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 Promise me you think of us as a time so wonderful (PV)
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Anonymous
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Dim 25 Mar - 0:16

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La mâchoire serrée, les yeux plissés, la main plaquée sur le bas de mon ventre je grimaçais, laissant des grognements rouler dans ma gorge. Chaque pas ne faisait que relancer le choc électrique brulant mes entrailles. Je me pinçais les lèvres en vérifiant de temps à autre que le liquide chaud couleur carmin ne s’échappait pas trop. C’est lorsque j’arrivais sur le parvis de l’hôpital que je commençais à sentir mon corps faiblir, un bourdonnement étrange dans mon crâne et ma vue qui commençait à se troubler. Je secouais la tête de gauche à droite pour chasser les mouches devant mes yeux, les portes coulissantes s’ouvraient et le silence de la nuit fut remplacé par l’agressivité de cette lumière pâle, par le brouhaha causé par cette fourmilière géante qu’était les urgences. Un bourdonnement plus fort se fit entendre, ce coup ci ce n’était pas ma cervelle qui divaguait mais bel et bien mon portable qui vibrait dans ma veste. Je m’emparais de celui-ci retenant un gémissement de douleur, j’aurais pu rejeter cet appel si l’écran n’avait pas affiché le nom de Kayden. Ma voix faible et à bout de souffle allait probablement l’alerter mais j’allais tenter d’être bref et de jouer le jeu pour ne pas l’inquiéter «Hey… ça va ?» ça aurait pu le faire si cette grognasse blonde n’était pas venu à ma rencontre en beuglant après les infirmiers «Vite un brancard… monsieur ça va aller veuillez raccrocher ce téléphone on va s’occuper de vous…» Je grimaçais espérant que Kay’ n’est rien entendu ce dont je doute vu qu’il me demande déjà qu’est c’qui se passe.. sauf que la toute l’équipe s’aglutine autour de moi et je n’entends presque plus Kay’ à l’autre bout du fil. «Il a perdu beaucoup de sang mettez le sous..» « OOH la du calme la… putain je suis au téléphone… et je peux marcher merci je suis pas handicapé… » elle posa son bras sur mon poignet pour me voler mon téléphone la garce. Je récupérais mon bras en pestant « Lâchez ça vous… je peux parler comme un grand aussi… contentez vous de jouer à faire de la couture…» j’eus juste le temps de reprendre l’appel en cours « attends je te rappelles… ok.. ?» pas eu le temps d’entendre la réponse que deux molosses m’agrippaient pour me foutre sur un bracard et quoi quoi ? Ils m’attachent en plus ? Mais ils sont malades ! « Mais vous êtes cons ou quoi ?! Vous pouvez pas attendre deux minutes… et.. me soigner au lieu de jouer aux SM la ? Détachez moi putain ! » «Restez calme monsieur vous allez aggraver votre blessure» Je secouais la tête en grognant alors que cette connasse était en train de découper mon tee shirt. Oh tu sais le prix que ça coute ? Tu pouvais pas le lever tout simplement ? « bah allez y vous gênez pas c’est pas vous qui payez mes fringues.» «Bon monsieur si vous ne voulez pas coopérer on va vous administrer un calmant.» Je fronçais les sourcils avant de grogner « quoi mais putain j’ai rien fait ! C’est vous la qui me cherchez !» La perfusion la fameuse était déjà arrivée pendant que j’étais occupé à m’énerver après la blondasse. D’ailleurs ma vision se troublait peu à peu, ma bouche devenait pâteuse et je commençais à sentir mon corps devenir plus léger, la douleur sur le côté de mon ventre s’atténuait. « Su-per… vous.. m’avez.. shooté.. la gueule… sym-pa…» Quel bande de cons ceux la j’y crois pas. Après avoir suturé ma plaie et m’avoir fait passé un scanner pour vérifier qu’aucun organe n’avait été touché ils me laissaient la tout stone dans une putain de chambre des urgences la, le genre de pièce qui sert de lieu de passage. La porte s’ouvrait et je m’apprêtais à déverser ma haine sur ce que je pensais être la connasse le retour. « C’est bon la ? Vous allez me laisser partir putain de…» J’entrouvrais la bouche lorsque je vis Kayden passer la porte. Et merde ! Mais qu’est ce qu’il fou la j’ai dis que je le rappelais ! Je grimaçais et laissant un long soupire s’échapper de mes lèvres avant de murmurer d'une voix faible « bah qu’est c’que tu… euh … t’es venu me sortir de la?» Je tentais de lever ma tête qui pesait si lourd pour lui montrer les grosses ceintures de cuir qui retenaient mon corps moitié endormi. « Ils se vexent vite ici…»
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Lun 26 Mar - 15:56



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


Le vide de ma vie me souriait avec ironie alors que j'étais allongé sur mon lit, le mur, un paysage fascinant à cet instant précis. Depuis la mort de Kendall, le sommeil était dur à trouver, et surtout mon coeur douloureux se contractait à chacune de mes respirations. Je ne parvenais même pas à comprendre comment je pouvais encore être là ... De nous deux, c'était certainement elle qui méritait la longue vie. J'aurais pu pleuré mais depuis la nuit où elle avait poussé son dernier soupir, je ne parvenais pas à libérer une seule larme. C'était inutile, et une perte d'énergie, tout ceci ne la ramènerait pas, là où elle devait être. Près de moi. Le silence, et l'angoisse oppressante qui m'entourait commençait légèrement leur travail, mes muscles s'engourdissaient comme ci, on m'avait privé de mon oxygène. L'envie de mourir était encré sous ma peau, parce que quel était le point de ma vie maintenant ? Obéir à ces costards cravates et devenir un rat ... Quel était le point quand on savait que j'avais passé cet accord pour ma jeune soeur cadette. Dans un automatisme, ma main vint se refermer sur mon portable, me rappelant qu'il y avait peut être encore un espoir pour moi de me raccrocher à cette existence misérable.

- Hey… ça va ? Le son de sa voix me parvenant aux oreilles, et je ne savais même pas ce que j'allais bien pouvoir dire, les choses étaient peu simples entre nous deux. Mais je n'eu pas vraiment à réfléchir à la question que des éclats de voix me parvenait, me sortant de ma catharsie, alors que les pièces d'un puzzle s'affichait devant moi. - attends je te rappelles… ok.. ? Je me redressais subitement, et j'allais lui ordonné de ne pas me raccrocher au nez avant de m'expliquer ce qui se passe mais subitement, une voix féminine se fait entendre ... Et peut être que pendant deux secondes, je me dis que c'est ça, il est avec une meuf ... Après tout il pourrait, je n'ai aucun droit queconque à la revendication, mais je sais que ... Mais la pensée ne me traverse pas plus de deux secondes, alors que la voix me demande qui je suis et m'informes de l'état de Kylian. Je raccroches, et j'enfiles en vitesse une tenue - Je vais le tuer de mes propres mains ... Le grognement pour moi même, alors que j'attrapes mon porte feuille et mes clés. Fuck, j'ai pas de voiture, et la route jusqu'à l'hopital va être foutrement longue mais tant pis, je fonce parce qu'il va pas s'en tirer à si bon compte, cet enfoiré d'égoïste qui ne pense qu'à lui comme toujours. Il est le seul qui me reste et il trouve le moyen de se faire trouer la peau.

Je suis pris dans une telle rage que je ne réalise qu'après avoir franchi les portes de verres, après avoir demandé où se trouver cet idiot, où je suis exactement, et la dernière fois où j'y ai mis les pieds. Mes poings se crispent, et je laisses l'amertume et la douleur me brûlaient la gorge mais je ne me démontes pas, je passes la porte en bois, la main tremblante. Hésitant de peur de ce que je pourrais trouver derrière, et je te jures qui si il a cru qu'il allait câmé sans que je lui bottes le cul pour m'abandonner, il n'a encore rien vu venir. Je me mords la lèvre avec force, à tel point que le sang envahi ma bouche et que je me repaisse du liquide au goût métallique. - C’est bon la ? Vous allez me laisser partir putain de…bah qu’est c’que tu… euh … t’es venu me sortir de la? Ils se vexent vite ici… Et c'est tout ce que ce con peut trouver à me dire, alors que je me suis pointé ici, dans cet hopital parce que je me soucie de sa foutu carcasse de crétin égoïste et égocentrique. La colère hurle en moi, et se déchaîne comme la mer en pleine tempête. L'écume des vagues frappant les parois de mon corps sous la forme de mon sang se mettant à bouillir. J'ai envie de le frapper, j'ai envie de l'embrasser, j'ai envie de l'insulter, j'ai envie de lui dire de ne pas oser avoir le cran de me quitter. Alors, je reste là, mon regard assombri par le temps maussade couvrant mon esprit. - Comme ci j'allais t'aider à te faire la malle, ducon ... Et mon esprit s'enflamme alors que les propos suivants m'échappent bien malgré moi - Tu vas encore et toujours me briser le coeur, c'est un jeu pour toi ? Tu crois que je vais supporter de voir une autre personne qui m'est chère disparaitre devant mes yeux ? Pourquoi tu es revenu dans ma vie si c'est pour ... Et mes mots se brisent comme moi alors que tout me frappe en pleine figure, l'endroit, l'homme sur ce lit ... Je n'en peux plus, et je me laisses tomber sur une chaise en plastique, submergé par toute cette fatigue.




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Lun 26 Mar - 20:03

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Etait ce la surprise de le voir débarquer ici ou ces putains de calmants qu'ils m’avaient refilé que je n’avais pas remarqué le regard que Kay’ portait sur moi. Je regrettais d’avoir décroché le téléphone, il n’avait pas besoin que je l’inquiète non pas en ce moment et le faire revenir ici pour lui faire revivre les souvenirs douloureux bien trop frais étaient la dernière chose que j’aurais voulu. «Comme ci j'allais t'aider à te faire la malle, ducon ...» Du con ? ah bon bah d’accord… Moi aussi je t’aime Kay’. Je me pinçais les lèvres levant le regard vers son visage figé par la colère. «Tu vas encore et toujours me briser le coeur, c'est un jeu pour toi ? Tu crois que je vais supporter de voir une autre personne qui m'est chère disparaitre devant mes yeux ? Pourquoi tu es revenu dans ma vie si c'est pour ...» Je suivais Kay’ du regard sentant la lâme glacée transperser mon cœur, je n’avais aucun moyen de bouger pour tenter une action réconfortante. Prisonnier de ses lanières de cuir je restais à le regarder complètement impuissant. Ma tête retomba mollement sur mon oreillé tandis que je fermais les yeux en soupirant : «Mais j’ai pas fais exprès… c’est pas ma faute…» Je redressais péniblement la tête pour le regarder, après un profonde inspiration je reprenais la parole «Tu sais… enfin c’est gentil d’être venu… mais euh… t’aurais pas du… enfin j’veux dire… tu sais… je serais venu te voir après…tu te débarrasseras pas d'moi comme ça...» Je secouais les bras pour tenter de me dégager mais ce fut un effort vain qui m’épuisait plus qu’autre chose. «Bordel…» La porte s’entrouvrit stoppant ma protestation, l’infirmière inclina la tête en souriant à Kay’… eh tu fais pas cette connasse tu lui souris pas ! «vous êtes calmé ?» « faut que jte réponde quoi ? non mais dis moi hein parce que si ça t’amuse de me refiler tes saloperies de calmants dis le hein !» Elle débrancha ma perfusion en pour prélever du sang dans des petites fioles, je fixais la scène avant de lever le regard vers la jeune femme. « eh vous faites quoi encore c’est pas fini la ?» «soyez patient encore quelque petits examens et on vous relâche» « J’ai envie de pisser j’ai le droit ça ou pas ? Non parce que vous le dites si après le tee shirt jdois ruiner mon froc !» L’infirmière soupira et commença a détacher les lanières de cuir. «la porte juste la, essayer de ne pas faire de mouvements trop brusques et euh…» Elle se tourna vers Kay’ «encore vingt petites minutes monsieur.. c’est vous qui le ramenez ? Parce qu’il n’est pas en état de conduire. Ne vous en faites pas il va vite sans remettre aucun organe n’a été touché.» Pendant que cette pétasse tapait la discussion avec Kay’ je me redressais avec du mal, ma tête tournait et mon corps semblait endormi. Je m’asseyais sur le lit fixant d’un regard noir l’infirmière sortir. Je baissais la tête vers mon gros pansement, tout moche me disant qu’elle aurait pu faire mieux cette conne, c’est en soupirant qu’une grimace apparu sur mes lèvres sentant les fils tirailler ma peau. Je relevais un regard timide vers Kay’ en posant ma main à coté de moi sur le lit. Après avoir affiché une moue boudeuse et un regard suppliant ma voix basse et douce retentit dans la pièce « viens t’assoir ici c’est plus confortable.» Je tendais une main vers celui-ci « Ecoutes j’suis désolé… mais j’aime pas ça… ça me stress… ça m’file l’angoisse leurs trucs la et puis euh…» Mon regard se perdait un instant dans la contemplation de son visage avant que je sente mes joues s’enflammer, je baissais le regard honteux avant de me mordre la lèvre inférieure avec force et bougonner « Elle m’a énervé… à me prendre le téléphone la… alors que j’étais avec toi… je euh.. ça m’énerve voila…» Je soupirais plaquant frottant mes mains sur mes bras nu, ces cons n’avaient même pas pris la peine de me donner un truc pour me couvrir. Je levais un regard timide vers son visage tentant un sourire crispé « tu… tu… m’appelais pourquoi ? Tu voulais qu’on se voit ?» Je glissais nerveusement ma main sur ma nuque alors que mon regard brillant cherchais le siens. Mon autre main elle grattait le tissu rugueux de mon jean. « merci d’être venu…» ajoutais je a voix basse en baissant le regard.
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Sam 31 Mar - 21:45



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


- Mais j’ai pas fais exprès… c’est pas ma faute…Tu sais… enfin c’est gentil d’être venu… mais euh… t’aurais pas du… enfin j’veux dire… tu sais… je serais venu te voir après…tu te débarrasseras pas d'moi comme ça...Bordel… Je l'écoutais d'une oreille distraite, alors que le desespoir s'emparait de moi. Il s'en était sorti à bon compte cette fois ci mais ... Cette vie qu'il menait, elle finirait par le tuer et je ne serais pas assez fort pour le supporter. J'avais cru à un nouveau départ, mais les choses étaient encore plus bordéliques que où je les avais laissé. Est-ce que je ne devrais pas lui rendre le même genre de "service" qu'il m'avait donné, en m'envoyant sous les verrous. Mais quand je me souvenais avec précision de mes souvenirs dans cet endroit, je savais bien que j'étais incapable de lui faire cela. Je ne répondais donc pas, et une infirmière fit son entrée, m'épargnant de me justifier. Je ne prêtais pas vraiment attention à leur conversation, encore terrassé par la peur broyant mes viscères avec force.

