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Anonymous
Invité
Invité
Ven 13 Juin - 19:45

Derrière ma colère orageuse s'était cachée la peur immense de devoir subir une perte nouvelle, de devoir étouffer les effluves d'une sécurité occulte. Une frénésie obscure s'est emparée de ma voix, de mes gestes et les reflets dorés du soleil d'Ibiza ont vite disparus face à ma tempête. Je ne suis pas le genre de femme à m'attacher aussi rapidement et pour une raison qui m'échappe, j'ai faibli car pour la première fois depuis longtemps, je m'étais sentie en sécurité auprès d'un homme. Salazar restait ce mirage opaque, embrumé par mes idées cacophoniques. Entre nous, la saveur de l'inconnu régnait et les questions déambulaient constamment. Sa maturité me donnait l'impression d'être une adolescente en pleine effusion émotionnelle ; le problème est que le trop plein d'émotions m'a toujours affaibli. Assimilée à ma faiblesse, je me suis sentie vulnérable pour quelqu'un que je connaissais à peine et je m'en sentais honteuse car l'image de froideur qui me suit de façon constante est absolument contradictoire. J'ai quitté Eliott comme une voleuse, ne le laissant qu'avec quelques vagues explications. Rome allait le rejoindre à Paris, je décidais donc de me rassurer l'esprit.

Après une dizaine d'heures de vol, l'avion s'est posé cette nuit sur le sol californien. Durant le voyage, ma tête bourdonnait de douleur sous la pression de débats stériles. Les tensions ont été calmées et les peurs effacées. Il ne me restait plus qu'une sensation de fatigue extrême, de muscles tiraillés en long et en large. J'ai pris un taxi pour rentrer chez moi et j'ai dormi jusqu'en début d'après-midi. En me levant, je me suis déshabillée avant d'entrer à l'intérieur de la douche. L'eau tiède me rafraîchissait et détendait mes muscles froissés par de légères courbatures. Hallucinée par le bruit apaisant de l'eau qui s'écoule, les pensées s'évaporaient dans le brouillard de chaleur qui emplissait ma salle d'eau. Ma peau, caressée par le voile transparent, se défaisait des impuretés. Les minutes couraient sans que je ne le remarque vraiment. Je suis sortie de la douche avec un peu plus de force. Après avoir enfilé une robe et mon blazer noir, je me suis maquillé légèrement pour ensuite mettre ma paire de talons. Je sortais de mon appartement avec une bouteille d'eau et mon sac à main.

J'ai demandé à Sidoine de me rejoindre au parc. Pour le voir et passer du temps en sa compagnie. Certainement à cause de son sourire et de sa fraîcheur adolescente que je n'ai jamais vu s'éclipser. Il faisait partie de ces gens dont l'intérieur était protégé par les apparences et l'humour. Sa bonne humeur constante était, pour moi, contagieuse. Au-delà de son image juvénile, j'arrivais à percevoir l'intelligence d'un homme ambitieux bien décidé à profiter de la vie. Je suis montée en voiture et j'ai roulé jusqu'au parc en chantant les paroles de ma chanson du moment. Après m'être garée, je suis sortie du véhicule et j'ai marché jusqu'à prendre place sur un banc, histoire de patienter tranquillement. L'impatience me rendait joyeuse, un peu euphorique comme à chaque fois lorsque j'étais avec lui.

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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 19 Juin - 4:28

