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Anonymous
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Dim 3 Mar - 16:09

Cela faisait maintenant une dizaine de minutes que j’étais debout sur le balcon, à observer le paysage enneigé qui s’offrait à moi. Il n’y avait rien à redire sur le fait que l’Ontario était une région magnifique et que venir ici avait été un très bon choix, si on mettait de côté le fait que ce voyage suivait en fait un mariage arrangé et que la jeune femme qui se trouvait dans la chambre à coucher n’était pas ce qu’on pouvait appeler « l’amour de ma vie ». J’avais beaucoup de mal à m’approcher d’Eleonora que je ne connaissais pas suffisamment pour avoir de bonnes discussions… et après avoir passé presque cinq ans tout seul sans construire de nouvelle relation intime avec qui que ce soit, je crois qu’elle avait bien senti cette difficulté chez moi. Vous me direz que je pouvais aussi ne pas faire le moindre effort et que chacun pourrait rester dans son coin, comme c’était le cas dans beaucoup de faux-couples, mais je n’étais pas ce genre d’homme. Si elle devait être mon épouse, alors soit, faisons les choses correctement, même si ça prenait un certain temps d’adaptation. Quoi qu’il en soit… cette petite escapade qui faisait office de lune de miel ne devait théoriquement pas durer très longtemps, puis-ce que Keith m’avait demandé de rentrer à San Francisco au plus vite pour une urgence. Ce soir, nous devions donc théoriquement être de retour en Californie, au soleil… mais je n’en n’avais pas tellement envie, alors je m’étais arrangé pour faire passer un message à mon ami en lui disant de patienter jusqu’à lundi ou mardi pour me voir… ou sinon, de m’appeler sur mon téléphone personnel. Chose qu’il n’avait pas faite. Chose pas faite qui m’a automatiquement poussé à le soupçonner d’avoir voulu me ramener à la « maison » pour une raison qui m’échappait encore.

L’air froid m’aidait à réfléchir. Je retournais le problème dans tous les sens possibles et imaginables, jouant avec une boule de neige qui me faisait mal aux mains de par sa température glaciale, mais que j’ignorais totalement car mes pensées étaient ailleurs. Et puis, finalement, une solution se dessina dans mon esprit. Le problème ne venait pas de Keith lui-même.

Je me redressais après avoir jeté la boule et retournais à l’intérieur du salon que je traversais pour rejoindre la chambre d’un pas nonchalant. Après avoir brièvement toqué à la porte, j’ouvris celle-ci et pris appuis sur le cadre en bois, dirigeant ensuite mon regard sur Eleonora qui ne semblait pas réellement perturbée par le fait qu’on doive théoriquement s’en aller dans quelques heures.

« On ne peut pas rentrer ce soir, il y a un souci technique. »
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Anonymous
Invité
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Dim 3 Mar - 17:11

are you kidding me ?


Je m'étais lever tôt ce matin, à vrai dire, je n'avais pas fermer l’œil de la nuit. Entre les événements de la veille et ma discutions très sérieuse avec Keith, j'étais tout simplement impatiente de voir si le résultat final de cet échange allait être concluent ou non. La première chose que m'avait dit mon mari lorsque je l'ai rejoints pour le petit déjeuner m'a grandement fait plaisir! Nous allions rentré après seulement un jour de '' vacances ''. Quel soulagement pour moi qui n'arrivait plus à supporter le sale caractère de l'homme qui était devenu mon mari. Une minute il se montrait plutôt sympathique et l'instant d'après il devenait l'être le plus froid sur terre. À croire qu'il est bipolaire. Et ce genre de comportement m'énervait au plus au point. J'avais l'impression d'être sa catin, la fille qui devait lui servir d'objet sexuel ou encore la princesse qui allait lui être utile pour augmenter son chiffre d'affaire, au vu de mon apparence ainsi que mon éducation.

Dans ma tête, c'était la fête. Je pouvais clairement voir une choral gospel chanter des alléluia en tapant des mains. Bien évidemment, je ne laissais rien paraître sur mon visage, mais cette nouvelle me faisait plus que plaisir. Je fis donc comprendre à mon mari que je comprenais qu'il avait des obligations et me retira dans la chambre pour faire ma valise. Une fois la porte refermée derrière moi, je me suis littéralement laisser aller en dansant, faisant bouger ma tête dans tout les sens comme une folle. J'étais heureuse, vraiment heureuse. J'entrepris donc de ramasser mes affaires en chantonnant, choisissant même une tenue et des sous-vêtements digne de ce nom pour célébrer la décision prise par mon mari.

Une fois la chambre rangée, je souris. Enfin j'allais pouvoir retrouvé ma sœur et pouvoir passer un peu de temps avec elle, loin de Viktor et son comportement débile! Je suis donc aller me poser près de la fenêtre pour contempler le paysage hivernal une dernière fois et ferma les yeux, pour faire le vide à l'intérieur de moi avant qu'il vienne me prévenir que nous partions. Lorsque la porte s'ouvrit finalement, mon regard s'illumina. ENFIN!!! Je lui souris en bonne épouse ''aimante '' et m'apprêta à prendre mes effets quand il m'annonça la mauvaise nouvelle...

