Il était très tôt le matin et il ne faisait pas encore claire dehors. Ca faisait un baille que je n’étais pas allé à la plage faire du surf et c’était l’idéal avec la température basse. J’étais sure de pouvoir attraper quelque bonnes vagues. Je m’habillai en jogging et un chandail blanc bien ordinaire. De toute façon je n’étais pas là pour impressionner personne et j’allais mettre un dry suit pour ne pas avoir froid lorsque je vais être en train de rider les vagues. Je pris mon surf et l’attacha sur le toit de ma Chevelle. Normalement, j’aurais couru jusqu’à la plage, mais ce n’est pas l’idéal de trimbaler un surf alors qu’on cour. Il n’y avait rien de mieux que de voir la ville encore endormi avec toutes ces merveilleuses lumières qu’on peut apercevoir au loin. Je m’approchais de ma destination. Au loin je voyais ce vaste étendu d’eau, mais on dirait qu’il manquait quelque chose… Tout la beauté qu’apportais les rayons de soleil était malheureusement absent. On ne voyait que du noir et rien d’autre. Le sable s’emblait moins blanc que d’habitude, mais tout cela ne tarderait pas car le soleil allait se lever dans la prochaine heure. J’allais assister à ce phénomène qui portant arrive à chaque jour, mais que tout le monde manque parce qu’ils dorment.
Je décidai d’attendre un peu avant de me jeter à l’eau. J’allais attendre que le soleil commence à se lever pour être sur l’eau quand ce miracle allait se produire. Je courus le long de la plage pendant un bon moment jusqu’à ce que je sois hors de souffle et je m’arrêtai à un poste de Sauveteur pour effectuer des exercices. Je fis une série de chin-up, des push up et je repartis dans la direction j’étais arrivé en accélérant pour me pousser à bout complètement. J’arrivai à ma voiture complètement mort et je me couchai à terre pour reprendre mon souffle avant d’aller faire du surf sur les vagues. Je mis mon dry suit et j’attachai la ganse de mon surf autour de ma cheville et je partis à l’eau. Tous mes muscles qui étaient endoloris par la course arrêtèrent de faire mal avec le contact de l’eau. J’attendis le bon moment et je m’élevai sur une vague et je fis du slalom sur les vagues pour finalement débarquer et aller en prendre une meilleure. Lorsque les premiers rayons percèrent l’horizon je m’assis sur ma planche et je me laissai flotter pendant que l’eau devenait d’un bleu claire. C’était tout à fait à couper le souffle comme scène. Je pris la première vague et je retournai sur le bord de la plage.
J’avais planté ma planche dans le sable et je m’assis en prenant appui dessus. J’observais tout ce qui était autour de moi et c’est dans des moments comme celui-ci que je suis content d’être en vie. Lors de l’accident à mon père qui sait j’aurais pu y laisser ma peau si j’étais resté avec lui à l’intérieur de la voiture alors qu’on se rendait au chalet. Je n’ai pas encore fait mon deuil, mais au moins j’avais arrêté de culpabiliser sur la mort de mon père. Maintenant, je vis chaque jour comme si c’était le dernier et je ne rate pas l’occasion de dire à tout le monde que je tiens à eux. Une brise de l’océan apporta l’odeur de l’eau salée et je respirai encore plus fort. Le vent agita mes cheveux et je me laissai bercer par le bruit des vagues. Je ne pus m’empêcher de regarder encore une fois tout cette merveille autour de moi et mon regard se perdit à l’horizon.
J’étais complètement épuisé de tout cet exercice intensif. J’étais toujours appuyer sur ma planche et je fermai les yeux. J’écoutais les bruits des vagues et respira la gamme d’arome que l’océan apportait. J’étais presque assoupis lorsque j’entendis un bruit distinct de quelqu'un qui sort de l’eau je scrutai la plage en faisant mon repérage visuel comme on me l’avait appris dans mes cours de sauveteur océanique. La source du bruit semblait provenir non loin de l’endroit ou j’étais assis alors je me levai et me dirigea vers ce qui me semblait être l’endroit du clapotis de l’eau. À mesure que j’avançais, je pus entendre clairement qu’il y avait quelqu'un qui se baignait. Je ne voyais absolument personne pourtant alors je contournai un rocher et c’est à cet instant que je vis la personne qui se baignait. Le rocher était juste un obstacle à mon balayage visuel c’est pour cette raison que j’avais été incapable de repérer la personne. J’avais le cœur qui battait la chamade car j’espérais qu’il ne s’était rien passer et que je n’aurais pas besoin de faire de sauvetage.
