« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
Ses bras me tiennent contre lui. Fort. Je le serre, je le tiens moi aussi. Je ne veux pas qu'il m'échappe, ma plus grande peur, cette peur qui se dissipera peut-être un jour, moi même j'en doute. J'aurais toujours peur de le perdre lui, parce que je ne peux pas imaginer pour le moment vivre sans lui. Nous avons une famille. Tout est allait si vite, les doutes, la peur encore, et l'amour. Je suis sûre d'une chose, je suis que je suis heureuse comme ça, et que si cette vie était à refaire je ne changerais qu'une chose. La mort de ma soeur. Elle me manque vraiment. J'aimerais qu'elle me voit, qu'elle soit fière de ce que j'ai construit et ce qu'elle me donne même absente. Je le sens bouger, il doit se lever. Je souris mais je soupire aussi. J'aimerais vraiment qu'il reste là une journée avec moi, elles sont si rares. Nous reprenons nos vies, pas toujours évidente, toujours prises à droite ou à gauche, entre les amis, le boulot et les bébés. Oui vous avez bien comprit, j'ai des jumeaux et maintenant ma vie ne se solde plus de la même façon.
Je le retiens encore. Pas question qu'il parte si vite. Je le serre un moment contre moi, il se laisse volontiers faire, je souris d'autant plus et je me retourne vers lui mêlant mes jambes aux siennes. Je l'embrasse longuement, puis à contre coeur je le lâche une longue matinée l'attend, si je me souviens bien il a une interview. Je soupire lorsque j'entends la porte de notre chambre se refermer. Je me rendors un peu. Moi ma journée va se contenter de rester à la maison, faire un peu de sport et m'occuper l'après midi des petits. La nourrice doit être là, elle m'assiste souvent, je suis souvent prise à l'imprévu et heureusement qu'elle est là. Depuis deux mois elle s'occupe des petits, et tous les deux semblent très bien, et nous aussi nous le sommes. Elle fait très bien son travail. Je me sens aussi rassurée depuis que nous avons emménagé ensemble je ne reçois plus de menace, les fans n'ont surement pas encore trouvé notre nouvelle maison. J'espère qu'ils ne la trouveront pas d'aussitôt.
Je me réveille un peu plus tard dans la matinée. Je m'attire, il doit être neuf heures. Je sors de la chambre en peignoir pur aller dans la cuisine. J'entends les gazouillements de mes bébés et avec la bouteilles de jus d'orange, ils sont tous les deux dans des chaises hautes et Jenny la nourrice que nous avons engagés leur donne tour à tour leur yaourt. Je souris, elle me salut et j'en fais autant, je j'ai les embrasse tous les deux et j'ai même le droit à un sourire adorable de mon fils. Je prend rapidement mon petit déjeuner et je vais me changer pour aller faire un jogging. Je prévois la nourrice qui me souhaite bon courage lorsque je suis en fuseau de courses et un polaire - loin d'être sexy - rouge sur moi. J'ai mes cheveux attachés, ils sont bruns en ce moment pour le nouveau film que je vais bientôt commencé. Je les relève rapidement et je branche mon MP4 pour avoir de la musique lorsque je cours. Je fais plusieurs fois le tour de notre quartier et je reviens une bonne heure après. J'entre à la maison mon en ouvrant polaire sur mon débardeur noir. Je respire rapidement et je vais me chercher une bouteille d'eau fraiche dans le frigo. Je n'entends pas un bruit ce que je trouve alors bizarre. Jenny doit être sortie. Je l'appelle tout de même car je remarque la baie vitrée grande ouverte. Je trouve cela bizarre et encore une fois je l'appelle. Je cherche mon portable pour essayer de la joindre. Je trouve mon sac et je fouille dedans sans le retrouver pourtant sûre qu'il y était. J'appelle une nouvelle fois la nourrice de mes petits et je monte à l'étage pour voir si les petits sont dans leur chambre, mais personne. Je redescend et je sors dans le jardin.. Le bruit des vagues est présent mais pas de mes enfants.. de personne. Puis lorsque je vais pour retourner dans la maison je vois Jenny. Elle qui est rousse d'origine porte une perruque brune. Je suppose que c'est une perruque ce matin ses longs cheveux roux et frisés se dressaient sur sa tête. Je ne comprend pas.. Jusqu'au moment ou je reçois une sacrée baffe. Elle crie un tas de truc, comme quoi je ne suis pas chez moi ici que qu'on accepte pas les personnes comme moi. Je suis à terre totalement sonnée, non loin de la piscine recouverte. J'essaie de ramper mais lorsque je la regarde du sol elle me sourit puis se penche sur moi, je sens un picotement dans le bras puis plus rien. Je sombre sans pouvoir lutter.
if i lose my fame and fortune and i'm homeless on the street and i'm sleeping in grand central station it's ok if you sleeping with me
Je n’aimais pas ce réveil interne qui te disait de te réveiller bien avant que ton portable ne sonne pour te rappeler que tu as quelque chose à faire. Il ne cessait de me crier « Debout ! Il faut aller travailler ! Il faut te lever ! Aller plus vite que ça ! ». J’attendais sagement que ce dernier me dise que c’était réellement l’heure de sortir de sa torpeur. J’en profitais pour apprécier le contact de Bliss contre moi. Avoir une femme, c’était encore mieux que d’avoir un doudou personnel. Au final, c’était même mieux, ça te faisais des câlins et même des bisous et c’était bien plus chaud qu’un ours en peluche. Je passais ma tête dans sa nuque, fermant les yeux. Cela faisait six mois que nous étions mariés et je ne me lassais toujours pas de l’avoir une fois pour toute avec moi. Nous avions eu tellement de mal à trouver une maison pour nous accueillir nous et les jumeaux. Or, à présent, nous étions installés. Je ne me lassais toujours pas de la grande maison dans laquelle nous habitions. Et puis, m’endormir tous les soirs avec Bliss dans mes bras c’était beaucoup mieux que de se voir de temps en temps et sortir l’éternel « On va chez toi ou chez moi ? ».
Cependant, avoir deux enfants pouvait parfois poser problème pour nos moments tous les deux. Je ne comptais plus le nombre de fois où l’un d’eux m’a coupé dans mon élan. Mais ne nous y méprenons pas, j’adorais mes enfants. Comme le disait très souvent Bliss, j’étais un papa poule, j’avais tendance à trop les gâter, les chouchouter. C’était simple, Teddy et Noah me rendaient complètement gaga, je ne me savais pas capable d’être aussi attendri par des enfants. Certes, j’ai eu de l’expérience avec ma petite sœur, cependant, je n’avais pas encore l’âge pour me rendre compte à quel point Lou était adorable lorsqu’elle était enfant. Ainsi, je rouspétais souvent sur eux, mais cela ne changeait absolument pas le fait que je les aimais. En aucun cas je regrettais d’avoir changé d’avis sur le fait d’avoir un enfant avec Bliss. Certes, deux, c’était beaucoup de travail, or, heureusement pour nous, nous avions engagé une nounou afin de nous épauler dans leur éducation. Nous étions tous les deux très occupés, Bliss par son projet de film en route, les avant-premières avec Julie et son rôle de maman et moi par les cours de danse de Willa qui me prenais beaucoup de temps et d’énergie, les multiples interviews, les auditions et mon rôle de père. Il nous arrivait même de ne pas se croiser de la journée, sauf le soir où retrouver ses bras était comme s’endormir sur un coussin emplis de plume, s’endormir sur un petit nuage. La note douce dans une journée bien remplie.
J’entendais mon réveil sonner, je me dépêchais de l’éteindre afin de ne réveiller personne, j’entendais le soupire de Bliss, constatant qu’elle était réveillée. J’espérais que ce n’était pas ma sonnerie qui avait fait cela. J’allais me lever lorsque je me sentais attiré vers le lit, je riais, ne me faisant pas prier pour rester quelques minutes de plus. Je me serais contre elle, lui souriant tendrement. En ce moment, pour le projet du film, elle avait teins ses cheveux en bruns, je trouvais que ça lui allait bien, lui donnant un petit côté brune ténébreuse, cette couleur faisait ressortir ses yeux, je craquais complètement. Je lui rendais son baiser « Bonjour » lançais-je en souriant et lui volant un autre baiser. Je me fis violence afin de quitter ses bras et me décider à aller me préparer. A contre cœur, je me détachais d’elle en lui souriant et sortait de la chambre en refermant la porte derrière moi pour la laisser dormir. J’allais doucement dans la chambre des jumeaux pour voir s’il n’y avait pas de problème. Apparemment rien. A présent, ils faisaient leurs nuits complète, c’était un facteur de fatigue en moins. Je lui regardais un instant avec un sourire béat sur les lèvres et sortait aussi discrètement que j’étais rentré, passant par la case salle de bain.
L’interview à laquelle j’étais invité n’était pas très formelle, ainsi, je m’habillais comme je le désirais, en tentant de rester un minimum présentable. Je n’allais pas me présenter à un talk show matinal en jogging pour la raison que c’était le matin. Je me frottais les yeux pour tenter de me réveiller. Et entamais de me préparer. Je passais une dernière fois dans la chambre pour aller embrasser mon épouse « Bonne journée » et puis je lui murmurais « Je t’aime ». Et partais avant que je décide de rester dormir encore un peu. En passant dans la cuisine, j’avalais une immense tasse de café et prenais le thermos après cela. Parce que juste après, je répétais avec Will pour le live de samedi. Je pris la route des studios. A peine arrivé, les maquilleurs s’empressaient de vérifier la moindre imperfection et de corriger mes cernes. J’avais l’habitude, ce n’était pas grand-chose. J’avais même une loge à mon nom, je me sentais presque obligé de la prendre en photo pour faire le malin devant les autres. Un homme affublé d’un casque et d’un talkiewalkie entrait dans ma loge, me disant que c’était à moi dans cinq minutes, il m’équipait d’un micro et m’emmenait près de l’entrée. J’entendais d’ici les gens applaudir, rire, hurler. La présentatrice fit son éternel speach d’introduction et m’appelait, une petite musique d’accompagnement se mit en route et je débarquais sur scène avec un grand sourire sous les hurlements du publique, je leur faisais un signe de la main, éblouis par les projecteurs, je ne pouvais pas mettre de visage sur ces applaudissement. Je serais la présentatrice dans mes bras et m’installais dans le fauteuil.