Plus de fête … la choral venait de se noyer dans un océan de haine. Ce salop le faisait exprès! Mon regard s'assombrit d'un coup, bien malgré moi je dois l'avouer parce que je ne voulais pas lui laisser voir que son changement de dernière minute affectait MES plans. « Ah? » Dis-je simplement en me retournant face à la fenêtre, le maudissant intérieurement. « Quel genre de soucis dit-moi? Il ne neige pas pourtant … aucun risque pour le vol ... » Ma tête se tourna légèrement vers lui à la fin de ma phrase et je savais que peu importe ce qu'il me fournirait comme excuse, ça n'allait être qu'un beau tissus de mensonge. Enfoiré!

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Anonymous
Invité
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Dim 3 Mar - 18:59

Et boom. Le joli sourire d’Eleonora s’en était allé aussi vite que je l’avais vu apparaître, ce qui confirma immédiatement ma théorie concernant le fait qu’on avait joué dans mon dos, chose qui ne me plaisait pas particulièrement. J’allais en toucher deux mots à Keith en rentrant, mais pour l’instant…

Alors que la jeune femme se retournait, j’entrais dans la chambre et refermais la porte derrière moi, un demi-sourire aux lèvres, mains dans les poches. Mes yeux ne lâchaient pas ma compagne du regard depuis l’arrière de mes lunettes tandis que j’écoutais la question qu’elle me posait. Eh bien, eh bien ! Elle jouait vraiment la comédie jusqu’au bout, hein ?

« Tu sais comment on survit le plus longtemps, dans notre milieu ? C’est en évitant de faire confiance à qui que ce soit pour ne pas se faire manipuler et en apprenant à analyser les situations. Demander à Keith de me convaincre de rentrer à San Francisco, c’était plutôt malin… mais je pense que tu t’en serais mieux sortie toute seule. »

Un soupir m’échappa et je sortis mon téléphone de mon pantalon pour le jeter sur le lit, à côté d’Eleonora. Je n'appréciais pas qu'on me prenne pour un idiot, même si j'étais habitué aux faux sourires forcés et retenus... mais ça avait son petit charme. Elle me testait, en quelques sortes… Malheureusement, j'avais plus de vingt ans d'avance sur elle dans ce domaine.

« Le numéro du pilote est dans la liste de contacts. »

Je ne bougeais pas d’un poil, bloquant par la même occasion le passage pour sortir de la chambre. Je crois que tout cela m’amusait, dans une certaine mesure. Et j’étais un grand joueur de nature…

« Ou alors, je peux te parler de la conversation que j'ai eue à ton sujet avec ta mère, le mois dernier. »

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Anonymous
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Dim 3 Mar - 19:54

are you kidding me ?


Le salop … Il avait vu juste... du moins il se doutait de quelque chose et mon expression facial venait de me trahir. Décidément, j'étais mal barrée avec ce mec. Entre ses crises pour un simple bout de soutient gorge et ça … ça façon d'être, son air arrogant et sa façon de se croire supérieur à moi, tout ces éléments réunis ne faisait qu'alimenter ma haine envers lui, mais je n'étais pas le genre à baisser les bras à la première occasion. Il m'a eu cette fois, mais maintenant je suis pleinement consciente de ce qu'il peut faire. Il est loin d'être bête après tout.

Soupirant à sa tirade, je croisai les bras avant de me retourner pour lui faire face, mon regard plonger dans le sien. Hors de question que je fléchisse devant lui! « Je suis particulièrement heureuse de constater que j'ai épousé Sherlock Holmes. Tu es futé j'en conviens, mais pour l'heure ce cher Keith est beaucoup plus accessible et sympathique que toi. » À ces mots, un sourire se dessina sur mes lèvres. Visiblement, il s'amusait à mes dépends, il croyait peut-être que j'allais envisager la fuite, mais là il se trompait royalement.

« Je te rassure, je n'ai pas l'intention de passer la porte. » Lentement, je fis quelques pas en direction du lit et m'y installa gracieusement, jambe croisée en poussant son téléphone dans sa direction pour qu'il le reprenne. Je n'avais guerre envie de jouer à son petit jeu, mais je dois tout de même avouer que ça façon d'agir me faisait un peu peur. « Dit moi tout … » J'ignorais si j'avais envie de connaître la nature de cette discutions qu'il avait eu avec ma mère, mais comme il avait tout deviné de mon petit manège, je n'avais plus aucune raison de partir d'ici. Alors autant tuer le temps de cette façon.

En épousant ce type, je venais de m'embarquer dans une histoire sans fin. Une lute perpétuel entre lui et moi à savoir qui des deux était le plus si ou encore le plus ça. Le genre de jeu puéril auquel je ne voulais pas participé, mais auquel j'étais contrainte. Ne voulant pas empirer les choses, je l'ai donc inviter à s'asseoir près de moi, attendant patiemment qu'il me fasse part de cette chose qu'il tenait absolument à me dire depuis la veille de notre mariage, le tout sans masque. S'il y a bien une chose que j'avais appris c'est qu'avec lui je devais jouer franc jeux. Rien de moins.

