Samedi soir. Et qui dit samedi soir, dit alcool et fête jusqu'au bout de la nuit. Jusqu'au petit matin même. Même si ce genre de choses c'était presque quotidien pour moi, j'avais décidé de ne pas enfreindre la règle et sortir avec quelques potes de la fac ce soir. Enfin potes... c'était plutôt des potiches avec qui j'avais l'habitude de traîner parce qu'on était dans le même groupe d'exposé. Elle m'avait proposé de sortir, et même si j'aurai préféré sortir avec Gaia, j'avais accepté. Au pire, je buvais deux trois verres avec elles, puis j'allais chercher bonheur ailleurs. J'étais douée pour ça et je n'avais pas besoin d'une bande d'idiotes pour m'amuser. Elles avaient donc décidé d'aller au Ruby Skye. J'arrivais en taxi, mauvaise idée de prendre la voiture si j'étais complètement bourrée par la suite. Je m'étais habillée en conséquence, jolie robe, des escarpins bien hauts et maquillée/coiffée bien entendu. Rendez vous au bar à gauche, c'était ce qu'elles m'avaient dit. Entrant sans problème aux yeux des videurs, je traversais la foule qui dansait déjà de pied ferme, me frayant un chemin jusqu'aux filles. Quelques bises, pas besoin de sourire, j'étais pas hypocrite à ce point. Et c'est là que la soirée débuta. J'avais déjà enchaîné plusieurs verres, mais j'étais dure, et je tenais l'alcool malgré que je sentais mon sang se chauffer dans mes veines. Il fallait que je bouge, obligé. Sans demander l'avis des filles à côté de moi, je finissais mon verre d'une traite et je me levais, direction le dancefloor, seule. Une fois entourée de people en train de bouger leurs fesses, je commençais à faire de même, me déhanchant sur la piste, yeux fermés, profitant de cette douce ivresse.

« Bon ce soir les gars, c'est notre soir ! Soirée entre cou*lles, aucune petite amie pour nous prendre la tête, on mate qui on veut, on drague qui on veut quand on veut  Ce soir nous sommes libres!» Les cris heureux et festifs des autres mâles présents dans la pièce ne se firent pas attendre. Tous étaient jeunes, tous étaient beaux et surtout tous étaient prêt à savourer cette soirée comme il se doit. Il en était ainsi chaque samedi soir : petite soirée entre potes. Chacun faisait ce qu'il lui plaisait, maqué ou pas et aucuns de ces potes n'allaient lui dicter sa conduite ou le balancer. C'était ça des vrais potes. Conrad posé confortablement dans le fauteuil en cuir, discutait et riait avec ces amis avant de finir son verre de whisky d'un trait. Il aimait ce genre d'ambiance, sans prise de tête, sans qu'il ait besoin de s'énerver et de plaquer deux/trois gueules au passage. Son regard pétillant par l'alcool qu'il avait accumulé depuis deux heures se tournèrent vers l'horloge accrochée au dessus de la porte.  Ils allaient bientôt partir, interdiction de rester cloîtré ici toute la soirée alors que des milliers de filles plus sexy les unes que les autres n'attendaient que leurs présences virils pour les satisfaire. Le jeune homme passa sa langue sur ses lèvres chaudes imaginant déjà la folle nuit qui l'attendait. Une fois cette vision finit il n'eut même pas le temps de réagir qu'il reçu un coussin en plein visage ainsi qu'un « Réveil toi gros, on bouge ! » qui étaient à son adresse. Nulle question de se faire désirer, ce dernier se leva immédiatement cherchant le joint qu'il avait soigneusement préparé il y a quelques heures de là. Tous quittèrent l'appartement en discutant des folies qu'ils comptaient faire ce soir, seul notre dragueur international et un de ces amis étaient un peu derrière en retrait entrain de fumer dignement ces substances illicites. Le trajet dura une vingtaine de minutes à pied car à vrai dire, tous comptaient boire et tous tenaient à leurs vies. Additionné cela à la flemme de