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everybody talks (peter) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Sam 2 Fév - 18:58 | |
| Everybody talks to much
La nouvelle zélande est un pays plutôt surprenant, on trouve tous les paysages possibles. La mer, la montagne, les plaines.. et de la forêt et même des endroit qui pourrait facilement se confondre avec Hawaii. En clair c'est carrément spectaculaire de pour assister au tournage de Peter. J'aurais très bien pu attendre les deux mois sans lui, mais je ne me voyais pas vraiment gérer les deux petits toute seule. Et puis deux mois c'est long beaucoup trop long. Je préfère largement être au près de lui. Il est clair que les médias se sont régalés avec nous et notre famille qui emménage à Wellington. En tout cas je suis aussi très contente de revenir à SF, ma ville m'avait manqué, il est clair que c'est ici que j'ai mes racines, je n'aurais pas pu partir comme ça sans jamais revenir, c'est un peu une partie de moi. Et puis j'ai un tas d'amis voir des amis qui sont comme de la famille ici. J'ai un grand monde et je ne pouvais pas partir..
On se remet tout juste du décalage avec Peter qu'on est déjà prévu pour une émission télé directe, une interview de Peter et moi. Et puis pour la première fois on fait un directe ensemble et c'est nous qui sommes à l'honneur. J'ai recontacté ma baby sitter, un moins folle que la première, et en plus l'histoire a fait le tour des médias.. pour garder les petits loups, ils sont fatigués aussi et totalement déréglés ! Il faut être patient. Je suis actuellement dans ma loge, une robe bleu sur le dos qu'un couturier me passe. C'est toujours bien d'afficher les grands couturiers apparemment. Je suis en train de me faire maquiller et j'attends que Peter arrive, il a moins à faire que moi, mais il semble en retard et je commence à stresser.
- Il est où Peter ? QUELQU'UN A VU MON MARI ?
Cela peut paraître un caprice de star mais non sérieusement je ne fais que m'inquiéter. Je déteste ne pas savoir ce qu'il fait où il est etc. Une assistante part à la recherches de nouvelle. Elle tente de me rassurer en me disant qu'il ne doit pas être loin.
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| | | | Sam 2 Fév - 23:51 | |
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Bliss et Peter
« everybody talks too much » Sérieusement, lorsqu’on m’a dit que j’allais partir tourner en Nouvelle Zélande, j’ai cru qu’on se fichait complètement de moi, sauf que ce n’était pas le cas. Cela devait durer deux mois, deux mois de tournage à des milliers de kilomètres de mes enfants. Même si l’opportunité était immense et l’idée de découvrir ce pays me donnait l’eau à la bouche, j’étais quand même retissant à l’idée de laisser Bliss et les jumeaux seuls à San Francisco. Depuis l’incident de la nourrisse, j’avais tendance à les coller un peu trop, refusant presque d’aller quelque part sans eux. Rien que le fait de partir une journée me mettait dans un état d’anxiété insurmontable, je craignais toujours le pire en rentrant à la maison. Sauf que plus rien ne s’était produit, nous nous remettions doucement. Certes, les médias se sont fait un plaisir de transformer tout cela et d’en parler pendant des mois. Puis, nous étions venus à un accord. Bliss venait en Nouvelle Zélande avec moi. Nous nous étions installés pendant deux mois à Wellington, cela nous aidant à chacun de se remettre de nos émotions et être un peu à l’écart de tous ce que les médias pouvaient dire. En tout cas, je me suis littéralement cru dans le seigneur des anneaux, certes, il y avait quand même plus de civilisation et les Orcs n’existaient pas – heureusement d’ailleurs, ils étaient un tantinet flippant.
Ainsi, les deux mois de tournages s’achevaient, j’étais heureux d’avoir ma famille tout au long de ces mois, j’aurais finis par crouler sous la fatigue. Cependant, c’était encore pire en revenant pour San Francisco. Enfin, c’était surtout le décalage horaire qui me mettais dans un état second, de plus, je n’avais pas réussis à dormir dans l’avion, lorsqu’on posait pied sur le sol californien – qui m’avait bien manqué, je devais l’avouer – j’avais l’impression d’être complètement drogué alors que ce n’était que la fatigue. Je sais que j’aurais dut appeler des amis comme Skye ou Ciara, les prévenirs que j’étais rentrer, cependant, je tombais de fatigue de sorte que j’aidais Bliss avec les jumeaux, défaisait un peu ma valise et m’endormait littéralement sur le canapé alors que j’avais dit que je me poserais juste deux minutes. Je fus réveillé par mon épouse qui m’expliquait qu’on était déjà invité à un talk show. Je bougonnais, ils étaient sérieux ? Je n’avais pas une tête à passer à la télévision, je rêvais simplement de mon lit. Cependant, c’était une première pour nous d’apparaitre les deux à la télé et surtout en étant invités d’honneur, ce n’était pas vraiment le moment de décliner une invitation. Alors je me contentais de prendre énormément de café et partais pour les studios.