Je fus soulagé de voir que l’inconnue n’était pas en danger. C’était une simple baignade matinale. Il n’est pas rare de croiser de rares personnes comme moi tôt le matin sur la plage. Le spectacle qui s’offrait devant moi par exemple me laissa sans mots. Je continuai à avancer tranquillement tout en regardant la belle étrangère. Elle avait une belle silhouette et une chevelure brune magnifique. Est-ce que j’étais vraiment en train d’épier une étrangère alors qu’elle se baignait nue dans la baie de San Francisco ? C’est ce qui me semblait … mais cette fille était d’une beauté sans précédents. Mes yeux ne la quittaient pas une seule seconde. Juste quand j’allais rebrousser le chemin, la belle brune se retourna rapidement vers ma direction. On pouvait voire qu’elle était surprise et étonnée. Je ne savais pas quoi dire et je devais trouver quelque chose rapidement avant que les choses dégénèrent
William – Je ne voulais pas faire intrusion dans ta baignade matinale. Je marchais sur la plage et il semblerait que je me sois fait des idées. Je croyais que quelqu’un était en train de se noyer…
C’était complètement pathétique, mais je ne réussissais pas à formuler de meilleures excuses. Techniquement je n’avais rien fait de mal, je me promenais sur la plage et par un ¨malheureux¨ hasard je suis tombé sur cette gonzesse en train de se baigner nue. Je ne voulais pas la rendre encore plus mal à l’aise alors je me retournai dans la direction opposé. J’aperçus ce qui sembla être les vêtements de celle-ci. Il y avait un pantalon noir et une veste à capuchon qui trainait juste sous mes yeux. Une chose qui assez troublante c’est qu’un inconnu débarquant de nulle part t’aperçois nue comme un verre. Je me mettais à sa place et je n’aurais pas voulu que n’importe qui me voit. Je ne l’avais vu qu’un bref instant de face mais elle avait un visage angélique. C’était un vrai canon et je remerciais le bon dieu d’avoir fait en sorte de la croiser ce matin. Il y en avait plein de filles qui étaient canons à San Francisco, mais pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour faire connaissance avec la brunette.
William – Magnifique spectacle n’esse pas de voir le soleil se lever et rendre l’eau d’un bleu éclatant ? J’étais sur l’eau en train de faire du Surf lorsque le soleil commençait à se lever et c’était tout a fait merveilleux. Je m’excuse sincèrement, je ne croyais pas tomber réellement sur quelqu'un en venant ici. Je voulais juste être certains que ma tête ne me jouait pas des tours. Si tu le veux je parts tout de suite et je te laisse tranquille ?
Je ne voulais pas passer pour un pervers qui profitait d’une telle occasion pour l’épier pendant qu’elle était nue dans l’eau. J’espérais vraiment qu’elle ne me dise pas de partir car je raterais une belle occasion de connaitre cette belle étrangère.
Je restai planté là comme un piquet. Il était clair que l’étrangère préfèrerait que je ne sois jamais débarqué pendant sa baignade. Franchement, il n’y avait rien à comprendre. J’avais entendu des bruits étranges provenant de non loin de moi. L’humain a toujours été curieux alors c’est cela qui m’avait poussé à jeter un coup d’œil. Techniquement, j’ai rien fait de mal. C’était plus ou moins gênant de se retrouver dans cette situation. Un mec qui se promène très tôt le matin sur la plage et qui découvre une beauté qui se baigne nue dans l’eau. Il y a plein de gens malhonnête et qui n’était pas tout à fait net. Être une fille et étant à sa place, je me méfierais d’un étranger surtout lorsqu’il n’y a pas de signe de vie aux alentours. Je pourrais aussi bien être un kidnappeur et elle serait ma victime. Bon je ne suis pas du tout un kidnappeur, mais tout ca pour dire qu’elle me demanderait surement de m’en aller. Qui sait, je la croiserai peut-être dans des conditions plus propices. J’étais sur le point de partir quand la brunette parla.
Berlioz – Oui c'est magnifique, sa change beaucoup de mon ancien vie, de mon ancienne ville. Ne t'en fais pas, je te crois, mais j'aimerai bien que tu restes. Si tu veux ont peut aller boire un café ? Te sens pas oubligé de dire oui, hein.
Sa voix avait changé de position. Je me retournai pour apercevoir qu’il n’y avait plus personne à l’eau. Elle avait surement sorti par une place ou je ne pouvais pas la voir. Je l’avais déjà vu au complet alors il n’y avait pas vraiment d’autre chose qui pourrait rendre la situation encore plus embarrassante. Je m’étais retourné par respect pour elle. Il était certain qu’elle a dut se sentir mal dans tout ca. Attends un peu ? Est-ce que j’avais bien compris ou mon imagination me jouait des tours. Je n’avais pas vraiment porté attention à ce qu’elle avait dit. J’avais tout de suite cherché où elle était disparue. Si j’avais bien compris elle voulait que je reste et en plus de ca elle veut aller boire un café. Je devais être né sous une bonne étoile car j’étais sure qu’elle voudrait que je disparaisse aussi rapidement que j’étais arrivé. Décidemment, aujourd’hui était mon jour de chance. Cette chance m’était apparu alors je n’allais certainement pas rater ma chance. Voyons après avoir vu ce corps de rêve aucun mec ne déclinerait un offre comme celle-là. C’était une parfaite occasion de faire connaissance de la belle brunette.
