La musique résonnait à fond dans l'appartement, je dirais même que l'on pouvait l'entendre à l'autre bout du couloir. Si cela les importait ? Pas le moindre du monde. Personnes ne répliquaient, personne ne se plaignaient ; Ils avaient trop peur de voir leur appartement vandalisé ou leurs voitures brûler. Mauvais garçons dites-vous ? Hmmm, du tout. La pièce était dans un désordre monstre : des cadavres de bouteilles d'alcool jonchait le sol, une centaine de verres sales accumulés sur une petite table étant donné que sur la grande trônait une balance pour peser les « portions » histoire de ne pas en donner trop ce qui à force serait peu rentable, une tonnes de petits sacs remplis de drogues en tout genre. La fumée des divers joints allumés brumait la pièce comme s'il y avait un feu. Bref, un véritable squat digne de ce nom. Mais c'était le dernier de leurs soucis. Ils étaient tous là affalés dans leurs fauteuils et canapés, filles comme garçons. « La plupart des filles de ce milieux sont vulgaires et sales. » pensait Conrad les yeux rivés sur une jeune fille dont il ignorait totalement le prénom mais pas le son de la voix... Elle était complètement défoncée et racontait conneries sur conneries, le son qui sortait de sa gorge était insupportable, hyper aiguë, super désagréable. Plus personne ne l'écoutait et elle ne s'en rendait même pas compte. « Vivement qu'elle parte. » se dit Conrad sortant de sa poche un sachet de marijuana afin de rouler de quoi se détendre. Cette fille n'était pas de la bande, elle ne vendait pas mais elle consommait beaucoup. Pour qu'elle soit là, c'est que l'un des gars veut se la faire sinon, elle n'aurait même pas un pied ici, c'est un accès réservé et très fermé. Il y avait peu de fille dans le réseaux, mais il y en avait. Ces demoiselles n'ont pas beaucoup à vendre mais se faisaient rarement choper. Qui douterais d'une femme hein ? Pourtant elles sont dangereuses et maléfiques. Le jeune homme pris une première bouffée de ce met exquis et s'amusait à faire des cercles avec la fumée avant de murmurer en regardant son joint : « Marie-Jeanne est la seule femme que je respecte. » se qui fit sourire doucement son voisin de droite. Au même moment la porte s'ouvrit avec force mais personne ne réagit tellement habitués à la douceur des gestes. Des pas s'avancèrent jusqu'à la salle où se situait tout ce beau monde.
Anéantie, presque effacée. Toujours effacée, elle se sentait surtout blasée à l'intérieur. De ce monde, de cette société, de leur façon de vivre, de penser, de parler, tous ces gens l'exaspèrent. Elle préfère s'isoler encore une fois, ses tentatives aussi nombreuses soient-elles, qu'elle faisait pour se faire plus d'amis, pour être quelqu'un de sympa, la faisait se sentir encore plus mal que d'habitude, encore plus vide que d'habitude. Il n'y a que du néant dans sa tête, rien de plus. Rien ne la passionne réellement, elle veut juste fuir son monde, s'oublier. Elle ne peut pas vraiment se le permettre, pas maintenant qu'elle est presque fauchée. Il faut qu'elle se débrouille pour avoir plus de fric, continuer à avoir ce même niveau de vie dans lequel elle vivait avant. Trempant déjà dans le monde du proxénétisme, il est facile pour elle de s’immiscer dans celui des dealeurs de drogues en tout genre. Elle a déjà commencé son activité il y'a quelques semaines maintenant, tout roule pour elle, grâce à son réseau. Elle doit juste assister à une soirée fermée entre dealeurs, et qui dit soirée, dit drogue. Pour l'instant, elle est toujours chez elle, à se préparer pour y aller. Elle n'est pas vraiment comme toutes ces filles, qui font très attention à ce qu'elles portent et qui mettent une tonne de maquillage pour impressionner les autres, de toute façon, elle n'espére pas rencontrer une lesbienne comme elle ce soir et elle compte bien s'amuser sans aucune prise de tête. Elle check l'adresse qu'on lui avait donné, et s'y rend sans trop réfléchir.