Nous laissions les jumeaux à leur nouvelle nounou – j’espérais vraiment que cette dernière n’était pas encore une psychopathe flippante. Je recommençais à être anxieux de laisser les jumeaux comme ça, demandant encore à Bliss si elle était certaine que tout cela était une bonne idée. Elle faisait de son mieux pour me rassurer, mais cela ne marchait pas. Nous fûmes emmenés chacun de notre côté afin de nous préparer. Il n’y avait pas grand-chose à faire pour moi, les maquilleuses s’occupaient de cacher les poches hideuses que j’avais sous les yeux à cause de la fatigue et j’enfilais un costume. Dans les couloirs, je croisais des connaissances, je discutais pendant un moment avec eux ce qui me fais perdre le fil du temps. J’arrivais à peine en retard dans la loge de Bliss, cette dernière semblait complètement paniquée, une assistante m’expliquait qu’ils se demandaient ce que je faisais, je me fendais d’un petit sourire gêné « Pardon, je parlais un peu de la Nouvelle Zélande, j’ai pas vu l’heure ». Mon sourire se tordait, puis, je posais mon regard sur Bliss et me penchais pour la regarder dans le miroir « Madame Winston, toujours aussi belle, c’est le retour de l’air californien qui fais cet effet-là ? » je riais et l’embrassais sur la joue, la maquilleuse me fusillait du regard, il semblerait que je gâchais son fond de teint. Je levais les mains en signes d’innocence et partais dans mon coin en riant, je m’installais dans un fauteuil, lisant un magazine en attendant de ne plus me faire disputer par les maquilleuses.
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| | | | Mer 6 Fév - 16:09 | |
| Everybody talks to much
Le stresse commence à monter. Je ne stressais pourtant pas autant je crois avant. Mais il faut dire qu'avant je n'ai pas eut autant de choses qui se sont produite. Je suis totalement fatiguée et j'ai carrément peur de dire des choses qu'il ne faut pas, de balancer des conneries qui ne font pas rire. Bref, je ne sais pas tellement comment me gérer encore, j'espère que Peter répondra à l'appel pour me sortir de l'enfer dans lequel je vais mettre les pieds dans peu de temps. L'émission débute dans une demi heure un peu près, nous ne sommes pas vraiment en retard je crois, enfin j'espère parce que je ne veux pas être une apparition essoufflée, on parle assez de moi comme ça, je n'ai pas besoin que certaine personne en rajoutent. J'ai l'impression que les américains n'ont pas eu assez de temps en Nouvelle Zélande de photos ou de scoops. Parfois je me demande comment les rassasier.
Je suis devant un miroir, j'ai horreur de me faire coiffer, mais je crois qu'au point ou j'en suis, je n'ai plus réellement le choix. Une coiffeuse s'active pour me coiffer. J'ai déjà ma robe. Mes cheveux sont relevés et j'ai déjà ma robe sur moi. Une robe jaune plutôt jolie, ce n'est pas un jaune laid quoi. Je n'ai pas encore un mes talons, je souffrirais assez dedans alors pas la peine d'en rajouter. La maquilleuse me maquillage, pas trop mais suffisamment pour qu'on ne voit pas mon teint pale à cause de la fatigue et mes cernes. Je réclame mon mari, je ne sais pas ou il est et lorsque je ne sais pas où il est je stresse c'est surement ça d'ailleurs qui me stresse, depuis l'agression j'ai constamment besoin d'être avec lui. Je ne veux pas que lui aussi il lui arrive un truc, c'est un peu comme avec les bébés.
Une assistante part à sa recherche pour moi puisque je ne peux pas bouger. Mais au même moment le voilà qui débarque comme si de rien n'était. Il m'agace parfois il est stressant. Il parlait en plus de ça, il aurait pu prévenir quelqu'un. Je déteste lorsqu'il fait en plus son air innocent, je fronce les sourcils en le regardant à travers le miroir. Bien sûr le compliment est là aussi pour me calmer. Je souris en levant les yeux au ciel parce que cela fonctionne à merveille. La suite me fait rire, je dois rapidement retrouver mon sérieux pour qu'elle repasse une légère couche de fond de teint sur ma joue, là où Peter a déposé un bisou. Elle allait me mettre du rouge à lèvres mais je l'arrête. J'ai un truc à faire avant que je ne pourrais pas vraiment faire après. Je me lève nue pieds dans ma loge et j'avance vers le coin que Peter a choisi pour prendre un magasine en m'attendant. Je lui retire son magasine et je m'installe sur ses genoux, les gens ont l'habitude de nous voir ensemble et cela ne fait que nous rendre plus vrai, les médias ont des personnes qui pourraient les contrer.. Je l'embrasse doucement sur la bouche bien entendu et je souris.
- L'air californien te réussit pas mal aussi. Alors avec qui tu discutais ?
Moi jalouse ? Pas du tout !
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| | | | Jeu 7 Fév - 18:09 | |
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Bliss et Peter
« everybody talks too much » Le décalage horaire, c’était la pire des choses qui pouvait exister sérieusement, je n’en voyais même pas l’utilité. Ce ne serait pas plus simple si tout le monde vivait sur le même fuseau horaire ? Il n’y aurait plus à calculer l’heure qu’il faisait dans un autre pays afin de ne pas appeler au beau milieu de la nuit. Je n’étais pas à mon premier voyage, mais c’était ce qu’il y avait de plus déconcertant dans les voyages. De plus, c’était toujours lorsqu’on commençait à s’acclimater qu’on devait partir. Cependant, en rentrant à la maison, je me rassurais en me disant qu’après une bonne nuit de sommeil, tout reviendrait à la normale et je ne serais plus aussi fatigué. Or, j’apprenais que nous étions invités à une émission le soir même. Etaient-ils sadiques ? Je n’arrivais presque plus à parler tellement j’étais fatigué. C’était la même galère pour Bliss, Teddy et Noah. Encore, pour les jumeaux, il n’y avait qu’à les mettre au lit. De notre côté, nous avions toutes les bagages à défaire – et elles semblaient s’étendre à l’infini après deux mois installés à Wellington. Entre mes affaires, celles de Bliss et des jumeaux – ces deux derniers étaient les plus petits, mais mon dieu, c’était eux qui prenaient le plus de place en matière d’affaires.
