Je sentais que ça allait être explosif. Si c'est explosif dans la vie de tous les jours, pourquoi ça ne le serait pas au pieu ? Enfin, sur le canapé dans ce cas là. Même si j'étais persuadée que ce n'était pas ça qui allait nous arrêter, vu que j'étais déjà moi-même plutôt du genre à me balader un peu partout lors de ce genre de pratique. Tous nos vêtements au sol, on était maintenant tels Adam et Eve, nos corps collés et chauds l'un contre l'autre, mes ongles se resserrèrent d'un coup dans sa peau alors que je le sentis entrer en moi de manière pas très douce il fallait le dire. Mais j'allais pas me plaindre, j'étais de la même école. Mes mouvements de bassins se mêlèrent aux siens, alors que je continuais de l'embrasser sans prendre des gants. Mes doigts incrustés dans son postérieur, je terminai par les remonter lentement le long de son dos, y laissant ma trace sans aucun scrupule, alors que mes mains rejoignaient ses cheveux auxquels je m'agrippais par la suite. Enroulant mes jambes autour de lui, je donnais quelques coups de bassins qui nous fit basculer au sol. Et hop, c'était terminé pour le canapé, mais pas pour nous.

Si notre expérience au pieu devait être comme notre relation actuelle, je pense qu'on détruirait totalement notre appartement. Comme nombres de disputes ont pu le faire auparavant. Pas qu'on est violents, on est juste ... Impulsifs parfois, c'est tout. Sans aucun doute, là encore une fois nous allions l'être. Déjà à la manière dont j'entrais en elle, d'un coup vif et sec, je n'allais pas tourner autour du pot avec elle, ce serait tellement hypocrite. Je sentais son corps se cambrer, elle aimait ça en plus, chose qui ne me fit que continuer d'avantage mes coups de reins brusques, m'enfonçant au plus profond d'elle encore et encore. Prenant position autour de moi, lentement elle s'enroulait et son corps se mettait peu à peu au même rythme que le mien ,nous faisant vite entrer dans une sorte de transe sexuelle assez dingue. Nos coups de bassin mutuels ne faisant qu'augmenter l'intensité de l'acte en lui même. Ses mains à mon dos me griffant ne faisant qu'accentuer mon plaisir qui grimpait bien vite en moi au fur et à mesure que je continuais de me déchainer en elle. En réponse j'agrippais ses cheveux avec force, tirant sa tête en arrière sans doute un peu plus fort que je ne l'aurais voulu, le plaisir prenant totalement le contrôle de mes gestes. Je mordillais la peau de son cou avant de reprendre ses lèvres avec fougue, mordant sa lèvre avec envie.

Des animaux, on était. C'est vrai que là, ce genre d'acte sexuel pouvait clairement s'appeler comme ça. On était loin de la douceur et du romantisme, on était dans le combat et le plaisr extrême. Ses coups de bassins me rendaient folle, tellement folle que je rendais la même, essayant de me donner au maximum. D'ailleurs, crescendo, j'étais à mon maximum. On était tombés par terre mais ça ne nous arrêtait pas pour autant. J'aurai des bleus demain et lui des griffures mais rien à foutre. Le plus important c'était notre plaisir mutuel. Et là on s'en donnait à fond les ballons. Enfonçant ma langue dans sa gorge, je le sentais s'agripper à mes cheveux ce qui m'arrachait un peut cri mêlant un peu celui du plaisir avec. Je n'avais quasiment plus de souffle mais je continuais quand même, gémissant au creux de ses lèvres alors que nos corps humides s'emboitaient parfaitement. J'en voulais toujours plus, encore et encore. Je commençais à mordre violemment sa lèvre inférieure, avant de replonger ma langue. Mes ongles s'enfonçaient encore plus profondément et mes coups de bassins se faisaient nettement plus rapides. D'ailleurs le sol n'était pas hyper confortable, j'aimerai bien changer de position...

On se retrouve par terre comme des vrais animaux, en même temps je ne nous vois pas faire ça sur un lit avec des draps en satin, bougies ou feu de cheminée pour l'ambiance romantique. Je ne cesse de donner des coups de reins, de plus en plus brutal, sans non plus me faire violence, là est toute la nuance entre plaisir et sadomasochisme. Je tire légèrement ses cheveux, assez pour lui faire sentir mon excitation mais pas suffisamment pour lui faire du mal. J'entends et ressens ses gémissements contre mes lèvres, ils me font même sourire doucement, en cet instant elle me semble tellement fragile, comme si je pouvais la briser en deux secondes. Sans prévenir, je la tire vers moi et nous fait basculer sur le côté, ayant envie que ce soit elle cette fois-ci qui travaille un peu. Mes mains glissent lentement sur ses hanches tandis qu'elle est désormais sur moi, ce qui me permet de m'allonger au sol et cette fois ci encore mieux profiter de ce moment. Je donnais tout de même un dernier coup de bassin même si elle était sur moi, signe silencieux que maintenant c'était à elle de continuer. Loin d'être fatigué.

De vraies bêtes, c'était ce qu'on était. Et c'était pas sans me déplaire. J'ai jamais été adepte de la douceur et du romantisme. Au moins avec Bastian, on savait tous les deux à quoi s'en tenir. On avait la même idée, le même chemin, et on allait pas se poser des questions tordues quand on en aurait fini. Mais on était bien loin d'en avoir fini. Oh non, j'avais de la réserve encore, et lui aussi sans aucun doute. Nous faisant tourner, on inversait donc les choses. Moi au dessus, lui en dessous. J'allais enfin avoir ce pouvoir que j'aimais temps. C'était pas mon truc de faire l'étoile à longueur. Quand ça me faisait chier oui, mais quand je prenais mon pied, c'était tout autre chose. Me baissant légèrement vers lui, je laissais mon visage s'approcher du sien, alors qu'une main se posait sur le sol froid, l'autre sur son torse... et je débutais mon travail. De longues foulées de mouvements de bassin, allant de plus en plus loin, laissant le temps pour apprécier. Mon visage s'approchant dans le cou de Bastian alors que je ne cessais pas mes coups de reins, je me mis à mordre (pas méchamment non plus) sa peau, alors que ma main caressait tout son torse de long en large, activant ensuite un peu plus le rythme.

Je la laissais prendre la place dominante, si il y avait bien un endroit ou j'acceptais ce genre de choses, c'était bien dans un lit. Enfin, dans notre situation c'était sur le sol, mais mes intérêts personnels étaient tout aussi intéressants ici que sur un matelas. Mes mains se posaient sur ses hanches, la laissant d'abord mener la barque dans de grandes foulées de bassin qui ne cessaient de faire augmenter notre plaisir, avant de la faire accélérer, la force mes bras l'aidant à aller plus vite dans son rythme. Plus vite, plus fort, j'en voulais toujours plus. Je la sentais prendre plaisir à se retrouver sur la place dominante et pour une fois, n'ayant pas envie de briser sa joie, je ne faisais rien pour la repousser, du moins pour l'instant. Je la laissais faire ainsi quelques minutes avant de sentir mon plaisir se faire de plus en plus violent, de plus en plus fort. J'avais envie de l'entendre gémir encore plus fort, de retomber épuisée. Ainsi sans même lui laisser le choix, je pressais mes mains sur ses hanches et la faisais rouler sur le côté, prenant garde à ce qu'elle ne se fasse pas mal pour reprendre le dessus, lui donnant de nouveau quelques coups de reins, bien plus rapides et profonds que les autres, voulant la pousser à bout cette fois-ci, juste avant que je ne craque moi-même.