. Tu sais même pas si elle viendra te voir. T'espère. Tu lui demanderas pas. T'as ce genre de fierté toujours encré en toi. Comme elle. Alors peut-être qu'elle viendra pas, t'en sais rien. Tant pis. Tu restes à fumer. Le silence de sa chambre trop pesant. Tu te dis que t'aimerais bien avoir un appart. A toi. A elle. Ça t'aurait vachement plus de le savoir resté dans ton univers. Ouais tu penses toujours à ce genre de chose au mauvais moment. Mais y'a cette voix qui te dit que vous êtes déjà fiancé... que vivre avec elle, ça serait peut-être trop. Elle finirait par te quitter. T'en ai certain. Cette certitude qui te quitte plus. Tu l'entends bouger, ça éloigne de ta tête ce genre de pensées. La sentant venir contre toi tu sens ton ventre se dénouer un peu, te rendant compte alors juste à ce moment à quel point juste la voir te faire la gueule te rend aussi nerveux. Tu la sens faire. Tu la laisses faire. Et quand tu sens son nez contre la peau de ton cou, tu finis par passer un bras sous elle, pour l'entourer doucement et laisser tes doigts remonter le long de son dos. Tu fumes encore. Tu la laisses te serrer. Tu t'en fou. Tu préfères la sentir te serrer un peu "trop fort". Tu remontes jusqu'à ses cheveux aussi noir qu'un corbeau. Tu expires la fumé de tes poumons. Avec un peu de chance, je reviendrais totalement changé et tu pourras mieux me supporter... Tu finis par balancer, avec un peu d'humour. Tu voudrais juste que ça soit pas si dramatique. Même si bon... tu sais qu'en allant là-bas, ça rend vraiment grave vos problèmes. Non. Tes problèmes, nuances, ça vient de toi cette paranoïa, cette obscurité qui grandit. Peu importe. Tu veux pas que ça vous éloigne, tu tu la veux elle. Elle.