J’aidais mon épouse à ranger et puis, décidais de me poser deux minutes. Cependant, je m’endormais aussitôt, lorsque Bliss me réveillait, je m’en voulais aussitôt de l’avoir laissé comme ça. Je prenais autant de café que je pouvais, mais je commençais à avoir des tremblements, c’était le moment où il fallait dire stop à la caféine. Nous déposions les jumeaux chez leur nouvelle nourrisse. Tandis que Bliss semblait l’apprécié, je restais sceptique, détestant laisser les enfants à présent. J’avais bien conscience qu’on ne pouvait pas mettre nos métiers respectifs à la poubelle pour la simple protection de Teddy et Noah, mais je n’étais pas tranquille, comme si les démons de l’agression de Bliss restaient en ma mémoire, refusant de partir. J’avais beau me dire que tout cela était finit, je m’en voulais toujours de ne pas avoir été présent, trop occupé avec cette émission de Dancing with the stars – que j’ai perdu d’ailleurs, mais cela ne m’importait pas tellement, je me suis bien amusé. Dans la voiture, je tentais de me rassurer, de me dire que ce n’était rien, il fallait que j’arrête d’être anxieux avec tout ça, ça allait finir par me pourrir le moral.
Arrivés dans les studios, on nous séparait afin de nous assigner deux loges différentes. Je savais que j’avais tout mon temps, n’ayant qu’à enfiler un costume et laisser les maquilleuses cacher les horribles poches que j’avais sous les yeux. J’allais prendre la route de la loge de Bliss lorsque je croisais deux techniciens à qui j’avais déjà parlé lors d’émissions précédentes, ils trainaient toujours par-là, alors je les saluais. Dès l’instant que la question sur la Nouvelle Zélande retentissait, je ne pouvais pas m’empêcher de raconter un peu le voyage. J’étais tellement pris dans ma narration que je ne voyais pas l’heure passer. Je les quittais afin de rejoindre la loge de mon épouse. Lorsque j’entrais, c’était la panique, je comprenais aussitôt, j’étais en retard, Bliss a commencé à paniqué. Je justifiais mon retard, me sentant mal d’avoir provoqué un tel élan de panique. Je m’avançais pourtant vers le miroir pour regarder son reflet, je la complimentais, c’était à la fois avec sincérité et dans le but de la calmer un peu, ce qu’elle fit puisqu’elle me lançait un sourire. Je lui déposais un baiser sur la joue. Ce geste m’entrainait les foudres de sa maquilleuse qui s’empressait de remettre une couche de maquillage. Je me fis tout petit – plus que je ne l’étais déjà – et m’installait dans un fauteuil en feuilletant un magasine en attendant Bliss. J’étais absorbé par les nouvelles lorsque le magasine m’échappait des mains, je sursautais presque, surpris et Bliss s’installais sur mes genoux. Je lui adressais un grand sourire et répondait tendrement à son sourire « Fais attention, je risque encore de me faire engueuler parce que je gâche ton maquillage » chuchotais-je de telle sorte qu’elle était la seule à entendre. Je sentais une pointe de jalousie dans sa voix, je levais les yeux au ciel et souriait « Juste deux techniciens que j’avais rencontré avant. Non madame, ce n’était même pas des femmes ». Je passais mes bras autour d’elle en riant. Le rire, c’était une bonne façon d’échapper au trac, j’avais cette boule au ventre qui commençait à se former. J’avais bien conscience qu’il n’y avait pas de quoi avoir peur, mais je me sentais toujours ainsi avant une émission. Puis, je sentais un regard pesant sur nous, je croisais les yeux inquisiteur de la maquilleuse, je chuchotais « Ne crois pas que je veuille que tu partes, mais je te conseil de retourner la voir ou elle va nous bouffer tous les deux »
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| | | | Sam 16 Fév - 23:18 | |
| Everybody talks to much
Dans les émissions ce que je déteste c'est surement la partie que je suis en train de subir. Je suis de me faire maquillée. J'ai horreur qu'on me maquille, oh je ne suis pas contre, mais je déteste qu'on q'active autour de moi, je déteste qu'on me touche à la base, je préfère largement le faire moi même, seulement moi et le maquillage.. Je ne suis pas vraiment très douée. Je sais me faire un coup de crayon noir sur les yeux, un peu de mascara et du rouge à lèvres mais je ne sais pas faire beaucoup plus. Je suis donc dans l'obligation de m'installer dans ce gros fauteuil noir tournant. J'ai l'impression d'être une poupée. Je me sens débile lorsqu'on me dit de regarder vers le haut, lorsqu'on me dit de mettre mes lèvres en coeur. Je prend donc mon mal en patience. Je crois que le pire c'est lorsque les coiffeuses commencent à tripoter mes cheveux. Je suis déjà fatiguée par les dures nuits, par les décalages horaires. Alors me coiffer est le meilleur moyen de me faire piquer du nez. Je somnole une bonne partie de la coiffure, puis il faut que je baisse, que je lève la tête, cela me réveillé immédiatement. La maquilleuse revient à la charge pour finir mon fond de teint et mes yeux. Elle mettra mon rouge à lèvres définitif plus tard, à ma demande.