payer et vous trouverez cette solution parfaite : la marche à pieds. Arrivés devant la boite Conrad saluait le videur qu'il connaissait bien, c'était un ami à lui avec qui il avait quelques petites affaires. L'ambiance était chaude, des filles étaient déjà presque à moitié dénudée à l'intérieur, le DJ faisait bien son taff … bref cette soirée s'annonçait bien. Les salutations continuèrent dans la boite jusqu'à son arrivée au bar, passant des gens qu'il connaissait et de ceux dont il ne se souvenait pas ou vaguement. Il était un grand habitué de ces lieux, à un tel point qu'à peine avait-il posé le coude sur la table que le barman lui prépara un Mojito bien corsé chargé en menthe et en rhume. Hmmm, comme il les aimaient. Certains de ces amis étaient déjà dispersés, un était parti faire du repérage, le deuxième discutait déjà avec une danseuse et le troisième était complètement disparu. Conrad passa un moment au bar à discutait avec ses potes, à les conseiller tout en savourant les verres qu'ils commandaient. Lassé de ne pas s'occuper de lui, il décida de prendre les choses en main et de scruter la piste de danse à la recherche de proie. Le choses sérieuses commençaient. Il scannait chaque jeunes filles, observait les moindres détails, faisait une liste, lançant parfois des petits sourires ou clin d'oeil. Cependant une seule attira son attention et lorsqu'il la reconnue malgré le fait qu'elle lui était de dos, un large rictus se dessina sur ses lèvres. C'était peut-être ce soir, LE grand soir. Il n'attendit pas  plus de trois secondes pour se lancer sur la piste de danse. Il n'avait pas peur, contrairement à certains hommes il savait se débrouiller niveau dance, surtout celles où ils s'agit d'être proche physiquement de sa partenaire, alors là il était le champion. Arrivé derrière sa proie, il n'hésita pas à se coller sensuellement - mais pas trop – à sa partenaire afin de débuter une danse sensuelle et torride.

Déchaînée, j'étais. L'alcool se mêlant à mon sang, j'étais à fond dans la musique. En plus en fermant les yeux, c'était plus cool. Je n'avais pas besoin de voir la tête des idiots autour de moi comme ça. J'étais concentrée sur ma danse, au rythme de la musique, et aux coups de bassin à gauche et à droite que je pouvais donner. J'étais pas si mauvaise danseuse que ça en fait. Bon ok, la danse classique, je ferai jamais ça de ma vie. Mais quand il s'agissait que je bouge mes miches en boîte, ça avait son petit effet. D'ailleurs ça ne manquait jamais que un ou deux mecs en rute viennent me voir. N'empêche la boîte, c'est limite une partouze, quand tout le monde se colle contre tout le monde... On est juste pas à oilpé quoi. Bref, levant mes bras, toujours en transe, je montais et je descendais au son de la musique. DJ tu fais bien ton taff pour une fois... Et comme une fois n'est pas coutume, je sens quelqu'un se coller dans mon dos et danser en rythme avec mes coups de bassins. Rouvrant mes yeux, je me mets à sourire, alors que jouant le jeu, j'accentue mes mouvements sensuels au possible, collant mon arrière train contre celui de derrière. Danser comme ça c'est pas trompé de toute façon. Je ne vais pas tromper Caleb en dansant. Enfin bref. Je continue mon petit manège, montant et descendant, jusqu'au moment que ça devient plutôt caliente... Je fais volte face, me retrouvant nez à nez avec mon cavalier mystère... Conrad. J'aurai pu mettre ma main à couper en fait. Je fronce les sourcils, petit sourire aux coins de mes lèvres, alors que je les porte à son oreille pour qu'il puisse m'entendre à travers le brouhaha, "Va embêter une autre fille, tu veux ?" dis-je avant de lui faire un bisou sur la joue, et de me décoller de lui, allant danser un peu plus loin, re toute seule.

