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 [NASHIM] - Tu nous entends la dignité ? - Février 2006
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
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Jeu 26 Juin - 18:28

J'ai jamais aimé le froid, ni la neige, ni le mois de février qui me rappel qu'il fait froid, et qu'il y a de la neige. Dans ce putain de pensionnat de région parisienne, les journées sont moroses pour les élèves qui n'ont pas été emmené dans les Alpes par leurs parents friqués. On a tous des parents pleins aux as. Mais d'autres sont un peu plus préoccupés par leurs rejetons. Même Saul à décamper. Et seul dans ma chambre, j'suis bien trop occupé à compter les faux plafonds que j'en oublie presque que le temps passe vite. Belle connerie. Chaque seconde est une torture. Chaque minute. Chaque heure. Il est presque dix-huit heure trente. Et le repas de dix-huit heure était des plus minables. J'ai vraiment passé l'âge de manger des restes mixés du midi en guise de diner. Je soupire après deux bouchées et me contente de remonter dans ma chambre, fouillant le placard de fond en comble. J'serai pas si seul au moins. Attrapant ce petit sac, j'en sors une seringue et de quoi me faire un shoot. Seul.

C'est pas la première fois. Ça sera pas la dernière fois. J'ai trouvé en Elle le moyen de canaliser toute cette colère, toute cette honte. Peut importe ce qu'en pense les prof quand ils me voient arriver les yeux rouges, j'aurai qu'à dire que j'suis un putain d'allergique à leurs conditions déplorables d'hygiène datant d'un autre siècle. Et en tant qu'enfant né avec une cuillère en diamant dans la bouche, j'ai du mal avec la nature. Paris me manque, mais au fond, qu'est ce que je connais d'elle ? J'suis coincé dans ce misérable internat depuis mes six ans. Ma mère était bien trop occupée par ses soirées mondaines pour s'occuper de ce garçon à problèmes. Nash a eu le droit au même traitement de faveur de la part de ses parents, pas de vacances d'hiver au ski. Après quelques minutes à planer sur mon lit, je trouve enfin la force de lever mon cul et de me présenter devant la porte de sa chambre, y cognant deux faibles coups. J'ai les yeux explosé, et un sourire niais collés sur mes lèvres. J'aime bien Nash. Peut être plus que bien, mais surement moins que Saul. Saul c'est l'amour. Nash, c'est ... Un fantasme. Le genre de mec que j'pourrai jamais avoir et avec qui j'me contente d'avoir une relation semi platonique.
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 27 Juin - 19:12


 


I remember a February , the tasteful sips of our young teenage lips

 

À l'internat, il se retrouvait Timothée ainsi que Saul, petits cons certes, mais pas ignares ce qui les poussent dans les désinvoltures aisément. Le sentiment de toute puissance est omniprésente, indestructibles. Une bonne vérité dans la gueule était souvent plus efficace que n'importe lesquels des stratagèmes vile et des langues de putes. Nesham gardait un oeil sur les deux jeunes hommes, sans doute comme s'ils étaient tout deux ses petits frères. Nesham aimait bien mettre le chaos, notamment dans les groupes de garçons en allant coucher avec les filles qui les intéressaient dans l'école catholique de fille d'à côté. Souvent, il usait le corps d'une fille qui ne l'intéressait pas pour que toutes les filles s'enragent et pour que les filles qui l'intéressent, brise leurs serments moraux et se transforme en ce qu'elles sont vraiment des garces fougueuses. Peut-être aussi qu'il cherchait un peu les ennuies avec ses garçons propres sur eux.