Je regarde l'heure sur mon portable, qui se trouve que la coiffeuse en face de moi. L'émission est dans une demi heure et toujours pas de nouvelles de mon mari. Je commence aussi bien à m'inquiéter qu'à m'impatienter. Je m'ennuie qui plus est et j'aimerais bien qu'il soit là. J'attends encore quelques minutes. J'envoie un message à la nourrice pour savoir si tout vas bien. Je me méfie tellement, je l'appellerais bien mais je suis prise de partout par l'équipe de préparateur. Ma coiffure semble être terminée. Je réclame alors une assistante pour aller me le chercher. Je veux avoir où il est et ce qu'il fait. Je sais que Peter a tendance à se faire draguer, à se faire arrêter pour parler.. et les filles sont généralement de la partie. Je déteste ce genre de femme alors qu'elles savent qu'il est marié et qu'il a deux enfants. Je fulmine. Alors qu'une assistante part le chercher il débarque enfin. Il s'excuse et viens m'embrasser sur la joue. Moi je ne suis pas d'accord.. J'écarte mes personnes autour de moi et je me précipite sur ses genoux. Je l'embrasse moi sur les lèvres pas comme lui. Il me chuchote qu'il risque de se faire engueuler pour foirage de maquillage sur ma personne. Je lève les yeux au ciel, ou au plafond. " Elle a pas mit mon rouge à lèvres ! " Je l'embrasse à nouveau rapidement, juste un baiser. Je lui demande à qui il parlait, j'ai bien le droit de savoir après tout ! Je souris d'un air innocent. Il m'avoue qu'il parlait à des techniciens qu'il connaissait déjà. J’acquiesce la tête en hochant doucement la tête de haut en bas. Je ne commente pas plus, il enchaîne toujours avec la maquilleuse. Je fronce les sourcils et je me tourne vers elle, elle ne nous regarde même pas, elle trie son maquillage. " Elle fera rien mais après dis le si tu ne veux pas de moi. Je retiens. " Je me vexe un peu et je me relève en remettant ma robe correctement sur moi. Je me pince les lèvres. " Tu peux retourner parler à tes techniciens si ça te chante. " Je ne m'assis pas sur le fauteuil, la maquilleuse vient directement placer son pinceau sur mes lèvres pur y mettre une couleur tout de même naturelle, je déteste lorsque c'est trop voyant. Cela ne me ressemble pas.
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| | | | Sam 16 Fév - 23:51 | |
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Bliss et Peter
« everybody talks too much » Il n’y avait pas à dire, c’était carrément plus pratique d’être un mec. Rien que d’un point de vue de préparation – bon d’accord, vous allez me dire, parfois, il y a certains mecs qui restent dans la salle de bain pendant une heure, mais ce sont des exceptions. En effet, tandis que nous n’avions qu’à prendre une douche, nous raser et s’habiller, les femmes, elles, avaient tout ce truc de maquillage de coiffure et encore pire, il fallait absolument que les chaussures soient accordés au rouge à lèvre. Et niveau coiffure, n’en parlons pas, ça pouvait prendre des heures. Cependant, j’avais tendance à adorer regardé Bliss à l’œuvre, trouvant ça complètement fascinant la façon qu’elles avaient de se maquiller. J’adorais le fait qu’elle soit tellement concentrée pour s’appliquer du mascara qu’elle en ouvrait la bouche. La bouille qu’elle avait lorsqu’elle s’appliquait du rouge à lèvre. Ainsi, je ne leur reprochais pas, mais je ne pourrais pas rester une heure devant le miroir à rester assis pendant que cinq personnes se hâtaient pour s’occuper de mes cheveux et de mon maquillage – heureusement d’ailleurs, ce serait bizarre, manquerait plus que je porte une robe.
Lorsque je débarquais dans la loge de Bliss, c’était complètement la panique. Pourtant, l’émission ne commençait pas avant une demi-heure. J’apprenais que l’élan de panique n’avait rien à voir avec les cheveux de mon épouse, mais surtout à cause du fait que j’avais mis du temps à venir. Je m’en excusais, me sentant un peu gêné d’avoir provoqué une telle crise d’hystérie. Je savais que Bliss ne supportais toujours pas de ne pas savoir où j’étais depuis l’accident et cela n’a jamais été de mon intention de lui causer des soucis. Je tentais de la calmer, je la complimentais et l’embrassais sur la joue. Ce geste m’attira les foudres de sa maquilleuse qui s’empressait de lui remettre du fond de teint. Je levais discrètement les yeux au ciel, comme si elle avait besoin d’autant de maquillage pour être belle. Bliss était mille fois plus belle au matin, lorsqu’elle n’avait aucune couche de maquillage et souriait dans son sommeil. Il m’arrivait souvent de ne pas oser sortir du lit, ne voulant pas la réveiller, alors, je profitais du spectacle, je connaissais le moindre détail de son visage, une ligne de grain de beauté dans son cou. Or, il arrivait très souvent que les pleures des jumeaux vienne gâcher tout cela.