A peine l'avait-il touché qu'elle entrait dans son délire. Savait-elle qui il était ? Il en doutait fort mais peu importait, l'effet de surprise ne le dérangeait. Elle était complètement déchaînée et plus le temps passait, plus la chaleur montait. Il n'était pas dupe, ce n'était qu'une danse et rien ne lui annonçait que la partie était gagnée. Car oui, c'était un jeu pour lui et oui, ça l'amusait. Collectionner les nanas et leurs briser le cœur était devenus un réel plaisir et prenait une grande partie de son temps. Sûrement à cause des effets de l'alcool il se remit à repenser à son premier amour, sa première déception. Elle lui manquait, parfois ... mais il ne voulait plus jamais entendre parler d'elle, ni la voir, ni même rien du tout. Continuant sa danse endiablée, il bougea la tête chassant toutes ses mauvais souvenirs pour laisser placer aux multitudes parties de jambes en l'air qui allaient pouvoir s'envisager ce soir. Au même moment, Elektra se retournait vers lui, se mit à sourire en coin et lui chuchota ses quelques mots à l'oreille : « Va embêter une autre fille, tu veux ? »  qu'elle gratifia d'un baiser sur la joue avant de partir.  C'était quoi son problème au juste à cette fille ? Elle avait la possibilité de l'avoir LUI ! Léonardo Conrad Ventura, et elle fuyait tel une gamine effrayée. Il n'appréciait pas trop les refus, voire vraiment pas, mais cela lui donnait encore plus de détermination. Il n'allait pas laisser tomber, « surtout un petit cul pareil » pensa-t-il. Pas plus découragé mais assoiffé, il commanda un verre de Whisky-coca et vint se poser contre un mur, juste à côté de la sublime demoiselle. « J'ai compris pourquoi tu m'esquivais. Tu es littéralement effrayée à l'idée de tomber sous mon charme. » Il se mit à rire doucement avant de porter son verre à ses lèvres pour y prendre une gorgée. Il effaça ce rictus de ces lèvres pour enchaîner le plus sincèrement du monde : «  Tu n'imagines même pas la chance que tu as. Regarde toutes ces filles qui attendent que je leurs accordent au moins une seconde de mon attention. » En prononçant cette phrase il tournait alors le yeux vers une bande de filles ultra canons qui ne faisait que de le regarder et de lui sourire depuis qu'il était entré dans la boîte. Il allait sûrement se faire l'un d'entre elle, ou deux, ou toutes.

Ce mec n'allait jamais me lâcher les basques. Et j'allais continué de faire ma têtue. Il me voulait ? Bah il allait courir pour m'avoir. Certains pourraient être découragés face à mes multiples refus. Mais pas lui. On aurait dit Dante. En y réfléchissant, ils étaient vraiment les deux pareils. A vouloir m'avoir dans leurs lits respectifs. Mais désolée les mecs, on ne m'a pas comme ça ! Surtout que je ne suis plus célibataire depuis peu. Ok, j'ai jamais été en couple, c'est limite la première fois et j'suis en train de faire la fille droite et calme. Ce qui n'est pas du tout mon caractère. J'aurai pu coucher avec Conrad et avec Dante. Mais ça me faisait tellement rire de les voir galérer, de les voir insister... Ouais, j'aimais me sentir désirée aussi. Et je n'allais pas céder d'aussi tôt. J'étais donc partie, danser un peu plus loin... Et j'étais persuadée que Conrad avait en tête de ne pas me lâcher de la soirée. Cette soirée allait être intéressante finalement. J'avais complètement oublié mes collègues de fac quand je vis ledit jeune homme revenir, verre à la main. C'est vrai qu'il était plutôt canon. M'étant arrêtée de danser, je l'observais curieusement, croisant son regard, « J'ai compris pourquoi tu m'esquivais. Tu es littéralement effrayée à l'idée de tomber sous mon charme. » Il se mit à rire et je ne pus m'empêcher de rire aussi. S'il savait. Son égo était vraiment surdimensionné, comme le mien d'ailleurs, mais en rigolant, il pouvait nettement voir que je me moquais carrément de lui. Ca devait largement lui suffire comme réponse, pas besoin d'ajouter un « Je tomberai jamais sous ton charme mon pauvre mec. » Ca se lisait carrément dans mes rires et dans mon regard. « Tu n'imagines même pas la chance que tu as. Regarde toutes ces filles qui attendent que je leurs accordent au moins une seconde de mon attention. » Suivant des yeux son regard, je vis une bande de minettes toutes retournées vers nous, en mode chaudasses ou pire. Ca m'arracha un sourire narquois. Pauvres filles. Des puputes quoi. Me retournant finalement vers Conrad, je m'avançais vers lui lentement, en croisant mes bras sur ma poitrine « Conrad, j'en ai strictement rien à foutre de toi. » dis-je en arrivant proche de lui, léger sourire moqueur aux lèvres, sans ciller son regard « Alors va servir ton baratin aux autres poufiasses là-bas, parce que tu ne pourras jamais coucher avec moi. » ajoutai-je en posant un doigt sur son torse alors que je finalisais ma phrase.

