Je m'étais levé ce matin aux côtés de ma petite amie, étant le quatorze février, je prenais le soin de lui souhaiter une joyeux saint-valentin. Avant de partir, je lui demandais vers quelle heure elle serait là, et une nouvelle fois, comme depuis un certain temps maintenant, m'apprenais qu'elle ne rentrerait pas tôt. Evidemment, mon visage perdit toute sa splendeur. Même si je n'étais pas adepte de la saint-valentin, qui selon moi n'était qu'une fête purement commerciale., j'aurais toutefois aimé passer la soirée avec elle, mais visiblement, sa ne serait pas encore pour ce soir. Ces derniers temps, elle avait tendance à rentrer tard, j'ignorais ce qu'elle pouvait bien faire, j'osais espérer qu'elle ne fasse pas de bêtises ou autre. Toujours est-il qu'après avoir prit mon petit déjeuner, ainsi que ma douche, je l'embrassais et filer à la fac. Une longue journée m'attendais, ce matin j'avais cours à l'université, et cet après-midi, j'étais de surveillance au foyer.
La journée m'avait paru tellement longue, de plus cette histoire avec Katsya me torturait l'esprit. J'aurais aimé lui préparer une petite soirée, mais à quoi bon ? L'autre soir, je pensais manger avec elle, j'avais préparé un bon petit plat de pâtes à la carbonara, pour qu'au final elle m'annonce qu'elle ne rentrerait pas. Aussi bête que cela puisse paraître. Elle me manquait. Pourtant nous vivions ensembles, dans le même appartement, mais j'avais l'impression que ces derniers temps, elle passait plus de temps à l'extérieur qu'à l'intérieur, et les moments avec cette dernière se faisait de plus en plus rares, a vrai dire, je n'aimais pas vraiment ça. Les gamins étaient au foyer insupportables, je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais ils avaient décidé de ne rien écouter, enfin... Soit cela venaient d'eux, soit cela venait tout simplement de moi. Lorsque nous sommes préoccupés par certaines choses, nous avons tendance à tout prendre au premier degrés, et à s'énerver pour rien, et c'est ce qu'il m'était arrivé aujourd'hui. Il me tardait une seule chose, rentrer chez moi, et me jeter dans mon lit. Toutefois, avant de rentrer à l'appartement, je passais au centre commercial, je savais que le groupe préféré de Katsya, The Vines, passait à San Francisco d'ici deux mois, je me rendais alors à l'accueil, là où l'on vendait les places de concerts, de spectacles, espérant qu'il leur en reste pour ce groupe, et bingo, il en restait quelques unes. Je prenais alors deux places. Katsya pourrait alors s'y rendre avec la personne de son choix. De plus, je faisais un tour dans les petits bijouteries, lorsque je tombais sur un joli petit bracelet fin, en argent, avec un petit diamant discret sur ce dernier. J'avais littéralement craqué pour ce petit bracelet, c'est pourquoi je ne me posais pas plus de question et l'acheter. Même si je n'étais pas sûr de la croiser ce soir, je pourrais toujours lui donner le lendemain. Maintenant je rentrais chez moi.
A ma plus grande surprise, lorsque j'entrais chez moi, ma petite amie était là aussi, très en beauté. Elle y avait pensé. M'avait-elle monté en bateau afin de mieux me surprendre ? Si tel était le cas, je lui tirais mon chapeau car elle y était parvenue. J'avais mordu à l'hameçon les yeux fermés.

Lorenzo « Oh, tu y as pensé »

Sans plus attendre, je m'approchais d'elle, déposant mes mains sur ses hanches pour la coller contre moi, et vins poser mes lèvres sur ses siennes pour l'embrasser avec amour. Elle pouvait être fière d'elle, elle m'avait agréablement surprise. Et après, elle osait dire qu'elle ne me méritait pas, et que je n'étais pas heureux avec elle ? Mais comment pouvait-elle penser de telles choses ? Même si ces derniers temps elle me manquait, je l'aimais toujours autant, et bien plus encore, chaque jours mes sentiments pour elle ne cessait d'augmenter en flèche. J'étais convaincu que cette fille m'était destiné, qu'elle était la femme de ma vie. Par contre, face à elle, niveau vestimentaire, je ne faisais pas le poids. Elle était vraiment belle dans cette robe noire qui mettait en valeur ses jolies formes, si on pouvait appeler sa des "formes" tant la jeune fille était fine. Toutefois, j'adorais son corps.