Je m’installais confortablement dans l’un des fauteuils, feuilletant un magasine en attendant que les maquilleuses en aient finit avec Bliss. Soudain, mon magasine m’échappait des mains, je levais les yeux pour voir mon épouse, je l’accueillais d’un grand sourire et la laissait volontiers s’installer sur mes genou, lui rendait tendrement son baiser. A vrai dire, je me fichais complètement que l’équipe technique nous voyaient. C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de faire une remarque sur la maquilleuse qui pourrait encore me réprimander. Bliss lève les yeux au ciel, je me mord la lèvre. Elle revient m’embrasser furtivement et me demandait alors avec qui je parlais. Je sentais cette pointe de jalousie dans sa voix, ce même genre de question qu’elle me posait en me demandant qui était la fille avec qui je parlais sur le plateau ou des choses comme ça. A présent, j’étais habitué à cette jalousie et à force, elle devrait bien savoir qu’elle pouvait me faire confiance. Après tout, je lui ai dit oui et pour la vie. Bliss sembla prendre au sérieux ma petite blague, se retrouvant vexée. Elle se levait aussitôt, m’envoyait une petite pique. Je regardais la maquilleuse lui remettre son rouge à lèvre et partir. Je passais derrière elle et passait mes bras autour de ses hanches « Allons, ce n’était qu’une pauvre plaisanterie ». Je lui embrassais l’épaule et pris ses mains « Tu devrais bien savoir que je suis content lorsque tu es avec moi ». Je risquais un petit sourire et me mis en face d’elle et demandait « Tu as des nouvelles des jumeaux de la part de la nourrisse ? ». Je n’étais toujours pas tranquille, je n’avais pas confiance, c’était tout. S’il y avait une psychopathe étrange, il pouvait très bien y en avoir deux, je refusais que notre famille soit à nouveau confronté à ça.
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| | | | Sam 2 Mar - 0:56 | |
| Everybody talks to much
Je commence sérieusement à stresser. J'ai une émission dans peu de temps. Je n'aime pas ne pas savoir où est Peter. Cela reste normal non ? J'ai besoin de savoir où il est et ce qu'il fait. C'est juste qu'en permanence j'ai besoin de savoir qu'il va bien. Qu'il pense à moi. C'est extrêmement égoïste de ma part mais j'ai besoin de ça pour aller mieux. Je me sens bien, parfaitement seulement lorsqu'il est dans mes bras. Peter est l'une des rares personnes à savoir parfaitement me rassurer, à me contenir, c'est celle qui me donne de l'estime pour moi même, grâce à lui j'avance dans la vie et je ne recule plus. Je deviens plus forte et je suis le cours de l'existence. Sans Peter je crois que je n'en serais surement pas là aujourd'hui, il est clair que je n'aurais pas deux beaux enfants. Mais en tout cas même si tout est allait très vite, peut-être trop vite.. Je suis très heureuse, j'ai une famille, je ne sais pas si je la mérite mais j'espère que certaines personnes, celles qui me voient sont fières de moi. Parce que c'est tout ce qui compte, que ma soeur, si elle me voit d'où elle est me voit. Je n'ai pas pour habitude de croire aux esprits etc. Mais je suis presque sûre qu'elle reste près de moi, je ne sais pas si elle m'en veut, j'ai bien conscience que ce soir je n'aurais pas dû conduire, j'aurais dû dire à mes parents que j'étais sous emprise d'alcool et de stupéfiants. Mais je ne devais pas aller la chercher à la base, j'avais une soirée et ma mère m'a défié d'y aller, elle ne pouvait pas y aller, encore une fois son boulot passait avant ses filles. Elle aussi elle a été dans un sens puni, mais si c'est horrible de dire que cela pourrait être tout autant sa faute. Je suis plutôt rassurée lorsque je vois Peter arriver. Je me presse sur ses genoux. Je profite de pouvoir le faire, dans moins d'une demi heure nous sommes à l'antenne. Je prend légèrement mal la petite remarque sur le faite que le cajole. Je me relève et je me place devant la maquilleuse pour qu'elle refasse mon rouge à lèvres. J'ai bien conscience que parfois dans le couple, je dois passer pour le tyran. Les gens doivent le voir comme ça. Je n'aime pas vraiment cette version des faits. Je ne porte pas la culotte et Peter non plus, on gère tout à deux. Peter arrive derrière moi, nous sommes seuls dans la loge, mais la porte de celle ci est ouverte. Il m'enlace par derrière et baise mon épaule en tentant de me dire qu'il plaisantait. Je souris, de toute façon je ne sais pas lui en vouloir longtemps. Il se mets en face de moi, je ne peux plus l'embrasser, je ne veux pas abîmer mon maquillage, c'est tentant pourtant de lui en mettre partout, je me pince les lèvres délicatement en souriant. " Tu as intérêt à aimer être avec moi, sinon cela poserait un sérieux problème dans notre couple. " Je souris puis il me demande des nouvelles de la nourrice. Je m'écarte pour voir mon portable, j'ai un message, je l'ouvre et je télécharge une photo envoyée par mms. Je souris immédiatement en voyant les deux morpions pleins de petits pots pour bébé et une Sierra presque dans le même état, je la montre immédiatement à Peter. " Apparemment ils sont en pleine santé, Sierra semble gérer, pas de détraqueurs à l'horizon. " Je souris, je garde mon portable en main. Puis on nous appelle dans les back-stages. Je prend Peter par la main et je sors de la loge. Je suis l'assistant sans lâcher mon mari dans les coulisses, on entend la présentatrice annoncer notre venue et la foule semble ravie. Le technicien nous annonce que c'est à nous dès que la lumière au dessus de nos têtes devient verte. C'est à dire tout de suite. " C'est parti ! " Je ne résiste pas à l'idée de lui faire un bisou sur la joue, non loin de ses lèvres, il a une marque, mais ça il ne le sait pas. Je souris puis je me lance. Je ne lâche toujours pas la main de Peter et j'entre avec lui sur le plateau sous une foule d’applaudissements.
