tu lis et relis le message que t’as reçu de heathcliff, en attendant ton taxi. « je suis à l’hopital avec camil, on s’est un peu foutu sur la gueule. » tu respires un peu. tu savais qu’ils s’appréciaient pas, une histoire avec lera, surement. enfin t’en savais rien. ça te dérangeait pas qu’ils s’entendent pas, du moment qu’ils en arrivaient précisément pas là om ils en étaient maintenant. tu quittes ton appartement et va attendre le taxi dehors. t’essaies de cacher ton bleu qui est à son apogée de saleté. il est entre le violet et vert et sur ta peau bien blanche c’est carrément immonde.
le taxi arrivé, tu lui donnes ta destination. arrivée à l’hopital, tu vas vers l’accueil. « bonjour je cherche deux hommes qui ont du arriver un peu plus tôt : heathcliff strauss et camil marshall. » elle t’indique la direction et tu t’exécutes. c’est heath que tu vois en premier, dans une chambre à la porte ouverte. tu vas le voir. tu discutes deux minutes avec lui, histoire de t’assurer qu’il va bien. et puis tu cherches camil. dans l’espèce de chambre juste à coté de celle de heath. il est assis sur le bord du brancard. tu te retiens quelques secondes, tu prends une grande inspiration et puis tu frappes contre la porte ouverte.

T'as mal à la tête. Du genre très mal même, ils t'ont donné un calmant mais rien à faire ton sang cogne à tes temps c'est atroce. Le silence de la pièce au moins te permet de supporter le reste alors que tu continues d'appuyer la compresse sur ton arcade qui ne cesse de pisser le sang, t'attends la fille qu'est censé venir te recoudre. Ils ont déjà désinfecté tes mains. Parce que bon sur le coup t'as un peu flippé de t'être défoncé la peau jusqu'à viré tes tatouages nouvellement acquis, mais non. Tu sais même pas où est le Strauss, le plus ironique c'est que vous avez débarqué quasiment en même temps aux urgences. Lui il s'est cassé de ton appartement et toi... ba t'as finis par te rendre compte que tu pissais un peu trop le sang. Evidement les insultes ont reprit dans le hall de l'hôpital et vous avez faillit remettre ça, mais on vous a séparé. Tant mieux. Putain cette bi*tch elle va t'entendre. Ok tu cherches la merde mais t'aime pas que celles des autres viennent te frapper. Du genre ouvrir sur un mec énervé qui t'explose la figure parce que tu touche trop à "sa meuf". Pas ta faute s'il est incapable de la garder. En plus tu l'as pas touchée.... Des coups à la porte te remettent dans la réalité alors que tu tournes le regard vers la porte l'apercevant devant. Qu'est-se qu'elle fout là ? Aucune idée... Tu l'observes sur le coup en silence, finissant par lui faire signe d'entrer alors que tu restes silencieux. Ouais, bon s'il t'avait frappé pour ce genre d'acte sur sa colocataire là tu l'aurais laissé te défoncer sans répliquer. Qu'est-se que tu fais là ? ....

tu sais que t’aurais pas du venir. après lundi soir, tu voulais plus entendre parler de camil. il t’avait frappé. certes il ne semblait pas l’avoir fait exprès mais le résultat était là et tu ne pouvais pas laisser passer une chose pareille. il t’avait frappé. tu aurais jamais cru ça de lui. non pas que tu sois déçue de savoir qu’il était capable de faire ça, t’étais juste surprise en fait.
pourtant, t’étais là aujourd’hui. alors que c’était lui qui s’était fait cassé la gueule. et t’étais là, alors que tu n’aurais pas du. c’était pas ta place. c’était plus ta place. tu ne pouvais plus. tu ne voulais plus. mais c’était camil. et tu ne contrôlais pas ce qu’il pouvait provoquer en toi. il te fait signe d’entrer et tu le fais doucement. tu dis rien. tu sais pas quoi dire. « qu'est-se que tu fais là ? .... » tu déglutis. tu secoues la tête doucement. « je sais pas… » tu te rapproches un peu et tu le regardes un peu sous tous les angles pour voir les dommages causés. tu vois bien qu’il saigne de l’arcade. « ça va ? » tu demandes. c’est tout ce que t’arrives à dire. vous êtes un peu trop calme. mais vu la dernière fois que vous vous êtes vu, c’était un carnage, peut-être que c’est pas si mal, un peu de calme.

