Tu t’es pas cassé la tête pour le rendez-vous. Il te fallait un endroit public, neutre, comme tu le faisais toujours pour rencontrer tes nouvelles recrues. T’allais quand même pas l’amener chez toi de suite. T’es pas du genre naïf, t’as confiance en personne. Tout le monde peut te poignarder dans le dos en une fraction de seconde. T’en as vu trop se faire avoir comme ça. Autant par des filles que par des mecs. Les seules personnes en qui t’as confiance c’est ta famille. Ta mère, ta sœur et Elyes. Ca se résume à trois personnes dans la foule de personnes que tu connais et avec qui tu travailles. T’es assis à une table dehors, il fait froid mais t’avais envie d’une clope. Tu l’allumes et tu tires dessus après une gorgée de ton café. Tu regardes ta montre, t’es en avance mais elle a pas intérêt à être en retard. Et si elle l’est, tu partiras sans l’attendre. Ca te ferait chier, parce que t’as bien envie de voir de quoi cette petite est capable honnêtement. Elektra à l’air de savoir ce qu’elle fait, de connaitre le milieu. Mais des gamines un peu trop sures d’elles t’en a connu des tonnes et elles ont toutes finies dans un sal état. Pas par ta faute bien sûr, toi, t’as les mains aussi propres qu’un saint. Aux yeux de la justice du moins. Y’a quelque chose chez elle qui a attiré ta curiosité, t’as envie d’en savoir plus sur elle. Tu veux savoir jusqu’où elle est prête à aller, ce qu’elle est prête à faire sous tes ordres. Avoir le pouvoir, t’as toujours aimé ça.

C'était le jour J. Ce rendez-vous, je l'avais tellement bien imaginé. J'étais limite prête à tout faire pour obtenir ce job. J'allais enfin retrouver mes origines, enfin faire ce qui me plaisait, enfin retrouver l'adrénaline que je n'avais pas réussi à retrouver à mes heures perdues de cambriolage. J'avais soif de retrouver un gang, soif de refaire partie de cette chose qui était limite une addiction pour moi. J'allais pouvoir montrer tous mes talents que je n'avais pas pu exposer depuis plusieurs mois maintenant. J'étais prête. J'allais à ce rendez-vous, habillée d'un simple jegging et d'un pull, une veste par dessus, et mes cheveux remontés en une queue de cheval. Clope entre mes doigts, je fumais tranquillement alors que je marchais en direction du Starbuck Coffee. Sympa le lieu de rendez-vous. Mais pour le moins le plus discret. Personne n'allait se douter qu'on allait se pointer ici pour parler de drogue, de gang, de violence. C'était l'endroit presque idéal. Arrivant après une quinzaine de minutes de marches, je le voyais. Assis, en train de cloper aussi. Je ne l'avais jamais vu en vrai, mais il était fidèle aux photos. Léger sourire aux lèvres, je m'avançais, clope au bec. J'étais à l'heure. Même trop à l'heure. « Isiah, je présume. » marmonnai-je en tirant sur ma clope, expirant la fumée alors que je me postais devant lui.

Tu sais pas ce que ça va donner, t’as pas envie d’être déçu. T’as pas envie d’avoir perdu ton temps. T’aurais pu être au bord de la piscine avec deux trois filles, un joint au coin des lèvres et un bon verre d’alcool dans la main. Au lieu de ça t’es au Starbuck et t’attends une gosse. Une gosse qui sera peut-être ton prochain atout. T’as peur qu’elle soit bonne à rien. Tu t’es un peu renseigné sur elle avant de venir. Cambrioleuse apparemment, plutôt douée à ce qu’on t’as dit. Mais tu veux voir ça par toi-même, d’abord tu veux lui poser quelques questions. Des formalités banales, rien de plus. Lui mettre un petit coup de pression surement, pour la préparer à l’ambiance au travail avec toi. T’es pas le plus gentil des boss, loin de là. T’es plutôt dur même, mais dans le business c’est comme ça que ça se passe. Sinon t’aurais déjà été remplacé par un autre. Et puis, t’as gagné en envergure grâce à ton frère. Vous avez mis des affaires en commun. C’est plus de la rigolade maintenant, t’es le genre de gros poisson que tout le monde veut avoir, puis tuer. Elle arrive enfin, tu la vois de loin. T’as emmené sous forme de dossier tout ce que t’as pu trouver sur elle, il est posé sur la table, juste devant toi. « Isiah, je présume. », elle s’assoit en face sans plus attendre. Tu tires une dernière latte sur ta clope et tu la jettes par terre. « Bon, on va pas attendre plus. », t’attends un peu, tu bois une autre gorgée de ton café. T’as envie de la faire poireauter un peu quand même. « Dis-moi exactement ce que t’aime dans ce travail. »