- Encore vingt petites minutes monsieur.. c’est vous qui le ramenez ? Parce qu’il n’est pas en état de conduire. Ne vous en faites pas il va vite sans remettre aucun organe n’a été touché. La jeune femme semblait s'adresser à moi, et je relevais finalement mon regard vers elle, haussant une épaule dans un geste détaché - Je suppose. J'allais pas laisser ce crétin s'en tirait à si bon compte et je me forçais à offrir un sourire poli à l'infirmière même si je n'en avais pas vraiment envie. Moi et les normes nous n'avions jamais été de grands amis mais la voir maltraiter un peu Kylian, me donner envie de lui offrir toute ma sympathie. Peut être que cela lui enleverait de l'idée de recommencer ses âneries. L'infirmière s'excusa, et je reposais mon regard sombre sur Kylian, encore bien furieux après lui. - Viens t’assoir ici c’est plus confortable. Ecoutes j’suis désolé… mais j’aime pas ça… ça me stress… ça m’file l’angoisse leurs trucs la et puis euh… Je ne lui offrais pas le luxe de répondre à sa requête, j'étais encore bien trop furieux à son encontre. Et en plus il s'excusait pour quoi, faire un scandale à l'hopital, mais je m'en moquais foutrement de ce genre de truc. C'était de le voir avec le cuir troué qui me révulsait. - Elle m’a énervé… à me prendre le téléphone la… alors que j’étais avec toi… je euh.. ça m’énerve voila… tu… tu… m’appelais pourquoi ? Tu voulais qu’on se voit ? merci d’être venu… Je laissais un soupir exasespéré franchir mes lèvres alors que je me décidais finalement à me relever, non pas pour prendre place à ses côtés mais face à lui, mes bras croisés sur mon torse dans une position qui en disait long sur mon inclination à parler de la pluie et du beau temps.

- C'est peut être toi que t'aurais du envoyé derrière les barreaux ... Le venin glissant tout seul sans que je ne puisses l'empêcher mais la douleur qui m'envahissait depuis la mort de Kenny, était encore bien trop à vif, et redoublé par cet incident pour que je prennes la peine de tenir compte de ses sentiments pour l'instant. Je le toisais, ne laissant pas l'ombre d'une expression transperçait mon visage. Oh que je pouvais le détester par moment, prendre autant d'importance dans ma vie, et avoir le don de tout faire basculer en quelques minutes dans la pire des tourmentes. J'avais l'impression que ma vie avait des allures de Divine Comédie, passant simultanément par l'enfer, le purgatoire et la paradis. Mon poing se crispa, laissant mes os craquaient dans un bruit audible, alors que mon silence s'éternisait. - Qu'est-ce que tu attends de moi ... Non, ne réponds même pas. Excédé, je passais une main dans mes cheveux, et détourner le regard, avant de laisser échapper entre mes dents - Je vais prendre l'air, appel moi quand tu seras prêt à être raccompagner. Et sans lui laisser d'autres choix, je traversais la pièce, et passer la porte, m'écroulant sur le sol du couloir. Beaucoup trop conscient des similarités de la dernière fois où je mettais retrouver dans cet endroit. Le souffle s'entrecoupant avec peine, alors que la jeune infirmière qui était venu dans la chambre de Kylian, un peu plus tôt, ne se penche vers moi, avec un air inquièt. - Vous allez bien ? Et je ne savais même pas quoi répondre parce que elle parlait d'un point de vue physique, mais non je n'allais pas bien. Et je ne sourcillais même pas alors qu'elle posait une main sur mon front. - Occupez vous de lui plutôt, je n'ai pas envie de trainer ici ... Mon ton était un peu rèche même si je savais qu'elle n'était guère responsable de la situation, mais je devais sortir d'ici au plus vite, mais évidemment je ne pouvais pas laisser Kylian derrière moi.




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Mar 3 Avr - 16:25

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Les seuls mots qui s’échappaient de la bouche de Kay’ ne m’étaient pas destinés. Je fixais avec inquiétude son regard sombre et glacial alors qu’il se levait, non pas pour prendre place à mes côtés comme je lui avait suggeré mais pour se mettre devant moi arborant une posture des plus hostiles. Je posais mon regard un instant sur ses bras croisés avant de lever les yeux vers son visage fermé. «C'est peut être toi que t'aurais du envoyé derrière les barreaux ...» J’entrouvrais la bouche alors que l’étreinte de la morsure du froid s’emparais de moi, je pouvais sentir mon cœur s’eméietter un peu plus lorsque mes yeux se mirent à me brûler, la boule obstruant ma gorge m’empêchais de lui répondre correctement et le son de ma voix était si faible et irrégulier «Mais... Kaaay’…» Mais quoi ? De toute façon il n’y avait rien à répondre à ça, surtout lorsque je pouvais voir son regard sombre et entendre ses phalanges craquer. Je fermais les yeux me résignant à rester silencieux et endurer sa colère. «Qu'est-ce que tu attends de moi ... Non, ne réponds même pas.» Je secouais la tête de gauche à droite en soupirant désemparé. «Je vais prendre l'air, appel moi quand tu seras prêt à être raccompagner.» J’entrouvrais la bouche levant la main pour lui sortir une phrase du genre attends, mais c’était trop tard le voila qui sortait de la salle. Je secouais la tête de gauche à droite en fixant le plafond mordant avec force ma lèvre inférieure afin de ravaler les larmes naissant au coin de mes yeux. «fait chier…» grognais je entre mes dents avant de me lever pour envoyer un coup dans le mur. Aucune sensation et apparement pas de dégats apparents vu l’état de mon corps endormi. Je posais une main sur mon front regardant le sol se mouvoir sous mes pieds, je ne tardais pas à me laisser tomber sur une chaise pour éviter d’embrasser le sol. J’ignorais si c’était le bruit causé par mon poing dans le mur ou un pur hasard mais l’infirmière fit sa réapparition me fixant avec suspicion. Je levais le regard vers elle sans sire un mot lorsqu’elle pointait la porte du doigt en m’indiquant poliment que je pouvais partir. J’hochais la tête sans prendre la peine de lui répondre alors qu’elle me demandait de la suivre jusqu’au bureau pour régler l’administration. Je tentais d’enfiler ma veste pour couvrir ma peau nue, mais je ne parvenais pas à enfiler la seconde manche, mon corps semblait ne pas vouloir répondre correctement à tout mes mouvements. Je jetais un œil dans le couloir voyant Kay’ asiit sur le sol la colère s’empara de moi. Et je lâchais d’un ton amer à l’infirmière «Voyez ça c’est votre faute... si vous m’aviez pas piqué mon téléphone… il aurait pas eu besoin de savoir et ce serait pas inquiéter… c’est quan…» Je n’eus pas le temps ni de finir ma phrase ni d’enfiler la seconde manche de ma veste que mon pied buta dans la roulette du brancard bordant le couloir. Mon corps bien trop peut coordonné se mit à vasciller et je n’eus pas le temps de sortir ma main de la manche que je m’étalais dans le couloir –comme une merde faut bien l’avouer- mon épaule heurtant la rangée de chaise en plastique accentuant le bruit provoqué par ma chute. Evidemment quand je relevais la tête en grognant, tout le monde me regardait, j’avais envie de les insulter tout ces cons ! «ça va monsieur ?» Je relevais la tête sentant un liquide chaud glisser sur mes lèvres, je me relevais avec l’aide des infirmiers et essuyais ma bouche d’un revers de la main. Je fronçais les sourcils constatant la couleur rouge étalée sur ma peau «Je vais vous donner une compresse..» « si vous voulez.» Je haussais les épaules sans oser me retourner vers Kay’ avant de me diriger vers le bureau administratif. Je ne perdais pas de temps à régler ce que je devais par contre enfiler ma vest fut une tâche plus laborieuse. L’infirmière me donna une compresse et je la remerciais d’un hochement de la tête avant de la poser sur ma lèvre. Je poussais un long soupire me retournant vers Kay’ et avançant d’un pas lent vers celui-ci. « voila…» Un sourire fin étirait mes lèvres tandis que je baissais le regard timidement vers le sol. « J’peux rentrer tout seul… si… t’as des trucs à faire…» Sauf qu’en relevant le regard et constatant avec horreur son visage glacial je doutais que j’avais bien fait de l’ouvrir. « ok… j’ai rien dit… euh… tu veux venir chez moi ?» Je plissais les yeux en rentrant ma tête dans mes épaules de peur de faire une nouvelle bourde. Il m’était assez difficile de marcher sans regarder le sol, mon corps était trop instable et je manquais plus d’une fois de perdre l’équilibre. Je glissais mon bras sous celui de Kay’ pour m’agriper à lui avec le peu de force qu’il me restait. « J’suis désolé de t’imposer ça… je.. enfin merci Kay’…» dis je d’une voix basse en levant le regard vers celui-ci.
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Mar 3 Avr - 18:12



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


Combien de temps, je restais proster dans ce couloir, refusant de contempler où je me trouvais, refusant de m'avouer que l'idée de perdre Kylian était ce qui me terrifier et que c'était probablement pour cette raison que je réagissais avec autant de fureur. Je savais pourtant quelle genre de vie, il menait mais j'avais naivement cru que nous étions solides, qu'il était solide, qu'il ne m'abandonnerait pas. Mais cette blessure, même si elle se révélait superficiel me rappelait qu'il était fragile, que sa vie dangereuse pouvait me l'arracher à tout moment. Et tout cela si peu de temps après la perte de ma jeune soeur, j'étais en proie à des émotions beaucoup trop aléatoires. Peut être qu'au final, je désirais le repousser avant qu'il ne soit trop tard ... Mais j'étais assez lucide qu'il était déjà bien trop tard. Et je ne parlais pas de ces quelques derniers mois mais depuis le jour où nos regards s'étaient croisés dans ce bar.

- Voyez ça c’est votre faute... si vous m’aviez pas piqué mon téléphone… il aurait pas eu besoin de savoir et ce serait pas inquiéter… c’est quan… Les quelques mots et le bordel monstre qui suivirent ses paroles m'arrachèrent à mes sordides contemplations. A cette pesante couche de solitude dont mon coeur brisé était l'essence. J'admirais dans une constatation détaché la cascade de mon ex amant, de l'homme qui emprisonnait toutes mes molécules dans une main de fer. J'étais trop assomé par ses suites d'évènements pour penser à en rajouter une couche, ou encore aller lui prêter main forte. Surtout qu'une infirmière, toujours la même, s'occupait déjà de lui. Je fermais les yeux, et laisser l'arrière de mon crâne retombait contre le mur, émettant un bruit sourd. Le son de ma respiration hâché, ma perception du monde externe. Me tête cognant de nouveau. Bruit sourd. Ma respiration. Un cercle répétitif dans le but de calmer cette folie qui émergeait doucement en moi. Une astuce que j'utilisais depuis ma plus tendre enfance, une méthode qui me permettait de retrouver le calme perceptible à l'intérieur de mon être. Me coupant du monde et de ses blessures acerbes. - voila… Mes yeux s'ouvraient péniblement, prenant pied avec le visage de Kylian, un profond détachement au fond de mon être - J’peux rentrer tout seul… si… t’as des trucs à faire… Aucune émotion sur mon visage, sauf un regard qui ne le quittait pas. - J'ai dit que je le ferais. Le son de ma voix, si étrange à mes oreilles. J'avais l'impression de régresser de plusieurs mois, de me retrouver à ma sortie de prison. - ok… j’ai rien dit… euh… tu veux venir chez moi ? J'acquièsçais sans conviction, en même temps, je n'allais pas franchement le ramener dans la minable piaule que le gouvernement m'allouait si gracieusement. Je me relevais, tel un automate, et ne bronchait même pas quand il se saisit de mon bras. - J’suis désolé de t’imposer ça… je.. enfin merci Kay’…

- Pas besoin de me remercier, évite juste de crever ... Je l'aidais à se repositionner enroulant mon bras autour de sa taille, et le gardant contre moi, alors que nous nous dirigions avec difficulté vers la sortie. J'évitais de laisser mon regard trainé sur les couloirs de cet hopital, mais j'avais très bien réussi à passer en mode détaché sans émotion, cette coquille vide qui m'évitait de m'arracher les yeux avec une petite cuillière à cause de la souffrance insupportable se nichant au creux de mon estomac. Mais les aléas, c'était que même les sensations positives m'échappaient dans ces cas là, et je ne pouvais pas savourer le contact chaud de son corps contre le mien, me rassurant qu'il était encore prêt de moi. - Tu es venu en voiture ? Parce que j'ai pas de caisse et j'ai pas non plus de fric pour un taxi. Je ne posais pas mes yeux sur lui, j'avais bien trop peur que des fissures naissent dans ma carapace au contact de ses yeux désolé. Parce que Kylian, à l'exception de ma soeur cadette, était un des seuls à savoir m'extirper de mon monde, à me connecter à la réalité, et j'en avais conscience. Cependant pour le moment, je n'avais aucun désir d'être sur la même longueur d'onde qu'un être humain tout ce qu'il y a de plus normal. - Je doute que tu puisses prendre le métro avec un trou dans le bide, et la marche à pied est une option tout bonnement envisageable. De plus, tu es sous l'effet d'antalgique, donc ton corps ne sera pas totalement fonctionnel avant que la substance soit dissoute, au vu de ton poids et de la dose qu'ils t'ont prescrit, j'estimes le temps à environ deux heures et quarante deux minutes. Ce qui te laissera une heure et des poussières de conscience avant de devoir reprendre des médicaments pour éviter la peine substantiel que cause une blessure à l'abdomen. Je sortais les faits avec détachement, comme un ordinateur parfaitement calibré. C'était ce que j'aimais chez ses machines, bien huilés et soignés, il n'y avait pas d'erreur possible. Pas comme l'imprévisibilité des émotions humaines.