Lorenzo « Par contre, j'ai l'air ridicule dans cette tenue face à toi... Qui est splendide dans cette robe. Elle te va à ravir, avouais-je, le sourire aux lèvres. Tu me laisses filer à la douche et enfiler une tenue un peu plus classe ? »

Lorsque j'étais célibataire, je trouvais cette fête tout bonnement inutile. Un bon moyen pour pomper l'argent des populations. Nul personne n'avait besoin d'attendre la Saint-Valentin pour prouver quoi que ce soit à la personne que l'on aime, pour ma part, si demain j'avais envie d'offrir un petit quelque chose à Katsya comme un bijou, ou autre, alors je ne me priverais pas pour le faire. Toutefois, cette fête dites des amoureux, avait prit tout son sens depuis que j'étais avec ma petite amie. C'était notre première Saint-Valentin, j'aurais aimé passé la soirée avec elle, même si c'était pour la passer sur le canapé, l'un dans les bras de l'autre, à mater un film. Seulement, Katsya m'avait bien fait comprendre de ne pas l'attendre ce soir. Je compris alors que je devrais encore m'endormir seul ce soir. Toute la journée, cela m'avait travaillé, je songeais même à lui préparer une petite soirée, et la relancer par message, mais réflexion faite, cela ne servait à rien, si au final elle me répondait qu'elle ne pouvait pas, ou qu'elle passait la soirée avec des amis.
En quittant le foyer à dix-neuf heure trente, je passais tout de même lui acheter un petit présent au centre commercial pour marquer le coup. Au final, je ressortis du magasin avec deux places de concert pour aller voir son groupe préféré, The Vines, elle pourrait donc y aller avec la personne de son choix. En plus de cela, je tenais dans la main gauche, un petit paquet dans lequel se trouvait un petit bracelet fin et discret en argent. J'espérais que cela lui irait car ne portant pas de bijoux, je ne savais pas si elle était plutôt or, ou plutôt argent. Personnellement, je la voyais plus porter de l'argent.
Je rentrais ensuite chez moi, me préparant psychologiquement à passer la soirée seul, quand tout à coup, lorsque j'ouvrais la porte d'entrée, je sentais une bonne odeur venir me titiller les narines. Ainsi que de la lumière venant du salon. Curieusement, je marchais en direction de la pièce principale, et découvrais Katsya vêtue d'une jolie robe noire. Je compris alors que ce qu'elle m'avait dit ce matin n'était qu'un simple coup monté, afin d'être surpris lorsque je rentrerais. Pour être surpris, je l'étais. Je ne pus me retenir plus longtemps et vins l'embrasser afin de lui montrer que j'étais heureux de ce qu'elle m'avait préparé, mais également pour la remercier pour ce qu'elle avait fait, mais aussi d'être elle, tout simplement. Par la suite, je me regardais, puis regardait ma petite amie, et réalisais que je n'étais absolument pas habillé en conséquence. Je la laissais alors durant quelques minutes pour aller prendre une bonne petite douche, et mettre des vêtements plus appropriés à la situation. Planté devant la commode, serviette autour de la taille, j'optais pour un jean de couleur foncé, ainsi qu'une petite chemise de couleur plutôt claire, histoire de ne pas être habillé de couleur trop sombre. Une noisette de gel dans les cheveux, du déodorant sous les aisselles, deux-trois pshit de parfum dans le coup et le tour était joué. J'étais fin prêt.
Je retournais à présent la voir dans le salon. Sourire aux lèvres, je m'approchais de ma splendide petite amie, posais mes mains sur ses hanches, et l'embrassais avec délicatesse. Je prenais ensuite ses mains dans les miennes, et la fis reculer de quelques petits pas en arrière afin de la regardais de plus prêt. Elle était tellement ravissante. Cette robe lui allait à ravir.

Katsya « waw.. tu es très beau! Je ne suis plus à la hauteur maintenant.. »
Lorenzo « Chut, tu dis n'importe quoi, tu es resplendissante dans cette robe »

Après ça, elle me demandait de m'asseoir, m'expliquant qu'elle avait d'autres surprises pour moi. Je la stoppais dans son élan et m'éclipsais l'espace de quelques secondes, le temps d'aller récupérer ses cadeaux dans mon sac bandoulière qui se trouvait dans ma chambre, et de revenir rapidement dans le salon. Je prenais ensuite place à table, suite à sa précédente demande, et la regardais avec insistance. J'étais curieux de découvrir ce que ma petite amie avait bien pu m'avoir préparé.