Je le vois, il est devant moi, à faire genre son gros dur. Ca me faisait presque rire intérieurement. Je m'assois immédiatement, sans attendre son accord, sans attendre qu'il prenne le temps de me répondre. Je pose mon sac par terre, tenant toujours fermement ma clope entre le majeur et l'index droit. Tant pis pour le café, je n'irai pas en chercher tout de suite. Portant la cigarette à mes lèvres, je laisse mon regard se poser sur lui, le détaillant minutieusement du regard... ouais, j'aimais bien décortiquer les gens de cette façon. « Bon, on va pas attendre plus. » Je ne dis rien. J'attends. Je tire une latte, puis deux. Je savais être patiente quand il le fallait. Mais il ne fallait pas non plus exagérer, car ma patience pouvait aussi avoir ses limites, même avec un gros bonhomme comme Isiah. C'était pas ça qui allait me retenir, ça non. Je jetais un coup d'oeil sur la table où gisait un gros dossier. J'en mettrais ma main à couper que c'était tout ce qu'il avait sur moi. Un gros dossier hein ? Pas mal. Mais chaque chose en son temps. « Dis-moi exactement ce que t’aime dans ce travail. » J'eus un léger rire, puis un sourire. J'expirai ma fumée au ciel, sans ciller son regard, « L'adrénaline. » répondis-je simplement, cash. Mon sourire s'agrandit un peu, alors que je laissais la cendre de ma clope se déposer dans le cendrier, avant de me remettre droite, croisant mes jambes en même temps, « C'est ma drogue. Je pourrai faire ce boulot jusqu'à en crever. » ajoutai-je avant de reporter à nouveau la clope à mes lèvres. Le lâchant un moment du regard, je lui faisais signe avec la tête en lui montrant le dossier sur la table, « Alors tu t'es bien renseigné sur moi ? »

Tu la regarde, toute frêle, toute fine. T’as vu des filles bien plus baraquées se faire démonter en quelques secondes. C’est pas que t’as peur pour elle, c’est que tu veux que du premier choix dans tes équipes. T’as une réputation à tenir, tu veux pas passer pour un gros nul qui prend des enfants dans son gang. T’as eu ta confirmation par son dossier qu’elle fait pas partie d’un autre gang, ça t’évite des problèmes. Mais t’as toujours pas confiance, il y en a qui savent bien cacher leurs traces. Elle non apparemment vu l’épaisseur de feuilles sur la table entre vous. Elle te regarde, pleine d’assurance et ça te fait sourire. Son caractère t’attires franchement, t’as toujours aimé les femmes fortes, celles qui n’ont pas besoin d’un homme pour se débrouiller. Tu sens qu’elle est comme ça, tu te demandes juste si elle est pas trop pleine de confiance en elle. T’étais trop confiant à une époque, tu te croyais le meilleur et ensuite tu te faisais tabasser dans une ruelle, un gun sur la tempe. Faut jamais se laisser aveugler par ses exploits, tu l’as appris à tes dépends. Elle rit à ta question, tu hausses les sourcils, attendant la suite. « L'adrénaline. », cette fois c’est toi qui lâche un petit rire, tu comprends exactement ce qu’elle veut dire. « C'est ma drogue. Je pourrai faire ce boulot jusqu'à en crever. » et c’est le genre de réponse que t’attends pour cette question, elle te dit ce que tu veux entendre et ça te plait. C’est bien qu’elle veuille le faire jusqu’à en crever, puisqu’elle va surement mourir à cause de ça. Toi, par exemple, tu sais qu’un jour un connard viendra pour te tuer et t’as pas peur. T’as déjà évité la situation des dizaines de fois, mais tu sais que ça ne durera pas éternellement. Elektra te regarde dans les yeux et tu lâches pas son regard, elle veut te montrer qu’elle n’a pas peur. « Alors tu t'es bien renseigné sur moi ? », tu souris et tu pousses le dossier vers elle. « Effectivement, mes sources ont un peu enquêté sur ta personne. J’en ai plus besoin, prends-le si tu veux. C’est toujours bon de savoir ce qu’on peut trouver sur toi si on sait chercher. » Tu bois encore un peu et tu fini ton café pour de bon, toujours trop court de toute façon. « Pourquoi tu veux travailler chez moi et pas chez un autre ? », c’était de la pure curiosité pour le coup.