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Mer 4 Avr - 15:41

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Le gout amer de la culpabilité me brulait les lèvres lorsque mon regard se posa sur le siens. Son visage n’était pas uniquement froid, il était dénué de toute expression, ces yeux se contentaient de regarder mais plus rien ne semblait circuler. Ce visage et ce regard je les connaissais bien trop pour ne pas comprendre ce qu’il était en train de se passer. J’avais beau être défoncé aux médocs, mon cerveau au ralenti était encore en état de marche et je savais bien trop ce qui avait déclanché cela chez lui. Quand Kay’ souffrait il avait une technique bien à lui de s’isoler de toutes ces douleurs, il était la sans être la, plongé dans une sorte de monde qui le faisait se comporter comme un ordinateur. Dans le passé je m’attelais à la tâche de l’extirper de cet état, mais la… je n’étais pas sur d’en avoir envie. Le lieu, sa peine… et la blessure encore bien trop fraiche de la perte de Kenny… je n’étais pas sur qu’en le ramenant sur terre je lui ferais un cadeau. «Pas besoin de me remercier, évite juste de crever ...» Un sourire crispé se dessinait sur mon visage alors que je détachais mon regard du siens laissant son bras solide soutenir mon corps endormi. «ok..» je n’entrais pas dans des grands débats, ne cherchant pas à instaurer le dialogue, j’avais bien trop peur que l’electrochoc le ramène à la réalité et je n’étais pas en état –physiquement parlant- de le voir s’écrouler sous mes yeux. «Tu es venu en voiture ? Parce que j'ai pas de caisse et j'ai pas non plus de fric pour un taxi.» Je secouais la tête de gauche à droite en soupirant tentant de fouiller dans mes poches à la recherche de mon télephone. «Je doute que tu puisses prendre le métro avec un trou dans le bide, et la marche à pied est une option tout bonnement envisageable. De plus, tu es sous l'effet d'antalgique, donc ton corps ne sera pas totalement fonctionnel avant que la substance soit dissoute, au vu de ton poids et de la dose qu'ils t'ont prescrit, j'estimes le temps à environ deux heures et quarante deux minutes. Ce qui te laissera une heure et des poussières de conscience avant de devoir reprendre des médicaments pour éviter la peine substantiel que cause une blessure à l'abdomen.» J’entrouvrais la bouche me stoppant dans ma marche quelques instants pour le fixer, j’avais mal… tellement mal.. jamais je n’aurais du décroché ce putain de téléphone… Je me pinçais les lèvres reprenant ma marche et agitant mon télephone. «Je vais appeler un taxi…» je ne tardais pas à le faire après avoir fermé ma veste sentant le froid saisir la peau dénudé de mon torse. Je dirigeais nos pas vers le banc de bois bordant le trottoire et prenait place sur celui-ci. Je fouillais dans mes poches à la recherche de mon paquet de clopes, j’en sortit une avant de tendre le paquet à Kay’ «il arrive dans environ un quart d’heure… tiens t’en veux une ?» Je lui mettais le paquet dans les mains avant d’allumer ma clope et lui donner le briquet. C’est après quelques taffes que je relevais les yeux vers Kay’ qui se trouvait toujours debout. « viens… assieds toi…» Après un hochement de tête je m’emparais de sa main pour l’inciter à s’assoir. Je fixais Kay’ quelques instants me retenant de toute tentative qui pourrait me le ramener ici avec moi. J’allais attendre au moins qu’on quitte cet endroit déjà, bien que nous soyons dehors il connaissait ce lieu sur le bout des doigts et n’avait pas besoin d’un retour de flammes. Le taxi arriva, je me levais avec difficulté, le fait de rester assit ainsi avait accentué cette sensation d’engourdissement. Nous montâmes dans le taxi et j’indiquais l’adresse au chauffeur. Kay’ était encore et toujours perdu dans son monde et je lui adressait un faible sourire sachant que la ou il était il était en sécurité. Cependant je posais ma main sur la sienne entrelaçant mes doigts avec les siens, mon autre bras se glissait derrière sa nuque pour venir caresser avec tendresse sa chevelure épaisse. Je jetais un coup d’œil au chauffeur qui nous fixait à travers le rétro viseur avant de poser mon regard sur Kay’. Cet état m’avait toujours foutu une de ces trouilles mais j’étais égoiste de le contraindre à faire face à ses maux en l’extirpant de le, je mordais ma lèvres inférieure hésitant à le ramener. Peut être qu’il était encore un peu tôt, je jetais un œil par la fenêtre regardant les lumières de la ville défiler sous mes yeux et laissant machinalement mes doigts s’enfouir dans sa chevelure. Tout ce que je pouvais faire pour le moment c’était d’être présent et de le guider en douceur jusqu’à chez moi.
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Jeu 5 Avr - 21:33



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


Nous étions dans un taxi, j'avais exécuté à la perfection tout ce qui été demandé de moi, analysant les faits avec précision. Evitant de rejoindre la triste réalité de l'instant, j'étais là mais je n'étais pas là. J'étais dans cet endroit à l'intérieur de moi auquel je n'avais pas eu recours depuis un moment. Même pas à la mort de Kenny, j'avais eu besoin d'affronter ma douleur, de la sentir et de me sentir vivant. Mais là, c'était trop dur, j'avais abandonné, et me laisser bercer par le clic clac précis du moteur de la voiture. Les doigts de Kylian dans mes cheveux, une sensation distante qui m'aidait à apprécier le confort de mon monde. Ici, je n'avais pas à me forcer, je n'avais pas à être à la hauteur de quoi que ce soit. Je retrouvais sans appréhension cette place, alors que j'avais fini par la détester quand j'avais rencontré son regard quelques années auparavant. La solitude ne m'avait jamais pesé auparavant mais elle avait fini par m'étouffer dans son sein, en m'enserrant avec force alors que je ne me languissais à l'époque que des bras de Kylian. Je fermais les yeux, et aucun son ne m'échappait si ce n'est celui de ma respiration tranquille.

L'arrêt du véhicule m'extirpa de ma torpeur, et j'ouvrais péniblement les yeux. Avec détachement, je me mettais à analyser mes actions suivantes. Je regardais Kylian, réglait la note alors que je me glissais hors du véhicule pour l'aider à sortir à son tour. Son corps encore peu coopératif, je fermais sa veste, et enroulait mon bras autour de sa taille alors que nous nous dirigions vers l'entrée de l'immeuble où il habitait. Une légère sensation me piquant, alors que je laissais mon regard dérivait sur le bâtiment. Refusant d'explorer cette sournoise étincelle qui me tirait méchamment vers l'endroit d'où je refusais de retourner pour le moment. J'ignorais ses bribes de souvenir agrippant mon cerveau de la dernière fois, où j'avais mis les pieds ici. Un tic nerveux dans la joue, signe de ma résistance. Je fouillais dans la poche de Kylian pour en extirper les clés dont j'aurais besoin. Et me divertissant de tous contacts pouvant ignifier ce qui ne demandait qu'à remonter à la surface. Ma technique de défense semblait avoir pris un sacré coup dans l'aile depuis ma jeunesse. Il en était en grande partie responsable.

Une fois dans son appartement, je le guidais jusqu'à son sofa. - Allonges toi. Les mots étaient froids, techniques. Un ordre simple et efficace. Je ne pouvais me permettre de penser autrement que dans ses termes. - Ton corps a besoin de repos, pour être apte à enclencher le procédé de cicatrisation. Les douleurs seront moins fortes aussi. Je vais te chercher des affaires propres et j'irais à la pharmacie cherchait ce dont tu as besoin. Je prendrais de l'argile verte en même temps, ces propriétés sont reconnus pour aider à la cicatrisation. Tu as aussi besoin de manger correctement de manière à te soigner ... Je laissais mon cerveau m'informer de ce que j'avais pu lire dans le passé, et j'énumérais en même temps, comme une base de donnée. Evitez les viandes rouges, préférer le poisson, les oeufs. Manger beaucoup de légumes et de fruits pour l'apport de vitamines nécessaires. Je me stoppais et relever mon regard sur lui, un petit reniflement moqueur sortant de ma bouche - Je suppose que j'aurais besoin d'aller faire quelques courses demain après le boulot. Je haussais une épaule accentuant mon indifférence. Je traitais le tout, non comme une contrainte mais une accumulation de faits dans mon analyse de la situation. Je le laissais pour me diriger vers sa chambre, son placard. Je n'agissais pas par curiosité ou hors de mes limites, j'agissais avec ce besoin d'agir en fonction de ce que la situation exigeait de moi. Même si une nouvelle piqure me transperça, alors que mes yeux se posaient brièvement sur son lit. Je fermais les yeux, inspirant profondément. Un, deux, trois. Je sentais mes pieds faire un légèrement mouvement de bascule et je reprenais ma parfaite indifférence, avant de repartir au salon, un oreiller sous le bras. Je me retrouvais de nouveau vers Kylian. - Impossible pour toi de te changer seul. Tu risquerais d'agraver ta situation. Je vais t'aider. Ma voix ne trahissait pas la moindre émotion. Dans ma tête, il s'agissait juste toujours d'un plan logique. De ce qu'on attendait de moi.




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Ven 6 Avr - 14:21

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Le reste du trajet se déroulait dans le silence et mon corps endormi semblait me faire défaut à la sortie du taxi. Kay’ qui était toujours plongé dans son monde semblait n’agir qu’en fonction de moi, maintenant mon corps stable, fermant ma veste pour que le froid ne m’atteigne pas, cherchant mes clefs et ouvrant la porte de mon appartement, me conduisant au canapé «Allonges toi.» Je n’étais ni en état physiquement ni dans une position me permettant de résister, je m’agrippais à son bras pour laisser tomber en douceur mon corps épuisé sur le sofa. Je restais assis à le fixer alors qu’il reprenait la parole «Ton corps a besoin de repos, pour être apte à enclencher le procédé de cicatrisation. Les douleurs seront moins fortes aussi. Je vais te chercher des affaires propres et j'irais à la pharmacie cherchait ce dont tu as besoin. Je prendrais de l'argile verte en même temps, ces propriétés sont reconnus pour aider à la cicatrisation. Tu as aussi besoin de manger correctement de manière à te soigner ...» J’entrouvrais la bouche le dévisageant avec inquiétude, était ce égoiste de penser que je n’avais pas besoin d’un robot à ma disposition ? Etait ce égoiste de le garder dans cet état pour le protéger de ces maux et le garder au près de moi et à ma disposition ? J’avais du mal à discerner le bien du mal en temps normal alors avec un cerveau qui fonctionnait au ralentit je ne parvenais plus à penser. «Je suppose que j'aurais besoin d'aller faire quelques courses demain après le boulot.» «Kay’ je..» je quoi ? Qu’est ce que j’étais supposé faire ? Le ramener brutalement dans la réalité douloureuse ou le laisser dériver dans le brouillard pour qu’il ne souffre pas ? Je posais ma main sur mon front fermant les yeux et laissant mon dos toucher le dossier du canapé alors qu’il était déjà partit dans ma chambre. Je fixais kay’ qui revenait avec des vêtements et un oreiller, la bouche entrouverte en mode carpe sans la moindre cervelle je le dévisageais avec interrogation «Impossible pour toi de te changer seul. Tu risquerais d'agraver ta situation. Je vais t'aider.» Je plissais les yeux laissant un grognement de frustration rouler dans ma poitrine. Après un long soupire je levais le bras m’emparant de l’oreiller et des vêtements pour les jeter sur le canapé. Je serrais mes doigts autour des poignets de Kayden relevant un regard triste vers celui ci «attends… deux minutes… assieds toi… s’il te plait…» je grimaçais ne le voyant pas réagir «c’est ça ou je me lève !» Je tirais sur son bras l’incitant à prendre place à mes côtés en torturant ma lèvre inférieure avec mes dents. Après avoir fermé les yeux et pris une profonde inspiration je m’emparais de son visage pour le contraindre à me regarder dans les yeux. « Kay’… écoutes moi bien… je… tu n’as pas besoin de faire ça… je veux dire jpeux pas te demander ça…» Je grimaçais avant de rapprocher mon visage du siens et coller mon front contre le sien effleurant sa barbe naissante du bout des doigts. « It’s ok Kay’… it will be ok… can you hear me?» Je fronçais les sourcils avant de reculer légèrement mon visage pour le détailler du regard. « J’peux pas faire ça… jveux dire c’est dégueulasse… t’as pas à endurer ça… jpeux pas profiter de la situation pour te garder au près de moi… même si ça me plait… beaucoup même… que tu prennes soin de moi… mais…» Je baissais le regard sentant l’émotion s’emparer de moi, je lâchais son visage m’emparant de ces mains jouant nerveusement avec ses doigts. « j’sais que c’est dur… que ça fait mal… que c’est surement plus facile comme ça… mais tu me l’a dis toi-même on ne peut pas rester dans une fausse réalité.. c’est pas ça la vie… et tu le sais très bien.» Je prenais une profonde inspiration resserrant mes doigts autour de ses mains et me penchant légèrement vers son visage « si tu veux… jte propose un truc… » Je levais une main pour effleurer sa joue avec tendresse « Tu prends soin de mon corps pendant que je suis comme ça… j’ai pas le droit de râler et je dois t’écouter… et moi bah… laisse moi m’occuper de tes blessures à toi.» J’approchais doucement mes lèvres des siennes pour venir effleurer le fruit doux au gout exquis et murmurer « Qu’est ce que t’en dis ? Tu veux ?»
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Ven 6 Avr - 21:03



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


- Attends… deux minutes… assieds toi… s’il te plait… Je lui lançais un regard vide, ne comprenant pas les données qu'il m'offrait. - c’est ça ou je me lève ! Mon cerveau se montrant coopératif avec lui, pour me faire m'asseoir à ses côtés. Je savais que d'un point de vue rationnel, il n'était pas en état de se lever. Il devait se reposer alors si il voulait que je m'asseois, j'allais le faire même si il aurait mieux pour lui que de s'allonger et je m'apprêtais à lui dire lorsqu'il posa ses mains sur mon visage, me contraignant à un contact visuel. Mon corps se tendait, je n'aimais guère la sensation qui se nichait dans mes entrailles. Tiraillé entre l'envie de fuir et celle de rester, je me contentais donc juste de lui obéir. - Kay’… écoutes moi bien… je… tu n’as pas besoin de faire ça… je veux dire jpeux pas te demander ça…Je n'aimais pas le son de sa voix, elle me troublait, et elle m'obligeait à ressentir les sensations diffuses de ses doigts sur ma peau. Mon corps se braquaient, et je prenais de profonde inspiration calculé, alors que mes nerfs effleuraient délicatement ma peau, se rappelant à moi - It’s ok Kay’… it will be ok… can you hear me? Je baissais le regard, murmurant comme un disque rayé - I can't ... I can't ... mais la vérité, c'était que tout cela me contraignait à admettre que ma coquille fêlé se briserait trop facilement sous ses mots.