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Anonymous
Invité
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Dim 3 Mar - 22:49

Le fait de ne pas être apprécié par Eleonora ne m’étonnait pas. Il est certain que j’avais mon caractère, plutôt bien trempé et que la jeune femme était successivement bousculée par mon tempérament aussi facile à saisir qu’un courant d’air. J’étais doux, j’étais froid, brûlant puis glacial la minute d’après, et ce en fonction d’un nombre incalculable de paramètres. Mais s’il y avait bien une chose à apprendre de ce comportement, c’était qu’il s’agissait-là d’une pure provocation de ma part afin de faire sortir les griffes de ma compagne. J’avais senti que tout était contrôlé chez elle, bien en place, voire crispé… et que la spontanéité n’avait pas beaucoup d’espace pour s’exprimer. Tout du moins, pas face à moi, ce qui me frustrait. Mon ex femme était une personne tellement imposante de par sa présence qu’elle était rapidement devenue l’une des seule qui arrivait à m’obliger à la respecter comme il se devait. Une Dame. Et je m’étais habitué à sa manière de me guider à travers la vie avec autant d’assurance. Sans elle, j’avoue que je m’étais un peu dissipé... alors j’ai cherché à retrouver ça chez d’autres, durant ces dernières années, en vain. Tout le monde s’écrasait dès que je commençais à faire mon fier, à jouer pour tester la résistance de ma partenaire et les « couilles » dont elle pouvait faire preuve pour oser me remettre à ma place. Rien. Toutes trop timides, coincées, attirées par ma notoriété et donc inintéressantes ou alors vulgaires. Mais voila que j’étais marié et que j’avais des engagement à tenir… ce que je comptais faire, sans pour autant me priver de pousser Eleonora dans ses retranchements. Je sentais qu’elle était comme un félin prêt à attaquer mais que quelque chose l’en empêchait, ce qui me rendait un peu dingue. Impossible à approcher, impossible à cerner ou même a attirer vraiment à moi avec les techniques conventionnelles qui alliaient gentillesse et attention… ne restait donc que le plan B : la confrontation. J’avais le double de son âge, c’est vrai… c’était peut-être puéril de ma part d’entrer dans ce genre de jeu dangereux… mais la vie étant elle-même un jeu, et puis-ce qu’on avait du temps et de l’argent à y consacrer, pourquoi ne pas en profiter ? Selon moi, le jour où l’on cesse de jouer, on devient vieux et on meurt. Pas question que cela m’arrive de sitôt, donc !

« Je vais devoir lui demander comment il s’y prend… ouh ! »

J’observais la jeune femme s’asseoir sur le lit et la rejoignis lorsqu’elle m’y invita, retrouvant mon sérieux rapidement lorsqu’on en vint au sujet délicat. Il me fallut pincer les lèvres quelques instants avant de pouvoir prendre la parole. Le temps de récupérer mon téléphone, en somme.

« Comme tu le sais sûrement, on est amis depuis plusieurs années, elle et moi. J’ai souvent eu des discussions plus approfondies avec elle qu’avec ton père, d’ailleurs… et je suis au courant de ta situation familiale, parce qu’elle m’en a parlé il y a quelques temps. Jusqu’à maintenant, je sais qu’il n’y a jamais eu de problèmes vis-à-vis de ça, mais, dernièrement… »

Je croisais mes mains et baissais les yeux, le temps de trouver les bonnes phrases. Une fois que ce fut chose faite, mon regard se reposa à nouveau sur celui d’Eleonora.

« Elle m’a dit qu’elle craignait de plus en plus que son mari découvre la vérité au sujet de ta naissance, alors elle m’a demandé de faire en sorte d’arranger une alliance entre nos deux familles pour que je puisse te protéger, s’il arrivait quoi que ce soit. C’est pour ça que tu es ici. »

Un léger silence prit place.

« Tu as des questions ? »

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Anonymous
Invité
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Lun 4 Mar - 0:19

are you kidding me ?


Je m'attendais à tout venant de lui. Il m'avait fait passer par toute la gamme d'émotions possible en quelques jours seulement. Du pseudo bonheur à la rage en passant par l'incertitude, il m'avait troublé à mainte reprise. C'est comme s'il cherchait quelque chose. Un truc bien enfoui en moi qu'il voulait découvrir. Ça se sentait... ça se voyait qu'il attendait quelque chose de bien précis de ma part, quelque chose que je pouvais visiblement lui offrir, mais que j'ignorais complètement.

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours eu confiance en moi et en mes moyens. Je fût élever comme une reine, une dame de premier choix. On m'a tout apprit du début jusqu'à la fin et plus rien n'a de secret pour moi, enfin presque. J'ai la mentalité d'une lady, une vrai. Le genre qui sait ce qu'elle veut, quand elle le veut et de quelle façon elle le veut. Le hic, c'est qu'avec les années, je me suis quelque peu refermé sur moi-même, me rendant presque inaccessible aux yeux des autres. Quand je suis en présence d'une personne qui m'agresse, me provoque ou me vexe, je me bloque sur le champ, ne laissant aucune espace possible pour une quelconque forme de négociation et avec Viktor, c'est ce qui était en train de se produire.