Je me mettais très vite à l’aise et la conversation allait très vite, je parlais de mon expérience dans Dancing with the Stars, ne mettant pas de côté le fait que j’avais deux pieds gauche et que je ne savais même pas comment Willa arrivait à me faire bosser comme ça. Elle allait sur des conversations plus intimes à propos de mon mariage avec Bliss, dernièrement, les rumeurs comme moi notre couple battais de l’aile étaient nombreuses. Je disais la vérité en disant que tout allait très bien et que j’étais comblé avec mes deux enfants. Après des éclats de rire, des anecdotes à propos de changer la couche des enfants, elle me remerciait d’être venue et je saluais tout le monde. Le reste de la journée fut aussi fatigante, le jury devenait de plus en plus exigeant au fur et à mesure de la compétition. Je travaillais dur afin de ne pas m’emmêler les pinceaux. Cependant, j’avais toujours ces moments où je me devais de craquer et de hurler « Oppa Gangam Style » et de faire la danse du cheval.
La journée s’achevait, j’étais pressé de retrouver Bliss et les enfants afin de passer une soirée décontractée. J’ouvrais la porte d’entrer, en lançant des grands « Bonsoir ! ». Il n’y avait aucune réponse. J’étais fatigué, je rampais presque dans toute les pièces. Personne. C’était bizarre, Bliss m’aurait prévenue si elle était sortie. J’appelais sur son portable, il n’y avait même pas de tonalité. Elle n’avait peut-être plus de batterie, je ne voyais que ça, elle n’éteignait jamais son portable. J’ouvrais la porte de la chambre et la vis allongée dans le lit « Eh bien, je te cherchais partout, ton portable n’a plus de batterie ? ». J’allais vers l’armoire, voulant me débarrasser de mes vêtements de la journée. Elle ne me répondait pas. « Tu dors ? ». Je ne restais qu’en boxer et me faufilait dans les draps, passant mon bras autour d’elle. Je ne sais pas si c’était la fatigue, mais ses cheveux ne semblaient pas être du même brun et l’effet n’était pas le même. Je le savais bien, Bliss avait des hanches, non pas proéminente, elle avait tout ce qu’il faut où il faut, mais j’adorais passer ma main sur son ventre. Or, je ne rencontrais que des os. Je fronçais les sourcils « Bliss ? ». Je caressais ses cheveux, ils n’avaient pas la même texture et c’était comme si ses cheveux tombaient, ainsi, des mèches rousses apparaissaient. Mes yeux s’écarquillèrent et je me jetais en arrière, hors du lit, soudainement effrayé « C’est quoi ce bordel ?! Jenny ?! ».
« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
J'adore courir, c'est un plaisir que j'ai besoin d'exécuter jours après jours. Je trouve toujours un moment dans ma journée pour courir quelques kilomètres. J'ai besoin de sentir cette liberté que j'aime tant. Pas que je sois prisonnière chez moi, non non pas du tout, mais j'ai tout de même besoin d'avoir un moment d'intimité, de repos, d'être seulement avec moi. e me ressourcer, de respirer un bon coup, décompresser, suer aussi. Je me souviens qu'avant mon coma je faisais beaucoup de sport, j'étais dynamique, j'avais besoin de bouger, et parfois mon corps a des pulsions dût à cette ancienne vie, il la regrette, il a envie de bouger. Je cède à sa demande. Je pars et je m'évade. Je me retrouve sur ma planète, le monde change à chaque pas foulés dans l'endroit ou je me trouve. Je parcours généralement des trajets différents, je reste à proximité de la maison pour n'avoir pas à prendre la voiture, j'ai beau avoir décrocher la fameux certificat, je n'aime pas courir, je le fais parce que je commence à en avoir marre des taxis, les chauffeurs vous reconnaissez et ne se dérangent pas pour demandez des questions dérangeantes parfois. Je n'aime pas.
Mes pas foulent le sables de la plages que l'on peut trouver en bas de chez nous. Je ne m'arrête pas, mon souffle se fait court mais je n'arrête pas, je ne sens pas cette brûlure dans la gorge qui me dit que là c'est trop, qu'il faut que je m'arrête pour respirer un bon coup. J'avance, je me fixe un point le bout de la plage. Les nuages sont menaçants mais je profite, je profite que l'endroit ne soit pas encombré et donc pas bourré de paparazzis. J'arrive à destination et je freine mon allure, je m'arrête, je me stop complètement pour respirer. Je me penche en deux quelques peu pour reprendre mon souffle. Je regarde le paysage, lorsque le ciel est clair, la vue est juste splendide, on voit au loin la golden gates. Je ne regrette pas d'être restée à San Francisco. Après tout je suis née ici, alors pourquoi ne pas continuer à y vivre, je me sens bien ici, je connais la ville par coeur, comme ma poche. Je reprend mon jogging dans le sens inverse pour rentrer à la villa. Cette fameuse maison dont il nous a fallut tant de temps pour la trouver, une maison à nos yeux parfaites. Grande pour faire vivre notre deux enfants. Oh et nos deux enfants.. nos deux enfants que lui, que Peter, ne voulait pas à la base. Je ne sais pas pourquoi nous avons eu des jumeaux, déjà qu'ils n'étaient pas prévu.. alors forcément.. des jumeaux c'est plutôt étrange. Mais nous sommes heureux en fin de compte, nous sommes très heureux, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi bien dans les bras de quelqu'un. Et pourtant, ce n'était vraiment pas.. pas gagner tous les deux.
J'arrive à mon point de retour. Je ralentis et je me stoppe pour reprendre mon souffle. Je regarde la mer un moment et voyant à nouveau les nuages menaçants je repars assez rapidement. Je suis plutôt rassurée de ne pas être épiée par des paparazzis. Je déteste ça qu'on me court après, ou qu'on hurle mon prénom dans ses moments là. Depuis que je me suis faite harcelée je me méfie de tout le monde. Je ne voudrais pas qu'on m'atteigne, j'ai une tendance en plus parano, je n'ai jamais su pour ses lettres mais elles sont cessées lorsque nous avons déménagé. Alors je ne me m'en soucis plus, il y a des fous partout de toutes façons. J'arrive rapidement à la maison poussée à courir plus vite avec une musique rythmée dans mes oreilles. J'éteins mon appareil lorsque j'arrive dans le jardin, mes doigts sont glacés. Je les frotte rapidement et lorsque j'arrive coté jardin à la baie vitrée elle est grande ouverte alors que dehors il fait plutôt froid. Pourquoi Jenny notre nounou l'a laissé ouverte, elle n'aurait pas oublié de la fermer avant de partir ce serait totalement irresponsable. Je la ferme moi même en l'appelant dans la maison, mais pas de réponse. Je pose mon appareil à musique sur le bar de la cuisine et j'avance dans le grand salon, personne. Je monte en l'appelant, pas de réponses et toujours personne. Je commence à m'inquiéter. Pourquoi personne ne répond, je n'entends pas les petits non plus. Là cela devient flippant limite. Je vais voir dans le jardin j'ai peut-être loupé la jeune femme. Je longe la piscine, je vais jusqu'à la balustrade protégeant de la falaise et en dessous il y a la mer. Je reviens et personne. C'est alors que je me retourne sentant une présence derrière moi. Je la vois elle est là, elle est vêtue comme ce matin. Elle semble normale et pourtant elle m'assène un puissance coup au visage au niveau de la tempe. Une si frêle femme ne peut pas avoir tant de force, elle me met directement KO. Je la soupçonne de m'avoir frapper à l'aide un truc que je n'ai même pas eu le temps d'apercevoir. Je me retrouve au sol totalement désorientée, je ne comprend strictement rien, j'essaie de me relever, mais ma vision est toute trouble, ma tête tourne.. Je n'arrive plus à reprendre le dessus sur moi. Je titube au sol. Je la vois se pencher sur moi. J'ai su mal à avaler ma salive. La douleur à ma tête se réveille d'un coup et m'assomme presque. Elle sourit puis je la sens prendre mon bain, tellement sonnée que je n'arrive même pas à le retirer. Je sens une piqûre .. Quelques minutes plus tard je sombrais, Morphée m'ayant kidnappé.
Lorsque je me réveille une forte d'odeur de renfermé et d'humidité est présente. J'ai aussi une violence envie de vomir, pire que mes nausées lorsque j'étais enceinte. Je pense au petit, j'aimerais savoir où ils sont mais je n'arrive à rien, mes pensées sont totalement embrouillées. Je suis en train de perdre pied, ma tête est tellement douloureuse. Pire qu'une gueule de bois et je sais de quoi je parle. Je tremble de partout, il fait froid, le sol est glacé. J'essaie de bouger et c'est là que je sens mes poignets totalement bloqués, ainsi que mes jambes. Je me tortille au sol tel un serpent en train de se défendre et encore je ressemble surement plus à un ver de terre. Ma vision est gênée par un truc qui coule sur ma tempe et me retombe dans les yeux. Du sang probablement. J'essaie encore de bouger mais mon corps finit par céder, j'ai mal partout et je vais vomir je ne sais pas quoi si je bouge encore. Un rire s'échappe de je ne sais pas où. Je relève ma tête comme je peux en essayant de comprendre ce qui se passe. Je suis dans ma cave ! Mais qu'est ce que je fous là ? Les cartons partout, toutes les affaires de nos anciennes vies à Peter et moi entassées ici parce que nous ne désirons pas les jeter. J'entends des pas, tout résonne dans ma tête. Je distingue une silhouette dans la pénombre de la salle. Je ne pourrais pas dire qui s'est. Mais lorsqu'elle parle je reconnais la voix immédiatement. Jenny.. Je me souviens alors qu'elle m'a frappé juste avant.. Je prend peur et j'essaie de m'écarter d'elle, elle a perdu la tête où quoi ? Elle m'attrape par les cheveux, je cris, elle réveille encore plus ma douleur à la tempe et en plus je suis morte de trouille.
- Tu n'as donc pas lu les lettres ? Je t'avais dit que je t'aurais si tu ne t'éloignais pas de lui. Je ne t'avais prévenu ? Ose dire le contraire ? - Elle me gifle et je hurle en pleurant, je craque, elle va me tuer.. Je suis morte de trouille - Tu m'oblige à le faire, je vais devoir te tuer. Ce n'est pas ta maison, ici, ce n'est pas ton mari, pourquoi tu me l'as volé ? Je ne comprendrais jamais. On était heureux ensemble et tu gâches tout, tu n'es qu'une salope ! - Elle reprend mes cheveux vivement - Une salope oui totalement ! Et puis tu as vu la mère indigne que tu es ? Non mais sérieusement ... C'est moi qui fait tout le boulot. Ils m'appelleront maman alors que toi tu seras six pieds sous terre. Peter m'aime, toi tu l'as emprisonné avec ta grossesse, il n'en voulait pas, il le disait à tout le monde, il appartient à chacune de ses fans. TU L'AS PRIT ! Tu dois payer pour cela, maintenant. Mais je vais te faire pourrir un peu avant de t'achever.
