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 The light of morning decomposes everything. | Katsya.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Lun 29 Oct - 18:06




KATSYA & LERA

« We need to find our way back »


J’avais longuement hésité avant de prendre cette décision et j’espérais que c’était la bonne. J’ignorais d’ailleurs si une moindre décision de ma part pourrait être considérée contre positive. Elle devait m’en vouloir, sans aucun doute. Qui pouvait l’en blâmer d’ailleurs ? Songer à la manière dont c’était terminé notre précédent appel téléphonique me remuait l’estomac. Cela m’avait brisé le cœur, même si je ne montrais rien, qu’elle ait prise cette mise en clinique comme une haute trahison. Elle donnait ainsi l’impression de n’avoir jamais caressé l’idée que moi j’aurais pu l’y mettre ce qui me faisait plus mal encore. Je me demandais s’il était encore possible de réparer les pots cassés, sans doute que non. Une confiance meurtrie n’était jamais totalement réparable. L’idée que c’était pour elle me retenait de ne pas m’y pointer et de lui rendre cette liberté à laquelle elle aspirait tant. Katsya était comme ma petite sœur et savoir que je lui avais certainement causé du tort me montait les larmes aux yeux. Lorenzo m’avait conseillé d’aller la voir, qu’apparemment elle aurait besoin de moi mais tout ceci n’était que suppositions car je ne voyais pas pourquoi elle voudrait de la personne qui l’avait emprisonnée à ses côtés, c’était tout bonnement impensable. Je ne voulais pas faire face à son expression de déception, déjà que l’entendre au téléphone fût dur, je craignais que, de vive voix, cela n’ait raison de mon bouclier et que je me mette à craquer, ce qui n’arrangerait pas nos affaires. J’avalai ma tasse de café, seul aliment, si l’on pouvait le nommé ainsi, que je parvenais à consommer le matin. M’allumant une cigarette, une énième depuis que j’étais réveillée, enfin pour cela il aurait fallu que j’aie fermé l’œil, ce qui devenait rare ces derniers temps. Entre mon boulot qui me bouffait, mes soucis qui me bouffaient, mes pensées qui me bouffaient, il était normal qu’il n’y ait plus assez de temps pour le sommeil. Je soupirai, encore une fois. Voilà à quoi ressemblait mes matinées, fumer, soupirer, réfléchir, boire un café. Une vie ma foi très bien remplie si l’on voulait mon avis. J’écrasai le filtre de ma cigarette et me levai d’un bond, ce n’était pas en restant ici que cela améliorerait la situation, si cela se pouvait encore bien entendu. J’enfilai prestement ce qui me tomba sur la main, soit un jean, des converses montantes, un débardeur et mon sempiternel blouson cuir et j’étais partie. Je pressai le pas, peu désireuse de m’arrêter en si bon chemin car si je le faisais, jamais je ne retrouverais le courage nécessaire pour m’y rendre. Je hélai un taxi et m’installai confortablement, passant très souvent ma main dans mes cheveux en signe de nervosité. J’ignorai comment notre entrevue se passerait. D’ailleurs pour qu’il y ait entrevue, il faudrait tout d’abord qu’elle veuille me voir, ce qui n’était pas gagné. Sans que je ne me rende compte, le véhicule s’était immobilisé. Nous y étions. C’était étrange comme les trajets qui nous semblaient d’habitude très longs se raccourcissaient lorsque l’on était agitée. Je payai le chauffeur puis m’extirpai de l’habitacle. N’écoutant mon impulsion première je pénétrai dans la bâtisse sans m’arrêter, puisque j’étais là autant aller droit au but. Rien ne servait de retarder l’échéance. Je me présentais à l’infirmière que j’avais rencontrée la première fois lorsque j’étais venue me renseigner sur la manière de procéder pour inscrire une patiente. Elle tenta tout d’abord de dissuader d’aller lui rendre visite puisqu’elle venait à peine d’être internée et elle devait exclusivement se concentrer sur sa guérison, donc je ne serais qu’une distraction. Je ne comptais pas me satisfaire d’un refus et je le lui fis bien comprendre. Si elle tenait réellement que je pique un scandale, libre à elle mais je comptais voir mon amie aujourd’hui avec ou sans son accord. Elle me demanda de patienter afin d’aller s’en quérir de l’avis de Katsya, si elle désirait ou non me voir et elle disparut sans me laisser le temps de réplique quoi que ce fut. J’entrepris de faire les cent pas, le cerveau en ébullition. Heureusement pour mes nerfs, l’infirmière revint avec une bonne nouvelle et je pus la suivre jusqu’à sa chambre puis elle repartit. C’était l’heure. Je frappai deux coups contre la porte puis entrai. « Merci d’avoir accepté de me voir » fut la seule choque que je fus capable de trouver, quelle imagination.
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Dim 18 Nov - 15:16


Let's not fuck things up
Lera & Katsya.