Elle se retrouve devant une porte d'appartement, elle sent déjà beaucoup de fumée de l'extérieur, elle est au moins sûre d'être à la bonne adresse. Un bon son traverse ses oreilles, elle sourit instinctivement, ça lui plaît, et pas qu'un peu. Surtout qu'elle vient de fumer son joint avant de sortir, elle bouge déjà un peu sa tête, entrant dans le lieu, confiante. Elle découvre ensuite tout ce beau monde. Elle remarque un jeune homme qui s'amuse à faire des cercles avec sa fumée, elle pense faire beaucoup mieux que lui. Elle s'installe pas loin, se met à préparer son petit mélange, roule son joint, tire une latte avant de lâcher de plus beaux cercles de fumée. Elle regarde autour d'elle s'il n'y a pas de jolies filles, mais non pas vraiment. Elle n'en remarque qu'une seule, qui parle trop fort, avec une voix, plus qu'insupportable. « Personne ne peut la faire taire? » Elle regarde les mecs assis, histoire qu'ils fassent quelque chose, ou que quelqu'un qui la connaît fasse quelque chose.
Une jeune femme entra dans la salle sans même sortir un mot, s'installa à son tours avec tout ces jeunes gens et commença à rouler. Tout le monde la regardait discrètement mais personne ne réagissait. Conrad l'avait déjà vu quelques fois auparavant, elle vient de débuter dans le réseau. Elle était plutôt grande, avec des cheveux noirs ébènes profonds munis à de grands yeux bleus intense. Elle était plutôt jolie, avait ce qu'il fallait où il fallait. Ça changeait des autres slut habillée avec le moins de tissus possible, autant maquillée qu'une enfant de huit ans qui a volé le maquillage de sa mère. Il ne lui avait jamais parlé, en même temps c'est la première fois qu'elle venait à ces soirées là ou du moins, les soirées où il est présent. La voix stridente de la pauvre blondasse commençait vraiment à lui taper sur les nerfs mais il ne disait rien. Flemme de s'embrouiller, flemme de perdre potentiellement une cliente d'autant plus que si elle répondait il n'allait avoir aucune scrupule à la frapper. Ouais, il était comme ça lui. Après avoir répondu aux tonnes et aux tonnes de messages que des nanas aussi belles qu'elles sont hot lui envoyaient, son regard se tourna vers celle qui avait récemment fait son entrée. La brune s'amusait à faire des cercles comme il le faisait auparavant mais il faut avoué que les siens étaient vraiment pas mal. Il haussa les sourcils discrètement surpris puis reviens à son joint mais cette fois sans faire mu-muse. Il s'était fait battre par une femme, autant se faire discret. Discret visiblement ce n'est pas ce que la jeune femme avait décidé de faire puisque sans aucune gêne lança un « Personne ne peut la faire taire? » tellement attendu avant de nous regarder tous un par un. « On ne manque pas de respect à mon équipe. » Vraisemblablement vexée, la super blonde décida de se rebeller, à peine avait-elle enchaîné trois mots précisant son mécontentement qu'elle se mangea une immense baffe à l'arrière de son crâne par un des gars haut placé qui lui arracha un petit cri de douleur avant de s'en aller bouder dans une chambre. En véritable connard qu'il est, Conrad ne pu s'empêcher de ricaner. Voir à quel point une femme est faible face aux hommes lui faisait tellement plaisir. « Bon, qui veut du Sky ? » demanda-t-il en se levant de son canapé et se dirigeant vers un placard où était stocké l'alcool et les verres. Il avait soif, très soif. Il observa un long moment les bouteilles, cherchant le whisky des yeux en attendant une réponse des autres puis tourna les yeux vers la nouvelle à qui il adressa un : « Au fait, c'est quoi ton prénom ? » des plus simples. La pauvre n'eut même pas le temps de répondre qu'un des gars s'exclama en riant : « Ah tu commences ! » « Mais quoi ?! On peut même plus être poli ? » répliqua immédiatement Conrad en riant légèrement. Ces gars le connaissait vraiment trop … Il rapporta la bouteille et les verres sur la table et commença à servir. « Fais attention à lui jeune fille, ce monsieur est un véritable Don Juan. » ajouta celui qu'on surnommait " La Casquette" tout simplement parce qu'il ne se séparait JAMAIS de sa casquette. « De la jalousie peut-être ?» répondit Conrad du tac au tac un immense sourire sur les lèvres. La gars se mit à rire. Ils plaisantaient, c'était toujours comme ça entre eux.