Elle éclate de rire, elle fait froid dans le dos. Je ne répond rien, des sanglots sorte de ma bouche. Elle me bâillonne pour que je ne fasse pas de bruits. Je ne sais pas quelle heure il est. Elle repart en montant les marches et ferme la porte à clé me laissant dans l'obscurité presque totale. Je pleure de panique, je sens toujours le sang de ma blessure ne pas cesser. J'essaie de la caler sur la ciment froid pour arrêter cela. Je gémis parce que c'est douloureux.. J'entends à nouveau un bruit de clé. Elle revient, elle tient un truc dans la main. - Je prend mes précautions.
Elle me pique dans le cou.. Et à nouveau Morphée m'enlève..
if i lose my fame and fortune and i'm homeless on the street and i'm sleeping in grand central station it's ok if you sleeping with me
J’adorais être invité à des talkshows, l’ambiance qui y régnais. De plus, j’avais tendance à venir beaucoup trop détendu sur le plateau et ainsi, je ne contrôlais presque plus ce que je disais, comme si mon cerveau et ma parole n’avaient plus aucun filtre. Cela entrainais les rires du publique. Je laissais des petites anecdotes de certain set et de bêtise que j’ai pu faire. Nous venions à parler du tour du monde que nous avions fait avec Julie et Bliss pour les premières et parlait de l’équipe que faisais ces deux-là et de moi, « coincé » entre deux filles et mes jumeaux. Je ne m’en plaignais pas, on avait tellement ris pendant ce voyage. Ils lui arrivent encore de partir pour des émissions et faire la promo du film, cependant, je ne partais pas avec elles, ce n’était qu’un week end, je les laissais s’amuser et préférait m’adonner à mon rôle de père.
« Dis-moi Peter, tu nous dis être un danseur médiocre, comment se fait-il que tu rafles des bonnes notes dans l’émission ? » me demandait la présentatrice, je baissais légèrement la tête en souriant, posant mon pied sur mon genoux et tenant ma jambe avant de me balancer en arrière et me pincer les lèvres « Je dois avouer que ça doit être la première fois de ma vie que je rafle des bonnes notes » cela entrainais les rires de l’audience « Je vous promet, mes bulletins au lycée disaient toujours : un touriste aurait au moins pris des photos » je prenais une voix haut perché de vieilles mégères en disant ces derniers mots puis je reprenais mon sérieux en baissant la tête « Plus sérieusement, hm, Willa est horrible avec moi, elle me torture et me menace de mort » c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas rester sérieux plus de deux secondes « Mais une chose est sûre, c’est que ça marche ! ». Le public applaudissait et on me remerciait de ma venue. Je saluais la présentatrice et l’audience et partait.
En sortant des studios, je fus acclamé par une foule de fan. J’étais légèrement pressé, ne désirant pas arrivé en retard aux entrainements. Je prenais néanmoins le temps de signer quelques autographes et de prendre des photos avec mes fans, les remerciant d’être venu et m’excusant, car j’étais assez pressé. Je pris la direction de la salle de dance où je fus accueilli par ma partenaire qui semblait avoir vu l’émission matinale. Je pouffais et me faisais pardonner en lui faisant une petite moue. Cependant, elle se vengeait à sa façon en me faisant bosser comme un malade. Je détestais ne pas y arriver du premier coup, je devais travailler d’arrache-pied afin, de faire l’enchaînement qu’elle m’apprenait. A la fin de la journée, j’étais exténué et pressé de rentrer à la maison pour retrouver Bliss, Teddy et Noah. Je prenais le chemin du retour en m’imaginant déjà me blottir contre mon épouse devant la télé et lui raconter ma journée, rencontrer le sourire de mon fils et le regard adorable de ma fille.
Or, lorsque j’arrivais à la maison, il n’y avait personne. Pas un bruit. La maison demeurait silencieuse même après l’annonce de ma venue. Je passais dans la cuisine, le salon, la salle de bain et même dehors. Personne. Je décidais d’appeler sur le portable de Bliss, pensant qu’elle était sortie avec les enfants, aucune réponse, pas même la tonalité du téléphone. Lorsque j’allais dans la chambre, je la découvrais allongée sur le lit, ce qui était plutôt étrange étant donné qu’il n’était que sept heures. Je lui parlais, aucune réponse. Je me glissais dans le lit après m’être débarrassé de mes vêtements et la serrait contre moi. Cependant, je ne sais pas si c’était la fatigue ou autre chose, mais la sensation n’était pas la même. Bliss avait des formes et la grossesse lui avait donné des hanches et une poitrine plutôt imposante. Ici, je ne rencontrais qu’un sac d’os ce qui n’était vraiment pas agréable. Mais c’était peut-être la façon dont elle était allongée qui faisaient cela. Je lui caressais les cheveux, ceux-ci aussi n’avait pas la même texture ce n’était pas le même brun.
Des cheveux roux. Soudain, tout était clair dans ma tête. Je me jetais littéralement hors du lit, complètement effrayer de voir que Jenny, la nounou des jumeaux portait une des nuisettes de ma femme et une perruque brune. « Bonsoir mon amour » lançait-elle. J’arquais un sourcil. Mon amour ? Attendez, j’ai légèrement loupé un chapitre là. « Ton amour ? Mais ça va pas la tête ? Où est Bliss ? ». Elle s’avançait dangereusement de moi et tentait de se coller contre moi, je la repoussais violemment, cela semblait la faire rire. Elle était carrément flippante, et ce regard… Not creepy at all. Elle parvint à s’approcher de mes lèvres « Ne t’en fais pas, elle ne nous dérangera pas ». J’écarquillais les yeux, la colère commençait à monter. Je voulais me calmer, ne pas être violent avec elle, mais elle me poussait à bout, elle me faisait peur et je ne savais pas où était Bliss. Je la pris par la mâchoire et la coinçait contre le mur, lui lançant un regard noir « Dis-moi où est Bliss ! ». Elle riait. Je ne comprenais pas, elle semblait heureuse de me voir dans cet état-là. C’était la femme qui nous avait tellement aidés et je la découvrais sous son vrai jour, une femme dangereuse et sûrement dérangée mentalement. Je l'ai laissée s’approcher de mes enfants. « Tu ne vois même pas que c’est une salope, elle ne te mérite pas, elle s’est mise entre nous ! C’est une garce ! Elle devrait mourir ! ». Je tremblais de colère et hurlais à présent « TA GUEULE ! TA GUEULE ! Il n’y a pas de nous, il n’y en a jamais eu ! Tu es malades ou quoi ? Dis une nouvelle fois ça de ma femme et je me fiche que tu ne sois qu’une pauvre chose sans défense, je te tuerais ». Elle riait encore. Je la balançais par terre, elle se cognait contre la table de chevet.
Je n’ai jamais été pour le fait d’être violent avec une femme. Mais là, je sentais qu’elle était dangereuse, qu’elle avait fait quelque chose à Bliss. J’avais simplement envie de la retrouver et de tuer la rouquine. Celle-ci me souriait « Tu es conditionnés par elle, après tous ce qu’on a vécu tous les deux, tu nous abandonnes pour elle ». J’explosais littéralement « Mais ça c’est dans ta tête de malade mentale ! Je ne t’ai jamais connu avant que tu ne gardes mes gosses ! ». Je la tirais par les cheveux « Maintenant, dis-moi où est ma femme ou je te promets, je te tues ». Elle perdait son sourire et se mit à hurler comme une hystérique en tentant de me faire du mal. Je l’attrapais par les poignets « DIS MOI OU ELLE EST ! » hurlais-je sur le point d’éclater en pleine crise de panique. A force de chantage, elle me murmurait « la cave ». Je l’assommais, vérifiant qu’elle soit bien inconsciente, j’attachais ses mains dans son dos afin de l’immobiliser si elle se réveillait et appelait très vite la police. La cave était fermée à clé, les policiers arrivèrent et m’aidèrent à forcer la porte.
Le spectacle que j’y découvre est plus qu’horrible, elle était baillonnée, attachée contre le ciment, elle était inconsciente. Je me ruais vers elle « Bliss ! » je vis alors du sang coulé. Je m’empressais de lui défaire son bâillon et les chaines qui l’attachaient. Comment Jenny as-t-elle pu ? J’entendais des hurlements, Jenny tentais de s’échapper tandis que la police l’emmenait dans leur voiture. En prenant mon épouse dans mes bras et sortant de la cave, je croisais son regard qui me fit froid dans le dos. Je ravalais ma salive et allait déposer Bliss sur le canapé, remerciant les policiers. Il me demandait de les appeler afin que Bliss fasse une déposition en même temps que moi. Je leur promettais de le faire dès qu’elle reviendrait à elle. Je les quittais, allant chercher quelque chose pour sa blessure à la tête. Des compresses, je passais dans la chambre des jumeaux qui dormaient à point fermés. Au moins, ils n’ont rien eu. Je retournais dans le salon, passant une compresse imbibée sur la giclée de sang, lui demandant de revenir à elle.
« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
La liberté est une chose plutôt éphémère. Comment peut-on arriver à être libre pour toujours, toutes choses de nos jours nous emprisonnent, nous conditionnent et nos ne pouvons pas être heureux. Le propre de l'homme c'est d'être lui même, sauvage, de ne pas céder à ses désirs ou pulsions, un désir en entraine un autre et nous ne pouvons plus nous arrêter. Et nous voulons trop de chose impossible, et l'impossible, il n'y a rien à faire, nous ne l'aurait jamais. Pourtant l'impossible c'est que je devienne célèbre, que je change, que je puisse aimer et être aimé en retard. Mais encore plus gros que je puisse avoir des enfants. Mes enfants, deux petits anges, un garçon et une fille, des jumeaux. De plus je suis heureuse, j'ai tout pour l'être, certes j'ai vécu un drame mais je me reconstruis la preuve, je ne vais plus voir mon psychologue, tout va pour le mieux, Peter m'a tellement tombé que je me sens bien, je sais qu'il m'épaule toujours et qu'il ne me laissera jamais, enfin j'espère.