Lorenzo « Ne me fais pas attendre plus longtemps, tu sais combien je suis curieux »

La surprise que m'avait faite ma petite amie m'avait vraiment fait plaisir. Sur le chemin du retour, je m'étais psychologiquement préparé à passer la soirée seul, sandwich dans une main, bière dans l'autre, installé confortablement sur le canapé, à mater les chaînes de sport, mais Katsya m'avait réservé un tout autre programme, nettement plus plaisant. Sur ce coup là, la belle m'avait bien eu. J'avais cru chacun de ses mots durs comme fer, elle était vraiment bonne comédienne quand elle s'y mettait, elle pouvait être fière d'elle. Toutefois, je m'éclipsais l'espace d'une quinzaine, de minutes, afin d'aller me prendre une bonne petite douche, pour ensuite enfiler une tenue plus classe que celle que je portais auparavant, qui plus est être un jean, et un tee-shirt large, pour le boulot. Katsya portait une jolie robe qui faisait robe de soirée, et je me d'être également à la hauteur. Je ne perdis pas de temps à me doucher et m'habiller car j'étais pressé de découvrir ce que me réserver ma petite amie. La chose dont j'étais le plus sûr, c'est que cela aller me plaire. Tout ce qui venait d'elle me plaisais de toutes les façons.
Je la rejoins à présent dans le salon, prenant soin de la regarder de haut en bas et de réaliser combien j'avais en face de moi, une jolie petit bout de femme, elle était tellement belle. Le sourire qu'elle avait sur ses lèvres en me regardant, me fis sourire à mon tour, je m'approchais d'elle, ne manquant pas de lui déposer le bout de mon index sur ses douces lèvres afin de la faire taire. Des bêtises venait-elle de dire. Comme si elle n'était pas à la hauteur. Elle se trompait sur toutes la ligne. Katsya n'était pourtant pas du genre à porter des robes, et ce soir elle en portait une pour l'occasion, et très honnêtement, je la trouvais ravissante dans cette petite robe, c'est pourquoi je me devais de le lui faire remarquer à plusieurs reprises, afin qu'elle se rende compte d'à quel point porter une robe lui allait à merveilles. Après ce petit moment de contemplation, Katsya prenait les devants me demandant de m'asseoir, avant cela, j'allais dans notre chambre, afin de récupérer les petits paquets que j'avais pour elle. J'avais mis ses places de concert dans le petit sac dans lequel ce trouver la petite boîte contenant le bracelet en argent sur lequel j'avais craqué quelques heures auparavant. En revenant, je prenais place sur l'une des deux chaises qui se trouvaient autour de la table, et regardais Katsya, large sourire aux lèvres, la priant de ne pas me faire attendre plus longtemps. J'avais l'impression d'être un gamin, assoiffé de curiosité. J'avais envie d'en savoir plus, non pas dans dix minutes, mais maintenant, maintenant tout de suite.
Elle se montrait un court instant silencieuse, plongeant l'une de ses mains dans son décolleté pour en sortir une petite fiole contenant un liquide rouge. Je la regardais, arquant un sourcil interrogateur. Je me demandais bien ce que pouvait contenir cette petite fiole. Très vite, elle m'expliquait que c'était une fiole dans laquelle se trouvait un peu de son sang. Je fus alors dans un premier temps attrapé. Elle la déposait alors sur la table, face à moi. Je saisi alors cette petite fiole entre deux de mes doigts, et la regardais. Je n'arrivais pas à croire que c'était le sang de Katsya qui se trouvait à l'intérieur. Elle semblait fière d'elle. Aussi étrange que cela puisse paraître, je trouvais ce cadeau d'une part très original et d'autre part très propre à Katsya. Ce cadeau représentait la personnalité de Katsya par excellence.