- J’peux pas faire ça… jveux dire c’est dégueulasse… t’as pas à endurer ça… jpeux pas profiter de la situation pour te garder au près de moi… même si ça me plait… beaucoup même… que tu prennes soin de moi… mais… Ses mains quittaient mon visage, et je ne pouvais m'empêcher de tenter de noter ses actions de la façon la plus détachée possible, même si je n'étais pas convaincu. Je n'étais pas dans mon monde, je ne l'étais plus, je me forçais à l'être parce que sinon ... Je fermais les yeux me berçant légèrement comme un enfant - j’sais que c’est dur… que ça fait mal… que c’est surement plus facile comme ça… mais tu me l’a dis toi-même on ne peut pas rester dans une fausse réalité.. c’est pas ça la vie… et tu le sais très bien. Obstiné comme un enfant, je secouais ma tête de manière négative, refusant de laisser la brûlure dans mes yeux se révélait. La colère avait fondu dans l'état second, pour ne laisser que la peine, douloureuse, cruelle et si présente dans mon existence. Je haïssais d'avoir aussi mal, et je tentais de me dégager de son emprise, mais malgré sa faiblesse du moment, il ne démordait pas. - si tu veux… jte propose un truc… Tu prends soin de mon corps pendant que je suis comme ça… j’ai pas le droit de râler et je dois t’écouter… et moi bah… laisse moi m’occuper de tes blessures à toi. Ses lèvres, fantôme si présent dans mon esprit faisant fondre mes dernières résistances alors que je sentais l'eau salée coulait sur mes joues, un hoquet profond qui me cisaillait l'abdomen. - Qu’est ce que t’en dis ? Tu veux ? Je me mordais la lèvre si fort qu'un léger filet de sang, roula le long de mon menton à cet instant précis.

- Je peux pas ... Je peux pas ... Les mots m'échappaient, sans pouvoir exprimer cette vague puissante qui se déferlait à l'intérieur de mon cerveau, la terreur qui me faisait me recroqueviller sur moi même, qui me coupait le souffle, à la simple possibilité ... Je crispais soudainement ma main autour de son poignet, n'ayant pas conscience de ma force, et je plongeais un regard mouillé, traduisant mon desespoir à son encontre. - Je peux pas te perdre ... Alors laisse moi repartir ... Mes doigts se refermant dans sa chair, si fort, qu'il en aurait probablement des traces, le lendemain. J'étais dans cette désagréable période transitoire, où si mon esprit revenait péniblement à la surface, j'avais encore du mal à contrôler les faits et les gestes de mon corps. Ma lèvre douloureuse, encore bien maltraité par mes dents. - Ta vie ... Tu vas m'être arraché toi aussi, tôt ou tard ... alors dis moi comment je suis censé accepter de vivre dans cette réalité. Je secouais la tête, incapable de ne pas sentir la frustration grandissante au fond de moi, à ne pas savoir m'exprimer correctement. C'était pourtant si simple, je le savais quelque part au fond, mais je peinais à trouver les mots simples pour le dire. Je t'aime tellement que cela me terrifie de voir que tu pourrais mourir et m'abandonner. - Quand je t'ai appelé, c'était parce que ... Je suis si fatigué de voir les gens me quittaient et tu ... Je refuse d'être à tes côtés si c'est pour trembler le soir venu de ne pas savoir si tu es en vie ou non ... Je veux oublier, juste oublier. Je le lâchais brusquement, ramenant mes jambes contre moi sur le canapé, contre mon torse. Enroulant mes genoux, et me berçant en comptant doucement jusqu'à trois, si je me concentrais, tout ca disparaitrait.




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Sam 7 Avr - 12:57

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Je fixais impuissant les sillons de douleur se tracer sur ses joues me demandant l’espace d’un instant si je faisais bien de le contraindre à revenir parmi nous «Je peux pas ... Je peux pas ... » Mon regard se détachais de son visage pour se poser sur mon poignet douloureux, il m’arracha une grimace et une sorte de gémissement de douleur. Je relevais le regard vers ses yeux qui semblaient me supplier de mettre un terme à ces maux «Je peux pas te perdre ... Alors laisse moi repartir ...» Je secouais la tête de gauche à droite posant ma main sur la sienne pour tenter de dégager ces doigts se resserant comme un étau sur mon poignet en murmurant «Doucement Kay’.. tu m’fais ma…» A quoi bon il n’était pas conscient de ce qu’il faisait la. «Ta vie ... Tu vas m'être arraché toi aussi, tôt ou tard ... alors dis moi comment je suis censé accepter de vivre dans cette réalité.» «Shhht..» je glissais mes doigts sur son avant bras pour tenter de le rassurer sans le brusquer. «Quand je t'ai appelé, c'était parce que ... Je suis si fatigué de voir les gens me quittaient et tu ... Je refuse d'être à tes côtés si c'est pour trembler le soir venu de ne pas savoir si tu es en vie ou non ... Je veux oublier, juste oublier.» Je fronçais les sourcils en secouant la tête de gauche à droite constatant avec horreur l’entrain qu’il mettait pour s’isoler de nouveau en se recroquevillant sur lui-même. Je frottais mon poignet douloureux en le fixant silencieusement quelques instants. Ma voix sourde et grave raisonna dans la pièce «oh non je te laisserais pas faire. N’y compte pas !» Je me levais le corps vascillant pour me placer devant lui et tirer sur ses chevilles afin de déplier la coquille qu’il était en train de reformer autour de lui. Cet effort m’arracha une grimace de douleur au niveau de l’abdomen et je posais mes mains sur le pansement en crachant violement de l’air. «Si tu crois que c’est la meilleur solution tu te met le doigt dans l’œil Kay’… parce que quand tu vas te réveiller se sera pire… bien pire…» Lâchais je le souffle court, mon corps me faisant défaut une nouvelle fois je vascillais et me rattrapais en serrant mes doigts autour de ses avant bras ce qui m’arracha un grognement de frustration. Je me laissais tomber sur les genoux posant mes avants bras sur ses jambes en tentant de capturer son regard. Mes mains tatonnant la peau nue de ses bras à la recherche de ses mains je me pinçais les lèvres avant de reprendre la parole. « Je suis la… je vais pas t’abandonner ok ? Tu vas faire avec… comme tout le monde… et tu vas profiter…» Je me raclais la gorge prenant appui sur ses jambes pour me relever. Ma respiration haletante trahissais l’état avancé de fatigue de mon corps suite aux blessures et la dose de médicaments dans mon sang. Je m’emparais de l’oreiller pour le lui jeter à la figure laissant un petit sourire se dessiner sur mes lèvres. « Prends ça et lèves toi…» Je croisais les bras en le fixant avec attention. « T’as peur la nuit c’est ça ?» Je posais ma main sur son épaule pour me maintenir droit et debout « ça tombe bien moi aussi.» Je levais les yeux au ciel avant de soupirer et glisser mes doigts sur son front à la racine de ses cheveux. « Tu vas dormir avec moi cette nuit…» Je posais mes deux mains sur ses épaules me penchant vers l’avant en fixant son regard appuyant mon front contre le siens « Si ça marche… si ça t’appaise tu resteras avec moi… si ça marche pas.. ok je te laisserais… partir.. comme tu dis.. on peut essayer ? » je posais mes lèvres sur la peau douce et chaude de son front avant de me redresser.
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Dim 8 Avr - 0:21



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- Oh non je te laisserais pas faire. N’y compte pas ! Je sursautais légèrement à la violence de ses mots, et je posais sur lui un regard d'enfant effrayé. Mon naturel à être trop mur pour mon âge, diminuant et ne me laissant que les peurs bien encrées dans mon coeur depuis l'enfance. Je le guettais, comme appréhendant des coups, alors qu'il se relevait. Mon cerveau notant qu'il ne devrait pas faire ce genre de mouvement avec sa plaie au ventre, mais les sons de protestations mourraient sur mes lèvres alors qu'il m'arrachait de force au confort de mon cocon primaire. - Si tu crois que c’est la meilleur solution tu te met le doigt dans l’œil Kay’… parce que quand tu vas te réveiller se sera pire… bien pire… J'arborais mon air le plus déterminait, avec de dire sur le ton de la pétulance - Bien, je ne me réveillerais jamais. Je voulais combattre la force de ce lien que j'avais avec lui et qui m'obligeait à m'encrer dans cette réalité bien douloureuse. Mais tel un enfant, je m'exprimais avec maladresse, et ne faisait que plaider en ma défaveur. Je mordillais ma lèvre sans répit alors qu'il se posait à genoux, et me forcer à le regarder en face. Je détestais qu'il sache l'emprise qu'il a sur moi, et qu'il sache qu'il serait toujours capable de me ramener, aussi loin puis je me perdre.

- Je suis la… je vais pas t’abandonner ok ? Tu vas faire avec… comme tout le monde… et tu vas profiter… Je plissais les yeux, et laisser mon regard glissait sur son pansement comme pour appuyer mes dires. Il n'avait pas le droit de faire des promesses qu'il ne pourrait jamais tenir, c'était injuste envers moi. Il ne pouvait pas me promettre un avenir à deux alors que demain, il serait peut être mort. Si seulement, il pouvait renoncer à cette vie. Mes poings se contractaient contre mes cuisses. Cillant à peine, alors que l'oreiller m'atterissait en pleine face. - Prends ça et lèves toi…T’as peur la nuit c’est ça ?ça tombe bien moi aussi. Je posais sur lui un regard incrédule, je ne comprenais pas l'intérêt de cette corrélation de fait, et j'avais du mal à y croire. Le contact de ses doigts étaient bien trop réel, et cela m'agaçait et m'apaisait à la fois. Je constatais avec amertume, qu'il m'avait bel et bien arraché à mon répit, à ma fugue en avant. - Tu vas dormir avec moi cette nuit…Si ça marche… si ça t’appaise tu resteras avec moi… si ça marche pas.. ok je te laisserais… partir.. comme tu dis.. on peut essayer ? Je secouais la tête de gauche à droite avec violence, je ne pouvais pas dormir avec lui. Mes nuits étaient beaucoup trop agité depuis ma sortie de prison, je risquais d'aggraver ses blessures, et c'était la dernière chose que je désirais. Mes doigts s'enfonçaient dans le coussin que j'avais récupéré sans me rendre compte. Mes phalanges blanchissant alors que je m'agrippais à ce dernier, comme un homme en perdition s'accrochait au bout de bois qui le maintenait à la surface de l'eau.

- Non, non, je vais te blesser ... Je ne peux pas dormir dans le même lit que toi ... Je machouillais un coin de l'oreiller, sans vraiment y penser alors que mon regard ne faisait que fuir quelques instants avant de se reposer sur le visage de Kylian. - Je ... Je ... Je ne savais pas comment lui dire, parce que je ne pouvais pas trahir mes secrets, pas ceux qui lui inspirerait le dégoût mais qui réouvrirait surtout les plaies trop fragiles de notre passé. J'avais toujours été un dormeur plutôt posé, même si j'avais tendance à me coller à lui, la nuit. Mon corps cherchant instinctivement la chaleur du sien. Mais il s'agissait de beaucoup plus que cela, à présent. - Je n'ai plus l'habitude de dormir avec quelqu'un, je bouge trop. Ta blessure. Mon regard se posant de nouveau sur son pansement ou quelques gouttes carmin semblaient être apparu - Idiot, tu fais trop d'effort ... Ma voix se brisait, car je savais que j'en étais l'unique responsable. Mes yeux me brûlant, alors que ma main tremblante s'approchait sans le toucher, c'était ce qui m'effrayait le plus au monde, le perdre. Comment pouvais je me raccrocher avec tellement de force à quelqu'un qui m'avait tourné le dos justement parce que j'étais trop dépendant. Un poids mort, et vain qui gênait plus qu'il n'apportait. Je lui avais promis d'être fort et là pour lui, à mon tour mais alors qu'il était gravement blessé, c'est encore une fois lui qui me ramassait à la petite cuillière - Je ne vaux vraiment rien ... J'ignore pourquoi tu t'embête avec moi. L'amertume me consummait de toute part, et je détestais cette réalité plus que jamais.