Je fais souvent confiance aux gens, je leur donne une part de moi pour avoir une part d'eux. Je fais confiance de plus en plus à mon mari, je suis de nature jalouse mais cela ne signifie pas que je n'ai pas confiance. J'ai confiance en mes amis, certains ont toujours été là pour me soutenir et je ne sais pas comment je ferais sans eux. Je pense notamment à Ciara, une fille géniale. Elle a carrément été là lorsque j'accouchais à la place de Peter, ce qui lui a fallut un jolie statut de marraine. Il y a Skye, Julie, Lenny, Mia, Lera surtout Narcissa aussi, une amie que j'ai rencontrer peu de temps à mon coma, la première "star" à s'en intéresser, puis lorsque la popularité et la célébrité m'ont gagné nous sommes devenus inséparables, elle est régulièrement à la maison. Je m'entends à merveille avec elle, c'est une fille importante elle aussi. Je crois qu'une trahison de l'une de ses personnes me ferait réellement mal. J'ai aussi donné ma confiance à une autre personne, c'est beaucoup récent que toutes mes autres amitiés qui deviennent solides avec le temps. Je parle de Jenny ma baby sitter. Elle est celle qui s'occupe de mes enfants lorsque Peter ou moi ne sommes pas disponibles. A cette personne on a dût lui confier rapidement notre maison, nos enfants.. un tas de choses dures à faire mais que nous avons accepté de faire. Et me voilà en train de mourir à cause d'elle dans ma cave. Je ne sais même pas ce qu'elle a pu faire de mes petits, elle jure qu'elle s'en occupera mieux que moi, j'ai bien confiance d'être une mauvaise mère, jamais présente, mais je fais mon maximum, je n'aime pas spécialement leur imposer mon rythme de vie. Mais là tout de suite je suis morte de trouille pour eux. Et Peter ? Ou est-il ? Qu'est ce qu'il fait ? Je m'inquiète pour lui aussi bien évidemment, il est la personne la plus importante au monde, enfin dans mon monde.
Je n'arrive à rien, rien, je suis clouée sur le sol froid de notre cave. Un foulard devant la bouche pour qu'il étouffe les gémissements que j'essaie de pousser en vain, sa piqûre fait effet bien avant que je puisse tenter la moindre action, n'est ce pas là sont but ? Je suppose après tout elle semble si déterminer à ne plus entendre parler de moi. Je ne sais même pas pourquoi elle m'en veut autant, elle semble surtout hystérique. Une fan inconditionnée de mon cher époux. Je suppose qu'elle parlait des lettres anonymes. Elle en était donc l'auteur.. Je ne sais pas pourquoi mais j'aurais dût surement faire plus attention, elle semblait parfaite dans tout Jenny, trop douce, trop patiente, trop gentille.. Trop de trop tue le trop. Elle n'était pas vraiment ce qu'elle prétendait et nous n'avions rien vu venir avec Peter. Nous en payons les conséquences.
Je me sens partir de plus en plus. Je pense qu'elle m'a donné une dose à calmer un cheval, ou je ne sais quoi. En tout cas je me sens comme flotter sur une nuage. Bien sur je n'ai pas d'images agréables rien. J'ai une peur panique, l'impression de reprendre mon coma, le même effet. Je m'imagine moi même revoir les images de ma soeur pendant ce long sommeil. Elle semblait si parfaite, et là elle semble encore si réelle. Elle me sourit, j'aimerais entendre le son de sa voix. J'aimerais qu'elle me parle, qu'elle me rassure, elle ne le fait pas, est ce donc un souvenir enfouit qui revient à la surface ? Il serait mal conversé.. je ne me souviens plus de la voix de ma soeur.. Je pers trop de chose à son sujet, pourtant j'entends là tout de suite son rire cristallin résonnait dans ma tête comme pour me dire qu'elle est là et que non je ne l'oublie pas.
Une violente douleur à la tête de ramène à moi. J'entends d'autres voix. Je fronce les sourcils pour ne pas les entendre, je veux encore revoir cette poupée au cheveux foncés avec des reflets roux. Elle est si belle que je ne sais pas pourquoi mais c'est elle que je veux et personne d'autre pour me consoler. Puis je reconnais cette fameuse voix. Mon Peter.. Je veux émerger comprendre, savoir. Je le veux. Mais j'ai mal trop mal à la tête, cette douleur m'arrache un gémissement, oh, je gémis, je me reprend. J'ouvre difficilement les yeux, ils sont happés par à un trop plein de lumière, j'ai passé ma journée dans une cave, il leurs faut un temps d'adaptation. Doucement, là.. ma vision floue devient plus nette et je perçois le visage de mon mari, là tout inquiet. Cette nausée dût à mon mal de tête se réveille. J'ai envie de vomir, mais je sais que je n'y arriverais pas.. je n'ai rien mangé de la journée. Strictement rien. Je sens un léger froid sur ma tête, mon visage plus précisément. Je déglutis et je vois mon mari, il nettoie celui ci, je repense alors à la blessure au niveau de la tempe celle qui m'arrache en ce moment mal des palpitations au coeur tellement elle est douloureuse. Je lève ma main sur la sienne, celle qui me soigne pour qu'elle arrête. Je n'ai jamais supposé le sang ou la douleur et pas question que je retombe dans les vapes.
Je pense illico aux jumeaux. Mon coeur en osmose avec mon corps ne font qu'un bon, je me redresse. Mauvaise voir très mauvaise idée, je me retrouve en train de tanguer à moitié assise, ma vision se troublant, j'ai l'impression que je vais tomber dans les pommes mais non. Un gros vertige tout simplement. Je me retiens à Peter.. et je retombe sur le divan. Je ne ferme pas les yeux, j'ai trop peur de ne plus le revoir lui. Mon regard le question, ma bouche est trop sèche pour que je puisse prononcer le moindre mot, rien ne serait cohérent, le choc est légèrement trop gros. Je cherche sa main, j'ai besoin qu'il me serre, me rassure. Je panique en revoyant la situation.
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Je me demandais ce que je serais devenu sans Bliss à mes côtés. Si je ne l’avais jamais rencontré. Il était certain que je ne mènerais pas cette vie-là. Depuis la venue au monde des jumeaux, j’avais tendance à préférer rester avec ma famille plutôt qu’aller dans les soirées mondaines. J’y allais toujours, mais beaucoup moins qu’avant. Ainsi, je me disais que si je n’avais jamais rencontré mon épouse, peut-être me serais-je pris au rôle que je jouais devant les caméras et les paparazzis. Celui du « play boy » comme s’amusaient à m’appeler les médias. Je me serais sûrement pris au jeu en devenant réellement celui que je n’étais pas. Cependant, l’image du play boy était bien loin à présent, je ne m’en plaignais pas et puis, mon agent semblait trouver sans cesse de nouvelles idées pour faire parler de moi. Cela impliquait souvent mes enfants, je refusais aussitôt. Je voulais faire un écart entre ma vie privée et ma médiatique. Pas question que je me serve de mes enfants et de mon mariage pour qu’on m’apprécie. C’était moi, comme j’étais ou rien du tout.
Après tout, sans Bliss, je ne serais pas l’homme que j’étais à présent, je ne serais sûrement pas heureux. Certes, je ferais le métier que j’adore, mais je le fais toujours malgré mon mariage et ma vie de famille. Elle était comme un pilier, elle me faisait tenir debout comme je l’aidais. C’était comme ça, un soutien mutuel et de l’amour partagé. Si l’un des deux piliers s’en allait, tout s’écroulait et entrainais l’autre dans les tréfonds. J’ai cru perdre Bliss une fois, plus jamais je ne la laisserais partir ainsi. Pour cette raison, lorsque je découvrais que Jenny, la personne en qui nous avions mis notre confiance, avait pris la place de Bliss et surtout, s’avérait à être une folle enragée, la panique montait.
Je n’avais aucune idée de ce qu’elle avait fait de Bliss, après tout, elle avait son caractère, elle savait très bien se défendre. Qu’avait-elle fait pour que je ne la vois pas débouler comme une furie ? En même temps de paniquer, cela entrainais de la colère. Je n’étais pas naturellement violent surtout envers les femmes. J’ai été bien élevé, on m’a toujours dit que frapper une femme, pour un homme, c’était l’un des pires actes. Cependant, je bouillonnais de colère contre Jenny, me demandant où pouvais être ma femme et dans quel état elle était. De plus, Jenny insistait lourdement, croyant dur comme fer les paroles horribles qu’elle disait à propos de mon épouse. C’était beaucoup trop, je lui hurlais dessus malgré moi. Un tas de scène se déroulait dans ma tête, toutes aussi horribles les unes que les autres. Moi, retrouvant son cadavre. Que ferais-je si elle quittait ce monde ? Je ne tiendrais plus debout, le pilier serait rompu. Et les enfants ? Où étaient-ils ? Je paniquais. Pourquoi désirait-elle m’enlever tout ce qui m’était de plus cher ? Comment pouvait-on être si fanatique qu’on désire pourrir la vie de l’autre.
J’ai connu des cas de fan assez particulier, le genre de fan qui se met à hurler dès que tu t’approches pour signer un autographe et à pleurer, mais ça encore, c’était le genre mignon, bien que déconcertant sur le moment. Cependant, il m’arrivait de chercher mon nom sur internet, juste pour le pur plaisir de voir que le moteur de recherche Google possédait pleins de sites qui parlait de moi. J’ai voulu regarder ce que cela disait, j’aurais préféré ne jamais voir ces choses étranges et assez dérangeantes qu’inventaient les fans sur moi. Des textes érotiques à propos d’elles et moi, des collages de mon visage avec un corps nu, je lisais certains commentaires qui disaient « Il me prend où il veut, quand il veut ». C’était plutôt flippant, surtout que la majorité étaient des adolescentes d’environs 16 ans. Mais la plus flippante était Jenny. Je comprenais à présent ces longs regards qu’elle posait sur moi. Avec Bliss, nous avions trouvé la raison qu’elle n’était pas habituée à voir côtoyer tous les jours des stars. Il semblerait que cela ne soit pas ça. Depuis combien de temps se trainait-elle le délire qu’elle et moi avions eu une histoire ? Je ne l’ai jamais vue avant qu’elle garde mes enfants et ce n’est pas comme si nous avions eu des relations très intimes. Bien sûr je lui parlais lorsqu’elle était là, comme toute personne civilisée. Mais elle parlait d’une histoire. Elle était folle.
Je parvenais à lui faire avouer où était Bliss. Je l’assomais et l’attachais, veillant à ce qu’elle ne s’enfuit pas. Malgré tout, la première chose à laquelle je pensais était de vérifier si les enfants allaient bien. Je sais que cela pouvait paraitre stupide, mais si Bliss était encore vivante, cela allait être la première chose qu’elle allait me demander, j’en étais certain. Je les découvrais là, tranquille, dormant dans leurs lits. Je refermais la porte doucement, ne voulant pas les réveiller. J’appelais la police afin qu’ils embarquent Jenny. Ils étaient là en cinq minutes. Je les emmenais avec moi dans la cave tandis qu’un autre groupe se dirigeait dans la chambre pour s’occuper de la malade mentale. La porte de la cave était fermée, je n’avais pas la clé, nous n’avions pas le temps. Nous nous mettions à plusieurs afin d’enfoncer la porte. Le spectacle que j’y découvrais m’était insupportable. Qu’avait-elle enduré ? Depuis combien de temps était-elle attachée et bâillonné ainsi ? Je m’empressais de la défaire et de l’emmener avec moi, remarquant une blessure à la tête.