Premièrement je suis mariée à lui sans amour, deuxièmement, je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui. Quand je m'ouvre un minimum, il devient froid et dès que je l'envoie balader, il vient vers moi pour me provoquer à nouveau jusqu'à ce que j'explose, puis il repart. Comme une girouette. Et je n'accepte pas ça, ni ça façon de me charrier en ce moment à propos de son comportement qu'il prend à la légère sans se soucier de ce que je peux bien ressentir à l'intérieur de moi. Car bien des fois j'ai tenter de développer quelque chose avec lui, sans succès, mais à présent, je veux me faire entendre et surtout me faire respecter par cet homme.

Lorsqu'il vint prendre place près de moi, mon regard se porta automatiquement sur lui. C'est une chose que l'on m'a apprise tout au long de ma vie; ne jamais baisser les yeux devant qui que ce soit. Il cherchait ses mots visiblement, du moins, c'est ce que son expression corporelle laissait croire Je ne dis rien et attendis patiemment qu'il prenne parole puis l'écouta attentivement sans l'interrompre du début jusqu'à la fin, qui me bouleversa littéralement de l'intérieur. Ce qu'il venait de m'avouer, m'ébranla fortement au point de me désarmée complètement.

La chaleur grimpa en moi, teintant ainsi mes joues de rouge alors que mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Pour être honnête, je ne savais quoi penser de ces aveux que je savais honnêtes. Je pris donc quelques bonnes inspirations et me leva du lit pour aller me poser devant la fenêtre à nouveau, le temps que je remette mes esprits en place. Est-ce que ce sacrifice faisait de lui un homme bon en qui de devais être redevable? Dans un sens, oui et de l'autre non... j'étais perplexe.

« Je suis ici parce que tu veux me protéger de mon propre père, je suis ici parce que tu as fais des arrangements avec ma mère, fort honorable j'en conviens … mais quelque peu déplacés! » À ces mots, je me retournai face à lui pour le regarder dans les yeux. J'étais mise à nu devant lui pour la première fois. « Tu m'as dit que tu voulais que je me sente chez moi, comme dans ma famille, mais pourtant je me sens comme une pure étrangère! Je suis ta femme, nous ne nous apprécions peut-être pas pour le moment, mais c'est que tu ne m'en laisse pas la chance. Toute les fois que j'ai essayer de m'ouvrir à toi tu devenais froid et distant avec moi, me laissant sur ma faim et en me décevant aussi au passage. Toute cette amertume m'a pousser dans mes retranchement, m'enlevant toute envie de développer quoi que ce soit avec toi. Je ne suis pas facile à vivre, j'ai mon propre caractère qui peut te sembler dicté et faux, mais j'ai des sentiments... ils sont bien là … comme le cœur qui bat contre ma poitrine. Tu m'as dit que les choses allaient être différentes en vrai … que devant un écran d'ordinateur je ne pouvais savoir réellement qui tu étais, mais de ce que je vois jusqu'à présent, tout est identique! » Je fit glisser une main dans ma longue chevelure en soupirant un bon coup avant de reprendre.

« Tout ce que je veux, c'est que tu m'apprivoises, que tu me respecte … que dans tes bras et sous ton toit je puisse me sentir femme et que je puisse m'épanouir pleinement. J'ai besoin de sentir que si je suis ici ce n'est pas uniquement pour rendre service, que j'ai ma place, que mon opinion compte et que tu me laisses m'exprimer sans te fermer, qu'on puisse partager ensemble, développer, apprendre … ces choses là prennent du temps, mais temps et aussi longtemps que je sentirai que tu me considère comme une protégée et non comme ta femme... je serai un mur infranchissable. Je peux t'offrir ce que tu recherche, je le fais en ce moment même, mais pour cela, j'ai besoin de me sentir considéré par l'homme que j'ai épouser, même sans amour! C'est la base, le respect … la considération … les discutions, le reste vient ensuite. » Je mordis ma lèvre inférieur, étonnée moi-même de me dévoiler autant. « Je ne suis pas une femme soumise et je n'ai pas peur de toi, je peux très bien te tenir tête dans le respect, mais tout cela doit se faire à deux. Fait moi voir qu'il n'y a que toi … fait moi comprendre qu'il n'y a que pour toi que je puisse être moi, que tu me désire et pas uniquement pour ce que tu as sous les yeux, mais pour ce que j'ai dans la tête et dans le coeur. En retour je peux te certifié que je serai l'unique femme à tes yeux, celle que tu sembles chercher désespérément. Je veux faire parti de cette famille, nous sommes partis sur de mauvaises bases, mais au fond de moi je sais que c'est ici ma place à tes côtés. » Un sourire se dessina tranquillement sur mon visage alors que je ramenais quelques cheveux rebelle derrière mon oreille. Je me sentais libéré d'un énorme poids. Je venais de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur depuis l'annonce de notre mariage.

Un nouveau soupir m'échappa et avec lenteur je vins prendre place sur ses genoux, laissant un de mes bras glisser derrière son cou alors que l'autre agrippait le col de sa chemise comme pour le forcé à me regarder sans méchanceté. « La balle est dans ton camps à présent! » Je lui adressai un petit clin d'oeil avant de venir effleurer ses lèvres de la façon la plus sensuelle qui soit. « Monsieur Dmitiev est-il à la hauteur de ce défis? » Lui demandais-je d'un ton joueur, me redressant un peu ensuite sans pour autant quitter ses genoux.