Rendez-vous avec Svetlana, j’ai intérêt de m’dépêcher moi. Un prince digne de ce nom ne fait pas attendre sa princesse, à part pour la belle au bois dormant qui attendu je sais pas combien de temps pour que son keum vienne enfin l’embrasser, n’empêche, j’ose pas imaginer son haleine. Parce que bon, déjà qu’en une nuit on a une haleine de chacal, imagine avoir dormi des années, j’suis sûr que ce qu’on dit pas c’est que le prince est tombé dans le coma quand elle a ouvert la bouche. M’enfin bref, on s’en fout ! J’essaie de motiver un peu la bête pour qu’elle avance mais bordel qu’est-ce que c’est chiant un âne ! Oui, j’vais voir ma princesse sur un âne, à défaut d’avoir un cheval. C’est trop cher d’en louer un, bon, j’sais que ça nettement plus de classe et c’est pas aussi casse-couille et surtout que j’aurais l’air beaucoup moins con avec. Mais j’sais que la blonde aime les trucs originaux, différents, particuliers, un peu comme elle et puis pour entretenir notre amour, il vaut mieux la surprendre pour qu’elle se lasse pas, même si ça m’parait compliqué. J’suis beau quoi et je l’deviens de plus en plus, plus les jours passent. J’sais que vous êtes d’accord avec ça, pas besoin de l’dire. Ceci dit j’me demande ce que j’vaux au lit, j’ai pas d’complexe, et j’suis bon, c’est sur mais j’me demande jusqu’à quel point. Arrêtez, j’sais qu’on s’est déjà tous posés cette question, dans quelle mesure on peut s’faire grimper soi-même aux rideaux…enfin, l’idée est là.
Bref, j’arrive bientôt au lieu de rendez-vous. Bien sûr les gens me dévisagent de haut en bas, les enfants sourient, les femmes manquent de s’évanouir, j’sais, j’sais, j’suis trop beau. Bon, j’déforme peut-être un peu la réalité mais on s’en fout. J’repère la jolie blonde, confortablement installée et je gare mon bolide juste devant elle, enfin j’sais parce que même pour arrêter cette saleté de bête, il faut y donner de l’énergie, heureusement, mon pote est là. En plus d’avoir mis la carotte devant l’âne, il m’a aidé à le guider. « Votre prince est là ! » je lance, assis droit comme un ‘i’, le menton légèrement relevé. Pendant mon pote tient ma monture, j’me débrouille pour descendre, avec classe quand même parce que l’entrée serait loupée et j’atterris à pieds joints. « Vous avez demandé à me voir, me voici ! » je dis de manière solennelle avant de m’tourner vers mon pote « Va manant, abreuve et prends soin de mon fidèle destrier ! » je l’regarde s’éloigner avant de m’tourner vers Svetlana « Eh bien quel accueil ! Je m’attendais à beaucoup plus pour accueillir votre cher Prince qui a fait grande route jusqu’à vous ! »

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Anonymous
Invité
Invité
Ven 27 Juin - 13:50

Ces derniers temps, mon esprit était encombré de contradictions fatalistes. J'aspirais à vivre différemment sans pouvoir le faire car elle restait dans mon esprit constamment et les effluves de nos perditions m'empoignaient les poumons pour les étreinte jusqu'à la strangulation. Nous ne respirons plus depuis un bon moment et j'avais cette tendance incomprise de perdre mon temps dans l'amalgame des faux espoirs. Je me battais dans le vide et mon corps, tout comme mon moral en avalaient les conséquences. N'être plus soi-même est bien la preuve que je n'ai pas su gérer. Que le contrôle m'a échappé et qu'à présent, c'est toute ma vie entière qui était remise en question. Ce sont les pensées qui coloraient mon esprit lorsque finalement, l'attitude des quelques personnes présentes dans le parc s'agitait. Curieuse, mon regad balaya les alentours pour finalement se poser sur Sidoine, installé sur le dos d'un âne, guidé par un homme que je ne connaissais pas. Je me lève d'un bond alors que l'étonnement me fait écarquiller les yeux. L'âne et Sidoine arrivent jusqu'à moi pour finalement s'arrêter alors que j'éclate de rire sincèrement, effaçant alors la moindre contusion qui m'habitait quelques minutes avant son arrivée.

Il descend de sa monture comme un prince le ferait et son ton formel ne fait qu'accentuer mes éclats de rire. Tout le monde nous regarde mais je n'en ai absolument rien à faire. Le garçon s'éloigne après les instructions de mon prince qui finit par se tourner vers moi. Je décide de jouer le jeu, totalement conquise par la surprise qu'il vient de me faire, en lui faisant la révérence comme si j'étais Sissi l'Impératrice. Au final, j'oublie les manières et je lui saute au cou en le serrant contre moi. Sidoine ne s'en doute certainement pas mais sa présence dans mon quotidien m'apaise énormément et les petites attentions que l'on partage ensemble me donnent du courage. Il est devenu un proche auquel je tiens énormément et j'espérais réellement qu'il en était conscient. Je me décale un peu pour le laisser respirer alors que mon regard attrape le sien. Sache que ta princesse est honorée de te voir faire preuve d'un tel courage. J'attrape son bras tout en commençant à marcher à l'intérieur du parc, toujours avec un sourire amusé collé aux lèvres. Tu es dingue. Je vais vraiment finir par croire que tu es un prince, tu sais ? Et si ça s'avère être juste, eh bien, sache que je ne te laisserais jamais t'envoler. C'était à moitié vrai. Je n'aimais pas voir mes proches disparaître. Bon et sinon, comment mon merveilleux prince se porte ? Mes prunelles observent les traits de son visage, tentant d'y déceler des indices. C'est toujours dur de savoir ce que pense Sid.
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