Tandis que les policiers embarquaient Jenny, j’allais chercher de quoi soigner sa blessure. Cependant, tandis que je tamponnais doucement son crâne, sa main se posait sur la mienne comme pour me demander d’arrêter. Je m’exécutais. Soudain, elle se levait d’un bond, je la retenais « Doucement, ne t’inquiète pas, ils vont bien, ils dorment dans leur chambre, c’est toi qui dois rester tranquille ». Elle se retient à moi, je la rassure, me préparant à réagir si quelque chose se passait. Je l’allongeais tranquillement à nouveau sur le divan « Calme-toi ». Je serais tendrement sa main, je m’accroupissais, l’attirant contre moi, veillant à ne pas toucher à sa blessure au crâne, je lui caressais les cheveux « Tout va bien, les policiers l’ont emmenés au poste, on ira faire une déposition lorsqu’on aura soignée ta blessure et que tu seras sur pied ». J’avais retrouvé cette douceur dont j’étais capable avec elle. « Je suis là, c’est finis, il ne t’arrivera plus rien je te le promets ». Elle me questionnait du regard, je me pinçais les lèvres « Repose toi, je te raconterais tout, ne t’en fais pas. Je reste là, à côté de toi, je ne bouge pas. Repose-toi ».
« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
Une vie sans l'être aimée, est ce réellement une vie ? On pourrait se poser la question, est ce qu'on pourrait réussir à vivre pleinement en ayant perdu la personne que l'ont aimé plus que tout. Je me pose régulièrement cette question, est ce que j'arriverais à vivre dans mon Peter, sans mes enfants. Je ne suis pas sûre, je ne sais toujours pas comment j'ai fait face à la mort de ma petite soeur, il n'est pas question que je retourne dans un certain mutisme, une dépression trop importante. Peter n'a juste pas intérêt de mourir, j'ai bien trop besoin de lui pour me développer. Pourquoi avoir confiance en quelqu'un, pour qu'il me soutienne. C'est dure mine de rien cette vie à courir après le temps entre les décalages horaires. Parfois j'ai l'impression que notre relation n'est plus aussi intense qu'avant et je panique juste à cette stupide idée. Non maintenant que je l'ai rencontré je n'arrive pas à pouvoir concevoir un monde dans lequel il ne serait pas. Je sais pourtant que je pourrais compter sur de nombreux ami mais franchement je n'y arrive pas, il est là et je ne peux pas me faire à l'idée qu'il pourrait ne pas être là. Parfois j'ai même du mal à imaginer avoir une vie si complète. Je fais un métier qui me convient plutôt bien, j'ai épousé l'homme que j'aimais et je ne vois pas meilleur cadeau. Et il m'a donné deux magnifiques bébés, certes surement pas prévu au planning, tout comme le mariage, nous aurions pu resté deux stars en couple, faisant passer notre romance pour un coup de pub, c'est toujours ce que certaines personnes pensent. Ils se mettent le doigts dans l'oeil. On a traversé de petites crises, certes dont une qui sort du lot, mais dans le font on ne peut pas vivre l'un sans l'autre, inconcevable.
J'ai bien crut tout perdre en une fraction de seconde. C'est le temps qu'il a fallut à notre folle dingue pour m'asséner un coup qui aurait été mortel si je l'avais prit légèrement plus haut et plus à ma gauche, paf dans la tempe qui aurait éclaté, et je serais surement morte à l'heure qu'il est. Sauf que je me réveille, je soupire , je gémis, et je réprime cette forme odeur de moisis et de renfermées, j'ai des hauts le coeur. Je reconnais ma cave, elle prépare un traitement de cheval pour que je dorme surement, tout se passe comme elle a l'air de le pouvoir, fait-elle subir la même chose à Peter ? Ou alors qu'a-t-elle bien pu faire aux petits ? Je n'ai pas réellement le temps de me poser cette question que je salue le néant à nouveau, il m'accueille froidement mais surtout douloureusement. Je sombre, j'ai l'impression d'être dans un sommeil sans rêve, sans rien, je ne fais que subir la vie. Je ne sais pas ce qu'on est en train de me faire, je suis peut-être morte, elle m'a peut-être noyée, torturée, sincèrement je n'en ai pas la moindre idée. Je me sens flotter dans le nulle part. Je me sens partir trop loin, la peur de ne jamais me réveiller m'envahit. Je repense à mon coma, je ne veux pas rester autant de temps dans un sommeil profond, non je ne suis pas la belle au bois dormant. Je ne suis rien, là, un corps inerte, je ne pourrais rien faire même si je le désirais, elle m'a piégé, qu'elle m'achève, cette attente de la morte devient tout bonnement insupportable.
Pourtant j'entends un raisonnement en moi. J'entends cette voix qui m'arrache de cette vision que je me suis inventée pour me rassurer, celle de ma soeur, toujours là finalement, elle ne me quitte jamais trop, lorsque je suis angoissée, je ferme les yeux et je pense à elle, et j'ai l'impression qu'elle est là, à l'autre bout de mon lit, assise en chemise de lui, les cheveux tressés pour aller se coucher et qu'elle me donne ses conseils, qui m'ont toujours servi même si j'étais trop orgueilleuse pour l'admettre, bon sang qu'elle me manque tout de même. Je ressens parfois encore son odeur. Elle est là surement tout près de moi parfois et je ne le sais pas, c'est bête de croire à de stupides choses et pourtant y croire me soulage. Je me sens moins seule lorsque Peter rentre tard, ou même lorsqu'on s'engueule. Mais justement cette voix qui perce dans ma bulle de rien du tout m'est familière, mais son son est tellement déformé que je mets quelques temps avant de la reconnaître. Mon époux, Peter. Je ne sens pas tellement mon coeur, mais je reprend mes esprits, je ne suis pas morte. Mais dieu sait combien de temps je suis endormie comme ça. La douleur me fait penser que c'est très récent, sinon elle aurait cicatrisé ce qui n'est pas le cas. Elle est bien là et j'en ouvre les yeux pour que cela s'arrête. Oh .. Ma vision est loin d'être nette, voir floue. Je pose ma main sur celle de Peter qui s'affaire à nettoyer ma plaid, mais cela est trop douloureux, je préfère qu'il arrête pour le moment, histoire que ma nausée à cause du sang, et peut-être des choses qu'elle m'a donné en injection se calme. Je le vois, totalement doux et attentionné. Il n'était pas là à l'accouchement, mais je suis sûre qu'il aurait été comme ça, aussi affectif et adorable.
Mais je ne pense qu'à une chose après la douleur, même si mon esprit se torture lui même et se bataille avec la souffrance que m'afflige la plaie. Je pense aux petits, à mes enfants, les jumeaux, les bébés. Que leur a-t-elle fait, j'ai envie de pleurer, paniquer voir hurler, mais j'arrive à rien, je me sens mal, si mal, mon corps est totalement tétanisé. Je perd mon corps, et s'est un simple regard échangé avec Peter qui lui fera comprendre. Il me rassure immédiatement constatant que je sombrais dans une démence dur à gérer, même pour lui, la folie, la peur. J'ai beau m'être redressé, je suis incapable de marcher, si bien que Peter me ménage et me recale dans les coussins du canapé. Je n'oppose aucune résistance. Je me remémore tout ce qui vient de se produire, la mes yeux dégoulinent de larmes, je pleure et ma respiration devient plus agitée. Peter agit encore une fois en me calmant, je dois me maitriser, je le sais bien. Il s'installe plus près de moi sur la tapis, m'attrape dans ses bras, je le laisse faire, je me sens mieux, toujours sur mes gardes. Je viens de me faire trahir par une personne qui possédait une grande partie de ma confiance et je ne comprend toujours pas ce qui se passe. Je ne comprend pas pourquoi je n'ai rien vu venir, pourquoi je n'ai pas écouté Peter et mes amis qui me conseillaient d'aller porter plaintes pour les lettres. Tout est de ma faute elle avait raison, j'ai risqué la vie de bien trop de personnes pourquoi ? Par orgueil et fierté, ce qui n'aurait jamais dû arriver, jamais dû se produire. Je m'en veux, mes larmes sont également le résultat de cette culpabilité. Il me fait un petit topo, Jenny a été emmenée au commissariat. Nous sommes apparemment conviés à aller porte plainte, ce que je ne manquerais pas de faire, pas question qu'elle s'en reprenne à ma famille, je serais capable du pire. Il me console, me rassure, il est la meilleure personne pour le faire, et cela fonctionne.. Je ne le lâche pas.. Pourtant il veut que je me repose, pas question ! C'est mal me connaître, je veux aller au commissariat, je veux qu'on l'enferme le plus vite possible, ne plus jamais la voir, qu'on en entende pas parler dans les magasines tout oublier, passer à autres choses le plus rapidement possible.
Je me détache de lui pour me lever, trop tôt. Mauvaise idée. Mes jambes ne me tiennent absolument pas, je m'écroule sur le divan en me tenant la tête. Elle l'a fait fort, cette douleur me pourrie cette intention de la voir pourrir. Je ne retente pas ma vision se trouble, ma tête trop douloureuse, mon corps refusant d'y faire faire, je resombre dans les vapes. Un monde où tout autour de moi semble douloureux, mes membres s'engourdissent.. c'est parti pour un voyage dans le trou noir..
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Une vie sans Bliss. Etais-ce possible ? Etais-ce déjà imaginable ? Je n’arrivais pas à m’imaginer. La fois où j’ai cru que je l’avais perdue pour toujours, je suis devenu une véritable loque pendant des jours. J’avais trouvé du réconfort chez ma plus fidèle amie la bouteille de rhum. Je ne m’en vantais pas vraiment, a vrai dire, j’avais toujours les paroles horribles prononcées par Bliss ce jour là « Tu ne vaux pas mieux que ta sœur ». Après tout, ça m’avait marqué, comme un déclic. Pendant des jours j’étais venu à me demander si j’étais alcoolique, si quelque chose clochait chez moi. Cependant, je me suis rendu compte que ce qui clochais, c’était qu’il me manquait l’air dont j’avais besoin pour respirer. Le souffle. Ce souffle, c’était ma femme et mes enfants. C’était un peu ma bouffée d’air frais, ma source d’énergie. Je sais qu’après une longue journée fatigante, retrouver ma famille me faisait le plus grand bien. Rencontrer le sourire de son fils et les yeux brillants de sa fille qui n’était non sans rappeler le merveilleux regard de la femme à qui j’ai promis amour et fidélité jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Je me rendais compte de la place importante que ces trois personnes avaient prise dans ma vie. Si l’un d’eux disparaissait. Je savais que je n’en sortirais pas indemne. Ils étaient ce qui résumait mon existence, la force qui me poussait à faire quelque chose de ma vie. C’était avec cette force que j’allais aux auditions, subissait les rappels incessants qui pouvaient devenir lassant à la longue. Mais je tenais bon, parce que j’avais une famille derrière moi, une raison pour laquelle me battre. C’était une ressource inépuisable. Rien qu’un sourire faisait de moi le plus heureux des hommes. J’étais complètement gaga de ma femme et de mes enfants. Bien que les jumeaux soient de parfait tue l’amour lorsqu’ils désiraient embêter le monde, j’aimais toujours autant ma femme. Je l’aimais comme au premier jour, voir plus. J’essayais de ne pas faire s’installer une routine incassable en tentant de la surprendre comme lors de ce dîner surprise à Paris, une première soirée sans les enfants. Et puis, nous avions des amis formidables qui se portaient toujours volontaire afin de surveiller les enfants et nous permettre de nous concentrer sur notre couple, sur nous. Je refusais de faner la flamme qui nous unissait au détriment de l’éducation de nos enfants.