Les rails de ses manoeuvres s'engourdissent, le train de ses conneries s'enfuit. L'ambition des vices de Nesham c'est perdu dans les aventures silencieuses et pourtant il ne fait que commencer pour emmerder son paternel. Comme presque tous les week-end, ils les passent à l'internat. Dans sa chambre, personne. Nesham à l'habitude de la solitude, ça ne le dérange pas plus que ça. Paris, ce n'était pas son choix mais, le choix il ne l'avait pas. La capitale française lui avait fait tordre la tête. Il s'installe à son bureau et laisse son crayon devenir maître de ses explosions, ainsi purgeant les frissonnantes commémorations qui se jouent dans des répétitions malsaines. Nesham est dans le trouble, Morax et lui ce sont engueulés pour des conneries, du coup Nesham a cessé de lui répondre. Le jeune homme semble contrarié et il préfère s'isoler entre les murmures de ses échos pour ne pas tout fracasser sur son passage. Parfois, il souhaiterait juste ne pas ressentir de l'attachement envers quoique ce soit et surtout pas un être humain. Il aimerait rester en suspends comme de la poussière qui virevolte sur les planches de bois sous la chaleur des rayons du soleil. Plus petit encore, il le fixait pendant des heures durant dans le grenier de son grand-père. Les déformations l'irritaient au plus profond de lui-même, il était incapable de devenir ce que son père voulait qu'il soit. Il avait décidé de créer son propre chemin depuis longtemps.

Puis Nasham entend deux coups sur sa porte, ça, c'était surement Timothée alors il met sa paperasse dans un tiroir. Timothée l'envie illusoire. Ce que Nasham ne s'autorisera jamais à prendre, juste par principe, par valeur et par étique. L'accord tacite inavoué lui convenait parfaitement ainsi enfin bien sûr qu'il aurait voulu se le faire. Nasham ouvre la porte, le visage de Tim, les yeux totalement défoncées lui a donné un léger rictus agacé. Ils font chier avec l'héroïne, c'est leurs nouveaux trucs, Nasham n'est pas adapte des drogues dures alors il essaie tant bien que mal de veiller sur eux. Il fixe sont illusion et le fit entrer « Mec, toi, t'es déjà entamé » il entre dans son milieu et s'installe sur son lit. « On s'emmerde ici, t'es apte à bouger où tu planes ? » Nasham l'observe attentivement le corps du jeune homme en s'allumant une cigarette.

 
made by LUMOS MAXIMA
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 30 Juin - 8:27



« Mec, toi, t'es déjà entamé » J'entrais dans la chambre de Nash avec un sourire gêné et lui répondit d'une demi voix. "Non, c'est faux ... Bon ok ! Mais j'suis tellement bien tu sais ..." J'pouvais pas mentir. Pas avec ces yeux là. Et pas à Nash. Parce qu'il était lucide et qu'il saurait pertinemment que c'était faux. Je vins tout de suite m'assoir sur le lit de son voisin de chambre, en fixant le jeune homme, comme pour attendre qu'il parle le premier. Il parle toujours le premier de toute façon. Et j'adore l'écouter.

« On s'emmerde ici, t'es apte à bouger où tu planes ? » Je le regardais s'allumer une cigarette quand mon regard se fixait sur la fumée, elle était belle, la fumée, dansant, tout autour de lui comme pour le séduire. Moi j'étais séduit, en tout cas, et pas seulement par cette fumée. Je soupirais et relevais mes yeux vers Nashim, j'avais eu l'impression de quitter la terre l'espace de quelques minutes, comme si plus rien n'avait eu d'importance. Ni lui, ni moi, ni même Saul. J'en oublierai presque Saul, parfois avec Nash. Saul et moi, on est pas vraiment ensembles de toute façon, c'est plus comme des amants, comme une amitié améliorée avec des sentiments brulants de ma part. On sait très bien que ça durera pas éternellement.

"Il fait trop froid pour sortir."

En faite, j'avais surtout envie de rester avec lui, et seulement avec lui. N'avoir aucun risque de croiser X ou Y qui pourrait m'enlever ce moment privilégié avec Nash. Ce soir, il n'est qu'à moi. Pas à toutes ces filles à qui il donne l'illusion de pouvoir les aimer. Ce sont des niaises. Je n'ai jamais aimé les filles, leurs manières à la con, leur superficialité et leurs discussions aussi plates qu'un chat écrasé sur le bord d'un autoroute. Puis leurs seins. C'est vraiment hideux, une paire de seins. Je m'allongeais doucement sur le lit de son voisin de chambre en fixant le plafond et soupirant à nouveau.

"Je deteste l'hiver."
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[NASHIM] - Tu nous entends la dignité ? - Février 2006

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