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| | | | Sam 2 Mar - 14:38 | |
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Bliss et Peter
« everybody talks too much » C’était la deuxième fois que j’allais me retrouver dans une interview sur un plateau avec Bliss. La première fois, c’était lorsque je l’ai rencontrée. Je n’avais pas fait très bonne impression il fallait l’avouer, elle me détestait, prise par ses préjugés à propos de ce qu’on disait sur moi dans les journaux. Je ne pouvais pas lui en vouloir, à l’époque, elle ne me connaissait pas personnellement, il était évident qu’elle se référait à ce que disaient les médias. Or, avec patience et persévérance, j’ai réussis à lui faire comprendre que je n’étais pas comme le Peter que tout le monde connaissait. A vrai dire, je ne sais pas pourquoi je me suis acharné comme cela dès le début, mais je devais avouer que Bliss m’avait tapé dans l’œil dès le début. J’avais déjà aimé son livre, mais je ne savais pas à quoi elle ressemblait jusqu’à ce que je la voie en vrai, sur le plateau de télévision. Mais ma patience avait eu ses fruits étant donné qu’à présent, nous étions mariés et avions fondés une famille. Il est vrai qu’à vingt-deux ans, tout était allé un peu trop vite, mais me marier avec elle, c’était devenu comme une évidence. Ma demande n’a pas été des plus romantique, pas du tout comme je l’aurais prévu. A vrai dire, ma demande a été faite sur un coup de tête, dès l’instant que je me suis rendu compte que je ne voulais être avec personne d’autre qu’elle, qu’elle serait l’unique et j’espérais pour très longtemps. Mais à présent, j’étais plus heureux que jamais d’avoir deux enfants avec elle, même si au départ, je n’en voulais pas, elle a réussi à me faire changer d’avis et je ne regrette pas qu’elle l’ai fait.
Bliss avait mal pris ma petite blague à propos de la maquilleuse. Je la regardais en me mordant la lèvre et lorsque la femme en eu finit avec elle, je tentais de me faire pardonner. Je me plaçais derrière elle pour la prendre dans mes bras et lui dire que ce n’était qu’une plaisanterie, je lui embrassais l’épaule, ne pouvant plus l’embrasser à cause de son rouge à lèvre et je me plaçais en face d’elle. Sa remarque m’arrache un sourire, elle n’était plus vexée. Puis, je lui demandais des nouvelles des petits avec Sierra. Ce n’est pas que je n’avais pas confiance en elle, mais depuis l’incident, je n’aimais pas laisser les jumeaux à quelqu’un d’autre. L’instinct de protection ne semblait pas venir seulement des mères. J’adorais mes gosses, même s’ils étaient de véritables démons, ils étaient mes enfants, adorables. Bliss regardait son portable et me montra une photo, je pouffais en voyant la pauvre Sierra dans le même état que Teddy et Noah. « En effet, elle gère bien. On peut dire qu’elle n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat. La pauvre quand même » je riais, sachant très bien l’effet que cela faisait de faire une bataille de nourriture avec les jumeaux – surtout Teddy. Je riais encore lorsqu’un technicien nous appelait. Je serrais les doigts de mon épouse en le suivant. J’étais déjà venu sur ce plateau une ou deux fois, je connaissais encore un peu le chemin pour entrer sur le plateau. On nous donnait des indications. J’entendais déjà le publique émettre des acclamations lorsque le présentateur prononça nos noms. Je souriais. J’adorais cette ambiance, c’était comme avant une représentation de théâtre. On avait le trac, le cœur qui s’emballait, les mains moites, mais les pieds qui accouraient vers la scène, ne pouvant pas attendre plus longtemps. Avant d’entrer, j’adressais un grand sourire à Bliss qui m’embrassait au coin des lèvres et lui pressait la main afin de lui dire que c’était parti. Nous entrions ensemble, main dans la main sur le plateau, acclamés par le publique. Je leur fis un petit signe et nous nous installions sur le canapé en saluant le présentateur. Je gardais ma main dans celle de Bliss. Le présentateur se tourna vers moi, sourcils plissés « Eh bien Peter, tu nous fais une allergie ? » je fronçais les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir « Pardon ? ». Il me demandait de regarder sur l’écran derrière moi, je me retournais pour voir un gros plan sur moi et une marque de rouge à lèvre a la commissure des miennes. Je lançais un regard amusé à Bliss, comprenant d’où cela venait et me frottais le coin des lèvres. Cela entrainait les rires du publique. « Il semblerait que Bliss voulait te mettre la honte » lançait-il, je riais et me tournais vers elle « C’est une vengeance c’est ça ? » je riais et me tournais vers l’homme « Parce qu’habituellement, c’est moi qui lui fou la honte ». Les rires du publiques redoublait puis nous redevenions un peu plus sérieux « Alors vous deux revenez de Nouvelle-Zélande n’est-ce pas ? Bliss, ce n’était pas trop dur de suivre Peter un peu partout pour le tournage ? Tu as du t’en mettre plein la vue… Je parle du paysage bien sûr » il lui adressait un petit clin d’œil et le publique riais. Je m’effaçait un peu, la laissant répondre.