Ce fut un soulagement lorsque je découvrais que Bliss n’était pas morte comme je l’avais imaginé dans les nombreux scénarios aussi horribles les uns que les autres. Certes, elle était dans un salle état. J’avais envie de retourner tuer Jenny pour lui avoir infligé cela. Je culpabilisais de ne pas avoir remarqué un comportement louche chez elle. De plus, je me disais que si je n’étais pas inscrit à ce truc de Danse avec les stars, je serais là et il n’y aurait rien eu de tout cela. Je l’ai laissée seule avec le danger. Je m’en voulais tellement. Je l’abandonnais toujours inconsciemment, comme lors de l’accouchement. Je n’étais pas présent, occupé à être plongé dans un coma artificiel suite à un accident de moto. Et là, je ne l’étais pas non plus. Quel piètre mari je faisais. Je prenais la résolution de ne plus la quitter d’une semelle et d’être toujours là. Ou bien, je l’emmènerais partout avec moi, elle et les enfants. Plus jamais je la laisserais dans un état de vulnérabilité.
En un regard, je comprenais ses inquiétudes. Elle était mère après tout, il fallait s’attendre à ce qu’elle pense à ses enfants avant tout. Sans même qu’elle ai à le formuler à voix haute, je lui répondais instinctivement que Teddy et Noah dormaient dans leur chambre. Cherchant à la rassurer, voyant qu’elle entrait dans une crise de panique. Je la serrais contre moi, cherchant à la rassurer, lui disant que tout était fini. Je lui faisais un topo de la situation, attendant qu’elle se remette de ses émotions afin de lui dire tout ce qu’il s’est passé. Cependant, elle n’était pour l’instant pas en état d’entendre cela. Je l’intimais de se reposer. Comme j’aurais du m’y attendre, ce n’était pas de son avis. Elle se levait brusquement, je me levais à mon tour afin de parer une quelconque chute. Elle prit sa tête dans ses mains, retombant sur le divan. Elle semblait inconsciente. Je lui caressais le visage, l’appelant, lui demandant de revenir à elle. Je levais ses jambes en espérant que cela marche. « Bliss ! » appelais-je, plaintif, inquiet. J’étais impuissant face à cela, ne sachant que faire. Je n’étais pas médecin, je voulais faire quelque chose pour l’aider, mais je ne savais pas quoi. Je filais chercher quelque chose à manger et à boire. L’appelant, l’intimant de se réveiller, je l’embrassais sur les lèvres, l’appelant à nouveau, murmurant son prénom.
« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
La mort est une chose facile. Paisible. On a plus de facilités à mourir. La vie reste toujours plus compliquée. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. La vie est trop dure, parfois je me demande si je suis vraiment faite pour vivre. Il m'arrive trop de choses, j'attire la mort, elle me convoite et souhaite faire de moi sa prisonnière. Ce que je me refuse, mais alors pourquoi tant de drames dans ma vie, ma famille. Ne suis-je donc pas faite pour être heureuse enfin ? Ou alors est ce le destin qui choisi cette peine comme punition pour avoir survécu à cet accident 6 ans auparavant. Je ne vois pas d'autres choses. Je suis faite pour mourir tôt ou tard et causer de la peine, comme moi j'en ai causé tout autour de moi. Je me sens plus seule que jamais dans ce néant. Je ne sens rien, rien d'autre que la souffrance. Je n'arrive même plus à la situer sur moi, elle a envahit tout mon être. Je me sens attirer par les tréfonds de l'enfer, j'applique la règle, le paradis ne s'ouvrira pas à moi, trop de mauvaises choses dans le passé. Je ne monterais, je ne pourrais pas vivre au delà de la mort avec l'être aimé. On punit tout ceux qui pêche n'est ce pas ? Je ne me suis jamais confessée, aurais-je dû ? J'ai beau être croyante, je ne pratique plus depuis l'accident, j'ai arrêté de vénérer ce Dieu qui serait à la cause de tant de souffrance dans ma vie, je ne suis plus sûre qu'il nous soutienne. Pourtant j'ai toujours cette croix autour de mon cou, reçue pour une communion, mais comme c'est avant le coma, c'est toujours plus vague. Elle est censée me porter bonheur, je ne la quitte jamais, ou seulement à de rares occasions, mais elle reste sur moi, je la cale dans mon soutient gorge, ou même dans mon sac lorsque je peux en avoir un.
Alors laissons le mort nous emporter, elle est souffre de bien être à ce moment là, je ne ressens plus de culpabilité lorsque je vois à nouveau le visage de ma soeur souriant légèrement. Serait-elle satisfaite ? Non elle n'est pas comme cela, elle aimait trop la vie pour me voir mourir, même si c'est moi qui l'ai tué. Je me sens m'enfoncer, comme dans un matelas qui m'avalerait. Il me bouffe et je ne peux rien faire. Je n'aurais donc pas pu dire adieu à ce que j'aime. Je me retrouve à mourir en traite, sans les prévenir, mais on ne sait pratiquement jamais quand la mort décide de venir nous chercher. Elle peut très bien là tout de suite repartir.. J'aimerais revoir la lumière, mais je n'ai plus la force de me battre. Je m'écroule à l'intérieur d'être. La souffrance ne faisant qu'augmentant. Pourquoi ai-je tant mal ? Il faut que je sache pourquoi la douleur ne part pas, elle est de pire en pire. Puis mon souffle se coupe tellement elle est forte, j'ouvre alors les yeux. Tout m'éblouit, je les fronce pour essayer de voir des trucs. Ma vision est floue, loin d'être nette. Je gémis à cause de ma blessure. J'arrête la main qui est en train de passer ce qui semblerait être de l'eau dessus. Mes yeux fouillent partout, puis ils croisent enfin les siens. Peter est là et je me sens alors moins seule, les ténèbres s'éloignent de moi et la lumière amadoue mon regard qui ne se plisse plus. Je le regarde un moment avant de penser à nos enfants, à la folle qui nous servait de nourrice. Pourtant.. qu'est ce qui s'est passé ? Je me sens paumée.. Pourquoi a-t-elle voulu faire ça .. ? Les bébés vont-ils bien ? Il me rassure, il m'attrape dans ses bras, tout va alors pour le mieux pour eux, Jenny a été arrêtée.. Elle ne nous fera plus rien, nous n'avons plus qu'à aller porter plainte plus tard. Je n'ai pas vraiment la force d'y aller, je sens que je suis obligée.. Mais je ne veux plus parler de cette histoire, je veux l'oublier et vivre tranquillement, je ne veux pas non plus que les magasines aient pitié de moi, je ne veux pas voir mon visage surement massacré par le coup que j'ai reçu en couverture. Je ne veux pas. Je me sens paniqué à toutes ses angoisses. Je veux voir mes enfants, je tente bien de me relever, mais tout de suite ma vision se brouille et je perd la vue et l'usage de tous mes bras, je tombe dans les vapes. J'ai cette envie de vomir incessante surement dût à mon maux de tête. Je repars dans un état d'inconscience, mais moins prononcé. J'ai l'impression d'être sous la glace. Je veux remonter mais pas moyen, la glace est déjà reglacée et elle fait de moi sa prisonnière, je force mais rien. Puis je trouve un trou et je prend de l'air, glacé, il brule ma poitrine.. mais je respire. J'entends mon prénom et la voix de Peter. Ses lèvres sur mes lèvres engourdies. Je suis incapable de répondre à ce baiser et pourtant j'aimerais. Je réouvre les yeux doucement. Ma tête me lance toujours et elle ne semble pas vouloir s'arrêter, je vais devoir prendre la boite de médicaments je crois bien.
Peter est là tout près de moi, il ne m'a pas quitté. Je n'arrive pas à pleurer tant je suis toujours sous le choc. Je ne sais plus parler, ma voix a disparu, je ne retrouve plus le chemin jusqu'à ma bouche pour y sortir des sons. Je tremble légèrement. Je me cale juste dans ses bras et je le serre comme je peux avec le peu de force qu'il me reste encore. Je suis morte de trouille. Je ne veux plus revivre cela, je ne veux plus.
- Me lâche pas..
Ma voix n'est pas un son audible, un chuchotis que personne à part lui aurait pu entendre. C'est aussi un besoin, qu'il ne me lâche pas, comme si je reprenais de la force grâce à lui. Il est ma force justement, celui qui me relève toujours.. Aujourd'hui ne changera rien.
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Je ne savais pas qu’une telle cruauté était possible. Je me suis toujours dit que ce genre de chose n’arrivait qu’aux autres et pourtant, nous étions bien victime du dérangement mental d’une femme. Je ne parvenais pas à me dire que c’était la même personne douce et bienveillante qui nous était d’une si grande aide avec Teddy et Noah. Ce n’était presque pas les mêmes personnes. J’étais gratifiant envers la première qui nous était d’une si grande aide, comme un souffle d’air frais, une pause à nos emplois du temps si chargés, une bouée de secours sur laquelle on pouvait se reposer et à qui on faisait confiance pour lui laisser deux êtres si fragiles à protéger. C’était une véritable trahison, je ne sais pas si je serais capable de faire confiance à quelqu’un d’autre afin de nous aider à nous occuper des jumeaux. Je ne pense pas si ce n’est leur parrain et marraine. C’était clair, plus jamais je ne laisserais mes enfants à une inconnue.
Comment étais-ce possible ? Il semblerait que Jenny ai manigancé cela depuis le début. Pourquoi n’avais-je rien vu ? Je m’en voulais tellement. C’était de ma faute si nous en étions arrivés là. Si j’avais remarqué un comportement étrange. Si je ne m’étais pas absenté pour voler entre interview et entrainements. Si je serais resté à la maison. Bliss ne serait pas dans l’état qu’elle ait. Qui sait depuis combien de temps elle est restée cloitrée dans cette cave ? Personne ne le savait à part elle. Je n’osais pas imaginer ce que Jenny a osé lui infliger. Je crois que je serais capable de commettre un meurtre si je l’apprenais. Mais non, il ne fallait pas régler cela par la violence. Je la poursuivrais en justice, ce serait ainsi que je pourrais venger Bliss et moi aussi. Certes, elle ne m’a rien fait directement, mais qui sais ce qu’elle aurait fait si je ne m’étais pas rendu compte de son imposture. C’était flippant. Je n’arrivais pas à comprendre. Je crois que je ne comprendrais jamais.