J'étais cloîtrée entre quatre murs, dans une chambre, isolée de tous. Je pouvais juste voir assez fréquemment l'infirmière qui venait me rendre visite de temps en temps sûrement pour être sûre que je ne m'étais pas suicidée ou autre. D'ailleurs avec quoi j'aurais pu me suicider ? Il n'y avait rien dans cet endroit. J'étais toute seule à la maison, quand ces gens ont sonné à ma porte pour m'emmener de force dans ce centre. Ils m'avaient dis que je devais signer quelques papiers et que je pourrais ensuite rentrer chez moi, mais c'était apparemment un mensonge, vu qu'ils m'ont retenu prisonnières dans ce lieu. Je ne m'étais pas beaucoup débattu, parce qu'il fallait se rendre à l'évidence, j'étais devenue aliénée, folle, ne pouvant plus vraiment contrôler mes pensées et encore moins mes actes. Je ne voyais qu'une personne pour me faire cela, qu'une personne qui en aurait sûrement marre de mes agissements, de mon comportements bizarres même si je faisais de mon mieux pour paraître normale, c'était Enzo. Bien qu'il dise m'aimer, je n'arrivais pas vraiment à y croire ni même à le concevoir. Je ne voyais personne d'autre, et puis il avait bien vu ces blessures, me demandant à chaque fois d'avouer que c'était moi qui m'étais blessée.

Tout me semblait logique, je lui en ai voulu, énormément voulu. J'aurais préféré qu'il soit honnête, et qu'il me dise qu'il ne me supportait pas, j'aurais pu disparaître. Seulement, tout ce que je pensais être logique, ne l'était pas en réalité. Un appel de Lera, et tout était devenu flou, encore plus flou qu'il ne l'était déjà. Je n'y comprenais rien, je ne voulais pas comprendre. Comment est ce qu'elle aurait pu me faire ça ? Je lui faisais confiance, une confiance aveugle même. Pas une seconde je ne l'ai soupçonné, parce que je pensais qu'elle me comprenait, elle. On a longtemps été complices toutes les deux, des rebelles, parmi tous mes amis, elle était sûrement celle qui me ressemblait le plus, qui avait quelques troubles aussi, je la considérais comme ma sœur, comment est ce qu'elle aurait pu être à l'origine de tout cela ? Je n'ai pas voulu converser avec elle au téléphone, j'étais bien trop choquée, et puis je n'avais pas grand chose à dire. A mes yeux, rien ne pouvait expliquer ce qu'elle venait de me faire. De la colère, contre Lera, mais aussi un énorme sentiment de culpabilité envers Enzo. Je ne méritais vraiment pas son amour après tout. Après son appel, je me suis défoulé sur tout ce qui m'entourait, je ne pouvais plus me contrôler, j'ai tout cassé autour de moi. Jusqu'à ce que les infirmiers arrivent, pour me stopper, et me donner des calmants. Ils m'ont ensuite fait une piqûre et je me suis endormie, jusqu'au lendemain matin. J'ai pris ma douche assez tôt, et j'ai ensuite pris le petit déjeuner avec les autres internés. Ensuite un infirmier m'a emmené jusqu'au lieu où se trouvait une réunion entre malades. On a pu échanger nos expériences, mais je ne pouvais oublier la trahison de mon amie. Je suis ensuite rentrée dans ma chambre, et une infirmière est venu m'annoncer qu'une amie se nommant Lera est venue me voir. Comme j'étais plus calme maintenant, j'ai accepté. J'étais juste curieuse d'entendre ses explications. Elle frappa à ma porte, puis finis par entrer. « Merci d’avoir accepté de me voir » Je la regardai, sans rien dire. Puis je m'installais sur mon nouveau lit. « Pourquoi ? » Je ne pouvais prononcer aucun autre mot, je sentis ma colère monter peu à peu. Heureusement que j'avais pris ma dose de calmants ce matin.



© Belzébuth
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Ven 23 Nov - 12:52




KATSYA & LERA

« We need to find our way back »