Je ne savais pas si j'avais trouvé le gros poisson de San Francisco, mais au moins j'en avais trouvé un dans le milieu. Et sans me donner trop de fil à retordre en plus, c'était tout bénéf' pour moi. Ca allait rester secret, je n'allais en parler à personne, même pas à Caleb ou à Lera. Après tout, c'était ma vie et j'avais déjà vécu de la même forme en Ukraine sans aucun soucis. Alors, je ne vois pas pourquoi j'en aurais plus ici. Ca me permettrait de confronter les techniques de l'est par rapport à celles de l'ouest et donc de voir celle qui me conviendrait le mieux. Depuis mon arrivée à San Francisco, j'avais longtemps hésité à rappeler mon chef du gang ukrainien, pour lui demander si j'avais un quelconque boulot à lui rendre depuis les terres américaines... Mais je l'avais pas fait. Me demandez pas pourquoi. Ce n'était pas de la peur, loin de là. Bref, j'avais sous mon nez un putain de dossier avec mon nom écrit dessus. Comme quoi, j'en avais des choses à cacher dans mon dos. Isiah me le poussant vers moi, je laissais mes doigts fins se balader sur la couverture, tournant ensuite un peu les pages, l'écoutant même si mes yeux étaient concentrés sur les lignes écrites sur moi, « Effectivement, mes sources ont un peu enquêté sur ta personne. J’en ai plus besoin, prends-le si tu veux. C’est toujours bon de savoir ce qu’on peut trouver sur toi si on sait chercher. » J'hochais la tête sans rien dire, tournant encore les pages du dossier. Quelques trucs me faisaient sourire, comme l'enquête sur mon premier meurtre. Mais je terminai par fermer doucement le dossier, reposant mon regard sur le black, « Pourquoi tu veux travailler chez moi et pas chez un autre ? » Inspirant un grand coup, j'eus un grand sourire. Je prenais mon temps pour répondre, je tirai une longue latte, « Je sais pas. Curiosité. » dis-je dans un souffle en expulsant la fumée, « Alors, faut que je te fasse un numéro de galipettes pour que tu me prennes ou quoi ? » J'avais conscience que ma phrase était à double sens, c'était fait exprès, et c'était tout moi.

