Ces dernières semaines, j’étais comme prise dans l’un des cercles de l’enfer tant j’avais souffert par ma propre faute en plus. Je crois que j’avais même du maigrir … Je crois que jamais je ne m’en étais autant voulu de ma vie, vraiment. J’avais tout fichu en l’air et ça me tuée, son absence me tuée, tout comme ne pas avoir de nouvelles. Comment avais-je pu être aussi bête pour me laisser tenter comme ça ?! Je n’étais plus que l’ombre de moi-même et je ne savais pas si je pourrais tenir encore longtemps comme ça. Je faisais tout pour lui parler, pour me faire pardonner, même si je n’avais pas grand espoir, mais rien ne marcher. Il était toujours loin de moi, je ne savais pas vraiment où. Je n’en pouvais plus. Vraiment plus. La seule chose qui me faisait bouger de chez moi ? Mon émission et parfois mes amis. Mes parents été inquiets pour moi. Je les rassurais comme je pouvais mais au fond, je n’étais pas sur moi-même de pouvoir surmonter tout ça un jour. Je devais vraiment faire peur à voir, assise en jogging sur mon canapé devant la télé, sans vraiment être captivée, mon chien coucher presque sur moi. J’avais même oublier quel jour nous étions. Je caressais mon chien distraitement, dans mes pensées. Je n’étais vraiment bien que quand je travaillais. Cela me permettait de tout oublier pendant quelques heures. Mais là je ne travaillais pas, j’étais en congé et j’avais passer la journée à me traîner en mode légèrement zombie. Mon portable était poser à coté de moi, et je le voyais clignoter mais je ne regardais pas les messages ou appels que j’aurais manqué. Cela ne m’intéresser pas, pas pour le moment. Je regardais l’écran de télé puis quand le programme fut finit, je me levais, faisait bouger mon chien par la même occasion et allais me servir un verre dans la cuisine tout en prenant de quoi grignoter un petit peu devant la télé. Je revenais me poser sur le canapé. J’attrapais la télécommande et zappais jusqu’à trouver un programme qui me plaisais. Mon chien reprit évidemment sa place auprès de moi, fidèle toujours. Je trouvais mon bonheur et reposais la télécommande sur le canapé. Je m’étais un peu exclus du monde depuis quelque temps et je ne ressentais pas le besoin de revenir à la réalité. J’étais plutôt bien mais je savais que cela ne pouvait pas durée. Je voyais mon téléphone toujours clignoter. Je soupirais et attrapais mon portable, pas vraiment pressée de reprendre ma vie. Et bah, on dirait que j’allais mettre du temps pour tout arranger et pour répondre ou rappeler les gens qui avait essayer de me contacter. Je regardais tout ça et je décidais d’appeler mes parents adoptifs. Je fus surprise lorsque je les entendis chantonnés à tu-tête joyeux anniversaire. Mon anniversaire ? Aujourd’hui ? Cela m’étais complètement sortit de la tête. Après un petit instant de joie, je me assombris bien vite. Ni Ash, ni Mareck ne seraient là cette année pour mon anniversaire. J’eu envie de pleurer mais je me contentais de remercier mes parents en ayant l’air enjouée. Jamais avant je n’avais oublier mon anniversaire, c’était toujours une journée que j’adorais. Voilà pourquoi j’avais pris un jours de congé … Les autres messages, tant vocal ou sms, était tous du même tenant. « Joyeux anniversaire ! » « Un an de plus, pleins de bonheur ! » Mais je n’avais pas le cœur à la fête, car sans les hommes de ma vie, cela ne rimait à rien. Je continuais à faire défiler les message écrit, répondant notamment à ma meilleure amie, Julie. Puis, un sms retint mon attention. « Joyeux anniversaire darling. PS : Ash t'as envoyé des fleurs, va ouvrir ta porte. » Je fronçais les sourcils, surprise, tant pas le message en lui que par l’expéditeur. Mareck … Je n’en revenais pas. Il n’avait pas oublié. Je gardais mon portable dans mes mains et me levais, ou moment ou quelqu’un sonna à ma porte. De plus en plus étrange tous ça. J’allais jusqu'à ma porte et l’ouvrais. Je crois tout d’abord rêver, j’avais déjà tant fais ce rêve. Mais je ne rêve pas, il est bel et bien là, devant moi, un bouquet de fleur à la main. Je tremble légèrement, le regarde. Il est si beau. Il a coupé ses cheveux, ça lui va bien. Je reste figée, n’y croyant pas. Puis, je fonce vers lui, dans ses bras, n’y tenant plus. « T’es là … » Je ferme les yeux, restant contre lui, le serrant comme par peur qu’il s’en aille encore, me laissant seule. Ses bras, son odeur, tout me redonner de l’envie. Bien sur, cela ne serait pas facile, je n’étais pas naïve, mais son retours était déjà un premier pas. J’étais certaine qu’on pourrait s’en sortir, qu’on dépasserait tous ça, car je l’aime, et si il était là, j’étais certaine qu’il m’aimait aussi. « Je suis tellement désolée pour tout … Tu peux me croire. Jamais j’ai voulu nous faire ça … » Et les larmes coulèrent sur mes joues, encore. Je ne pouvais pas les retenir même si je ne voulais pleurer devant lui. J’inspirais son odeur, apaisante. Il m’avait tellement manqué, plus que je ne l’avais jamais imaginée.