Elle a à peine franchie le seuil de la porte que l'ambiance devient horrible, lourde, pas normale entre vous. C'est.. bizarre. Y'a eut des milliard de disputes c'est vrai, des plus houleuse, des bien plus violente oui, mais là... tu l'as frappé. Et ça c'est différent. Et puis aussi parce que tu lui as dis que tu te cassais, que tu voulais plus jamais la voir, qu'elle aille donc se taper son Noah. T'as dit un tas de truc, la plus part tu les pensais pas forcément. Mais c'est vrai que si elle devait le choisir, tu serais vraiment obligé de te casser pour pas faire un meurtre. je sais pas… Tu réponds rien. Tu devines aisément que c'est son colocataire qui l'a prévenu, qu'elle est venu le voir, enfin tu supposes. Tu détournes les yeux, parce que même si t'as mal c'est surtout parce que tu t'en veux beaucoup trop pour la fixer pour une fois. ça va ? T'avales ta salive difficilement, mentalement tu te fais rires d'avoir la gorge serré juste pour ça. j'ai connu pire... Tu marmonnes en haussant les épaules, alors que tu gardes ta main appuyant sur ton front, ta lèvres gonflé semblant concentré aussi sur les martellement de ton cœur. Il t'a pas loupé faut dire, et le temps que tu commences à répliquer... Non y'a rien à ire, tu t'es fait platement laminer. Tu restes silencieux, osant même pas parlé, fixant juste le sol pitoyablement...

tu crèves d’envie de le serrer contre toi. de lui dire que tu lui en veux pas. de lui dire que tu coucheras plus avec noah. de lui dire que tu l’aimes toujours. même après l’autre soir. tu voudrais lui dire tout ça. mais quelque chose t’en empêche. la peur, surement. grande première. tu ne dis rien. « j'ai connu pire... » il te répond. tu hoches la tête, en essayant de sourire, ce qui doit plus ressembler à une grimace. « d’accord. » tu sais plus quoi faire. « je vais y aller alors. » tu dis. après tout, t’as rien à faire ici. vous êtes plus supposé vous parler désormais. non ? tu sais pas en fait. avec camil tu sais jamais trop. tu t’éloignes et puis tu te retournes vers lui. « tu veux que j’aille te prendre un café ou un truc ? » tu demandes. tu peux pas t’en empêcher. t’assurer qu’il va bien. qu’il a besoin de rien. qu’il a tout ce qu’il faut. c’est comme ça, ça a toujours été comme ça. tu fais pareil avec dante. enfin, c'est pas complètement pareil, non plus...

d’accord. je vais y aller alors. Elle sait pas se forcer à sourire c'est un rictus trop figé et trop bizarre. C'est pour ça aussi que tu l'aimes, pour sa sincérité, pour son manque d'effort à mentir, elle ne sait pas le faire et n'apprendra jamais face à toi. Et puis tu as dit que c'était terminé vous deux non ? T'arrives même pas à répondre parce que t'es pire qu'une fillette en imaginant vraiment Magda partir. Tu serais capable de beaucoup de connerie tu le sais. Mais l'empêcher pour quoi ? Hier c'était plutôt clair, non ? Alors tu hoches la tête. La gorge serré, t'as même plus vraiment mal. Où alors plus vraiment au bon endroit. tu veux que j’aille te prendre un café ou un truc ? C'est pire que tout, tu te mors violement la langue à sa question. Pourtant c'est trois fois rien, mais tellement plus. Tes doigts se serrent sur la compresse. Magda je... Tu serres les dents, fixe le plafond, sérieux c'est juste la douleur qui te fait monter les larmes au yeux, faut pas rêver hein ?! je suis désolé.... je voulais pas... c'était... j'aurais jamais fait ça... Tu grogne légèrement, t'as besoin d'eau, ouais voila c'est tout.

« magda je... » tu attends la suite. tu le regardes. tu sais pas ce que tu dois faire. pour la première fois de ta vie peut-être t’es vraiment perdue. tu sais vriament plus ce que tu dois faire. tu devrais le détester. mais t’y arrives pas. « je suis désolé.... je voulais pas... c'était... j'aurais jamais fait ça... » tu vois des larmes aux coins de ses yeux et ton cœur se brise en mille morceaux. tu sais de quoi il parle. par instinct, tu poses ta main sur ta pommette le temps d’une seconde. tu voudrais dire que c’est pas grave. mais ce serait mentir. et tu sais pas mentir. surtout à camil. surtout pour ça, lui aussi sait très bien que si, c’est grave. tu dis rien sur le moment. tu restes là. sans bouger. stoïque. tu sais pas quoi faire. tu voudrais pouvoir être sympa avec lui, le rassurer. mais tu sais que c’est pas ce que tu « dois » faire. pas après ce qu’il s’est passé. tu veux pas être ce genre de fille là. tu veux être plus forte que ça. malheureusement c’est camil. et tu n’es pas forte face à lui, surtout dans cette situation là… tu te laisses tomber sur un fauteuil pas confortable dans un coin de la chambre. tu regardes dans le vide. tu cherches l’inspiration. tu cherches ce que tu pourrais, ce que tu devrais dire. tu ne trouves pas. tu t’essuies les yeux rapidement et tu relèves la tête vers lui. tu relèves tes jambes pour les coller contre ta poitrine. tu t’assois toujours comme ça. tu fixes tes genoux. « je peux pas te pardonner ça. » tu dis doucement, sans le regarder, parce que ça te fait trop mal de dire ça, parce que dans le fond tu penses tout le contraire. t’as déjà pardonné.