Il la regardait un léger sourire en coin, fier de sa réplique et bu une gorgée de son whisky-coca hyper bien chargé. Cela lui faisait du bien, il aimait l'alcool, il n'était pas alcoolique, non loin de là, mais il ne sait pas s'amuser en soirée sans boire ou fumer. C'est bizarre mais c'est comme ça. Dès qu'il arrivait près d'elle la jeune femme s'était arrêté de danser pour l'écouter parler, puis elle s'était mise à rire enfin, se foutait ouvertement de sa gueule lorsqu'il lui proposa son hypothèse au sujet de son charme ravageur et de ses fuites successive. Après que leurs deux regards se soient tournés vers la bande de filles de la boite, la jeune femme s'avança vers lui en croisant les bras sous sa poitrine doucement. « Conrad, j'en ai strictement rien à foutre de toi. » Cette réflexion le fit sourire très légèrement puis même rire quelques secondes après. Il était loin d'être vexé, très loin, tellement loin. Il s'en foutait pas mal parce que la seule chose qu'il attendait d'elle, c'était une partie de jambes en l'air. Il ne le cachait pas et elle en avait conscience. « C'est tellement réciproque, mais tu vois à chaque fois que je te vois j'entends l'appel de ton corps qui me demande de m'occuper de lui. Faut que je lui vienne en aide, j'peux pas le laisser en détresse. » Il bu une nouvelle gorgée la regardant droit dans les yeux. Il se voyait mal jouer le romantique, sortir le grand jeu, resto, limousine, fleurs et tout le tralala pour une paire de fesse. La galanterie ? Ça se mange ça ? Jamais entendu parlé. Il ne connaissait pas. Elle se rapprocha davantage de lui ce qui ne le dérangeait pas tellement en prononçant ces quelques mots posant son doigt sur son torse comme en guise de point. « Alors va servir ton baratin aux autres poufiasses là-bas, parce que tu ne pourras jamais coucher avec moi. »  Il s’occupera de leurs cas plus tard, après tout elles n'allaient pas s'envoler et il n'avait qu'à claquer des doigts pour que minimum deux d'entre elles accourent à ses pieds. Alalala les filles. Il regardait le doigt de la demoiselle sur son torse et lança d'un air arrogant. « Tu peux les toucher tu sais, ton mec ne doit pas avoir les même à mon avis, des muscles si parfait et puissant, celui dans le caleçon inclus. » Tout les moyens, même les moins glamours, étaient permis hein … « Ne jamais dire pas jamais ma belle, lorsque je veux quelques choses, je l'ai. Je te veux dans mon pieux, je t'aurais. » Il termina sa phrase par un sourire fier. Il lui tendit son verre lui proposant ainsi de boire un peu au cas où, après la danse endiablée qu'elle venait de faire, il lui fallait bien ça. « Tiens, tu vas te déshydrater comme une figue après profites-en c'est ma minute gentillesse. »

« C'est tellement réciproque, mais tu vois à chaque fois que je te vois j'entends l'appel de ton corps qui me demande de m'occuper de lui. Faut que je lui vienne en aide, j'peux pas le laisser en détresse. » Il me faisait rire, mais tellement rire. Mon corps ne l'appelait jamais, qu'est-ce qu'il racontait. C'était pas parce que je me déhanchais à ce point au son de la musique que j'avais tout de suite envie de finir au pieu avec lui. Mais j'aimais bien m'amuser avec lui. De le voir me courir après alors que je savais que je n'allais pas flancher. « Tu peux les toucher tu sais, ton mec ne doit pas avoir les même à mon avis, des muscles si parfait et puissant, celui dans le caleçon inclus. » Ne cillant pas son regard, j'haussais un sourcil. Caleb avait déjà des muscles parfaits, et celui du bas aussi. Ca se voyait qu'il ne le connaissait pas. En même temps, c'est vrai