T'es complètement ivre, tu le sais. C'est tout juste si t'arrive à marcher sans trébucher toutes les deux secondes. Tu sais pas comment t'en est arrivé là. Enfin si.. un verre, puis deux, et t'as commencé à arrêter de compter. Après tout, t'avais le droit et t'étais pas la seule dans cette état. Tous là autour de la piscine pour fêter le retour de ton coloc. Putain, ça fait longtemps que tu t'es pas sentie aussi loin, que t'as pas rit autant. Les invités commencer à partir petit à petit, minuit déjà et t'as toujours pas envie d'aller dans ton pieu. Tu te relève avec un peu de mal, tu te retiens à un bras non loin de toi, tu sais pas qui ça peut être mais sans le vouloir tu retombes, attirant la personne dans ta chute. Tu ris, encore, en marmonnant que t'es trop bourré. Tu relève le regard et tu tombes sur le gamin. "Oups, pas fait exprès. ", tu dis et tu ris de plus belle.

Bourré ? Ouais. A l'ouest ? Ouais. Démarche bancale ? Ouais. j'ai trop bu ce soir. Pas besoin d'être un génie pour s'en rendre compte. Oh merde, j'vois rien, tout est flou, à l'envers, retourner. Tiens, j'ai aussi la dalle. J'peux pas rentrer comme ça...allez, si Sid, t'es fort, t'es un mec. J'avance, j'sais même pas où je vais mais j' vais. Je me tiens au mur pour pas tomber, parce que je sais que je me relèverai pas. Me faut un lit. Ou un canapé. Ou baignoire. Tant que je peux me laisser tomber dedans c'est cool. Dodo, oh oui, dodo avant que l'envie de dégueuler me prenne. Une meuf me percute, je m'en rends juste compte que quand on tombe ensemble. Eh merde, elle est pas mal confortable cela dit, j'pourrais presque m'endormir dommage que..."ça manque de doudounes quand même" que j'dis avec un sourire idiot avant de reconnaître Miss Constipée. Puis j'éclate de rire, Miss Constipée, ça lui va tellement bien. "bon faudrait peut-être se lever" mon visage face au sien je la regarde en souriant, merci l'alcool. Elle est pas moche en fait, vu de près, ce que je lui dis avant de me laisser rouler sur le côté. Maintenant se lever.

A sa remarque, tu baisses ton regard sur ta poitrine. Bon c'est vrai que dame nature a pas été super sympa avec toi. T'hausses les épaules, trop bourré pour prendre la mouche ou pour le relèver. Tu tends tes mains pour qu'il t'aide à te relever, mais y a pas l'air d'en avoir envie. Et tu rigole, sans savoir pourquoi, reposant tes bras le long de ton corps. Tu tournes le visage en sa direction, le regardant sans rien dire. C'est vrai que le gamin était pas mal foutu. Il te tapait tellement sur les nerfs que t'avais jamais prit le temps de le remarquer. Pfiou, heureusement qu'il pouvait pas l'entendre ça. "putain, combien de verres j'ai bu..." et rebelotte, tu ris. Tu fais mine de compter sur tes doigts, mais c'est complètement impossible. Dès que y en avait un qui traîner, tu te l'étais enfilé. "Vu que t'es là... aide moi à aller dans mon pieu, ce sera cool." bah ouais, pourquoi pas faire d'une pierre deux coups ?

Se lever c’est plus dur. Ce serait plus simple de dormir là en fait mais on est dans le chemin, sur que les potes bourrés viendraient aussi nous marcher dessus. J’suis crevé, mes yeux se fermeraient bien là. J’arrive finalement à me foutre à quatre pattes, bien sûr, après de nombreux efforts puis je m’appuie contre le mur avec mes deux mains pour pouvoir me redresser. Ouf, voilà qui est fait. On dirait presque l’œuvre de ma life. Ca doit être ça. « Ok » que je réponds à sa demande. J’suis gentil ce soir, je l’aurais sûrement envoyé paitre en rigolant un autre jour et elle m’aurait sûrement pas demandé aussi. Je tire sur la main qu’elle me tend, violemment, trop peut-être car je l’attire contre moi et je vais me coller contre le mur, son visage à quelques centimètres à peine du mien. Elles sont belles ses lèvres en fait, sans attendre qu’elle m’invite je l’embrasse directement. J’suis bourré. Elle est bourrée. On peut s’entendre. « Si on finissait dans une chambre ? »

Tu l'avais pas senti venir. Toi, contre le gamin, qui t'embrasse. Non vraiment pas. Il t'énervait tellement que même dans tes pires cauchemars t'y aurais pas songé. Mais dans ton état actuel, tu te surprenais à lui rendre ses baisers. Il te propose de passer la nuit avec. T'essayes d'imaginer un instant la gueule que tu tireras demain.. puis merde. Pourquoi tu te prends la tête. Vous êtes tout les deux bourrés et t'as pas l'intention de pioncer ou de finir la nuit seule. Alors pour une fois, le gamin fera une bonne action envers toi. "Ma chambre est juste là.", tu dis avant de te diriger vers la chambre en question, tu l'attires avec toi et une fois devant celle ci, tu y rentres, refermant directement la porte derrière vous. "Montre moi ce que t'as dans le ventre, le gamin."

J’suis vraiment, vraiment bourré, mais genre vraiment. Proposer ça à Miss Constipée, pas que j’ai quelque chose contre elle, hein, je l’ai jamais détestée juste que ça m’éclatait de la faire chier et ça m’éclate toujours d’ailleurs. Elle est bonne à faire chier et voilà que j’lui propose qu’on baise. Arf, rien à perdre, j’suis bourré. On est bourrés en fait puisqu’elle vient d’accepter, par contre elle peut pas me saquer m’enfin bref, pourquoi s’attarder sur ces détails. De la baise reste de la baise, bourrés ou pas bourrés, c’est pas une question d’amour quoi. Elle nous entraine vers sa chambre, j’la suis sans rien dire, finalement pas besoin de sortir le grand attirail pour tirer son coup dans cette ville, c’est ce que j’adore avec les fêtes de ce genre. « cool » que j’réponds simplement. On dirait qu’elle me lance un défi, bah c’est parti. La plaquant contre le mur, mes lèvres vont à nouveau rejoindre les siennes tandis que mes mains se lancent dans une exploration continue de son corps, ouvrant sa robe au passage. Je la fais ensuite glisser jusqu’à ses pieds avant de la soulever et d’aller la déposer sur le lit, au-dessous de moi., continuant ainsi mes caresses et baisers aux endroits stratégiques du corps de Miss Constipée.

Même pas le temps de compter jusqu'à cinq que tu te retrouves contre le mur de ta chambre. Putain, il a l'air pressé le petit. Tu ris intérieurement alors que tu te laisses faire sans broncher, te contentant de poursuivre les baisers qu'il t'échangeait tout en retirant ta robe. Tout se passe vitre, trop vite pour que tu ne puisses réagir, et tant mieux. Pas le temps de penser dans ce genre de situation. A présent au dessus de lui sur le lit, tu stoppes ses baisers sur ton corps. Rapidement, tu lui retires son t-shirt que tu jettes dans la chambre, va savoir où. C'est pas ton problème après tout, c'est pas à toi. Le visage dans son coup, tu déposes des baisers tout en déboutonnant son jeans et de le faire descendre.