Elle part pas. Ça devrait te rassurer ? T'en sais rien. Tu penses pas. Tu songes même plus à la douleur de ta tête, de ton arcade, de ta lèvres et du restes de ton corps que Strauss a essayer de marqué pour te faire comprendre se qu'il pense de toi. Le silence est horrible, atroce et toi ta gorge elle te fait mal. P*tain t'es donc ce genre de mec ? C'est pas que t'es insensible en général, t'es même plutôt le genre de mec ultra sensible, à fleur de peau, à fleur de nerf, mais tu te défoule autrement, quand t'es pas bien tu hurles, tu te défonces, tu t'isoles. C'est rare que tu chiales, tellement rare. Mais en faite depuis décembre, tu te rend compte que t'es en pente raide, c'est les montagnes russes dans ta vie. Entre extase totale et chute vertigineuse tu fais qu'enchainer les conneries et les bonheurs extatique. Mais Magda c'est pas qu'un bonheur extatique, c'est plus que ça, c'est plus complexe c'est bien plus dérangeant. Et toi tu sais pas comment mais t'as réussis à franchir même se cap là, ce fossé infranchissable de la honte de soi-même. je peux pas te pardonner ça. Comme un môme tu sens ton menton trembler, tu serre les dents, secouant la tête pour remettre des cheveux en arrière, tes doigts virant se que t'as pas envie qui se voit. Ouais t'en ai rendu à ce point avec elle, c'est ça le plus pénible. Ouais.... ouais je sais... T'as pas songé à lui demander de te pardonner, tu t'ai excusé mais tu sais très bien que c'est pas excusable. Tu sais aussi que si ça venait à se savoir y'a bien plus d'un mec ou fille proche de Magda qui serraient les premiers à te tomber dessus. je te jure que ça arrivera plus... jamais. Tu reprends en te sentant un peu pathétique, tu vois face à elle aussi t'as vraiment pas de fierté quand tu la blesses. Mais tu veux pas la perde, alors tant pis, elle recommencera à se le taper, à s'envoyer en l'air avec n'importe qui, à être proche à être à d'autre, maintenant t'as pas le droit de lui interdire. Mais sérieux, tu préfères ça plutôt qu'elle te haïsse pour ton geste...

tu t’es rarement sentie aussi mal qu’en ce moment. t’as déjà pris des coups durs. t’as déjà enduré pas mal de trucs. même avec camil, surtout avec camil en fait quand on y réfléchissait bien. et tu savais qu’il y en aurait d’autres. il y en avait toujours d’autres. c’était sans fin. c’était une bataille que personne ne gagnerait. ni lui, ni toi. même pas vous deux. t’avais jamais trop compris ton acharnement à le vouloir à toi et près de toi, avec tout le mal que vous vous faisiez. non, t’avais jamais compris ça. c’était très étrange. c’était pire que la drogue. voilà. pire que la drogue. y’avait pas meilleure explication, pas meilleure définition pour votre relation. « ouais.... ouais je sais... » tu ne le regardes toujours pas. « je te jure que ça arrivera plus... jamais. » il ajoute. tu hoches la tête. tu vois pas ce que tu pourrais faire de plus. « non, ça n’arrivera plus… » tu répètes, les yeux dans le vague. tu te passes les mains sur le visage. aïe, ton bleu. t’as tendance à l’oublier. tu grimaces. « écoute… ça marche pas. nous. ça marche jamais. c’est… c’est pas possible de continuer comme ça. tu peux pas, m’interdire des trucs parce que… parce que j’accepterai et que j’ai aucune bonne raison de le faire. et on peut pas… continuer à se détruire comme ça. » tu lèves tes yeux brillants vers lui. tu sais pas pourquoi tu dis tout ça. « je suis fatiguée. de tout ça. je suis fatiguée de t’aimer trop. je suis fatiguée d’être triste. je suis fatiguée de m’inquiéter pour toi tout le temps. je suis fatiguée de foutre la merde partout où je passe, surtout avec toi. je suis fatiguée de faire tout ça, pour me prendre un pain dans la gueule en retour. tu comprends ? c’est pas… c’est pas juste, je pense que je mérite pas ça. » tu dis, tout doucement.