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Mar 10 Avr - 18:13

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Je plissais les yeux posant mon regard sur ses doigts compressant le coussin avant de le relever vers son visage aussi torturé que sa voix. «Non, non, je vais te blesser ... Je ne peux pas dormir dans le même lit que toi ...» J’écarquillais les yeux en penchant la tête sur le côté espérant quelques explications supplémentaires susceptible de m’éclairer. Pourquoi semblait il aussi paniqué à cette idée ? Je ne pouvais pas nier que ce que je lui demandais nous engageait à gravir une marche supplémentaire mais… son attitude à mon égard ce soir n‘avait elle pas déjà mis la machine en route ? Je me pinçais les lèvres pour les avancer et former une petite moue boudeuse alors qu’il mâchouillait le bord du coussin comme un enfant avec son doudou. «Je ... Je ...» Je gardais le silence le fixant avec interrogation dans l’attente de la suite. «Je n'ai plus l'habitude de dormir avec quelqu'un, je bouge trop. Ta blessure.» Je secouais la tête de gauche à droite levant les yeux vers le plafond, car pour moi il s’agissait une excuse non valable juste pour tenter l’esquive. Bien que l’idée qu’il ne partage pas son lit avec d’autres me réchauffait le cœur je ne pouvais pas m’empêcher de remettre sa parole en doute, car jamais je n’avais dormi aussi paisiblement qu’au creux de ses bras. «Idiot, tu fais trop d'effort ....» «hein ?» Je fixais son visage un instant avant de suivre sa main du regard et poser les yeux sur mon pansement en grimaçant. Merde j’avais surement un peu trop tiré sur les fils et la cicatrice était bien trop fraiche pour me permettre ce genre de choses. «Je ne vaux vraiment rien ... J'ignore pourquoi tu t'embête avec moi.» Je relevais le regard vers son visage sentant l’émail de mes dents grincer sous la pression de ma mâchoire, mes ongles s’enfonçaient avec force dans la paume de ma main tandis que mes poings bien trop serrés se mettaient à trembler. Une vague de rage s’emparait de moi secouant mon corps d’un spasme. Ma voix grave résonna entre mes dents «DON’T…» d’un geste brusque je m’emparais de son menton laissant mes doigts s’enfoncer avec force dans la chaire tendre de ses joues. La respiration haletante sous le coup de la colère je relevais son visage vers le miens «plus jamais… ne dis … plus.. jamais ça…» Je repoussais son visage vers l’arrière croisant les bras pour tenter de calmer ce ronronnement de colère s’accrochant dans ma poitrine. Je levais les yeux au ciel lâchant entre mes dents «j’veux plus entendre ça… vraiment… je.. putain…» Je secouais la tête de gauche à droite posant un regard noir sur son visage avant de m’emparer de son poignet. « LEVES TOI !» Je tirais sur son poignet pour le contraindre à se lever. « Si t’as des reproches à faire c’est à moi et surtout pas… surtout pas contre toi…» Je plissais les yeux sentant une vive douleur sur mon abdomen, je lâchais sa main pour pouvoir la poser sur mon pansement laissant un gémissement de douleur s’échapper de mes lèvres à demi ouvertes. Je fermais les yeux u court instant avant de m’agripper à ses bras murmurant à bout de souffle « merde.. faut pas que je m’énerve…» Je levais le visage vers le siens plongeant mon regard suppliant dans le siens. « tu.. m’fera pas de mal.. i need you Kay’… i really need you…» Je remontais une main sur son épaule pour tenter de maintenir en place mon corps trop affaibli. J’approchais mes lèvres des siennes en douceur sans pour autant forcer un baiser « can i ?» Je levais le regard vers le siens avant de fermer les yeux en m’agrippant à sa nuque. Je posais mon front contre le siens attendant sa réponse.
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Dim 15 Avr - 21:27



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


- DON’T… La voix de Kylian claquant dans le silence de la pièce, me forçant à affronter son regard, je ne pouvais cacher mon désarroi, ma peur et ma douleur. J'étais revenu près de lui, même avec ce retour venait aussi tout ce à quoi je voulais éviter de penser. La douleur irradiait ma joue, alors que son emprise n'avait rien de tendre, mais la douleur physique était un soulagement, une occasion de focaliser sur autre chose que cette torture mentale. Je l'accueillais avec soulagement. - plus jamais… ne dis … plus.. jamais ça… Je me retrouvais légèrement déstabilisé alors qu'il me repoussait, et je frottais machinalement l'endroit où l'empreinte de ses doigts devaient s'imprimer, mes yeux brûlant de ces larmes acides de ma terreur. - j’veux plus entendre ça… vraiment… je.. putain… Le colère l'innondait et ses yeux verts s'assombrissait de la tempête visible qui couvait à l'intérieur de lui. Est-ce ma faute ? Avais je encore une fois poussé les limites ? Je n'en avais aucune idée. Mais cela réveillait ma propre colère à son égard. Mais aussi le besoin viscérale de me retrouver dans ses bras. Je n'eu cependant aucun choix à faire, que ses doigts s'enfonçaient dans la chair sensible de mon poignet sans douceur - LEVES TOI ! Et je n'avais aucun autre choix que de lui obéir, même si j'aurais pu facilement avoir le dessus au vu de son état, et de ma nouvelle carrure, bien plus développé. J'étais pourtant docile, et ma tête incliné avec soumission. La vérité, c'était que j'avais trop besoin de lui, il était la seule chose qui me restait sur cette terre. Voilà, pourquoi j'avais pété un plomb en apprenant son état. - Si t’as des reproches à faire c’est à moi et surtout pas… surtout pas contre toi…Oh! Tu n'es donc pas en colère contre moi. Je relevais mon visage vers lui, prenant le soin de détailler les traits de ce visage que j'aimais tant. Je ne pouvais que m'avouer que notre passé faisait toujours et encore entrave, malgré ma volonté de vouloir aller de l'avant. Il avait crée bien trop de peurs, ou raviver des angoisses inavouables qu'il était toujours là, à sommeiller au fond de mon cerveau, n'attendant qu'un instant de faiblesse de ma part, pour bondir et proclamer sa puissance avec orgueuil. Serait il toujours là ? N'arriverais je donc jamais à oublier qu'il en avait eu marre de moi, au point de me faire jeter sous les barreaux. Pourrais je un jour lui redonner pleinement et gratuitement toute ma confiance ? Les questions se bousculaient incessantes, et ne me laissant que peu de répit. L'éclair lancinant traversant son visage, me fit reposer les yeux sur son pansement, et j'avais envie de hurler, de lui dire de me laisser le temps de faire mon deuil de tous ses cauchemars, de nous laisser une chance de vivre une histoire. Parce qu'il n'y avait aucun doute sur mes sentiments à son égard. Il n'y en avait jamais eu même dans mes pires instants de haine. Si je l'avais tant haï c'était bien parce que je l'aimais avec tant de force. - merde.. faut pas que je m’énerve…tu.. m’fera pas de mal.. i need you Kay’… i really need you… Alors qu'il cherchait le soutien de mon corps pour se stabiliser, je glissais mon bras autour de sa taille, dans un automatisme instinctif, nos visages bien trop proches, dans une position bien trop familière et ses mots m'empêchant de protester. J'étais particulièrement faible, quand je l'entendais me murmurer qu'il avait besoin de moi. C'était comme ci, c'était les mots magiques qui me permettait de chasser tous ses voiles gris, obscurcissant mon horizon. En avait-il conscience ? Ou étais ce un véritable appel à l'aide ? Je n'en avais aucune idée mais à cet instant précis, il avait réussi à m'atteindre, et à m'amarrer, je ne partais plus à la dérive. J'étais sien, et il le savait bien. - can i ? Je fermais les yeux et exhaler un léger soupir à ses mots, à son front contre le mien, à son corps dans mes bras. Je me laissais bercer par la douceur de cette embrassade, sans chercher plus.

- Always, of course ... Les mots s'échappaient de ma bouche dans un souffle, la permission évidente alors que je laissais les derniers milimètres être comblés. L'embrasser, c'était comme rentrer à la maison. Ses lèvres contres les miennes, c'était comme le baume apaisant les plaies de mon âme, sa langue glissant avec la mienne, c'était les fondations indestructibles de cette connexion que j'avais réussi à bâtir avec lui. Mes mains contre ses hanches, ma tête légèrement incliné pour le rencontrer, mes doigts glissant sous son tee shirt, pour effleurer la peau chaude de son dos. Si le baiser n'était en général, que le prémice à autre chose, embrasser Kylian était surement la chose que je préférais au monde, bien plus que les jeux vidéos, plus que les sucreries. Le souvenir de longues après midi, passait au lit ou sur son canapé, à ne faire rien d'autre qu'échanger des baisers lascifs, repus et satisfaits. Dans un simple baiser, renaissait tout ce qui faisait de nous, un NOUS. Un étreinte dans laquelle je me laissais succomber, et noyer si ce n'était le feu dans mes poumons m'indiquant mon besoin de respirer. - J'étais sérieux cependant, je ne veux pas agraver ta blessure ... J'ouvrais lentement les yeux, pour me plongeait dans l'émeraude se trouvant face à moi. Les petites paillettes dorées éclaircissant la couleur, et un sourire triste ornant mes lèvres. - Et j'étais sérieux aussi, Kylian. Je peux pas ... Je ne veux pas te perdre. Je ne le supporterais pas. Je me décalais légèrement et dévier mon regard sur les petits détails insignifiants de la décoration de son intérieur. - Ta vie ... Elle est devenu celle dont tu as voulu m'éloigner. Ne crois tu pas que l'inquiètude ne va pas dans les deux sens, ne crois tu pas que je serais prêt à tout donner pour te savoir en sécurité prêt de moi. Je passais une main dans mes mèches chocolats, les repoussant de mon visage. - Mais je suis si impuissant à faire quoi que ce soit ... Je taisais le c'est pour cela que je doute de t'être d'une quelconque utilité, je ne voulais pas réveillé, la même colère que celle précédante quand j'avais avouer ne pas comprendre ce qu'il faisait près de moi. Et peut être que je gagnais un peu de temps, avant de le suivre dans son lit. Pas que j'avais peur de franchir la limite que nous avions repoussé, parce qu'il était blessé, et pas vraiment en état de me sauter dessus. Mais j'appréhendais qu'il découvre combien j'avais changé, combien mes nuits étaient submergés de cauchemars, qu'il comprenne combien son geste m'avait détruit et changé.




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Lun 16 Avr - 18:56

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Ses bras solides maintenaient mon corps chancellant tandis que son regard faisait partir mon cœur à la dérive. La peau chaude de son front me raccrochait à la douce chaleur de son amour tandis que les picotements de ma blessurent ravivaient l’amertume de la triste réalité. Quelques secondes seulement c’étaient écoulées entre ma question et sa réponse pourtant j’aurais juré que l’attente interminable avait durée des heures. «Always, of course ...» Le niveau de la mer montait d’un cran, recouvrant le vert clair de mes prunelles d’un voile de douceur. Mon cœur tambourinait avec force dans ma poitrine alors que ces lèvres se scellant aux miennes faisaient s’élever mon corps dans les airs. Je me délectais de cet instant avec une infinie douceur et cherchait à en avoir toujours plus, forçant la barrière de ses lèvres pour gouter avec gourmandise au bonheur. Je ne me laissais pas entrainer par la passion ardente et destructrice mais seulement bercer au gré du vent d’été. Ce fut lui qui mit fin à cette douce soirée aux parfums sucrés. «J'étais sérieux cependant, je ne veux pas agraver ta blessure ...» Je hochais mollement la tête m’encrant dans son regard alors que je n’avais pas encore touché terre. «Et j'étais sérieux aussi, Kylian. Je peux pas ... Je ne veux pas te perdre. Je ne le supporterais pas.» Une petite voix au fond de mon cœur me murmurais de le faire taire, de prendre possession de ces lèvres une nouvelle fois pour éviter de nous ramener à la réalité trop douloureuse. «Ta vie ... Elle est devenu celle dont tu as voulu m'éloigner. Ne crois tu pas que l'inquiètude ne va pas dans les deux sens, ne crois tu pas que je serais prêt à tout donner pour te savoir en sécurité prêt de moi.» Je baissais le regard alors qu’il était trop tard pour faire taire ces craintes, alors qu’il venait de ramener le radeau sur la terre ferme. Je sentais la brulure du soleil rougir la peau de mes joues et le sel bruler mes yeux fragilisés par ce voyage en mer. «Mais je suis si impuissant à faire quoi que ce soit ...» Je mordais avec force ma lèvre inférieure pour retenir tout tremblement, je levais le regard humide vers le siens agitant la tête de gauche à droite avec vigueur. Mes mains se posaient sur ses joues pour encadrer son visage tandis que je murmurais «ne fais rien de stupide… je vais.. on va.. trouver une solution…» Je laissais un soupire bruyant dégager le poid compressant ma poitrine avant de laisser glisser mes mains sur ses épaules et descendre lentement le long de ses bras. «pour le moment… Je.. peux pas… c’est pas que je veux pas.. c’est juste que…» J’avalais ma salive avec difficulté. «cherche… comment…» Je posais une main sur mo front laissant mes paupières lourdes se fermer, mon corps vascilla un instant mais se redressais grâce à la force de ses bras me maintenant debout. « c’est trop risqué… tu…» Je comprimais son sweat levant mon regard terrorisé vers le siens. Mon teint livide accentuait les maques violacées sous mes yeux, mes lèvres arrides s’animaient laissant des soupires remplacer ma voix. Je me râclais la gorge secouant la tête de gauche à droite pour détourner mon regard. « ils… me laissent pas le choix Kay’… je…» Je fermais les yeux un court instant pour murmurer « ils savent parfaitement comment… m’utiliser… et… » Je prenais une profonde inspiration en ouvrant lentement les paupières pour afficher un regard vide « c’est toi ou moi kay’… le choix est vite vu…» Je relevais un regard froid vers le siens, le genre de regard que kay’ ne connaissait pas. Il n’avais jamais eu le loisir de rencontrer cet homme, celui qui était redouté et admiré par les plus grands criminels de cette ville. « mais je te promets que je vais nettoyer cette ville de tout ces enfoirés qui osent mettre ta vie en danger pour me manipuler.. un jour je nous vengerais…. Je te vengerais…» Je laissais la grisaille au fond de mes prunelles se disperser pour faire danser mes yeux dans son regard. « mais pas maintenant… » Je glissais mon nez contre sa mâchoire pour murmurer « faut d’abord que je m’occupe de soigner ton cœur… de profiter de toi.. de nous et…. » Mes lèvres claquaient contre la peau douce et chaude de son cou « surtout que je ne fasse rien de stupide… je prendrais soin de toi cette fois ci… et vraiment… mais tu vas m’aider parce que… je suis pas un modèle de hum… ouais enfin…» Je me raclais la gorge en relevant le visage « c’est à deux que ça se reconstruit hein ?»
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Mer 25 Avr - 18:41