Pas vraiment très prudent qu'elle fasse ce genre de remarque, surtout qu'elle est nouvelle dans cette bande d'amis, ce cercle de dealeurs qui se connaissent tous très bien. Elle s'en fiche, elle veut juste ne plus entendre sa voix, c'est tout. « On ne manque pas de respect à mon équipe. » Le visage de Gaia reste sans expression, manque de respect ou pas, elle ne tient pas à être agacée toute la soirée par une conne. D'ailleurs cette dernière se prend une mini tape, rien d'impressionnant, à la tête, ce qui suffit à la faire disparaître pour aller dans une quelconque chambre. La jeune femme esquisse un léger sourire, elle entend l'autre garçon ricaner sans gêne, et se dit que cette soirée commence plutôt bien. « Bon, qui veut du Sky ? » Le jeune homme en question, se lève et part en chercher au placard.Il s'adresse à elle « Au fait, c'est quoi ton prénom ? » elle lève son regard vers lui, mini sourire aux lèvres. Elle s'apprête à répondre, quand un autre gars intervient tout en riant. « Ah tu commences ! »« Mais quoi ?! On peut même plus être poli ? » Elle se dit que l'ambiance est plutôt bonne ici et les laisse converser entre eux, avant de parler. « Fais attention à lui jeune fille, ce monsieur est un véritable Don Juan. »« De la jalousie peut-être ? » Elle finit par rire avec eux, avant de se lancer dans cette conversation plutôt amusante, elle aussi. « En fait, je suis lesbienne, pas de soucis à ce niveau là. » Elle fixe la bouteille, exactement ce dont elle avait besoin. Elle tend son verre pour qu'il se remplisse. « Je m'appelle Gaia, et je suis nouvelle ouais. L'ambiance est plutôt bonne ici en fait ! » Elle commence à prendre ses aises, et s'installe de façon plus confortable. Tirant une autre latte sur son joint. « Y'a pas beaucoup de filles... Ah et toi? ton prénom? » Son attention se porte ainsi sur ce jeune homme, qu'elle aimerait bien connaître un peu plus que ça. De toute façon, ils ont tous l'air cool.
L'ambiance était vraiment plutôt cool pour une soirée posée. Conrad aurait pu passer sa soirée en boite, alcool et sexe à gogo comme d'habitude, mais ce soir, il avait besoin de calme. La nouvelle l'intriguait, elle n'avait pas l'air de faire de chichi pour un rien, elle ne ressemblait aux autres filles du réseau et au contraire, leurs ressemblait beaucoup dans sa manière de se tenir, de rire, de se foutre de tout. Il rigolait avec les autres lorsque une voix féminine s'éleva par un rire puis par ces quelques paroles : « En fait, je suis lesbienne, pas de soucis à ce niveau là. » Conrad la regardait les sourcils haussés, le visage surpris. « Sérieux ? » Dommage, elle était canon. C'était la première fois que le jeune homme avait face à une lesbienne, en général il coupait court à la conversation et allait chercher une nouvelle conquête. Mais cette fille avait vraiment l'air cool, autant continuer la conversation. La voyant tendre son verre il la servit elle aussi. Après tout il n'y avait aucune raison de l'exclure ainsi, elle était comme eux de toute manière. « Je m'appelle Gaia, et je suis nouvelle ouais. L'ambiance est plutôt bonne ici en fait ! » Puis il la vit s'enfoncer dans son fauteuil et commencer à faire comme chez elle ce qui le fit sourire. « Tu fais ce que tu veux ici, t'es comme chez toi avec carrément plus de de liberté. Tu peux ramener des nanas, prendre une chambre et prendre ton pied, personne ne diras rien du moment que tu ramènes de l'oseille. On s'en fou de tout ici, et ça c'est cool. » Il finit sa phrase en tirant une grosse latte sur son joint et bu une