J’observai Katsya, quelque peu blessée par son comportement mais n’en montrai cependant rien. Il était tout à fait légitime qu’elle réagît de cette manière, à sa place j’en aurais sans doute fait de même ou bien pire. Je ne supportais pas l’idée de l’avoir trahie, meurtrie, déçue ou que savais-je encore. C’était tout bonnement insupportable. Elle était comme ma sœur et lui jouer un tel tour me brisait le cœur, vraiment. Durant son temps d’internement, je m’étais demandée si cela avait été la bonne chose à faire, peut-être aurait-elle dû rester dehors, elle aurait sans doute appris à se contrôler. Plusieurs fois, je m’étais surprise sur le point d’appeler l’hôpital afin qu’il laissât sortir mais je me ravisai. C’était la seule solution me disais-je ou plutôt essayai-je de m’en convaincre afin de me donner bonne conscience, sûrement. Cela ne fonctionnait qu’à moitié ou pas du tout. Je savais ce qu’était que l’enfermement, cette tête-à-tête forcé avec soi-même, ses idées, ses réflexions plus noires les unes que les autres. C’était sans doute ce qu’il y avait de pire et paradoxalement de bien. Même si l’on se sentait seul comme jamais, nous avions enfin le temps de faire le point sur notre vie, sur l’on voulait vraiment et à quoi rimait de mener une telle existence. Toutes nos pensées y passaient, de toute façon, là, on aurait pu s’y soustraire comme on en avait coutume à l’extérieur entre le travail, les sorties, les fêtes, l’alcool ou bien encore la drogue. Dans notre chambre exigüe, on était du bétail pour nos démons intérieurs qui ne perdaient aucune occasion pour venir nous torturer un peu plus. C’était donc à nous de puiser au plus profond de nous pouvoir nous en sortir. J’avais réussi…non c’était faux. Je m’étais contentée de gérer la surface, peu courageuse pour m’attaquer à ce qui se déroulait plus bas. J’avais toujours été comme ça, lâche.

Je reportai mon attention sur la brune qui semblait plus chétive et plus faible encore qu’à son entrée. Cette vision fit naître une boule dans ma gorge. Etait-ce vraiment la bonne solution ? Plus je la détaillai plus mes doutes prenaient se renforçaient. Ne l’avais-je pas plutôt condamnée à un sort funeste pensant bien faire ? Combien de personnes dans l’histoire ont cru bien faire et n’ont pourtant créé que des massacres ? Hitler lui-même croyait en son idéologie, croyait que tels crimes étaient nécessaires et apporteraient beaucoup au peuple allemand. J’avais agi arbitrairement, me fiant à des ressentis qui pouvaient également être erronés.

« Parce que j’avais peur pour toi Katsya. »

Je marquai une pause.

« Tu pourras dire ce que tu veux mais j’avais bien remarqué tes coupures au niveau des poignets, tes changements d’humeur, tu replongeais visiblement et je ne voulais pas que tu te fasses du mal, ni au bébé. »

Je ne bougeai pas, mon regard franc dans le sien.

« Et je savais aussi que nous ne pouvions pas t’aider, il fallait que tu sois prise en charge par des professionnels. »

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Anonymous
Invité
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Lun 28 Jan - 2:56


Let's not fuck things up
Lera & Katsya.



Je la fixais du regard, j’essayais de lui communiquer tout la colère que j’avais envers elle. Lera m’a surtout déçue, et choqué, je ne m’attendais absolument pas à ce que cela vienne d’elle, j’ai même douté de mon petit ami, et pas une seule seconde je n’ai pensé que cela aurait pu être ma sœur de cœur. Pourquoi ? Parce que je la connais depuis très longtemps, je sais qu’on est toutes les deux pareilles, en quelque sorte liées par nos pensées presque semblables. Alors je savais qu’elle ne me trahirait jamais, mais on dirait bien que son séjour à l’hôpital l’a changé. Plus je la regardais et moins j’arrivais à reconnaître la Lera que je connaissais, cette grande sœur que j’ai toujours rêvé d’avoir et qui veillait sur moi. « Parce que j’avais peur pour toi Katsya. » Je levais mes sourcils légèrement, je prenais le temps de rouler mes yeux avant de la fixer à nouveau. J’attendais plus d’explications, et elle ne tarda pas à me les donner. « Tu pourras dire ce que tu veux mais j’avais bien remarqué tes coupures au niveau des poignets, tes changements d’humeur, tu replongeais visiblement et je ne voulais pas que tu te fasses du mal, ni au bébé. » Je touchais alors instinctivement l’un de mes poignets comme pour cacher ces marques, ce geste était idiot, elle venait tout juste de me dire qu’elle les avait vu. Lorsqu’elle évoqua le bébé, je baissais les yeux, parce que j’avais honte, parce que je savais que tout ce qu’elle venait de dire n’était que mon amère réalité que j’avais beaucoup de mal à accepter. « Et je savais aussi que nous ne pouvions pas t’aider, il fallait que tu sois prise en charge par des professionnels. » J’étais pensive, j’analysais chacune de ses paroles avec attention. Je commençais à me ronger les ongles, malgré toutes les explications du monde, je ne pouvais me résoudre à accepter le fait que ce soit Lera qui m’ait interné. Je ne pouvais m’empêcher de lui en vouloir, j’aurais préféré que cela vienne de quelqu’un d’autre. Si je n’avais pas pris des calmants et mes autres médicaments plus tôt, j’aurais sûrement explosé de rage et je l’aurais blessée. Grâce à eux, j’arrivais à rester neutre, et à ne pas trop penser, je me sentais lourde, un peu comme si je marchais au ralenti. Je finis par soupirer, de toute façon, c’est trop tard maintenant, personne ne peut me libérer de cet endroit, je suis obligée d’y rester jusqu’à ce que je guérisse ou que je devienne moins dangereuse pour mon entourage. Je n’aurais jamais pensé que Lera fasse preuve d’autant de sagesse, je l’imaginais plutôt me comprendre et non pas me faire emprisonner dans ce lieu.