non, ça n’arrivera plus… Tu restes silencieux à ses paroles. De toute manière tu sais même pas comment c'est arrivé. C'est pas comme si tu l'avais fait exprès. Jamais tu porterais la main sur elle, tu le sais. Pourtant là c'est arrivé, par accident mais tu peux pas effacé. Pas réparé. écoute… ça marche pas. nous. ça marche jamais. c’est… c’est pas possible de continuer comme ça. tu peux pas, m’interdire des trucs parce que… parce que j’accepterai et que j’ai aucune bonne raison de le faire. et on peut pas… continuer à se détruire comme ça. Elle reprend la parole et plus elle parle plus toi tu commences à paniquer, intérieurement. Quoi ? Que.... qu'elle... Non ! Non elle peut pas dire ça, non tu comprend pas. Non tu veux pas ça. Pourtant t'es là assis sur ton lit d’hôpital les pieds dans le vide à attendre l'infirmière, à rester silencieux aux paroles qu'elle déballe petit à petit. je suis fatiguée. de tout ça. je suis fatiguée de t’aimer trop. je suis fatiguée d’être triste. je suis fatiguée de m’inquiéter pour toi tout le temps. je suis fatiguée de foutre la merde partout où je passe, surtout avec toi. je suis fatiguée de faire tout ça, pour me prendre un pain dans la gueule en retour. tu comprends ? c’est pas… c’est pas juste, je pense que je mérite pas ça. Tu te noies totalement alors que tu la fixe entre incompréhension totale et stupéfaction. T'as l'impression d'avoir prit trop de drogue pour comprendre quoi que ce soit. Ton cerveau a besoin d'être nettoyé. Vite ! Non.... non tu... non tu fais pas... non Mag'... Ok c'est pas compréhensible mais là tu parviens pas à trouver, à capter. Tu... tu me quittes ? Tu articules difficilement. Bien que techniquement vous êtes pas ensemble mais bon... au fond, c'est tout comme, hein ? Depuis des années c'est un peu ça, d'une étrange manière.

tu sais pas pourquoi t’as déblatéré tout ça. tu sais même pas si c’était compréhensible. si y’avait un sens à tout ça. tu sais même pas toi si tu savais ce que ça voulait dire. c’était juste sorti comme ça. sans que tu réfléchisses. c’était des mots qu’il fallait que tu dises. pour qu’il comprenne. qu’il comprenne comment tu te sentais, comment tu vivais tout ça. pour qu’il comprenne juste que tu l’aimais à t’en faire mal. tu te sentais plus légère maintenant que t’avais dit tout ça. « non.... non tu... non tu fais pas... non mag'... tu... tu me quittes ? » tu le regardes. un minuscule sourire se dessine sur tes lèvres. comme si vous étiez ensemble. c’était un peu ça le problème. vous l’étiez pas. vous aviez plus les inconvénients du couple, sans les avantages. tu le regardes. tu vas chercher une compresse propre et tu la poses à la place de l’autre complètement imbibée de sang, sur son arcade. « non. je dis juste que… on sait pas comment faire tous les deux, pas vrai ? t’es un connard et moi j’suis complètement dingue. peut-être qu’on devrait… je sais pas… essayer d’être normaux. et voir ce que ça donne. » tu expliques. « ça peut pas être pire de toute façon. » tu ajoutes en montrant ta pommette, avec un sourire. « je t’aime camil, tu le sais. mais pas de la bonne manière. et toi tu m’aimes pas de la façon que je voudrais… alors peut-être qu’on devrait essayer de s’aimer un peu moins ? » tu dis.

Elle sourit et toi tu sais pas comment prendre ça, tu sais pas si c'est du pouvoir sur toi, si c'est sa manière de finir en beauté, t'en sais rien mais tu la regarde juste se lever suivant ses mouvements jusqu'à la table proche du lit. Elle chope une compresse et tu la laisse s'approcher de ton visage arrêtant d'appuyer comme un dingue sur ton arcade. Le temps de l'enlever et remettre l'autre tu sens le sang se remettre à couler, bordel se blesser à la tête quelle horreur. non. je dis juste que… on sait pas comment faire tous les deux, pas vrai ? t’es un connard et moi j’suis complètement dingue. peut-être qu’on devrait… je sais pas… essayer d’être normaux. et voir ce que ça donne. Être normaux ? Non mais c'est elle qui est tombé sur la tête ?! ça peut pas être pire de toute façon. Oh que si, parce qu'être normaux c'est s'éloigner, c'est sourire sans se comprendre, c'est savoir se mentir, savoir être ailleurs et ne pas penser constamment à l'autre, c'est ne pas s'inquiéter, c'est se laisser être avec d'autre... Tu rétorque rien, grimaçant juste en la sentant appuyer un peu, mais tu la laisse faire. je t’aime camil, tu le sais. mais pas de la bonne manière. et toi tu m’aimes pas de la façon que je voudrais… alors peut-être qu’on devrait essayer de s’aimer un peu moins ? T'as envie de hurler que non c'est faux vous pouvez pas essayer parce que c'est impossible. Mais non tu restes sur le lit stoïque. Tu sais que c'est pas possible. Tu rétorques simplement, parce qu tu cèdes toujours de toute manière, donc si c'est se qu'elle veut, et bien ok... tant pis. T'essayeras. Si tu dois a partager ok, tant pis, si c'est comme ça... t'as pas le choix. Mais t'es franc, tu l'as toujours été.

