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Smoke an other air i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Jeu 5 Sep - 15:03 | |
| Terminé, enfin ! Ces deux heures de boulot m’avaient semblées interminables… mais au moins, je saurais me méfier des prochaines clientes qui viendraient entre « amies » pour se faire tatouer, à l’avenir. Franchement, je pense n’avoir jamais rencontré de personnes aussi bavardes en plus de vingt ans et pour qu’une grande gueule comme la mienne dise ça, il en fallait quand même beaucoup. Dans ce genre de situations, j’avais tendance à utiliser la technique du type concentré qui n’écoute pas ce qui se passe autour de lui, sauf que c’était littéralement impossible cette fois-ci. Je ne sais pas si c’était leurs voix ou les sujets de discussions qui m’empêchaient de rester focalisé, sans doute les deux, mais j’ai bien cru que mes oreilles allaient finir par saigner. D’habitude, j’aimais bien les ragots, c’était quelque chose qui faisait passer le temps facilement et qui animait les conversations à merveille, mais là… là, j’avais presque eu envie de mettre la cliente et sa bestah dehors illico presto en laissant le travail à moitié terminé seulement. Je veux dire… comment est-ce qu’on pouvait être aussi méchant gratuitement ? Elles n’avaient rien de mieux à faire de leurs vies que de critiquer des gens qui souffraient déjà assez de leurs différences dans la société ? Non ? Bah, pour des gamines de 17 ans… de toute façon… faut pas croire qu’on pouvait en tirer beaucoup plus.
Une fois hors du magasin, je pris une grande inspiration tout en m’étirant, puis m’allumais une cigarette avant de me diriger vers le métro dans le but de rentrer chez moi. C’était déjà bien d’avoir un peu de soleil dans le ciel pour se consoler d’avoir passé un après-midi des plus pénibles… ah, mes pauvres petits nerfs, mis à de si rudes épreuves, semaines après semaines…
Arrivé à la station, je vis que mon petit train était déjà à quai et me dépêchais de passer les portes avant que ces dernières ne se referment sous mon nez et m’obligent à attendre 5 « longues minutes » pour la voiture suivante. À bien y réfléchir, je ne savais pas pourquoi on se mettait automatiquement à courir quand on voyait son métro ou un feu vert, mais au final, c’était complètement con… non ? Comme si, pour une poignées de secondes, c’était la fin du monde, alors que pas du tout. Dieu sait le nombre de types qui s’étaient fait renverser parce qu’ils ne voulaient pas être en retard au boulot ou a un rendez-vous.... beh, vous savez quoi ? Je m’en fichais un peu, c’était pas mon problème et j’allais pas pleurer sur une bande de débiles à l’instinct de survie sous-développé. Bref… une place… il me fallait une place…
Je ne me souviens plus de grand-chose à partir de ce moment-là, à part que j’ai subitement sursauté sur mon siège en sentant quelque chose bouger à côté de moi. Le temps de réaliser que je m’étais endormi, mes yeux se posèrent d’un air déboussolé et un peu paniqué sur le panneau qui indiquait les arrêts suivants. Encore 5 stations, c’est bon… my god… « Wow, ‘scuse-moi ! » je me tournais immédiatement vers la personne que je venais surement de déranger pour lui faire un petit sourire désolé.
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| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Jeu 5 Sep - 15:26 | |
| camil & l'inconnu
-------------------------------- il ne suffit pas de regarder pour voir, non ça bien trop de gens pensent pouvoir le faire.
Journée sans fin, journée commencée beaucoup trop tôt à mon goût, pour mes petites habitudes de débarquer à l'agence à onze heure passée, la bouche en coeur pour commencer à bosser... Là mon rendez-vous à huit heure m'a fait vraiment, vraiment mal. Et la journée n'a pas filé à une vitesse folle, loin de là. Les heures m'ayant semblé être des jours. Cependant ayant pu passer plus de trois heures l'après-midi à bosser sur mes dessin d'intérieur de chambre parental, je me suis au moins éclaté dans les colories terminant des rendu plus que parfait et splendides, avant d'aller àl'autre bout de la ville pour visiter un appartement en vente. Passant le reste de la journée avec les futurs acheteur, qui me donnaient leur impression et leur envie pour la rénovation et le changement total de ce logis en loft. Bref beaucoup de temps à les écouter, je prend note et photos en sifflotant un peu, bien que les regards un peu "suspect" de cette femme en tailleur et l'air trop bourgeois ne m'échappe. God c'est bon, j'ai une chemise, un joli costume de travail qui cache la presque totalité de mes tatouages, hormis ceux du cou et des mains... Non mais sérieusement, ils viennent de me dire qu'ils sont venu après avoir été impressionné par mes nombreux travaux, alors qu'ils arrêtent de fixer mes tatouages et qu'ils me fassent confiance. Ces adultes je vous jure.
Finissant le rendez-vous, je les remercie de m'avoir déposé, blasé cependant de devoir prendre le métro pour retourner prendre ma voiture au boulot. Nice. Mais je préfère encore le métro à prendre leur voiture et avoir droit à leur conversation pince sans rire. J'ai l'impression de supporter Cissa, ma soeur avec eux. Descendant dans une bouche de métro, je défais un bouton du col de ma chemise, regardant les horaires et les trajets, avant de grimper dans la voiture indiquée. Bon maintenant... une petite place, une petite place toute petite pour mon petit fessier fatigué de ma journée. Enfin mes jambes fatiguées, oui parce que mon fessier fatigué... ça peut porter à confusion. Me posant enfin à une place libre, l'occupant juste à côté sursaute comme un dératé me faisant sursauter moi aussi alors que je le fixe. Non mais j'suis pas si terrifiant quoi ?!!! Wow, ‘scuse-moi ! Ba c'est plutôt moi qui devrais m'excuser de la frayeur causé. Promis malgré l'aspect repoussant je mors pas. Je répond avec un sourire amusé, face à la peur que je lui ai fais en me posant comme ça.
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