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Anonymous
Invité
Invité
Dim 22 Juin - 13:06

Tout est tellement parfait. La musique des Stone Roses qui résonne bien trop fort dans cette chambre d'hôtel du Georges V. Son visage qui se détend au fur et à mesure des secondes lâchant la seringue qu'il a dans les mains et qui tombe sur le sol. Moi, allongé sur ce lit bien trop grand, dans cette suite bien trop luxueuse, bien trop chère, déjà à des années lumières de là, chantonnant doucement au rythme de la voix de Ian Brown. Putain ce que j'aime ce mec. Il a le don de me transporter encore plus loin que ce que les aiguilles le font. J'observe les moindres traits de Saul que je connais par coeur pour les avoir déjà contemplés des milliers de fois, prêt à partir vers un meilleur monde, qu'on connait que trop bien, tous les deux. Qu'on connait depuis des années, qu'on essaie d'apprivoiser, de maîtriser, mais qui nous revient toujours dans la gueule au bout de quelques heures. Anyway. I wanna be adored.

A bout de souffle, je me hisse jusqu'au niveau de Saul et lui sourit, avec un regard mi pathétique, mi enfantin. Je n'suis qu'un enfant paumé de toute façon. Les claques dans la gueule ne sont même pas assez forte pour me résoudre à arrêter les conneries, toutes les conneries. D'arrêter d'être ce gars auto destructeur. Mais Dieu, je prends tellement mon pied, au fond, à tout détruire. A être cet idiot qu'on pense encore trop naïf pour comprendre quoi que ce soit aux relations humaines. J'essaie juste d'être quelqu'un. I wanna be adored. Tout va beaucoup trop vite dans ma tête, j'ai l'impression que mon corps ne suit pas. Qu'il y a des milliers d'étoiles, elles sont tellement belles, j'essaierai de les attraper un jour. Mais pas aujourd'hui. Tant bien que mal, je m'agenouille devant lui en prenant un air aussi sérieux que je puisse l'être en état complètement shooté.

"Saul Saddler, voulez vous être témoin à mon mariage ?"
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 26 Juin - 20:26

Paris. Putain de ville. Putain de souvenirs.

Je n'ai pas réussi à refuser lorsque Tim m'a proposé d'y faire un tour. Parce que c'est Tim, parce que j'ai toujours eu du mal à lui refuser quelque chose. Parce que c'est Paris. Peut-être parce que je voulais me tester aussi mais ça, c'est une histoire dont on se fout éperdument. Moi le premier. I wanna be adored s'injecte dans mes veines au même titre que mon héroïne. Ma déesse, mon exil, ma maladie. Elle paraît encore plus belle dans cette chambre qui pue le frique et le luxe à outrance. Je lâche la seringue alors que mon corps relâche chaque muscle qui le constitue. J'ai l'impression de m'envoler. D'être immatériel. De frôler une espèce de ciel divin. Ça me paraît réel. Je pourrais mourir de cette façon. Putain, qu'est-ce que j'aimerais ça. Mes paupières se ferment et mon esprit se barre à des années-lumières. Je déconne grave. Encore. Il y a cette voix emmerdante dans ma tête qui n'arrête pas de répéter « Tu fonces droit dans le mur, mec. » Trop rapidement pour qu'on essaie de m'arrêter. On sait tous comment ça va finir cette histoire, hein.

Et puis je suis avec Tim. C'est mieux lorsqu'on décolle à deux. Plus rien n'existe. Et nos lambeaux deviennent des trophées. C'est beau. Beau et éphémère. Je le sais mais tant pis. Je me sens trop bien pour y penser. J'ai toujours les yeux fermés, la pression n'existe plus. La culpabilité non plus. Je laisse la musique engloutir mon cœur. Devenir mon cœur. Je crois qu'il bat avec la basse. Ça me chatouille, alors je ris un peu. D'un rire absent presque effacé. J'ai du mal à croire que la terre tourne. Moi je flotte dans l'espace et Tim est là. Je l'entends me demander d'être son témoin. Un soupir de bien-être s'échappe de mes lèvres avant que mes paupières s'ouvrent à moitié pour que la finesse de son visage s'incruste dans mes pupilles dilatées. Il est sérieux. Hm.

Ton témoin... C'est presque un chuchotement, dilué dans une frénésie étoilée que j'ai du mal à faire mienne mais qui agite mes pensées envieuses. Bien sûr. Je veux être ton témoin. Il a son regard de gosse. Celui qui crie une détresse de perdition mais qui se complaît dedans en même temps. Une de mes mains caresse sa mâchoire alors que mes yeux s'ouvrent d'avantage pour le fixer. Tu verras, ça ira. Mes phalanges retombent dans le vide aussitôt alors que mon regard reste planté dans le sien. Je mettrais un costume. Je n'en mets jamais. Jamais.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 26 Juin - 21:29