tu sais pas pourquoi tu dis toutes ces choses là. tu sais pas… ça te fait mal de les dire. et tu sais que lui aussi. mais en même temps, ça te soulage d’un poids. dire la vérité. dire que ce que tu penses. dire comment tu vois vraiment les choses aujourd’hui. ça te fait du bien de plus garder ça pour toi. dans le fond, t’as pas vraiment envie que les choses changent. parce que si ça change, camil sera moins à toi et tu sais que tu vas souffrir encore plus. mais aujourd’hui, c’est toi qui souffres de pas être à lui. alors tu sais plus quelle option il te reste dans tout ça… tu restes tout près de lui, la main appuyée contre son arcade. « tu sais que c'est pas possible. » il dit. il dit tout haut ce que vous pensez tout bas. tu pinces les lèvres avec un petit sourire. oui, tu sais. oui oui, tu sais. « comment vous allez ? » dit une voix masculine derrière toi. tu sursautes. l’ambiance retombe. tu te pousses un peu laissant le médecin ausculter camil. tu prends sa main dans la tienne et tu attends. le médecin baragouine quelques mots, disant qu’il va revenir, mais qu’il y a beaucoup de monde alors ça va être un peu long. il te fait un sourire et un clin d’œil auxquels tu prends même pas la peine de répondre. tu aurais pu. avant lundi tu l’aurais fait. mais camil t’avait demandé des choses qu’inconsciemment tu exécutais. voilà où tu en étais. obéir à ton meilleur ami, pour une raison inconnue. tu reste silencieuse, ta main dans la sienne.

Elle rétorque rien à tes paroles parce que c'est la vérité. Tu le sais, elle le sait. Vous connaissez tout les deux votre histoire, vos pensées, vos comportements. C'est juste impossible. Voila aussi pourquoi ton couple à exploser avec Denver. La même raison qui a fait pareil avec ton couple avec Sonia, la sublime mannequin en Australie, on vous voyait déjà marié, on vous voyait ensemble pour toujours, sulfureux, elle canon, souriante, tempérament assez fort pour te rembarrer par moment... Puis Magda a débarqué, gamine, effarouché, n'aimant ni les surfeuse prétentieuse, ni les robes que portait Sonia, et tout à débuté à ce moment là. Alors pas la peine de croire qu'on peut essayer de s'aimer moins, d'être moins possessif, ça n'arrivera pas. "comment vous allez ?" Tu relèves la tête vers la porte fixant le médecin qui arrive ausculter ta plaie, tu soupire, sérieusement on est juste censé venir te recoudre pas la peine de revenir une troisième fois vérifié ça. Mais tu restes tranquille hochant la tête en l'observant partir les dents serré. Sérieux dude, tu crois pas que t'es hors professionnel là ? Tu dis rien, rien à son clin d'oeil à son sourire de connard. Gardes ton calmes Camil c'est tout se que tu essayes de faire. Encore heureux qu'elle a sa main dans la tienne, ça t'impose de rester assis ici et de pas faire d'histoire. Tu le fixes partir... Vas rejoindre ton coloc t'en fais pas... Tu répliques finalement sans vraiment le penser, ton pouce caressant la peau de sa main avec absence.