longue gorgée de son verre en l'écoutant parler. « Y'a pas beaucoup de filles... Ah et toi? ton prénom? » « Peu et aucune potable ... » ajouta t-il d'un air désespéré bien que même si elles auraient été canons il n'aurait rien fait. On ne sait quel genre de Maladies Sexuellement Transmissibles elles pourraient filer avec tout ce qu'elles faisaient au quotidien. Il aimait se faire plaisir, leurs briser le cœur mais il n'était pas fou pour autant au point de risquer sa vie à ce point. Il poursuivit sa phrase en s'amusant à mimer l'accent italien dont son père était doté. « Leonardo Conrad Ventura. » Il tira une nouvelle latte sur sa roulée d'herbe magique avant d'ajouter calmement. « Non mais tout le monde m'appelle Conrad. » A ce moment là, il espérait qu'elle n'allait pas demander le pourquoi du comment parce qu'il avait clairement la flemme de s'expliquer bien que, ça l'étonnerai d'elle tout de même. Fatigué par la journée qu'il avait passé, il posa ses pieds chaussés sur la table basse sans aucune gêne. « Dit moi Gaïa, j'espère que tu n'es pas maniaque ou quoi ? Parce que clairement t'es dans la merde avec nous. » Il se mit à rire avant d'ajouter : « Non je plaisante t'inquiète, en général lorsque les gars ramènent leurs copines elles font le ménages, bon, elles n'ont pas trop le choix. D'ailleurs ça fait un moment qu'elles ne sont pas venues ... » Il leva légèrement la tête pour voir le désastre qu'était devenu cette pièce. Ah ouais quand même …
« Sérieux ? » Elle hausse un sourcil, ne comprenant pas trop son étonnement. Ah oui. Elle se dit qu'ils ne doivent pas être habitués à voir des lesbiennes. Elle reste quand même amusée par cette réaction, et cette légère stupéfaction sur le visage du garçon la fait sourire. « Tu fais ce que tu veux ici, t'es comme chez toi avec carrément plus de de liberté. Tu peux ramener des nanas, prendre une chambre et prendre ton pied, personne ne diras rien du moment que tu ramènes de l'oseille. On s'en fou de tout ici, et ça c'est cool. » Elle prend le verre qui vient de se remplir, le portant vers sa bouche pour en boire une gorgée. Elle hoche la tête, approuvant totalement leurs paroles. Elle n'est pas non plus du genre à se faire plein de filles, les coups d'un soir n'étant pas vraiment son truc, elle préfère vivre une relation passionnée avec une seule fille, au lieu de coucher avec n'importe qui. Il lui arrive aussi de s'amuser de temps en temps bien entendu. « Peu et aucune potable ... » Gaïa ne peut qu'être d'accord, de toute façon, ce n'est pas bien grave, tant qu'elle peut s'amuser à fumer son joint, se relaxer et écouter de la bonne musique. Avec son accent italien, il décide de se présenter de la façon la plus drôle qui soit. Elle laisse échapper un petit rire. « Enchantée Leonaaardo ! » Elle tente de copier son accent, sans grand succès. « Non mais tout le monde m'appelle Conrad. » Dommage, elle aurait aimé l'appeler Leonardo, quoique Conrad c'est marrant aussi si on s'amuse avec l'ordre des lettres. « Dit moi Gaïa, j'espère que tu n'es pas maniaque ou quoi ? Parce que clairement t'es dans la merde avec nous. Non je plaisante t'inquiète, en général lorsque les gars ramènent leurs copines elles font le ménages, bon, elles n'ont pas trop le choix. D'ailleurs ça fait un moment qu'elles ne sont pas venues ... » Il est à l'aise aussi, normal, il a plus l'habitude qu'elle de venir squatter cet endroit. Elle examine la pièce dans laquelle ils se trouvaient, maintenant qu'il le dit, c'est vrai que c'est le bordel dans cet endroit. « Ces copines ont l'air super sympas, va falloir que je les rencontre pour qu'elles viennent nettoyer chez moi aussi.. Je suis habituée t'inquiète. » Elle tire une autre latte sur son joint, la troisième. Elle reste cool, elle bouge sa tête et ses pieds au rythme de la musique qu'elle écoute. Elle se lève et se met à se déhancher, se lâchant complètement, elle décide ensuite de tendre la main vers Conrad, pour qu'il se joigne à elle. « au pire, on peut danser au milieu de tout ce bordel. T'es pas d'accord? »