Je crois que c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait me faire cette année vraiment. J'avais tellement cru que c'était fini, que jamais plus il ne voudrait de moi. Je commençais même à me faire à l'idée que cette idée pourrait bien devenir réalité et je savais bien que il y aurait eu de la casse. Mais il était là, devant moi, plus beau que jamais. Pouvais-je vraiment avoir autant de chance après ce que j'avais fais ? J'oublie tout, je ne sens plus que moi corps contre le siens, moi dans ses bras qui me serrent. Les mots étaient inutiles, futiles même, je savais ce qu'il ressentait et ce que je ressentais moi-même. Je ne pu que m'excuser, encore, la voix brisé par le remord, mais aussi par toutes les émotions qui me submerge d'un seul coup. Je suis hideuse … Encore plus avec des larmes noyant mes joues mais je m'en veux tellement pour tout que je ne peux pas ne pas pleurer. Tout était ma faute. Je reste contre lui, l'endroit ou je me sens le mieux, ou j'avais besoin d'être après ces semaines de cauchemars. Tout va aller mieux maintenant qu'il est là, avec moi. Je crois qu'a part le retour prochain d'Ashley, je n'avais vraiment plus rien à demander à personne.

« Hé ... » Souffle t-il doucement. Je ne le mérite pas, comme je ne méritais pas son pardon mais pourtant il est là, il revient vers moi. Je sens sa main dans mon cou, dans mon dos couvrant ma peau de chair de poule. Il embrasse mes cheveux, je pose ma tête contre son torse en fermant les yeux, ne voulant plus jamais le laisser partir. J'essuie d'un geste rapide le surplus d'eau salée sur mes joues. « Honey calmes toi... Je suis là c'est finis... » Oui, c'est fini, vraiment fini tout ça. Je crois que je ne réalise pas vraiment. Trop fatiguée par mes crises d'angoisses, par mes pleurs, par toute cette situation qui prend à présent fin. Il s'écarte de moi, je gémis, pensant au pire mais lorsque je croise son regard alors qu'il relève mon visage vers le siens, je sais que tout est bel et bien terminé. Je hoche la tête. Oui, tu es là et jamais je n'ai été plus heureuse. Il chasse les larmes de mes joues, comme pour confirmer que tout ira bien maintenant. Plus de larmes, jamais. J'avais déjà trop pleurer dans ma vie pour toutes sortes de raisons et c'était bien assez. Il sourit et mon monde s'illumine de nouveau si bien que je souris aussi, le regardant, comme si c'était pas vraiment réel tout ça ce que voudrait dire que j'avais un sérieux problème … Son front se pose sur le bien et je le vois plié légèrement les genoux ce qui me fait pouffer légèrement de rire. Oui je sais, je suis petite ! « C'est ton anniversaire tu vas pas pleurer quand même ! C'est pas si triste que ça... » Sa voix pleins d'ironie ne me fait pas tiquer, il n'entamera pas mon bonheur d'enfin le retrouver. Même par ses petites piques. Il sourit et moi je ris légèrement. Pas si triste ? Il m'a bien regarder ? « Tu te fiche de moi ? Regarde moi … Je suis hideuse ! Et en plus je prend de l'âge. Bientôt on me remplacera sur mon émission par une plus jeune … Alors si, c'est aussi triste que ça ! » Je finis d'essuyer mes dernières larmes, tapotant mes joues pour leur donner un peu de couleur, un petit sourire sur mes lèvres.

Je le regarde, heureuse. Ma main vient sur son torse, comme pour vérifier, inconsciemment qu'il était bien là. Puis toute d'un coup, retour à la réalité. On est là, dehors alors qu'il vient de faire un long voyage. Je secoue la tête. « Tu dois être épuisé après ce long voyage non ? Viens … » Je souris et attrapais dans mes mains un peu son haut pour le tirer à l'intérieur du loft avant de le lâcher pour refermer la porte. Évidement, Finn donne de la voix et saute partout. Ce chien alors … « Tu veux mon avis ? Je ne suis pas la seule à qui tu as manqué … Hein mon chien ? » Je ris en me penchant pour caresser mon bébé à moi en souriant. Je me redressais, le regardais encore et venais prendre sa main et enlaçais nos doigts pour aller jusqu'au canapé. « Désolée pour hm … Le désordre. » Dis-je en grimaçant prenant conscience du laisser aller dont j'avais fais preuve depuis quelque temps. Il était temps qu'il rentre. Je soupirais et rangeais un peu rapidement quelques trucs. Je passais une mains dans mes cheveux et retournais auprès de lui.