le médecin part sans même que tu le regarde. et vous vous retrouvez à nouveau seuls. l’ambiance redevient ce qu’elle était. tu voudrais partir. tu devrais. mais tu ne peux pas. t’es paralysée ici. t’as l’impression que c’est pas fini qu’il y a encore quelque chose. quelque chose à faire pour vous sauver peut-être. pour changer les choses. en bien. pour arrêter de vous faire du mal. tu sais que tu ne devrais pas être là. que tu n’aurais même pas du venir. mais c’est camil. et camil est le seul qui compte, le seul qui à toujours compté. enfin, il y a dante aussi, et noah. bien sur que tu tiens à eux. bien sur, mais pas de la même façon. « vas rejoindre ton coloc t'en fais pas... »  il dit. d’un petit bond tu t’assois à coté de lui sur le lit. tu poses ta tête sur son épaule et tu fermes les yeux. tes pensées s’arrêtent enfin. un calme s’installe à l’intérieur de toi. tu pourrais t’endormir. tu sais même pas quelle heure il est et si c’est potentiellement l’heure de dormir. tu lies tes doigts aux siens. et tu attends. tu voudrais dire quelque chose. quelque chose pour qu’il comprenne. qu’il comprenne quoi ? tu sais pas. qu’il comprenne c’est tout. tu sais pas quoi. « je coucherai plus avec noah. pars pas. » c’est tout ce qui sort. dans ta bouche, ça sonne comme une déclaration.

Tu restes silencieux, tu sais pas quoi ajouter de toute manière. La nuit risque d'être longue, alors autant qu'elle aille voir son colocataire, il a pas grand chose, elle repartira tranquillement avec lui. T'es pas un enfant tu peux rester là tout seul tu vas t'en sortir tu sais. Cependant tu la sens venir sur le bord du lit avec toi, tu tournes un peu la tête ayant envie de soupirer. De faire comme si ça t'emmerdait qu'elle reste là, lui faire comprendre qu'elle devrait pas. Mais au fond sérieux, toi t'as pas envie qu'elle aille avec l'autre con qui t'a fracassé la tête, t'as envie qu'elle reste avec toi, que tu sois avec elle et voila. Tu caresses ses doigts, sentant sa tête sur ton épaule, tu dis rien, tu te contentes de ça, ça te va c'est déjà bien. C'est Magda de toute manière, elle aura toujours se qu'elle veut non ? Toi t'as du mal à te rendre compte que t'as aussi toujours se que tu veux d'elle, parce qu'elle le fait toujours à sa manière tes demandes, elle respecte jamais vraiment. Mais ça aussi ça te va, avoir constamment quelqu'un avec qui débattre... je coucherai plus avec noah. pars pas. Tu restes silencieux, stupéfait, estomaqué par ses paroles. Le silence s’abat sur la pièce alors que sa voix résonne dans tes oreilles. Tu te retiens de pas sourire, parce que bon tu sais qu'elle le fait pas de bon coeur. En faite t'as envie de sourire parce que ouais, il retourne à sa place lui, mais quand même temps, t'es pas du genre à sourire aux déclarations de Magda, ça te touche trop. Tu lâches sa main la glissant autour d'elle pour la rapprocher de ton corps alors que tu la pousses juste un peu en arrière pour t'allonger avec elle sur le lit, juste à côté d'elle, déposant tes lèvres sur sa tempe. J'vais nul part... jamais.Tu murmures légèrement bien que tu sais que ce genre de demande et de sacrifice entre vous deux ça va encore amené des disputes, mais là tu t'en fou hein ? Tu t'allonges simplement gardant ta compresse sur ton front.

camil passe son bras autour de toi, tu fermes les yeux. sereine, pour quelques secondes en tout cas. tu le laisses faire alors qu’il t’allonges sur le lit. tu restes collée contre lui. « j'vais nul part... jamais. » il dit. et t’es rassurée pour mille ans. c’est tout ce que tu demandais ça sonne comme une promesse. vous vous en êtes déjà fait, mais cette fois, t’y crois un peu plus. tu te dis que vous pourriez. vous pourriez vous en sortir un peu moins amochés que prévu. et une fois que ton bleu sur la joue aura disparu, lundi n’existera plus. tu te retournes doucement pour être face à lui, comme tu peux dans ce lit trop petit. trop petit pour vous deux. trop petit pour tout ce que vous ressentez. tu te serres un peu. tu caches ta tête dans son cou, ton front appuyé contre son cou. tu fermes les yeux. tu relèves un peu la tête et tu poses tes lèvres contre les siennes doucement. c’est tout ce que tu trouves à faire. et puis tu reposes ta tête dans son cou. « t’es sur que tu veux pas que j’ailles te chercher un café ? » tu demandes, les yeux dans le vague.

