La vie était parfois vraiment incroyable parfois. Incroyable mais fragile. Vraiment fragile. En un instant tout pouvait se gâté. On se croyait enfin à l'abris, enfin heureux pour de bon. Heureux et comblé et puis pof. On se prenait la réalité en place face. J'avais tout pour être heureux mais je sentais que cela ne me suffisait pas. J'ignorais pourquoi. Pourtant, je jouais depuis un moment à un jeu dangereux avec Keep. J'aimais Sydney, plus que ma propre vie. Mais ce n'était pas aussi simple. Je m'accrochais à Keep. Peut-être à cause de notre passé ensemble. Je ne parlais pas forcément du fait qu'à un moment nous avions était ensemble et je pensais qu'il était l'homme de ma vie. Mais voilà, on avait traversés des situations difficiles tout les deux et notre relation n'avait plus était la même. Il n'en restait pas moins que parfois, j'avais un sentiment d'inachévé. J'étais dans le flou et chaque jours je portais un masque, je jouais un rôle. Je ne voulais pas blessée Syd, il n'avait pas besoin de ça, mais j'avais peur qu'il ne comprenne pas. Comment le pourrait t-il ? Il n'avait pas été là. Je connaissais les plus noirs secrets de Keep. Je l'avais aidé dans les pires moments de sa vie. Cela ne pouvait pas s'oublié. Je me pensais être le pire des hommes de lui faire ça. D'autant que je savais bien qu'a jouer avec le feu, j'allais finir par me bruler un jour ou l'autre. D'autant que je voyais bien que Syd semblait se rendre compte de quelque chose. Il n'était plus le même. Il était même distant. Je voudrais bien lui en vouloir mais je ne pouvais.

Alors sur le chemin de la maison, je me demandais bien comment j'allais le retrouvé. « Salut ! » Me murmura t-il une fois que je le trouvais dans la cuisine entrain de mette un plat au four. Je le regardais, souriant. Malgré tout mes sentiments pour lui étaient toujours aussi forts. « Salut mon coeur. » Lui dis-je simplement.Il semblait pa sau meilleur de sa forme. « Tu as passé une bonne journée ? » Me demanda t-il, sans joie exubétente. Je fronçais les sourcils. D'habitude il était vraiment aux anges quand je rentrais et là, rien. « Plutôt bonne et la tienne ? Tu es sur que ça va ? » Lui demandais-je en m'assayant sur un des tabourets de la cuisine. Déformation professionnel quand tu nous tiens. Franchement dès que quelqu'un me semblait pas bien, j'étais obligé d'en savoir plus.

« La routine, j’ai passé une partie de l’après-midi avec Scott, le reste à la maison. Et oui, je suis sûr que ça va, pourquoi ? » Me répondit t-il après que je lui avais demandé comme c’était passé sa journée, et si il était sur qu’il allait bien comme si je le faisais tout les jours depuis qu’on habitait ensemble. Je voyais bien qu’il n’était pas aussi expressif que d’habitude et en tant que psy, et petit ami, il ne pouvait pas me cacher grand chose sur ses états d’âme. C’était peut-être une sorte de déformation professionnel de ma part mais je ne pouvais m’empêcher de chercher plus loin, comme je le faisais avec tout mes patient  sauf que là, c’était un tout autre contexte. Sidney était mon petit ami et je vivais avec lui au quotidien. Je le regardais, souriant légèrement et timidement. « Tu as du passé un bon moment. Ton bonhomme va bien ? » Lui demandais-je, sachant combien Scott était plus important que tout pour lui, tout comme Andy était comme la prunelle de mes yeux, ce que j’avais de plus cher au monde, et ce même si il n’était pas vraiment de mon sang. Je m’en fichais pas mal. Je l’aimais comme si c’était le cas. « Il faudra encore attendre une quinzaine de minutes avant que le dîner ne soit prêt, tu n’as qu’à prendre une douche ou te changer en attendant. » M’appris t-il sans conviction, comme si il était déjà ailleurs. Bien trop loin de moi. Je sentis mon cœur se fissurait mais je ne disais rien. D’autant que je n’étais pas tous rose moi-même avec mon petit jeu dangereux avec Keep. Je n’avais jamais voulu faire du mal à Sid. Je l’aime. Il est la seule personne qui me connaisse aussi bien. Plus je l’observais et plus je croyais qu’il était au courant. D’une manière ou d’une autre. « Tu veux pas plutôt qu’on passe un peu de temps tout les deux ? Ca fait longtemps … » Suggérais-je. tentative vaine d’apaiser ma culpabilité même si je n’avais rien fait de répréhensible. Je soupirais, lasse de toute cette tension que je sentais poindre. Je me levais du tabouret et allais vers mon petit ami. Je me rapprochais de lui, fébrile. « Parle-moi Sid … S’il te plait. » Le suppliais-je avant de fermer les yeux.

HJ : désolée, c'est vraiment nul comme réponse !