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


- Ne fais rien de stupide… je vais.. on va.. trouver une solution…pour le moment… Je.. peux pas… c’est pas que je veux pas.. c’est juste que…cherche… comment… c’est trop risqué… tu…ils… me laissent pas le choix Kay’… je… ils savent parfaitement comment… m’utiliser… et… c’est toi ou moi kay’… le choix est vite vu… On peut dire qu'il est plutôt doué pour me laisser atterir sur une douche d'eau froide, le choc me fait reculer, chercher cette distance raisonnable avec son corps. Je déteste qu'il ne me pense pas encore capable de me défendre moi même, je déteste qu'il me prenne pour un gosse incapable et mes poings se serrent en jolie harmonie avec ma mâchoire, l'émail de mes dents grincent, alors que mon regard s'assombrit. L'instant d'avant, le bonheur était à porter de main, mais il sait me rapeller la réalité des choses. J'ai envie de hurler mais pas un mot ne sort de ma gorge trop serré, alors qu'il enfonce les clous pour scellaient leur cercueil de mes angoisses les plus profondes. - Mais je te promets que je vais nettoyer cette ville de tout ces enfoirés qui osent mettre ta vie en danger pour me manipuler.. un jour je nous vengerais…. Je te vengerais… Je grognes, et d'un ton sourd, je murmure sans chaleur - Ne te sers pas de moi comme excuse pour tes vendettas personnels, je ne suis pas une marionnette, ni la tienne, ni la leur. Cependant le message de mon corps, celui de ma distance ne semble pas s'enregistrer dans son état fatigué et drogué. Et même si la colère se cogne contre chaque partie de mon corps, je ne suis pas comme lui, pas cruel au point d'achever un homme à terre. Je ne suis pas un pantin dont on tire les ficelles comme cela l'arrange. Peut être l'ai était je à une époque mais plus maintenant, mon orgueil a bien trop grandi après la cuisante douleur de me retrouver dans le pire des enfers à cause de l'homme en qui j'avais toute confiance. Je peux passer outre notre passé, mais si il s'entête à me remettre dans la même position de faiblesse encore et encore, dans la position de mes plus détestables complexes, comment suis je censé aller de l'avant. Son corps contre le mien, n'a pas l'effet apaisant habituel, au contraire cela me donne presque envie de vomir quand je peux comprendre l'image qu'il a et aura toujours de moi. Un gamin pathétique et inutile. - mais pas maintenant… faut d’abord que je m’occupe de soigner ton cœur… de profiter de toi.. de nous et…. surtout que je ne fasse rien de stupide… je prendrais soin de toi cette fois ci… et vraiment… mais tu vas m’aider parce que… je suis pas un modèle de hum… ouais enfin…c’est à deux que ça se reconstruit hein ? Et là, je ne tiens plus, le rire cynique s'échappe de mes lèvres, résonnant dans ma gorge comme de l'acide en dévastant tout. Je serre ses épaules pour le forcer à s'allonger sur le lit.

- A deux, tu es sur parce que tu m'as l'air bien décidé à prendre toutes les décisions nous concernant seul comme un grand ? Mon regard le toise, avant que je ne me détourne de lui, pour aller rejoindre la fenêtre, regardant les allées et retours dans la rue en bas. Un couple se tenant par la main, une gamine qui devrait être dans son lit depuis longtemps ... - Arrête de faire comme ci, tu étais le seul à être capable de protéger l'autre ... Arrête de me traiter comme un gosse. L'amertume que j'éprouve ne se dissimule plus. Jamais nous ne serons apte à trouver un semblant de paix, d'équilibre. Tout est destiné à n'être que drame sur drame dans notre vie. Mes yeux me brûlent et il ne me faut que quelques micro secondes pour me rendre compte que des larmes silencieuses se promène sur mes joues pour finir leur course dans mon cou. - Tu ne change pas malgré tes promesses, tu reste seul envers et contre tout ... Tu refuses de me laisser une place dans ta vie ... Ma main s'accroche au rebord en bois, se trouvant devant moi, alors que la douleur de la constatation me broit les entrailles, me fait tourner la tête et que je me demande si un jour, ces blessures cicatriseront. - Toi ou moi ... Le choix est vite fait ? Mais de qui te moques-tu, Kylian ? J'ai beau être un gosse incapable ex taulard, j'ai une surveillance quasi constante du FBI sur le dos ... La cible facile de nous deux, ce n'est pas moi ... Et si seulement pour une fois, tu n'avais pas cette envie morbide de jouer les héros et trouver des prétextes inexistants pour me sauver et que tu me laissais te sauver ? Tu m'en crois si incapable ? C'était pour ça la taule, parce que tu me penses si minable que je me serais laisser avoir ... Je me retourne vers lui, un sourire presque méchant sur mes lèvres se dessinant à travers le rideau de pluie inondant mon visage - Je ne suis pas comme toi ... Kylian. Je réfléchis avant de foncer et là ... tu vois, c'est la raison pour laquelle tu me crois si faible ... Tu as tort, parce que pendant que tu lèches les pompes de Danza, moi j'ai accumulé assez de preuve contre lui et son réseau pour les envoyer croupir sur les barreaux, jusqu'à la fin de leur jour ... Si je ne me suis pas encore servi de cela, c'est parce que ... Tu as vraiment merdé, et ils te tiennent, si ils tombent tu tombes avec eux.




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Mer 16 Mai - 18:50

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«.A deux, tu es sur parce que tu m'as l'air bien décidé à prendre toutes les décisions nous concernant seul comme un grand ?» J’écarquillais les yeux alors qu’il se détournait de moi pour aller rejoindre la fenêtre. Je peinais déjà à comprendre son état de colère et mon esprit embrumé par la dose de calmants ne m’était pas d’un grand soutiens. «Arrête de faire comme ci, tu étais le seul à être capable de protéger l'autre ... Arrête de me traiter comme un gosse. Tu ne change pas malgré tes promesses, tu reste seul envers et contre tout ... Tu refuses de me laisser une place dans ta vie ...» Je fronce les sourcils agitant la tête de gauche à droite impuissant face à ça. «Toi ou moi ... Le choix est vite fait ? Mais de qui te moques-tu, Kylian ? J'ai beau être un gosse incapable ex taulard, j'ai une surveillance quasi constante du FBI sur le dos ... La cible facile de nous deux, ce n'est pas moi ... Et si seulement pour une fois, tu n'avais pas cette envie morbide de jouer les héros et trouver des prétextes inexistants pour me sauver et que tu me laissais te sauver ? Tu m'en crois si incapable ? C'était pour ça la taule, parce que tu me penses si minable que je me serais laisser avoir ...» Je soupire tristement repensant à notre première rencontre depuis sa sortie de taule, à celle qui avait bien failli mettre un terme à sa vie. Le FBI qui le surveille ? Mon cul ouais ! Enfin ce coup ci je fermais ma grande gueule regardant son visage me faire face. Je me serais bien avancé pour essuyer ses joues trempées mais son sourire n’annonçait rien de bon. «Je ne suis pas comme toi ... Kylian. Je réfléchis avant de foncer et là ... tu vois, c'est la raison pour laquelle tu me crois si faible ... Tu as tort, parce que pendant que tu lèches les pompes de Danza, moi j'ai accumulé assez de preuve contre lui et son réseau pour les envoyer croupir sur les barreaux, jusqu'à la fin de leur jour ... Si je ne me suis pas encore servi de cela, c'est parce que ... Tu as vraiment merdé, et ils te tiennent, si ils tombent tu tombes avec eux.» Un hoquet de surprise remplissait ma bouche d’un gout amer, je glissais une main sur mon front humide avant de baisser le regard. J’avais envie de lui demander si il aurait preféré que je laisse sa sœur se faire assassiner dans son lit ou lui en prison… mais je me taisais, de toute façon il ne prenait pas conscience de l’ampleur du danger concernant ces types. Qu’il m’en veuille, je n’en avais plus rien à faire, parce que ce coup ci je n’avais pas agit par égoisme mais par nécessité de ce que je croyais être la seule solution. Je m’emparais de mon oreillé qui était posé sur le canapé pour le serrer contre mon ventre pour m’avancer vers celui-ci. Je restais à une distance raisonnable de lui m’appuyant contre le dossier à bout de forces. «sers toi en.. qu’est c’que t’attends ? Tu ne vas quand même pas fréquenter un crétin ça ferait tâche dans ta vie…» Je roulais des yeux préférant qu’il me croit vexé dans mon égo que profondement blessé par ces paroles. Je ne lui en voulais pas, c’est aussi une des raisons pour laquelle je n’avais pas tenté de me justifier. Visiblement je le faisais bien trop souffrir, même lorsque j’essayais de faire de mon mieux. J’avalais ma salive avec difficulté détournant le visage alors que mes yeux se remplissaient de larme. Je contournais le canapé m’appuyant sur celui-ci pour m’aider à marcher, je me penchais sur la table basse pour m’emparer de mon paquet de clope laissant le coussin m’échapper et tomber sur le sol. Je poussais un grognement de frustration avant de me glisser contre le canapé pour m’assoir sur le sol et poser le coussin sur mes genoux. Je finissais par enfin réussir à allumer ma clope. Et lui tendait la console du doigt « s’tu veux jouer.. tu sais comment ça marche…» Je levais un regard terni vers celui-ci, la lueur du défi ne s’allumant pas des mes prunelles lui faisant comprendre que je n’avais ni la force ni l’envie de jouer avec lui. Je gratais ma tempe avec le bout de mes doigts prenant une nouvelle bouffée de ma cigarette «Y’a des bières dans l’frigo aussi.. enfin fais comme chez toi…» Je levais le regard vers son visage pour ajouter « la salle de bain est au bout du couloir… les serviettes dans le meuble sous le lavabo…» Je haussais les épaules tirant sur ma clope. « si j’oublie un truc tu fouilles.. ou tu me demandes…» Je me relevais difficilement en grimaçant. « je.. vais aller m’coucher… tu fais ce que tu veux j’te force à rien…» Je tentais d’ôter ma veste maladroitement, mes geste étaient lent et chaque mouvement tirait sur mes fils. « fuck..» Je lui lançais un regard timide en écrasant ma clope dans le cendrier. «ça.. te.. gênerais de…» Je baissais le regard sentant la brulure sur mes joues trahir ma gêne et la honte que j’avais à lui demander une chose comme ça « m’aider à… me désha…» Un rire nerveux s’échappa de mes lèvres tandis que je me battais avec ma veste pour enfin réussir à l’enlever. «euh.. j’ai rien dit.. j’vais.. garder mon jean c’pas grave…»
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Sam 2 Juin - 22:32



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Je fixais mon regard sur lui, essayant de lui faire comprendre ce que je n'arrivais pas à exprimer, ce qui me mettais dans une rage furieuse ... Qu'il prenne toujours les décisions seules, peu importe que j'y sois impliqué ou non mais si nous voulions nous construire à deux, nous ne le pourrions pas si il n'apprennait pas à me faire confiance un tant soi peu. Si il n'éprouvait pas le désir de venir me voir pour qu'on dépasse ses problèmes ensembles. Il était tellement encrée dans cette habitude vicieuse de tout gérer seul, qu'il ne se rendait pas compte que je me sentais exclu invariablement même si il agissait pour mon bien comme il le clamait. Parce que la vérité, c'était que si il avait appris à me faire confiance, à me parler peut être qu'aujourd'hui, nos vies seraient diamétralement opposés. Peut être que je n'aurais pas ses cicatrices indélébiles au fond de mon âme. Peut être que je serais apte à ne plus me sentir menacer de le voir me laisser de nouveau tomber comme une vieille chaussette. - sers toi en.. qu’est c’que t’attends ? Tu ne vas quand même pas fréquenter un crétin ça ferait tâche dans ta vie…Je roulais des yeux, conscient que j'avais raté mon but. Il avait loupé que je voulais ouvrir une discussion avec lui, et ce n'était pas la peine de m'entêter dans l'état où il se trouvait. J'étais probablement le salaud ingrat dans son petit schéma de tête, et je m'en moquais bien, je me protégeais parce qu'il finirait par m'être arraché si il s'obstinait dans cette voie. L'appel de la police pour me dire que son corps avait été retrouvé troué de balles, la pensée m'arracha un frisson d'horreur, et la lassitude se chargea rapidement de remplacer la colère. Je prenais à peine attention à son invitation à jouer ou boire, j'avais envie de m'enfuir mais en même temps, je savais que je ne pouvais pas le laisser seul dans cet état. Ce n'était pas un problème, je dormais assez mal, et je n'avais aucun mal à deviner que mes pensées pour lui me maintiendrait réveillé une bonne partie de la nuit. - je.. vais aller m’coucher… tu fais ce que tu veux j’te force à rien… Je le regardais alors qu'il m'était fin à une discussion qui n'avait même pas débuté, mes épaules s'affaissaient légèrement. Je n'avais pas non plus envie de me battre plus ce soir. C'était déjà bien assez frustrant de ne pas me faire entendre. - fuck.. ça.. te.. gênerais de…m’aider à… me désha…euh.. j’ai rien dit.. j’vais.. garder mon jean c’pas grave... Je secouais la tête d'un air dépité, prêt à lui demander si ce serait toujours comme ça, toujours aussi dur de se comprendre, de s'épauler, si serait toujours aussi dur pour lui de me faire confiance.