Tu restes allongé appréciant particulièrement cette position pour ta tête qui est à moitié soulagé d'être ainsi posée sur le matelas. Bordel tu donnerais beaucoup pour en finir avec ses points de sutures et retrouver ton lit bien chaud et tranquille. Tu sens Magda se glisser dans ton cou et son souffle te fait un peu frissonner. En faite maintenant tu t'en fous un peu que Strauss t'es éclaté la gueule non ? T'es réconcilié avec elle, hein ? Pour combien de temps ? T'en sais rien, tu sais que le repos sera sans doute de courte durée... Mais pour une fois tu te dis qu'au moins y'a un truc qu'à changé. Tu sais qu'elle va respecter ses promesses, vous êtes pas du genre à en faire pour de faux. Pas entre vous, parce que tu sais que si elle te le promet, elle le fera. C'est aussi sur ça que repose cette relation, vous vous faites des coups bas, vous êtes chiant, con, méchant, mais y'a une croyance l'un en l'autre totale. Tu pourrais crever par confiance en elle, tu le sais bien.
Tu la sens bouger et ses lèvres sur les tiennes ça te fait un peu sourire, beaucoup souffrir mais t'en dit rien. Ouais là par contre t'en veux à son coloc d'avoir aussi explosé ta lèvre supérieur. Il pouvait pas se contenter de l'arcade ?! Bon ok il est sympa il a épargné ton nez. t’es sur que tu veux pas que j’ailles te chercher un café ? Tu l'observes un moment avant de hausser les épaules. Vas t'en chercher un si tu veux, je bouge pas d'ici donc sois tranquille..

tu sais pas trop dans quoi tu t’embarques cette fois. c’est le problème avec camil. tu sais jamais à quoi t’attendre. tu voudrais que les choses soient simples et calmes. mais tu sais aussi que vous vous feriez chier dans de telles conditions. c’est pour ça que vous n’avez jamais essayé. peut-être que t’aurais pas du l’embrasser. peut-être que c’était pas le moment et que c’était pas ce qu’il fallait faire. t’avais pas trop réfléchis en fait. « vas t'en chercher un si tu veux, je bouge pas d'ici donc sois tranquille.. » il dit. tu te rassois sur le lit et puis tu te lèves. tu prends ton sac et tu te retournes vers lui. tu te rapproches un peu. « je vais peut-être y aller plutôt. je venais voir si t’allais bien. donc… voilà. » tu expliques vaguement. c’est pas que tu regrettes ton geste. mais t’as l’impression que t’aurais peut-être pas du. c’était pas la première fois que vous vous embrassiez, certainement pas. mais les conditions étaient particulières ce soir là. et peut-être que c’était pas la bonne chose à faire. « hm… je te proposerai bien de passer chez moi quand t’as fini mais, y’a heath et je suis pas sure que ce soit une bonne idée, alors… appelle-moi ? » tu finis, les yeux dans les siens.

Tu la sens se relever. je vais peut-être y aller plutôt. je venais voir si t’allais bien. donc… voilà. Ok, ça par contre tu t'y attendais pas, tu fronce les sourcils sur le coup l'observant un moment sans trop savoir que répondre. Ok ça aussi c'est "bonjour je m'apelle Magda". Comme quoi non, ça changera pas. Mais tu dis rien, tu reprends petit à petit tes esprits depuis ta baston avec Strauss alors tu restes silencieux à la fixer sans rien dire. Tu finis par te relever légèrement l'observant récupérer ton sac. Voila aussi pourquoi ça fonctionne pas entre vous, quand l'un commence à être calme, l'autre se tire. Est-se pour ça que malgré la confiance impossible que tu as en elle, tu ne peux pas te reposer sur elle ?! T'en sais rien. hm… je te proposerai bien de passer chez moi quand t’as fini mais, y’a heath et je suis pas sure que ce soit une bonne idée, alors… appelle-moi ? En faite si tu sais. Tu hoches la tête plus ou moins distant, plus ou moins normal. Ouais ok, on s'voit plus tard. Bonne nuit. Tu réponds simplement comme si ça avait pas d'importance. EN faite tu sais pas si ça en a, son revirement de situation. Alors tu dis rien. Tant pis. Merde quoi.

« ouais ok, on s'voit plus tard. bonne nuit. » il dit. tendu. tu le sais. tu le connais par cœur. tu sais tout de lui, tu devines tout. parce qu’avec camil il faut toujours tout deviner. tu remets ton sac sur ton épaule. tu te rapproches et tu souris. « et tu m’appelles hein ? tu oublies pas comme à chaque fois, après je m’inquiètes pour rien. » tu dis d’un ton que tu veux enjouer histoire de détendre l’atmosphère pesant qui s’est installée depuis que tu l’as embrassé. quelle idée t’avais eu aussi… tu te rapproches et tu poses ta main sur sa joue avant de l’embrasser une nouvelle fois. t’as vraiment aucune conscience comme fille. pas de cerveau qui réfléchit. ça fait deux plombes que tu dis que t’aurais pas du le faire une première fois et tu remets ça. magda, toujours à l’envers des gens.