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Anonymous
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Lun 4 Mar - 13:31

Étais-je allé chercher suffisamment loin ? Avais-je enfin poussé Eleonora dans les retranchements de sa bienséance ? Je crois que c’était effectivement le cas, car elle n’avait pas tardé à se lever précipitamment suite à mes explications. Je sentais son irritation m’atteindre jusque sous la peau et cela me poussa à lui accorder mon attention, alors qu’elle prenait la parole. Yeux dans les yeux. En toute honnêteté.

J’écoutais la tirade de la jeune femme sans oser l’interrompre à un seul instant, conscient que ce qu’elle me racontait était d’une importance capitale pour l’évolution de notre relation. Eh bien voila… finalement, nous y étions. Le point d’équilibre se remettait à la bonne place dans notre relation et je n’avais pas besoin de beaucoup plus que ces déclarations pour comprendre ce qu’elle attendait de moi. Du respect, dans les deux sens. Il suffisait parfois de demander… tout du moins, c’est comme ça que ça se passait avec moi.

Je suivis la belle brune du regard jusqu’à ce qu’elle vienne se positionner sur mes genoux et réfrénais un frisson en sentant ses lèvres frôler les miennes. Dire qu’elle venait de me convaincre de sa valeur était un euphémisme et j’appréciais particulièrement le fait d’avoir eu accès à son état d’âme, enfin. Nous étions tous deux des personnages difficiles à approcher et à apprivoiser, j’en convenais… mais les choses auraient été bien plus ennuyeuses si ça n’avait pas été le cas. N’est-ce pas ? Je n’imaginais pas Eleonora en compagnie d’un parfait gentleman, lisse et insipide de par le vide qu’il y avait à l’intérieur de lui. Peut-être que le feu qui m’alimentait en permanence risquait de la brûler un jour, mais j’avais le pressentiment qu’elle était capable de le maîtriser sans pour autant chercher à l’éteindre par la même occasion.

Mes yeux sombres ne lâchèrent pas ceux de mon interlocutrice alors qu’elle venait de terminer son tour de parole. J’avais plusieurs choix de réponse, plusieurs mots et phrases possibles à former, mais je ne parvenais pas vraiment à me décider sur ce que j’allais utiliser. Dans un premier temps, ce furent dont mes mains qui parlèrent à ma place en venant se glisser discrètement sous son chandail.

« Je crois, Madame, que la réponse à cette question… »

Un sourire étira lentement mes lèvres.

« Ne peut être qu’un oui. »

Mon visage se pencha légèrement sur le côté, puis je brisais la distance infime qui nous séparait pour venir l’embrasser avec, pour une fois, une réelle envie de le faire. Son petit discours ainsi que son changement d’attitude venaient, à mes yeux, de modifier tout les paramètres concernant son niveau d’attractivité. Il me fallut peu de temps pour me décider à approfondir notre baiser et remonter l’une de mes mains dans sa chevelure, d’ailleurs…
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Anonymous
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Lun 4 Mar - 15:37

are you kidding me ?


Bien qu'il ne dise rien à propos de mon long discourt, je savais qu'il avait comprit où je voulais en venir. J'avais été plus que clair dans mes propos, je ne pouvais faire plus que cela pour lui montrer ce que j'attendais de lui dans les moindres détails et si toutefois il c'était simplement amusé à me répondre « oui »pour me faire taire, j'aurais tôt fait de le savoir et à partir de ce moment là, je me fermerais définitivement à lui sans aucune chance supplémentaire. Les choses étaient clair à présent et je crois que nous devions tout les deux avoir cette '' discutions '', même si j'étais la seul à avoir parler. Ma part des choses était fait, le reste reposait sur les épaules de l'homme qui me tenait dans ses bras, à savoir s'il voulait vraiment s'investir dans cette relation pour en tirer ce qu'il y a de meilleur ou tout simplement laisser tomber et continuer de me provoquer comme il adorait le faire depuis notre rencontre.

« Hum, c'est ainsi que vous concluez une affaire de la plus haute importance, monsieur? En aguichant votre interlocuteur jusqu'à ce qu'il cède à cette douce tentation? » Soufflais-je contre ses lèvres, avant de rire. Sa façon de me toucher et de m'embrasser était bien différente des fois précédente et pour être honnête, c'était loin de me déplaire, au contraire. D'ailleurs j'appréciais cette nouvelle proximité avec lui. Je me sentais désirer pour la toute première fois, mais n'étant pas du genre à lui donner ce qu'il voulait sans qu'il ne fournisse quelques effort supplémentaire, je vins reprendre ses lèvres une dernière fois, l'embrassant avec une envie débordante et sincère à mon tour, pour ensuite le laisser sur sa faim en m'écartant de sa personne, sourire malicieux aux lèvres.