« Je sais qu’il y’a quelque chose qui cloche là ! » J’appuyais ensuite fort sur ma tête avec mon index, les yeux bien ouverts et rivés sur elle. « Mais que cet internement vienne de toi.. Ça.. ça tu vois, je n’arrive pas vraiment à le comprendre. » Je me levais du lit pour m’approcher un peu d’elle. « Lera, dis moi que c’est juste un cauchemar, que je ne suis pas ici, que ce n’est pas toi la responsable. Vas-y dis le ! » Je raclais ma gorge, je commençais à voir un peu flou, mes pupilles s’étaient humidifiées, pour que je sente finalement une première larme chaude couler le long de ma joue, ensuite vint une seconde et une troisième. Oui, je crois bien que je pleurais. Je n’ai fais que ça de toute façon, pleurer. « Il y’avait d’autres solutions.. me faire disparaître par exemple ! Je hais cet endroit, je le hais. Moi qui pensais que toi au moins tu me comprenais.. on dirait bien que je me suis trompée. Personne ne me comprend en fait, personne. »




© Belzébuth
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Mer 13 Fév - 1:43

La culpabilité le me rongeait, sentiment auquel je ne parvenais toujours pas à me faire alors que j’aurais dû puisque j’y étais souvent sujet, plus que je ne l’aurais pensé. J’avais fini par émettre l’hypothèse qu’un jour ou l’autre, je brisais des vies. L’objet de mes crimes s’enchaînaient, s’amoncelaient, jour après jours, semaines après semaines, mois après mois…ainsi de suite jusqu’à ce que je passe sans aucun de vie à trépas, ce qui en soit serait une véritable bénédiction pour mes proches et ceux qui auraient été amenés à me rencontrer dans un avenir proche. Cela leur aurait épargné tant de tracas et à moi donc, le moins que l’on pouvait dire que c’était que s’attacher était un combat de tout instant, véritablement. J’étais épuisée de tous les efforts qu’il me fallait fournir à chaque fois, je ne doutais pas qu’il en fût de même pour ceux qui se devaient de me supporter.

Le discours que tenait ne me confortait plus qu’encore dans mes pensées. La douleur qui découlait de chacune de ses pics qui me laissant pantoise et à bout de souffle, comme si je venais de courir une longue distance en peu de temps. C’était douloureux de savoir que je l’avais autant déçue, trahie même, cette idée m’était insupportable mais c’était pourtant la réalité. J’avais merdé. Encore une fois. J’avais cru bien faire mais qui étais-je pour décider de ce qui était ou non bien pour elle ? Lorenzo avait eu raison de s’en prendre en moi, il vivait avec elle et il était certain qu’il connaissait un aspect que j’ignorais, sûrement et sans doute aurait-il été plus à même de trouver une solution adéquate pour son problème.

En plus de me faire l’effet d’un couteau que l’on m’enfonçait à vif dans la cage thoracique, ses paroles me firent également sortir de mes gonds. Bigarrure entre chagrin et colère, l’on ne faisait pas mieux en matière de torture sentimentale.

« T’es vraiment injuste putain ! Tu crois que c’était facile de te mettre ici ? De te faire enfermer et de venir te voir comme on rend visite à une prisonnière ? Est-ce que t’as pris une minute pour t’interroger et savoir s’il n’y avait pas une raison spéciale pour qu’on te retienne ici ? Tu crois vraiment qu’ils te garderaient ici juste pour le plaisir de te compter parmi leurs patients ? »

Une pause. J’inspirai profondément. M’emporter ne résoudrait rien à la situation.

« Il fallait bien que quelqu’un endosse le rôle de méchante et comme personne semblait décidé à le faire, je m’y suis collée. »

Je vrillai mon regard dans le sien. Mon masque se brisait lentement mais sûrement.

« S’il faut que tu me détestes, me haïsses pour cela, soit, mais l’essentiel c’est que tu ailles mieux, moi c’est tout ce qui m’importe. » Je m’humectai les lèvres. « Tout ce que je te demande pour l’heure c’est de faire les efforts dans ce sens, histoire que je n’ai pas sacrifié notre amitié pour rien. »

Un petit sourire aux lèvres. Les yeux humides. Ah, tristesse.

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