Elle sorti finalement de derrière les rochers et tapota l'épaule mon épaule jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à moi. Une fois face à face, la brunette afficha un petit sourire. Mon dieu qu’elle était jolie. Ses cheveux étaient légèrement bouclés puisqu'ils étaient trempés et la brise apporta l’odeur la senteur de la mer mélangée à un doux parfum. Ses yeux verts étincelaient au soleil et c’est alors qu’elle reprit la parole.
Berlioz – Alors, tu veux venir boire un café ?
William – J’adorerais aller prendre un café en ta compagnie. Ma voiture est garé non loin d’ici. Je dois aussi me changer car comme tu peux voir je n’irai certainement pas là en dry suit hehe. En passant, on a pas encore fait connaissance. Je m’appelle William Carter.
Berlioz – Enchanté William! Moi c'est … -Elle hésita un instant avant de continuer. - Berlioz Williams
Elle éclata de rire après s’être présenté. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais ca l’avait fait rire alors tant mieux. Il n’y a pas meilleur remède que de rire pour détendre un peu l’atmosphère. On marchait tout les deux vers ma voiture et c’est alors que je me rendis compte à quelle point j’étais chanceux d’être tombé sur Berlioz tout bonnement sur la plage tôt le matin. Il était clair que j’allais bien m’entendre avec elle, car elle rayonnait comme une immense boule d’énergie et je me sentais bien avec. Je n’étais pas du genre à donner ma confiance rapidement au gens, mais je ne sais pas pourquoi Berli embarquait dans les exceptions. C’était plutôt pour elle que je m’inquiétais car elle m’avait donné sa confiance trop rapidement selon moi. Je la comprends en quelque sorte je ne dégage aucune ondes négatives et je n’ai pas l’apparence de quelqu'un de méchant. À vrai dire je n’ai aucune parcelle de mon corps qui dégage d’ondes négatives. Je suis un mec très patient et avant de me faire peter les plombs faut vraiment avoir fait quelque chose de grave. On arriva à ma voiture et sans penser à rien j’enlevai ma combine comme si je connaissais la belle brune depuis toujours. Je sentais que son regard me détaillait, mais ca ne me dérangeait vraiment pas. Je l’entendis rigoler en arrière de moi et c’est alors qu’elle prit la parole.
Berlioz – Vas-y tu peux te changer maintenant, j'te matterai pas.
C’était comme la situation de tout à l’heure c’était inverser. Elle se retrouvait dans la même position que j’étais il y a à peine une heure. Je trouvais ca assez drôle et je crois que Berlioz était d’accord avec moi car je l’entendis rire. Je ne pus m’empêcher de rire à mon tour. J’avais fini de me changer et je me retournai vers la brune qui était toujours tourner face à la mer. Ayant comme l’intuition que j’avais terminé, elle se retourna en écartant les doigts pour m’entrevoir. Elle me souri et je l’invitai à prendre place dans ma bagnole. Je la conduisis jusqu’à un petit café non loin de la plage ou la terrasse offrait une magnifique vue sur la mer. En entrant, Berli salua le barman et elle s’arrêta pour se retrouver face à moi.
Berlioz – Tu veux t'installer à l'intérieur où à l'extérieur ?
William – À l’ext…..
Je n’eus pas vraiment le temps de répondre car la charmante demoiselle m’entraina sur la terrasse du café. Elle était tout simplement rayonnante et son sourire ne s’effaçait point. Peut-être un signe qu’elle aimait se retrouver en ma compagnie ? Surement, sinon elle ne m’aurait jamais demandé de venir prendre un café avec elle. L’astre solaire continua son ascension dans le ciel tout en procurant une couleur azurée aux vagues de la mer. C’était tout à fait merveilleux de voir aller les miracles que la nature pouvait faire. Nous étions assis un en face de l’autre et je senti que je me faisais observer. Je laissai Berlioz m’inspecter du regard et lorsque je la regardai à mon tour son regard n’était plus posé sur moi. Elle regardait le spectacle qu’offrait la nature lorsqu’elle me parla.
Berlioz – Tu veux quelque chose à boire ?
En disant cela, le serveur arriva à notre hauteur, la brune se tourna toujours aussi souriante et lui dit;
Berlioz – Ce sera un chocolat chaud pour moi.
Elle se retourna vers moi, son habituel sourire aux lèvres et je compris que c’était à mon tour de commander.
William – De mon coté, ce sera un latte à la cannelle sil-vous-plait
Rien au monde j’aurais voulu me retrouver à un autre endroit. Je ne sais pas pourquoi j’étais si bien avec Berlioz. Elle avait toujours le sourire aux lèvres en me regardant et je lui rendis en souriant à mon tour.