« Tu crois qu'un simple '' oui '' suffit à me convaincre de me donner à toi de la meilleur façon qui soit? » Demandais-je en secouant la tête pour replacer mes cheveux, avant de venir poser mes mais sur mes hanches. Il m'avait certes dépuceler le soir de notre mariage, mais l'envie était loin d'être la même qu'en ce moment... nous faisions l'amour comme ça, simplement parce que ça faisait parti des tâches respective de chaque époux de se combler mutuellement. Mais il me manquait quelque chose, il est très doué au lit, aucun doute la dessus, mais il me laissait sur ma faim … je n'étais pas totalement comblée. « Pour une fois, j'aimerais connaître réellement ce qui se passe dans ta tête en ce moment... ce que tu penses de tout ce que je t'ai dit en toute honnêteté et surtout ce que tu penses de moi.» À ces mots, je mordis ma lèvre, avant de me diriger vers la porte de la chambre avec une idée bien précise en tête. « Je te laisse quelques minutes pour y réfléchir, je reviens. » Je sortis de la pièce pour me rendre dans le petit salon privé de notre suite, afin de nous servir à chacun, un verre de sa boisson préféré et revint, simplement vêtu de mes sous-vêtements. J'avais envie de jouer moi aussi. De le rendre complètement fou de moi … Je voulais faire naître en lui un désir véritable et je savais qu'en le privant de sexe dans le moment ou il le désirait le plus, allait accroître son envie de me faire sienne, en tant que sa femme et non une fille qu'il a épousé pour rendre service... De toute façon, nous avions toute la soiré et la nuit pour cela, ce qui m'intéressait pour le moment c'est ce qu'il à dans le cœur et non dans le pantalon.

Je lui tendis donc son verre avec un sourire honnête sur les lèvres et vint prendre place tout près de lui, assez pour que nos corps soient coller un à l'autre et que je puisse aisément poser ma main sur sa cuisses pour la caresser le temps d'une discutions.

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Anonymous
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Lun 4 Mar - 18:02

« Hum, c'est ainsi que vous concluez une affaire de la plus haute importance, monsieur? En aguichant votre interlocuteur jusqu'à ce qu'il cède à cette douce tentation? »

J’avais étouffé un petit rire à cette remarque, puis haussé les épaules, l’air de rien, loin de me douter que la partie n’était en fait pas gagnée d’avance pour moi. Malheureusement, mon interlocutrice me fit rapidement comprendre qu’elle ne se contenterait pas d’une simple réponse affirmative de ma part, suite à tout ce qu’elle venait de me dire… Dans un premier temps, je crois avoir au moins un peu écarquillé les yeux au moment où j’ai attrapé son bras pour l’empêcher de s’éloigner.

« Tu crois qu'un simple '' oui '' suffit à me convaincre de me donner à toi de la meilleur façon qui soit? »

Je la lâchais et posais mes mains sur le lit pour m’y appuyer, avant de soupirer doucement.

« Ca ne sera pas faute d’avoir essayé… »


Évidemment, j’avais lancé ça sur le ton de la plaisanterie, sachant pertinemment que ça n’empêcherait pas Eleonora de poursuivre son tour de parole. Sauf que les choses n’étaient plus aussi amusantes pour moi qu’il y a quelques minutes, maintenant que j’avais été coupé dans mon élan et qu’une certaine envie me démangeait de l’intérieur. Pas certain que la jeune femme partage mon envie (presque pas, nuance), je me retins de jouer aux animaux et croisais simplement les jambes avant de me laisser tomber sur le dos tandis qu’elle sortait de la pièce pour me laisser « réfléchir ». Mes yeux la suivirent du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse.

Lorsque la porte se referma finalement, je lâchais un gros soupir et clignais des paupières, puis me passais les mains sur le visage. Comment parler de ce qui se passait dans ma tête alors que je n’avais pas joué à ça depuis si longtemps ? Mes pensées m’appartenaient, à moi et à moi seul, ce qui rendait évident le fait il m’était difficile de me confier à qui que ce soit.

Je restais sans bouger durant quelques minutes, jusqu’à ce que ma compagne revienne dans la pièce et s’asseye à mes côtés, sa main sur ma cuisse.

« De quelle manière suis-je censé me concentrer si tu mets ta m… »


Je me redressais à moitié en ouvrant les yeux et ne pus m’empêcher de faire un écart en voyant la tenue que portait Eleonora, lâchant par la même occasion une exclamation en russe. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, pour le coup, je sais ! Elle m’avait aguiché, je l’avais provoquée au possible jusqu’à ce qu’elle en vienne à me détester en quelques jours et cela avait fait monter une tension incroyable entre nous, sur tous les plans. S’il était impossible d’avoir une conversation « normale », c’était bel et bien de ma faute… mais là… c’était carrément de l’injustice.

Peu importe. Je me repris au plus vite et acceptais le verre de rhum que me tendais la belle pour le vider cul sec, puis m’éclaircis la voix en me « remettant sur mon cheval » duquel elle venait de me faire tomber.

« Tu sais que je considère ça une technique de torture ? »


Je me passais une main dans les cheveux, puis lançais un coup d’œil par la fenêtre pour me concentrer et retrouver mon sérieux.