- Ne sois pas stupide, je vais t'aider ... Il faut bien que je serve à quelque chose ... Et malgré tout je n'arrivais pas à garder l'amertume de mes mots cachés. Le poids d'inutilité m'envahissant comme souvent. Comme ci, je n'avais rien à offrir de valable. Je me rapprochais de lui, et l'attrapait à la taille pour le soutenir et lui perte de soulager la pression sur sa blessure. C'était toujours douloureux ce contact intime involontaire, ne me rappellant qu'avec plus de force, le fossé qui s'était creusé et que nous semblions incapable de franchir. Mes yeux me piquant, je détournais le regard avant de faire un signe de tête en direction de sa chambre. - Viens. Le mot glissant de mes lèvres, sans lui laisser de choix, je le conduisais avec prudence jusqu'à franchir le seuil de sa chambre, le guidant jusqu'au lit pour qu'il puisse si laisser tomber avec précaution. Sans un mot, je me laissais tomber à genoux, pour détacher ses lacets, et lui enlever ses chaussures. Me stoppant un instant pour remonter son regard sur lui, tentant de voir si je ne le secouais pas trop et ne le faisait pas souffrir. Mes yeux cachaient derrière mes mèches brunes retombant en désordre sur mon front. - Dis moi le si je te fais mal ... Le son de ma voix était presqu'un murmure inaudible alors que je forçais à ne pas trop me concentrer sur l'endroit ou nous étions, l'endroit où il se trouvait. Car le désir violent se creusant son chemin au creux de mes entrailles étaient constamment présent malgré nos différends. Il était bien le seul que je désirais avec autant de force, qui rendait le sexe, quelque chose de plus significatif qu'une simple mécanique. J'étais incapable de connection, sauf quand il s'agissait de lui. Je poussais un long soupir, et me redressais appuyant légèrement sur ses épaules pour le forcer à s'allonger. - Laisse moi faire .. Je tentais de laisser ma voix garder cette résonnance mécanique, comme ci cela ne m'affectait pas, de défaire les boutons, et de glisser le tissu le long de ses cuisses musclés. Je laissais mes doigts frôlaient la peau sous son pansement avant de me détacher de lui, et de prendre soin de plier ses affaires sur une chaise. - Tu as besoin d'autre chose ? Je regardais un point fixe sur le sol, et je serrais le poing fermement, refusant de me laisser bercer par des illusions qui ne ferait que blesser encore un peu plus.




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Mer 6 Juin - 17:00

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«.Ne sois pas stupide, je vais t'aider ... Il faut bien que je serve à quelque chose ...» Je fronçais les sourcils et secouais la tête mollement de gauche à droite tandis qu’il encerclait ma taille pour m’aider à marcher. «non c’et pas ça… je voulais juste…pas que tu crois que ce soit une technique pour…» je grimaçais peinant à terminer ma phrase alors qu’il me coupait la parole «Viens.» Je poussais un soupire de résignation lui lançant un regard triste avant de lui suivre vers ma chambre alors qu’il accompagnait prudemment chacun de mes pas. J’avalais ma salive avec difficulté une fois près du lit et finit par me laisser tomber à bout de force je levais mon regard vers son visage mais c’était comme ci il venait de disparaitre d’un coup, se laissant tomber à genoux devant moi. Oh FUCK ! qu’est c’qu’il fait !? J’écarquille les yeux en le dévisageant avec interrogation, mes chaussures juste mes chaussures, ptain j’ai vraiment l’esprit tordu moi. Je me mordillais la lèvre inférieure tentant de chasser ces pensées malvenues étant donné l’instant mais son regard camouflé derrière sa chevelure caramel vint me lancer une seconde décharge éléctrique. Je me râcle la gorge et lui adresse un sourire gêné lorsque son murmure engloba la pièce «Dis moi le si je te fais mal ...» Putain de merde Kylian tu crains la ! Je secoue vivement la tête de gauche à droite laissant ma réponse glisser dans un murmure faible «non non ça va…» Je tentais de me résonner intérieurement si bien que je n’eus pas le temps de comprendre ce qu’il m’arrivait lorsqu’il se redressa pour faire pression sur mes épaules et me faire tomber sur le dos «Laisse moi faire .» j’entrouve la bouche laissant mon souffle bouillant incendier mes lèvres sur son passage, mes doigts se crispent contre le tissu des draps alors que mon corps semblait le supplier et hurler « tout c’que tu veux » en guise de réponse. Le feu de ma gorge semble se répandre tel un brasier ravivé par le vent d’été dans l’ensemble de mon corps. Mon cœur cogne avec force contre ma cage thoracique comme pour sonner l’alerte alors que ses doigts s’affairent à me débarasser de mon jean. A cet instant j’ai envie de pleins de choses : gémir, pleurer, partir en courant pour me cacher de la honte et de cette envie grandissante de lui sauter dessus. SHIT ! je savais que c’était pas une bonne idée et ces doigts effleurant ma peau n’étaient que la piqure de rappel. Je marityrise ma lèvre inférieure, tente de respirer le plus discretement possible et ne pas le regarder alors qu’il se relève pour plier mes affaires. Penser à quelque chose de désagréable oui oui c’est ça, la vieille de troisième et sa voie de crécèle, la vieille du troisième et ces immondes jupes de laine dévoilant des mis bas atroces… putain ça marche pas… je plisse les yeux grimace et tente de respirer calmement alors que je sais bien que mon pauvre boxer sera bientôt un sale traitre. «Tu as besoin d'autre chose ?» OH BORDEL il m’a grillé ! J’écarquille les yeux et pose mon regard sur Kay’, ah bah non il m’a pas grillé ! Ptain ça vous rend parano ce genre de situation ! Je prie pour qu’il continue de fixer le sol alors que mes joues me brulent prenant une teinte rosée. Je grimace et me redresse plaçant mes bras pour camoufler ma gêne tandis qu’un rire nerveux s’échappe de mes lèvres. « euh… toi.. enfin.. euh merde.. c’était pas la question c’est ça ?» Je déglutit bruyemment alors qu’il pose un regard interrogatif sur moi, mon regard fuyant ne trouve aucun point fixe pour se poser et ce coup ci je crois que je suis grillé. « me r’garde pas comme ça Kay’…» grognais je, simple autoamatisme de défense en position de faiblesse. Vite un truc trouves un truc Kylian ! Je m’empare de l’oreiller pour lui lancer dessus, seulement vu ma force et mon temps de réaction il à déjà eut le temps de le rattrapper sans aucune difficulté. J’hausse une épaule sentant mon visage rougir. « j’sais pas… j’veux pas abuser…» Je relève le regard vers son visage me perdant quelques instants dans son regard en balbutiant une phrase presque incompréhensive « c’est déjà super cool de… enfin.. j’veux pas que tu.. t’sais j’suis content que… tu.. restes avec moi…enfin j’veux dire… la..» Et la j’ai l’air d’un gros con qui ne sait plus parler, je me gratte nerveusement l’arrière de la tête avant de m’apercevoir que j’ai baissé ma garde et replacer en vitesse ma main ou elle était. Est c’qu’il a vu ? oh j’espère pas c’est la honte ! Je me râcle la gorge «et toi ?» je mordille ma lèvre inférieure avant de préciser d’une voix encore plus basse « c’est pas parce que j’suis blessé que tu dois te priver.. de.. enfin j’sais pas.. t’as besoin de quelque chose ?» Vu la tête qu’il fait à mon avis j’ai encore du dire une connerie sous la panique. Je baisse le regard en soupirant avant de murmurer «merci Kay’..»
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Ven 8 Juin - 16:20



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« Sometimes it's hard to love someone
because you're so afraid of losing them »


- euh… toi.. enfin.. euh merde.. c’était pas la question c’est ça ? Ma tête se relève vivement à ses propos, mon regard noir se plaque sur lui. Trop tôt pour ce genre de blague, Kylian, trop tôt, mon pote. - me r’garde pas comme ça Kay’…Et tu veux que je te regarde comment, comme un l'animal parfaitement dressé que tu attends de moi ? Celui qui restera bien sagement dans son coin, à ronger son os pendant que tu t'occuperas de tout. Mais je ne suis plus aussi docile, et je sais que je ne détournerais pas le regard, même si cela te dérange visiblement. L'oreiller, facilement esquivé, je le bloque avec une de mes mains, mes doigts se crispant dessus et je pousse un long soupir épuisé. Je suis si fatigué par ses jeux d'esprits mais je reste là, en attendant qu'il me dise ce qu'il a visiblement envie de me dire. - j’sais pas… j’veux pas abuser… c’est déjà super cool de… enfin.. j’veux pas que tu.. t’sais j’suis content que… tu.. restes avec moi…enfin j’veux dire… la.. Je ne comprends pas pourquoi il semble aussi nerveux, cela le perturbe tellement de ne pas avoir le contrôle de mes faits et gestes, je hausses une épaule nonchalante comme pour dire, que il n'a pas à dire merci ou une connerie dans le genre, au contraire ca m'embarrasserait plutôt qu'autre chose. Je n'analyses pas mes actions, je fais ce que ma conscience me dicte de faire. Mes yeux descendent le long de son corps, presque nu et je me mords l'intérieur de la joue, alors que mon regard semble se fixait sur le pansement recouvrant son abdomen. La douleur est bien trop terrassante, et cela m'effraie au plus au point. La vérité, c'est que depuis que mes yeux se sont posés sur lui dans ce bar, il y a de cela plusieurs années, je n'ai jamais appris à vivre sans lui. Toute cette rage, cette fausse haine à son encontre, ce n'était qu'une manière de le garder près de moi alors qu'il m'avait abandonné sans se retourner. Je fronce les sourcils, sa main traversant mon champ de vision pour se poser sur son entrejambe, confus un instant, il me suffit de reposer mon regard sur ses joues légèrement rosés et brillante pour comprendre qu'il est apparemment rempli de ce même désir à mon encontre. Mais mon esprit est plus fort que mes pulsions stupides, et me rappelle constamment que .... - et toi ? c’est pas parce que j’suis blessé que tu dois te priver.. de.. enfin j’sais pas.. t’as besoin de quelque chose ? Je feules silencieusement devant sa provocation, consciente ou pas. Mon corps raidit par ce feu ravageant mes entrailles. Le goût de métal envahissant ma bouche, alors que mes dents s'enfonçent encore un peu plus dans mes joues, pour réprimer le spontané J'ai besoin de toi. Parce que ce n'est pas une question de fierté, c'est une question de lucidité. Nous nous enfonçons à l'aveugle dans ce tourbillon que nous connaissons tant, oubliant stupidement que nous ferons encore et toujours les mêmes erreurs. Ma tête tourne quelque peu, et je me laisse tomber contre le mur, mon dos heurtant le ciment sans aucune douceur. - merci Kay ’...

- Shut the fuck up ! Le grondement est instinctif et je relève mes yeux sur lui, le feu ardent bouillant dans chacune de mes artères devant probablement être visible. - Arrête d'agir comme ci il s'agissait d'une corvée intolérable pour moi. Arrêtons cinq petites minutes de prétendre que tu ne sais pas exactement combien tu es TOUTE ma vie. Impossible de contrôler plus longtemps toute cette frustration m'envahissant mon poing s'écrasait avec force contre mon soutien, mes os craquant légèrement au contact de la pierre, et la douleur s'exhalant du choc, me donnant un focus temporaire pour reprendre la maitrîse de moi même. Je laissais mon poing se décrispait, et me redressait, le jaugeant l'espace d'un instant. - Whatever ... Juste arrête de ... Je levais une de mes mains dans l'air, incapable de transcrire mes pensées en conflits avec des mots. Je ne voulais pas me noyer mais en même temps, je résistais à l'envie furieuse de le prendre dans mes bras. Pas seulement pour le sentir sous moi, mais aussi pour le sentir contre moi. Mais je ne supportais pas qu'il pense que malgré ma colère, je puisse arrêter de me soucier de lui ... Entre nous, ce ne serait jamais plus aussi simple que cela avait pu l'être, et l'idée me donnait la nausée, parce que même si nous n'avions pas des vies de rêve, dans ses bras, j'avais eu l'impression de retrouver une certaine sérénité. Ma décision prise, je me rapprochais de lui, et du lit. - Je vais prendre soin de toi ... Pas parce que je me sens obligé de le faire mais parce que je veux le faire. Et je vais prendre soin de ça aussi ... Je laissais mon regard dériver sur ce que sa main tentait de gâcher à mon regard. - Mais rien de plus, parce que tu es blessé, et parce que je ne peux pas ... Je forçais sa main à le liberer, avant de lui enlever le dernier vêtement qui lui rester en douceur. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer son corps, mon souffle coupé l'espace d'une minute ... Il était l'homme le plus beau qu'il me soit donné d'avoir rencontré, et mon coeur s'affolait toujours quand je le savais à moi, au moins en partie. - Reste tranquille et laisse moi faire ... Si tu bouges ta blessure ne fera que s'aggraver. Je chevauchais ses jambes pour me retrouver sur le côté libre du lit, m'y agenouillant alors que ma main s'emparait avec douceur de lui en toute intimité, tentant de me rappeler de comment il aimait tout cela, avant de me pencher pour laisser mes lèvres effleuraient et laisser le coup doux-amer explosait dans ma bouche alors que je m'emparais finalement de son membre dans ma bouche. Imprimant un léger mouvement de va et vient, ma langue titillant par moment, la veine proeminante.