Être fan, d’accord. Apprécier ce que l’autre fait, d’accord. Mais de là à avoir des pensées extrêmement bizarre, à s’introduire dans l’intimité et de prendre la place de quelqu’un… Je ne comprenais toujours pas. Jenny avait fait preuve d’un tel pouvoir de manipulation. Qui sais ce qu’elle a pu dire aux enfants. Et si elle avait projeté de se faire appeler maman ? Ce n’était pas possible. Bliss était une bonne mère, elle s’occupait très bien des jumeaux. Jenny ne pouvait pas prendre sa place. De toute façon, je ne laisserais jamais cela se produire. C’était Bliss la mère légitime et elle les aimait plus que n’importe qui. Malgré les réticences au début et ses inquiétudes quant à son instinct maternel, elle était une très bonne mère pour ses enfants. On avait finis par trouver un certain rythme afin de pouvoir gérer les deux jumeaux. A présent, c’était comme une seconde nature. D’ailleurs, la première chose dont s'inquiétais Bliss, c’était des enfants. Je l’ai lu dans son regard, comme si elle le pensait si fort que j’ai pu entendre ce qui l’inquiétais. Je la rassurais.
Or, ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’elle se précipiterait en se levant d’un bond. J’aurais dû le savoir. Je la connaissais mieux que personne. Elle ne pouvait pas rester en place même si elle avait je ne sais quoi à la tête. Cela pouvait être grave. Cette blessure m’inquiétait justement. Je devrais sûrement appeler un médecin, ne pas laisser cela ouvert. J’ai le temps d’anticiper sa chute, je la rattrape et la dépose doucement dans le canapé. Elle reste là, inconsciente. Je commence sérieusement à m’inquiéter pour elle, l’appelant, lui demandant de se réveiller, l’embrasser, lui tenant la main. J’allais vite chercher de quoi boire et manger en vue de son réveil. Je la vois alors ouvrir légèrement les yeux. Elle tremble, je la serre contre moi, la réchauffant et la rassurant, lui montrant que j’étais là pour elle. Elle parlait, sa voix était à peine audible, elle était si faible « Non, je ne te lâche pas ». Je lui tendais un verre d’eau « Bois et mange quelque chose, tu dois reprendre des forces ». Je lui passais une couverture afin de la réchauffer, de calmer ses tremblements et me serrait contre elle « Je reste prêt de toi, il faudra appeler le médecin pour ta blessure au crâne, il va falloir des points de suture ». Lançais-je, je déposais un baiser dans ses cheveux, lui disant que c’était finis à présent, qu’elle n’avait plus rien à craindre.
« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
Je ne sais pas ce qui est le pire. La perte de mes enfants ou encore perdre Peter. Dans les deux cas, je ne sais pas vraiment comment je pourrais m'en remettre. Je les aimes d'un amour inconditionnel et perdre les uns ou l'autre c'est juste un chose que je n'ose pas imaginé tellement c'est douloureux. Douloureux de penser qu'un jour peut-être je devrais vivre sans un pilier dans ma vie. Ma vie c'est pourtant presque arrêté ce soir, aujourd'hui. J'aurais pu mourir, pour la deuxième fois, pour la deuxième fois de ma vie, j'aurais pu quitter mes proches. Cela m'est arrivé une fois, je ne veux pas revivre ce qui c'est produit quelques années auparavant, j'ai peur de souffrir encore aussi bien physiquement, que mentalement. Je ne pourrais pas me battre aussi bien que la première fois. Je pourrais toujours tenter, je pourrais vraiment essayer pour mes proches mais je n'aurais plus la force, je me sens déjà sombrer, est-ce la mort ? Je ne saurais dire, je n'ai fait que l'échapper après tout, je ne l'ai pas spécialement vécu.
Alors cette sensation de flotter sur un nuage est présente tout autour de moi. Je me sens voler, mais les nuages ne sont pas du tout blancs, je ressens presque de l'angoisse tellement ils sont sombres. Un visage se dessine à l'intérieur d'eux. Je frémis lorsque je le reconnais, c'est elle, la source de toute ce qui se produit, ce que je ressens, toute l'angoisse qui m'envahit. Elle s'efface rapidement, mon esprit tente de redevenir calme, tout va bien. C'est un visage plus familier que je retrouve à présent, celui d'une personne que je n'ai pas vu depuis trop de temps mais je ne pourrais plus jamais voir, ma soeur. Elle est là, un léger sourire aux lèvres. Je me demande pourquoi elle sourit. Serait-elle heureuse de me voir dans cette été ? Ou alors ce sourire n'a aucun valeur à proprement parler. Elle est juste contente de me voir.. Je ne sais pas et de toute façon elle n'est que le fruit de mon imagination. Elle n'a pas réellement ici, c'est sûr, sinon je la sentirais beaucoup plus, là je ne vois que le reflet de ma création, mon esprit me montre ce que je veux voir tout simplement, la preuve elle part aussi vite qu'elle est arrivée. Le noir revient à la charge. Pourtant une lumière perce celle de Peter, il est là et il me sauve de ma torpeur. Il est près de moi et tout va pour le mieux à présent. Après mon réveil il me prend dans ses bras.
Je le serre fort contre lui, je le serre contre moi en lui demandant de ne pas me lâcher, j'ai besoin de le sentir contre moi, de sentir son coeur battre contre ma poitrine, il est vivant et moi aussi, les petits d'après lui vont bien. Mon rythme cardiaque s'apaise, tout va pour le mieux, je me sens déjà mieux c'est étonnant avant ce qui vient de se passer, j'ai encore du mal à m'y faire, cette femme ayant toute notre confiance est finalement un monstre, une folle, je lui ai confié mes enfants, dieu seul sait ce qu'elle aurait pu lui faire, je me dégoute de n'avoir rien vu. Je ne comprend pas, je suis juste une mauvaise mère, oui c'est cela, elle avait surement raison au final, je n'assure en rien dans le métier de mère, je suis une écrivain, un actrice mais pas un mère, une mère ne laisse pas ses enfants à une inconnue.. Je ne sais plus quoi penser. Je me sens perdue et vidée. J'essaie de ne pas culpabiliser.
Peter me réconforte, il passe le plaid du canapé sur moi pour tenter de calmer des tremblements que je n'arrive pas à calmer. Je ne le desserre pas vraiment, je ne peux pas faire cela, pas tout de suite. Il me conseille de boire puis de manger. Je ne répond pas, je ne me sens pas apte à manger, et je ne me sens pas non plus apte ensuite à aller chez le médecin, je veux dormir et tout oublier, je ne veux plus y penser. Je veux voir mes enfants et ne plus les laisser. Je renifle bruyamment je n'arrive pas à calmer l'angoisse au final, je pleure toujours dans ses bras. L'état de choc ? ça doit être la définition finalement non ? Je le serre davantage je craque littéralement. Je vais devenir folle.
- Je veux voir les petits.. S'il te plait..
J'en ai besoin, je ne lui dis pas, il le comprendra surement tout seul. J'ai besoin de les voir vraiment.
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La question était : pourrais-je vivre sans Bliss ? Je doute, j’avais tellement de mal projeter ma vie sans elle. Cela devenait comme un immense trou noir, comme si c’était tout bonnement impossible, que ce n’était pas le genre de chose qu’on pouvait imaginer. En effet, je ne parvenais pas à l’imaginer. J’avais la conviction que Bliss était la personne qui m’était destinée. Après tout, elle est l’une des rares personnes qui m’a justement rejeté à cause de ma célébrité – et surtout de la réputation que je me faisais. J’avais la preuve qu’elle ne m’aimait pas pour le Peter des tabloïds, celui qu’on voyait très souvent à la télévision ou dans les magazines. Non, celui-là, elle l’avait rejeté depuis le début. Au départ, j’ai cru que c’était une sorte de technique de séduction purement féminine. Le je te repousse pour que tu t’acharnes un peu plus. Cependant, je ne m’étais pas acharné pour cela, mais parce que je la trouvais intéressante. Elle a bien été obligée d’accepter un rendez-vous avec moi. Je pouvais me montrer extrêmement pénible et têtu lorsque je voulais quelque chose.
Ainsi, j’avais bien la preuve que Bliss n’était pas comme les autres personnes, qu’elle n’était pas avec moi afin d’attirer les regards sur elle. Justement, je la connaissais trop bien, elle détestait attirer l’attention et encore plus sur sa vie privée. Il est certain que lorsqu’on a vendu toute son intimité dans un roman qui a finis best-seller, on tient à conserver un minimum de vie privée. J’étais tout à fait d’accord avec cela. Cependant, les médias n’étaient pas du même avis que nous. Il n’était pas rare de trouver dans les magazines une rumeur quant à notre couple qui bas de l’aile, à ma possible addiction à l’alcool depuis que je suis marié ou encore des tromperies que me ferais Bliss. Je prenais cela à la rigolade, n’y faisant pas réellement attention. Je me disais simplement que tout cela n’était que foutaise. De plus, j’avais une confiance presque aveugle en Bliss, je savais qu’elle n’était aucunement capable de se dont pouvait l’accuser certains magazines.
Je ne voyais vraiment pas ma vie sans ma femme. C’était sûrement la raison pour laquelle je lui ai subitement demandé de m’épouser. Peut-être qu’intérieurement, j’avais aussi peur qu’elle m’échappe. Je ne regrettais pas de m’être engagé. Certes, comme tous les couples, nous avions nos hauts et nos bas, les difficultés avec les enfants. Mais cela nous renforçait à la fois, je ne manquais pas de lui prouver tous les jours à quel point elle comptait pour moi et réciproquement. Une partie de moi savait que si elle venait à disparaitre, je ne serais plus le même. Bliss faisait de moi ce que j’étais, si elle partait, elle s’en allait avec une partie de moi et je ne serais plus jamais capable de vivre entier. Je n’osais même pas imaginer ce que je serais capable de faire sans elle.