« Enchantée Leonaaardo ! » Un rire s'échappa de ses lèvres tellement son imitation était ratée. Pauvre enfant, espérons qu'elle ne voulait pas se lancer dans une carrière d'imitatrice ou de doublure de célébrité italienne parce que là … « Quelle imitation ignoble, je t'apprendrai un jour quand tu seras grande. Après ça, t'aura gagné 10 points de charme. C'est ça le pouvoir italien. » Il passa une main dans ses cheveux genre je ne me la raconte pas trop. Il prit une tasse énorme. Il aimait fumer vite, ça montait plus rapidement et c'était plus drôle. Il n'était pas défoncer, il n'était pas totalement dans son état normal, il était bien. « Ces copines ont l'air super sympas, va falloir que je les rencontre pour qu'elles viennent nettoyer chez moi aussi.. Je suis habituée t'inquiète. » Cette idée illumina son cerveau, il se tourna vers ses potes la visage rempli d'espoir. « Bah ouais vous, faites tourner aussi ! Chez moi c'est la guerre, j'ai besoin de quelqu'un j'sais même plus où se trouve mon canapé ! » Les gars le regardèrent tous d'un air désespoir, certains avec même un soupçon d'expression en mode « t'es sérieux ? ». Conrad se changea de tête l'air abattu en prenant une autre latte. « Je vais prendre ça comme un non silencieux ... » Le ménage n'était vraiment pas son fort … Et d'ailleurs, il estimait que ce n'était pas à lui de faire. C'est un boulot de femme et jusqu'à lors il n'a toujours pas deux grosses pèches à la place des pectoraux. D'un coup la dénommée Gaïa se leva et se mit à se déhancher au rythme de la musique. ENFIN DE L'ACTION. Ayant surement remarqué le plus sans gêne et je m'enfoutiste de la bande, elle tendit sa main vers l'italien. « au pire, on peut danser au milieu de tout ce bordel. T'es pas d'accord? » Il se leva d'un bond. n'avait pas peur du ridicule et de toute façon il était bon danseur. « Alors là chérie, tu ne sais pas dans quoi tu te lance. » Véritable imbécile déterminé dans l'âme, il posa une main dans son dos, l'autre main avec la sienne bras tendu, spectacle de tango en direct live sur une musique complètement hors sujet. Il se contentait de « Tulututututu, tulululu » en guise de rythme. Il la faisait tourner, des portées et tout le tralalala. Ah il était à fond le bonhomme. Il était loin d'être sérieux, parfois les pas étaient tellement ridicules qu'il éclatait de rire. Il commençait à vraiment apprécier cette fille, elle était cool et ne prenait pas la tête. C'est le genre de fille en disparition avec qui Conrad pourrait devenir ami sans arrière pensées. Une fausse chute sur le dos rattrapée* et il lui lança dans un rire : « impressionnée n'est-ce pas ? » Il la releva histoire de lui éviter un malaise ou un manque de sang dans le cerveau ou je ne sais quoi … Plus ils dansaient, plus l'alcool et les effets de son joint lui montaient à la tête. Il décida de faire une pause, retenant son corps contre une armoire et lui dit en accompagnant ses paroles d'un geste de la main en guise d'encouragement. « Va y j'te regarde ! Fait nous un show, donne tout ce que t'as !! »