Lorenzo « C'est... Tu es folle »

Sourire aux lèvres, je la regardais, m'apprêtant à me lever, tandis qu'elle me stoppait d'un regard, je me rassis alors face à elle, et cette dernière vint alors faire glisser la fermeture de sa robe, qui se trouvait sur le côté pour laisser paraître mon prénom encré dans sa peau. Je n'en revenais pas. Je ne trouvais pas les mots pour exprimer ma joie. Je trouvais ça très remarquable de sa part d'avoir été se faire tatouer mon prénom sur ses côtes. Un tatouage n'était pas une chose que l'on faisait à la légère, c'était quelque chose qui demandait un bon moment de réflexion. Je compris alors combien je pouvais compter pour elle, et combien elle était sûre d'elle, mais surtout de nous. Je compris qu'elle croyait en nous, tout comme je pouvais croire en nous également. Je me levais alors, et vins délicatement toucher son tatouage, fraîchement faire, de part la crème et les légères croûtes que je pouvais sentir. Je serrais de mon autre main sa petite fiole, qui représentait beaucoup pour moi.

Katsya « Tu.. aimes? »
Lorenzo « Tes cadeaux sont très représentatifs de ta personnalité, et c'est ce que j'aime chez toi, tu fais des choses que personne n'oserait faire, de peur que cela ne plaise pas à leur compagnon ou autre, mais non, toi tu l'as fais, et je trouve ça remarquable »

Je remontais alors la fermeture éclaire de sa robe, et posais ma main derrière sa nuque, collant ses lèvres aux miennes. Ainsi, je l'embrassais avec la plus grande des tendresses, lui faisant ainsi comprendre combien ses cadeaux avaient pu me plaire. Même si cela pouvait paraître étrange aux yeux des autres, pour ma part, cela voulait dire qu'elle serait toujours avec moi. Je stoppais ensuite le baiser, et posais la petite fiole sur la table, je détachais ma chaîne en argent que j'avais autour du cou, dont je ne me séparais jamais, et y faisait passer la petite fiole dans celle-ci, je repassais ensuite ma chaîne autour de mon cou, et me la rattachais. Je prenais le pendentif dans ma main, et baissais la tête pour le regarder, avant de relever les yeux vers Katsya.

Lorenzo « Pour répondre à ta question, oui, j'aime tes cadeaux, maintenant à mon tour de t'offrir ça »

Je me détachais d'elle, attrapant le petit paquet que j'avais déposé sur la table pour le lui tendre, afin qu'elle ne s'en saisisse et qu'elle ne découvre ce que je lui avais acheté avant de rentrer à la maison, j'espérais que cela lui plaise également.

Une petite fiole. Que contenait-elle ? Intrigué, je la contemplais, arquant tout naturellement un sourcil interrogateur. Ma petite amie ne tarda pas à m'avouer le contenu de cette petite fiole. Son sang. A ces mots, je posais mon regard sur elle, surpris par un tel cadeau. C'était un présent vraiment très spécial, à l'image de ma petite amie finalement. Elle ne faisait jamais comme les autres, c'est ce que j'appréciais chez elle. Elle était vraiment unique en son genre. C'est pourquoi j'appréciais d'autant plus ce cadeau. Toutefois, je m'accordais le droit de lui dire qu'elle était folle, folle d'avoir fait ça. Sourire aux lèvres, petite fiole en main, je m'approchais d'elle, admirant par la même occasion, la beauté de son tatouage. "Enzo" était-il écrit, sur ses côtes. Mon prénom était encré en elle, à jamais. Elle avait du longuement réfléchir avant de se faire tatouer mon prénom, mais quelque part, cela me prouvais une seule et unique chose : sa certitude, quant à l'amour qu'elle me portait et à la dureté de notre couple. C'était quelque part la signification d'un amour éternel. De mon côté, j'étais moi-même sûr que Katsya était la femme de ma vie, celle qu'il me fallait, il suffisait d'un rien pour sourire bêtement. Avant Katsya, je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer autant, de dépendre autant d'une personne au point d'en être totalement accroc, et pourtant, je l'étais, et je l'assumais pleinement. Evidemment ces cadeaux m'avait vraiment plu, cela me faisait énormément plaisir, comment ne pas aimer de tels présents ? Il faudrait être bien difficile pour ne pas aimer. Même si cela semblait bizarre ainsi qu'hors du commun, j'adorais, et je ne me cacherais pas pour porter sa petite fiole de sang. Ca représentait une part de Katsya, c'était une façon pour moi de me dire que même lorsque nous ne serions pas ensembles, finalement, elle serait toujours là avec moi, auprès de moi. Je m'avançais alors vers elle, posant mes lèvres contre les siennes, mélangeant tendresse et amour. S'il y avait bien une chose dont je ne me lassais pas, c'était de l'embrasser. J'adorais sentir la douceur de ses lèvres, caresser les miennes, je pouvais être sûr qu'à chaque baiser, de multiples frissons parcouraient tout mon corps.
C'était à présent à mon tour de lui offrir mes cadeaux. Intérieurement, je croisais les doigts pour que cela lui plaise. Surtout le petit bracelet en argent, je ne l'avais encore jamais vu porter un quelconque bijoux, c'est pourquoi, j'étais légèrement anxieux quant au fait que cela lui plaise. Je voulais tellement la rendre heureuse, faire en sorte que tout soit parfait, qu'il m'arrivait de me prendre un peu trop la tête. Finalement, elle commençait par ouvrir la petite boîte dans laquelle se trouvait le fameux petit bracelet. Silencieusement, la jeune fille le contemplait, quant à moi, je la regardais, essayant de percevoir la moindre expression sur son visage qui m'aiderais à savoir si cela lui plaisais. Malgré sa bouche légèrement entre-ouverte, surement surprise, un sourire arborait tout de même son joli visage. Etait-ce un signe ? Je crois bien.