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| | | | Mar 12 Mar - 22:22 | |
| Everybody talks to much
J'ai toujours détesté la célébrité. Je ne sais pas.. Je n'ai pas spécialement de raison mais je n'ai jamais aimé être adulée. Il ne fait que m'arriver des merdes depuis que j'ai tenté ce livre, depuis qu'il est devenu si populaire et si aimé. Je ne comprendrais pas pourquoi, parce qu'honnêtement il n'est pas mieux qu'un autre. Il est basique, je sais de quoi je parle, c'est moi même qui l'ai écrit et je me retrouve célèbre pour la description de la mort de ma soeur, le publique américain est vraiment étrange, je ne comprendrais pas. Aujourd'hui je ne pense pas que je vais devoir parler à nouveau de ce que j'ai écris il y a quelques années. Je sais un peu près de quoi on va ma parler, c'est dans le contrat pour faire parti de l'émission. Je sais qu'on interrogera surtout Peter sur son nouveau tournage en Nouvelle Zélande où nous avons dû allez et nous acclimater. Je ne me voyais pas loin de Peter pendant deux mois, c'est vraiment longtemps lorsqu'on aime une personne. Je sais qu'après on va me poser des questions sur ma nouvelle vie de famille, le sujet de l'agression est totalement interdit, mon agent l'a clairement dit et moi aussi, j'ai précisé que je ne répondrais pas du tout à cela. Je n'ai plus aucune marques donc avec un peu de chance si la présentatrice n'est pas provocatrice elle aura oublié.Les questions vont être sur notre vie là bas et surement sur le nouveau projet que j'ai. Les rumeurs sont nombreuses et je crois que c'est un peu logique que je n'y passe pas à coté. Mais cela ne me dérange pas. Je n'ai pas grand choses à dire.
Je retrouve Peter et on sort de la loge. Juste avant je lui ai montré une photo de Teddy et Noah qui m'a fait rire envoyé par Sierra. Elle s'en sort bien. Je souris et je range mon portable. On est conduit par un assistant à l'entrée du plateau. On doit attendre. On attend déjà la foule qui nous acclame, c'est plutôt agréable, on sait qu'on est aimé. Si seulement la célébrité nous rendait "normal". C'est vrai lorsqu'on y pense, elle nous rend aux yeux des gens spéciales, parce qu'on a fait des films, on devient des icônes, on devient des idoles, mais je ne suis pas sûre que finalement on soit si différent. On est loin de l'être même je dirais. Moi je me sens totalement normal lorsque je vais au spa avec Cici. Peut-être que certaines personnes ont ce besoin de s'identifier à nous mais nous on est comme eux, c'est surement ça que les gens n'arrivent pas à comprendre, mais peut-être un jour. On ne sait jamais.
La lumière est verte, le technicien nous fait signe d'y aller alors j'embrase sur la joue mon mari, lui laissant une marque de rouge à lèvres sans le lui dire. Peu importe, il est mignon comme ça je trouve. On entre alors mains dans la main sur le plateau, Peter fait quelques signes de la main au public qui applaudit et qui crie. Je souris aussi, et je fais un petit coucou plus timide. Le présentateur nous fait la bise et on s'installe sur le canapé en face de lui. C'est là qu'il remarque la marque de rouge à lèvres sur la commissure des lèvres de mon mari. Je ris je suis plutôt fière de moi je dois dire. Il me demande - mon mari - si c'est une vengeance pour tout à l'heure, il devine très bien. " Parfaitement ". J'entends les rires du publique et je hausse mes épaules. Mais les questions commencent, je pense que le publique a hâte de savoir. La Nouvelle-Zélande. Je souris je lâche la main de Peter, parce que j'ai cette manie de parler avec les mains. " Hum, c'est super déjà la Nouvelle Zélande, je n'y étais jamais allée et sérieusement ouha.. En ce qui concerne suivre Petr, j'avoue que je préférais m'octroyer des petits vacances avec lui sur un tournage dans un lieu magnifique. Et puis je crois que je n'avais pas très envie d'être loin de lui, et lui loin de nous. " Je souris en repensant à la petite remarque du présentateur. " Plein la vue oui dans pas du paysage. " Du croustillant, c'est ce qu'on nous a demandé. Le présentateur se tourne alors vers Peter " Et toi alors ? Tu nous expliques un peu un truc ? Tu étais le beau gosse de ses demoiselles ( cris des filles ) et là, en à peine un an, tu te cases avec deux enfants et une magnifique femme, qu'est ce qu'il t'a prit ? Explique aussi comment Bliss a fait pour t'avoir.. je suis sûre qu'un tas de femmes aimeraient être à sa place et qu'un tas d'homme voudraient pouvoir séduire comme toi.. on veut savoir !"