Tu restes là à l'observer. et tu m’appelles hein ? tu oublies pas comme à chaque fois, après je m’inquiètes pour rien. Ouais c'est bon tu as comprit le truc tu l’appelleras, demain, ou plus tard, ou un jour. T'en sais rien. Vu le résultat de cette semaine tu attendras peut-être un moment, mais pas trop quand même. Parce que bon, on sait tous que vous tenez jamais. Ouais, ouais j'appellerais... Tu répliques simplement la laissant venir te dire au revoir. Tu sens de nouveau ses lèvres alors que soyons réaliste cette meuf sait pas se qu'elle veut, elle te lâche comme ça et revient t'embrasser après, c'est quoi le délire ? Enfin on peut pas en dire beaucoup plus de toi qui en a strictement rien à foutre qu'elle aille voir son colocataire, alors que tes doigts qui tiennent pas ta compresse tire sur son tee-shirt pour l'empêcher de s'éloigner de toi, la ramener contre toi alors que tu l'embrasses de manière beaucoup moins amicale. Ouais ba t'as décidé de te tirer brunette ba au moins tu te souviendras de ça...

« ouais, ouais j'appellerais... » t’as déjà tes lèvres contre les siennes. tu sens alors une force qui agrippe ton tshirt te rapprochant de camil et ses lèvres beaucoup plus pressante contre les tiennes. jambes coton. ta main qui était sur sa joue vient s’agripper à ses cheveux. qu’est-ce que c’est que ce bordel ? tu dis rien. tu savoures. dieu seul sait si ça durera alors tu vas pas faire la difficile non plus. ce baiser semble te dire que finalement tu avais bien fait. peut-être que si c’était la chose à faire. tu savais pas où ça allait vous mener, tu savais pas quel bordel allait arriver. de toute façon, t’étais prête à tout. vraiment tout. c’était bien ça le soucis avec camil. t’avais aucune limite pour lui. voilà pourquoi tu continuais de l’embrasser jusqu’à perdre ton souffle. une fois complètement à bout de souffle tu te décales. ton cerveau est tout embué. tu as oublié le jour, la l’année, même ton prénom, le temps d’une seconde. « hm… » allez, vas y, rassemble toi. « oui, donc… j’y vais. » tu dis, pas encore complètement rassasiée ni revenue sur terre. non mais c’est quand même dingue ça…

Tu oublies sincèrement que ses lèvres sur les tiennes te vont super mal à ta lèvre amoché, tu oublies que tu as mal au crâne, l'arcade explosé, mal aux côtés et au ventre. En faite elle t'embrasses d'une manière beaucoup trop indécente pour te permettre de te focaliser sur quelques choses. Non t'as juste tes doigts qui malmène ce pauvre tissu pour la garder contre toi, et voila. Et ça durant de longue minutes mêmes tu restes ainsi, à sentir es lèvres, sa langue, elle. Un long moment plus rien compte vraiment, elle a accepter de plus coucher avec Noah et ça te va. De plus coucher avec ses potes, alors ça te suffit. Au moins ils seront pas plus proche, ça te va.
Elle s'écarte et tu reprend lentement ton souffle, tes yeux s'accrochant au sien sans une once de regret pour ton geste t'attends juste u'elle parle. oui, donc… j’y vais. Tu hoches la tête, d'accord elle peut y aller si elle veut. Toi tu as toujours tes doigts accroché à son tee-shirt tiré vers toi, tu la lacheras pas. Tu la fixes avec intensité, te doutant que ton visage un peu amoché et en sang doit rendre ça vraiment étrange. Genre " t'es ma proie" mais peu importe. Ok... Tu finis par dire, même si tu changes rien.

t’as du mal à reprendre ton souffle, à retrouver un rythme cardiaque régulier. pourtant tu te concentre vraiment, vraiment. mais rien n’y fait. alors tu restes haletante, tant pis. « ok… » camil te lache pas des yeux. et il ne lâche pas ton tshirt non plus, ce qui t’empêche de partir. enfin, si tu le voulais vraiment t’aurais pu te dégager de lui, on va pas se mentir. t’y mettais juste aucune bonne volonté. troublée un peu, par son regard tu baisses les yeux sur sa main agrippée à ton tshirt. tu pinces les lèvres. « tu me lâches ? » tu demandes, doucement. tu relèves tes yeux vers lui. sa tête toute amochée te donne envie de t’occuper de lui. mais tu t’occupes jamais de personne d’autre que toi. et t’as déjà bien du boulot de ce coté là. faudrait déjà que tu recommences à suivre ton traitement avant que quelqu’un s’en rende compte. tu soutiens difficilement son regard qui te donne des idées irréalisables pour l’instant puisque le médecin finira par revenir. tu te mords la lèvre, en attendant qu’il te lâche. ou pas.