J’ai bien cru ne plus jamais la revoir, ne plus pouvoir la serrer dans mes bras et encore moins voir son si beau regard. Je serais complètement perdu sans elle. Tous les scénarios dans ma têtes s’étaient avérés faux et j’en étais bien heureux, car je l’avais imaginée périr dans les conditions les plus abominables. Certes, elle était blessée, mais ce n’était rien comparé à ce qui aurait pu les arriver. Je la serrais contre moi tandis qu’elle se mit à pleurer à chaude larmes. C’était insoutenable, elle avait sûrement les nerfs qui relâchaient, mais je détestais la voir dans cet état-là, je me sentais complètement impuissant, ne sachant que faire d’autres à part la serrer contre moi, l’embrasser, la bercer tendrement et la rassurer, lui murmurer que je l’aimais, que tout allait bien. Cependant, elle ne se calmait pas, je ne savais plus quoi faire. Elle me demandait de voir les enfants. Je hochais la tête « ça va aller pour te lever ? Tu es sûre que tu ne veux pas que j’appelle le médecin ? » m’inquiétais-je. Cependant, je me redressais avec moi, veillant à ce qu’elle ne tombe pas à nouveau dans les pommes. Je l’accompagnais doucement jusqu’à la chambre des petits, la serrant contre moi, ne voulant pas qu’elle se blesse à nouveau. J’ouvrais la porte, Teddy et Noah dormaient paisiblement dans leurs lits, je les regardais avec un petit sourire aux lèvres, jetant un œil à mon épouse « Tu vois, ils se portent à merveille ».
« Le trop de confiance attire le danger. » Ft. Bliss & Peter
Les surprises dans une vie sont nombreuses. J'ai bien conscience que j'en aurais d'autre, un tas, aussi bien heureuse qu'horribles. J'ai bien conscience tout ce qui nous entoure n'est pas bien bénéfique pour nous. Nous sommes des loups pour nous tous, je ne sais même plus qui disait cette célèbre citation. " L'homme est un loup pour l'homme ". Ce soir, là tout de suite maintenant, lorsque j'ouvre mes yeux pour découvrir mon mari et sentir la douleur de la trahison, je ne peux qu'approuver. Je ne peux que dire que c'est la vérité, il n'y a que l'homme pour se faire souffrir de la sorte et trouver le moindre truc pour se faire souffrir. Aujourd'hui c'est ma famille et moi qui en avons fait les frais, mais demain se sera qui ? On allumera la télé et on verra un fusillade dans un quartier chaud de la ville ? Ou alors on parlera des guerres dans certain pays ou les droits de l'homme n'existent même pas. On se plaint nous alors que certaine personne manque de tout et arrive à vivre heureuse. Ce soi je suis en vie et je crois que c'est tout ce qui peut compter. Après tout le plus important n'est-il pas d'être avec ceux que l'on aime ? Je dirais que oui, à l'heure qu'il est j'en ai rien à foutre qu'un chat se fasse écraser, qu'une personne se fasse tué, une autre naisse, le plus important c'est que mon monde, celui que je me construis aille au mieux. Ce soir il a été ébranlé mais tout va bien maintenant.
Pourtant j'ai beau pensé tout cela, impossible de me calmer. Je craque littéralement. Il faut avouer que je ne suis pas douée pour gérer ce genre de personne et comment y parvenir me direz vous ? Une folle furieuse qui me harcelait pendant plusieurs moi, puis qui a prit place dans mon foyer pour m'aider avec deux jumeaux. Elle a tenté de me tuer, de m'éliminer, mais je ne sais pas pourquoi elle me hait tant. Encore uen fan folle de Peter ? Oui mais celle ci je m'étais attache à elle, elle avait toute ma confiance, elle m'a dupé, je ne suis pas prête de la redonné à nouveau cette confiance qui me fait tant défaut. Je ne comprend toujours pas comment je n'ai rien pu voir, suis-je si obnubilée par le travaille que je n'arrive même pas à voir le danger pour mes propres enfants, pour ma propre famille. Je me demande depuis qu'elle a prononcé ses paroles si elle n'avait pas raison en disant que même elle, elle s'en sortait bien mieux avec les petits.
Mes larmes coulent. Je ne sais pas me retenir, c'est impossible, entre la douleur et l'angoisse qui finit par descendre d'un cran, il faut que j'extériorise et je le fais de cette façon. Les bras de Peter s'ouvrent à moi et me serrent contre lui pour ne pas desserrer le câlin, il est le seul à me cajoler de la sorte et le seul à parvenir à me calmer quelque peu. Je désire voir les petits, c'est obligé, je m'inquiète pour eux et même si Peter me rassure, j'ai besoin de les voir, eux aussi font parti de mon énergie. Je lui fais un signe de tête positif pour lui dire que je suis prête à marcher, mais j'ai tout de même besoin de son aide pour avancer correctement. Nous montons doucement les marches de la maison, je sens ses bras me soutenir, je n'y serais surement pas arrivée sans son aide précieuse. Je confirme aussi que je ne veux pas voir de médecin, en tout cas je ne veux pas dans l'immédiat, j'ai déjà la tête qui menace d'exploser. Nous arrivons à la chambre des petits, il ouvre doucement la porte et je me faufile avec lui à l'intérieur. Effectivement ils dorment, on dirait qu'ils n'ont rien entendu, on entend leur petite respiration qui me fait sourire. Je reste un instant dans la pénombre de leur chambre à les observer. Perfettos.
Je sors avec Peter de la chambre un peu chancelante en me rattrapant du lui. Je tente un sourire mais je suis presque sûre que cela n'est pas du tout convainquant. Je me dirige dans ma chambre en me retenant contre le mur, puis dans la chambre je vais dans notre salle de bain pour regarder ma tête. J'ai envie de crier, des cernes bleu, une balafre moche au possible. Je grimace, j'attrape un gant et je passe un peu d'eau dessus pour retirer tout le sang séché. Je tangue un peu encore un peu sujette au vertige du coup. Je tourne vers Peter. - Tu pourrais me faire un pansement sur la front s'il te plait?
J'esquive un sourire en lui demandant cela mais je me retiens contre le meuble de la salle de bain, je m’assiérais presque bien sur le rebords de la baignoire mais je crains le faux départ arrosé dans la salle de bain.
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J’ai été élevé d’une certaine manière. C’est peut-être ce qui m’a conduit à demander Bliss en mariage en plus de la passion ardente que j’éprouvais en son égard. Je ne parlais pas beaucoup de ma « famille ». Ce n’était même pas par orgueil de m’être fais mettre à la porte. Enfin, si, juste un peu. C’était surtout que mes parents semblaient être à des kilomètres de moi. J’avais beau avoir été élevé par eux, nous étions des personnes tout à fait différentes. Mon père surtout. Depuis que je suis petit, cela a toujours été la guerre avec ce dernier, mon hyperactivité le fatiguait, il n’avait rien trouvé pour me calmer à part m’inscrire dans tout un tas de discipline sportive à commencer par le football, le basketball et le football américain. Or, cela n’arrivait toujours pas à me calmer, j’apparaissais toujours comme le cancre de service. Lui qui voulais faire de moi l’avocat coincé et propre sur lui, il n’y a jamais parvenu. Nous étions de deux mondes différents et la marge semblait s’allonger au fil des années que je passais sans mes parents. Cependant, malgré cela, ils m’ont appris certaines morales et règles de savoir vivre. Je me souviens d’un jour où mon père m’a dit les mots suivant « Si un jour tu rencontres une femme trop bien pour toi, épouse-là ». J’ai tenu au moins un de ses conseils.
En effet, je continuais toujours de me dire que Bliss était beaucoup trop bien pour moi. Je ne la méritais pas et pourtant, je me donnais le droit de faire d’elle ma femme, celle à qui j’ai promis fidélité pour le restant de ma vie. Et je le souhaitais. J’aimerais tellement passer toute ma vie avec elle. Devenir vieux et peut-être aigris par le temps, mais que le bonheur que je ressens à passer mon temps auprès d’elle soit toujours aussi intacte comme notre amour. Je rêvais de voir grandir Noah et Teddy, savoir ce qu’ils allaient devenir. Je me faisais même la promesse de ne jamais agir comme mon père et les laisser aller jusqu’au bout de leur rêve, n’entravant pas leur enthousiasme. Je voulais apprendre à Noah comment bien se comporter avec une fille et être digne d’un gentleman tandis que j’apprendrais à Teddy à se protéger des vilains garçons.
Certes, j’avais tendance à agir comme un papa poule alors que les jumeaux n’avaient que quelque mois. Mais j’avais toujours les paroles de Bliss qui m’ont convaincues de ne pas mettre un terme à sa grossesse. Ces dernières paroles résonnaient sans cesse dans ma tête. C’était le fruit de notre amour l’un envers l’autre. C’était si beau de regarder ces deux petits êtres fragiles grandir comme grandissait mon amour pour ma femme de jour en jour. C’était complètement niais ce que je disais là, j’en ai complètement conscience, mais ça doit être les nerfs. J’ai bien cru la perdre, je l’ai cru morte, l’acte irréversible. Or, elle était saine et sauve malgré quelques blessures et le contrecoup de la journée qu’elle a dut endurer. Une part de moi voulait savoir ce que Jenny lui avait fait tandis que l’autre voudrait passer cela sous silence afin de m’empêcher d’aller tuer la femme qui a trahis notre confiance. C’était de ma faute si elle s’en était prise à Bliss. Quel mauvais mari je faisais.
Elle voulait voir les enfants. Je savais très bien que je ne pouvais pas décliner sa demande. C’était sûrement un besoin, l’instinct maternel qui parlait, elle avait sûrement besoin de voir de ses propres yeux qu’ils allaient bien. Alors, je l’accompagnais jusqu’à leurs chambre, restant sur mes gardes sur une chute potentielle ou un autre problème. Lorsque j’ouvrais la porte, nous vîmes nos enfants dormir à point fermer, je lui adressais un petit sourire. Dans la pénombre, j’arrive à apercevoir un petit sourire sur ses lèvres, je passe mes bras autour d’elle, contemplant Teddy et Noah avec un petit sourire. Nous restions ainsi pendant un certain moment jusqu’à ce que nous sortions. Elle fut prise de vertige, je me précipitais pour la retenir. Je pense qu’elle voulait me rassurer par ce faible sourire, mais je n’en restais pas moins inquiet. Je la suivais jusque dans la salle de bain, surveillant ses moindres gestes pour lui venir en aide. Elle découvrait son visage dans le miroir. Je restais dans le fond de la salle de bain avant qu’elle ne se tourne vers moi. Je ne pouvais m’empêcher de sourire « Un pansement spider man ? » plaisantais-je tandis que je cherchais les normaux dans la pharmacie. [color=cadetblue]« Hé là, doucement, il faut t’allonger tu ne tiens pas debout »[./color] Je lui pris la main, l’intimant de s’allonger dans notre lit. Je défaisais le papier qui entourais le pansement et le posais délicatement sur sa plaie, espérant ne pas trop presser pour ne pas lui faire mal « ça te fais mal comment cette plaie ? Elle t’as frappées ? Qu’est ce qu’elle t’as fais ? » j’avais conscience de parler un peu trop, je me pinçais les lèvres. Je soufflais « Je suis désolé, c’est de ma faute, si je n’étais pas partis pour la journée, si j’avais appelé la police dès la première lettre, il ne te serais rien arrivé… »