« Je sais très bien dans quoi je me suis engagé en acceptant ce deal… contrairement à l’impression que j’ai pu donner, je ne considère pas les humains comme des animaux de compagnie. Je sais que tu as tes propres états d’esprit et que tu as surement envie de donner ton avis sur différentes choses. Comme maintenant... »

Ayant retrouvé mon sérieux, je m’autorisais à tourner le regard vers Eleonora, calmement. J’étais conscient que cette conversation était importante, alors avec un peu d’efforts, il n’était pas si difficile que ça de faire abstraction « du reste ». La manière dont la jeune femme était venue d’asseoir sur moi tout à l’heure m’avait d’ailleurs empêché de garder ma contenance, d’où la réponse décevante que je lui avais fourni par la suite. Excusez-moi, mais on ne pouvait pas avoir un entretien aussi capital avec une personne ET la déshabiller en même temps ! C’aurait été un gros mensonge de dire qu’elle ne m’attirait pas physiquement, même si j’avais une préférence naturelle pour les femmes de mon âge et que l’autre soir, j’avais un peu eu l’impression de faire quelque chose de déplacé en couchant avec elle.

« Je reconnais être quelqu’un de difficile à gérer… à vrai dire, ces derniers jours étaient plus un test pour savoir si tu allais parvenir à t’adapter à moi ou non. [soupir] J’aurais peut-être dû être plus prudent… déformation professionnelle. »

Je croisais mes mains et lançais un coup d’œil à celle qu’Eleonora avait posée sur ma jambe. Cette fois, j’étais cependant calme et presque impassible face à ses techniques de déconcentration. S’il vous plaît, j’aimerais qu’on n’oublie pas que je faisais tout de même partie de la « Mafia » et que je savais plus ou moins gérer mes émotions en situation d’urgence. Mais qu’on ne prenne pas ça pour de la froideur… je voulais simplement amener cette conversation jusqu’au bout pour qu’on en soit débarrassés et qu’on puise penser à autre chose.

« Nous avons beaucoup de responsabilités à tenir… alors s’il faut le faire à deux, eh bien ce serait fâcheux qu’on se fasse la guerre. Je ne t’aime pas, mais je ne te hais pas non plus, car je ne te connais pas… mais si tu te décides à oser me montrer ce que tu gardes à l’intérieur, comme tu l’as fais à l’instant, alors je ferais la même chose, jusqu’à ce qu’on puisse fonctionner en duo. »

Mon regard se redirigea vers la fenêtre d’un air songeur.

« …ma famille ne ressemble plus à rien depuis plusieurs années déjà et je sais qu’on ne peut pas réparer parfaitement quelque chose de brisé. Néanmoins, j’espère vraiment pouvoir reconstruire quelque chose de nouveau, autant que toi. C’est une valeur qui me tient vraiment à cœur. »

Je laissais de côté mes pensées concernant mon frère et Sergej qui me semblait tout à fait insaisissable aujourd’hui, maintenant que son père l’avait bien dégoûté de sa vie. Je n’étais même pas certain que le gamin arrivait à être heureux tant tout semblait l’indifférer… ce qui me désolait et m’indignait en même temps. Bref.

Un petit sourire s’afficha immédiatement sur mon visage pour ne pas gâcher l’ambiance et je me tournais vers mon épouse pour venir frôler son épaule des lèvres, glissant le bout des doigts entre ses omoplates pour les faire remonter jusqu’à sa nuque, à la base de ses cheveux.

« Le respect aussi… mais celui-là… j’aime bien jouer avec pour te voir t’énerver. »

Je levais un regard provocateur sur les yeux de la jeune femme.

« Ca te fait faire des choses… intéressantes. »

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Anonymous
Invité
Invité
Lun 4 Mar - 20:08

are you kidding me ?


Alors qu'il vidait son verre cul sec, pour ma part j'y trempais simplement les lèvres, histoire de pourvoir me concentrer sur ses dires sans que mon jugement ne soit affecté par l'alcool. Il me nargua pour commencer, chose qui ne me choqua pas du tout au contraire, car j'étais pleinement consciente de l'effet que je lui faisais, autant habillée que déshabillée. C'est un homme après tout, il ne faut pas lui en vouloir de savoir apprécier les bonnes choses. Un rire m'échappa à cette pensée, avant que je ne retrouve mon calme légendaire, impatiente d'entendre sa version des faits.

Mon regard se posa alors sur lui et lorsqu'il prit finalement parole, je me suis simplement laisser glisser sur le dos afin que je puisse pleinement me concentrer, sans être tenter par ses lèvres, laissant tout de même ma main contre sa cuisse. J'étais prête, enfin c'est ce que je croyais, parce qu'avec lui, s'il y a une chose à savoir; c'est que cet homme est imprévisible et que lorsqu'il décide de se montrer en toute honnêteté, ça peut parfois être blessant.