Tu te la ferais bien, sérieux, elle est plutôt bonne. Elle en est consciente en plus, ça se voit rien qu’à sa façon de marcher. Comme si elle disait « regardez-moi tous, je suis tellement baisable ». C’est ça que t’aimes pas chez elle, elle aime bien qu’on la remarque. Peut-être que c’est différent quand elle travaille, tu l’espères. Pour ce que t’as prévu pour elle, faut vraiment pas qu’on la remarque. Tu te dis aussi que t’as pas beaucoup de filles dans ton gang, les gars ont souvent plus envie de se train de vie que les demoiselles. Elle serait un bon atout, une fille aussi fine pourrait passer dans n’importe quel endroit étroit pour s’introduire quelque pars. Tes gars ils peuvent pas, ils sont tous baraqués et t’en as dont les épaules musclées passent même pas les fenêtres des fois. Tu veux pas lui montrer qu’en fait tu sais déjà que tu vas l’engager, tu le sais depuis hier soir quand t’as lu son dossier. T’as regardé pour qui elle avait travaillé dans le passé et ce qu’elle avait fait. Une ukrainienne hein ? Elle ne pouvait qu’être très bien formée. Pourtant, tu sais aussi déjà que tu vas la former une deuxième fois et que si elle échoue : fini pour elle la vie de gangster. Elle jette un coup d’œil dans son dossier, parcourant les pages. Elle sourit à quelques pages, tu t’en doutais. Tu ferais la même gueule si tu lisais un pavé regroupant tes exploits depuis que t’es dans le milieu. « Je sais pas. Curiosité. » Si c’était que ça. Tu penses que c’est pas une bonne raison pour choisir un gang mais bon, au fond, vous êtes tous les mêmes. La concurrence ou toi, c’est le business après tout. Seule différence ? T’es le meilleur, et tu le sais. « Alors, faut que je te fasse un numéro de galipettes pour que tu me prennes ou quoi ? » tu ris, tu connais aucune fille qui t’aurais parlé comme ça sachant qui tu es. Tu reportes ton regard sur elle. « T’as l’habitude de donner ton cul pour avoir un job ? » bien sûr que tu la baiserais si elle le voulait bien. T’irais pas la chercher, t’as l’habitude que les femmes viennent à toi et pas l’inverse. « Avant que tu fasses officiellement partie de ma petite équipe, je te ferais faire un boulot d’essais. Rien de bien difficile, je veux voir comment tu te débrouilles sur le terrain avant de t’engager. »

C'était marrant. On était tous les deux là, face à face, à nous faire voir qu'on était invincibles, prêts à tout et n'importe quoi. C'était ce que je voulais démontrer de toute façon. Rien ne me faisait peur, même pas lui. Il pouvait faire le gros dur autant qu'il le voulait, il n'allait pas réussir à me faire sourciller ni même me donner un petit coup de chair de poule. Néanmoins, je restais calme, tapotant ma clope pour éliminer la cendre qui se déposait ensuite au sol. Peut importer le cendrier. L'écologie c'était pas mon problème. « T’as l’habitude de donner ton cul pour avoir un job ? » Un sourire naît sur mes lèvres, alors j'hausse un sourcil. Trop envie de répliquer que je n'étais pas de celles qui encourageaient les promotions canapé, mais je préférais ne rien dire sur le coup. Laissant planer le suspens et le mystère. Eh qui sait. « Avant que tu fasses officiellement partie de ma petite équipe, je te ferais faire un boulot d’essais. Rien de bien difficile, je veux voir comment tu te débrouilles sur le terrain avant de t’engager. » J'hoche tranquillement ma tête alors que ma clope retrouve mes lèvres. Un petit boulot d'essai... j'avais hâte de voir ce qu'il allait me concocter, et j'avais déjà envie de débuter. Cette sensation d'adrénaline me manquait déjà, « Très bien. C'est quoi ce boulot ? » je réponds du tac au tac, en soufflant la fumée au dessus moi, ne lâchant pas le regard du black.