que je n'avais jamais vu les muscles et l'engin de Conrad. Mais je m'en foutais royalement. Enfin... « Ne jamais dire pas jamais ma belle, lorsque je veux quelques choses, je l'ai. Je te veux dans mon pieux, je t'aurais. » Me mordant légèrement la lèvre inférieure, je descendais doucement mon index sur le torse de Conrad, avant de m'approcher un peu plus de son visage, gardant toujours le contact visuel « Et bah tu m'auras pas. Même pas dans tes rêves. » lui répondis-je avec un sourire avant de me dégager de lui, enlevant mon index de son torse. Regardant un peu autour de moi histoire de voir s'il y avait de quoi m'échapper, je le vis ensuite me tendre son verre, que j'attrapais volontiers. « Tiens, tu vas te déshydrater comme une figue après profites-en c'est ma minute gentillesse. », « Et après tu me laisses tranquille c'est ça ? » dis-je avant de porter le verre à mes lèvres. Je le bus cul sec, et d'une traite. Quoi, il me l'avait passé, j'avais le droit de le finir. Fermant un instant les yeux après avoir engloutit toute la substance, je sentis mon corps se réveiller une nouvelle fois. Ah, l'alcool. Rouvrant les yeux, je lui mettais le verre vide dans les mains, avec un sourire satisfait, « Merci ! ». Bien faite, je me mettais ensuite contre le mur à côté de Conrad et je recommençais à danser, cul contre la paroi, en transe. Ouais, j'étais bien.

« Et bah tu m'auras pas. Même pas dans tes rêves. » « Rah si, excuse moi de te contredire dans mes rêves je t'ai pécho plus d'une fois. Tu m'as fait des trucs de ouf, j'étais très impressionné, une vraie coquine... j'ai hâte de voir ce que ça donne en vrai. » Il lui fit un clin d’œil accompagné d'un grand sourire. Il était de nature arrogante et n'avait pas peur de mal parler à une femme, ni même de se prendre une gifle. Dans le dernier cas  mentionné il n'hésiterait pas à lui rendre. Non mais il faut déconner, si d'après les dires la femme est l'égal de l'homme elle peut donc encaisser les coups comme tout le monde. Et puis, on ne frappe pas un mâle Ventura, c'est dangereux très dangereux.  Suite à sa proposition, elle prit le verre dans ses micro-mains de filles. « Et après tu me laisses tranquille c'est ça ? » Puis elle le bu d'une traite comme un homme ce qui choqua un peu le jeune homme qui fit les gros yeux. Un vrai bonhomme la demoiselle ! Loin d'être glamour mais soyons réaliste, plus elle allait boire, plus les chances qu'il avait de finir au toilette augmentait. Décidément, l'alcool était un de ses meilleurs amis. Elle lui rendit le verre qu'il posa directement sur un petit rebord présent juste à côté de lui et lui lança d'un air satisfait : « Merci ! » ce après quoi elle se mit à danser ou plutôt, se frotter dirions nous contre le mur. Ça ne déplaisait pas au bel italien se mit à scruter de nouveau la piste de danse à la recherche de bombe atomique potentiellement très ouverte dirions-nous. L'appel de la cigarette se fit rapidement entendre, il se tourna alors vers l'avion de chasse qui dansait encore à ses côtés. « Tu viens fumer ou tu préfères te faire mater et augmenter tes chances de te faire violer par la bande de gros dégueulasse potentiellement puceau qui font que de te mater là bas ? » Une bande de quatre gars horribles genre boutonneux, pareils, tout droits sorti de The Big Bang Theory bavaient la bouche ouverte devant Elektra. Cette scène le faisait rire. Il n'attendit même pas sa réponse qu'il se dirigeait déjà vers le fumoir. On verra bien si elle le suit ou non. Il n'avait aucune idée de si elle fumait ou quoique soit mais ceci dit, c'était une proposition commeune autre.