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Mar 26 Juin - 21:23

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Je tentais de cacher du mieux que je pouvais la raison de mon malaise soudain, mais ni ma tenue ni mon état ne semblaient d’être une grande aide. Je détournais le regard un instant parfaitement conscient que la maladresse de mes mots m’avait trahi un peu plus. Torturant ma lèvre inférieure et affichant un air désolé je jetais un rapide coup d’œil à Kay’ qui se laissait glisser le long du mur. «.Shut the fuck up !» Je plisse les yeux en grimaçant, si je n’avais pas été aussi shooté par ces médocs j’aurais probablement sursauté devant la fureur subite de cette phrase qui semblait gronder dans la pièce comme l’orage grognant dans une vallée bordée de montagnes. Je levais les mains en l’air en signe de paix pour tenter de calmer sa colère «Arrête d'agir comme ci il s'agissait d'une corvée intolérable pour moi. Arrêtons cinq petites minutes de prétendre que tu ne sais pas exactement combien tu es TOUTE ma vie.» Les yeux écarquillés je me redressais difficilement prenant appui sur mes avants bras pour le dévisager avec interrogation lorsque son poing heurta violemment le mur. «Kaaay’…» soupirais je d’une voix brisée mêlant la souffrance avec l’interrogation. Je ne comprenais pas sa colère, ni même pourquoi il me sortait ça, je ne comprenais pas qu’il puisse me dire de telles choses après ce que j’avais fait.. Même si j’avais tenté de me rattrapper depuis quelques temps je ne voulais pas le pousser trop fort, je ne voulais pas lui imposer mes envies en profitant de sa vie qui venait de s’écrouler après la perte de Kenny. Mon regard inquiet se posa sur son poing avant de remonter vers ses yeux. «Whatever ... Juste arrête de ...» Je le suivais du regard alors qu’il s’approchait de moi sans avoir précisé les raisons de sa colère et de sa frustration. «Je vais prendre soin de toi ... Pas parce que je me sens obligé de le faire mais parce que je veux le faire. Et je vais prendre soin de ça aussi ...» J’écarquillais les yeux entrouvrant la bouche et articulant une réponse qui ne parvenait pas à être audible «…» Seul un souffle bruyant s’échappa de mes lèvres alors que je secouais mollement la tête de gauche à droite. Mais mon cerveau bien trop lent à la détente lui permis d’ôter ma main sans que je ne puisse opposer quelquonque résistance «Mais rien de plus, parce que tu es blessé, et parce que je ne peux pas ...» J’avalais ma salive avec difficulté partagé entre le désir qui me consumait et la raison qui me poussait à ne pas trop précipiter les choses alors que visiblement rien n’était encore réglé et que la situation actuelle réclamait encore un peu de temps. Ma respiration se coupa l’espace d’un instant alors qu’il se débarassait de mon boxer, puis elle se mit à ronronner bruyamment comme pour accompagner le vacarme de mon cœur qui bondissait dans ma poitrine. « wait..no…» mon murmure était si peu convainquant qu’il continuait sur sa lancée «Reste tranquille et laisse moi faire ... Si tu bouges ta blessure ne fera que s'aggraver.» Et la j’étais fichu, incapable de bouger, de parler seul mon corps semblait se mouvoir au gré de ses gestes. Comment pouvais être aussi faible et maniable ? Je ne l’était pas… je ne l’avais jamais été.. sauf lorsqu’il s’agissait de lui.

«oh gosh…babe.. please.. wait.. i don’t wan…» mes supplications étaient semblables à des souffles brulants, mes doigts se noyant dans sa chevelure et vagabondant sur sa nuque ou même s’enfonçant dans son épaule étaient en totale contradiction avec ce que je tentais de stopper. Je fermais les yeux l’espace d’un instant, si je disais que c’était pour tenter de reprendre le contrôle de mon corps on ne me croirait pas. La bouche ouverte happant de l’air, les muscles de mon corps se raidissant et mon bassin s’animant au gré de la cadence qu’il m’imposait. Mes doigts cherchaient à se débarasser de ce tissu qui me gênait je tirais son tee shirt vers le haut pour le forcer à l’ôter et me donner quelques secondes de répit. La respiration haletante je plongeais mon regard brillant dans le siens «kiss me.. just kiss me…» était la seule supplique qui pouvait s’échapper de mes lèvres, le seul cri que mon cœur voulait laisser entendre. J’avais toujours été un adepte de ces choses la, mais à cet instant ce n’était pas ce que je réclamais, je ne voulais pas le laisser croire que seule cette attraction physique pouvait nous lier. J’avais été si minable dans toutes mes actions, paroles et décisions que je ne pouvais pas lui laisser croire à cela plus longtemps. Je l’incitais à remonter le long de mon corps avec le peu de force qu’il me restait, mes doigts retraçant sa musculature parfaite et mon regard restant encré dans le siens. Je relevais mon visage vers le siens laissant les barrières de mon égo démesuré s'écrouler pour murmurer contre ses lèvres «i'm affraid...» mes mots n'avaient pas besoin d'être précisés, je n'avais pas peur de lui, ni même de la situation, mais ne le perdre à nouveau en le réduisant à néant, j'avais peur de ses maladresses qui jonchaient ma vie et pouvaient se révéler désatreuses pour lui alors qu'il avait tout perdu et qu'il n'avait plus que moi sur qui compter.
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Ven 6 Juil - 17:59


Kylian Ҩ Kayden





Je m'appliquais avec ardeur à la tâche, tentant d'oublier les pensées qui noirçissait mon esprit dans les sensations du moment, la saveur douce amer, la texture presque brûlante dans ma bouche, l'odeur si familière et enivrante de Kylian. Dans cet instant tout se résumait à une série de données avec le même poids commun. La délicieuse perpective d'intimité avec la seule personne qui fut capable de m'inspirer un tel amour. Ses murmures sans sens, parvenant à mes oreilles comme une douce mélodie qui m'avait manqué plus que je ne l'imaginais - oh gosh…babe.. please.. wait.. i don’t wan… ses mains s'aggripant avec moi dans un mélange de desespoir et de luxure, se raccrochant à mes épaules comme un naufragé en pleine mer. A cet instant précis, j'étais son roc. Son point d'encrage et je laissais les doutes dans un coin de mon esprit, tentant de faire abstraction de ma tendance compulsive à analyser méthodiquement. Il était en train de tomber en pièce à cause de moi, un puzzle que j'étais le seul à pouvoir résoudre. Soudain, il rompait ce frêle contact pour me débarasser de mon tee shirt. Son regard de jade se plongeant dans le mien, ses yeux en disant plus long que tous les discours stupides et conventionnels. Ses pupilles dilatés par l'excitation de l'instant. - kiss me.. just kiss me… Et toutes mes hésitations disparaissaient devant cette supplique irrésistible. Je le laissais me guider sans montrer la moindre résistance, ne me laissant dériver un seul instant de ces yeux intenses fixaient sur moi, me faisant me sentir comme la chose la plus importante de son existence. Nos souffles chauds, haletants, ne faisant plus qu'un. Mes doigts remontant pour se posaient sur sa joue, mon pouce retraçant le contour de sa mâchoire. - i'm affraid... Et mes dernières résistances se brisaient alors que je franchissais ses dernières milimètres pour laisser mes lèvres se clôrent sur les siennes. Peut être que j'aurais du lui faire des promesses vaines ... La seule chose que je savais c'est que je n'étais pas aussi excellent orateur que ma langue tout contre la sienne, que mes lèvres se mouvant. Que ce baiser qui disait moi aussi. Je laissais une de mes jambes se glissaient entre les siennes alors que j'approfondissais le baiser, me laissant perdre dans le frisson parcourant mon épine dorsale. Cherchant la friction nécessaire contre sa cuisse pour soulager la tension dans mon bas ventre. Il n'y avait une chose sur laquelle je n'avais jamais pu douter, c'était combien son corps contre le mien avait tendance à me faire perdre l'esprit. Je laissais mes lèvres quittaient les siennes pour se glisser dans son cou, parcourant la peau légèrement rapeuse du à son ombre de barbe. Et j'aurais pu facilement m'y perdre, si un court éclair de lucidité, et son visible déconfort ne m'avait pas rappelé qu'il était blessé sévèrement. Je rompais finalement le contact, en m'appuyant sur mon avant bras, toujours au dessus de lui, et observant ses traits, un court instant en silence.

- Désolé, ta blessure ... Mes mots n'étaient pas plus haut qu'un murmure, le peu de distance entre nos deux corps me laissant parfaitement audible pour lui. Finalement, je rompais l'hypnose de l'instant, en déviant mon regard du sien pour redescendre sur l'endroit de la blessure. Celle qui m'avait littéralement péter un câble parce que je savais que même si je devrais probablement ne pas me laisser embarqué dans cette histoire, j'étais sur et certain que j'en mourrais de le perdre. Je n'étais pas une drama queen, mais je savais que notre première rupture m'avait déjà changé, je n'imaginais même pas ce qu'il en serait si il en venait à mourir, je ne serais pas capable de m'en remettre. - I'm so afraid too ... L'aveu n'en était pas vraiment un, mais le moment semblait opportun pour laissait les mots franchirent mes lèvres. Je relevais péniblement mon regard sur lui, et fermer les yeux avant de déposer un baiser qui n'avait pas la tonalité affamé du précédent, juste un geste tendre et rempli de l'amour que j'éprouvais à son égard. Cet amour qui me consummait avec force, et qui ne m'avait jamais quitté même dans mes moments les plus pénibles de rage et de haine. - Let me take care of you, Kylian. Just let me take care of you ... Ma voix se brisant dans une légère note suppliante, alors que mon nez caressait sa joue dans un geste si ridicule et pourtant si instinctif. Je n'avais jamais été un grand démonstratif, ou porte parole des démonstrations d'affections avant lui. C'était un concept qui me semblait étrange et peu nécessaire mais quand il était dans mes bras, la question ne me traversait pas l'esprit, je me laissais juste guider par mes désirs de tendresse qu'il m'inspirait. - I'll not going anywhere, if you promess me you're gonna stay with me, always. I need you. Always will. Je laissais mes lèvres capturaient le lobe de son oreille, jouant quelques secondes avec, avant de laisser mon souffle chaud glissait un - Love You au creux de cette dernière.



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Dim 2 Sep - 14:52

Promise me you think of us as a time so wonderful (PV) Tumblr_lzrndpD03M1r3kkeco1_250Promise me you think of us as a time so wonderful (PV) Tumblr_lzrndpD03M1r3kkeco2_250

Chaque geste, chaque souffle, chacun des battements de mon cœur était rythmé par les mouvements de son corps. Tel un automate je laissais mon esprit s’envoler et dériver vers un seul point d’encrage : son regard au creux de mon cœur. La chaleur englobant la pièce semblait me donner le vertige et qu’elle ne fut pas ma surprise lorsqu’il tira sur la sonnette d’alarme pour activer le freinage d’urgence. «Désolé, ta blessure ...» Je fronçais les sourcils secouant mollement la tête de gauche à droite laissant un murmure presque suppliant s’échapper de mes lèvres «nooo..» J’avais envie de hurler don’t stop it and let me forgot the life to loosing me in your heart. Mais je n’en avais pas la force «I'm so afraid too ...» Je posais mon regard inquiet sur le siens avant de le laisser m’étourdir d’un nouveau baiser Je n’eus même pas le temps de me demander comment était ce possible d’être aussi faible qu’il reprit la parole. «Let me take care of you, Kylian. Just let me take care of you ...» Je fronçais les sourcils avant de me laisser sombrer dans un tourbillon de tendresse, laissant Kay’ mener la barque. Mes doigts glissaient dans sa chevelure tandis que je fermais l’espace d’un instant mes paupières afin de me délecter de ce moment unique. «I'll not going anywhere, if you promess me you're gonna stay with me, always. I need you. Always will.» M’étais je assoupi ? Etais je en train de rêver ? Ou ce coup ci nous avions gagné une occasion de toucher le bonheur de près ? Je me mordillais la lèvre inférieure incapable de répondre quoi que ce soit tellement mon corps était prisonnier de cette décharge d’émotions. Il ne me facilitait pas les choses en laissant ses lèvres trainer sur moi empêchant tout espoir de concentration. «Love You» Ok si je ne suis pas mort ça ne vas pas tarder vu l’état de mon rythme cardiaque et de ma respiration. Si je prend conscience que je suis réveillé c’est à cause de ma vision qui se trouble et du picottement englobant la cornée de mes yeux. Mes doigts se cramponnent à sa peau dénudée comme pour chercher un point d’encrage à la réalité et ne pas tomber raide mort. « I…I…I..» ça y est je suis incappable de parler maintenant ! Je fixe son regard l’espace d’un instant priant pour que le message au fond de mes yeux circule car visiblement j’étais incappable de formuler une réponse digne de ce nom. Je me dégageais de son emprise me redressant avec difficulté pour m’assoir sur le rebord du lit dos à lui.

Ma main glissant sous l’oreiller pour en sortir la petite chainette sur laquelle était accrochée ce qui avait été mon amulette a démons durant son absence, je me penchais pour ouvrir le tiroir de la table de chevet et y lacher ce souvenir douloureux dans le fond du tiroir. Je jetais un coup d’œil par-dessus mon épaule en lui adressant un sourire complice. Je reportais mon attention sur le tiroir laissant une vague de terreur m’envahir à la vue de cette arme signifiant bien des choses sur ce qui avait été ma seconde vie. D’une main tremblante je sorti mon flingue pour le vider de son chargeur . Je lâchais le chargeur qui s’écrasa sur le sol laissant un bruit de billes rebondir sur le parquet, les balles s’éparpillant autour de la pièce. Le regard humide je me tournais vers Kay’ « I…promess...» ce geste vallait bien mieux que de longues répliques, il avait une grande signification pour lui..comme pour moi… arrêter tout ça avant qu’il ne soit trop tard. Et je préférais ne pas m’inquieter des conséquences et de la qualité de la surveillance chez les flics si je ne voulais pas regretter amèrement ce que je venais de faire. Je laissais tomber l’arme déchargé dans le fond du tiroir apres m’être emparé d’un petit tube que je cachais au creux de mon poing fermé. «Pas simplement compétants Kay’ ! ... Ils doivent être les meilleurs de leur unité hein ! Ils le sont hein?» Je fronçais les sourcils me rallongeant sur le flanc à ses côté un regard inquiet visant à être rassuré par les compétences de l’équipe qui serait chargé de sa surveillance. Je soupirais longuement ne lui laissant pas le temps de répondre que je le fit tomber sur le dos après avoir effectué une pression du plat de la main sur son torse. Je plaçais mon visage au dessus du siens un sourire malicieux scotché aux lèvres. Ma main déposant dans la sienne le petit tube que j’avais soigneusement caché. «Cette nuit j’ai pas besoin d’un garde du corps mais du docteur Gray… est il disponible?» Je laissais un rire nerveux s’échapper de mes lèvres pour venir s’écraser contre les siennes. Mon regard capturant le siens pour être rassuré, après avoir déglutit bruyemment, je murmurais d’une voix tremblante. «babe….be… sweat.. please…» Je serrais ma main contre la sienne en guise de réconfort avant de laisser mes lèvres s’emparer des siennes. J’étais terrorisé, comme ci c’était ma première fois… enfin ça l’était…en quelque sorte… je lui faisait confiance… et le déclic avait opéré dans ma cervelle aussi dure que la pierre qu’il était déjà en moi, autour de moi et que ma vie était régie en fonction de lui…
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