Katsya « Ce bracelet ne me quittera jamais »

Cette phrase ne faisait que confirmer le fait que cela lui plaisais. J'étais vraiment content qu'il lui plaise, j'avais justement fait exprès de prendre un petit bijou discret de façon à ce qu'elle puisse le porter sans que pour autant, il n'attire l'oeil. Je savais combien elle n'était pas du genre à se montrer. Elle attrapait ensuite les deux places de concert, et une fois qu'elle eut prit connaissance de ses places, elle se jetait à mon cou afin de m'embrasser. Nul doute, tant le bracelet que les places de concert lui avait plu. Un sourire se glissait sur mes lèvres. Je prolongeais son baiser de la même manière qu'elle, puis elle s'éloignait ensuite de moi. Toujours ce même sourire aux lèvres, je la regardais, et l'écoutais attentivement, surtout.

Katsya « Je ne t'avais parlé de ce groupe qu'une seule fois.. tu t'en es rappelé.. et.. cet autre ticket, doit obligatoirement être pour toi. Je veux y aller rien qu'avec toi, tu seras libre? »
Lorenzo « Tu sais, je t'écoute quand tu me parles, et j'enregistre surtout. Il n'était pas obligatoirement pour moi, si tu désirais y aller avec une amie, j'aurais compris, du moment que tu passais un bon moment, mais puisque tu me dis ça, je serai libre »

Je souriais de plus belle, c'est fou, mais un rien me faisait sourire avec elle. Je devais parfois avoir l'air bête à sourire niaisement. J'acceptais toutefois de l'accompagner voir ce concert, même si je ne connaissais pas spécialement ce groupe, je tenais à m'y rendre avec elle, cela me permettrais de découvrir de nouvelles choses. De nouvelles musiques, un nouveau groupe. Je l'avais entendu deux ou trois fois, quand Katsya les écoutait, et ça n'avait pas l'air si mal, et puis tant que j'étais avec ma petite amie, le concert ne pouvait être que réussi.
Elle m'invitait ensuite à m'asseoir, je ne me fis pas prier et prenais place à ma place initiale, attendant patiemment le retour de cette dernière qui était passée par la case cuisine, afin d'y récupérer notre repas. Une odeur aguicheuse vint titiller mes narines. Sans aucun doute, cette bonne odeur provenait d'une pizza. Pas manqué, lorsqu'elle arrivait, je pouvais voir qu'elle tenait en main un belle pizza, elle ne manquait pas de me dire qu'elle avait mit tout ce que j'aimais à l'intérieur de cette dernière. Lorsqu'elle la déposait sur la table, entre nous, je regardais cette dernière et m'en léchais les babines.

Lorenzo « Huum, elle m'a l'air délicieuse, je vais me régaler, c'est une certitude ! »

Je m'empressais suite à cette remarque, d'attraper le couteau à pizza et de couper cette dernière en huit part, ainsi je servais ensuite ma petite amie, lui déposant une petite part dans son assiette, je me servais ensuite.

Lorenzo « Bon appétit [...] Alors, que me réserves-tu pour la suite de la soirée ? »