Je l'écoutais parler sans rien dire tout en examinant ses moindres faits et geste avec attention, pensant chaque mot qu'il disait dans ma balance imaginaire. J'étais comme cela. À la minute ou on me disait un truc d'important, je pesais le pour et le contre et essayait de décortiquer la valeur de chaque mot dans ma tête pour me faire ma propre idée sur les éléments mentionnés. Viktor était comme moi. Un être difficile d'approche, plutôt froid. Le genre qui veut garder ses pensées pour lui pour être certain d'être en plein contrôle de tout ce qui se passe autour de sa personne... voilà qui rendait les choses quelque peu difficile. Nous avons chacun notre caractère, mais le plus important reste que tout les deux, nous avons les même '' faiblesses ''. Ce qui veut dire que nous devions redoubler d'efforts afin de développer quelque chose de constructif tout les deux. Viktor pour sa part semblait déjà avoir trouver mon point faible et pour ce qui est de moi, je pense que je commençais à me faire une idée plutôt réaliste de sa personne et de sa philosophie.

Plus il parlait, plus je sentais quelque chose se former dans ma gorge. Une sorte de boule d'émotions incontrôlée face à la situation qui me laissait une fois de plus perplexe. Je luttais intérieurement contre deux parties de me personnalité qui se faisaient la guerre depuis que j'avais compris qu'il voulait que je m'ouvre d'avantage à lui... Il y avait le côté femme fatal qui voulait à tout prix être parfaite pour lui, qu'il m'accepte après quelques jours seulement et qu'il m'apprécie … ainsi que mon côté raisonnable, mon côté plus réaliste qui voyait les choses exactement comme lui les voyais. Du coup, je me sentais blessée intérieurement et j'avais l'impression d'être une bonne à rien lorsqu'il me dit qu'il ne m'aimait pas, interprétant ses paroles au premier degré... alors qu'à l'envers de la médaille je voyais les choses d'un œil plus positif.

C'était la pagaille dans ma tête, j'avais l'impression de ne plus être moi, d'être constamment remise en question. Quand il me parlait, j'avais l'impression qu'il s'adressait à deux personnes bien distincte. Eleonora la petite princesse parfaite et Nora la '' sentimentale ''. La raison et le cœur... il n'y avait pas d'autre mots pour décrire ce que je ressentais depuis que j'étais en sa compagnie et ses aveux venaient de me confirmer la chose. Il me testait afin de voir qui j'étais réellement sous ces apparences de grande dame inébranlable et peut à peu, il y parvenait. Il me libérait de mon propre emprise sur ma personne … il me soulageait de ma raison qui étouffait les désirs de mon cœur, uniquement parce que les choses devaient se produire d'une certaine façon et pas autrement … mais je ne voulais pas que ma vie avec lui soit une histoire toute tracée … je voulais bien plus que cela … et je commençais à le réaliser peu à peu.i

Je me suis donc redressée pour reprendre ma place près de lui et fit glisser une main dans ma longue tignasse décoiffée en soupirant de façon discrète, alors qu'il me parlait de sa '' famille '' dissoute et ça me faisait mal pour lui. Je n'avais encore jamais perdu un être cher, mais j'étais en mesure de comprendre qu'il avait souffert et que même le temps n'arriverait pas à réparer les blessures causées par cette tragédie.

Mes pensée vagabondèrent un moment, mais lorsqu'il me sourit, je revins immédiatement sur terre et lui rendit son magnifique sourire qui venait en quelque sorte de détendre l'atmosphère de la pièce. Sans oublier ses petites attentions sur ma peau qui me fit frissonner de la tête au pieds. Lentement, mes yeux se refermèrent et je me laissais bercer par ses caresses dans mon cou, rigolant à ses dernières paroles.

Décidément, il n'en ratait pas une celui-là... « Hum... en effet » Murmurais-je d'une voix enjôleuse. « J'ai cru comprendre que ça te plaisait bien … et que tu y parvenait très bien par la même occasion. » À ces mots, mes yeux s'ouvrirent et lentement je vins attraper le menton de mon homme, approchant mon visage sur sien jusqu'à ce que mon front repose sur le sien. Je ne voulais pas replonger dans une conversation sérieuse, celle que nous venions d'avoir suffisait amplement pour le moment, mais mon cœur me suppliait de lui dire les mots qui allèrent sortir de ma bouche à cet instant. « Tu as une nouvelle famille maintenant … » Dis-je à voix basse avant de venir déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. « Je ne remplacerai jamais ce qui t'a été enlever, mais je peux te rendre heureux et essayer de partager ta douleur. C'est pratiquement impensable qu'une telle chose puisse de produire étant donner que nous ne nous aimons pas … mais un jours, tu m'aimeras et je t'aimerai aussi en retour... » Ces mots sortaient d'eux-même de ma bouche sans même que j'arrive à les contrôler. C'était mon cœur qui parlait, à cet instant précis et non la raison. « D'ailleurs, j'ai de plus en plus de mal à te résister … » Un large sourire s'afficha sur mes lèvres et sans plus attendre, je relâchais son visage pour venir m'asseoir sur lui à nouveau, avant de reprendre ses lèvres avec une envie débordante, alors que mes bras passait autour de son cou pour le serrer de toute mes force afin de lui faire comprendre que peu importe ce qui nous arriverait … je serais toujours là pour lui.

Il ne venait pas de me faire tomber amoureuse de lui … mais dans la vie, il y a différente façon d'aimer et pour le moment, '' mon amour ''se limite à de la tendresse sous toute ses formes ainsi que de la provocation et de l'amusement … il faut bien commencer quelque part non?

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Changement de plan [Eleo]

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