Tout est irréel, irrationnel quand Elle est avec moi. J'aime cette réalité parallèle où je danserais bien toute la nuit avec les étoiles au son des stone roses. Putain de groupe. J'aurais rêvé les voir en concert à la bonne époque. Et voir Sid Vicious. Et Iggy Pop, oui, Iggy. Mon premier réel fantasme masculin. Son corps reptilien, ses yeux de psychopathe, j'sais pas trop ce qui m'attire chez lui, sa part de mystère, la drogue qui coule dans ses veines probablement. L'interdit. Je n'aime pas l'interdit. J'suis de ceux qui pensent que les règles sont là seulement pour être irrespectées, retournées, mises au fond d'un bocal qu'on ouvre seulement le jour où grand-mère est là, à Noël par exemple, quand elle nous demande quand est ce qu'on va lui présenter Elia. Si elle savait simplement qu'Elia est en faite Eliott, ça la tuerait avant l'heure. J'ai jamais aimé ma grand mère de toute façon. Son allure austère et ses cheveux mis en plis me donnent la gerbe. Son odeur de vin mélangé à du Chanel numéro 5 pour nous faire croire à tous qu'elle a vaincu son alcoolisme n'a de bon que pour ceux qui ne savent pas reconnaitre les faux-culs. J'vis dans une famille d'hypocrites et j'suis assez content d'm'y être échappé. Ma mère m'a de nouveau claqué la porte au nez quand elle a su que j'allais épouser Hell. Eliott Ambroise Descours. Peu importe son nom, sa fortune. C'est un fils de. Elle voulait une fille de. Elle est contre les mariages homos de toute façon. J'vais pas la blâmer, avec une mère pareil, que pourrait être une mère comme elle.

Je sens la main de Saul sur ma mâchoire alors que j'peine à rester à genoux face à lui. Un large sourire se dresse sur mes lèvres quand il accepte ma propositions. De toute façon, je ne voyais personne d'autre pour ça. Je m'affale sur le lit juste à côté de lui, tournant la tête vers son regard qui ne cesse de me fixer, et de son "tu verras, ça ira". Je ris doucement, parce que je sais pertinemment qu'avec elle, rien n'ira tant que je me mettrais dans des états pareils. Mais j'arrive pas à décrocher. Elle est en moi depuis bien trop longtemps. Je l'imagine en costume, ça changerait de ses t-shirt bien trop larges, ses vestes en cuir et ses pantalon bien trop moulants pour que j'ne mate pas ses fesses une fois ou deux. J'suis claviste, j'suis forcément posté derrière son cul.

"Tu seras le plus sexy. Après Hell, bien sur."
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 27 Juin - 12:28

Je me sens disparaître comme la fumée d'une cigarette. Tout devient flou et brumeux. Comme des matinées d'Octobre, venteuses et perdues dans des gouttes de pluie froide. J'observe Tim qui se hisse à nouveau jusqu'au lit pour s'allonger à mes côtés. Le slow motion de ses mouvements s'essouffle dans mes prunelles. J'entends sa voix qui se répète dans mon cortex même si il ne dit plus rien à présent. Le mariage. Concept soit disant éthéré et promesse éternelle d'un amour solide. En clair, une signature d'appartenance et de partage global. Mariage. Le mot me paraissait singulier, presque alien lorsque j'y pensais. Complications humaines, à la symbolique illusoire. C'est beau quand c'est neuf et virginal mais un jour, ça s'efface. Je parlais peut-être sans savoir. Tant pis. J'avais du mal à m'imaginer marier. À entrer de le moule d'une société docile mais c'est ce que les gens font lorsqu'ils s'aiment apparemment. Ça me paraissait dérisoire.

Mon regard paroxysmique refuse de s'éloigner de Tim. Je l'écoute rire, je ris avec lui sans comprendre pourquoi. Peut-être parce que je lui ai dit que tout ira bien. Ouais, on devrait y voir plus clair un jour mais en attendant, on est là. Défoncés au possible. Le sang troublé par le liquide céleste. Dévorer les constellations jusqu'à en vomir, ça doit me plaire plus que je ne le pensais. Des années de consommation derrière moi. Un centre de désintoxication pour quoi ? Pour rien. Ouais, j'aurais surtout l'air d'un con. Je lui dis alors que mon regard retourne se fixer sur la surface astral du plafond. C'est pour quand ?
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 30 Juin - 8:46

"Je rêve du jour où j'te verrai en costume Saddler."

Est ce qu'on allait être heureux, Hell et moi, avec ce mariage ? Est ce c'était la solution qu'on avait trouvé inconsciemment pour s'aimer d'avantage et arrêter de se battre incessamment ? J'en savais trop rien. J'avais accepté de l'épouser sur ce bateau, en Corse, le 17 juin dernier avec une demande qui semblait tout droit sorti d'un semblant d'excuse de dispute survenue quelques minutes auparavant. Mais j'avais accepté. J'avais même réagit comme toute bonne adolescente bercée par les séries TV à deux balles. Les larmes aux yeux, je lui avais sauté dans les bras. Pourtant, j'étais beaucoup plus lucide avec Elle en moi. Je me rendais compte que ce que je faisais parfois ... souvent, était loin d'être réfléchit. Bien sur que je voulais épouser Eliott. Enfin, je crois. J'm'en persuadais tous les jours. Parce qu'il était le seul que j'avais aimé autant. Et que je ne me voyais pas finir avec quelqu'un d'autre, dans tous les cas. Je finis par soupirer en fermant les yeux.

"J'en sais rien. Hell veut que j'arrête tout ça avant ... T'sais les injections, même les cachetons ou quoi. Plus rien. Et j'ai pas envie d'arrêter moi. J'suis bien avec elle. Elle m'apaise. J'ai plus de haine en moi. Et putain, ce que c'est bon."

Eliott avait changé du tout en tout en matière de drogue. Quand nous avons commencé à nous fréquenter, en décembre 2012, il carburait presque autant que moi en coke et en pilules. Et depuis quelques semaines, il me bassine pour que j'arrête tout, sous prétexte qu'il ne veut pas d'un drogué comme petit ami ... enfin fiancé maintenant.
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