T'as pas vraiment besoin d'elle. C'est une gamine douée pour voler des trucs comme tu peux en trouver à tous les coins de rue. Tu peux même en trouver des plus dévouées, des gamines sans une thune pour vivre qui diraient oui à n'importe quelle opportunité de travail. Mais tu sens qu'elle est différente dans un sens, c'est peut-être pas le plus important. Elle a réussi à te faire voir quelque chose en elle qui te rappelle pourquoi t'as voulu travailler dans le milieu. Y'a pas que l'argent qui t'attires. L'adrénaline, le danger, l'illégalité en elle même. C'est ça qui t'inspire tous les matins pour sortir de ton pieu le flingue à la main. Elle a pas répondu pour la promotion canapé, dommage, t'aurais voulu savoir. De toute façon, si à un moment ou à un autre t'as envie de te la faire, tu te la feras sans aucune hésitation et tu n'accepteras aucun rejet. « Très bien. C'est quoi ce boulot ? » Tu lui souris, elle est vraiment impatiente de commencer le boulot. Tant mieux, c'est de ça que t'as besoin, pas de flemmards qui veulent juste que l'argent leur tombe dans la gueule sans aucun effort. « Pour faire simple, y'a un gars qui a un truc qui m'intéresse et j'ai pas vraiment envie d'y aller tous seul pour le prendre. » Tu te demande si elle sera à la hauteur. « Je veux que t’aille chez lui et que tu me ramènes ce que je te demanderais de prendre et ensuite on verra. » C'était vraiment simple et si elle se foirait déjà, elle n'entendrait plus jamais parler de toi.

Allez merde, accouche. J'avais envie de bouger, de faire sa putain de mission, de lui montrer ce que je valais sur le terrain... Allez, sors moi ce que je dois faire ! J'attends, je le fixe, je remplis mes poumons de cette merde de nicotine. J'aurais dû me faire un joint en fait. J'avais besoin de ça, là, maintenant. Bref. Son sourire me fait hausser un sourcil. Lâchant encore de la fumée, je pose ma main avec ma clope sur la table, passant mes doigts de l'autre main sur mes lèvres. « Pour faire simple, y'a un gars qui a un truc qui m'intéresse et j'ai pas vraiment envie d'y aller tous seul pour le prendre. » J'allais lui lâcher un : pourquoi, t'as la trouille ? Mais je me retenais. Même si je pensais ça bien fort dans ma tête. Du coup, obligé que je souris après qu'il m'ait dit ça. Il est mignon. « Je veux que t’aille chez lui et que tu me ramènes ce que je te demanderais de prendre et ensuite on verra. » J'hoche lentement la tête. Oh ça va. Easy. Je m'attendais à vachement pire. C'était dans la poche. « Ok. Dis moi et je m'y colle de suite. » je réponds, terminant ma clope, que je laisse dans le cendrier, avant de croiser mes bras sur ma poitrine, le fixant.

C'est un job plutôt simple, si on connaît la maison et les pièges qui peuvent y être. L'embrouille ? C'est que tu vas rien lui dire de tout ça, elle devra se débrouiller sur place. Y'a pas de rayon laser rouge comme dans les films ou ce genre de merde. C'est plus le genre de mec à cacher une mitraillette sous son oreiller et à ne jamais vraiment dormir. T'as pas peur d'y aller tout seul, c'est juste que t'as pas envie de perdre ton temps avec des conneries pareilles, t'as autre chose à foutre de mes journées que d'aller récupérer en personne ce qu'on t'as volé. « Ok. Dis moi et je m'y colle de suite. » Elle est vraiment pressée de commencer la petite, tu peux pas t’empêcher d'avant un sourire aux lèvres quand elle te dit ça. Sur ces paroles, tu te lèves, lui faisant signe de te suivre jusqu'à ta voiture. Aujourd'hui t'avais décidé de prendre ta Lamborghini et vous entrez tous les deux à l'intérieur. Tu lui parles pas pendant le trajet, la musique à fond comme d'habitude. Une fois arrivés à destination tu te gares sur le coté. « Bon, c'est la maison là-bas, essayes de trouver un poing américain en or. » C'est tellement cliché mais c'est ton ancien boss qui te l'avait offert quand t'étais encore qu'un membre de gang, t'y tenais. Tu sors de tes poches de quoi te rouler un joint et tu lui ouvre la portière. « Aller, au boulot. Et j'espère que t'aimes les pitbulls. »