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code by rainbow |
| | | | Sam 23 Mar - 22:27 | |
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Bliss et Peter
« everybody talks too much » Ce genre de trac était tout à fait vivifiant. J’avais la boule au ventre et pourtant, les appels du publique étaient tellement intenses que je voulais presque me ruer sur scène. C’était à la fois positif et négatif. J’avais cette impression que nous étions séparés entre deux mondes bien distincts. D’un côté, il y avait les coulisses, là où nous étions forcément nous-même, pas nécessairement dans l’intimité, mais au moins, nos moindres faits et gestes n’étaient pas observés et étudiés par le pays entier. Puis, de l’autre, il y avait le plateau, l’endroit où nous étions épiés, où la moindre phrase dite de travers est capable de vous ruiner une carrière ou une réputation. C’est ainsi que ce monde était fait, il fallait sans cesse faire attention à ce qui était dit ou fait. C’était de cette règle-là dont j’avais peur en entrant sur le plateau. Pourtant, dès l’instant que la lumière verte s’allumait et que nous fîmes notre entrée sur le plateau, cette peur s’envolait aussitôt, comme si elle n’avait jamais existée et je me sentais tout de suite à l’aise, saluant le publique et surtout le journaliste.
L’interview commençait déjà bien tandis que le présentateur me demandait si je faisais une sorte d’allergie, c’est lorsqu’il me montrait mon visage à l’écran que je remarquais une marque de rouge à lèvre à la commissure des miennes. Il ne me fallait pas longtemps pour comprendre que ceci était de l’œuvre de Bliss et je lui adressais un petit sourire complice en essuyant cette marque. Je n’étais pas dupe, je savais très bien que c’était une sorte de vengeance quant à ce qu’il s’était passé en coulisse un peu plus tôt, sa réponse fit rire l’assemblée. Les questions s’enchainaient. Cela portait bien sûr sur notre voyage en Nouvelle-Zélande, je laissais Bliss répondre, ne voulant pas que l’un de nous fasse office de tapisserie. Je crois que ce serait la pire des choses, que l’un de nous se résigne à cela, même si généralement, on nous avait expliqué que cela serait à propos du film dans lequel j’avais tourné, Bliss était elle aussi invitée. Je posais mon coude sur l’accoudoir, tenant ma tête et l’écoutait en souriant « Non c’est sûr, je nous voyais très mal passer deux mois chacun à l’autre bout du monde, je n’aurais pas supporté ça et puis, au moins, nous avons eu l’occasion de passer de bonnes vacances en dehors du tournage ». Je me mordais la lèvre et puis riais du petit jeu entre le présentateur et Bliss.
Puis, la prochaine question fut pour moi. Je l’écoutais finir sa question en souriant et écarquillais les yeux à la réaction du publique. Je savais très bien que la majorité de mes fans étaient exclusivement féminine, qu’elles pouvaient être très expressives et bruyante lorsqu’elles le désiraient – c’est-à-dire tout le temps – mais j’étais toujours surpris de l’ampleur du phénomène. Je me mordais de la lèvre avant de répondre « Ce qu’il m’a pris ? Vous l’avez vue ? Je n’allais pas la laisser partir de sitôt » j’adressais un petit sourire à mon épouse avant de continuer « C’est sûr que comme ça, ça peut paraitre un peu dingue de se caser aussi vite, mais a vrai dire, j’ai la certitude que c’est la bonne, alors la question serait : pourquoi attendre ? Je vais vous avouer quelque chose, quand j’étais gosse, on me disait : si une femme te repousse et est capable de te faire perdre tout tes moyens, épouse là. Alors c’est ce que j’ai fait » je haussais les épaules puis, passais mon bras autour des épaules de Bliss, caressant doucement son épaule du bout des doigts « Bliss n’a pas eu à faire grand-chose à vrai dire, elle est arrivée et dès l’instant où elle s’est installée vers moi, j’étais mordu. Je ne sais pas exactement ce qui m’a fait craquer, je pense que c’est un tout et que c’est elle, tout simplement, il n’y a pas d’explication possible, c’est un truc qu’on ressent ». Et c’est surtout que je n’avais pas non plus envie d’étaler notre vie privée comme ça et encore moins tous ce que je ressentais pour elle, tous ce qui faisais que je l’aime et dieu sait combien il y avait de raison, je ne lui ai encore jamais énuméré toutes les choses que j’aime chez elle. La dernière question me déroutait et je ne pouvais m’empêcher de rire « Si j’expose mon secret, ce ne serait plus ma botte secrète. Désolé messieurs, permettez-moi de garder ça pour moi. Si je pouvais dire un truc c’est : si elle vous plaît, ne vous arrêtez pas à un seul « non » et montrez-lui qui vous êtes vraiment à l’intérieur ». Le présentateur hochait la tête puis enchainait une nouvelle question « Donc vous deux, parlez-moi un peu du mariage et du fait d’être parents, vous arrivez à gérer ? » je me mordais la lèvre, conscient du double sens de la question « Oh ça, on trouve toujours un moyen » ne voulaient-ils pas du croustillant ? Quoi de mieux que de véritables sous-entendus. Certaines personnes dans le publique sifflaient, j’éclatais de rire. Le présentateur se tournait vers Bliss « Pour ça aussi il a son petit secret ? »
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